Cours SE Le système Linux : La ligne de commande bash - IG IPSET
Anne-laure G.
1. Aristote L’Ethique à Nicomaque L’Etique à Nicomaque est un ouvrage écrit par Aristote dont la visée est de définir le bonheur ou « souverain bien » et d’aider les hommes à y parvenir. Le moyen proposé par Aristote pour atteindre le bonheur est l’exercice de la vertu. L’Ethique à Nicomaque est composé de dix livres qui présentent l’ensemble des vertus, des modes de vie et des valeurs qui conduisent au bonheur. Ainsi l’activité volontaire, la justice, les vertus intellectuelles, la tempérance, l’amitié, les plaisirs, la vie contemplative, le bonheur et la vertu sont des thèmes développés à travers cet ouvrage.
2. Etude de la cinquième partie: Un second exemple de vertu morale, la justice. La justice est un sujet traité en quatre parties distinctes: la définition du juste et de l’injuste, la justice universelle, la justice spéciale ou particulière et l’équité. Ces parties prennent en compte de nombreux aspect de la justice et tentent de mettre en évidence l’importance de cette vertu morale. En effet, la justice est une valeur sociale incontournable sollicitée à chaque époque même si son application reste souvent incomplète.
3. I. Préliminaires observe la loi juste respecte l’égalité viole la loi Injuste prend plus que son dû manque à l’égalité
4. II. La justice universelle Le juste respecte la loi donc les actions prescrites par la loi sont justes. Le but de la loi est le bien commun mais les conceptions du bien commun peuvent varier donc la justice légale est relative. Un acte juste est un acte qui tend à produire ou à conserver le bonheur avec les éléments qui le composent pour la communauté politique. La loi commande d’accomplir des actes vertueux et interdit les actes vicieux. La justice est la plus parfaite des vertus. C’est un bien étranger car en rapport avec autrui. Ainsi la justice universelle est la vertu toute entière et l’injustice le vice tout entier.
5. III. La justice spéciale ou particulière Existe-t-il une injustice particulière, c’est-à-dire distincte du vice tout entier? jette son bouclier par l’homme ne prend en lâcheté rien plus que sa part prononce des paroles blessantes refuse un secours en argent par lésinerie Acte d’injustice l’homme prend plus agit par perversité et que sa part injustice
6. justice particulière juste le juste distributifle juste correctif (espèce qui intervient dans la (espèce qui réalise la rectitude Distribution des honneurs dans les transactions privées) Et des richesses) actes volontaires (vente , achat, caution, dépôt, location, actes involontaires prêt de consommation, prêt à usage ) clandestins violents vol adultère empoisonnement meurtres mutilations
7. A) La justice distributive Injuste manque de l’égalité est inégal Il existe un moyen entre ces deux injustices: l’égal. Le juste nécessite: -un moyen: entre certains extrêmes -un égal: on suppose deux choses égales -le juste: on suppose certaines personnes « pour lesquelles il est juste » La valeur des hommes dans la justice distributive se base sur un mérite variant: pour les démocrates: la condition libre Mérite la richesse pour les partisans de l’oligarchie la noblesse de naissance pour les défenseurs de l’aristocratie: la vertu
8. La proportion discontinue implique quatre termes, ainsi que la proportion continue qui, impliquant initialement trois terme, en emploie un comme s’il y en avait deux. Ainsi on obtient: Forme discontinue A-B C-D Forme continue A-B B-C Le juste distributif est nommé « géométrie » par les mathématiciens.
9. B) La justice corrective Le juste correctif intervient dans les transactions privées soit volontaires soit involontaires. Le juste et l’injuste sont égal et inégal selon la proportion arithmétique. La justice corrective ne juge pas selon le mérite de chacun mais, considérant les parties à égalité, elle regarde uniquement les faits accomplis. La justice corrective s’efforce de rétablir un équilibre perte/gain en trouvant le moyen entre une perte et un gain. Le juge est celui qui rétablit l’égalité.
10. IV. L’équité Quels sont les liens respectifs entre l’équité et la justice, et l’équitable et le juste? « équitable » est interprété comme signifiant« bon ». Mais si l’équitable n’est pas juste, ou bien l’équitable ou bien le juste n’est pas bon car le juste ne peut différer de l’équitable. Dans le genre justice, l’équitable est une espèce supérieure. L’équitable, tout en étant juste, n’est pas le juste selon la loi mais un correctif de la justice légale car la loi est générale et ne s’adapte pas à tous les cas particuliers. Lors d’un cas particulier omis par la loi, on est en droit de rectifier la loi en respectant ce qu’aurait dit le législateur. L’équitable est juste et est supérieur au juste stipulé par une règle trop générale. Tout n’est pas définit par la loi car il existe des cas d’espèce pour lesquels il est impossible de poser une loi.