3. 14
Le Soir Lundi 1er
décembre 2014
chiffres
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Fonte de la banquise
arctique en 2100
Par rapport au pourcentage
moyen 1986-2005
Trajectoire
actuelle
Scénario
optimiste
Fonte
à
94 %
Fonte
à
43 %
1900 1950
0,6
0,4
0,2
0
- 0,2
- 0,4
-0,6
1850 1900 1950 2000
Hausse de la température
Par rapport à la moyenne 1986-2005
En ° Celsius
Hausse du niveau des mers
En millimètres
250
200
150
100
50
0
1900 1920 1940 1960 1980 2000 2012
1993
210
190
170
1997 2001 20052009 2012
Augmentation des gaz à effet de serre
Emissions
En équivalent de gigatonnes de CO2
par an
Gaz fluorés Protoxyde d’azote (N2
O)
Dioxyde de carbone (CO2
) provenant des carburants fossiles
et des activités industrielles
Méthane (CH4
)
50
40
30
20
10
0
1970 1980 1990 2000 2010
+ 1,3 %
par an
+ 2,2 %
par an
Gaz à effet de serre
Les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine n’ont cessé
d’augmenter. On constate cependant que cette croissance est plus forte
depuis le début du XXIe
siècle : 1,3 % par an entre 1970 et 2000, 2,2 %
entre 2000 et 2010. Sur la période 1970-2010, étudiée par le Giec, le
CO2
(issu de l’utilisation des combustibles fossiles) représente 76 % de
la hausse des émissions totales de gaz à effet de serre, contre 16 % pour
le méthane, 6 % pour le protoxyde d’azote et 2 % pour les gaz fluorés.
Projection de l’augmentation
du niveau des mers en 2100
Le budget carbone*
presque dépassé
En gigatonnes de carbone
26 cm
82 cm
scénario
le moins
optimiste
scénario
le plus
optimiste
Changement de température globale Par rapport à 1850-1900
2000 2050 2100
Températures observées
Scénario haute émission
Scénario basse émission
Température
Constatant l’augmentation passée de la température, le Giec construit, pour
l’avenir, des projections basées sur quatre scénarios. Deux de stabilisation,
un de très forte baisse des émissions de gaz à effet de serre et un
de poursuite des tendances actuelles (peu ou pas de mesures
de réduction). Ces deux derniers sont repris ici. Ils montrent
qu'il n'y a pas de fatalité; juste de bonnes décisions
à prendre. Le scénario optimiste permet de maintenir
la hausse de la température sous 2°.
Dans le scénario pessimiste, la température
moyenne augmente de 3,3 à 5,5° d’ici
la fin du siècle par rapport
à 1850.
5
6
4
3
2
1
0
°C
515
La quantité
utilisée entre
1870 et 2011
Le budget carbone total : 790
275
La quantité
restant
à utiliser
65 % de notre budget carbone
compatible avec un réchauffement
de 2 °C maximum est déjà dépassé.
* Le terme de budget carbone désigne
le volume total de CO2
émis ou à émettre
que le monde ne peut dépasser s'il veut
maintenir la hausse de la température sous 2°
Les experts du Giec adressent
leur dernier avertissement
Septembre 2013, printemps 2014, le groupe intergouver-
nemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) met
à jour la synthèse des connaissances sur le changement
climatique. L’expertise s’affine : depuis 1995, le degré de
certitude concernant la responsabilité de l’Homme dans
les changements observés est passé de 50 % à 66 %
(en 2001), 90 % (en 2007) puis à 95 % en 2013. Il n’y a
plus de discussion : c’est bien l’Homme, via ses émis-
sions de gaz à effet de serre, qui est responsable de
l’évolution du climat de la planète.
Le Giec redit que la poursuite des émissions au rythme
soutenu que nous connaissons aura des impacts néga-
tifs sévères sur les populations et les écosystèmes. Le
monde s’est engagé à limiter la hausse de la tempéra-
ture sous 2o
en 2100 ; mais la trajectoire actuelle mène à
un réchauffement qui pourrait atteindre 4 à 5o
.
Il est possible d’éviter ce scénario extrême. Moyennant
des mesures volontaires, il est possible d’atteindre l’ob-
jectif des 2o
. Mais cela suppose que les émissions de gaz
à effet de serre mondiales atteignent leur maximum
vers 2025 pour diminuer constamment ensuite et deve-
nir nulles, voire négatives, à la fin du siècle.
Il faut réduire fortement les émissions et mettre en
œuvre des mesures d’adaptation afin d’atténuer les
pires effets du changement climatique, dit le Giec. Cela
veut dire économiser l’énergie, abandonner progressive-
ment les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) pour
utiliser des énergies propres, préserver les puits de
carbone (forêts, prairies, tourbières…), changer des
comportements. Une politique peu coûteuse au regard
des impacts négatifs du changement climatique. Une
politique qui créera de la richesse, des emplois, du bien-
être. Mais qui deviendra de plus en plus chère et difficile
à concrétiser à mesure qu’on la postpose.
M.D.M.
4. 15
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