2. 2
COURS DE FORMATION SUR LA
TECHNOLOGIE S D H
CONTENU DU COURS :
Comparaison de la hiérarchie numérique Plésiochrone (PDH) et de la hiérarchie numérique
synchrone (SDH)
Débits binaires ,structure de trame et interface dans SDH
Eléments de base de STM-1 et Structure STM-1
En-tête
Pointeur
Protection du réseau
Connexion
Synchronisation Horloges
Gestion Réseau
3. 3
INTROUCTION
Avec les autoroutes de l'information - ces larges voies de transmission qui
permettent de transporter simultanément les sons, les données, les images - les
échanges informatiques s'enrichissent d'images, l'audiovisuel devient interactif, le
multimédia se développe. Les télécoms, devenus un outil stratégique pour les
entreprises intéressent désormais toute organisation de services. Il s'agit donc de
monter en puissance d'actuelles infrastructures en fibre optique. Conçue pour les
hauts débits, hautement normalisée au plan international, la technique SDH offre
aujourd'hui des solutions de transport totalement maîtrisées, sécurisées et
compétitives.
Avant les années 90, le réseau de transmission des Opérateurs était basé sur
une hiérarchie plésiochrone. Mais l'un des inconvénients de ce mode de
transmission est le multiplexage bit à bit de la trame numérique plésiochrone,
ce qui ne permet pas l'accès aux niveaux inférieurs sans démultiplexage ; un
deuxième inconvénient est l'absence de normalisation au niveau de l’UIT-T (
C.C.I.T.T), ce qui veut dire qu'on ne peut pas interconnecter deux hiérarchies
différentes (U.S.A, EUROPE)
4. 4
DIAGRAMME FONCTIONNEL D’UN EQUIPEMENT SDH
Configuration
et supervision
CPU
Gestion des
surdébits
AUX/EOW
Convertisseur Synchronisation
CRU
Agrégat
EST
Agrégat
OUEST
MATRICE
Affluents
#8
Affluents
Insertion
Extraction
#1
Protection
affluents
5. 5
Toutes les cartes reçoivent :
L’alimentation,
Une horloge de synchronisation ,
Une configuration de travail.
FONCTIONS DES CARTES DU SYSTEME
Carte agrégat (AGGR) Gestion des trames STM-N
1- Carte affluents ( TRIB )A/D AFFLUENTS
2- Carte matrice Brassage, transfert
3-
4- Carte auxiliaire et voies de service
5- Convertisseur
6- Clock Référence Unit ( CRU ) Gestion des
synchronisations
7- Carte contrôle CPU
6. 6
DEFINITION DE LA SDH
La SDH est issue des concepts du SONET proposé par BELLCORE
(BELL COmmunication Researchr).
Les premières normes SDH ont été approuvées par le CCITT (Comité
Consultatif du Téléphone et Télégraphe à MELBOURNE en
Novembre1988 (G707,G708 ,G709).
Ils définissent les débits, la trame et les procédés de multiplexage.
G.707 - Synchronous digital bit rate (Débit binaire du SDH);
G.708 - Network Node Interface for the synchronous digital hierarchy
(Interface de nœud de réseau pour SDH);
G.709 - Synchronous mutliplexing structure (Structure de multiplexage
synchrone).
Le SDH se situe sur la couche 1 et 2 du modèle ISO
- La SDH est un standard international pour les réseaux de
télécommunication haut débit.
- La SDH se définit comme étant un ensemble de structure de transport
numérique normalisé.
8. 8
COMPARAISON PDH / SDH
SYNCHRONISAION
PDH SDH
Synchronisation Bits Synchronisation Bits
Pour multiplexage Pour multiplexage
Synchronisation Horloges Synchronisation Horloges
Horloge centralisée Horloge centralisée
PAS DE SYNCHRONISATION
DE CHARGE UTILE AU
NŒUDS
SYNCHRONISATION
DE CHARGE UTILE AUX NŒUDS
9. 9
A titre d'exemple, avec un codage de la parole à 64 Kbit/s, le nombre
de communications téléphoniques simultanées pouvant être
transportées est de :
1890 : pour un 155 Mb/s
7560 : pour un 622 Mb/s
30 240 : pour un 2,5 Gb/s
120 960 : pour un 10 Gb/s
483 840 : pour un 40 Gb/s
10. 10
LA HIERARCHIE NUMERIQUE PLESIOCHRONE :
- N’est pas normalisée pour les hauts débits
- Ne permet pas l’interconnexion optique entre interfaces provenant
de constructeurs différents
- Définit une structure de multiplexage coûteuse et peu flexible
- Débit binaire réservé à la surveillance et à la qualité de la
Transmission limité
- Ne permet pas une gestion centralisée du réseau
- Topologie des liaisons uniquement en point à point
11. 11
SOLUTION DE LA SDH
Flexibilité, visibilité des affluents
structure de trame simplifiée
Gestion de
réseau
Protection de
réseaux
Connexion inter- constructeur
Compatibilité des Interfaces
Facilité d’évolution vers
de plus hauts débits
Normalisation des hauts débits
Les niveaux PDH existants
Interfaces vers tous
et les futures réseaux
ATM
12. 12
LE CONTENEUR C-n
C-n
ATM
139264Kbit/s
n = 4 44736Kbit/s
n = 3
1544Kbit/s
n = 11
34368Kbit/s
n = 3
2048Kbit/s
n = 12 6312Kbit/s
n = 2
n = indice du conteneur correspondant
Le débit d’un conteneur est en rapport avec le signal qu’il transporte:
C’est la STRUCTURE d’INFORMATION constituant la
CHARGE UTILE SYNCHRONE
PAYLOAD
13. 13
LE CONTENEUR VIRTUEL VC-n
POH: Path Over Head
Surdébit de conduit C-n
VC-n
Le VC est l’entité gérée
par le réseau SDH.
Le POH est un débit supplémentaire réservé à l’exploitation
du conteneur auquel il est rattaché.
VC : Virtual Container
P
O
H
15. 15
Deux types de conteneurs virtuels sont utilisés:
-Conteneurs virtuels n d’ordre inférieur: VCn (n=1x,2,3)
Cette entité contient un unique conteneur d’ordre n
associé au POH.
-Conteneurs virtuels n d’ordre supérieur: VCn (n=3,4)
Cette entité contient soit un unique conteneur, soit un
assemblage de groupe d’unité d’affluent
(TUG2 ou TUG3) associé au POH.
17. 17
LE MULTIPLEXAGE DE TU :TUG ( Tributary Unit Group )
x7
TUG : Tributary Unit Group
VC-4 C-4 139264Kbit/s
x3
x1
TUG-3 TU-3 VC-3
x7
44736 Kbit/s
34368 Kbit/s
VC-3 C-3
3x
4x
TU-12 VC-12 C-12 2048kbit/s
TU-11 VC-11 C-11 1544kbit/s
x1
TUG-2 TU-2 VC-2 C-2 6312 kbit/s
18. 18
Le TUG2 regroupe soit 4x TU11, soit 3x TU12, soit 1 x TU2.
Le TUG3 regroupe soit 7x TUG2, soit1x TU3
Le TUG est obtenu par entrelacement d’octets.
Les TUG sont définis de manière à pouvoir constituer des
charges utiles de capacité mixte composée d’unité d’affluent de
tailles différentes.
19. 19
UNITE ADMINISTRATIVE :AU
VC d’ordre supérieur VC d’ordre inférieur
x7
Multiplexage
haut débit
Multiplexage
Bas débit
x4
x3
PTR
AU-4 VC-4 C-4 139264 Kbit/s
PTR
AU-3 VC-3 C-3
44736 Kbit/s
34368 Kbit/s
x3
x7
x1
TUG-3 TU-3 VC-3
TU-12 VC-12 C-12 2048 Kbit/s
TU-11 VC-11 C-11 1544 Kbit/s
x1
TU-2 VC-2 C-2 6312 Kbit/s
TUG-2
VC-x + Pointeur
Insertion du POH
AU : Administrative Unit
L’unité administrative se compose d’un conteneur
virtuel d’ordre supérieur et d’un pointeur d’unité
administrative.
20. 20
STRUCTURE DE MULTIPLEXAGE UIT-T
Multiplexage
haut débit
x3
STMO AU-3 VC-3 C-3
34368 Kbit/s
44736 Kbit/s
x3
x7
x7
x1
TUG-3 TU-3 VC-3
xN
STM-N AUG AU-4 VC-4 C-4
139264Kbit/s
ATM
SOH
x1
x1
TUG-2 TU-2 C-2 6312kbit/s
VC-2
TU-11 C-11 1544kbit/s
VC-11
TU-12 C-12 2048kbit/s
VC-12
x4
x3
VC-x + pointeur
Insertion du POH
Insertion du SOH
La structure par multiplexage d’AU3 est une
structure Américaine qui permet d’être
compatible avec les trames SONET.
21. 21
TRAME 140MBIT/s EN CODE CMI
S1 S2 S4
S3 S5 S6
TN1
TN2
TN3
TN4
à 64 Kbit/s
à 64 Kbit/s
à 64 Kbit/s
à 64 Kbit/s
22. 22
STRUCTURE DE MULTIPLEXAGE ETSI
C4
139264Kbit/s
x1
C3
PTR
POH
C3
TU3 VC3
POH
C3
44736Kbit/s
34368Kbit/s
ETSI: European Telecommunication Standart Institute
AUG
AUG
AU
POH
C4
2048kbit/s
POH
C12 C12
PTR
POH
C4
PTR
POH
C12
AU
TUG3
TUG2
AU4 VC4
TU12 VC12
x1
SOH
x3
x7
x3
STM1
x16
AUG
SOH STM16 x64
SOH STM64
AUG
x4
SOHSTM4
AUG
1544kbit/s
POH
C11 C11
VC11
PTR
POH
C11
x4
TU11
6312kbit/s
POH
C2 C2
PTR
POH
C2
TU2 VC2
x1
23. 23
CARTE AFFLUENTS 21x2 Mbit/s
PPI : Pdh Physical Interface
LPA : Lower order Path Adaptation
LPT : Lower order Path Termination
Diagramme fonctionnel
L.O.S
G703 HDB3 2 Mbit/s
2Mbit/s VC12 TU 12
INT.
TU12
NRZ C12
CK
POH Pointeur
Boucle P.P.I L.P.A L.P.T
POH
HDB3 2Mbit/s Gestion
2Mbit/s G703 Régénération VC12 du TU12
INT. 2 Mhz pointeur
NRZ C12
CK
Insertion CK AIS L.O.P
AIS
24. 24
CARTE AFFLUENTS 21x2 Mbit/s
PPI : Pdh Physical Interface
LPA : Lower order Path Adaptation
LPT : Lower order Path Termination
Diagramme fonctionnel
L.O.S
G703 HDB3 2 Mbit/s
2Mbit/s VC12 TU 12
INT.
TU12
NRZ C12
CK
POH Pointeur
Boucle P.P.I L.P.A L.P.T
POH
HDB3 2Mbit/s Gestion
2Mbit/s G703 Régénération VC12 du TU12
INT. 2 Mhz pointeur
NRZ C12
CK
Insertion CK AIS L.O.P
AIS
25. 25
LA TRAME DE BASE : S T M - 1
270 colonnes
9 Lignes
C4
Charge utile (Payload)
RSOH
MSOH
MSOH + RSOH =SOH
VC4
PTR d’A U
P
H
O
9 1 260
270
2430
1
DUREE DE LA TRAME 125μs
C4
26. 26
Définition du PATH ( Chemin)
2 Mb/s
Section 2
STM16
Section 1 Conduite 2
STM1 STM1
Conduite1
STM4
2 Mb/s STM4
STM4
2 Mb/s 2 Mb/s
Le PATH (Chemin ou Conduit) est l’ensemble des liaisons du
réseau entre les deux points d’accès du signal PDH .
27. 27
C : Container
VC : Virtual Container
POH : Path Overhead
SOH : Section Overhead
DEFINITION DE LA SECTION
TERMINAL or CROSS –CONNECT-MULTIPLEXER TERMINAL or CROSS –CONNECT-MULTIPLEXER
SOH SOH
POH POH
C VC VC C
REGENERATOR REGENERATOR
STM-N
STM-N STM-N
C VC VC C
REGENERATOR SECTION REGENERATOR SECTION REGENERATOR SECTION
MULTIPLEXER SECTION
PATH
STM-N
28. 28
MODE DE MISE EN CORRESPONDANCE D’UN 2Mbit/s
Deux modes de mise en correspondance possible:
- Mappage asynchrone .
- Mappage synchrone d’octet.
Mappage synchrone octet :
- La mise en correspondance du signalà 2048 Kbit/s dans un
C12 tient compte de sa structure en IT pour des signaux à
2 Mbit/s utilisant la signalisation par canal sémaphore ou de
la signalisation par canal associé.
- Ce type de mappage exig5e une synchronisation entre le
signal 2 Mb/set le C12 .
Mappage asynchrone à 2048 Kbit/s :
- Le signal à 2Mbit/s est placé dans un C12 sans tenir
compte de sa composition.
- Processus de justification lors de la mise en correspondance
dans le C12 permettant une tolérance de synchronisation de
± 50 ppm.
29. 29
MAPAGE SYNCHRONE D’OCTETS à 2048Kbit/s
R
créneau temporel 0
créneaux temporels 1 à 15
créneau temporel 16
créneaux temporels 17 à 31
R
R
créneau temporel 0
créneaux temporels 1 à 15
créneau temporel 16
créneaux temporels 17 à 31
R
R
créneau temporel 0
créneaux temporels 1 à 15
créneau tempore l 16
créneaux temporels 17 à 31
R
R
créneau temporel 0
créneaux temporels1 à 15
créneau temporel 16
créneaux temporels17 à 31
R
-La projection synchrone
- octet tient compte
-de la trame à 2 Mbit/s
-Pas de nécessité de
-justification dans le
C12
-Visibilité directe
-des I.T.(64kbit/s)
136octets
C12
Formation d’un C12
30. 30
RRRRRRRR
32 octets
RRRRRRRR
C1C2OOOORR
32 octets
RRRRRRRR
C1C2OOOORR
32 octets
RRRRRRRR
C 1
C2RRRRRS1
S2 0011011
31 octets
RRRRRRRR
-Pas de lien entre la trame à 2 Mbit/s et le C12
-Les bits sont placés dans le C12 au fur et à mesure de
leur arrivée
-Le C12 est étalé en quatre fois 125µ = 500µs
136
octets
MAPAGE ASYNCHRONE à 2048 Kbit/s
Formation d’un C12
Constitution du container C-12
Le C-12 est issu d’un affluent PDH E1 (2.048Mb/s). Nous savons que ce multiplex est constitué de
trames de 32 octets d’une durée de 125 μs. Comme SDH aussi procède à des découpages de 125 μs, on
se retrouve avec 4 blocs de données de 32 octets. En ajoutant deux octets de surdébit à chaque bloc on obtient le
conteneur C-12 de capacité 136 octets. Les deux octets supplémentaires servent à adapter le débit de l’affluent au
rythme de l’horloge SDH en utilisant la technique de justification positive ou négative.
31. 31
Charge utile
32 octets
Constitution du container C-12 , VC-12 , TU-12
Le C-12 est issu d’un affluent PDH E1 (2.048Mb/s). Nous savons que ce multiplex est constitué de
trames de 32 octets d’une durée de 125 μs. Comme SDH aussi procède à des découpages de 125 μs, on
se retrouve avec 4 blocs de données de 32 octets. En ajoutant deux octets de surdébit à chaque bloc on obtient le
conteneur C-12 de capacité 136 octets. Les deux octets supplémentaires servent à adapter le débit de l’affluent au
rythme de l’horloge SDH en utilisant la technique de justification positive ou négative.
Charge utile
32 octets
Charge utile
32 octets
Charge utile
32 octets
Charge utile
32 octets
R
R
Charge utile
32 octets
R
Charge utile
32 octets
R
S20011011
31 octets
R
Charge utile
32 octets
V5
R
R
Charge utile
32 octets
J2
R
Charge utile
32 octets
N2
R
S20011011
31 octets
R
K4
Charge utile
32 octets
V5
R
R
V1
Charge utile
32 octets
R
J2
V2
Charge utile
32 octets
N2
R
V3
S20011011
31 octets
R
K4
V4
Affluent E1 C-12 VC-12 TU-12
125 μs
125 μs
125 μs
125 μs
C1C2OOOORR
C1C2RRRRRS1
C1C2OOOORR
C1C2OOOORR
C1C2OOOORR
C1C2OOOORR
C1C2OOOORR
C1C2OOOORR
C1C2OOOORR
32. 32
C1C2OOOORR C1C2OOOORR C1C2RRRRRS1
0011011 MVT trame 2Mb bit/s
R bits de remplissage fixe
O bits de service
S1 bits d’opportunité de justification positive (répétition)
C1 bits de commande de justification positive
S2 0 0 1 1 0 1 1
S2 bits d’opportunité de justification négative ( perte)
C2 bits de commande de justification négative
34. 34
L’octet V5
POH DES VCn ( n = 1x ; n = 2) : 4 octets
V5 : Les bits 1 et 2 servent à superviser les caractéristiques
d’erreur
REI : (Remote Error Indication ) positionné à 1 et renvoyé
au départ du conduit en cas de détection d’une ou
plusieurs erreurs par la parité BIP-2
RFI : (Remote Failuer Indication ) indication défaillance
distante dans le conduit .Une défaillance est un défaut
qui persiste au-delà de la durée maximale impartie aux
mécanismes de protection du système de transmission.
RDI : (Remote Defect Indication ) indication de défaut
distant du conduit de VC (signal les défauts de
connectivité et de serveur)
1 2
BIP.2
3
REI
4
RFI
5 6 7
Etiquette du signal
RDI
35. 35
Codage de l’étiquette
- b1 à b4 alloués pour la signalisation APS
- b5 à b7 réservés pour utilisation facultative (transmission
d’alarme distante avec différenciation des défauts) ou positionné
à 000 ou111
- b8 alloué pour utilisation ultérieure
b5 b6 b7 Signification
0 0 0 Non équipé ou supervision non équipée
0 0 1 Equipé – non spécifique
0 1 0 Asynchrone
0 1 1 synchrone bit(n’est plus utilisé aujourd’hui)
1 0 0 synchrone octet
1 0 1 Réservé pour une utilisation ultérieure
1 1 0 Mappage spécifiquede signal de test et maintenance O.181
1 1 1 Signal VC-AIS
Octet K4:
Octet J2: Trace de conduit ( 16 octets)
Octet N2: Fonction de supervision de connexion
36. 36
VALEUR DES OCTETS POINTEURS DE TU-n
TU-n
V1
105
Pointeur
139
V2
0
1
34
V3 Opportunité de justification négative
35 Opportunité de justification positive
69
V4 Réservé
70
104
37. 37
H4 permet de localiser la trame dans la multitrame de 500µs
Le TU-n (n = 11,12,2) est élaboré en associant a VC-n ,4 octets
nommés V1 ,V2, V3, V4 :
V1 et V2 constituent le pointeur,
V3 est l’opportunité de justification négative,
V4 réservé
H4 octet d’indication de multitrame
38. 38
CARTE AFFLUENTS 21x2 Mbit/s
PPI : Pdh Physical Interface
LPA : Lower order Path Adaptation
LPT : Lower order Path Termination
Diagramme fonctionnel
L.O.S
G703 HDB3 2 Mbit/s
2Mbit/s VC12 TU 12
INT.
TU12
NRZ C12
CK
POH Pointeur
Boucle P.P.I L.P.A L.P.T
POH
HDB3 2Mbit/s Gestion
2Mbit/s G703 Régénération VC12 du TU12
INT. 2 Mhz pointeur
NRZ C12
CK
Insertion CK AIS L.O.P
AIS
42. 42
CONFIGURATION DES CARTES AFFLUENTS
Débits Quantité Quantité max de Protection
d’accès par carte cartes normales (optionnelle)
2Mbit/s 21 3 3 + 1
34 –5 x 2 Mbit/s 1 x 34 Mbit/s 3 3 + 1
Transmux 5 x 2 Mbit/s
34 Mbit/s 3 8 2 x (4+1) ou
4 x (1+1)
140/155 Mbit/s 1 8 2 x (4+1) ou
4 x (1+1)
STM-1 1 8 4 x (1+1)
optique APS *
* Protection de section : carte de secours et fibre de secours
43. 43
MAPPAGE DU 140 Mbit/s
Découpe du C4 en 180 blocs de 13 octets.
1 Blocsx13octets 20
1
ligne
9
180blocs
20 blocs de 13 octets sur 9 lignes
44. 44
MAPPAGE DU 140Mbit/s
Structure d’une des neufs rangées du conteneur C4
X 96 D Y 96 D Y 96 D Y 96 D X 96 D
Y 96 D Y 96 D Y 96 D X 96 D Y 96 D
Y 96 D Y 96 D X 96 D Y 96 D Z 96 D
W 96 D X 96 D Y 96 D Y 96 D Y 96 D
1 12 octets
W = DDDDDDDD Y = RRRRRRRR
X = CRRRRROO Z = DDDDDDSR
45. 45
- Les bits de surdébit O sont réservés pour des futurs
besoins de communication
-CCCCC = 00000 signifie que le bit S est un bit de donnée
-CCCCC = 11111 signifie que le bit S est un bit de
bourrage
-Critére majoritaire pour la protection contre les erreurs
de décision (bitde donnée ou de bourrage)
46. 46
Le conteneur C-4 a une capacité de transmission total de 260 x 9 x 8 bits
/125ms ,soit 18720bits. Une capacité de 2 080 bits est disponible par ligne du
conteneur. Le signal de 140 Mbit/s a un débit binaire nominal de 139,264
Mbit/s, ce qui correspond à 17 408 bits/125ms. Le résultat en est 1934, 222
bits pour chaque ligne du conteneur. Le conteneur C-4 dispose de 1934 bits
I et d’un bit justifiable par ligne pour la transmission de cette information
utile. De plus ,chaque ligne contient 5 bits de contrôle de justification ainsi
que des bits et des octets d’en-tête et des bits et des octets de justification fixes.
Tout d’abord, il faut élaborer le conteneur C4 après récupération d’horloge et
la régénération de l’affluent. Le Conteneur C4 comprend 180 blocs de 13
octets chacun, soit au total 2340 octets ou 18720 bits, répartis en 9 lignes de
20 blocs. Sachant que la périodicité est de 125 ms, on a un débit de 149,760
Mbit/s. Comme le débit du conteneur est supérieur au débit affluent de
139,264 Mbit/s (voir Structure), tous les bits ne seront donc pas utilisés pour
transporter des bits d’information. Dans un bloc, il y a 13 octets répartit
comme suit : 1 octet pour les bits d’indications tels que le bit de remplissage,
de justification ou de surdébit, et 12 octets pour les bits d’informations de
l’affluent. Ceci permet de voir qu’il y a en faite 17406 bits d’information dans
le conteneur, soit un débit de 139,248 Mbit/s. Comme le débit de l’affluent est
supérieur au débit d’information du C4, c’est une justification de type
négative de 16Kbit/s.
47. 47
Chargement du VC-4 avec un signal plésiochrone à 140MBIT/S
De la fonction de mapping, recommandée par l’UIT-T, pour le chargement d’un signal
plésiochrone à 140 Mbit/s dans le VC-4, on déduit, avec référence à sont horloge, que
le VC-4 a une capacité de chargement de bits Informatifs variable
d’un minimum de :
[9x (20x12+1)x8+54] x8x103 = 139,248Mbit/s.
a b c e
Obtenu en imposant en chaque trame, pour les bits S un remplissage fixe ( S = R )
A un maximum de :
[9x (20x12+1)x8+54+9] x8x103 = 139,320Mbit/s.
a b c d e
Obtenu en imposant en chaque trame, pour les bits S le chargement de bits Informatifs
( S = I )
48. 48
a) Octet par colonne
b) Colonne contenant seulemment octets informatifs
c) Bits d’opportunité et bits de commande de justification (1+5)x9
d) Bits informatifs dans la première colonne du vingtième bloc
e) Fréquence de trame
De plus ,dans chaque container C-4, sont chargés :
( 9x10 )x8 x103 = 0,72 Mbit/s
( 9x5 )x8x103 = 0,36 Mbit/s pour l’envoi de l’information
du message de justification ( bits c )
9x( 13x8 + 5x5 + 1)x 8x103 = 9,36 Mbit/s de remplissage fixe ( bits R)
d’en-tête ( O sans fonction )
49. 49
34 Mbit/s DANS C-3
La méthode de justification positive / zéro / négative est utilisée pour la
transmission du signal plésiochrone de 34 Mbit/s dans le conteneur C-3.
Deux bits d’opportunité de justification sont fournis à cet effet dans 3
ligne du conteneur
T1 3 ligne
VC-3
T2 3 ligne
3 ligne
T3
1 125 µs
84 octets
C-3 POH
J1
B3
C2
G1
F2
H4
Z3
Z4
Z5
50. 50
Signal plésiochrone de 34 368 kbit/s dans C-3
AB
3x8I 3x8I 3x8I 3x8I 3x8I 3x8I3x8I 3x8I 3x83x8I 3x8I 3x8I3x8I3x8I 3x8I 3x8I 3x8I3x8I 3x8I 3x8I
3x8I 3x8I 3x8I 3x8I 3x8I 3x8I3x8I 3x8I 3x83x8I 3x8I 3x8I3x8I3x8I 3x8I 3x8I 3x8I3x8I 3x8I 3x8I
3x8I 3x8I 3x8I 3x8I 3x8I 3x8I3x8I 3x8I 3x83x8I 3x8I 3x8I3x8I3x8I 3x8I 3x8I 3x8I3x8I 3x8I 3x8I
Structure du bloc 2 octets 2octets 2 octets
= RRRRRRRR = RRRRRRR S1 S2 | | | | | | |
Signal plésiochrone de 34 368 kbit/s dans VC-3
3 ligne du VC-3
= RRRRRR C1 C2
AB
51. 51
3 lignes du container C-3 disposent à la fois de 2016 bits pour la
transmission . Ces bits comprennent 1 431 bits I , 2 bits d’opportunité de
justification, 2x5 bits de commande de justification ainsi que des bits
d’en-tête et des bits de justification fixes. Le signal de 34 Mbit/s a un
débit binaire nominal de 34,368 Mbit/s. Il faut donc transmettre 1432
bits dans 3 ligne du container C-3. Les 1431 bits I dans le container sont
entièrement utilisés par le signal entrant au débit binaire nominal. Un
signal entrant au débit binaire nominal. Un bit d’opportunité de
justification doit être utilisé en permanence comme un bit I. Le
deuxième bit d’opportunité de justification est transmis comme étant un
bit de justification ( sans information ) Cependant ,si le débit binaire du
signal entrant est inférieur à la valeur nominale, le premier bit S ( un bit
dans le cas normal ) doit également être justifié si nécessaire
( justification positive ). Si le débit binaire du signal entrant est supérieur
à la valeur nominale, le deuxième bit S ( un bit de justification dans le
cas normal ) est utilisé comme un bit I si nécessaire ( justification
négative ).
52. 52
argement du VC-3 avec un signal plésiochrone à 34 Mbit/s
De la fonction de mapping, recommandée par l’UIT-T , pour le chargement d’un
signal plésiochrone à 34 Mbit/s dans le VC-3 , on déduit, avec référence à son horloge,
que le VC-3 a une capacité de chargement de bits informatifs variable d’un
minimum de :
[9x( 3x19 )x8 + 189] x8x103 = 34,344 Mbit/s
a b c d
Obtenu en imposant en chaque trame, pour les bits S, un remplissage fixe ( S = R )
A un maximum de :
[9x( 3x19 )x8 + 189 +6] x8x103 = 34,392Mbit/s
a b c d e
Obtenu en imposant en chaque trame, pour les bits S, le chargement de bits informatif
( S = I )
53. 53
De plus dans le conteneur C-3 sont chargés :
( 2x2x9 )x8x103
= 0,288Mbit/s pour l’envoi de l’information du
message de justification ( C1, C2 c’est à dire 6 bits pour S1 et 6 bits pour S2 )
( 22x2x8 + 129 )x8x103
= 13,704Mbit/s de remplissage fixe ( bits R )
a) Octet par colonne
b) Colonne contenant seulement octets informatif
c) Bits de chaque octet
d) Bits informatif dans la première colonne du vingtième bloc
e) Fréquence trame
f) Totalité des bits S de chaque trame
54. 54
Multiplexage des TU-12 dans le VC-4
Le multiplexage des unités d’affluents TU-12 dans le conteneur virtuel
VC-4 nécessite leur numérotation dans l’ordre suivant :
- premier chiffre : numéro de TUG-3 dans lequel se trouve le TUG-2 (de 1 à 3),
- deuxième chiffre : numéro de TUG-2 dans lequel se trouve le TU-12 (de 1 à 7),
- troisième chiffre : numéro de TU-12 dans le TUG-2 (de 1 à 3).
Exemple : le TU-12 représenté en grisé est numéroté: 3-1-3.
58. 58
DESCRIPTION DES OCTETS DU POH DE VC 4/VC3
Octet J1 : Trace de conduit (Path trace).
Il est utilisé pour vérifier le maintien de la connexion
du conduit avec l’émetteur (16 octets ).
La transmission du message de 16 ,avec un octet transporté dans le J1 de chaque
trame recommence après 16 trames
Octet B3 : BIP8, parité paire d’ordre 8 du VC4ou VC-3 précédent avant
embrouillage
Octet C2 : Indique le type et la composition du signal utile de VC-3 ou VC-4
(Signal label).
Quelques exemples :
Valeur 0 ( C2 = 00000000 ) signifie que le VC-3 ou VC-4 n’est pas équipé et
fonctionne comme un suppresseur d’alarme.
Valeur 1 (C2 = 00000001 ) signifie que le chemin VC-3 ou VC-4 est équipé , mais
qu’il n’y a pas d’information spécifique.
Valeur 2 (C2 = 00000010) structure TUG
Valeur 2 ( C2 = 00000010) signifie que le VC-3 ou VC-4 a une structure de TUG.
Valeur 15 ( C2 = 00001111) signal VC-AIS
Octet G1 : Etat de conduit de l’autre sens.
G1
R E I
1 2 3 4 6 7 8
r é s e r v é s
5
RDI
59. 59
REI : Remote Error Indication , indication d’erreur distante (précédemment FEBE,
Far End Block Error). Retour du B3 distant.9 valeurs à coder 0 (0000) à 8 (1000).
RDI : Remote Defect Indication , indication de défaut distant.(précédemment
FERF, Far End Receive Failure)
Cas spécifique d’alarme : Réception d’AIS , Défault du signal ou Mauvaise
connexion. Alarme distante de conduit.
Bits 6,7,8 bits réservés
Octets F2, F3 : Définis à des fins de communication pour l’exploitant du réseau.
Aucune spécification à l’heure actuelle.
Octet H4: Peut être utilisé pour désigner une utilisation spécifique de la capacité
utile du VC4 : Indicateur de multitrame (C11,VC12,VC2) compteur modulo4
Octet K3 : Canal de communication de protection automatique APS.
Les bits 1 à 4 sont utilisés pour la signalisation APS de protection aux niveau du
conduit de conteneur VC-3/VC-4.
Octet N1: Fonction de supervision des connexions (bits1à 4)
Liaison de données (bits 5 à 8)
60. 60
VC-3/VC-4 Charge
VC-3/VC-4 Charge
TU PTR ( V4 )
utile
H4( 00 )
9 ligne
TU PTR ( V1 )
VC-3/VC-4 Charge
utile
TU PTR ( V2 )
TU PTR ( V4 )
TU PTR ( V3 )
H4( 00 )
H4( 10 )
H4( 01 )
H4( 00 )
H4( 11 )
VC-3/VC-4 Charge
VC-3/VC-4 Charge
utile
utile
utile
Octet H4 du POH VC-3 ET VC-4
61. 61
DESCRIPTION DU SURDEBIT DE SECTION DU STM-1
Octets réservés pour utilisation nationale
Octets réservés pour une normalisation internationale ultérieure
Le SOH est divisé en deux sous – ensemble :
RSOH : Régénération Section OverHead.
MSOH : Multiplexing Section Overhead.
A1A1 A1A2 A2A2 J0
B1 E1
D1
F1
D3
D4 D5 D6
D7 D8 D9
D1O D11 D12
S1 M1E2
B2 B2 B2 K1 K2
D1
RSOH
MSOH
9Lignes
9 Colonnes
PTR d’AU4
62. 62
A1 A2 : Ils constituent le mot de verrouillage de trame .
A1 = 11110110 = F6 en hexadécimal
A2 = 00101000 = 28 en hexadécimal
J0 :Trace de section de régénération , (identificateur de point d’accès de section
pouvant codé sur un octet .
Message permettant au récepteur de vérifier la continuité de connexion avec
l’émetteur.
B1 :BIP8 , parité paire d’ordre 8 de la trame précédente embrouillée.
E1:Voie de Service (audio). Entre régénérateur.
F1 :Voie de service pour l’exploitation du réseau.
D1 à D3 :Communication de données à 192 Kbit/s.
DCCR = Data Communication Channel RSOH.
Représentent un canal par lequel transite les informations système (gestion de réseau)
B2: BIP-24, parité paire d’ordre 24 de la trame précédente (sans le RSOH) non
embrouillée .
K 1,K2 :Affectés au protocole de protection de section de multiplexage (MSP).K 1,K2 :
Permettent de commuter aux deux extrémités d’une section de multiplexage.
,K2 (Bit 6,7,8 ) : 000 : Normal
110 : MS- RDI ( Multiplex Section Remote Defect Indication
111 : MS- AIS ( Multiplex Sesction Alarm Indication Signal
S1: Octet indiquant qu’un signal STM-N arrivant transporte un rythme d’horloge de
synchronisation et définit sa précision.
63. 63
S1 : Bit 5 à 8 0000 qualité inconnue
0010 G811 (10-11
)
0100 G812 transite (2.10-8
)
1000 G812 local (10-8
)
1011 source de signaux
d’horloge de l’équipement de
synchronisation (ETS)
1111 ne pas utiliser pour la
synchronisation
E2 : Voie utilisateur (audio) entre nœud
M1: Retour du B2 distant, MS_REI. ( Erreur de Bloc).
D4 a D12 : Représentent un canal à 576 Kbit/s par le quel transitent les
informations systèmes (gestion de réseau
M1: Véhicule le nombre de bits entrelacés qui ont été détectés erronés sur
les octets B2 reçus.
64. 64
LE MULTIPLEXAGE EN SDH
Dans la SDH le multiplexage se fait à 2 niveaux :
- Le multiplexage des signaux bas débit, d’origine plésiochrone dans la trame de
base STM1.
- Le multiplexage des trames de bases , c’est à dire des trames STM1 à 155,520
Mbit/s entre-elle pour constituer une trame haut débit.
STM4 à 622,080 Mbit/s
STM16 à 2,48832 Gbit/s
STM64 à 9,953280 Gbit/s
LE MULTIPLEXAGE HAUT DEBIT
Une trame STM-N est composé de N x 270 colonnes par 9 lignes
PTR AU
CAPACITE UTILE
270xN
9xN 261xN
Périodicité de
125µs
RSOH
MSOH
65. 65
Les octets du RSOH, rafraîchis à chaque point de régénération,
apparaissent une seule fois dans le SOH de la trame STM n. La première
ligne n'est pas embrouillée contrairement à tout le reste de la trame
STM n. Le désembrouillage s'effectue après reconnaissance de la
première ligne.
Pour les octets du MSOH, rafraîchis à chaque point de multiplexage,
seul B2(erreur), S1 et M1(octets de réserve) figurent autant de fois que
d'AUG; les autres octets, traitant la section de multiplexage figurent
une seule fois.
Pour le STM-4, le SOH est formé de 4 fois 9 colonnes soit 36 colonnes.
Les octets significatifs qui le composent ont les mêmes fonctions que les
octets du SOH de STM-1, pour chacun des AUG qui composent le STM4.
Pour le STM-16, le SOH est formé de 16 fois 9 colonnes soit 144 colonnes.
Les octets significatifs qui le composent ont les mêmes fonctions que les
octets du SOH de STM-1 et STM-4.
66. 66
Pointeur
AUG Nx9
VC4 VC4
#1 3
MUX
ptr par Ajoût du RSOH DU STM-N
AUG E Nx261
VC4 VC4 N
#2 T Nx9 RSOH
R STM-N
E
L
ptr A MSOH
C
AUG E
VC4 VC4 M Ajoût du MSOH DU STM-N
#3 E
N
T
ptr
d’octets 5
AUG nx9
VC4 VC4
#N
67. 67
SOH DU STM - 4
Octets réservés pour utilisation nationale
Octets non embrouillés. Il convient donc
de veiller à leur contenu cor
NOTE : Tous les octets non marqués sont réservés pour une
normalisation internationale ultérieure
(dépendance du média, utilisation nationale
supplémentaire et autre buts)
36 octets
A1 A1 A1 A1 A1 A1 A1 A1 A1 A1 A1 A1 A2 A2 A2 A2 A2 A2 A2 A2 A2 A2 A2 A2 J0 Z0 Z0 Z0
B1 E1 F1 MSOH
D1 D2 D3
9 rangées Pointeur d’unité (s) AU-n
B2 B2 B2 B2 B2 B2 B2 B2 B2 B2 B2 B2 K1 K2
D4 D5 D6
D7 D8 D9 RSOH
D10 D11 D12
S1 M1 E2
²
68. 68
LE SOH DU STM - 16
144 octets
B1 E1 F1 RSOH
D1 D2 D3
9 rangées pointeurs d’unité (s) AU-n
B2 B2 B2 B2 B2 B2 K1 K2
D4 D5 D6
D7 D8 D9 MSOH
D10 D11 D12
S1 E2
M1
position (9,4,3)
A1 A1 A1 A1 A1 A1 A2 A2 A2 A2 A2 A2 J0
Octets réservés pour utilisation nationale
Octets non embrouillés. Il convient donc de veiller à leur contenu.
NOTE : Tous les octets non marqués sont réservés pour
une normalisation internationale ultérieure
(dépendance du média, utilisation nationale
supplémentaire et autre buts)
69. 69
LE SOH DU STM - 64
Octets réservés pour utilisation nationale
Octets non embrouillés. Il convient donc de veiller à leur contenu.
NOTE : Tous les octets non marqués sont réservés pour
une normalisation internationale ultérieure
(dépendance du média, utilisation nationale
supplémentaire et autre buts)
576 octets
B1 E1 F1 RSOH
D1 D2 D3
pointeurs d’unité (s) AU-n
B2 B2 B2 B2 B2 B2 K1 K2
D4 D5 D6
D7 D8 D9 MSOH
D10 D11 D12
S1 E2
M1
position (9,4,3)
A1 A1 A1 A1 A1 A1 A2 A2 A2 A2 A2 A2 J0 Z0
70. 70
En conclusion la trame de base STM-1, au rythme de 155,520 Mbit/s peut
être obtenue :
Soit par 63 x 2 Mbit/s, c’est à dire 63 C-12
Soit par 3 x 34 Mit/s, c’est à dire 3 C-3
Soit par 1 x 140 Mit/s, c’est à dire 1 C-4
63 x 2 Mbit/s
STM-1
1 x 140 Mbit/s
3 x 34 Mit/s
72. 72
LA GESTION DU POINTEUR D’AU4
Synchronisation de la charge utile au noeud
Pour pouvoir remplir un VC avec un affluent et le projeter dans la trame SDH, tout en pouvant le
localiser immédiatement, la norme SDH utilise un pointeur.
L e principe est de ne pas placer le conteneur à un endroit précis dans la trame, ( ce qui
nécessiterait l’utilisation de mémoires tampons pour synchroniser l’ensemble) mais bien
d’indiquer dans une zone mémoire appelée pointeur , l’adresse relative du conteneur par
rapport au début de la trame.
Le VC « flotte » donc à l’intérieur des trame et est le plus souvent en chevauchement sur 2
trames.
Le pointeur a les fonctions suivantes:
° Régler les asynchronisme aux nœuds .
° Repérer le début du VC auquel il est rattaché.
73. 73
interprétation du pointeur génération de pointeur
STM-1 STM-1
incident ré-émis
VC4
horloge récupérée
Horloge local
extraction insertion
du SOH SOH
Le débit utile d’un VC4 ré-émis doit être en cohérence avec le débit
du VC4 reçu
74. 74
LES AJUSTEMENTS DU POINTEUR
H1 = Horloge 1 H2 = Horloge 2 H3 = Horloge 3
STM1 ADM STM1 ADM STM1
Plésio. (horloge H4)
Plésio. Plésio.
Mouvements de pointeur
Justification négative H1> H2 : Le débit du VC4 entrant est supérieur à la
capacité du VC4 sortant .Il est nécessaire d’utiliser des bits supplémentaire
pour augmenter la capacité du VC4.
Justification positive H1 < H2 : Le débit du VC4 entrant est inférieur à la
capacité du VC4 sortant .Il est nécessaire de placer des bits de bourrage
dans le VC4 pour diminuer sa capacité utile.
75. 75
STM-1
SOH
SOH
STRUCTURE DES POINTEURS
POINTEUR D’AU-4
1 pointeur AU-4 Plage de valeurs du
pointeur : 0 à 782 décimal
Valeur du pointeur dans les bits 7 à 16
de H1 et H2
H1 Y Y H2 "1" "1" H3 H3 H3
Y : 1 0 0 1 S S 1 1
"1" : 1 1 1 1 1 1 1 1
VC-4
P
O
H
:
76. 76
STRUCTURE DE POINTEUR AU-x / TU-3
N….Indicateur de Nouvelles Données D….Bit de décrémentation S….Type AU/TU
I…...Bit d’incrémentation
N…. Indicateur de Etat N N N N
Nouvelles Données actif : 1 0 0 1
inactif : 0 1 1 0
Information de
Justification : Justification positive : Justification négative
5 bits I sont inversés 5 bits D sont inversés
Décision par majorité Décision par majorité
H1 H2 H3
IND 10 Bits Valeur du pointeur Opportunité de
justification négative
N N N N S S I D I D I D I D I D
H1 Y Y H2 "1" "1" H3 H3 H3
77. 77
Type AU/TU S S Valeur du pointeur
AU-4 , AU-3 1 0 0 à 782 décimal
Définition
Indicateur de nouvell es données
:
Indication au récepteur signalant que la valeur du pointeur a changer (pas dans le cas
d’une justification ).
La nouvelle valeur du pointeur sera alors acceptée lorsqu’elle aura été reconnue dans
trois trames successives
moments numériques de justification
:
5 bits I ou, selon le cas, les 5 bits D sont inversés en conséquence dans la trame qui est
justifiée.
La nouvelle valeur du pointeur est transmise au minimum dans les trois trame
suivantes.
Bits S S
Les bits SS sont destinés à indiqués le contenu ( AU-4 , AU-3 , TU-3)
Aucune différenciation n’est faite actuellement.
80. 80
I I
Pas de modification
Non Info
Non Info
Non Info
J1
J1
J1
H1 Y Y H2 1 1 H3
H3 H3
H1
H1 Y Y
Y Y
H2
H2
1 1
1 1
H3 H3 H3
H3 H3 H3
Avant la justification :
Valeur du pointeur n
Pendant la justification : valeur du
pointeur n avec bits I inversés
Après la justification :
valeur du pointeur n+1
Trame suivante
81. 81
D D
Non Info
Non Info
Information
J1
J1
J1
Avant la justification :
Valeur du pointeur n
Pendant la justification : valeur du
pointeur n avec bits D inversés
Après la justification :
valeur du pointeur n-1
82. 82
Adresses TU-3 : 774 de 0 à 773 : une adresse par octet
Adresses TU-12 : 140 de 0 à 139 : une adresse par octet
Adresses AU4 : 783 adresse de 0 à 782 : une adresse pour 3 octets
Adresse AU3 : 783 adresses de 0 à 782 : une adresse pour 3 octets
83. 83
PERFORMANCE MONITORING
Le performance monitoring (Contrôle de Performance)
est une part importante pour la supervision de la qualité
de transmission dans un réseau. Son rôle est de fournir des
informations permettant d’évaluer des erreurs de
Transmission.
Le calcul des erreurs est basé sur la mesure de blocks.
Un block est un groupe de bits consécutifs a associé à un
conduit ou une section.
Chaque block est contrôlé par un EDC (Error Détection
Code) basé sur le principe du BIP ( Bit Interleaved Parity)
84. 84
** Calculés sans le RSOH
* Calculés sans le PTR
Définition des blocks et EDC (Error Detection Code)
VC-n Nb bits/block Nb block/s Error Detection Code
VC-11 832 2000 BIP-2
VC-12 1120 2000 BIP-2
VC-2 3424 2000 BIP-2
VC-3 6120 8000 BIP-8
VC-4 18792 8000 BIP-8
MSOH 19224 8000 BIP-24
RSOH 19368 8000 BIP-8
85. 85
CALCUL DU BIP A L’EMISSION
Trame N+3 Trame N+2 Trame N+1 Trame N
Le résultat d’un BIP émission d’une trame est placé dans la trame suivante.
- Le résultat d’un BIP émission d’un VC est placé dans le VC suivant
BIP BIP
BIP BIP BIP
86. 86
GESTION DU BIP EN RECEPTION
Trame N+3 Trame N+2 Trame N+1 Trame N
Calcul BIP
réception
comparaison
Nombre d’erreurs de
la trame N
Extraction BIP
émission
87. 87
EXEMPLE DE BIP8
Soit une trame de 2 octets
1 0 0 1 1 1 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1
1 1 0 0 1 0 0 1
88. 88
Les différents calculs de parité réalisés dans le réseau SDH permettent de
détecter quelle est la couche en défaut.
B1= BIP8 pour une Section de Régénération
B2= BIP 24 (STM1) pour une Section de Multiplexage
BIP 96 (STM4) pour une Section de Multiplexage
BIP384 (STM16) pour une Section de Multiplexage
BIP1536 (STM64) pour une section de multiplexage
B3= BIP8 de conduit de VC3 ou de VC-4
V5 :2 bits réalisent un BIP2 conduit de VC 12 , VC-11 et VC-2
89. 89
INDICATION D’ERREUR DISTANTE
Far End B1 Near End
POH POH STM-N POH POH
VC11 VC3 VC3 VC11
VC12 VC4 VC4 VC12
s MSOH RSOH RSOH MSOH Affluents
PDH
MSOH RSOH RSOH MSOH
VC12 VC4 STM-N VC4 VC12
VC11 VC3 VC3 VC11
POH POH POH POH
Nombre d’erreurs détectées
MS-REI sur B2
MS-REI(M1)
B2 Nombre d’erreurs détectées
P-REI sur B3
P-REI(G1)
B3 Nombre d’erreurs détectées
P-REI sur le BIP2 deV5
P-REI(V5)
BIP2(V5)
90. 90
MS – REI : Multiplexing Section Remote Error
Indication
M1 est positionné de manière à véhiculer le nombre de blocks erronés
détectés sur B2
Vers l’émetteur du signal.
Ancienne appellation : MS-FEBE, Multiplexing
Section Far End Bloc Error .
P-REI : Path Remote Error Indication
Les bits 1 à 4 de G1 véhiculent le nombre de block
erroné détectés sur l’octet B3 reçu.
Ancienne appellation : P-FEBE, Path Far End
Bloc Error
P-REI : au nouveau VC-11/VC-12
Le bit 3 de V5 est positionné à 1 et renvoyer au
Départ du conduit en cas de détection d’une ou
Plusieurs erreurs par la parité BIP2 et est
positionné à 0 dans le cas contraire.
91. 91
ERROR PERFORMANCE PARAMETERS
REI, FEES, FESES, FEUAT BBE, ES, SES, UAT…
Far End Near End
TP (Termination Point) Les erreurs sont détectées au niveau des points
de terminaison (TP)
Erreurs
92. 92
Définition :
Bloc Ensemble de bits consécutifs.
Bloc erroné (EB) Bloc dont un ou plusieurs bits sont erronés.
Seconde erronée (ES) Une seconde comportant un ou plusieurs blocs erronés.
Seconde gravement erronées (SES) Une seconde comportant au moins 30% de blocs erronés
ou au moins un défaut .
Bloc erroné résiduel (BBE) Bloc erroné survenant en dehors d’une seconde gravement
erronée.
Taux de secondes erronées(ESR) Rapport entre le nombre de ES et le nombre total de
secondes comptées au cours d’une période de mesure donnée.
Taux de secondes gravement erronées (SESR) Rapport entre le nombre de SES et le nombre total de
secondes comptées au cours d’une période de mesure donnée.
Taux de blocs erronés résiduels (BBER) Rapport entre le nombre de blocs erronés résiduels et le
nombre total de blocs au cours d’une période de mesure
donnée. Le compte total des blocs exclut tous les blocs
faisant partie des SES.
93. 93
UAT : UnAvailable Time Temps d’indisponibilité
FEBBE : Far End BBE
FEES : Far End ES
FEUAT : Far End UAT Une période d’UAT commence à
l’apparition de 10 SES consécutives. Ces 10 secondes sont
considérées comme temps d’indisponibilité. Une nouvelle
période de temps de disponibilité commence à l’apparition
de 10 secondes consécutives non SES. Ces 10 secondes sont
considérées comme temps de disponibilité
94. 94
Les différentes alames des systèmes SDH
AU-AIS ( Administration Unit Alarm Indication Signal )
AU-LOP ( Administration Unit Loss Pointer )
HP-UNEQ ( HO Path Unequipped )
LP- UNEQ ( LO Path Unequpped )
HP-RDI ( HO Path Remote Defect Indication )
MS-RDI ( Multiplex Section Remote Defect Indication )
MS-REI ( Multiplex Section Remote Error Indication )
MS-AIS ( Multiplex Section Alarm Indication Signal )
TU-AIS ( Tributary Unit Alarm Indication Signal )
LOF ( Loss Off Frame ) : Perte de trame ( MVT )
LOS ( Loss Off Signal ) : Perte de signal
LOP (Loss Off Pointeur ) : Perte de pointeur
95. 95
LES MECANISMES DE PROTECTION EN SDH
- Les mécanismes de PROTECTION sont définis par l’ETSI et l’UIT-T au niveau de la
SECTION ou au niveau du CONDUIT.
-
TROIS TYPES DE PROTECTION
Protection EPS (Equipment Protection Switching)
(Protection équipement :Carte)
Protection APS (Automatic Protection Switching)
(Protection de section de multiplexage : MSP)
Protection PPS (Path Protection Switching)
Protection de conduit
La protection de carte
Agit en cas de défaillance d’une carte. Il peut s’agir d’une protection 1+1 ou 1:N
1+1 : 1 carte est l’unique secours de l’autre.
1: N : 1 carte peut venir en secours de l’une des N cartes défaillantes.
La protection de la section de multiplexage
96. 96
TYPES DE PROTECTIONS
Appelé Multiplex Section Protection (MSP) ou automatique Protection Switching
(APS)
Il s’agit d’une protection n+1
Utilise les octets K1 K2 du MSOH
Une partie de la section de multiplexage est en réserve pour la protection :
En cas de panne un échange entre les ADM permet de basculer sur la réserve. On
peut aussi utiliser la capacité en secours pour transporter un trafic non prioritaire ou
extra trafic.
la plupart du temps c’est une protection 1+1
les cartes d’interfaces et les câbles sont doublés.
1
er
STM-1
2e STM-1
3e STM-1
Secours
panne
2e STM-1
3e STM-1
1er STM-1
97. 97
PROTECTION APS 1+1
APS 1+1 (Automatic Protection Switching)
MSP (Multiplex Section Protection) sur réseau linéaire :traite des dérangements à
l’intérieur d’une section de multiplexage
Le protocole K1 K2 n’est pas utilisé .
Lorsqu’une fibre optique est coupée , par exemple celle du haut, le récepteur de
droite n’est plus éclairé. Il détecte dont une panne et grâce à la fonction ALS
(G.958), commande à l’émetteur de droite de s’éteindre et de passer sur le secours
de droite (deuxième paire). L’émetteur s’éteignant l’autre récepteur ( a gauche ) ne
reçoit rien il commande donc a son émetteur (gauche) de couper et de basculer sur
le secours. Toutes les 90 secondes le Laser normal redémarre pendant 2 secondes
pour tenter de reprendre l’état précédant la panne.
Protection sur
LOS
Erreur B2
TX Ligne normale RX
RX
Ligne secours TX
98. 98
La synchronisation
Le principe de justification de la SDH permet de pallier un certain asynchronisme.
Néanmoins, la traversée successive de nœuds non synchronisés contribue à augmenter les
phénomènes de gigue et de dérapage en fréquence du signal transporté.
Il y a donc nécessité de synchroniser l’ensemble des nœuds du réseau.
Dans un réseau SDH, les pertes de données causées par les problèmes de synchronisation
sont réduites par l’utilisation dans tous les nœuds du réseau d’horloges synchronisées avec
une horloge de référence. Ceci est réalisé grâce à la distribution d’une horloge très stable sur
tous les éléments du réseau.
Le dispositif générale de distribution est de type maître esclave. Chaque équipement du
réseau possède une horloge propre qui se synchronise sur l’horloge du niveau supérieur.
L’horloge unique de plus fort niveau est appelée horloge de révérence PRC ( Primary
Reference Clock). C’est une horloge au césium de très haute précision 10-11 elle est doublée
par une horloge secondaire SRC ( Secondary Reference Clock ) qui est souvent une horloge
GPS fournie par satellite.
99. 99
L’architecture du réseau est telle que chaque élément du réseau reçoit au moins deux circuits
d’horloge. Dans un réseau en anneau, la référence primaire est injectée sur nœud : N1 qui se
charge de la diffuser sur les trames STM vers les autres nœuds. L’horloge secondaire est
injectée sur un autre nœud : N3 qui la diffuse vers les autres nœuds soit sur la 2éme fibre dans
le cas d’un anneau bidirectionnel soit sur la fibre de secours. L’horloge secondaire estutilisée
en cas de rupture du circuit normal ou en cas d’annonce du nœud N1 d’
N2
N3
N4
Distribution des horloges
N1
PRC
SRC
100. 100
RECOMMANDATIONS
-G811 : Précision de fréquence 10-11
.
. Horloge césium.
Oscillateur rubidium contrôlé par GPS. .
-G812 La précision en fréquence se définit en termes de dérive par rapport à la fréquence centrale
.
● G812T : nœud de transit 5.10-10
● G812L : nœud local 10-8
-G813 : Horloge d’un équipement SDH 5.10-8
G811 PRC ( Primary Reference Clock )
G812 SSU ( Synchronization Supply Unit )
G813 SEC ( Synchronous Equipement Clock )
Plusieur qualités d’horloge
101. 101
Transport des sources:
Signaux STM-N ( inter ADM )
- Signaux 2 MHz ( SSU ou PRC )
- Signaux PDH 2 MHz
-Les SSU ( Synchronizaion Supply Unit )
-Les équipements traversés peuvent être synchronisés par
-Une horloge externe (GPS , Césium , Trame SDH ) : Mode Tracking
-Si le système perd ses références externes , il se place en mode Hold Over en se calant
sur la dernière horloge valide
-Une horloge interne : Mode Free Running.
On dispose de plusieurs sources possibles. L’équipement peut avoir la table de priorité
suivante:
1.Interface 2MHz ( provenant d’un PRC présente dans le site )
2.Interface STM-16 Est ( provenant de l’ADM voisin, qui est synchronisé par la PRC de
secours en cas de panne de la primaire
3.Interface STM-16 Ouest ( provenant de la PRC secours, par l’autre coté de l’anneau
4.Horloge interne.
102. 102
LES CONNEXIONS
Les connexions sont réalisées dans la matrice de l’equipement.il faut définir comment connecter les
différents accès de la matrice. Par exemple, on peut indiquer que les conduits arrivant du port A est relié
au conduit sortant du port B
CONFIGURATION DES CONDUITS
Insert West Unidirectionnel
Le contenu d’un des conteneurs virtuels arrivant par affluent sort de l’ADM par l’agrégat ouest.
Insert to East Uunidirectionnel
.
Rx Tx
West East
Tx Rx
Trib
.
Rx Tx
West East
Tx Rx
Trib
Tx Rx
103. 103
Drop Protected West Unidirectionnel
.
Rx Tx
West East
Tx Rx
Trib
Le contenu arrivant par l’agrégat West est extrait et aiguillé vers les affluents.
On utilise en secours le signal arrivant par l’East.
La protection est réalisée à la réception .
104. 104
Drop & continue West.
Rx Tx
West East
Tx Rx
Trib
Tx Rx
Drop & continue East Insert East
Rx West East Tx
Tx Rx
Trib
Tx Rx
Drop & continue West Protected East Insert East
Rx West East Tx
Tx Rx
Trib
Tx Rx
105. 105
Transfer
Rx West East Tx
Tx Rx
Trib
Rx Tx
C’est la configuration par défaut : quand on ajoute un ADM entre deux autres
Tous les conduits existant sont préservés puisque tout traverse comme avant
Toutes ces connexions sont utilisées dans les réseaux d’opérateurs pour aiguiller les
Informations et maintenir une bonne qualité de service.
106. 106
LES TYPE DE RESEAUX
LES RESEAUX EN LIGNE (OU EN BUS )
Ce type d’architecture se rencontre rarement
Faible niveau de sécurisation sauf si on utilise la protection MSP
LES RESEAUX EN ANNEAUX
ADM
STM - 16
Régénérateur
Sont largement utilisés du fait de leur haut niveau de sécurisation les anneaux
Réalisé permettent de disposer pour chaque liaison de deux chemins différents.
107. 107
LES RESAUX MAILLES
Niveaux de sécurisation élevé puisque chaque liaison peut passer sur différents
chemins.
Mais complexe à gérer à dimensionner : il faut calculer suivant les différents
cas de panne les chemins de secours.
Les augmentations de capacité sont plus faciles : les arcs ont une étendue
Géographique plus petite qu’un anneau complet.
108. 108
LA GESTION DU RESEAU
POURQUOI LA GESTION DU RESEAU
Surveillance et contrôle centralisé du réseau.
Minimise les dépenses de maintenance.
Reconnaissance immédiate et localisation de fautes.
Minimise le temps d’indisponibilité en cas de problèmes et de
réparation d’équipements.
Surveillance continue des performances sur demande opérateur.
Statistiques sur le réseau pour améliorer la qualité.
Reroutage du service et reconfiguration
Résultat : valeur ajoutée et moindre coût pour le fournisseur de
service
109. 109
- Des protocoles sont spécifiés pour répondre aux besoins du transfert de message
de gestion/exploitation ….
sur les canaux de communication de données SDH :
DCC.
pour l’interconnexion avec le TMN, le SMS, à travers une
interface Q.
- .
- Les différents protocoles spécifient des interfaces :
de gestion local de type Ethernet : QB3
*
de gestion distante de type X25 : QB2
*
de gestion à travers la voie de communication intégrée
SDH (D1/D12) : QECC
*
- DCC : Data Communication Channel
- QECC : Q-interface (utilisant ECC)
- ECC : Emberdded Control Channel
(canal de communication logique utilisant le DCC pour la
couche physique)
110. 110
COUCHES INTERFACE Q2 INTERFACE Q3
RESEAU ISO 8073-X25-ISO8208 ISO 8473
LIAISON DE LAPB-X25 ISO 7776 LLC ISO 8802
,2
DONNEES
PHYSIQUE UIT-T V11/V35 ou 10base2, 10 base5,
V28/V24 10base T (Ethernet)
111. 111
LE SUPPORT DE TRANSPORT : LA FIBRE OPTIQUE
Coupe transversale
Coeur Indice diélectrique propagation des rayons
n2 n1
Multimode n(r)
à saut d’indice
Gaine
Multimode
à gradient n(r)
d’indice
Monomode n(r)
112. 112
Lorsqu'un faisceau lumineux heurte obliquement la surface qui sépare deux milieux
plus ou moins transparents, il se divise en deux : une partie est réfléchie tandis que
l'autre est réfractée, c'est à dire transmise dans le second milieu en changeant de
direction. L'indice de réfraction est une grandeur caractéristique des propriétés
optiques d'un matériau. Il est obtenu en divisant la vitesse de la lumière dans le vide
(Cv=299 792 Km/s) par la vitesse de cette même onde dans le matériau. Plus l'indice
est grand, et plus la lumière est lente. Ainsi, dans l'air, la vitesse de la lumière est à
peu près égale à Cv ; dans l'eau, elle est égale à 75% de Cv; dans le verre, elle est
égale à environ 55% ou 60% de Cv selon le type de verre.
113. 113
C'est ce principe qui est utilisé pour guider la lumière dans la fibre. La fibre optique
comprend ainsi deux milieux : le coeur, dans lequel l'énergie lumineuse se trouve
confinée, grâce à un second milieu, la gaine, dont l'indice de réfraction est plus
faible. Les recherches menées dans les années 1970 ont conclu que la silice était un
bon support pour des longueurs d'onde prises dans le proche infrarouge (850 nm -
1300 nm - 1500 nm).
La fabrication en série de lasers à semi-conducteurs dans ces longueurs d'onde est
venue par la suite confirmer ce choix. Rappelons qu'un laser (light amplification by
stimulated emission of radiation) ou amplification de la lumière par émission de
radiation stimulée, est un dispositif qui amplifie la lumière et la rassemble en un
étroit faisceau, dit cohérent, où ondes et photons associés se propagent en phase, au
lieu d'être arbitrairement distribués. Cette propriété rend la lumière laser
extrêmement directionnelle.
114. 114
Quelques données typiques:
Type de fibre Dispersion multimode Bande passante multimode
Fibre à saut d’indice 20 ns/km 22MHz x km
Fibre à gradient d’indice 440 ps/km 1GHz x km
Fibre mono-mode 9 ps/km 100 GHz x km
116. 116
LA FIBRE
VALEUR MAXIMALE |D| DU COEFFICIENT DE DISPERSION CHROMATIQUE
G652 ET G654
Sur Fibre standart
Limite théorique
1
1280 1300 1320 1340
a) 1310 nm
2
(ps/nm.km)
|D| 3
4
5
118. 118
LA FIBRE
UR MAXIMALE |D| DU COEFFICIENT DE DISPERSION G653
10
8
6
m) 4
2
1500 1520 1540 1560 1580 1600
Longueur d’onde (nm)
Provisional recommendation
US recommendation
119. 119
LONGUEURS D’ONDE UTILISEES
ATTENUATION DE LA FIBRE
Atténuation
10
dB
Km
1
B C
A
0.1
0.8 1.0 1.2 1.4 1.6 1.8µm
Longueur d’onde
A Limite de la diffusion de RALEIGH
B Gamme des différentes fibres
C Limite de l’absorption infrarouge
120. 120
LA CLASSIFICATION DES INTERFACES OPTIQUES
La recommandation UIT –T G.975 définit différents types d’interface optique.
Ces interfaces sont codées de la façon suivante
-Intra –station (I)
distances inférieures à 2 Km environ.
-Inter- station (S : Schort-haul ) (affaiblissement de 10dB) .
distances de 15 Km environ
Inter-station à longue portée (L :Long –haul) (affaiblissement de 20dB)
distances de 40 Km environ à 1310 nm
distances de 80 Km environ à 1550 nm
A cette recommandation , les constructeurs ont apporté des
modifications :
S 12 dB et L 24 dB
X Y Z
Application Niveau STM Numéro suffixe :
I, S L 1, 4 OU 16,64 1 ou blanc : 1310nm
2 : 1550 nm pour fibre G652 ou G 654
3 : 1550 nm pour fibre G653
121. 121
CAS D’UTILISATION DES FIBRES OPTIQUES
Interstation
Application Intra-
station Courte portée Longue portée
Longueur d’onde
nominale (nm) de 1310 1310 1550 1310 1550 1550
la source
Type de fibre Rec. Rec. Rec. Rec. Rec.G.652 Rec.
G.652 G.652 G.652 G.652 Rec.G.654 G.653
Distance (km) = 2 ~ 15 ~ 40 ~ 80 ~ 90
STM-1 I - 1 S - 1.1 S - 1.2 L - 1.1 L - 1.2 L-1.3 L - 1.2JE
Niveau
STM-4 I - 4 S - 4.1 S - 4.2 L - 4.1 L - 4.2 L - 4.3 L - 4.2JE
STM
STM-16 I - 16 S - 16.1 S - 16.2 L - 16.1 L - 16.2 L - 16.3 L - 16.2JE
STM-64 I - 64 S - 64.1 S - 64.2 L - 64.1 L - 64.2 L - 64.3 L - 64.2JE
122. 122
LES PARAMETRES OPTIQUES
Connecteur de Connecteur du
l’émetteur récepteur
Fibre
installée
Em Rec
Fiche Fiche
Boîtier du Boîtier du
Circuit Circuit
de l’émetteur du récepteur
123. 123
Emetteur Récepteur
- Puissance moyenne injectée - Sensibilité
- Taux d’extinction - Saturation
- Pénalité dûe au conduit optique
- Taux d’extinction ( EX : EXtinction ratio )
EX : 10 log10 A/B
A : Puissance optique moyenne pour un 1 logique
B : Puissance optique moyenne pour un 0 logique
- Sensibilité
Puissance en Rec pour un taux d’erreur de 1 x 10-10
- Saturation
Puissance max en Rec pour un taux d’erreur de 1 x 10-10
- Pénalité
Dégradations dûes aux réflexions, aux interférences inter-symboles, au bruit de
partition et aux variations de longueur d’onde d’émission du laser.