2. Sommaire
* 1: Carte d’identité en 1800
* 2: Carte d’identité en 2013
* 3: Historique
* 4: Les ouvrages :
* a) Les mines de plombs
* b) Château de Gillier (Domaine des Soyeux)
* c) La carrière
* 5: Les trois bâtiments :
* a) L’église
* b) Les usines Perrier/ Schmelzle
* c) La mairie
* 6: Sources et remerciement .
3. Carte d’identité en 1800
* Nombre d’habitants : 814
* Nom des habitants : Pirallions
* Densité : 86,13 hab./km²
* Superficie : 945 hectares
* Altitude : 590 mètres
* Pays : France
* Département : Loire
* Maire : M. GODIN Gabriel Henri
4. Carte d’identité en 2013
* Nombre d’habitants : 1267 hab.
* Nom des habitants : Pirallions
* Densité :132hab./km²
* Superficie : 945 hectares
* Altitude : 590 mètres
* Pays : France
* Département : Loire
* Code Postal : 42220
* Arrondissement : Saint Etienne
* Intercommunalité: communauté
de commune du Parc du Pilat
* Canton : Bourg Argental
* Maire : M. BARIOT Jean Louis
5. Historique
* Le premier nom du village fut « Molette » en référence au
meules qui servaient à aiguiser les armes blanches.
* Puis on y joint « Molin » pour évoquer les nombreux
moulins à farine, à l’huile ou à battoir, alimentés par les
eaux du Ternay.
* En 1555, après la construction de l’Église, il fut complété
par le nom d’un Saint, Julien , légionnaire romain
martyrisé à Brioude.
* A la fin du XI eme siècle, le nom du village en latin fut
« Sancti Juliani Molimoletani »
* Le nom de ses habitants, si différents du nom du village,
proviendrait lui d'un surnom en relation avec ses anciennes
mines de plomb et d'argent ( les « piraillons », ceux qui
travaillent la pierre).
* En 1700, deux industries nouvelles vinrent s’implanter
dans le village, l’exploitation des mines de plomb et le
moulinage des soies
* En 1834, Saint Julien possédait un marché tous les mardis
* Vers 1866, une nouvelle industrie vint apporter à Saint-
Julien un complément d’activité, la fabrication d’objets
religieux, elle exporte ses productions dans le monde
entier.
6. * En 1925, le village doit son essor à la rivière du Ternay qui fournit la force
motrice aux moulins. Il a été envisagé de changer le nom du village en «
Saint Julien-sur-Ternay ».
* Cette industrie se développe sur toute la région du Pilat en relation avec les
Canuts Lyonnais. Une quinzaine d'usines sont érigées sur les rives du Ternay
qui leur apporte la force motrice nécessaire . L'expansion de cette industrie va
se poursuivre jusqu'à la veille de la seconde guerre mondiale.
* En 1952 : les premières fermetures des usines à soies
* En 1990 : Arrêt de la plus importantes usines ( seule qui avait évolué vers des
technologies nouvelles)
* En 2003 : la dernière tissotière de soie arrête son activité
7. Les ouvrages
a- les mines de plombs ( Eteize)
c- La carrière
b- Château de Gillier
8. a- Les mines de plomb
* En 1717 , un maître mineur autrichien fut attiré par l’importance de
filons métallifères avec une dominante de minerai de plomb.
* Il fut le premier à cuire du minerai pour obtenir du plomb
* De lourds travaux de terrassement se mirent par conséquent en place
rapidement. Sur une durée de cent treize ans, Ces galeries sont situées
sous les haldes, neuf mille tonnes furent exploitées : en galeries, au
moyen de puits et à ciel ouvert, extraites puis traités dans la fonderie de
Saint Julien Molette pour donner près de 3 000 tonnes de plomb. Le
minerai était acheminé depuis les mines jusqu'à la fonderie à dos de
bêtes. Le minerai était successivement concassé, lavé et trié, passé dans
un premier four pour éliminer le soufre, concassé à nouveau puis
repassé dans un second four pour extraire le plomb.
* Les boyaux souterrains mesuraient environ deux mètres de hauteur pour
un mètre de largeur. Le plus long d’entre eux, selon un rapport de cette
époque, aurait atteint neuf cent soixante-quatorze mètres.
* La terre environnante mélangée à des particules microscopiques de
plomb, ne donne plus aucune végétation depuis qu’elle a été entreposée
là, à l’abandon depuis 1830 au minimum..
* En 1956- 1958, la Compagnie Royale Asturienne des mines entreprit
quelques travaux à la Pauze, Eteize, et au Palais mais elle les abandonna
rapidement, les résultats était insuffisants.
* Nous pouvons apercevoir les galeries des mines de plomb allant se
promener en direction de la Pauze
Entrée des mines
9. b- Le château de Gillier
* Demeure d'industriel appelée "Château Gillier" puis "Domaine des soyeux".
ensuite chambre d'hôtes.
* IL fut construit dans les années 1880 au XIX ème siècle
* Ce château de style « Art Nouveau » édifié par un maître soyeux situé au carrefour de l'Ardèche, de
la Loire, du Rhône et de l'Isère, dans le parc naturel du Pilat, le Domaine des Soyeux vous accueille
dans un vaste parc de 1,8 ha, orné d'arbres centenaires.
* Il appartient à la famille Gillier, établissements Gillier frères et Gillier-et-Payen, appelée. Entreprise
de moulinage et de tissage de soie établie à Saint-Julien-Molin-Molette dans les années 1830. Elle a
cessé ses activités en 1986.
10. c- La carrière
* La première trace de l’existence de l’entreprise familiale remonte à 1899, à Andancette,
avec l’arrière grand-père de Bernard Delmonico et de Dominique Dorel. Depuis,
l’entreprise Delmonico Dorel a développé ses activités en restant fidèle à ses valeurs et à
son savoir-faire: approvisionner le marché local en matériaux pour les chantiers du
bâtiment et des travaux publics.
* Extraction, fabrication, commercialisation… Le Groupe Delmonico Dorel est
aujourd’hui devenu un acteur local majeur de la production et de la distribution de
matériaux de construction.
11. Les bâtiments
a- L’Eglise b- usine
Perrier /Schmelzle
c- La Mairie
12. a- L’ Église
* Le clocher fut construit en 1555, un premier agrandissement fut réalisé en 1650 puis un second en
1828.
* L’histoire des cloches de l’église est mouvementée . Quatre cloches récupérées en 1955, il en reste
aucune. Fêlées un jour d’orages en 1777, fondues en canons à la révolution en 1789 ou le jour de
l’armistice de 1918, elles sont remplacées progressivement
* Au début du XX ème siècle, le construction d’une nouvelle église fut envisagée mais le projet fut
trop cher est abandonnée.
* En 1947 , la cloche des usines Blanc rejoint celui de la façade ouest de l’ Église
* Enfin dans les années 1990, la plus ancienne sacristie est détruite et les alentours de l’édifice sont
aménagés avec la création de la place aux 6 fontaines.
La plus ancienne
sacristie Place aux 6
fontaines
13. Les murs sont en
Granit (pierres
trouvés dans les
alentours)
assemblés avec de
la chaux. (matières
poudreuse et de couleur blanche à
base de calcaire).
La charpente est
en bois de la
région en sapin et
chêne. Les tuiles
sont romaines.
Elle fut refait en
2008
Les vitraux du
coeur sont
fabriqués à
Saint Galmier
en 1855
La façade fut entièrement
refaite en 1947
Cette porte est
la plus
ancienne, elle
est en chêne
Pierre sculptée par
les maçons
« Cognet »
14. b- Les usines Perrier/ Schmelzle
* Construction de l'usine en 1776. En
1798, débute la fabrication de la soie.
La relève de l'usine Perrier est assurée
en 1969 par Monsieur et Madame
Schmelzle avec une activité de tissage,
puis en 1989 par Madame Schmelzle
seule. Cette dernière prend sa retraite en
2003: la dernière fabrique ferme alors
ses portes. A cette date, l'usine compte
un ourdissoir, trente-cinq métiers à tisser
et emploie quatorze ouvrières.
En 2004, l'usine est rachetée pour
devenir un lieu d'habitation et un studio
de danse.
15. Les murs sont en
Granit (pierres
trouvés dans les
alentours)
assemblés avec de
la chaux.
La charpente est en bois
de la région. Les tuiles
sont romaines.
Vitres simple vitrage avec du
grillage.
Il y a deux portes à coté:
-l’une en bois pour les bureaux
-et l’autre en taule pour les ouvrières
16. * Elle fut construit dans les années
1952 par monsieur le maire
GILLIER.
* Puis rénové dans les années 2013-
2014
c- La mairie
17. Les tuiles sont
classiques, rouge
et plates
Les murs sont en
béton + moellon
avec une
isolation par
l’ extérieure
Les vitres sont
en double
vitrages
18. Sources et remerciements
* Les renseignements ont été récupérés:
- soit par internet
- soit dans le livre « Saint Julien Molin Molette et son
patrimoine lié à l’industrie textile »
* Je remercie M. H. SAGE pour les renseignements
donnés concernant la partie du « bâtiment »