Introduction à la quatrième réunion thématique du groupe Télécom Paristech Santé du 20 janvier 2016.
Présentation des activités du groupe et des intervenants.
La santé numérique, la médecine 4P et les assurancesAlain Tassy
Il y a un consensus sur le fait que la santé numérique et la médecine 4P sont en train de bouleverser les business models des mutuelles et des assurances santé. Bien que le village gaulois soit protégé par une législation très stricte, le système français ne restera pas figé ad vitam aeternam. En particulier, il faut que l’Assurance Maladie Obligatoire, les mutuelles et les assurances se préparent à l’arrivée des services de prévention. Mais où est le retour sur investissement des innovations ?
IoMT: gadgets ou technologie indispensable pour l’excellence en médecine 4pAlain Tassy
Extrait de la conférence organisée le 22 juin 2017 par Telecom Paristech Santé et Télécom évolution.
Les IoMT grands publics sont de plus en plus adoptés pour des usages professionnels. Leur utilisation intervient dans de nouveaux protocoles médicaux, essentiellement à l’étranger.
Les médecins devront s’adapter à ces nouvelles technologies et endosser le rôle de coordinateur du parcours de soin, bien au-delà de la prescription de médicaments ou d’actes curatifs. Le métier des complémentaires santé est déjà en train d’évoluer en basculant de l’assurance vers la vente de produits et de services. Avec le vieillissement de la population et l’augmentation des affections de longue durée, la prévention, la prédiction, la participation du patient et la personnalisation du suivi de la santé deviennent les éléments clefs de la médecine de demain. Dans la pratique et la réalité quotidienne, rien n’a réellement évolué depuis deux ans. Cela vient d’un blocage des systèmes d’information et du manque de standards.
Les objectifs fixés pour notre système de santé permettront-t-ils aux français de profiter d’une médecine 4P d’excellence, comme ce fut le cas dans la médecine du XXe siècle ? Si la France est médaille d’or de la longévité, la durée de vie en bonne santé y est plus courte que dans beaucoup de pays européens, en particulier les pays nordiques. Est-ce le bon choix de société ?
Les objets connectés : Gadgets ou technologie indispensable à l’excellence en...Alain Tassy
Synthèse de la conférence organisée par Telecom ParisTech SAnté et Télécom Evolution le 22 juin 2017 .
En 2015, nous avons fait un état des lieux sur les objets connectés de santé et la segmentation entre préventif et curatif. Depuis un an nous réfléchissons aux évolutions de la médecine vers une médecine 4P (Préventive, Participative, Personnalisée et Prédictive), à l’évolution des parcours de santé et aux conséquences que cela aura sur le système de santé.
Après un aperçu sur les évolutions du marché des objets connectés et sur l’appropriation de cette technologie par le corps médical, nous évoquons la nécessité de labélisation et de standardisation.
Les objets connectés ne sont qu’un élément de la médecine numérique de demain. Son évolution va impacter tous les acteurs du système de santé. Parmi eux, les complémentaires santé voient leur métier se modifier profondément et elles deviennent des acteurs du marché des objets connectés de santé.
Enfin nous verrons comment d’autres acteurs, hors du corps médical mais impactant sur la santé, se sont appropriés très tôt ces objets connectés et les ont intégrés dans leurs protocoles dans un objectif d’excellence.
Etat des lieux sur les objets connectés en santé tassy alainAlain Tassy
Après avoir analysé l'impact des technologies numériques, nous évoquons l'environnement réglementaire du marché des objets connectés de santé. Nous exposons ensuite les débats et les conclusion de la première réunion du club Telecom Paristech Santé
Projet de créations d'entreprise en vue d'obtention du diplôme Master MIAGE 2 de l'université de Nice sophia antipolis ...
contact : salaheddine.bentalba@gmail.com
Introduction à la quatrième réunion thématique du groupe Télécom Paristech Santé du 20 janvier 2016.
Présentation des activités du groupe et des intervenants.
La santé numérique, la médecine 4P et les assurancesAlain Tassy
Il y a un consensus sur le fait que la santé numérique et la médecine 4P sont en train de bouleverser les business models des mutuelles et des assurances santé. Bien que le village gaulois soit protégé par une législation très stricte, le système français ne restera pas figé ad vitam aeternam. En particulier, il faut que l’Assurance Maladie Obligatoire, les mutuelles et les assurances se préparent à l’arrivée des services de prévention. Mais où est le retour sur investissement des innovations ?
IoMT: gadgets ou technologie indispensable pour l’excellence en médecine 4pAlain Tassy
Extrait de la conférence organisée le 22 juin 2017 par Telecom Paristech Santé et Télécom évolution.
Les IoMT grands publics sont de plus en plus adoptés pour des usages professionnels. Leur utilisation intervient dans de nouveaux protocoles médicaux, essentiellement à l’étranger.
Les médecins devront s’adapter à ces nouvelles technologies et endosser le rôle de coordinateur du parcours de soin, bien au-delà de la prescription de médicaments ou d’actes curatifs. Le métier des complémentaires santé est déjà en train d’évoluer en basculant de l’assurance vers la vente de produits et de services. Avec le vieillissement de la population et l’augmentation des affections de longue durée, la prévention, la prédiction, la participation du patient et la personnalisation du suivi de la santé deviennent les éléments clefs de la médecine de demain. Dans la pratique et la réalité quotidienne, rien n’a réellement évolué depuis deux ans. Cela vient d’un blocage des systèmes d’information et du manque de standards.
Les objectifs fixés pour notre système de santé permettront-t-ils aux français de profiter d’une médecine 4P d’excellence, comme ce fut le cas dans la médecine du XXe siècle ? Si la France est médaille d’or de la longévité, la durée de vie en bonne santé y est plus courte que dans beaucoup de pays européens, en particulier les pays nordiques. Est-ce le bon choix de société ?
Les objets connectés : Gadgets ou technologie indispensable à l’excellence en...Alain Tassy
Synthèse de la conférence organisée par Telecom ParisTech SAnté et Télécom Evolution le 22 juin 2017 .
En 2015, nous avons fait un état des lieux sur les objets connectés de santé et la segmentation entre préventif et curatif. Depuis un an nous réfléchissons aux évolutions de la médecine vers une médecine 4P (Préventive, Participative, Personnalisée et Prédictive), à l’évolution des parcours de santé et aux conséquences que cela aura sur le système de santé.
Après un aperçu sur les évolutions du marché des objets connectés et sur l’appropriation de cette technologie par le corps médical, nous évoquons la nécessité de labélisation et de standardisation.
Les objets connectés ne sont qu’un élément de la médecine numérique de demain. Son évolution va impacter tous les acteurs du système de santé. Parmi eux, les complémentaires santé voient leur métier se modifier profondément et elles deviennent des acteurs du marché des objets connectés de santé.
Enfin nous verrons comment d’autres acteurs, hors du corps médical mais impactant sur la santé, se sont appropriés très tôt ces objets connectés et les ont intégrés dans leurs protocoles dans un objectif d’excellence.
Etat des lieux sur les objets connectés en santé tassy alainAlain Tassy
Après avoir analysé l'impact des technologies numériques, nous évoquons l'environnement réglementaire du marché des objets connectés de santé. Nous exposons ensuite les débats et les conclusion de la première réunion du club Telecom Paristech Santé
Projet de créations d'entreprise en vue d'obtention du diplôme Master MIAGE 2 de l'université de Nice sophia antipolis ...
contact : salaheddine.bentalba@gmail.com
Cr 4ième réunion thématique : "Gamification en santé" - 20 janvier 2016 Alain Tassy
Compte rendu de la 4ième réunion thématique de Télécom Paristech Santé sur la gamification en santé.
Les intervenants:
Frédéric VACHER (Director, Corporate Strategy Innovation, Dassault Systèmes) « Témoignage sur les activités de Dassault Système en simulation dans le domaine médical »
• Dr Morgan LE GUEN (Anesthésiste-réanimateur, Hôpital Foch)
« Améliorer la sécurité du soin : vers la Gamification ! »
• Jérôme LELEU (Président, Interaction Healthcare)
« Regard d’un acteur du Serious Game : Typologie et retour d’expérience »
• Pr Antoine Tesniere, MD, PhD (Professeur à l’Hôpital Cochin, Directeur d’Ilumens, Président du SESAM) « Simulation et gamification : des révolutions incontournables dans la santé »
16 décembre 2015 : 59 startups françaises de la e-santé se réunissent en une association, France eHealthTech, pour créer une filière du numérique en santé
Le Big data en santé et l'éthique, sont- ils compatibles ?Céline Poirier
La caractéristique commune à l'innovation en e-santé et en santé mobile est qu’elles nous conduisent vers une médecine non plus curative mais préventive, voire prédictive. Pour y parvenir, la e-santé doit s’appuyer sur la génération, le partage (Open Data), et le traitement d'une multitude de données grâce aux outils du Big Data. Mais jusqu’où pouvons- nous aller ?
Les risques d’une trop grande divulgation des données de santé sont-ils supérieurs aux avantages ? Comment redonner confiance aux français pour faire avancer la santé connectée ?
Soutenance de ma thèse professionnelle du MBAMCI en février 2016
Objectif de cette étude :
Répertorier et segmenter les solutions et services digitaux proposés actuellement aux médecins (état des lieux)

Analyser les facteurs favorables et les freins à la digitalisation des pratiques médicales

Mesurer les usages digitaux des médecins et l’utilité perçue des solutions/services digitaux actuellement proposés

Révéler les préférences des médecins quant aux modalités d’accès et d’utilisation des solutions/services digitaux proposés

Connaître les solutions/services qu’ils sont prêts à « prescrire »/recommander à leurs patients
Cette étude complète est disponible auprès des Echos Etudes sur ce lien http://j.mp/digidocs
Description de l'e-santé français ou les solutions innovantes appliquées au domaine de la Santé, son écosystème, les investissements dans ces startups.
Compte rendu de la réunion Telecom Paris Santé du 21 novembre 2019Alain Tassy
Quels rôles jouent les technologies numériques dans l’évolution de la médecine du travail ?
Les enjeux de la médecine du travail
La prévention
Les données de santé
Situation internationale
Autres apports des technologies digitales.
Conférence "Financer la santé à l'ère des objets connectés et du bih data" du 19 mars 2014.
Renaissance Numérique, Orange Healthcare, Interaction Healthcare
Care Labs membre fondateur de France eHealth-TechChèque Santé
Nous, startups en e-santé, partageons des problématiques communes. France eHealthTech est un lieu d’échanges qui manquait pour structurer notre filière et exprimer des positions communes” explique Vincent Daffourd, de Care Labs, startup de Montpellier, et membre fondateur de France eHealth-Tech.
Présentation e regard des Français sur l’E-Pharmacie et les objets connectés ...Rémy TESTON
Le Groupe PHR, groupement de pharmaciens, a publié les résultats de son étude en partenariat avec l’IFOP sur le regard des Français sur l’e-Pharmacie et les objets connectés santé
Voici mon mémoire de fin d'études, sur le thème des objets de santé connectés.
Tutoré par Christiane Peyron-Bonjan
Depuis quelques années, les objets de santé connectés ont envahi notre quotidien. Désormais, nous voulons calculer toutes les caractéristiques de notre corps. Mais après avoir étudier précisément le sujet, je me suis aperçu que le quantified-self présentait certaines limites. Quelles sont ces limites ? Les français sont-ils prêts à utiliser ces objets de santé ?
La e-santé peut-elle contribuer à un nouvel aménagement du territoire ?VEZIN Fabrice
Cas concrets d'aménagement du territoire via des projets de e-santé. Présentation de projets de télémédecine, mise en place de nouveaux services santé en régions.
Revue " H n°7 " septembre - octobre 2014
Depuis l’arrivée des nouvelles technologies dans le domaine médical, les start-up se multiplient. Le secteur est porteur, mais elles vont devoir s’imposer face aux géants des télécommunications et du numérique.
COPAINS — En septembre 2011, la voiture de Julien Artu heurte un pilier de pont. S’ensuivent cinq mois d’hospitalisation, dont trois d’alitement. Loin de ses proches, le jeune homme se sent seul et il s’ennuie ferme. Regrettant de ne pas pouvoir échanger avec les autres malades, il se met alors à imaginer un réseau social permettant aux personnes hospitalisées de se retrouver autour de leurs centres d’intérêt. L’idée de My Hospi Friends est née. Trois ans plus tard, l’hôpital Foch à Suresnes (92) est le premier à souscrire au service. Il a déboursé 10 000 euros pour une licence valable deux ans. « Nous leur apportons une image de modernité tout en leur permettant d’améliorer le bien-être des patients », explique Julien Artu, qui espère s’implanter dans une quinzaine d’établissements à l’horizon 2015. Les start-up comme la sienne se multiplient dans le domaine de la e-santé, terme qui recouvre deux domaines distincts. D’un côté, les milliers d’applications liées au bien-être, s’adressant au grand public. De l’autre, les dispositifs numériques destinés aux professionnels. Un secteur en pleine croissance, qui représenterait entre 200 et 300 millions d’euros par an en France selon le syndicat professionnel Syntec Numérique.
reseauprosante.fr
Cr 4ième réunion thématique : "Gamification en santé" - 20 janvier 2016 Alain Tassy
Compte rendu de la 4ième réunion thématique de Télécom Paristech Santé sur la gamification en santé.
Les intervenants:
Frédéric VACHER (Director, Corporate Strategy Innovation, Dassault Systèmes) « Témoignage sur les activités de Dassault Système en simulation dans le domaine médical »
• Dr Morgan LE GUEN (Anesthésiste-réanimateur, Hôpital Foch)
« Améliorer la sécurité du soin : vers la Gamification ! »
• Jérôme LELEU (Président, Interaction Healthcare)
« Regard d’un acteur du Serious Game : Typologie et retour d’expérience »
• Pr Antoine Tesniere, MD, PhD (Professeur à l’Hôpital Cochin, Directeur d’Ilumens, Président du SESAM) « Simulation et gamification : des révolutions incontournables dans la santé »
16 décembre 2015 : 59 startups françaises de la e-santé se réunissent en une association, France eHealthTech, pour créer une filière du numérique en santé
Le Big data en santé et l'éthique, sont- ils compatibles ?Céline Poirier
La caractéristique commune à l'innovation en e-santé et en santé mobile est qu’elles nous conduisent vers une médecine non plus curative mais préventive, voire prédictive. Pour y parvenir, la e-santé doit s’appuyer sur la génération, le partage (Open Data), et le traitement d'une multitude de données grâce aux outils du Big Data. Mais jusqu’où pouvons- nous aller ?
Les risques d’une trop grande divulgation des données de santé sont-ils supérieurs aux avantages ? Comment redonner confiance aux français pour faire avancer la santé connectée ?
Soutenance de ma thèse professionnelle du MBAMCI en février 2016
Objectif de cette étude :
Répertorier et segmenter les solutions et services digitaux proposés actuellement aux médecins (état des lieux)

Analyser les facteurs favorables et les freins à la digitalisation des pratiques médicales

Mesurer les usages digitaux des médecins et l’utilité perçue des solutions/services digitaux actuellement proposés

Révéler les préférences des médecins quant aux modalités d’accès et d’utilisation des solutions/services digitaux proposés

Connaître les solutions/services qu’ils sont prêts à « prescrire »/recommander à leurs patients
Cette étude complète est disponible auprès des Echos Etudes sur ce lien http://j.mp/digidocs
Description de l'e-santé français ou les solutions innovantes appliquées au domaine de la Santé, son écosystème, les investissements dans ces startups.
Compte rendu de la réunion Telecom Paris Santé du 21 novembre 2019Alain Tassy
Quels rôles jouent les technologies numériques dans l’évolution de la médecine du travail ?
Les enjeux de la médecine du travail
La prévention
Les données de santé
Situation internationale
Autres apports des technologies digitales.
Conférence "Financer la santé à l'ère des objets connectés et du bih data" du 19 mars 2014.
Renaissance Numérique, Orange Healthcare, Interaction Healthcare
Care Labs membre fondateur de France eHealth-TechChèque Santé
Nous, startups en e-santé, partageons des problématiques communes. France eHealthTech est un lieu d’échanges qui manquait pour structurer notre filière et exprimer des positions communes” explique Vincent Daffourd, de Care Labs, startup de Montpellier, et membre fondateur de France eHealth-Tech.
Présentation e regard des Français sur l’E-Pharmacie et les objets connectés ...Rémy TESTON
Le Groupe PHR, groupement de pharmaciens, a publié les résultats de son étude en partenariat avec l’IFOP sur le regard des Français sur l’e-Pharmacie et les objets connectés santé
Voici mon mémoire de fin d'études, sur le thème des objets de santé connectés.
Tutoré par Christiane Peyron-Bonjan
Depuis quelques années, les objets de santé connectés ont envahi notre quotidien. Désormais, nous voulons calculer toutes les caractéristiques de notre corps. Mais après avoir étudier précisément le sujet, je me suis aperçu que le quantified-self présentait certaines limites. Quelles sont ces limites ? Les français sont-ils prêts à utiliser ces objets de santé ?
La e-santé peut-elle contribuer à un nouvel aménagement du territoire ?VEZIN Fabrice
Cas concrets d'aménagement du territoire via des projets de e-santé. Présentation de projets de télémédecine, mise en place de nouveaux services santé en régions.
Revue " H n°7 " septembre - octobre 2014
Depuis l’arrivée des nouvelles technologies dans le domaine médical, les start-up se multiplient. Le secteur est porteur, mais elles vont devoir s’imposer face aux géants des télécommunications et du numérique.
COPAINS — En septembre 2011, la voiture de Julien Artu heurte un pilier de pont. S’ensuivent cinq mois d’hospitalisation, dont trois d’alitement. Loin de ses proches, le jeune homme se sent seul et il s’ennuie ferme. Regrettant de ne pas pouvoir échanger avec les autres malades, il se met alors à imaginer un réseau social permettant aux personnes hospitalisées de se retrouver autour de leurs centres d’intérêt. L’idée de My Hospi Friends est née. Trois ans plus tard, l’hôpital Foch à Suresnes (92) est le premier à souscrire au service. Il a déboursé 10 000 euros pour une licence valable deux ans. « Nous leur apportons une image de modernité tout en leur permettant d’améliorer le bien-être des patients », explique Julien Artu, qui espère s’implanter dans une quinzaine d’établissements à l’horizon 2015. Les start-up comme la sienne se multiplient dans le domaine de la e-santé, terme qui recouvre deux domaines distincts. D’un côté, les milliers d’applications liées au bien-être, s’adressant au grand public. De l’autre, les dispositifs numériques destinés aux professionnels. Un secteur en pleine croissance, qui représenterait entre 200 et 300 millions d’euros par an en France selon le syndicat professionnel Syntec Numérique.
reseauprosante.fr
Notre espace de vie numérique s’accroît et nécessite des protections nouvelles.
Les entreprises européennes devront, dès le mois de mai 2018, se conformer à un règlement européen
sur la protection des données privées.
Un chantier dans lequel les entreprises belges ne brillent pas (encore) par leur vivacité...
La sécurité numérique dans la santé, frein ou Booster ! IntroductionAlain Tassy
Après la présentation des intervenants, le problème de la sécurité numérique est posé. La confiance et la conscience du risque sont deux paramètres. Le législateur a un rôle a jouer mais lequel.
Introduction à la réunion sur la sécurité numérique en santé. Le problème est très large. La confiance et la conscience sont deux éléments clefs du problème. La législation est elle une aide ou un frein au business, en particulier des start-ups
Introduction de la deuxième réunion thématique du groupe Télécom ParisTech Santé.
Positionnement du problème de la sécurité en santé qui est très large.
Magazine GPO n°94 de mars-avril-mai 2016 : Serge Escalé demande à plusieurs experts, dont Christophe Chaptal de Chanteloup, leurs avis sur les objets connectés dans un contexte d'entreprise
Le GDPR (General Data Protection Regulation) dans le détail - DocumentJean-Michel Tyszka
Le GDPR sera appliqué dans moins d'un an : il est temps de passer à l'action !
Aperçu du règlement et des implications qu'il pourrait avoir sur l'entreprise ...
Paris le 21 juin 2013 – Une enquête1 menée par IPSOS-CGI pour Elia Consulting révèle qu’une majorité des Français se disent prêts à confier leurs données personnelles aux entreprises dont ils sont clients. A l’heure où les médias s’emparent du sujet suite aux récents scandales (« Prism » étant le dernier en date) et où le régulateur européen commence à définir des règles de plus en plus protectrices pour les données personnelles, une telle ouverture face au partage de données étonne. Mais attention, l’utilisation des données de leurs clients par les entreprises doit respecter certaines conditions.
« RESISTANCE CYBER » est un collectif spontané regroupant chefs d’entreprise en cybersécurité, responsables et représentants de clubs, associations, cluster, référents cyber, journalistes, référents du numérique.
Introduction de la conférence du 22 juin 2017Alain Tassy
Objets connectés: gadget ou technologie indispenesable à l'excellence en médecine 4P ?
Rappel de l'activité du club Telecom Paristech Santé.
Projection du marché des objets connectés de santé.
Les objets connectés dans la stratégie e-santé 2020 du gouvernement précédent.
Rappel de la médecine 4P: Préventive, Personnalisée, Prédictive et Participative
« RESISTANCE CYBER » est un collectif spontané regroupant chefs d’entreprise en cybersécurité, responsables et représentants de clubs, associations, cluster, référents cyber, journalistes, référents du numérique.
« RESISTANCE CYBER » est un collectif spontané regroupant chefs d’entreprise en cybersécurité, responsables et représentants de clubs, associations, cluster, référents cyber, journalistes, référents du numérique.
« RESISTANCE CYBER » est un collectif spontané regroupant chefs d’entreprise en cybersécurité, responsables et représentants de clubs, associations, cluster, référents cyber, journalistes, référents du numérique.
Présentation du groupe Santé de l'association des Alumni de Telecom-ParisTech et introduction de la première réunion thématique:
"Etat des lieux sur les objets connectés pour la santé ~ La segmentation entre préventifs et curatifs.
Presentation of the Health Group Telecom-Paristech Alumni association and introduction of the first thematic meeting:
"Inventory of IOT devices for health ~ segmentation between preventive and curative.
Présentation du groupe Santé de l'association des Alumni de Telecom-ParisTech et introduction de la première réunion thématique:
"Etat des lieux sur les objets connectés pour la santé ~ La segmentation entre préventifs et curatifs.
Presentation of the Health Group of Telecom Paristech Alumni association and introduction of the first thematic meeting:
"Inventory of IOT devices for health ~ segmentation between preventive and curative.
Big Data en santé
De la technologie à la thérapie, en passant par la confiance
Cette conférence fait suite à quatre réunions thématiques de Télécom Paristech Santé sur les objets connectés en santé, la sécurité numérique, l’imagerie médicale et la gamification (Pour plus d’information consulter le site de l’association ou Slideshare Telecom-Paristech-Santé). Nous avons donc concentré les débats sur le big data et évité les digressions très naturelles sur les objets connectés qui seront certainement les sources principales des données de santé.
Similaire à Sécurité numérique en santé, freins ou booster? (20)
Déconfinement Covid-19 :
Un plan de prévention santé … maintenant !
Le Président de la république a fixé au 11 Mai la date de dé-confinement pour les entreprises, apportant peu de précisions pratiques quant aux modalités.
Les entreprises doivent bâtir, maintenant, un plan de prévention santé, élaboré avec le médecin du travail et soumis au représentant du personnel. Ce doit donc être aujourd’hui la priorité du chef d’entreprise.
Les bienfaits du sport sur la santé sont connus depuis longtemps et ont été publiés dans de très nombreuses études scientifiques, essentiellement depuis 2008.
Pour les personnes atteintes de maladies chroniques l'activité physique régulière permet de diminuer les prises médicamenteuses, limite les rechutes et améliore le moral et la vie de tous les jours des patients.
L'article montre les résultats du programme Aviron Santé 92 tel que pris en charge par la CPAM92. Il présente aussi comment ses progrès peuvent être appliqués dans les entreprises pour diminuer le taux d’absentéisme et améliorer la productivité du personnel
Présentation du groupe Télécom Paristech Santé et des précédentes réunions thématiques. Introduction à la conférence sur le Big Data en Santé, co-organisée avec Télécom Evolution.
Michel nous explique qu’un challenge de la recherche en neuroscience est la maitrise du déluge des données qui inonde le domaine. L'interprétation visuelle des tracés EEG est souvent difficile et longue. En utilisant les technologies du Big Data, il est possible d’identifier des biomarqueurs EEG de l’épilepsie. Le but des recherches est d’arriver à prédire les crises et donc d’apporter un vrai bénéfice thérapeutique.
Big data is an integral part of innovation at Ipsen. It can add value across the company's value chain from research and development to production and sales. Ipsen needs transformations including adopting a new mindset, hiring new people with big data skills, and investing in new technologies to fully leverage big data and reap its benefits such as revealing correlations, predicting demand, and reacting quickly.
Orange est leader dans le transfert, le stockage et la sécurité des données de santé. L'interopérabilité entre système et la disponibilité des infrastructures sont aussi des problèmes importants. Orange utilise les data pour modéliser la propagation de maladie en particulier en Afrique
This document discusses how integrated computing and data can lead to improved healthcare outcomes through precision medicine. It provides examples of how large healthcare data sets from various sources can be analyzed using machine learning to better predict and treat conditions like heart failure. Penn Medicine is highlighted as successfully using patients' electronic medical records, medications, and other data to improve predictive models for re-hospitalization risk. The document also introduces the Trusted Analytics Platform and Intel's Collaborative Cancer Cloud initiative for enabling genomic research through distributed analytics. Finally, it describes how natural language processing of clinical records could help identify cancer patients for clinical trials more quickly.
Après un rappel sur les technologie cognitive, l'intelligence artificielle, Georges Uzbelger explique comment on passe du descriptif au prescriptif. Presente ensuite Watson qui est un outil d'aide à la prescription.
Présentation des différents types de serious games.
Les trois usages en santé sont la prévention/sensibilisation, l'éducation et la simulation.
Des exemples pour les asthmatiques, prévention de l'alcoolisme, le psoriasis, rééducation des personnes agées, formation des professionnels de santé sur l'insuffisance cardiaque.
La sécurité en anesthésie a fait des progrès considérables depuis 20 ans en prenant en compte les facteurs humains.
Le modèle de Reason différencie les erreurs patentes et latentes.
La diminution des facteurs humains impose des formations sur les compétences non techniques, la perception et la communication, pour répondre aux situations critiques et au stress.
Les real games (simulation haute fidélité) et les serious game sont des outils très puissants.
Comparaison de la qualité et la sécurité en des soins avec l'aéronautique.
La simulation haute fidélité, les serious game et la réalité virtuelle permet de mettre en oeuvre des apprentissages très puissant par l'erreur. Ils permettent aussi de faire des apprentissages adaptatifs et des évaluations multimodales
Modelisation de connaissances anatomiques pour l'analyse et l'interprétation...TELECOM-PARISTECH-SANTE
Imagerie médicale au LTCI - Equipe TII
Importance des modèles
Les modèles pour l'interprétation d'images
Quelques résultats de segmentation et reconnaissance
Modèles à partir d'images
Application à la dosimétrie numérique (avec Orange Labs)
Synergie Hardware & Software pour une meilleure prise en charge du patient.
Présentation de la technologie de General Electric qui permet d'avoir une image du cœur en un battement et de l'aorte en quelques seconde (<4s).>une valve aortique dans 3 phases: planification, guidage et évaluation.
Perspectives technologiques en Imagerie Rayons X
Présentation du marché de l'Imagerie médicale, des système de screening et ceux de diagnostic, de la radiologie interventionnelle.
Présentation de la société EOS et de ses équipements de stéréo radiographie à faible dose. Présentation de l'innovation dans le parcours de soin: passage de l'examen d'imagerie à la modélisation 3D et biomarqueur clinique puis au outils 3D pour le traitement personnalisé
Introduction de la réunion
Rappel historique de l'imagerie médicale depuis 1895. Evolutions du scanner, de l'IRM, de la Tomographie par Emission de Positons et de échographe
Après une présentation de l'ASIP santé, les contraintes pour sécurisé les SI des établissements de santé semblent indiqué qu'il n'y aura pas de sécurité sans prendre en comptez le poste de travail. La carte CPS est une réponse qui n'est pas encore utilisé dans par tous les professionnels
Organisé par le CIIRPO, ce webinaire fait le point sur les différents types de boiteries chez les brebis et les béliers illustrées de photos. Les modes de prévention et les traitements possibles sont cités.
Conseil et vaccination du voyageur en pharmacieIpsos France
Valneva a fait appel à l'expertise d'Ipsos Healthcare pour réaliser une étude sur les comportements et les attentes des Français en matière de santé dans le cadre d'un voyage prévu hors de l'Union Européenne dans les 12 prochains mois. Les résultats révèlent le rôle essentiel des pharmaciens dans la préparation sanitaire des voyages à l'international.
Il s'agit des stratégies de descente sur le terrain consistant a mettre en œuvre la qualité d'une bonne supervision au cours d'une campagne de poliomyélite
1. Alain TASSY – 30 octobre 2015 Page 1
Compte rendu de la deuxième
réunion thématique du 23 septembre
2015
Sécurité Numérique en Santé, freins ou
booster?
Invités
Jean-François Parguet (directeur technique et sécurité de l'ASIP santé)
Antoine Denis ( Microsoft France - Responsable du développement des marchés
Santé et Affaires Sociales).
Claude Champagne ( Program Leader Data Privacy Europe, GE Healthcare)
Benjamin Sarda (Head Of Marketing, Orange Healthcare)
Pierre Desmarais (Avocat à la Cour – Correspondant Informatique et Libertés)
Les présentations sont disponibles en ligne sur les liens
http://www.telecom-paristech.org/#/group/sante/50/medias
http://fr.slideshare.net/TELECOM-PARISTECH-SANTE/edit_my_uploads
Etat des lieux
Les présentations ont permis de montrer l’étendue du problème de la sécurité
numérique dans le monde de la santé. Cela va des instruments médicaux
implantés aux infrastructures nationales d’échange et de partage des
professionnels de santé en passant par les systèmes d’informations des hôpitaux
et le PC du médecin libéral.
Systèmes informatiques
Les chiffres que donne Jean-François Parguet sont très révélateurs. Plus d’un
million de professionnels de santé (en ne tenant compte que des 22 professions
réglementées) et 60 000 structures de santé (dont 3000 établissements de
santé) doivent pouvoir échanger des informations comme par exemple les 1,2
milliards de feuilles de soin électroniques traitées par l’assurance maladie.
2. Alain TASSY – 30 octobre 2015 Page 2
Les acteurs de la sphère santé sont très sensibilisés à la confidentialité des
données de santé à caractère personnel, mais ils ont une culture de la sécurité
des systèmes informatiques assez peu développée. Ainsi seul 10 établissements
de santé ont à ce jour généralisé l’utilisation de la Carte à Puce des
professionnels de santé (carte CPS) pour se connecter au SI. L’hétérogénéité des
terminaux avec des systèmes d’exploitation variés, souvent anciens, font
qu’aucune politique de sécurité ne peut être mise en place sans une implication
forte des utilisateurs. Imaginez les dégâts que peut faire un terminal corrompu
sur un poste de travail de l’AP-HP qui gère de l’ordre de 15 millions de patients.
Or les hôpitaux utilisent des systèmes de plus en plus sophistiqués qui
fonctionnent avec de la télémaintenance comme nous l’explique Claude
Champagne. GE Healthcare gère 120 000 équipements, dont 30000 connectés,
dans plus de 2000 établissements en Europe.
Deplus le développement de l’hospitalisation à domicile et du déambulatoire fait
que l’hôpital est obligé d’ouvrir son système aux réseaux publics.
Makheureusement, comme l’explique Benjamin Sarda, la prise de conscience
n’est pas réelle. Ainsi beaucoup de clients d’Orange utilisent les réseaux GSM
2G, sans authentification du réseau, pour échanger des données de santé. L’offre
très sécurisée qui avait été bâtie pour l’HAD a été jugée trop chère par les
hôpitaux.
Par ailleurs, le DMP devait jouer un rôle majeur pour la sécurité des données de
santé. Ce projet sera repris par la CNAM.
La sécurité est trop souvent réduite à la dimension confidentialité alors que la
disponibilité est tout aussi importante. Serait-il acceptable qu’un IRM présente un
écran bleu pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours? Ne pourrions-nous
pas éviter des morts si les services d’urgence avaient l’information sur les
allergies d’un patient ?
Et Jean-François Parquet de conclure qu’il faut avoir une démarche pragmatique
de mise en œuvre de la sécurité dans les SI de santé. Il faut trouver un équilibre
entre sécurité, performance et ergonomie. Il faut aussi savoir arbitrer entre
confidentialité et perte de chance, et entre sécurité à priori (contrôle d’accès) et
la sécurité a postériori (traçabilité).
Autres domaines
Mais les problèmes de sécurité numérique ne concernent pas uniquement les
systèmes informatiques. Les objets connectés de santé sont des sources
d’inquiétude. Les réactions des patients qui ont saturé les centres d’appel
d’Orange suite à la série Homeland montre l’inquiétude des patients. Et le
piratage d’un lecteur de glycémie connecté via Shodan nous démontre que ce
n’est pas de la science-fiction.
3. Alain TASSY – 30 octobre 2015 Page 3
Claude Champagne nous rappelle que la sécurité n’est pas un moteur mais plutôt
une valeur intrinsèque du produit. La sécurité doit faire partie du produit pour
avoir la confiance des clients. Or sans confiance, pas de marché ! Et Maitre
Desmarais d’insister que la sécurité est un impératif car les patients n’acceptent
plus le risque (cf. l’affaire Médiator).
Situation de la France
La sécurité doit être adaptée au risque qu’il faut donc évaluer. Aux USA la
première cause de pertes de données de santé sont les attaques criminelles. Une
enquête1
a montré que 91% des sociétés interrogées avaient eu au moins un
incident et le coût moyen des incidents est évalué à 2,1 M$. Au Royaume Uni, le
premier secteur concerné par les pertes de données est de très loin la santé.
l’Angleterre a mis en place un programme de certification de Gouvernance de
l’Information (IGSoC) pour tous les acteurs de la santé.. Alors que la France est
première ex-aequo avec le Brésil sur la probabilité d’attaque, il n’y a aucune
publication sur les failles et sur les incidents.
Maitre Desmarais fait remarquer qu’il n’y a pas de plainte déposée pour violation
des données de santé alors que les attaques des Systèmes d’Information sont
quotidiennes.
Benjamin Sarda nous rappelle que la France s’est dotée d’un cadre
réglementaire adapté, en particulier en encadrant l’hébergement de données de
santé (article L.1111-8 du code de la santé publique, 4 Mars 2002) et en
imposant un agrément (décret n°2006-6 du 4 janvier 2006). Cette démarche
législative a été salutaire au début pour assurer la confiance. Mais le cadre
Français n’est pas universel et au niveau européen, il est très difficile de
travailler car contrairement aux USA les règles ne sont pas uniformes. Pire, il est
très difficile de savoir ce qui se passe en Allemagne car la santé est gérée au
niveau des Landers.
La démarche législative n’a d’intérêt que si les textes d’applications sortent
rapidement. Par exemple, il semble que la loi de 1997 sur la prescription
électronique ne soit toujours pas applicable faute de décret.
Par ailleurs, il faut avoir la volonté de faire appliquer les lois. Pourquoi l’adresse
mail du médecin n’apparait-elle toujours pas suystématiquement sur les
ordonnances des médecins français alors que c’est obligatoire en Europe pour
permettre, par exemple, à un pharmacien allemand d’envoyer un mail au
médecin Français.
Il faut aussi avoir des moyens crédibles de faire appliquer ces lois. Les 150 k€
d’amende infligés à Google ou la radiation du docteur Dukan sont risibles et
1
Source Phonemon-ID experts 2015
4. Alain TASSY – 30 octobre 2015 Page 4
discréditent les institutions sans être en rien dissuasifs. L’Europe travaille sur un
règlement qui instaurerait des sanctions crédibles (1M€ ou 5% du CA). La France
ferait bien de ne pas faire cavalier seul !
Le débat : Freins ou Booster
Maitre Desmarais propose la dichotomie suivante :
Frein
Sécurité = Investissement financier
Sécurité = Complexité technique
Sécurité = UX délicate à vendre
Sécurité = Frein au développement
international
Booster
Sécurité = avantage compétitif
Sécurité = diminution de l’occurrence et de
la gravité du risque + assouplissement en
cas de défaut
Mais il précise que la problématique est plus complexe car dans le domaine de la
santé, l’utilisateur attend un risque 0. Or la sécurité à 100% n’existe pas. En cas
de problème nous risquons d’avoir une loi Médiator pour le numérique en Santé.
La sécurité est donc un impératif qui doit être pris en compte par tous les
acteurs.
Un premier consensus est que les industriels doivent considérer la sécurité
comme une fonction indispensable des produits.
Un deuxième consensus est que la solution n’est pas dans les mains du
législateur. En particulier, il est important que la France ne légifère pas toute
seule. La législation Française incomplète et ambiguë a déjà des conséquences
économiques importantes. D’une part, les grands industriels qui jouent sur le
marché mondial se détournent du marché Français. Par exemple, Microsoft vend
son carnet de santé électronique partout en Europe sauf en France. Or nous ne
pouvons pas accuser Microsoft de vouloir piller l’Europe car ils sont en procès
avec le gouvernement américain pour éviter de donner des informations
confidentielles de leurs clients Européens. D’autre part, les start-up françaises
dans le monde de la e-santé ne peuvent pas s’appuyer sur un marché national
fort2
. Si elles doivent respecter des normes françaises draconiennes, elles ne
seront jamais compétitives à l’export et aucun investisseur ne voudra financer
leur développement.
Nous avons eu l’information en temps réel que l’avocat général avait émit une
opinion indiquant que selon lui l’accord Safe Harbour, qui permettait, sous
certaines conditions de transférer des données personnelles en dehors de
l’Europe, est invalide. (La Cour de Justice Européene a suivi d’un jugement le 6
octobre confirmant l’invalidité de Safe Harbour.) Notre sujet est donc
2
Cf. Compte rendu de notre précédente réunion sur les modèles économiques en France
5. Alain TASSY – 30 octobre 2015 Page 5
particulièrement d’actualité car l’Europe va devoir travailler sur le sujet. Il
semble indispensable que les acteurs du monde de la santé définissent des
normes et des standards.
Enfin si la sécurité numérique est nécessaire pour garantir la confiance des
utilisateurs, ceux-ci sont des acteurs clef du problème. Une prise de conscience
forte sur la sécurité est absolument nécessaire. D’une part cette prise de
conscience est indispensable pour créer des modèles économiques vertueux.
D’autre part, à quoi sert d’obliger les professionnels à stocker des données dans
des data center certifiés santé si les applications qui sont utilisées, par exemple
sous Androïd ou IOS, n’intègrent pas des règles de sécurité fortes pour éviter
que les données ne soient instantanément stockées dans les cloud de Google ou
Apple ? De plus la confidentialité ne garantit pas la validité de la donnée. Il y a
un premier cas de poursuite en responsabilité dans le domaine de santé mobile
concernant le suivi de grossesse. Le développeur s’est trompé dans le point de
départ du délai d’IVG. La prise de conscience passe aussi par l’acceptation d’une
part de risque. L’utilisateur doit arbitrer entre sécurité et perte de chance de
soin.
Conclusion
La sécurité numérique en santé est un sujet très technique qui impacte beaucoup
de domaines de la santé aujourd’hui. C’est un point critique pour le
développement de la e-santé et pour la réforme du système de santé fondée sur
le renforcement de l’ambulatoire.
La sécurité est nécessaire pour assurer la confiance des utilisateurs. Or sans
confiance, pas de marché. Mais en retour, il est indispensable que l’ensemble des
acteurs prennent conscience que la sécurité est impérative. Les industriels
doivent considérer la sécurité comme une fonctionnalité clef de leurs produits.
Les professionnels de la santé doivent accepter de respecter des règles. Enfin
l’utilisateur final doit être conscient des risques et accepter de payer plus cher et
d’intégrer la sécurité dans son comportement.
Une chose semble certaine, il est impératif de ne pas légiférer en France. La
sécurité numérique est un problème global qui doit être traité au niveau de
l’Europe. Compte tenu des délais de mise en œuvre, toute loi bride l’innovation
et pénalise gravement l’industrie française, sans garantir la protection du
citoyen.