Annie Ernaux Extérieurs. pptx. Exposition basée sur un livre .
Chap 9 fecondation devpt
1. CHAPITRE 9
DE LA CONCEPTION A LA
NAISSANCE D 'UN NOUVEL ÊTRE
HUMAIN
2. Introduction : chez l'homme la fécondation est interne,
elle nécessite donc un accouplement qu'on appelle
rapport sexuel. Ensuite il faut 9 mois pour que la
cellule œuf se transforme en un être viable.
I. Le rapport sexuel
Les caresses et autres préliminaires de l'acte sexuel
permettent l'érection du pénis : celle-ci est la
conséquence d'un afflux de sang dans les corps
érectiles de nature spongieuse.
Ces préliminaires permettent également la
lubrification de la muqueuse vaginale.
Ces deux circonstances facilitent l’introduction du
pénis dans le vagin.
3. Au cours du rapport, de fortes contractions des voies
génitales expulsent le sperme ( mélange des spz
venant de l'épididyme et de liquide venant des
vésicules séminales et de la prostate) :
c’est l’éjaculation.
Lors d'une éjaculation, 3 à 4 ml de sperme sont émis.
Chaque millilitre de sperme contient environ
100 millions de spermatozoïdes.
L'orgasme correspond au paroxysme de l’excitation
sexuelle et se manifeste chez l'homme comme chez
la femme par des contractions des voies génitales.
4. II. De la fécondation à la nidation
A ) Fécondation
L'ovule éventuel est dans une trompe, les spz dans le
vagin. Ils doivent donc parcourir le trajet suivant :
● Le col de l'utérus, obturé par la glaire cervicale.
● L'utérus.
● Les trompes. Soit ~ 20 cm
Pour cela ils nagent dans le film humide recouvrant la
muqueuse utérine à la vitesse de 3mm/mn.
Les premiers spz arrivent donc heure après le
rapport sexuel.
Seulement quelques centaines arrivent à l'ovule sur
les 300 millions du départ. 90% meurent dans le vagin
ou dans la glaire cervicale.
5.
6. Certains survivent jusqu'à 5 jours.
Parfois ils rencontrent un ovule voir logiciel
Leur « voyage » dans les voies génitales féminines
rend les spz aptes à la fécondation.
Ce n'est pas le premier qui féconde l'ovule car il en
faut plusieurs pour accéder à sa membrane.
10. Dés la fécondation la cellule œuf se divise et devient
un embryon.
Cet embryon est entrainé dans la trompe tout en
se divisant et arrive au stade morula dans l'utérus à 6
jours.
Là, il s'installe dans la muqueuse utérine qui est alors
bien développée.
11. Iii. Le développement de l'embryon dans l'utérus
• 10e jour : l'œuf devient un embryon. Les cellules se
divisent et la formation des organes, de la peau, du
système nerveux... peut commencer.
• 4e semaine du développement embryonnaire : le
coeur bat déjà ! La tête est en place et les poumons
se dessinent.
• 5e semaine du développement embryonnaire : une
ébauche des membres apparaît ainsi que les yeux,
ronds et noirs. L'embryon pèse 10 g et mesure 2 cm.
12. • 3e mois : les organes sont individualisés, les
muscles se développent, les os se durcissent et le
cerveau s'organise. L'embryon pèse 100 g et mesure
10 cm, il devient foetus. Bien protégé par le liquide
amniotique, le foetus commence à bouger, mais vous
ne percevez pas encore ses mouvements. Il se
nourrit par l'intermédiaire du placenta.
• 4e mois : tout est en place ou presque. Bientôt
l'échographie pourra, en principe, vous révéler le
sexe du bébé. Il pèse 300 g.
13. • 5e mois : vous sentez bébé bouger dans votre
ventre... et bébé ressent vos caresses ! Il pèse 650 g
et mesure la moitié de sa taille de naissance.
• 6e mois : bébé est de plus en plus remuant mais
dort encore 16 à 20 heures par jour. Ses sens se
développent, en particulier son ouïe. Il pèse 1 kg.
14. • 7e mois : il ouvre les yeux ! Il perçoit quelques
formes. Il a bien grandi (il pèse 1,5 kg et mesure 40
cm) et a de moins en moins de place pour bouger.
• 8e mois : il est sensible aux saveurs. Son cœur est
presque achevé. Bébé se place tête en bas en
prévision de la naissance, dans la majorité des cas. Il
pèse 2 kg
• 9e mois : bébé prend des forces ; il grossit de 20 à
30 g par jour. A la 38e semaine, il est prêt pour la
naissance. Il pèse à peu près 3kg.
17. VI. L'accouchement Vidéo
Je suis niché dans un endroit chaud, douillet,
sombre. Je n’ai jamais faim puisque je suis
nourri tout le temps. Pourtant, je n’ai jamais
goûté de la nourriture, jamais mâché ni avalé
d’aliments. Je n’entends que des bruits
sourds ; en un mot je suis au calme.
Mais qu’arrive-t-il ? Me voilà comprimé, bousculé,
éjecté de mon nid douillet. Ma tête doit prendre un
passage étroit. Me voici propulsé dans un milieu froid,
bruyant et qui m’éblouit. Mes poumons se remplissent
d’air pour la première fois, je crie. On me prend, on me
nettoie, on m’habille… et moi j’ai faim.