1. Les propositions subordonnées
Introduction : Une proposition
subordonnée est introduite par un mot
subordonnant (conjonction de subordination,
pronom relatif ou interrogatif, adverbe
interrogatif). La proposition subordonnée
dépend de la principale et ne peut pas exister
seule. Elle joue un rôle grammatical (complément de l’antécédent, COD…) dans la proposition principale.
I. La proposition subordonnée relative.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel,
duquel). Elle dépend de la proposition principale.
Exemple : Je lis l’autobiographie que Chateaubriand a écrite.
II. La proposition subordonnée conjonctive.
1) Définition.
Une proposition subordonnée conjonctive est généralement introduite par un mot
subordonnant. (que, si, comme, si, parce que…). Elle dépend de la proposition principale.
Elle complète souvent un verbe.
Exemple : J’ai appris que tu étais parti.
2) La proposition subordonnée conjonctive complétive.
Elle est introduite par la conjonction de subordination que. Sa fonction est généralement
C. O. D. du verbe de la proposition principale.
C’est un élément essentiel de la phrase (on ne peut ni la déplacer, ni la supprimer).
ATTENTION à ne pas confondre que conjonction de subordination et que pronom relatif qui
remplace un antécédent.
Exemple : Je te dis que je lis ce livre.
3) La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle.
Elle est introduite par une conjonction de subordination (comme, quand, pour que, parce que, …).
Leur fonction est complément circonstanciel du verbe de la proposition dont elles dépendent.
Exemple : Quand il pleut, je prends mon parapluie.
III. La subordonnée interrogative indirecte.
Elle est introduite par si ou par un mot interrogatif (qui, que, comment, pourquoi, combien,
si…)
Sa fonction est C. O. D. d’un verbe exprimant une interrogation (ignorer, se demander, ne pas savoir,
ce qui, ce que, où…)
Exemple : Je me demande si je vais réussir ce contrôle.