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CABINET MGRH
Sacré cœur I n° 8252 DAKAR
août 15 |CABINET MGRH | 00221 77 056 56 47 / 33 824 18 90
PLEINS FEU SUR
LES DISPARITES
SALARIALES AU TRAVAIL
EDITORIAL
CITATIONS DE LA SEMAINE
"Tous les salariés qui effectuent le même type de travail doivent
recevoir la même rémunération. Il impose simplement à
l’employeur d’assurer une égalité de salaire entre tous les
employés placés dans une situation identique"
François Vergne
CONTENU
AU CŒUR DE L’ACTUALITE
SENEGAL : 8000 EMPLOIS JEUNES AVEC WARI 2
LE CHOMAGE S'AGGRAVE EN AFRIQUE DU SUD 2
PLEINS FEUX SUR LES DISPARITES AU TRAVAIL
LES DISPARITES HOMMES-FEMMES SUR LE
MARCHE DU TRAVAIL EN AFRIQUE SONT DUES A
LA RARETE DES EMPLOIS, ET NON A LA
DISCRIMINATION, SELON UNE ETUDE DE LA
BANQUE MONDIALE 3
SALAIRES : LES INEGALITES HOMMES-FEMMES
ONT LA VIE DURE 4
QUEBEC : AU PAYS DE L'EQUITE SALARIALE 5
INFORMATIONS UTILES 6
NOUS CONTACTER 6
Dans nos sociétés, la femme est souvent moins bien
rémunérée que l'homme dans une situation
professionnelle identique en termes d'âge, de
compétence, d'expérience ou de positionnement
hiérarchique. Un rapport commandé par la
Confédération syndicale internationale montre qu’en
2008 l’écart moyen des soixante-trois pays recensés
est de 15,6 % (le salaire d’une femme se monte en
moyenne à 84,8 % de celui d’un homme).
La problématique de l’écart salariale entre genre
pose un débat à la fois scientifique, économique,
sociétale et populiste. Dans les entreprises le débat
est timide car si le principe "à travail égal salaire égal"
est un dicton connu ; il ne peut exister une
réglementation interdisant à l'employeur
d'individualiser les rémunérations ou d'accorder des
avantages spécifiques à une catégorie particulière de
salariés.
Comment donc se quantifie la part qui revient à la
différence biologique entre les sexes ?
Professionnellement, 1 Homme en vaudrait-il 1.2 non
1.5, non à y perdre son latin 2 femmes ? Pourquoi ?
UN SURVOL DE LA QUESTION S’IMPOSE.
EDITION 8, NUMERO 30
2 AU CŒUR DE L’ACTUALITE
Après le service accueil emploi mis en œuvre par l’agence
nationale pour l’emploi des jeunes (ANPEJ), un autre
programme vient en renfort. Il s’agit du programme
« Points services relais », lancé par l’Agence nationale pour
l’emploi des jeunes (ANPEJ) et l’opérateur de transfert
d’argent Wari.
Ce programme va générer 8.000 emplois, a indiqué le
ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction
citoyenne, Mame Mbaye Niang (photo), jeudi 30 juillet à
Dakar.
«Ces points services relais» (PSR) seront implantés sur
l’ensemble du territoire national et au moins 3 jeunes
pourront être recrutés pour chaque PSR. L’initiative
« Points Services relais » est un partenariat public-privé
(PPP) liant le gouvernement du Sénégal, à travers l’ANPEJ,
et l’opérateur de transfert d’argent (Wari). Elle s’inscrit
dans «la dynamique de création d’emplois pour les
jeunes», selon le ministre de la Jeunesse.
Au moins deux mille PSR seront implantés dans le
territoire national, pour offrir des « services financiers »,
des « services administratifs », des services Internet, etc.,
selon les partenaires.
Ce programme a été présenté ce 30 juillet à la presse et
aux élus locaux par les initiateurs. Une première phase,
d’une durée de quatre mois, devrait permettre la création
de 6 mille à 8 mille emplois, dont les bénéficiaires seront
choisis par un appel à candidatures à lancer par l’ANPEJ, a
rapporté le directeur général de Wari, Kabirou Mbodj.
Ces PSR seront connectés à une plateforme centralisée par
Wari. Les gérants sont rémunérés en proportion du chiffre
d’affaires réalisé par le PSR », explique un document de
l’opérateur de transfert d’argent.
Le financement de cette initiative sera assuré à hauteur de
80 % par Wari, le restant étant l’affaire de l’ANPEJ.
http://www.financialafrik.com/
Le nombre de personnes au chômage a augmenté de 321.000, passant de
4,9 millions à 5,2 millions de personnes au cours des six premiers mois de
2015, selon l'Enquête trimestrielle de la main d'oeuvre publiée mercredi.
Ces chiffres ne comprennent pas les 2,4 millions de "demandeurs d'emploi
découragés" qui recherchaient un travail mais ont abandonné la recherche
au cours des six premiers mois de l'année.
Cette enquête, menée par Statistics South Africa (Stats SA), étudie l'activité
sur le marché de l'emploi des personnes âgées de 15 à 64 ans vivant en
Afrique du Sud.
Les résultats de cette enquête au second trimestre montrent que sur 36
millions d'habitants en âge de travailler, 15,7 millions ont un emploi, 5,2
millions sont au chômage et 15,1 millions ne sont pas économiquement
actifs.
Le secteur officiel représente la plus grande part d'emploi, soit 69,2%,
tandis que l'agriculture représente le plus faible pourcentage du total
(5,6%).
Environ 16% de la population économiquement inactive appartiennent à
la catégorie de la population découragée, tandis que plus de 80% d'entre
eux sont inactifs pour d'autres raison, par exemple en étant étudiants ou
hommes ou femmes au foyer.
En réaction à ces derniers chiffres, l'AMMOA, ce démocratique (DA) a
appelé à un débat national sur "la crise de l'emploi".
"Nous devons reconnaître le fait qu'il y a une véritable crise de l'emploi en
Afrique du Sud", a déclaré David MAYNIER, ministre des Finances du
cabinet d'opposition de la DA.
"Le fait que 5,2 millions de personnes ne trouvent pas d'emploi est
stupéfiant, en particulier si l'on considère que pour chaque personne qui
perd son emploi, quatre personnes dépendent d'elle", a-t-il dit.
Le fait que 5,2 millions de personnes n'aient pas de travail ne peut pas être
expliqué seulement par des facteurs externes, et il est très lié à la politique
économique désastreuse du gouvernement, qui tue l'investissement, la
croissance économique et l'emploi en Afrique du Sud, a déclaré M.
MAYNIER.
Ce qui est plus grave est que le taux de chômage peut augmenter
considérant que les entreprises des secteurs des mines, de la métallurgie
et de la construction prévoient des réductions d'emploi massives en 2015,
a-t-il dit.
"Nous ne pouvons pas garder le silence quand 5,2 millions de personnes
ne trouvent pas d'emploi, et vivent sans dignité, sans indépendance, sans
reconnaissance de leur valeur et sans liberté en Afrique du Sud ", a-t-il
ajouté.
http://french.cri.cn
SENEGAL : 8000 EMPLOIS JEUNES AVEC WARI LE CHOMAGE S'AGGRAVE EN AFRIQUE DU SUD
INTRODUCTION
WASHINGTON, 1er novembre 2010 – Les
inégalités entre les sexes demeurent une
préoccupation sur le marché du travail
en Afrique, même si l’on note des
variations d’un pays à l’autre. C’est la
conclusion d’un nouvel ouvrage de la
Banque mondiale intitulé Gender
Disparities in Africa’s Labor
Market (Disparités entre les sexes sur le
marché du travail en Afrique).
Selon l’ouvrage, il existe globalement un
écart de 17 points de pourcentage entre
le taux de participation à la population
active des hommes et celui des femmes,
situés à 78,3% et 61 % respectivement.
Le livre analyse des données issues des
enquêtes auprès des ménages collectées
au début des années 2000 dans 18 pays
africains. Ces données tiennent compte
de la dimension genre dans la
répartition de l’emploi, du chômage, de
l’écart salarial, ainsi que l’impact
éventuel du niveau d’études des
individus concernés.
LES DISPARITES HOMMES-FEMMES SUR LE MARCHE DU TRAVAIL EN
AFRIQUE SONT DUES A LA RARETE DES EMPLOIS, ET NON A LA
DISCRIMINATION, SELON UNE ETUDE DE LA BANQUE MONDIALE
Ainsi les taux de participation des femmes au marché du travail varient de moins de 40 % en Ethiopie, au
Kenya, au Malawi et en Ouganda, à 80 % et plus au Burkina Faso, au Burundi, en Gambie, au Ghana, en
Guinée et en Sierra Leone. Pour l’Afrique subsaharienne dans son ensemble, le ratio emploi-population des
femmes pendant la période couverte par l’étude était inférieur de 25 % à celui des hommes, soit
respectivement 53% et 70 %.
Les données indiquent également que dans un certain nombre de pays africains, les femmes ont presque
deux fois plus de chances que les hommes de se retrouver dans le secteur informel, et environ deux fois
moins de chances d’obtenir un emploi formel que ce soit dans le secteur public ou privé. Bien qu’élevé, l’écart
salarial entre les hommes et les femmes varie grandement d’un pays à l’autre. Le ratio de revenu moyen
hebdomadaire entre les femmes et les hommes allait de 23 % au Burkina Faso à 79 % au Ghana.
Par ailleurs, une segmentation par secteur d’activité montre que 70 % des femmes sont employées dans
l’agriculture (contre 64 % d’hommes), 6 % dans de petites industries (contre 13 % d’hommes), et 23 % dans
le secteur des services. Globalement, les femmes étaient sous-représentées dans l’industrie et le secteur des
services.
« Nous avons constaté que ces disparités sont dues en premier lieu à des perspectives d’emploi très limitées,
aux différents niveaux d’éducation, aux rapports de force qui existent au sein du ménage et à d’autres
variables relatives au capital humain. Par contre, nous avons recueilli peu de données étayant l’hypothèse
selon laquelle les disparités observées entre hommes et femmes sur le marche de l’emploi seraient dues à la
discrimination », selon Jorge Arbache, économiste principal à la Banque mondiale, rédacteur de cet
ouvrage. « Les économies dont le marché du travail est étroit et ne peut offrir des emplois formels qu’à une
infime partie de la population sont aussi celles où les disparités entre hommes et femmes sont plus
prononcées. Inversement, les pays où le taux d’emploi des hommes était le plus élevé sont aussi ceux qui
enregistrent le moins de disparités entre les sexes. Il apparait donc que la création d’emplois est un
préalable essentiel à l’égalité entre les sexes », ajoute-t-il.
Selon EwaFilipak, chef de projet à l’Agence française de Développement et corédactrice de
l’ouvrage, « l’accès des femmes à l’emploi est crucial pour combattre la pauvreté et réaliser les Objectifs du
Millénaire pour le développement (OMD). Non seulement en raison du fait qu’une femme qui occupe un
emploi rémunéré contribue de façon directe au bien-être du ménage, mais aussi parce qu’il a été démontré
que les emplois bien rémunérés permettent aux femmes de réorienter les dépenses familiales vers les
besoins essentiels, notamment la santé et l’éducation des enfants ».
L’ouvrage met l’accent sur l’importance du niveau d’éducation pour aider à combler l’écart entre les sexes.
Les données de l’étude montrent qu’en moyenne, le ratio des revenus entre hommes et femmes peut
atteindre jusqu’à 2,8 chez des individus n’ayant aucune éducation, et diminuer à 0,9 chez ceux qui ont une
éducation postsecondaire. Les auteurs recommandent par conséquent aux décideurs d’adopter des mesures
ciblées pour faciliter l’accès des femmes à l’éducation, à l’instar de programmes de transferts conditionnels
de fonds qui encouragent les familles à scolariser leurs filles.
« En Afrique, l’éducation a un effet positif non seulement sur les revenus, mais aussi sur l’équité salariale
entre les hommes et les femmes. Plus élevé est le niveau d’études, moins importante sera l’incidence des
emplois à bas salaires », souligne Jorge Arbache.
Le rapport s’est aussi intéressé à la répartition des emplois par groupes d’âge et trouvé que, en Afrique, les
taux d’emploi des jeunes variaient de 15 % à 80 % chez les hommes à 13 % à 73 % chez les femmes, ce qui
suggère que les disparités entre les sexes sur le marché du travail étaient généralement moindres chez les
jeunes. « Une explication possible est que les investissements dans l’éducation universelle en vue de la
réalisation des OMD commencent à porter des fruits », a dit Alexandre Kolev, chef du programme de
développement des compétences à l’Organisation internationale du Travail et corédacteur de
l’ouvrage. « Nous avons constaté que les emplois formels privés sont occupés par plus de femmes que
d’hommes ayant fait des études de niveau supérieur, ce qui montre que l’accès à ce type d’emplois peut être
plus compétitif pour les femmes », conclut-il.
Note à l’attention des journalistes :
L’étude à la base de cet ouvrage a innové en offrant une analyse comparative fondée sur des données
d’enquête nationales normalisées et représentatives de la situation dans 18 pays. Ces données ont été
extraites d’enquêtes intégrées et pluridimensionnelles menées auprès des ménages en Afrique vers l’an 2000
et harmonisées récemment dans le cadre du Programme d’indicateurs harmonisés basé sur des enquêtes de
la Banque mondiale.
Les 18 pays africains étudiés sont les suivants : Burkina Faso, Burundi, Côte d’Ivoire, Cameroun, Ethiopie,
Gambie, Ghana, Guinée, Kenya, Madagascar, Malawi, Mauritanie, Mozambique, Nigeria, Ouganda, São Tomé et
Príncipe, Sierra Leone et Zambie.
http://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release
3 PLEIN FEUX SUR LE THEME DE LA SEMAINE : PLEINS FEUX SUR LES DISPARITES SALARIALES
LA BAD CREE UN INDICE DE
L'EGALITE DU GENRE EN AFRIQUE
Les inégalités de genre en Afrique,
c'est le thème d'une étude publiée
cette semaine par la Banque
africaine de développement, qui se
penche notamment sur la place des
femmes dans l'économie, leur accès
à la terre, ou encore sur les
questions de santé ou d'éducation.
En tête du classement : l'Afrique du
Sud, le Rwanda et la Namibie. Et
parmi les plus mauvais élèves : la
Somalie, le Soudan et le Mali.
C'est un classement inédit diffusé par la
Banque Africaine de Développement. La
BAD a créé un indice de l'égalité entre
les genres en Afrique. Un outil
comparant les différences de traitement
entre hommes et femmes dans 52 des 54
pays du continent. Il sert à mesurer les
disparités, mais également à
promouvoir le développement.
En tête du classement, on retrouve
l'Afrique du Sud, le Rwanda ou encore la
Namibie. En queue de peloton, des pays
comme la Somalie, le Mali, la Guinée, la
Mauritanie, le Niger, le Tchad et la Côte
d'Ivoire ferment la marche.
Les femmes pourraient apporter
beaucoup plus en termes de croissance
et de développement. Mais toute une
série d'obstacles les freinent, selon
le rapport.
Elles représentent 75% de la main
d'oeuvre agricole et produisent la
majorité des denrées. Mais la
ségrégation du marché du travail
africain fait qu'elles occupent souvent
des activités peu rémunérées du secteur
informel. En Côte d'Ivoire, par exemple,
elles possèdent 62% des entreprises.
Des structures de très petite taille et au
rendement minime.
Quand on parle d’inégalités sur le marché du travail, c’est en général la question des
écarts de salaire qui vient à l’esprit. Pourtant, ces différences dans les revenus ne
représentent qu’une fraction des inégalités entre les sexes sur le marché du travail ;
elles sont surtout le résultat d’une série d’inégalités qui s’accumulent tout au long du
parcours scolaire et professionnel des femmes. Le rapport de l'OIT affirme qu'"il n'y a
pas de corrélation négative entre les hausses des salaires minima et les niveaux
d'emploi". Le rapport de l'OIT affirme qu'"il n'y a pas de corrélation négative entre les
hausses des salaires minima et les niveaux d'emploi». L’Organisation internationale du
travail (OIT) affirme vendredi dans un rapport que les inégalités salariales entre les
hommes et les femmes persistent. D'après l'OIT, la lutte "contre les pratiques
discriminatoires et les préjugés fondés sur le sexe" doit constituer une priorité pour les
gouvernements, à travers des "politiques efficaces relatives à la maternité, à la
paternité et au congé parental, et des actions de sensibilisation en faveur d'un meilleur
partage des responsabilités familiales". Pour corriger les inégalités de revenus, la mise
en place d'un impôt progressif, de transferts vers les ménages les plus défavorisés, de
négociations collectives et d'un salaire minimum constitue les moyens les plus
efficaces.
"Il n'y a pas de corrélation négative entre les hausses des salaires minima et les niveaux
d'emploi", note le rapport. Mais ces instruments ne seront efficaces qu'en offrant "un
emploi productif" et "correctement rémunéré" aux populations en âge de travailler. "Il faut
s'attaquer à la stagnation des salaires, à la fois dans un souci d'équité et pour favoriser la
croissance économique, souligne Sandra Polaski, directrice générale adjointe de l'OIT.
Globalement, les inégalités sont engendrées de manière significative par les inégalités en
matière salariale et nous nécessitons des politiques du marché du travail visant à y
remédier."
Stagnation des salaires dans les économies développées
L'OIT a également annoncé vendredi que les salaires dans les économies développées
avaient connu une nouvelle stagnation en 2013, voire une baisse dans certaines d'entre
elles. Avec une croissance de 0,2 % l'an dernier, contre 0,1 % en 2012, les salaires moyens
réels - tenant compte de l'inflation - des économies développées ne rattrapent pas leur
niveau d'avant 2007, note l'OIT dans son rapport. En Espagne, en Grèce, en Irlande, en
Italie, au Japon et au Royaume-Uni, les salaires moyens sont même inférieurs à ceux de
2007.
²
Cette stagnation globale des salaires explique le net ralentissement de ces économies,
analyse l'OIT. "Tout cela a pesé sur les performances économiques globales, conduisant à
une reprise économique molle dans la plupart de ces économies et à un risque accru de
déflation dans la zone euro", explique Sandra POLASKI. Au niveau mondial, la croissance
des salaires a ainsi décéléré par rapport à 2012, atteignant 2 %, contre près de 3 % six ans
auparavant. Ce chiffre est porté principalement par les économies émergentes et en
développement, avec toutefois de fortes disparités entre ces pays.
Écart entre productivité et salaires
Si les salaires ont augmenté en 2013 de 6 % en Asie et de 5,8 % en Europe orientale et en
Asie centrale, cette hausse se limite à 0,8 % en Amérique latine et dans les Caraïbes. Au
Moyen-Orient, les salaires ont progressé de 3,9 %, mais seulement de 0,9 % en Afrique. "Au
cours des dix dernières années, on observe une lente convergence des salaires moyens des
pays émergents et en développement avec ceux des économies développées, mais les
salaires des économies développées restent en moyenne trois fois plus élevés que dans la
catégorie des économies émergentes et en développement", souligne Kristen SOBECK,
économiste à l'OIT et l'une des auteurs du rapport.
L'organisation onusienne s'inquiète également de l'écart grandissant entre la productivité
du travail, toujours en hausse, et sa redistribution salariale. "L'écart grandissant entre
salaires et productivité s'est traduit par une baisse de la part de la rémunération du travail
dans le PIB, tandis qu'une part grandissante va au capital, notamment dans les économies
développées", souligne le rapport. Cette tendance signifie que les travailleurs et leurs
familles ne bénéficient plus que d'une petite part de la croissance économique, tandis que
les propriétaires de capitaux en bénéficient davantage.
Le Point.fr
4 SALAIRES : LES INEGALITES HOMMES-FEMMES ONT LA VIE DURE
Les femmes ont moins accès à la terre à
cause de régimes fonciers défavorables
comme au Mali, où seuls 5% des
propriétaires terriens sont des femmes.
Les banques leur refusent souvent des
crédits du fait de préjugés culturels ou
d'obstacles juridiques, ce qui empêchent
leurs entreprises de grandir.
Reléguées aux travaux domestiques,
elles payent le manque d'infrastructures
du continent. Elles consacrent du temps
au ramassage du bois, au puisage de
l'eau. 15 à 17 heures par jour dans les
zones rurales sénégalaises, selon la BAD.
Au final, leur charge est alourdie et les
empêchent d'être autonomes. Une
indépendance plombée par des
législations discriminantes. Dans 35
pays, la loi les oblige à obéir à leurs
maris.
L'enquête propose ainsi un plan d'action
visant à améliorer l'accès des femmes
aux ressources foncières, financières,
aux infrastructures, à l'éducation, à la
santé. Une égalité homme-femme qui
stimulerait considérablement le
potentiel de toute l'Afrique.
Le Rwanda, champion de l'égalité
hommes-femmes ?
Depuis 1994, le gouvernement rwandais
a mis en place une politique volontariste
pour promouvoir les femmes. 30% des
postes dans les instances de prise de
décisions étatiques leurs sont réservés.
Depuis 1999, elles peuvent même
hériter de la terre au même titre que les
hommes. Une législation favorable tire
sont origine de l'histoire tragique du
pays...
Le Rwanda dans le peloton de tête des
pays les plus avancés en matière
d'égalité du genre
http://www.rfi.fr/
Le Québec a une législation spécifique visant à favoriser une équité de rémunération
entre hommes et femmes sur des postes équivalents.
En 1996, le Québec adoptait une loi exemplaire sur l'" équité salariale " . Une loi qui
s'applique aussi bien au secteur public qu'au secteur privé, pour toutes les entreprises
de 10 salariés et plus. Ainsi, lorsqu'une entreprise comprend des emplois à dominante
féminine (c'est-à-dire majoritairement occupés par des femmes et socialement
connotés comme " féminins ") ou des emplois à dominante masculine, elle a l'obligation
de comparer tous les postes existant en son sein, féminins aussi bien que masculins,
afin de s'assurer que, à poste équivalent, hommes et femmes perçoivent la même
rémunération.
Un système de points
Pour faire cette comparaison, chaque poste est évalué par un système de points
attribués en fonction de la qualification qu'il requiert, des efforts mentaux et physiques
fournis, des conditions de travail et d'emploi imposées, et du niveau de responsabilité
auquel il correspond. Lorsque deux postes obtiennent le même nombre de points, les
salaires doivent être ajustés au même niveau. Si l'on estime par exemple qu'une
standardiste femme a un emploi équivalent à celui d'un camionneur homme au sein
d'une même entreprise, ils doivent percevoir la même rémunération. " Il faut
comprendre que cette loi ne vise pas à comparer les salaires pratiqués dans les
différentes entreprises du Québec et à niveler tous les salaires, précise Louise
Marchand, présidente de la Commission d'équité salariale, chargée de faire appliquer la
loi. Il s'agit seulement d'assurer une équité de salaires entre hommes et femmes au
sein d'une même entreprise. "
Cette loi, issue d'un long combat du mouvement féministe québécois, a été adoptée par
le Parlement à l'unanimité. Aujourd'hui encore, elle fait l'objet d'un fort consensus
social : même les associations patronales l'ont accueillie favorablement, bien qu'elles
contestent certaines de ses modalités d'application. " Tout ce qui va dans le sens de
l'équité est dans l'intérêt des entreprises, estime ainsi Yves-Thomas Dorval, président
du Conseil du patronat québécois. Car une main-d’œuvre qui se sent bien traitée est
aussi une main-d’œuvre plus productive. "
Les retardataires à l'amende
Pour autant, selon un bilan réalisé en 2006, seules 50 % des entreprises concernées
par la loi avaient alors rempli leurs obligations. En mai 2009, une modification de la loi
leur a donc imposé non seulement de le faire au plus tard au 31 décembre 2010 - sous
peine d'amendes et de versement d'indemnités aux salariés concernés -, mais
également de payer rétroactivement à leurs salariés les ajustements d'équité salariale
dus depuis 2001. Des rattrapages importants ont eu lieu : 6,5 % en moyenne pour les
femmes concernées. Environ 800 000 salariés ont bénéficié de la loi, mais il en
resterait encore 400 000. Or les ajustements effectués n'ont pas handicapé lourdement
les entreprises, puisque l'impact moyen sur leur masse salariale était de l'ordre de 1 %
à peine.
Au final, la loi a contribué à réduire les écarts de salaires moyens entre hommes et
femmes : ils sont passés de 16,1 % en 1997 à 12,8 % en 2007, tous temps de travail
confondus (contre 25 % en France). " Mais attention, les écarts de salaires entre les
sexes ne s'expliquent pas seulement par des discriminations systémiques, que la loi
vise à corriger, rappelle Louise Marchand. Ils sont aussi liés à des différences de temps
de travail, de qualité des emplois, d'orientation scolaire, etc. Or, sur ces facteurs
d'inégalités, la loi sur l'équité salariale ne changera pas grand-chose ".
http://www.alternatives-economiques.fr/
5 QUEBEC : AU PAYS DE L'EQUITE SALARIALE
6 INFORMATIONS UTILES
BESOIN D’UN EMPLOI OU DE CHANGER D’EMPLOI
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DU SALAIRE
ELECTIONDELEGUE DU PERSONNEL
SALAIRE MINIMUM
Les salaires minima interprofessionnels garantis pour les travailleurs
agricoles et non agricoles sont fixés par décret du ministre chargé du
travail. A défaut de conventions collectives des arrêtés du ministre
chargé du travail fixent les salaires minima correspondants aux
catégories professionnelles (article 109 du Code du Travail). Le
salaire minimum a été actualisé la dernière fois en 1996 par le Décret
n. 96-154 est fixé à :
Secteur Salaire minimum horaire
Entreprises agricoles et assimilées 182,95
Secteur non agricole 209,10
Le salaire minimum est calculé sur 2352 heures de travail par an pour
les travailleurs agricoles, et sur 40 heures de travail par semaine pour
les autres travailleurs. (Art. 135 du Code du Travail).
Votresalaire.org/Sénégal
PAIEMENT REGULIER DU SALAIRE
Le Code du travail réglemente le paiement de salaires de toutes les
catégories de travailleurs. Le Code du travail fait obligation à
l'employeur de verser à temps aux employés le paiement de la
rémunération. Au cas où le travailleur est engagé pour une tâche d'un
jour ou pour une courte durée, il doit percevoir le salaire à la fin de la
journée. De même, s'il est engagé pour une semaine, il doit être payé à
la fin de la semaine.
Toutefois, le salaire doit être versé dans le cours légal. Le salaire doit
être payé pendant les heures de travail. Pour un travailleur engagé
sur une base horaire, le salaire doit être versé chaque quinze jour. De
même, si un travailleur est engagé sur une base mensuelle, il doit
percevoir son salaire à la fin de chaque mois. Le salaire mensuel doit
être versé dans 8 jours après la fin du travail; les paiements à la
quinzaine ou à la semaine, au plus tard 4 jours ou 2 jours après la
quinzaine ou la semaine qui donne droit au salaire. (Articles 114-115
du Code du Travail)
Votresalaire.org/Sénégal
BONNE SEMAINE

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  • 1. CABINET MGRH Sacré cœur I n° 8252 DAKAR août 15 |CABINET MGRH | 00221 77 056 56 47 / 33 824 18 90 PLEINS FEU SUR LES DISPARITES SALARIALES AU TRAVAIL EDITORIAL CITATIONS DE LA SEMAINE "Tous les salariés qui effectuent le même type de travail doivent recevoir la même rémunération. Il impose simplement à l’employeur d’assurer une égalité de salaire entre tous les employés placés dans une situation identique" François Vergne CONTENU AU CŒUR DE L’ACTUALITE SENEGAL : 8000 EMPLOIS JEUNES AVEC WARI 2 LE CHOMAGE S'AGGRAVE EN AFRIQUE DU SUD 2 PLEINS FEUX SUR LES DISPARITES AU TRAVAIL LES DISPARITES HOMMES-FEMMES SUR LE MARCHE DU TRAVAIL EN AFRIQUE SONT DUES A LA RARETE DES EMPLOIS, ET NON A LA DISCRIMINATION, SELON UNE ETUDE DE LA BANQUE MONDIALE 3 SALAIRES : LES INEGALITES HOMMES-FEMMES ONT LA VIE DURE 4 QUEBEC : AU PAYS DE L'EQUITE SALARIALE 5 INFORMATIONS UTILES 6 NOUS CONTACTER 6 Dans nos sociétés, la femme est souvent moins bien rémunérée que l'homme dans une situation professionnelle identique en termes d'âge, de compétence, d'expérience ou de positionnement hiérarchique. Un rapport commandé par la Confédération syndicale internationale montre qu’en 2008 l’écart moyen des soixante-trois pays recensés est de 15,6 % (le salaire d’une femme se monte en moyenne à 84,8 % de celui d’un homme). La problématique de l’écart salariale entre genre pose un débat à la fois scientifique, économique, sociétale et populiste. Dans les entreprises le débat est timide car si le principe "à travail égal salaire égal" est un dicton connu ; il ne peut exister une réglementation interdisant à l'employeur d'individualiser les rémunérations ou d'accorder des avantages spécifiques à une catégorie particulière de salariés. Comment donc se quantifie la part qui revient à la différence biologique entre les sexes ? Professionnellement, 1 Homme en vaudrait-il 1.2 non 1.5, non à y perdre son latin 2 femmes ? Pourquoi ? UN SURVOL DE LA QUESTION S’IMPOSE. EDITION 8, NUMERO 30
  • 2. 2 AU CŒUR DE L’ACTUALITE Après le service accueil emploi mis en œuvre par l’agence nationale pour l’emploi des jeunes (ANPEJ), un autre programme vient en renfort. Il s’agit du programme « Points services relais », lancé par l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (ANPEJ) et l’opérateur de transfert d’argent Wari. Ce programme va générer 8.000 emplois, a indiqué le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, Mame Mbaye Niang (photo), jeudi 30 juillet à Dakar. «Ces points services relais» (PSR) seront implantés sur l’ensemble du territoire national et au moins 3 jeunes pourront être recrutés pour chaque PSR. L’initiative « Points Services relais » est un partenariat public-privé (PPP) liant le gouvernement du Sénégal, à travers l’ANPEJ, et l’opérateur de transfert d’argent (Wari). Elle s’inscrit dans «la dynamique de création d’emplois pour les jeunes», selon le ministre de la Jeunesse. Au moins deux mille PSR seront implantés dans le territoire national, pour offrir des « services financiers », des « services administratifs », des services Internet, etc., selon les partenaires. Ce programme a été présenté ce 30 juillet à la presse et aux élus locaux par les initiateurs. Une première phase, d’une durée de quatre mois, devrait permettre la création de 6 mille à 8 mille emplois, dont les bénéficiaires seront choisis par un appel à candidatures à lancer par l’ANPEJ, a rapporté le directeur général de Wari, Kabirou Mbodj. Ces PSR seront connectés à une plateforme centralisée par Wari. Les gérants sont rémunérés en proportion du chiffre d’affaires réalisé par le PSR », explique un document de l’opérateur de transfert d’argent. Le financement de cette initiative sera assuré à hauteur de 80 % par Wari, le restant étant l’affaire de l’ANPEJ. http://www.financialafrik.com/ Le nombre de personnes au chômage a augmenté de 321.000, passant de 4,9 millions à 5,2 millions de personnes au cours des six premiers mois de 2015, selon l'Enquête trimestrielle de la main d'oeuvre publiée mercredi. Ces chiffres ne comprennent pas les 2,4 millions de "demandeurs d'emploi découragés" qui recherchaient un travail mais ont abandonné la recherche au cours des six premiers mois de l'année. Cette enquête, menée par Statistics South Africa (Stats SA), étudie l'activité sur le marché de l'emploi des personnes âgées de 15 à 64 ans vivant en Afrique du Sud. Les résultats de cette enquête au second trimestre montrent que sur 36 millions d'habitants en âge de travailler, 15,7 millions ont un emploi, 5,2 millions sont au chômage et 15,1 millions ne sont pas économiquement actifs. Le secteur officiel représente la plus grande part d'emploi, soit 69,2%, tandis que l'agriculture représente le plus faible pourcentage du total (5,6%). Environ 16% de la population économiquement inactive appartiennent à la catégorie de la population découragée, tandis que plus de 80% d'entre eux sont inactifs pour d'autres raison, par exemple en étant étudiants ou hommes ou femmes au foyer. En réaction à ces derniers chiffres, l'AMMOA, ce démocratique (DA) a appelé à un débat national sur "la crise de l'emploi". "Nous devons reconnaître le fait qu'il y a une véritable crise de l'emploi en Afrique du Sud", a déclaré David MAYNIER, ministre des Finances du cabinet d'opposition de la DA. "Le fait que 5,2 millions de personnes ne trouvent pas d'emploi est stupéfiant, en particulier si l'on considère que pour chaque personne qui perd son emploi, quatre personnes dépendent d'elle", a-t-il dit. Le fait que 5,2 millions de personnes n'aient pas de travail ne peut pas être expliqué seulement par des facteurs externes, et il est très lié à la politique économique désastreuse du gouvernement, qui tue l'investissement, la croissance économique et l'emploi en Afrique du Sud, a déclaré M. MAYNIER. Ce qui est plus grave est que le taux de chômage peut augmenter considérant que les entreprises des secteurs des mines, de la métallurgie et de la construction prévoient des réductions d'emploi massives en 2015, a-t-il dit. "Nous ne pouvons pas garder le silence quand 5,2 millions de personnes ne trouvent pas d'emploi, et vivent sans dignité, sans indépendance, sans reconnaissance de leur valeur et sans liberté en Afrique du Sud ", a-t-il ajouté. http://french.cri.cn SENEGAL : 8000 EMPLOIS JEUNES AVEC WARI LE CHOMAGE S'AGGRAVE EN AFRIQUE DU SUD
  • 3. INTRODUCTION WASHINGTON, 1er novembre 2010 – Les inégalités entre les sexes demeurent une préoccupation sur le marché du travail en Afrique, même si l’on note des variations d’un pays à l’autre. C’est la conclusion d’un nouvel ouvrage de la Banque mondiale intitulé Gender Disparities in Africa’s Labor Market (Disparités entre les sexes sur le marché du travail en Afrique). Selon l’ouvrage, il existe globalement un écart de 17 points de pourcentage entre le taux de participation à la population active des hommes et celui des femmes, situés à 78,3% et 61 % respectivement. Le livre analyse des données issues des enquêtes auprès des ménages collectées au début des années 2000 dans 18 pays africains. Ces données tiennent compte de la dimension genre dans la répartition de l’emploi, du chômage, de l’écart salarial, ainsi que l’impact éventuel du niveau d’études des individus concernés. LES DISPARITES HOMMES-FEMMES SUR LE MARCHE DU TRAVAIL EN AFRIQUE SONT DUES A LA RARETE DES EMPLOIS, ET NON A LA DISCRIMINATION, SELON UNE ETUDE DE LA BANQUE MONDIALE Ainsi les taux de participation des femmes au marché du travail varient de moins de 40 % en Ethiopie, au Kenya, au Malawi et en Ouganda, à 80 % et plus au Burkina Faso, au Burundi, en Gambie, au Ghana, en Guinée et en Sierra Leone. Pour l’Afrique subsaharienne dans son ensemble, le ratio emploi-population des femmes pendant la période couverte par l’étude était inférieur de 25 % à celui des hommes, soit respectivement 53% et 70 %. Les données indiquent également que dans un certain nombre de pays africains, les femmes ont presque deux fois plus de chances que les hommes de se retrouver dans le secteur informel, et environ deux fois moins de chances d’obtenir un emploi formel que ce soit dans le secteur public ou privé. Bien qu’élevé, l’écart salarial entre les hommes et les femmes varie grandement d’un pays à l’autre. Le ratio de revenu moyen hebdomadaire entre les femmes et les hommes allait de 23 % au Burkina Faso à 79 % au Ghana. Par ailleurs, une segmentation par secteur d’activité montre que 70 % des femmes sont employées dans l’agriculture (contre 64 % d’hommes), 6 % dans de petites industries (contre 13 % d’hommes), et 23 % dans le secteur des services. Globalement, les femmes étaient sous-représentées dans l’industrie et le secteur des services. « Nous avons constaté que ces disparités sont dues en premier lieu à des perspectives d’emploi très limitées, aux différents niveaux d’éducation, aux rapports de force qui existent au sein du ménage et à d’autres variables relatives au capital humain. Par contre, nous avons recueilli peu de données étayant l’hypothèse selon laquelle les disparités observées entre hommes et femmes sur le marche de l’emploi seraient dues à la discrimination », selon Jorge Arbache, économiste principal à la Banque mondiale, rédacteur de cet ouvrage. « Les économies dont le marché du travail est étroit et ne peut offrir des emplois formels qu’à une infime partie de la population sont aussi celles où les disparités entre hommes et femmes sont plus prononcées. Inversement, les pays où le taux d’emploi des hommes était le plus élevé sont aussi ceux qui enregistrent le moins de disparités entre les sexes. Il apparait donc que la création d’emplois est un préalable essentiel à l’égalité entre les sexes », ajoute-t-il. Selon EwaFilipak, chef de projet à l’Agence française de Développement et corédactrice de l’ouvrage, « l’accès des femmes à l’emploi est crucial pour combattre la pauvreté et réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Non seulement en raison du fait qu’une femme qui occupe un emploi rémunéré contribue de façon directe au bien-être du ménage, mais aussi parce qu’il a été démontré que les emplois bien rémunérés permettent aux femmes de réorienter les dépenses familiales vers les besoins essentiels, notamment la santé et l’éducation des enfants ». L’ouvrage met l’accent sur l’importance du niveau d’éducation pour aider à combler l’écart entre les sexes. Les données de l’étude montrent qu’en moyenne, le ratio des revenus entre hommes et femmes peut atteindre jusqu’à 2,8 chez des individus n’ayant aucune éducation, et diminuer à 0,9 chez ceux qui ont une éducation postsecondaire. Les auteurs recommandent par conséquent aux décideurs d’adopter des mesures ciblées pour faciliter l’accès des femmes à l’éducation, à l’instar de programmes de transferts conditionnels de fonds qui encouragent les familles à scolariser leurs filles. « En Afrique, l’éducation a un effet positif non seulement sur les revenus, mais aussi sur l’équité salariale entre les hommes et les femmes. Plus élevé est le niveau d’études, moins importante sera l’incidence des emplois à bas salaires », souligne Jorge Arbache. Le rapport s’est aussi intéressé à la répartition des emplois par groupes d’âge et trouvé que, en Afrique, les taux d’emploi des jeunes variaient de 15 % à 80 % chez les hommes à 13 % à 73 % chez les femmes, ce qui suggère que les disparités entre les sexes sur le marché du travail étaient généralement moindres chez les jeunes. « Une explication possible est que les investissements dans l’éducation universelle en vue de la réalisation des OMD commencent à porter des fruits », a dit Alexandre Kolev, chef du programme de développement des compétences à l’Organisation internationale du Travail et corédacteur de l’ouvrage. « Nous avons constaté que les emplois formels privés sont occupés par plus de femmes que d’hommes ayant fait des études de niveau supérieur, ce qui montre que l’accès à ce type d’emplois peut être plus compétitif pour les femmes », conclut-il. Note à l’attention des journalistes : L’étude à la base de cet ouvrage a innové en offrant une analyse comparative fondée sur des données d’enquête nationales normalisées et représentatives de la situation dans 18 pays. Ces données ont été extraites d’enquêtes intégrées et pluridimensionnelles menées auprès des ménages en Afrique vers l’an 2000 et harmonisées récemment dans le cadre du Programme d’indicateurs harmonisés basé sur des enquêtes de la Banque mondiale. Les 18 pays africains étudiés sont les suivants : Burkina Faso, Burundi, Côte d’Ivoire, Cameroun, Ethiopie, Gambie, Ghana, Guinée, Kenya, Madagascar, Malawi, Mauritanie, Mozambique, Nigeria, Ouganda, São Tomé et Príncipe, Sierra Leone et Zambie. http://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release 3 PLEIN FEUX SUR LE THEME DE LA SEMAINE : PLEINS FEUX SUR LES DISPARITES SALARIALES
  • 4. LA BAD CREE UN INDICE DE L'EGALITE DU GENRE EN AFRIQUE Les inégalités de genre en Afrique, c'est le thème d'une étude publiée cette semaine par la Banque africaine de développement, qui se penche notamment sur la place des femmes dans l'économie, leur accès à la terre, ou encore sur les questions de santé ou d'éducation. En tête du classement : l'Afrique du Sud, le Rwanda et la Namibie. Et parmi les plus mauvais élèves : la Somalie, le Soudan et le Mali. C'est un classement inédit diffusé par la Banque Africaine de Développement. La BAD a créé un indice de l'égalité entre les genres en Afrique. Un outil comparant les différences de traitement entre hommes et femmes dans 52 des 54 pays du continent. Il sert à mesurer les disparités, mais également à promouvoir le développement. En tête du classement, on retrouve l'Afrique du Sud, le Rwanda ou encore la Namibie. En queue de peloton, des pays comme la Somalie, le Mali, la Guinée, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et la Côte d'Ivoire ferment la marche. Les femmes pourraient apporter beaucoup plus en termes de croissance et de développement. Mais toute une série d'obstacles les freinent, selon le rapport. Elles représentent 75% de la main d'oeuvre agricole et produisent la majorité des denrées. Mais la ségrégation du marché du travail africain fait qu'elles occupent souvent des activités peu rémunérées du secteur informel. En Côte d'Ivoire, par exemple, elles possèdent 62% des entreprises. Des structures de très petite taille et au rendement minime. Quand on parle d’inégalités sur le marché du travail, c’est en général la question des écarts de salaire qui vient à l’esprit. Pourtant, ces différences dans les revenus ne représentent qu’une fraction des inégalités entre les sexes sur le marché du travail ; elles sont surtout le résultat d’une série d’inégalités qui s’accumulent tout au long du parcours scolaire et professionnel des femmes. Le rapport de l'OIT affirme qu'"il n'y a pas de corrélation négative entre les hausses des salaires minima et les niveaux d'emploi". Le rapport de l'OIT affirme qu'"il n'y a pas de corrélation négative entre les hausses des salaires minima et les niveaux d'emploi». L’Organisation internationale du travail (OIT) affirme vendredi dans un rapport que les inégalités salariales entre les hommes et les femmes persistent. D'après l'OIT, la lutte "contre les pratiques discriminatoires et les préjugés fondés sur le sexe" doit constituer une priorité pour les gouvernements, à travers des "politiques efficaces relatives à la maternité, à la paternité et au congé parental, et des actions de sensibilisation en faveur d'un meilleur partage des responsabilités familiales". Pour corriger les inégalités de revenus, la mise en place d'un impôt progressif, de transferts vers les ménages les plus défavorisés, de négociations collectives et d'un salaire minimum constitue les moyens les plus efficaces. "Il n'y a pas de corrélation négative entre les hausses des salaires minima et les niveaux d'emploi", note le rapport. Mais ces instruments ne seront efficaces qu'en offrant "un emploi productif" et "correctement rémunéré" aux populations en âge de travailler. "Il faut s'attaquer à la stagnation des salaires, à la fois dans un souci d'équité et pour favoriser la croissance économique, souligne Sandra Polaski, directrice générale adjointe de l'OIT. Globalement, les inégalités sont engendrées de manière significative par les inégalités en matière salariale et nous nécessitons des politiques du marché du travail visant à y remédier." Stagnation des salaires dans les économies développées L'OIT a également annoncé vendredi que les salaires dans les économies développées avaient connu une nouvelle stagnation en 2013, voire une baisse dans certaines d'entre elles. Avec une croissance de 0,2 % l'an dernier, contre 0,1 % en 2012, les salaires moyens réels - tenant compte de l'inflation - des économies développées ne rattrapent pas leur niveau d'avant 2007, note l'OIT dans son rapport. En Espagne, en Grèce, en Irlande, en Italie, au Japon et au Royaume-Uni, les salaires moyens sont même inférieurs à ceux de 2007. ² Cette stagnation globale des salaires explique le net ralentissement de ces économies, analyse l'OIT. "Tout cela a pesé sur les performances économiques globales, conduisant à une reprise économique molle dans la plupart de ces économies et à un risque accru de déflation dans la zone euro", explique Sandra POLASKI. Au niveau mondial, la croissance des salaires a ainsi décéléré par rapport à 2012, atteignant 2 %, contre près de 3 % six ans auparavant. Ce chiffre est porté principalement par les économies émergentes et en développement, avec toutefois de fortes disparités entre ces pays. Écart entre productivité et salaires Si les salaires ont augmenté en 2013 de 6 % en Asie et de 5,8 % en Europe orientale et en Asie centrale, cette hausse se limite à 0,8 % en Amérique latine et dans les Caraïbes. Au Moyen-Orient, les salaires ont progressé de 3,9 %, mais seulement de 0,9 % en Afrique. "Au cours des dix dernières années, on observe une lente convergence des salaires moyens des pays émergents et en développement avec ceux des économies développées, mais les salaires des économies développées restent en moyenne trois fois plus élevés que dans la catégorie des économies émergentes et en développement", souligne Kristen SOBECK, économiste à l'OIT et l'une des auteurs du rapport. L'organisation onusienne s'inquiète également de l'écart grandissant entre la productivité du travail, toujours en hausse, et sa redistribution salariale. "L'écart grandissant entre salaires et productivité s'est traduit par une baisse de la part de la rémunération du travail dans le PIB, tandis qu'une part grandissante va au capital, notamment dans les économies développées", souligne le rapport. Cette tendance signifie que les travailleurs et leurs familles ne bénéficient plus que d'une petite part de la croissance économique, tandis que les propriétaires de capitaux en bénéficient davantage. Le Point.fr 4 SALAIRES : LES INEGALITES HOMMES-FEMMES ONT LA VIE DURE
  • 5. Les femmes ont moins accès à la terre à cause de régimes fonciers défavorables comme au Mali, où seuls 5% des propriétaires terriens sont des femmes. Les banques leur refusent souvent des crédits du fait de préjugés culturels ou d'obstacles juridiques, ce qui empêchent leurs entreprises de grandir. Reléguées aux travaux domestiques, elles payent le manque d'infrastructures du continent. Elles consacrent du temps au ramassage du bois, au puisage de l'eau. 15 à 17 heures par jour dans les zones rurales sénégalaises, selon la BAD. Au final, leur charge est alourdie et les empêchent d'être autonomes. Une indépendance plombée par des législations discriminantes. Dans 35 pays, la loi les oblige à obéir à leurs maris. L'enquête propose ainsi un plan d'action visant à améliorer l'accès des femmes aux ressources foncières, financières, aux infrastructures, à l'éducation, à la santé. Une égalité homme-femme qui stimulerait considérablement le potentiel de toute l'Afrique. Le Rwanda, champion de l'égalité hommes-femmes ? Depuis 1994, le gouvernement rwandais a mis en place une politique volontariste pour promouvoir les femmes. 30% des postes dans les instances de prise de décisions étatiques leurs sont réservés. Depuis 1999, elles peuvent même hériter de la terre au même titre que les hommes. Une législation favorable tire sont origine de l'histoire tragique du pays... Le Rwanda dans le peloton de tête des pays les plus avancés en matière d'égalité du genre http://www.rfi.fr/ Le Québec a une législation spécifique visant à favoriser une équité de rémunération entre hommes et femmes sur des postes équivalents. En 1996, le Québec adoptait une loi exemplaire sur l'" équité salariale " . Une loi qui s'applique aussi bien au secteur public qu'au secteur privé, pour toutes les entreprises de 10 salariés et plus. Ainsi, lorsqu'une entreprise comprend des emplois à dominante féminine (c'est-à-dire majoritairement occupés par des femmes et socialement connotés comme " féminins ") ou des emplois à dominante masculine, elle a l'obligation de comparer tous les postes existant en son sein, féminins aussi bien que masculins, afin de s'assurer que, à poste équivalent, hommes et femmes perçoivent la même rémunération. Un système de points Pour faire cette comparaison, chaque poste est évalué par un système de points attribués en fonction de la qualification qu'il requiert, des efforts mentaux et physiques fournis, des conditions de travail et d'emploi imposées, et du niveau de responsabilité auquel il correspond. Lorsque deux postes obtiennent le même nombre de points, les salaires doivent être ajustés au même niveau. Si l'on estime par exemple qu'une standardiste femme a un emploi équivalent à celui d'un camionneur homme au sein d'une même entreprise, ils doivent percevoir la même rémunération. " Il faut comprendre que cette loi ne vise pas à comparer les salaires pratiqués dans les différentes entreprises du Québec et à niveler tous les salaires, précise Louise Marchand, présidente de la Commission d'équité salariale, chargée de faire appliquer la loi. Il s'agit seulement d'assurer une équité de salaires entre hommes et femmes au sein d'une même entreprise. " Cette loi, issue d'un long combat du mouvement féministe québécois, a été adoptée par le Parlement à l'unanimité. Aujourd'hui encore, elle fait l'objet d'un fort consensus social : même les associations patronales l'ont accueillie favorablement, bien qu'elles contestent certaines de ses modalités d'application. " Tout ce qui va dans le sens de l'équité est dans l'intérêt des entreprises, estime ainsi Yves-Thomas Dorval, président du Conseil du patronat québécois. Car une main-d’œuvre qui se sent bien traitée est aussi une main-d’œuvre plus productive. " Les retardataires à l'amende Pour autant, selon un bilan réalisé en 2006, seules 50 % des entreprises concernées par la loi avaient alors rempli leurs obligations. En mai 2009, une modification de la loi leur a donc imposé non seulement de le faire au plus tard au 31 décembre 2010 - sous peine d'amendes et de versement d'indemnités aux salariés concernés -, mais également de payer rétroactivement à leurs salariés les ajustements d'équité salariale dus depuis 2001. Des rattrapages importants ont eu lieu : 6,5 % en moyenne pour les femmes concernées. Environ 800 000 salariés ont bénéficié de la loi, mais il en resterait encore 400 000. Or les ajustements effectués n'ont pas handicapé lourdement les entreprises, puisque l'impact moyen sur leur masse salariale était de l'ordre de 1 % à peine. Au final, la loi a contribué à réduire les écarts de salaires moyens entre hommes et femmes : ils sont passés de 16,1 % en 1997 à 12,8 % en 2007, tous temps de travail confondus (contre 25 % en France). " Mais attention, les écarts de salaires entre les sexes ne s'expliquent pas seulement par des discriminations systémiques, que la loi vise à corriger, rappelle Louise Marchand. Ils sont aussi liés à des différences de temps de travail, de qualité des emplois, d'orientation scolaire, etc. Or, sur ces facteurs d'inégalités, la loi sur l'équité salariale ne changera pas grand-chose ". http://www.alternatives-economiques.fr/ 5 QUEBEC : AU PAYS DE L'EQUITE SALARIALE
  • 6. 6 INFORMATIONS UTILES BESOIN D’UN EMPLOI OU DE CHANGER D’EMPLOI DEPOSEZ VOS CANDIDATURES SUR : MGRHSENEGAL@GMAIL.COM MANITOURH@GMAIL.COM BESOIN D’INTERIM OPTEZ POUR UNE EXPERTISE APPROUVEE A VOTRE SERVICE POUR VOTRE FORMATION EN LICENCE ET MASTER OPTEZ POUR UNE ECOLE UNE MISSION UNE VISION CERTIFICATION COACHING RETROUVEZ MGRH SUR LES RESEAUX SOCIAUX DU SALAIRE ELECTIONDELEGUE DU PERSONNEL SALAIRE MINIMUM Les salaires minima interprofessionnels garantis pour les travailleurs agricoles et non agricoles sont fixés par décret du ministre chargé du travail. A défaut de conventions collectives des arrêtés du ministre chargé du travail fixent les salaires minima correspondants aux catégories professionnelles (article 109 du Code du Travail). Le salaire minimum a été actualisé la dernière fois en 1996 par le Décret n. 96-154 est fixé à : Secteur Salaire minimum horaire Entreprises agricoles et assimilées 182,95 Secteur non agricole 209,10 Le salaire minimum est calculé sur 2352 heures de travail par an pour les travailleurs agricoles, et sur 40 heures de travail par semaine pour les autres travailleurs. (Art. 135 du Code du Travail). Votresalaire.org/Sénégal PAIEMENT REGULIER DU SALAIRE Le Code du travail réglemente le paiement de salaires de toutes les catégories de travailleurs. Le Code du travail fait obligation à l'employeur de verser à temps aux employés le paiement de la rémunération. Au cas où le travailleur est engagé pour une tâche d'un jour ou pour une courte durée, il doit percevoir le salaire à la fin de la journée. De même, s'il est engagé pour une semaine, il doit être payé à la fin de la semaine. Toutefois, le salaire doit être versé dans le cours légal. Le salaire doit être payé pendant les heures de travail. Pour un travailleur engagé sur une base horaire, le salaire doit être versé chaque quinze jour. De même, si un travailleur est engagé sur une base mensuelle, il doit percevoir son salaire à la fin de chaque mois. Le salaire mensuel doit être versé dans 8 jours après la fin du travail; les paiements à la quinzaine ou à la semaine, au plus tard 4 jours ou 2 jours après la quinzaine ou la semaine qui donne droit au salaire. (Articles 114-115 du Code du Travail) Votresalaire.org/Sénégal BONNE SEMAINE