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Un certain général affirmait que les français étaient des
veaux. On nous disait amorphes, décérébrés, passifs,
tous se trompaient. Il nous a fallu un printemps pour faire
mentir le monde. Pour redevenir ce que nous sommes, les
champions de la révolte, pour dire merde quoi ! Merde
à l’Europe des escrocs, merde au mondialisme, à ses
délocalisations et son plan d’austérité que pour le peuple.
Cerise sur le gâteau, le mariage gay et surtout la traîte
des gosses que tout cela sous-entend, nous le refusons
en bloc. Nous, les français mettons tout ça dans le même
sac, parce que c’est la même chose, une entreprise
de démolition systématique de ce que nous sommes.
L’élection de Hollande devait nous achever, nous donner
le coup de grâce, permettre de disloquer la famille, ultime
rempart contre le mondialisme, enfin, de casser le CDI avec
cette excuse que cela vient de la gauche. Notre président
normal tente de disloquer notre nation en accordant le
droit de vote aux étrangers, de laisser libre champ à tous
les communautarismes, puis de lancer une guerre coloniale
au Mali, tout en armant les mêmes djihadistes en Syrie aux
noms des intérêts qataris. Mais le coup a manqué et les
français veulent tout faire sauter. Si vous avez un doute sur
ce que j’affirme, consultez votre calendrier : 1er mai défilé
du FN, le 5 manifestation dans toute la France contre le
projet de mariage gay, le 12 ce fut le défilé nationaliste
pour une union sacrée des patriotes contre le mondialisme,
le 26, un million de français retournaient dans la rue. Ça
continue, le 16 juin à Paris, on manifeste contre la levée
de l’embargo sur les armes à destination des islamistes
syriens qui, soyons en sûr, tueront nos soldats au Mali et
finiront dans les caves de nos banlieues. Ce mois de juin
se termine en feu d’artifice avec une autre manifestation
demandant la dissolution de l’assemblée nationale !
Ceprintempsressembledeplusenplusàuneblitzkriegcontre
legouvernement,maissicenesontenvéritéquelesgrandes
manœuvres contre un système pourri jusqu’à la moelle, je
suissûrquelorsquelacolèrepopulaireseraàsonparoxysme
les derniers jours seront les plus longs du court règne de
Guimauve le conquérant avant que la chute n’emporte
notre président retranché dans son bunker de l’Elysée. S.A
NUMÉRO 16 - JUIN 2013
PHILIPPE MILLIAU - JEAN-YVES DUFOUR - JC RIVIÈRE
C E M O I S - C I D A N S S A L U T P U B L I C :
ANTHONINLAMOUREUX-GEORGESFELTIN-TRACOL
U N P R I N T E M P S B I E N F R A N Ç A I S
UN MILLION D’EMPLOIS
TOUT DE SUITE, C’EST POSSIBLE !
3ÈME VOIE
L’AFFIRME
P.1 ÉDITORIAL UN PRINTEMPS
BIEN FRANÇAIS
Serge Ayoub
P.2 UN MILLION D’EMPLOIS,
MAINTENANT C’EST POSSIBLE
Serge Ayoub
P.4 L’ARROSEUR ARROSÉ
Serge Ayoub
P.6 VENTE À PERTE, PERTE D’EMPLOI
Jean-Yves Dufour
P.7 COMMUNICATION, NOUVEAUX
RÉSEAUX, NOUVELLES ARMES
Philippe Milliau
P.9 POUSSÉE SOUVERAINISTE OUTRE
MANCHE
Georges Feltin-Tracol
P.10 SYRIE, VERS LA VICTOIRE
Guillaume Lenormand
P.12 ET L’ON REPARLE DU
FRET FERROVIAIRE
JC Rivière
P.13LE PAYS DU DROIT DES AUTRES
Anthonin Lamoureux
P.14 LA FIN PROGRAMMÉE
,,,,,,DES BUREAUX DE POSTE
;;;;;;JC Rivière
P.14 LA RÉPUBLIQUE ROYALE
Président du Lys Noir
P.16 POUR UNE CRITIQUE POSITIVE
François Noblet
POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE
Salut Public : 10 rue Primatice - 75013 Paris
Directeur de la publication : Serge Ayoub
Imprimeur : Imprimerie FANLAC
18, rue du Président Wilson - 24000 Perigueux
Éditeur : WCH 115, rue du Fbg du Temple
75010 Paris
N°CPPAP: 0417 G 91322
L’ équipe de rédaction tient à remercier
les auteurs suivants:
Philippe Landeux - Georges Feltin-Tracol
JC Rivière - Anthonin Lamoureux
Jean-Yves Dufour - Philippe Milliau
François Noblet
Contactez la rédaction :
contact@salutpublic.com
www.salutpublic.com
2
U N M I L L I O N D ’ E M P L O I S
Le solidarisme est la doctrine du bon sens et de
l’action concrète au service de notre peuple.
Le solidarisme est la doctrine du bon
sens et de l’action concrète au service
de notre peuple. Aujourd’hui, notre
pays traverse une crise sans précèdent,
qui dépasse dans ses effets à venir
la sinistrement célèbre crise de 1929.
Comme à cette époque, les forces
vives de la France sont touchées. Les
entreprises ferment et les rangs de
chômeurs s’allongent. Notre objectif
est de répondre en solidariste à la
grave crise que nous subissons, c’est-à-
dire de trouver une solution concrète,
immédiate et de bon sens au malheur
qui nous touche. Les raisons du
cataclysme économique mondial qui
nous submerge n’entrent que peu dans
cette réflexion immédiate. Elles ont
été développées succinctement lors
d’un article précédent. Nos entreprises
ferment et nos chômeurs augmentent,
comment endiguer cette catastrophe,
tel est l’unique sujet de notre pensée.
Les grandes entreprises en France
délocalisent dans les pays du tiers
monde parce qu’elles y ont un intérêt
immédiat. Pour remédier à cette
saignée des emplois, nos gouvernants
n’ont songé qu’à solliciter les grands
groupesétrangersafindes’installerdans
notre pays. Dans ce but ils échangent
des subventions d’installations énormes
et des défiscalisations contre la création
d’emplois. À la fin du moratoire sur
les taxes et impôts et après avoir
empoché les subventions, ces mêmes
groupes plient boutique avec armes et
bagages, laissant le goût amer du vol
et de l’abandon. Ces grandes sociétés
sont d’un cynisme insoutenable mais
prévisible. En effet, quels sont leurs
intérêts ou raisons de rester en France
après avoir bien profité de nous ?
Aucun. On ne peut pas demander à
un loup d’être berger. Alors les réponses
pour empêcher les délocalisations, les
fermetures d’usines et pour préserver
ou même créer des emplois ne se
feront pas avec ces partenaires là.
Tout au contraire, et c’est du bon sens,
la réponse ne pourra être que locale,
nationale. En effet, qu’elles sont les
entreprises qui n’ont aucun intérêt à
délocaliser ? Les petites et moyennes
entreprises, les commerces et les
artisans. Étrangement, cette classe
la plus sollicitée fiscalement, la plus
nombreuse aussi (93% des entreprises
en France ont moins de 10 salariés et
elles représentent à elles seules 67%
de la masse salariale) est la grande
oubliée de nos dirigeants, énarques
MAINTENANT C’ES POSSIBLE
3
POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE
Un pacte de solidarité national
français et eurocrates de Bruxelles.
Alors, en solidariste, nous allons nous
servir de ce levier pour remettre sur les
rails notre économie.
Nous souffrons, à l’heure actuelle,
d’avoir autour de quatre millions
de demandeurs d’emplois. Cela
représente près d’un quart de la
masse salariale de notre pays ! D’un
autre coté, près de 70% des entreprises
françaises n’ont pas de salarié, soit
plus de 2 millions d’entreprises. Il est
étonnant qu’aucun énarque ou
ministre n’ait eu l’idée de confronter
ces deux chiffres. S’ils y avaient
pensé, ils se seraient demandés quelle
était la raison de cette spécificité
entrepreneuriale française. Les raisons
sont simples, la première est le coût
trop élevé des charges salariales pour
l’entreprise et la seconde, surtout
en temps de crise, est la peur le cas
échéant, si le carnet de commande
baissait brusquement, de ne plus
pouvoir payer leur employé. En effet,
il faut se rappeler que les charges
salariales représentent plus de 60% du
coût d’un salaire avec une répartition
d’un tiers pour le salarié et de deux
tiers pour l’entreprise (à l’exception
des salariés qui sont au SMIC).
Alors, comme aux grands maux, les
grands remèdes, nous, solidaristes,
préconisons, pour remettre notre pays
en ordre de marche, de créer un
grand pacte de solidarité national,
ayant pour effet d’allier dans une
union sacrée contre la crise, l’État,
les patrons et les travailleurs. Ce
grand pacte doit donner du travail
et des réformes institutionnelles et
non des paroles et des promesses. La
solidarité en est le maître mot, tous les
acteurs sociaux, et notamment l’État
seront mis à contribution. Ce grand
pacte doit agir immédiatement sur le
monde du travail par une embauche
massive et une série de réformes des
institutions qui gèrent et régulent ce
travail, notamment les tribunaux de
commerce et les URSAFF. En effet,
nous proposons un grand plan pour
sauver un million de chômeurs. Ils
seraient embauchés dès demain,
dans un nouveau contrat de travail
sans charges sociales, et cela sur
une durée maximum de deux ans.
Cela créerait un ballon d’oxygène
pour notre économie asphyxiée par
les quatre millions de demandeurs
d’emplois de courte et longue durée
qui, pour la plupart ne peuvent
être embauchés compte tenu des
charges sociales trop élevées et de la
législation actuelle du code du travail.
Le premier résultat concret de
cette proposition est une économie
substantielle pour notre pays qui
n’aura plus à payer les indemnités
de chômage. Le second est le retour
à l’emploi de ces chômeurs et par
voie de conséquence la relance
de la consommation. Un million de
contribuables en plus, cela n’est
pas négligeable ! Il est important
de souligner que l’exonération des
charges sociales ne peut, en aucun
cas, être un coût supplémentaire pour
l’État puisque ces chômeurs étaient
déjà bénéficiaires de la protection
sociale.
Il est important d’observer que ce
pacte de solidarité nationale de deux
ans, sans charges doit être soumis à
quelques obligations : ce contrat ne
s’adresse qu’aux chômeurs et non pas
aux simples demandeurs d’emplois.
Le salaire proposé doit être supérieur
au SMIC d’au moins 15%. Ce contrat
ne peut concerner, par entreprise,
plus de 20% des salariés (cela pour
les entreprises ayant au moins cinq
employés). Il ne peut être interrompu
que par accord mutuel des deux
parties. Mais il peut être interrompu
si les fluctuations économiques de
l’entreprise l’imposent. C’est-à-dire
si l’entreprise ne peut plus payer
ce salaire parce que le carnet de
commande est vide. Toute rupture
se règlera sans indemnités car
le salarié retrouvera aussitôt son
statut de chômeur et les allocations
correspondantes.
Pour être complet, ce grand pacte de
solidarité nationale doit s’étendre de
la création d’emplois à la préservation
de ceux-ci. Dans le cadre de la
préservation des emplois existants,
une autre mesure urgente à mettre
en chantier sera la mise en place
d’un moratoire social et fiscal pour
les entreprises en difficulté, comme
cela a été plusieurs fois le cas dans
notre histoire lorsque des conditions
exceptionnelles l’ont imposé. Cette
mesure nécessaire enrayerait une
grande partie des liquidations
actuelles et à venir des entreprises
existantes. La très grande majorité des
liquidations, et du chômage qui en
découle est causée par le défaut de
règlement des charges sociales. En
effet, il faut savoir que nous avons à
ce jour, des tribunaux de commerce
qui remplissent leurs audiences
uniquement par des affaires d’URSAFF,
avec la particularité de demander
chaque fois la cessation des paiements
et la mise en liquidation.
Dans ce cadre, le grand pacte de
solidarité nationale prône la création
d’une commission de surveillance
des entreprises qui évaluerait le coût
de la liquidation d’une entreprise
en retard de ses charges sociales
et fiscales par rapport au coût
qu’engendrerait la mise au chômage
de son personnel. Il faut comprendre
que toute liquidation a notamment
un coût social. En effet, les employés
mis au chômage sont non seulement
un échec social mais une ruine pour le
pays. Souvent les dettes qui motivent
Cessation des paiements et liquidation
4 millions de demandeurs d’emploi
Une ruine pour le pays
une liquidation sont bien moindres
que le coût de la mise au chômage
des employés de l’entreprise liquidée.
Le seul bénéficiaire de cette justice
expéditive est l’URSAFF qui touche
ainsi les cotisations qu’elle réclame.
Il est à noter que la commission de
surveillance des entreprises, lors de
certains retards dans le paiement des
charges sociales ou fiscales, pourrait
prendre partiellement en charge leurs
coûts lorsque cela représenterait une
économie importante par rapport à la
liquidation de l’entreprise par un fond
de solidarité.
Terminons par les URSAFF et leur rôle
dans la crise sociale qui nous accable.
En effet cette association à but non
lucratif gère un budget une fois et
demi supérieur à celui de l’État et
cela dans la plus grande opacité. Cet
organisme collecteur pour le compte
du Régime Général, si intraitable
avec nos entrepreneurs, ne se refuse
rien. D’abord, il se permet, sur nos
cotisations d’entretenir une centaine
d’antennes d’URSAFF qui ont toutes
un conseil d’administration et un
budget de fonctionnement propre.
Les URSSAF ont de surcroît un budget
de fonctionnement général et plus
particulièrement de formation à la
hauteur de 10% de celui-ci ! C’est-à-
dire 10% d’une fois et demi le budget
de la France !
Alors, parce que cette association
de la loi de 1901 est un vrai gouffre
pour nos cotisations, pour cet argent
que nous n’avons plus, parce
que ses pouvoirs sont totalement
disproportionnés, et que l’URSAFF, par
son attitude intraitable représente la
majeure partie des mises en liquidation
de nos entreprises, nous demandons
sa dissolution et le rattachement
de son activité au ministère des
finances. Cette décision permettrait
des économies incalculables, une
trésorerie claire et une administration
fluidifiée. Création d’un contrat de
travail solidaire, moratoire des dettes
sociales et fiscales, réformes des
tribunaux de commerces et dissolution
des URSSAF, voilà le grand pacte de
solidarité nationale. Par ces actions
concrètes de bon sens, qui feraient
agir de front, dans une union sacrée
contre la crise, l’État, les petits patrons
et les travailleurs, nous pourrions tous
ensemble, remettre notre pays sur les
rails. Cette solution qui prône l’action
concrète, le bon sens et la solidarité,
c’est le solidarisme.
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POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE
Les responsables sont ailleurs
ARROSEURL’
... ARROSÉ !
Serge Ayoub
Dissolution de l’URSAAF
D’abord sur les faits, les « ultras » de Boulogne sont morts ou à
l’agonie. La répression (souvent illégale) qu’ils ont subi depuis
des années les a décimé. Je ne rentrerai pas dans une analyse
au faciès qui disqualifie, aussitôt, nos hooligans d’extrême
droite, car ceux qui se sont fait filmer et arrêter n’ont pas le profil
à fréquenter la tribune Boulogne. En effet, il faut le savoir, aucun
« ultra » qualifié d’extrême-droite comme on accuse son chien
de la rage pour mieux s’en débarrasser, ne porterait un maillot
du club qui l’a exclu et qu’il boycotte depuis le plan Leproux. Il
s’en fait un devoir.
Ceci étant dit, il faut chercher les responsables ailleurs et je vais
les désigner. Pour des raisons commerciales, ce qui, en d’autres
temps, a construit la réputation du club et rempli les tribunes,
l’ultra, n’est plus de mise. Le profit ne se fait plus dans les stades
mais dans les retransmissions télévisées. L’ultra ne rapporte plus,
il dérange, il gêne même la communication du club et de son
image pour les sponsors et la publicité. La chasse aux hooligans
est ouverte. Ils sont « parigos » populaires fiers de l’être, remuants
et souvent nationalistes, c’en est trop, il faut préserver cette
sacro-sainte image, qui doit rester lisse pour se concilier toutes
les parts de marché. Le club, « l’esprit canal+ », la mairie de
Le Monde ment tout le monde le sait, ce qui s’est
passé ce 12 mai, au Trocadéro, n’est pas l’œuvre
des hooligans du PSG, le « Kop de Boulogne » n’est
pas le coupable et le PSG, Valls et la mairie de
Paris ne sont pas les victimes bien au contraire.
La réalité est une fille rancunière
Serge Ayoub
Paris, le conseil général de région et leur support papier, « Le
Parisien » vont s’en charger.
Tout d’abord on élabore au fond de cabinets une stratégie, un
contre feu, on crée une tribune artificielle. Elle sera l’opposé
de Boulogne, plutôt en face, à Auteuil, sera non plus de Paris
mais de banlieue et issue de la diversité, car la diversité se vend
bien et touche plus de consommateurs potentiels... L’idée ravit
tout le monde, le club, le conseil régional dont monsieur Valls
offre, aux frais du contribuable, des tombereaux de billets pour
décider cette jeunesse des banlieues qui sera, après la France,
une chance pour Paris... La stratégie se déploie, Le Parisien
fustige, stigmatise chaque bousculade qu’oserait commettre le
Kop de Boulogne, les campagnes de presse relayées par Canal+
entraînent naturellement un émoi, qui permet la répression
policière. Le club est purgé de ces éléments politiquement
incorrects, et le Qatar après avoir acheté le PSG, les banlieues
et notre honneur peut enfin triompher au Trocadéro. Il le veut et
l’a payé assez cher.
Mais c’est là que tout déraille, la réalité est une fille rancunière
et se rappelle toujours à vous quand il ne le faut pas.
Marchands et politiques, vous avez institué un monde nouveau
basé sur la consommation, sans autre identité que celle qui vous
assure une aliénation totale de l’individu. Vous avez évincé une
tribune authentiquement parisienne et populaire au bénéfice
d’une clientèle disparate et prétendument docile. Vous pensiez
qu’en atomisant l’homme vous pourriez le réduire, que le pain
remplacerait les jeux, et bien vous avez récolté ce que vous
avez semé. Sans racine, sans la moindre identité, votre création
se fout de tout, même de vous, elle ne veut que ce que vous
lui avez appris, jouir, consommer vite, quitte à piller; c’est plus
facile, plus marrant et puis le reste on en à rien à foutre. Voilà ce
qui motive votre diversité qui n’est plus africaine, pas française
et qui rêve de l’Amérique. Le plus drôle est que le Qatar qui
finance les banlieues voit se retourner ses propres troupes contre
lui, que Delanoë et son idéologie de pacotille qui a engendré
ce désastre, en soit aujourd’hui le témoin et que Valls a voté
les crédits qui ont armé ceux qu’il se prend dans les dents.
Décidément il y a une justice dans ce monde, et elle n’est pas
dénuée d’humour.
Alors pourquoi accuser ces ultras de Boulogne une fois encore ?
Simplement parce que ce système pourrissant ne sait que tirer
sur les ambulances, parce que c’est facile d’attaquer une
population sans moyens et sans argent, parce que pour un
gouvernement qui est tout, sauf socialiste, montrer une hydre
fasciste, qui a l’avantage de surcroît de ne pas exister, permet
de donner l’illusion d’un combat de gauche. Et en vérité parce
que les communicants de ce conglomérat d’intérêts financiers
et politiques méprisent ouvertement notre peuple. Ils le pensent
si stupide qu’on pourrait lui faire gober n’importe qu’elle vieille
rengaine et que la violence des hooligans d’extrême droite du
PSG est, en l’occurrence, une facilité.
Pour terminer cette histoire où l’incurie de la préfecture
concurrence la folie du profit et le mépris de l’homme, il m’est
amusant de me rappeler cette image, cet humour bien français
de l’arroseur arrosé.
5
POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE
Ils nous prennent vraiment pour des cons !
Détruire le travail...
Transformer le travailleur en chômeur
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ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE
Jean-Yves Dufour
Une entreprise pourrait agir ainsi dans
un court laps de temps permettant de
casser les prix et de se débarrasser (c’est
d’ailleurs le sens du mot dumping) de
ses concurrents, incapables de faire
face à cette situation. Cette interdiction
vient d’être remise en cause par la Cour
de justice de Luxembourg, c’est-à-dire
l’organe judiciaire de l’Union européenne,
quiarenduuneordonnancele7mars2013,
allant dans le sens d’une autorisation de
la revente à perte. Cette position se base
sur la directive 2005/29/CE du 11 mai 2005
qui vise à l’harmonisation des pratiques
commerciales. Le droit européen primant
sur le droit national, il n’est théoriquement
pas possible d’interdire aux États quelque
chose qui n’est pas spécialement illégal
au niveau communautaire : les normes
les plus souples et les plus laxistes doivent
s’appliquer au détriment des moins
permissives. La ministre du commerce
Sylvie Pinel ne peut que préparer sa
défense, comme une vulgaire mise
en examen. Il s’agit là encore d’un
bel exemple de la soumission de nos
dirigeants à une autorité supranationale
illégitime.
Il va de soi que cette autorisation serait
dramatique pour l’emploi, déjà largement
mis à mal par la désindustrialisation et
la grande distribution. L’objectif mis en
avant est la défense du consommateur,
qui pourra ainsi bénéficier de la baisse
des prix, soit le même argument que le
libre-échange débridé imposé par l’OMC
dans les années 1990 qui a peut-être servi
le consommateur mais a transformé les
travailleurs en chômeurs. Finalement, le
solde est négatif et il en sera de même
avec cette nouvelle mesure : même si
les prix baissent, les petits commerces
n’auraient pas le temps de s’adapter et
mourraient. Le président de la fédération
nationale de l’habillement, Bernard
Morvan, expliquait ainsi sur RTL début
mai 2013 que « la concurrence effrénée
des distributeurs emmènerait les réseaux
de boutiques indépendantes et les petits
magasins de proximité à mettre la clé
sous la porte ».
Mais il ne s’agit là que d’une mesure
supplémentaire visant à détruire le travail
en Europe, avec les mêmes méthodes
(l’ouverture de plus en plus de magasins
le dimanche par exemple, réclamée
par certains députés socialistes, nuit aux
salariés sous couvert de rendre service aux
consommateurs). Citons également la fin
programmée du CDI dans le cadre d’une
loi sur la « sécurisation de l’emploi » (encore
un usage exemplaire de la novlangue
orwellienne) dont la cause primaire
est encore et toujours l’harmonisation
européenne, un nivellement qui ne peut
se réaliser que par le bas. Rappelons le
mot de Montesquieu : « Dans une nation
libre, on travaille plus pour acquérir que
pour conserver. Dans une nation qui
est dans la servitude, on travaille plus à
conserver qu’à acquérir ».
La vente ou revente à perte est une pratique économique réglementée et encadrée, considérée
comme déloyale et interdite en France, comme dans d’autres pays européens (Belgique, Espagne,
Italie, Luxembourg et Portugal – notons que la plupart de ces pays sont de tradition catholique) en-
dehors de quelques plages bien définies (périodes de soldes, au nombre de quelques semaines
par an, concernant des articles passés de mode) et de cas particuliers (par exemple les denrées
périssables), puisqu’elle consiste pour un commerçant à vendre un produit à un prix inférieur à son
prix d’achat et pour un producteur à un tarif qui ne permet pas de compenser son coût de production.
VENTE À PERTE...
PERTE DE L’EMPLOI...
7
ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE
Internet : une ouverture inespérée
Quel avenir pour la toile des patriotes ?
Le système médiatique avait été totalement fermé aux ennemis
du système idéologico-politique qui nous tyrannise depuis
plusieurs décennies et il est évident que l’apparition du réseau
Internet a été une opportunité inespérée pour les intellectuels
et les mouvements politiques qui oeuvrent contre le dit
système; avant l’ère Internet, nous étions dans une situation de
marginalisation extrême et nous n’avions pas d’autres moyens
de diffusion de nos idées que ceux de nos grand-parents
( tractages, réunions publiques...) . En fait, nous sommes les seuls,
dans le champ politique, à profiter pleinement de l’opportunité
nouvelle que représentent Internet et les réseaux sociaux
parce que toutes les autres mouvances, de l’extrême-gauche
à la droite libérale ont eu et ont un libre accès aux grands
médias; il n’est donc pas étonnant que le blog Fdesouche soit
le blog politique le plus visité en France ou que le site de TV
par internet ProRussia soit visité par 1500000 personnes (vous
lisez bien : UN MILLION ET DEMI ) chaque semaine parce que
les informations que recherchent les patriotes sont abondantes
et libres. La démultiplication des messages informatiques est
telle qu’à la suite de l’assassinat d’un militaire britannique le 21
Mai par des partisans du jihad islamique, un tweet patriotique a
été approuvé par un million de personnes en une journée ( ce
qui était impensable dans le passé ) et ce, sans les moyens des
anciennes organisations.
Des médias électroniques de qualité sont nés ( Boulevard
Voltaire, Riposte Laïque, Nouvelles de France, Polémia.... ) et
ils commencent à concurrencer les grands journaux mais aussi
les médias télévisuels; ils sont relayés par des réseaux associatifs
de plus en plus puissants et ouverts tels le Réseau-Identités ; la
jeune génération regarde de moins en moins la télévision et
s’informe via Internet; les moyens informatiques nous permettent
de contrer la désinformation pratiquée par le système politico-
médiatique dominant et de réinformer . Nous n’avons pas pu
avoir accès aux grands journaux ni aux médias radiophoniques
(à l’exception de quelques radios libres), mais nous pouvons
espérer combler notre handicap grâce à Internet et les réseaux
sociaux qui nous offrent, sous réserve que nous trouvions les gens
ayant les talents nécessaires et un minimum de moyens financiers,
la possibilité de concurrencer les grands médias télévisuels avec
des budgets raisonnables. L’évolution technique en matière de
télévision en particulier, va nous permettre de pouvoir proposer
une alternative aux grandes chaînes d’information dans
quelques années et ce, pour un coût accessible ; il faudra tout de
même, pour faire aboutir ce type de projet , mobiliser une masse
critique de gens à la recherche d’une information différente
de celle qui est diffusée par les médias du système et prêts à
participer financièrement, mais on peut raisonnablement penser
que c’est un objectif réaliste. Le modèle du don fonctionne ; les
partenariats géostratégiques qui ont si bien fonctionné au temps
de ma toute puissante CNN ou jadis de radio Londres sont, dans
un monde en voie de transformation accélérée d’importantes
facultés.
La professionnalisation de certaines de nos activités semble
inéluctable; en particulier celles qui sont liées aux médias
informatiques les plus sophistiqués ( télévision internet ) et à la
collecte de fonds. Mais aussi aux styles et aux consommations.....
Pas si sûr ! L’information électronique en réseaux a généré une
véritable révolution en matière d’information et de combat
politiques comme on a pu le constater ces dernières années
avec le « printemps arabe » dont les succès n’auraient pas
été possibles ni même pensables sans Internet. En France, la «
Manif pour tous » n’aurait pas pu mobiliser autant de monde
et organiser autant d’actions locales dans des délais très courts
sans utiliser ces moyens. Loin de remplacer l’action publique
et collective par une consommation facile et une indignation
COMMUNICATION :
NOUVEAUX RÉSEAUX , NOUVELLES ARMES...
Il est désormais évident que le système de diffusion d’informations appelé Internet est la plus
grande innovation de ces trente dernières années; c’est une innovation qui provoque des mutations
importantes dans tous les domaines, du commerce à la formation en passant par les loisirs et
l’accès à des données qui étaient difficilement accessibles dans le passé (archives, ouvrages
anciens...). Sur ce réseau on trouve également le pire, comme les films pornographiques qui
sont désormais accessibles aux jeunes enfants et les jeux en ligne qui hypnotisent de grandes
quantités de jeunes au point de leur faire perdre, en plus de leur temps, tout contact avec
la réalité . Ceci étant dit, vivre avec Internet c’est essayer de l’utiliser de façon intelligente.
La fin du militantisme ?
Philippe Milliau
7
ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE
internétiques sans risque, les nouveaux moyens ont aussi permis
de catalyser des mouvements de fond.
Il est évident que la nature du militantisme politique est en
train de changer et que la place des techniques d’information
devient essentielle dans ce domaine comme dans tous les autres
domaines de notre existence. Les militants de l’avenir seront
d’abord des spécialistes de l’information même si des formes
classiques perdureront (soutien financier par exemple mais les
techniques de collecte de fonds utilisent également les canaux
informatiques; organisation et encadrement des manifestations;
formation idéologique... ) . Nous aurons de plus en plus besoin
de militants qui sauront utiliser les outils informatiques et qui
maîtriseront les techniques d’information, qui sauront collecter
des informations sûres, faire de la prise de vues et des interviews.
L’importance relative des distributions de tracts et des collages
d’affiches diminue considérablement. Un changement dans
les modalités du militantisme, pas dans son ardente nécessité.
On le voit bien au travers de l’échec et l’explosion de petits
groupes qui ont cru remplacer les structures, les manifestations,
les communautés humaines agissantes par de la « comm. pour
la comm... »
Nous ne nous faisons plus d’illusions quant aux défauts de
la démocratie représentative qui mène inéluctablement
à l’oligarchie comme nous le constatons aujourd’hui. Les
représentants ne représentent en fait qu’eux-mêmes ou
plutôt leurs partis politiques et pas du tout leurs électeurs. On
constate un divorce grandissant entre l’opinion des élus et
celle des électeurs sur tous les sujets essentiels ( immigration,
protectionnisme économique, droit de vote des étrangers,
valeurs, travail....) et ce constat ne peut que nous amener à
militer en faveur de la démocratie directe ou au moins en faveur
de procédures permettant au peuple de contrôler et d’invalider
les décisions prises par les représentants ( une votation sur le
sujet du mariage des homosexuels se traduirait par un refus ) .
Les Suisses pratiquent ces votations qui sont organisées à la
demande d’une petite partie des citoyens; la seule vraie
faiblesse de ce système réside dans la faible participation des
citoyens laquelle pourrait sans doute augmenter si on permettait
aux citoyens de voter via Internet (de plus en plus d’entreprises
procèdent déjà de cette façon pour les élections des délégués
du personnel, ce qui permet d’éviter beaucoup de frais). Les
coûts de ces votations seraient considérablement réduits et
pourraient donc avoir lieu assez fréquemment.
Cette voie est non seulement une approche libre, mais elle
rappelle la cité antique où l’agora grecque et le forum romain
cristallisaient le débat politique ; expression possible sous
de nouvelles formes de nos communautés de destin et de
civilisation, les nouveaux médias sont les armes de la renaissance
de l’identité et du solidarisme ; si nous le voulons bien !
Vers la démocratie directe ?
CONFÉRENCES/ CONFÉRENCES/ CONFÉRENCES/ CONFÉRENCES/ CONFÉRENCES/ CONFÉRENCES/CONFÉRENCES
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LE LOCAL
ASSOCIATION À BUT NON CONSENSUEL
92, rue de Javel 75015 Paris
vous accueille du mardi au jeudi
de 18h à minuit
le vendredi et le samedi
de 18h à 5h du matin
Conférences chaque jeudi
à partir de 19h30
PLANNING DES CONFÉRENCES
Jeudi 6 Juin : Patrick Goffman,
“ Le trotskisme dégénéré ”
Jeudi 13 Juin : Hugues Du Lys,
” La république royale, régime naturel de la France ? ”
Jeudi 20 Juin :Yann Valery,
” Le combat pour les libertés bretonnes au XXIème siècle ”
Jeudi 27 Juin : Vincent Chapin,
” Evola juge d’Evola ”
9
Condamné à des amendes pour outrages
Si les travaillistes remportent cette consultation avec 29 % des voix,
l’U.K.I.P. avec 23 % talonne les tories à 25 % et dépasse largement
les lib-dem (13 %). C’est un succès considérable pour une
formation non présente au Parlement de Westminster même si elle
compte trois membres à la Chambre des Lords. De huit mandats
locaux, l’U.K.I.P. en détient désormais 147. Hors d’Angleterre, les
« indépendantistes britanniques » ont aussi un élu au Parlement
automne d’Irlande du Nord, un protestant qui a quitté son parti
unioniste qu’il accusait de déloyauté à la Couronne.
Comme l’indique son intitulé, sa raison d’être est l’indépendance
de la Grande-Bretagne envers l’Union européenne. Créé en 1993
par Alan Sked, il est lancé quelques mois après la ratification par
Londres du traité de Maastricht en fusionnant les anti-européens
de la Ligue antifédéraliste et des dissidents conservateurs,
orphelins inconsolables de Margaret Thatcher virée en 1990.
L’U.K.I.P. se fait d’abord connaître de l’opinion au moment des
élections européennes de 1994 sans intervenir dans la politique
intérieure. En 1999, il obtient trois sièges à Strasbourg - Bruxelles
grâce au remplacement du scrutin majoritaire uninominal à un
tour par un mode de scrutin proportionnel régionalisé. Parmi ses
heureux élus, son chef actuel Nigel Farage (49 ans).
Aux élections suivantes de 2004 et de 2009, les députés européens
de l’U.K.I.P. voient leur popularité se confirmer. Actuellement, ils
sont 9. Leur réussite électorale a provoqué le départ des tories
du P.P.E. (Parti populaire européen qui regroupe la droite libérale
comme l’U.M.P. ou la C.D.U.) pour constituer avec des députés
polonais et tchèques un groupe parlementaire conservateur
eurosceptique. Craignant de passer pour des extrémistes, dès leur
arrivée à Bruxelles, les « indépendantistes britanniques » ont refusé
de participer à tout ensemble qui incluraient des élus F.N. Après
maintes discussions et tergiversations, ils acceptent finalement
de siéger au sein d’un groupe souverainiste dont l’appellation
va fluctuer au gré des mandatures (du Groupe Indépendance -
Démocratie à Europe des libertés et de la démocratie) qui
comprend, outre Philippe de Villiers, les Padaniens de la Ligue du
Nord, les nationalistes slovaques ou les Vrais Finlandais.
Au Parlement européen, Nigel Farage qui co-préside ce groupe,
se construit une petite notoriété par ses saillies verbales envers
le conformisme de la majorité socialiste-conservatrice-centriste-
verte au point qu’il est condamné à des amendes pour outrages…
Ce négociateur - spéculateur en matières premières a pourtant
épousé une Allemande et leurs enfants sont bilingues.
À partir de 2005, l’U.K.I.P. élargit ses préoccupations et commence
à se présenter aux élections locales et nationales du Royaume-
Uni. Souverainiste (à entendre comme le refus de toute autorité
venue de la Commission), l’U.K.I.P. qui « drague » des électeurs
conservateurs déboussolés par l’alliance des tories avec les lib-
dem, et par quelques compromis sociétaux comme la légalisation
du«mariage»gay,seposeenadversairerésoludel’Establishment.
Favorable au lien spécial avec les États-Unis et à l’atlantisme, il est
formellement un mouvement libertarien modéré. S’il récuse l’U.E.,
il rêvait à ses débuts d’intégrer la Grande-Bretagne à l’A.L.E.N.A.
(Accord de libre-échange nord-américain entre les États-Unis,
le Canada et le Mexique). Il propose aussi en compensation
de la sortie de l’Espace unique européen un renforcement du
Commonwealth.
POUSSÉE SOUVERAINISTE
LaGrande-Bretagneatrembléce2mai2013!AuxélectionslocalespartiellesenAngleterrequiconcernaient
un quart des électeurs et qui sont considérées comme des scrutins de mi-mandat, toujours défavorables
pour le parti au pouvoir, à l’occurrence la coalition gouvernementale entre les tories conservateurs et les
démocrates-libérauxcentristes(lib-dem),lebipartismeetdemi(travaillistes,toriesetlib-dem)aétéébranlépar
lesurgissementd’unquatrièmelarron:l’U.K.I.P.ou,enfrançais,lePartipourl’indépendanceduRoyaume-Uni.
INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL/ INTERNATIONAL
Une popularité qui se confirme
OUTRE-MANCHE
SY R I E , VE R S L A V I C TO I R E . . .
10
Tout Depuis 2 ans, les médias nous racontent que la chute de
la Syrie est inéluctable. En effet, l’attaque surprise de la part
des djihadistes contre le pays le plus paisible et le plus sûr de la
région a prise d’abord l’armée arabe syrienne au dépourvu.
Cette force régulière très bien pourvue
en chars et en avions, prête pour
une guerre frontale contre Israël,
était soudainement confrontée à
une guérilla formée par des groupes
mobiles d’infanterie qui traversaient
les frontières depuis la Turquie, l’Irak,
le Liban ou le Yémen. Face à cette
guérilla, souvent urbaine, l’armée
syrienne manquait d’infanterie
aguerrie et d’hélicoptères, essentiels
dans ce genre de combat. Ses pertes
étaient élevées face aux attentats,
aux snipers et aux attaques surprise
contre les bases isolées ou les avant-
postes, sans compter les enlèvements
et les assassinats.
Mais après deux ans de guerre, la
situation a changée. Les conscrits
syriens inexpérimentés sont devenus
des vétérans endurcis au combat
urbain et à la lutte anti-terroriste. Les
djihadistes sont encerclés et massacrés
par milliers. Ils reculent sur tous les fronts,
et la majorité du territoire syrien est
actuellement sécurisée, les combats
se prolongeant dans les déserts de
l’Est ou dans les montagnes au nord
et sur la côte. L’armée Syrienne a
réussi à s’adapter à cette guerre, à
appliquer une stratégie sur mesure et
à vaincre ses ennemis. Loin d’engager
la totalité de ses forces, elle a privilégié
une tactique plutôt profitable : le
roulement des régiments à tour de
rôle, l’encerclement progressif des
zones tenues par les rebelles et la
Après deux ans de guerre...
INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL/ INTERNATIONAL
Sur le plan intérieur, l’U.K.I.P., libéral et anti-bureaucratique, propose
un taux unique d’imposition (flat tax), condamne la construction
d’éoliennes, veut maintenir en activité les centrales nucléaires et,
comprenant l’impasse d’une économie de services financiers
prépondérants poussée à l’excès, entend promouvoir le retour
à la terre de populations urbaines par un programme à long
terme d’auto-suffisance alimentaire. Il souhaite enfin introduire le
référendum d’initiative populaire. Son caractère libertarien initial lui
joue parfois des tours. Pour l’heure, un vif débat sur l’homoconjugalité
secoue le parti.
Son succès de mai 2013 a été chaudement salué par le F.N. Or
rien ne dit que les Britanniques accepteront de constituer en 2014
un groupe commun avec des députés nationalistes. L’U.K.I.P.
appartient déjà à T.E.A.M., acronyme anglais pour désigner l’«
Alliance européenne des mouvements critiques envers l’U.E. ». Cette
organisation internationale méconnue regroupe dans dix-huit États
du continent dont la Norvège et la Suisse, des partis politiques et
des O.N.G. On y rencontre les souverainistes conservateurs du R.I.F.
(Rassemblement pour l’indépendance et la souveraineté de la
France) et, en tant qu’observateurs, les Alternatifs écolo-féministes
autogestionnaires associés au Front de Gauche. Y adhèrent aussi
les Verts gauchistes suédois, le Parti communiste autrichien ou les
centristes agrariens norvégiens.
La percée de l’U.K.I.P. concurrence terriblement le B.N.P. (British
national party) de Nick Griffin qui a envoyé deux eurodéputés en
2009. Cette étonnante élection exprimait le mécontentement d’une
frange populaire à l’égard des problèmes croissants d’immigration
non-européenne et des scandales parlementaires des notes de frais
fictives remboursées par les contribuables grugés.
Dans une société britannique insidieusement totalitaire où le
pouvoir médiatique exerce une véritable tyrannie, l’U.K.I.P.
est moins vilipendé que le B.N.P. accusé de tous les maux.
Les dirigeants « indépendantistes britanniques » donnent en
permanence des gages au politiquement correct. Ils excluent
tout militant de base trop proche de thèses identitaires diffusées
par la formation de Griffin. Contrairement à cette dernière qui
conteste la tournure multiculturaliste du pays prise sous Thatcher et
s’oppose à l’immigration de couleur, l’U.K.I.P. accepte au nom du
Commonwealth les populations étrangères venues des anciennes
colonies. Il s’élève en revanche contre l’arrivée d’immigrés
européens, en particulier les Polonais, les Bulgares et les Roumains
(qu’on ne doit pas confondre avec les Roms). En dépit de quelques
tentatives avortées, il n’aborde pas le fait musulman en Grande-
Bretagne.
On remarque ainsi que le souverainisme de l’U.K.I.P. demeure
bien formel avec une absence marquée de tout intérêt social et
identitaire. Bref, ce parti anti-européen appartient à une nouvelle
catégorie politicienne : les nationaux-mondialistes !
Georges Feltin-Tracol
Un succès chaudement salué par le F.N
11
La réussite du modèle nationaliste et social
INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL/ INTERNATIONAL
rupture de leurs lignes de ravitaillement,
puis un ratissage méthodique pour
nettoyer les poches de résistance.
Tous les observateurs internationaux
s’accordent à dire que la victoire de
Bashar al Assad est proche.
Bashar al Assad, chef de guerre.
En deux ans, l’ophtalmologiste discret
de Damas est devenu un véritable
héros, un chef de guerre et un exemple
pour les insoumis du monde entier. Son
secret : la persévérance, la fidélité à sa
cause et à son peuple. En uniforme sur
le front ou répondant aux questions des
journalistes avec humour et brio, Bashar
al Assad s’est imposé comme le bouclier
de son peuple face aux islamistes.
Celui qui, loin d’être un dictateur, était
déjà le président légitime de Syrie
(confirmé par référendum deux fois !)
est aujourd’hui crédité de 70% des voix
en cas d’élection. De fait, loin d’avoir
fragmenté le peuple syrien, la guerre
a renforcé d’une certaine manière la
cohésion du peuple face aux islamistes.
Devant les horreurs perpétrées par les
mercenaires de l’ASL ou du Front al-
Nosra, ces drogués qui massacrent
des civils au couteau ou à la hache,
de nombreux ex-opposants au régime
se sont ralliés à Bashar al Assad. Les
musulmans sunnites, les chiites, les
laïcs, les chrétiens, se battent côte à
côte. Autre élément décisif : les milices
populaires. En effet, Bashar al Assad a
armé la population syrienne organisée
en comités populaires, pour empêcher
les djihadistes de vivre sur le pays et de
continuer à s’implanter dans les villes.
Cela prouve bien que la population
ne s’est pas soulevée contre le régime,
mais a participée entièrement à la
lutte contre l’envahisseur étranger.
Etranger, car aux dernières nouvelles,
les soi-disant « rebelles » sont à 80%
des djihadistes étrangers (tunisiens,
saoudiens, libyens, tchétchènes et
même « européens »), pas des syriens.
La victoire militaire et politique de la
République Arabe Syrienne est une
preuve que nous avons raison sur la
question du modèle politique. Elle
a prouvé la viabilité et l’endurance
d’un régime basé sur un État fort et
centralisé, à la fois patriote et solidaire,
encré dans les comités populaires,
maître de son économie. Ce succès a
validé la nécessité d’un front commun
face à l’islamisme et au mondialisme :
en effet, le parti Baas s’est ligué avec le
parti communiste syrien (plutôt l’inverse
de notre Front de Gauche local)
et avec le Parti Social Nationaliste
Syrien. Cette victoire a aussi montré le
potentiel rassembleur d’une république
ou la laïcité, (contrairement à la
manière dont elle est utilisée en France
pour réprimer nos traditions), a su lier
les communautés religieuses entre
elles et en tirer le meilleur face à un
salafisme sectaire. Car le salafisme,
finalement, n’est qu’un mondialisme.
Face à lui, des musulmans sunnites sont
mort au combat pour défendre des
monastères et des églises, au nom du
patriotisme. Ce détail a son importance
symbolique. La victoire syrienne a
montré qu’une armée populaire de
conscrit, de miliciens et de volontaires,
pouvait lutter efficacement et gagner
une guerre contre des terroristes
expérimentés et soutenus par l’OTAN.
Enfin, cette victoire a prouvée qu’un
chef charismatique, fédérant le peuple
et incarnant la résistance, était bien
plus efficace qu’un parlementarisme
impuissant ou qu’une oligarchie
corrompue et vendue à l’étranger.
En effet, lorsque Bashar al Assad se
déplace, il est accueilli spontanément
par des bains de foules et seulement
protégé par une poignée de gardes
du corps. Le contraire de notre Flamby
national…
Conflit global
Même si le succès militaire en Syrie
est assuré et constitue une défaite
indéniable du mondialisme face à
nos principes, le conflit global ne
fait que commencer. Au Liban, la
violence monte de jour en jour. En
effet, l’implication du Hezbollah (parti
chiite et organisation résistante alliée
à la Syrie et à l’Iran) dans les combats
frontaliers contre les islamistes, a permis
à ceux-ci de se positionner en victime
et d’exciter certaines minorités sunnites
au Liban. Ainsi, alors que la guerre se
calme en Syrie, elle menace de plus
en plus d’éclater chez son voisin. Les
Israéliens de leur côté, soutiennent de
plus en plus ouvertement les islamistes
et n’ont pas hésité à intervenir
directement par des bombardements
ou des tentatives d’invasion terrestre,
auxquelles les syriens ont riposté
avec succès (abattant un avion et
détruisant un char de Tsahal dans le
Golan). Une attaque Israélienne n’est
donc pas impossible et ferait éclater
toute la région puisqu’elle entraînerait
mathématiquement une implication
de l’lran, du Hezbollah, de l’OTAN et
peut être de la Russie ou de la Chine.
Ainsi, même si sur le terrain, Bashar al
Assad a livré une victoire historique au
nationalisme, nos ennemis, eux, ne sont
que temporairement battus. Le conflit
globalnefaitquecommencer.L’Europe
ne sera surement pas épargnée, et la
France, pays convoité par les islamistes
autant que par les mondialistes, ou le
Qatar est déjà implanté et ou la révolte
gronde, en sera peut être le prochain
champ de bataille.
Guillaume Lenormand
Bashar al Assad, chef de guerre
Conflit global
12
Il faut rappeler aux étourdis qui l’auraient
oublié que les marchandises transportées
sont produites en très grande partie par
l’industrie privée. Le patronat ne pouvait pas
rester longtemps en dehors du débat, mais
il faut avant tout en rappeler les termes. Le
patronat français n’a cessé de dénoncer la
main mise de la SNCF sur le transport du fret
par le rail, oubliant au passage que par le
jeu des participations, la SNCF était devenue
également le premier transporteur routier de
France. Une même entreprise contrôlée par
l’État détenait une partie non négligeable
des capacités de transport de notre pays, le
MEDEF aurait du réagir plutôt. Muette sur le
fond sauf pour dénoncer en permanence
les dysfonctionnements, le MEDEF a attendu
patiemment que l’Europe politique aux ordres
de la grande finance fasse le travail nécessaire
de démantèlement des compagnies de
chemins de fer historiques, propriété des États.
Certains États avaient déjà donné l’exemple
en anticipant la privatisation de leurs chemins
de fer. L’euphorie financière dans laquelle
se trouvait l’ensemble des pays Européens,
notamment après la chute du mur de Berlin,
a ouvert de nouvelles perspectives à bon
nombre d’entreprises qui ont vu là l’occasion
pour elles de se créer un mini empire à
moindre frais. La SNCF n’a pas échappé à
cela en prenant toute sortes de participations
ici ou là. Elle a même passé certains accords
avec des concurrents tel que la DB (chemins
de fer Allemands), accords qui se sont révélés
mortifères pour le fret SNCF.
CequelaSNCFamalanticipé,enapparence,
c’est la mise en concurrence sur son propre
réseau par d’autres compagnies avec la
bénédiction des autorités européennes. Un
premier signal d’alarme avait été tiré lors de la
création de RFF (Réseau Ferré de France, qui
s’appelait à l’origine RFN, le N pour national)
entreprise publique chargée de l’infrastructure
ferroviaire. Le réseau n’appartenant plus à la
SNCF, il n’avait plus de barrage pour pouvoir
accorder des licences de transport à des
compagnies privées ou filiales de compagnie
nationales telle que la DB mentionnée plus
haut. Le transport ferroviaire subit avec du
retard ce qui c’est passé dans l’aviation civile,
qui n’avait pas les problèmes d’infrastructure à
régler, ainsi que petit à petit le même dumping
socialqueceluisubitparlamarinemarchande.
La législation Européenne s’est chargée,
comme à son habitude, de la partie légale
sous la forme de directives que les États sont
mis en demeure de respecter. L’ouverture à la
concurrence s’est faite n’importe comment.
Les technocrates qu’ils aient le temps ou dans
l’urgence nous ont montré leur savoir faire. Au
lieu de mettre le fret SNCF en état d’affronter
la nouvelle donne, ces dirigeants d’élite se
sont empressés d’organiser la concurrence
interne en créant des filiales chassant sur les
mêmes terres, ils ont procédé à la vente de
certaines infrastructures telle que les chantiers
multimodaux, ils ont abandonné des part de
trafic jugés subitement non rentables, sans
parler de la restructuration permanente du
service de ses agents avec pour constante le
dumping social consistant à faire du chantage
sur les coûts salariaux et les conditions de
travail. La situation est telle qu’aucun trafic
supplémentaire n’a été crée. Il y a eu qu’un
simple transfert de charge entre fret SNCF et
les nouvelles entreprises. Le rail ne reprend à la
route qu’une part infime de charge (quid du
Grenelle de l’environnement ?).
La crise subie depuis 2008 n’a fait qu’aggraver
une situation déjà très difficile, et voilà le MEDEF
qui resurgit pour proposer sa solution, alors qu’il
était aux abonnés absents puisque l’Europe
lui a tout accordé. Cette solution miraculeuse
consiste en un « plan d’urgence pour le fret
ferroviaire ». Il n’y a rien de nouveau qui n’ait
été déjà préconisé notamment lors des assises
du fret organisées précédemment. La grande
idée«originale»duMEDEFadeuxvolets.D’une
part « harmoniser le cadre social pour optimiser
les coûts et faire disparaître les différences
entre les opérateurs », ce qui signifie rabaisser
l’ensembleverslemoinsdisantsocial,cequiest
déjà le cas pour les compagnies et filiales dont
laconventioncollectivequirégitleurpersonnel
est beaucoup moins favorable que le statut
du personnel SNCF. Insuffisant pour le MEDEF
sans doute. L’autre partie paraît plus logique
au premier abord. Le MEDEF propose de «
reformer en profondeur l’opérateur historique
en améliorant entre autre son organisation du
travail » et là, il y a un piège car si il est besoin
de modifier parfois le fonctionnement interne,
déstructurer les process de travail, démanteler
le cadre structurant la sécurité, jouer sur les
temps de formation des personnel et autres «
reformesenprofondeur»n’ayantquepourseul
but l’abaissement des coûts de productions
serait une faute grave. Il faudrait pour cela
que les « penseurs » du MEDEF aient la bonne
idée de lire certains rapports d’incidents
pour se convaincre du danger qu’il y aurait
« d’améliorer entre autre son organisation du
travail ». Le vrai discours du MEDEF est le suivant
: pour continuer et pour survivre les entreprises
de chemins de fer n’auront le choix que de
s’aligner sur l’offre de référence du transport
routier. Ce n’était pas utile de tourner autour
du pot, il fallait le dire tout de suite : le MEDEF
n’a pour seul objectif que d’imposer le moins
disant social partout ou cela est possible. On
est sûr que cette nouvelle proposition fera le
bonheur de la technocratie Européenne. Sans
une vraie opposition imposant la primauté de
l’intérêt des nations, l’Europe aura toujours les
coudées franches pour soumettre les États et
les peuples au dogme libéral avec les succès
que l’on connaît.
Alors que l’on ne parlait plus de puis longtemps du moribond,
voici que le fret ferroviaire refait parler de lui à défaut de renaître.
Après une longue agonie de prés de quinze ans et malgré
quelques soubresauts et beaucoup de promesses jamais
tenues, voilà que le MEDEF trouve son intérêt à rentrer dans un
débatdontilaétécurieusementabsentpendanttrèslongtemps.
L’ON REPARLEET
D U F R E T F E R R O V I A I R E !
Plan d’urgence pour le fretUn premier signal d’alarme...
SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL
JC Riviere
13
Or, cette circulaire s’applique également
aux immigrés naturalisés français tels les
polygames ou ceux qui veulent profiter
du système. N’importe qui pourra se
marier religieusement au bled et faire
reconnaitre l’enfant au nom de la GPA.
Moins de trois mois après l’application
de cette circulaire, la cour de cassation
décidait d’obliger l’état à verser des
allocations familiales aux immigrés
algériens dont les enfants sont restés
au pays. L’Algérie qui vient d’ailleurs de
clore un procès sur le trafic d’enfants
pour l’adoption entre elle et la France :
13 personnes ont été condamnées pour
enlèvement et vente en vue d’adoption.
Si la France avait établit des lois sur
l’adoption, c’était justement pour éviter
les dérives et voir des enfants arrachés
à leur famille pour en satisfaire d’autres.
Il semble donc que le gouvernement
a décidé de bouleverser tout cela en
accordant la nationalité et en donnant
un statut légal à des enfants nés dans des
pays acceptant la polygamie et dont la
pauvreté commercialise l’être humain.
Par ailleurs, nous n’entendrons pas
Taubira dénoncer ces maris polygames
dont les femmes sont restées au pays,
condamnées à être dépendantes d’un
homme qu’elles ne verront qu’une fois
tous les ans ou les deux ans mais qui
devront assurer l’éducation de leurs
enfants.
En France, il y a déjà 30 000 à 50 000
familles polygames pour un peu plus
de 500 000 enfants. L’État fait en sorte
de faire « décohabiter » ces familles en
offrant des appartements aux autres
épouses mariées religieusement (l’affaire
Lies Hebbadj à Nantes avec ses 4
femmes et 17 enfants en est un exemple
parfait). Les sommes versées par la CAF
sont considérables et représentent un
enjeu considérable se comptant par
dizaines de milliers d’euros par an et par
foyer.
Mais le coût gigantesque de cette
politique consistant à donner la
nationalité française à des nouveaux
nés étrangers ne doit pas masquer
l’impact démographique sur le pays : les
études sur la drépanocytose (maladie
touchant les personnes dont au moins un
des parents est africain) montrent que
plus d’un enfant sur deux né en Ile de
France est concerné. Voilà une situation
qui ne fera que s’aggraver alors que les
cités sont au bord de l’explosion.
Et c’est bien pour cela que peu de
musulmans ont manifesté contre la
loi Taubira : bien que favorable aux
homosexuels chassés dans les pays
musulmans, cette loi va favoriser
l’adoption et la PMA pour de nombreux
musulmans entre eux. Faut-il rappeler
que les conventions internationales
interdisent aux couples homosexuels
d’adopter des enfants musulmans à
moins qu’ils ne se convertissent…
La boite de Pandore est ouverte.
SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL
lepays
Anthonin Lamoureux
Commercialiser l’être humain
Un enjeu considérable
Un coût gigantesque
DU droit des autres...
Il y a cinq mois, Taubira avait discrètement envoyé une circulaire aux magistrats
pour leur demander d’accepter la nationalité française pour les « Français » nés de
la gestation pour autrui. Au premier abord, il peut sembler que cet acte visait ceux
qui n’avaient pas d’autres moyens que ce type de pratique pour devenir parents.
la loi taubira , outil de remplacement de population
14
Le premier tournant date de l’époque du découplage entre le
service de la poste et des télécommunications ne faisant plus
du bureau de poste le lieu unique ou chaque citoyen pouvait
trouver tous les services nécessaires concernant ses besoins en
communication. Aujourd’hui la Poste s’est transformée en agence
bancaire, ajoutant un service n’existant pas dans le passé sous
cette forme. Une page se tourne, l’individualisation apportée par
les progrès techniques ne nécessitera plus dans l’avenir que de
tels lieux subsistent. Il n’y a plus que la réalité économique qui
prévaut, après tout l’Europe technocratique, qui décide de tout,
n’a que faire d’un tel service public et en a réglé le sort grâce à
la constitution que pour sa part le peuple Français avait refusé
d’approuver par référendum en 2005.
Bien sûr il ne faut pas balayer d’un revers de la main le problème
des coûts de fonctionnement d’un service qu’il relève du public
ou du privé, et il faut d’abord, s’attacher à l’organisation, qui est
un des élément essentiel avant toute prise de décision quant à la
réduction de l’activité. Si l’adéquation, entre objectifs à atteindre
et les moyens tant qu’humains que financiers mis en place,
est le minimum requis pour toute saine gestion, il est impératif
que la politique menée vis à vis du service soit cohérente et
face consensus dans le temps. Il convient de rappeler que ces
fameux bureaux de poste sont un des éléments essentiels de
la continuité territoriale dans notre pays. Ils font partie de notre
paysage traditionnel, cela concourt au maintient du lien social
dont le facteur, avec sa tournée quotidienne, en est le symbole.
Ces bureaux sont quasiment les seuls lieux ou le citoyen trouve
une présence de l’État partout sur le territoire et le Français y est
attaché. C’est surtout en milieu rural que le démantèlement de
la Poste se fait le plus sentir auprès de populations qui ont, elles,
un véritable sentiment de délaissement de la part des pouvoirs
publics.
Après les écoles, maintenant les bureaux de poste, la campagne
se meurt. Ce n’est pas le plan fixant les nouveaux objectifs pour la
Poste qui va améliorer la situation. Entre 2009 et 2012, le nombre
de boites à lettres est passé de 149200 à 144600, et cela va
s’accentuer. La mise en place du timbre vert dont la vente est
favorisée par la direction de la Poste, car moins coûteuse mais
les délais d’acheminement du courrier sont rallongés. Le courrier
intérieur met plus de temps qu’au début du XXème siècle pour
parvenir à destination. Le service se dégrade : une levée et une
distribution par jour, des recommandés qui n’arrivent parfois plus
au domicile faute de temps pour les facteurs. Dans les grandes
villes le service est assuré tant bien que mal, mais dans les petites
communes la situation devient catastrophique sauf quand un élu
local, ayant un peu de poids politique, arrive pour quelque temps
à maintenir un bureau de poste ouvert, s’assurant en même
temps quelques voix précieuses, lors de futures élections, curieuse
vision de la démocratie. Cela n’empêche pas que les nouveaux
objectifs assignés à la Poste prévoient la fermeture d’un grand
nombre de bureaux de poste et le transfert partiel du service
postal chez les petits commerçants, pour peu qu’il en reste, ou à
défaut dans des mairies rurales.
Tristes campagnes, le pouvoir politique trouve plus urgent de
répondre à des revendications de certaines communautés et de
dégager des moyens pour celles-ci que d’assurer la continuité
territoriale et sociale à travers le pays.
Un symbole de la continuité territoriale est en train de disparaître dans notre pays et il s’agit du
traditionnel bureau de poste. Il est vrai que depuis de nombreuses années un grand nombre
d’innovations technologiques en matière de télécommunications avait profondément changé les
habitudes de communications et imposé un changement dans les services proposés par la Poste.
la fin programmée
Sentiment de délaissement...
du bureau de poste ?
SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL
Tristes campagnes...
JC Riviere
La République polono-lituanienne des
deux Nations était présidée par un Roi
élu... Le Commonwealth de Cromwell était
héréditaire, la République néerlandaise des
Provinces Unies était dirigée par le Prince
d’Orange avec le titre de « stathouder »...
Quant à la « République Royale de Naples
» instaurée par une révolution populaire en
1647, elle reçut plusieurs noms officiels, tels
que « République sérénissime du Royaume
de Naples », ou « République royale » ou
« Monarchie républicaine sérénissime de
Naple s», noms singuliers qui reflètent chaque
fois la double nature de son régime, à la fois
républicain et monarchique. Le sceau de
cette République Royale déclarée comme
telle comportait un écu rouge frappé du sigle
S.P.Q.N (Senatus Populusque Neapolitensis),
surmonté de la devise Libertas et des armes
du duc de Guise...
Aujourd’hui, dans la catégorie des
régimes hybrides, c’est à dire républicains
mais également dynastiques, on peut
évidemment ranger la Corée du Nord,
république dynastique s’il en est... Mais
aussi les monarchies républicanisées de
Scandinavie où les monarques n’ont plus
d’autres prérogatives que celles de faire
vivre leur protocole, leurs actions caritatives
et d’accréditer cérémonieusement les
ambassadeurs étrangers.
En Asie au Japon, au Cambodge et au
Bouthan des régimes de rois repliés dans
leur Palais survivent de nos jours avec une
certaine grâce, quand le Souverain passe
son temps à cultiver son jardin ou à écouter
du jazz... Et si on revient dans les Balkans,
on trouvera d’autres tentatives récentes
de régime hybride : le roi de Bulgarie
Siémon II qui devint Premier ministre de
la République bulgare... Ou encore le roi
Michel Ier qui peut parler, comme il le fit
pour 90ème anniversaire, devant les deux
chambres du Parlement réunies et faire la
leçon aux parlementaires... La tentation de
régime hybride allant jusqu’à la Serbie où
la République serbe a réinstallé le prince
héritier dans le palais royal pour lui faire jouer
un rôle protocolaire presque aussi intense
que celui laissé par la constitution sociale-
démocrate au roi de Suède…L’intérêt
politique incontestable du régime hybride,
c’est qu’il rassemble, c’est qu’il s’attaque
enfin à une guerre civile maintenue à travers
des fidélités opposées sur la forme même du
régime. Le régime hybride est ainsi, en vérité,
le véritable idéal du nationaliste raisonnable
qui souhaite en finir avec la division entre
deux traditions nationales concurrentes
dont la lutte ne peut être que dispersante
et annihilant. Le régime hybride est alors le
compromis politique par essence.
Naturellement, chacun sent bien que le
sentiment monarchiste français n’ayant
jamais été réglé par une éradication totale,
l’idée de la « République royale » reste vivant
dans l’inconscient politique de notre pays.
Pourtant, il semble à première vue que
jamais aucune République royale n’exista
en France, et que nous ne connûmes jamais
aucun régime hybride. C’est oublier le
premier et le second Empire qui, au fond,
ne furent justement pas autre chose que
des républiques couronnées à vocation
héréditaire,desrégimesdontlesnostalgiques
d’aujourd’hui, en parlant de République
autoritaire, de République plébiscitaire ou
d’Hyper-république, ne parlent déjà plus de
la République étalon, et s’approchent ainsi,
eux aussi, du compromis entre traditions
politiques nationales également visé
par une « République royale » (voir notre
rapprochement avec Troisième Voie).
Au-delà de l’histoire, un régime hybride
rendrait-il encore des services dans le cas
particulier de la France contemporaine ?
C’est ce que pensaient jadis les royalistes de
gauche de Bertrand Renouvin, favorables
à une «Royalisation de la République »
à travers l’accession longtemps espérée
du Comte de Paris à la présidence de la
Cinquième République. Car c’est le comte
de Paris qui a le mieux théorisé la République
Royale. Se souvenant que la Révolution de
Juillet 1830 avait déjà accouchée, au profit
de son aïeul Louis-Philippe d’Orléans, d’un
régime hybride entre Ancien Régime et
drapeau Bleu Blanc Rouge, le Comte de
Paris avait quelques dispositions familiales
à accepter cette formule jugée plus
raisonnable et plus « française » que la
diviseuse restauration, tentative impossible
de faire renaître de façon pure et simple les
lois fondamentales du Royaume, un sport
mondain qui n’obsède plus de nos jours que
quelques milliers d’empoudrés....
Le principal intérêt d’un régime hybride
n’est cependant pas à rechercher dans la
certituded’unemeilleuregouvernance,mais
danslaféconditééventuelled’uncompromis
majeur. En effet, si la meilleure gouvernance
sera toujours la dictature, le compromis peut
en revanche être la meilleure manière de
travailler à une identité nationale renforcée.
C’est pourquoi la « République Royale » en
France aurait un autre intérêt que celui de
15
La République royale n’est pas seulement un groupe de rock
suédois ni un village rebelle et rigolard de Wallonie ; ce n’est pas
non plus seulement un régime idéal imaginé pour un jeu vidéo,
ce n’est pas non plus une association du quartier rémois compris
entre la rue Henri IV, la rue de Mars, la rue Andrieux et la rue de la
Grosse Ecritoire : c’est une formule institutionnelle hybride qui fut
utiliséeaumoinsquatrefoisclairementdansl’histoireeuropéenne.
la république
royale
Régime hybride
CULTURE/CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE
République autoritaire
Un sport mondain
16
calmer notre perpétuel jeu de guerre civile :
ce serait celui de redonner surtout de la
profondeur historique à un peuple qui n’est
évidemment pas né en 1793 par l’assassinat
du bon Louis XVI, mais qui remonte au moins
au Roi Clovis.
Dans cette perspective-là, s’il ne s’agit que
d’intervenir de façon psychosociale sur le
« roman national », la République Royale
s’imposera donc à tous ceux qui cherchent
une médication en profondeur au « mal
français ».
Mais alors quelle forme prendrait une
République Royale ? Est-il possible de
définir, au dessus de la charge de président
de la République, une autre fonction,
essentiellement représentative, forcément
honorifique et protocolaire ? Oui, c’est
possible, tous les régimes hybrides sont
justement là pour nous en apporter la
preuve : il s’agit simplement de faire jouer
l’imagination constitutionnaliste et de
mettre un tout dans son contraire absolu.
Tenez… Rien que par l’exemple de Benoit
XVI inventant pour lui-même la fonction de «
pape émérite » ou par la reine d’Angleterre
quirestechefd’unCommonwealthpourtant
bourré de républiques, nous savons que la
définition d’une fonction de « chef de l’État
honoraire » est possible sans porter atteinte
le moins du monde à la réalité de la fonction
présidentielle. Dans une République Royale,
l’héritier des rois capétiens, agissant non
palus sous le principe relatif de « la légitimité
» mais sous celui d’une utilité psycho-sociale
vérifiée, pourrait ainsi disposer des quelques
charges sacrées de l’actuelle fonction
présidentielle qu’un président laïc ne peut
plus remplir de nos jours sans faire rire de lui.
Au fond, si une association de boulistes
occitans peut avoir un président d’honneur,
pourquoi la République française n’en
aurait-elle pas ? Chanoine du Latran, co-
princed’Andorre,droitdegrâce,nomination
des Médiateurs, protection de l’Académie
française et de la Comédie française,
grande maîtrise de la légion d’honneur...
voilà les quelques compétences marginales
(et souvent considérées comme désuètes)
qu’un président d’aujourd’hui ne SAIT plus
remplir, mais qu’un « fils de Saint Louis »
remplirait infiniment mieux pour le plus
grand profit de notre roman national.... La
République Royale, ce n’est que ce projet-
là. Marginal en apparence, essentiel en
réalité.
En tout cas, le lys Noir est convaincu
qu’une telle formule de fusion ne devrait
pas effaroucher un bon républicain. Nous
voulons le penser pour ces républicains
convaincus mais néanmoins conscients,
à la Charles Péguy, que la République,
aussi parfaite soit-elle sur le plan de la
gouvernance moderne et sociale, restera
toujours trop courte, trop idéalement
maçonnique, pas assez charnelle, pas assez
historique, pas assez légendaire, pas assez
médiévale, jamais assez sacrée, pour être
totalement française...
Un tout dans son contraire absolu
CULTURE/CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE
LeDirecteurpolitiqueduLysNoir
POURUNECRITIQUEPOSITIVE
Tout a déjà été écrit sur la mort volontaire de
Dominique Venner. Le plus sublime comme le plus
abject.
Nous n’y ajouterons donc pas notre médiocre pierre et nous nous
contenterons dans les lignes qui vont suivre d’un rappel au texte
Pour une critique positive, qu’écrivit Dominique Venner à la fin de
l’année 1962.
Il faut situer celui-ci dans son engagement politique : il avait lon-
guement milité à Jeune nation et soutenu autant qu’il le pouvait
la lutte de l’OAS, il pensait alors que quelque chose d’autre était
possible (cet autre chose s’incarnera dans Europe action, le Mou-
vement nationaliste du progrès et le Rassemblement européen de
la liberté) et il le théorisa dans une courte brochure qui eut sa vie
propre puisqu’elle est toujours disponible à la vente et qu’elle ins-
pira l’organisation de quasiment tous les mouvement NR jusqu’à
nos jours.
Pour une critique positive « écrit par un militant, pour les militants »,
se veut une analyse sévère et lucide de la situation d’une mou-
vance et se conçoit, en quelque sorte, comme le Que faire ?
d’une génération.
Son premier intérêt est d’établir une distinction fondamentale et
sans équivoque entre les nationaux et les nationalistes. L’attitude
des premiers est dénoncée en des termes très durs. Incapables
d’organisation, méprisant le militantisme, facilement enthousiastes
et aussi facilement découragés, les nationaux, en « troupeau
massif », se refusant à prendre en main leur politique, se réfugient
dans les mythes : mythes du « sursaut national », du « sauveur »,
de l’armée, mythe des rassemblements ou « fronts » électoraux
(écartés d’une formule impitoyable, « zéro plus zéro égal zéro !
»). Cinquante années plus tard, les constatations de ce texte sont
toujours d’actualité et l’on y reconnait sans peine les tares de bien
des groupuscules nationaux qui se prétendent nationalistes.
A la conception politique des nationaux, Pour une critique positive
oppose l’idée d’une organisation, d’un mouvement révolution-
Marginal en apparence...
17
naire « pur et dur », sans « petit chef » mais animé par une solide
équipe de militants nationalistes. C’est une conception calquée
sur le modèle du parti de type bolchevique. Il faut, comme lui,
avoir une idéologie qui guide tous les actes ; il faut se méfier des
notables et être un parti de militants ; il faut assurer une sélection
interne rigoureuse et dégager un noyau, une « élite révolution-
naire » prête à tout, et à tous les sacrifices ; il faut agir dans tous
les secteurs de la vie, de la Nation et multiplier les courroies de
transmission.
C’est à cette tache que Dominique Venner consacra sa vie
jusqu’en 1967. Il échoua, non pas faute de volonté mais parce
que les temps n’étaient pas venu. En 2013, alors que la crise s’ac-
croit, alors que le communisme a disparu, la situation est autre et
il se peut que les « grands temps » soient proches. Relisons donc
Pour une critique positive et sachons nous en inspirer.
Pour une critique positive est disponible contre 5 euros franco chez
Ars magna, BP 60426, 44004 Nantes cedex 1.

Extraits :
1 - Les tares de l’opposition nationale
Défaut de conception
Les « nationaux » qui utilisent le mot « révolution » sans en connaître
la signification, croient au « sursaut national » spontané ! Ils croient
également que « l’armée bougera »… Confiants dans ces deux
rêves irréalisables, considérés comme des remèdes-miracles, ils ne
conçoivent pas la nécessité d’éduquer des partisans au moyen
d’une doctrine juste expliquant les causes de la décadence oc-
cidentale, proposant une solution et servant de gouvernail à la
pensée dans l’action. C’est pourquoi, ils se complaisent dans une
série de maladies politiques qui sont responsables de leurs échecs.
Confusion idéologique
Les « nationaux » s’attaquent aux effets du mal, pas à ses racines.
Ils sont anticommunistes mais oublient que le capitalisme et les
régimes libéraux sont les principaux artisans de la propagation du
communisme. Ils étaient hostiles à la politique algérienne du gou-
vernement, mais oublient que cette politique était le produit d’un
régime, de son idéologie, de ses intérêts, de ses maîtres réels finan-
ciers et technocrates, comme de ses structures politiques et éco-
nomiques. Ils voulaient sauver l’Algérie française contre le régime,
mais ils reprennent à leur compte ses principes et ses mythes. Ima-
gine-t-on les premiers chrétiens adorant les idoles païennes et les
communistes chantant les louanges du capitalisme ?
Archaïsme
Faute d’imagination, les « nationaux » continuent à emboucher le
clairon de Déroudèle qui n’ameute plus personne. Programme et
slogans sont fixés dans le tricolore d’avant-guerre. De l’armée au
pouvoir à l’anticommunisme négatif, en passant par la contre-ré-
volution et le corporatisme, les « formules nationales » repoussent
plus qu’elles ne séduisent. Cet arsenal politique date d’un demi-
siècle. Il est sans prise sur notre peuple.
Anarchisme
Les « nationaux » qui admirent tant la discipline chez les autres
sont, en pratique, de véritables anarchistes. Incapables de se
situer à leur place dans la lutte, ils ont le goût de l’action désor-
donnée. Leur vanité les pousse aux actes individuels gratuits, leur
cause dût-elle en pâtir. Ils ignorent la parole donnée et nul ne peut
prévoir où les entraînera leur fantaisie. Ils suivent à la rigueur un
chef de bande et s’épanouissent dans les petits clans. L’absence
de référence idéologique commune accroît leur éparpillement et
interdit leur unité.
2 - Perspectives nationalistes
Critique du libéralisme
L’oligarchie capitaliste est née à la fin du XVIIIème siècle. Les idées
libérales qui se répandirent à l’époque en France servirent de justi-
fication aux intérêts conjugués de la haute aristocratie et l’argent
pour s’opposer à l’autorité du pouvoir central qui les tenait depuis
longtemps en lisière. Cette lutte des gros intérêts contre le pouvoir
populaire (en l’espèce la monarchie française) se retrouve avec
constance au cours des âges. Dans les sociétés organisées, une
fois dépouillée l’enveloppe institutionnelle à forme monarchique
ou républicaine qui cache la réalité, on discerne deux types prin-
cipaux de pouvoir : le premier s’appuie sur le peuple pour contenir
les gros intérêts, féodaux ou financiers, le second est aux mains
des gros intérêts pour exploiter le peuple. Le premier s’identifie à
la communauté populaire et devient le serviteur de son destin, le
second assujettit la communauté populaire pour la seule satisfac-
tion de ses appétits.
Les démocraties modernes, qui appartiennent au second type
suivirent l’évolution du capitalisme dont elles n’étaient que l’éma-
nation politique. Le capitalisme ayant perdu sa forme personnelle
et nationale pour devenir financier et apatride, les démocraties
passèrent sous le contrôle des groupes financiers internationaux.
Les quelques divergences qui subsistaient entre ces derniers ces-
sèrent dès qu’apparaît la menace d’un réveil populaire. Si le men-
songe et la ruse où ils sont passés maître se révèlent insuffisants,
ils emploient les armes les plus meurtrières, les contraintes les plus
violentes. Ils n’ont jamais reculé devant le génocide, les bombar-
dements atomiques, les camps de concentration, les tortures et le
viol psychologique.
L’oligarchie capitaliste est indifférente au sort des communautés
CULTURE/CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE
Défaut de conception
Confusion idéologique
Archaîsme
Anarchisme
Critique du libéralisme
François Noblet
CULTURE/CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE
nationales. Son but est de satisfaire une insatiable volonté de puis-
sance par la domination économique du monde. Les hommes et
les civilisations se voient sacrifiées à ses desseins purement maté-
rialistes qui rejoignent ceux des marxistes. Pour les technocrates
comme pour les communistes, l’homme est un animal écono-
mique doté de deux fonctions : produire et consommer. Ce que
ne mesure pas une règle à calcul est classé dans le superflu. Ce
superflu doit donc être soumis à l’essentiel : le rendement éco-
nomique. Les tendances individualistes, qui sont une gêne pour
l’édification et l’application des plans, doivent disparaître.
Un ordre vivant
La légitimité d’un pouvoir ne se résume pas à l’observation d’une
loi écrite éminemment variable ou au consentement des masses
obtenu par la contrainte psychologique des moyens publicitaires.
Est légitime le pouvoir qui observe le droit de la Nation, ses lois non
écrites révélées par l’histoire. Est illégitime le pouvoir qui s’écarte
du destin national et détruit les réalités nationales. Alors, la légiti-
mité appartient à ceux qui luttent pour rétablir la Nation dans son
droit. Minorité lucide, ceux-là forment l’élite révolutionnaire sur qui
repose l’avenir.
Le monde ne se plie pas à un système mais à une volonté. Ce n’est
pas le système qu’il faut chercher mais la volonté. Certes, la struc-
ture même de l’Etat doit être pensée autour de quelques prin-
cipes directeurs : l’autorité, la continuité, la puissance de concep-
tion se trouvent réunies dans une direction à forme collégiale ;
celle-ci s’appuie sur un corps de cadres politiques hiérarchisés,
assistés d’une véritable représentation populaire des professions
et des communautés régionales aptes à délibérer de leurs pro-
blèmes propres. Mais il importe surtout de forger les hommes sur
lesquels reposeront la communauté et l’avenir de la civilisation.
Ce ne sont ni les machines électroniques ni les savants qui
décideront du sort de l’humanité. Les problèmes immenses
que poseront les nouveaux développements techniques
exigeront une élite politique appelée par vocation, douée
d’une volonté d’airain au service d’une pleine conscience
de sa mission historique. Cette écrasante responsabilité jus-
tifiera qu’il lui soit demandé plus qu’aux autres hommes.
Cinq pour cent des individus, admettent les sociologues, sont pro-
fondément pervers, tarés, vicieux. A l’autre extrémité, on observe
une même proportion d’hommes qui possèdent, naturellement
et de façon développée, des qualités particulières d’énergie
et d’abnégation qui les prédisposent à servir la communauté,
donc à la diriger. Les démocraties qui instaurent le règne de la
combine et de l’argent sont, en grande partie, dominées par
les premiers. La révolution Nationaliste devra éliminer les pre-
miers et imposer les seconds. La sélection et l’éducation, dès la
jeunesse, de ces hommes d’élite seront parmi les premières pré-
occupations de la société nouvelle. Leur formation fouettera la
vigueur de leur caractère, développera leur esprit de sacrifice,
ouvrira leur intelligence aux disciplines intellectuelles. Maintenus
dans la pureté originelle, non seulement par un engagement
d’honneur mais par une règle stricte et particulière, ils formeront
un ordre vivant constamment renouvelé dans le temps, mais tou-
jours semblable dans son esprit. Ainsi, au pouvoir des manieurs
d’argent sera substitué celui des croyants et des combattants.
18
Un ordre vivant

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  • 1. Un certain général affirmait que les français étaient des veaux. On nous disait amorphes, décérébrés, passifs, tous se trompaient. Il nous a fallu un printemps pour faire mentir le monde. Pour redevenir ce que nous sommes, les champions de la révolte, pour dire merde quoi ! Merde à l’Europe des escrocs, merde au mondialisme, à ses délocalisations et son plan d’austérité que pour le peuple. Cerise sur le gâteau, le mariage gay et surtout la traîte des gosses que tout cela sous-entend, nous le refusons en bloc. Nous, les français mettons tout ça dans le même sac, parce que c’est la même chose, une entreprise de démolition systématique de ce que nous sommes. L’élection de Hollande devait nous achever, nous donner le coup de grâce, permettre de disloquer la famille, ultime rempart contre le mondialisme, enfin, de casser le CDI avec cette excuse que cela vient de la gauche. Notre président normal tente de disloquer notre nation en accordant le droit de vote aux étrangers, de laisser libre champ à tous les communautarismes, puis de lancer une guerre coloniale au Mali, tout en armant les mêmes djihadistes en Syrie aux noms des intérêts qataris. Mais le coup a manqué et les français veulent tout faire sauter. Si vous avez un doute sur ce que j’affirme, consultez votre calendrier : 1er mai défilé du FN, le 5 manifestation dans toute la France contre le projet de mariage gay, le 12 ce fut le défilé nationaliste pour une union sacrée des patriotes contre le mondialisme, le 26, un million de français retournaient dans la rue. Ça continue, le 16 juin à Paris, on manifeste contre la levée de l’embargo sur les armes à destination des islamistes syriens qui, soyons en sûr, tueront nos soldats au Mali et finiront dans les caves de nos banlieues. Ce mois de juin se termine en feu d’artifice avec une autre manifestation demandant la dissolution de l’assemblée nationale ! Ceprintempsressembledeplusenplusàuneblitzkriegcontre legouvernement,maissicenesontenvéritéquelesgrandes manœuvres contre un système pourri jusqu’à la moelle, je suissûrquelorsquelacolèrepopulaireseraàsonparoxysme les derniers jours seront les plus longs du court règne de Guimauve le conquérant avant que la chute n’emporte notre président retranché dans son bunker de l’Elysée. S.A NUMÉRO 16 - JUIN 2013 PHILIPPE MILLIAU - JEAN-YVES DUFOUR - JC RIVIÈRE C E M O I S - C I D A N S S A L U T P U B L I C : ANTHONINLAMOUREUX-GEORGESFELTIN-TRACOL U N P R I N T E M P S B I E N F R A N Ç A I S UN MILLION D’EMPLOIS TOUT DE SUITE, C’EST POSSIBLE ! 3ÈME VOIE L’AFFIRME
  • 2. P.1 ÉDITORIAL UN PRINTEMPS BIEN FRANÇAIS Serge Ayoub P.2 UN MILLION D’EMPLOIS, MAINTENANT C’EST POSSIBLE Serge Ayoub P.4 L’ARROSEUR ARROSÉ Serge Ayoub P.6 VENTE À PERTE, PERTE D’EMPLOI Jean-Yves Dufour P.7 COMMUNICATION, NOUVEAUX RÉSEAUX, NOUVELLES ARMES Philippe Milliau P.9 POUSSÉE SOUVERAINISTE OUTRE MANCHE Georges Feltin-Tracol P.10 SYRIE, VERS LA VICTOIRE Guillaume Lenormand P.12 ET L’ON REPARLE DU FRET FERROVIAIRE JC Rivière P.13LE PAYS DU DROIT DES AUTRES Anthonin Lamoureux P.14 LA FIN PROGRAMMÉE ,,,,,,DES BUREAUX DE POSTE ;;;;;;JC Rivière P.14 LA RÉPUBLIQUE ROYALE Président du Lys Noir P.16 POUR UNE CRITIQUE POSITIVE François Noblet POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE Salut Public : 10 rue Primatice - 75013 Paris Directeur de la publication : Serge Ayoub Imprimeur : Imprimerie FANLAC 18, rue du Président Wilson - 24000 Perigueux Éditeur : WCH 115, rue du Fbg du Temple 75010 Paris N°CPPAP: 0417 G 91322 L’ équipe de rédaction tient à remercier les auteurs suivants: Philippe Landeux - Georges Feltin-Tracol JC Rivière - Anthonin Lamoureux Jean-Yves Dufour - Philippe Milliau François Noblet Contactez la rédaction : contact@salutpublic.com www.salutpublic.com 2 U N M I L L I O N D ’ E M P L O I S Le solidarisme est la doctrine du bon sens et de l’action concrète au service de notre peuple. Le solidarisme est la doctrine du bon sens et de l’action concrète au service de notre peuple. Aujourd’hui, notre pays traverse une crise sans précèdent, qui dépasse dans ses effets à venir la sinistrement célèbre crise de 1929. Comme à cette époque, les forces vives de la France sont touchées. Les entreprises ferment et les rangs de chômeurs s’allongent. Notre objectif est de répondre en solidariste à la grave crise que nous subissons, c’est-à- dire de trouver une solution concrète, immédiate et de bon sens au malheur qui nous touche. Les raisons du cataclysme économique mondial qui nous submerge n’entrent que peu dans cette réflexion immédiate. Elles ont été développées succinctement lors d’un article précédent. Nos entreprises ferment et nos chômeurs augmentent, comment endiguer cette catastrophe, tel est l’unique sujet de notre pensée. Les grandes entreprises en France délocalisent dans les pays du tiers monde parce qu’elles y ont un intérêt immédiat. Pour remédier à cette saignée des emplois, nos gouvernants n’ont songé qu’à solliciter les grands groupesétrangersafindes’installerdans notre pays. Dans ce but ils échangent des subventions d’installations énormes et des défiscalisations contre la création d’emplois. À la fin du moratoire sur les taxes et impôts et après avoir empoché les subventions, ces mêmes groupes plient boutique avec armes et bagages, laissant le goût amer du vol et de l’abandon. Ces grandes sociétés sont d’un cynisme insoutenable mais prévisible. En effet, quels sont leurs intérêts ou raisons de rester en France après avoir bien profité de nous ? Aucun. On ne peut pas demander à un loup d’être berger. Alors les réponses pour empêcher les délocalisations, les fermetures d’usines et pour préserver ou même créer des emplois ne se feront pas avec ces partenaires là. Tout au contraire, et c’est du bon sens, la réponse ne pourra être que locale, nationale. En effet, qu’elles sont les entreprises qui n’ont aucun intérêt à délocaliser ? Les petites et moyennes entreprises, les commerces et les artisans. Étrangement, cette classe la plus sollicitée fiscalement, la plus nombreuse aussi (93% des entreprises en France ont moins de 10 salariés et elles représentent à elles seules 67% de la masse salariale) est la grande oubliée de nos dirigeants, énarques MAINTENANT C’ES POSSIBLE
  • 3. 3 POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE Un pacte de solidarité national français et eurocrates de Bruxelles. Alors, en solidariste, nous allons nous servir de ce levier pour remettre sur les rails notre économie. Nous souffrons, à l’heure actuelle, d’avoir autour de quatre millions de demandeurs d’emplois. Cela représente près d’un quart de la masse salariale de notre pays ! D’un autre coté, près de 70% des entreprises françaises n’ont pas de salarié, soit plus de 2 millions d’entreprises. Il est étonnant qu’aucun énarque ou ministre n’ait eu l’idée de confronter ces deux chiffres. S’ils y avaient pensé, ils se seraient demandés quelle était la raison de cette spécificité entrepreneuriale française. Les raisons sont simples, la première est le coût trop élevé des charges salariales pour l’entreprise et la seconde, surtout en temps de crise, est la peur le cas échéant, si le carnet de commande baissait brusquement, de ne plus pouvoir payer leur employé. En effet, il faut se rappeler que les charges salariales représentent plus de 60% du coût d’un salaire avec une répartition d’un tiers pour le salarié et de deux tiers pour l’entreprise (à l’exception des salariés qui sont au SMIC). Alors, comme aux grands maux, les grands remèdes, nous, solidaristes, préconisons, pour remettre notre pays en ordre de marche, de créer un grand pacte de solidarité national, ayant pour effet d’allier dans une union sacrée contre la crise, l’État, les patrons et les travailleurs. Ce grand pacte doit donner du travail et des réformes institutionnelles et non des paroles et des promesses. La solidarité en est le maître mot, tous les acteurs sociaux, et notamment l’État seront mis à contribution. Ce grand pacte doit agir immédiatement sur le monde du travail par une embauche massive et une série de réformes des institutions qui gèrent et régulent ce travail, notamment les tribunaux de commerce et les URSAFF. En effet, nous proposons un grand plan pour sauver un million de chômeurs. Ils seraient embauchés dès demain, dans un nouveau contrat de travail sans charges sociales, et cela sur une durée maximum de deux ans. Cela créerait un ballon d’oxygène pour notre économie asphyxiée par les quatre millions de demandeurs d’emplois de courte et longue durée qui, pour la plupart ne peuvent être embauchés compte tenu des charges sociales trop élevées et de la législation actuelle du code du travail. Le premier résultat concret de cette proposition est une économie substantielle pour notre pays qui n’aura plus à payer les indemnités de chômage. Le second est le retour à l’emploi de ces chômeurs et par voie de conséquence la relance de la consommation. Un million de contribuables en plus, cela n’est pas négligeable ! Il est important de souligner que l’exonération des charges sociales ne peut, en aucun cas, être un coût supplémentaire pour l’État puisque ces chômeurs étaient déjà bénéficiaires de la protection sociale. Il est important d’observer que ce pacte de solidarité nationale de deux ans, sans charges doit être soumis à quelques obligations : ce contrat ne s’adresse qu’aux chômeurs et non pas aux simples demandeurs d’emplois. Le salaire proposé doit être supérieur au SMIC d’au moins 15%. Ce contrat ne peut concerner, par entreprise, plus de 20% des salariés (cela pour les entreprises ayant au moins cinq employés). Il ne peut être interrompu que par accord mutuel des deux parties. Mais il peut être interrompu si les fluctuations économiques de l’entreprise l’imposent. C’est-à-dire si l’entreprise ne peut plus payer ce salaire parce que le carnet de commande est vide. Toute rupture se règlera sans indemnités car le salarié retrouvera aussitôt son statut de chômeur et les allocations correspondantes. Pour être complet, ce grand pacte de solidarité nationale doit s’étendre de la création d’emplois à la préservation de ceux-ci. Dans le cadre de la préservation des emplois existants, une autre mesure urgente à mettre en chantier sera la mise en place d’un moratoire social et fiscal pour les entreprises en difficulté, comme cela a été plusieurs fois le cas dans notre histoire lorsque des conditions exceptionnelles l’ont imposé. Cette mesure nécessaire enrayerait une grande partie des liquidations actuelles et à venir des entreprises existantes. La très grande majorité des liquidations, et du chômage qui en découle est causée par le défaut de règlement des charges sociales. En effet, il faut savoir que nous avons à ce jour, des tribunaux de commerce qui remplissent leurs audiences uniquement par des affaires d’URSAFF, avec la particularité de demander chaque fois la cessation des paiements et la mise en liquidation. Dans ce cadre, le grand pacte de solidarité nationale prône la création d’une commission de surveillance des entreprises qui évaluerait le coût de la liquidation d’une entreprise en retard de ses charges sociales et fiscales par rapport au coût qu’engendrerait la mise au chômage de son personnel. Il faut comprendre que toute liquidation a notamment un coût social. En effet, les employés mis au chômage sont non seulement un échec social mais une ruine pour le pays. Souvent les dettes qui motivent Cessation des paiements et liquidation 4 millions de demandeurs d’emploi Une ruine pour le pays
  • 4. une liquidation sont bien moindres que le coût de la mise au chômage des employés de l’entreprise liquidée. Le seul bénéficiaire de cette justice expéditive est l’URSAFF qui touche ainsi les cotisations qu’elle réclame. Il est à noter que la commission de surveillance des entreprises, lors de certains retards dans le paiement des charges sociales ou fiscales, pourrait prendre partiellement en charge leurs coûts lorsque cela représenterait une économie importante par rapport à la liquidation de l’entreprise par un fond de solidarité. Terminons par les URSAFF et leur rôle dans la crise sociale qui nous accable. En effet cette association à but non lucratif gère un budget une fois et demi supérieur à celui de l’État et cela dans la plus grande opacité. Cet organisme collecteur pour le compte du Régime Général, si intraitable avec nos entrepreneurs, ne se refuse rien. D’abord, il se permet, sur nos cotisations d’entretenir une centaine d’antennes d’URSAFF qui ont toutes un conseil d’administration et un budget de fonctionnement propre. Les URSSAF ont de surcroît un budget de fonctionnement général et plus particulièrement de formation à la hauteur de 10% de celui-ci ! C’est-à- dire 10% d’une fois et demi le budget de la France ! Alors, parce que cette association de la loi de 1901 est un vrai gouffre pour nos cotisations, pour cet argent que nous n’avons plus, parce que ses pouvoirs sont totalement disproportionnés, et que l’URSAFF, par son attitude intraitable représente la majeure partie des mises en liquidation de nos entreprises, nous demandons sa dissolution et le rattachement de son activité au ministère des finances. Cette décision permettrait des économies incalculables, une trésorerie claire et une administration fluidifiée. Création d’un contrat de travail solidaire, moratoire des dettes sociales et fiscales, réformes des tribunaux de commerces et dissolution des URSSAF, voilà le grand pacte de solidarité nationale. Par ces actions concrètes de bon sens, qui feraient agir de front, dans une union sacrée contre la crise, l’État, les petits patrons et les travailleurs, nous pourrions tous ensemble, remettre notre pays sur les rails. Cette solution qui prône l’action concrète, le bon sens et la solidarité, c’est le solidarisme. 4 POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE Les responsables sont ailleurs ARROSEURL’ ... ARROSÉ ! Serge Ayoub Dissolution de l’URSAAF D’abord sur les faits, les « ultras » de Boulogne sont morts ou à l’agonie. La répression (souvent illégale) qu’ils ont subi depuis des années les a décimé. Je ne rentrerai pas dans une analyse au faciès qui disqualifie, aussitôt, nos hooligans d’extrême droite, car ceux qui se sont fait filmer et arrêter n’ont pas le profil à fréquenter la tribune Boulogne. En effet, il faut le savoir, aucun « ultra » qualifié d’extrême-droite comme on accuse son chien de la rage pour mieux s’en débarrasser, ne porterait un maillot du club qui l’a exclu et qu’il boycotte depuis le plan Leproux. Il s’en fait un devoir. Ceci étant dit, il faut chercher les responsables ailleurs et je vais les désigner. Pour des raisons commerciales, ce qui, en d’autres temps, a construit la réputation du club et rempli les tribunes, l’ultra, n’est plus de mise. Le profit ne se fait plus dans les stades mais dans les retransmissions télévisées. L’ultra ne rapporte plus, il dérange, il gêne même la communication du club et de son image pour les sponsors et la publicité. La chasse aux hooligans est ouverte. Ils sont « parigos » populaires fiers de l’être, remuants et souvent nationalistes, c’en est trop, il faut préserver cette sacro-sainte image, qui doit rester lisse pour se concilier toutes les parts de marché. Le club, « l’esprit canal+ », la mairie de Le Monde ment tout le monde le sait, ce qui s’est passé ce 12 mai, au Trocadéro, n’est pas l’œuvre des hooligans du PSG, le « Kop de Boulogne » n’est pas le coupable et le PSG, Valls et la mairie de Paris ne sont pas les victimes bien au contraire.
  • 5. La réalité est une fille rancunière Serge Ayoub Paris, le conseil général de région et leur support papier, « Le Parisien » vont s’en charger. Tout d’abord on élabore au fond de cabinets une stratégie, un contre feu, on crée une tribune artificielle. Elle sera l’opposé de Boulogne, plutôt en face, à Auteuil, sera non plus de Paris mais de banlieue et issue de la diversité, car la diversité se vend bien et touche plus de consommateurs potentiels... L’idée ravit tout le monde, le club, le conseil régional dont monsieur Valls offre, aux frais du contribuable, des tombereaux de billets pour décider cette jeunesse des banlieues qui sera, après la France, une chance pour Paris... La stratégie se déploie, Le Parisien fustige, stigmatise chaque bousculade qu’oserait commettre le Kop de Boulogne, les campagnes de presse relayées par Canal+ entraînent naturellement un émoi, qui permet la répression policière. Le club est purgé de ces éléments politiquement incorrects, et le Qatar après avoir acheté le PSG, les banlieues et notre honneur peut enfin triompher au Trocadéro. Il le veut et l’a payé assez cher. Mais c’est là que tout déraille, la réalité est une fille rancunière et se rappelle toujours à vous quand il ne le faut pas. Marchands et politiques, vous avez institué un monde nouveau basé sur la consommation, sans autre identité que celle qui vous assure une aliénation totale de l’individu. Vous avez évincé une tribune authentiquement parisienne et populaire au bénéfice d’une clientèle disparate et prétendument docile. Vous pensiez qu’en atomisant l’homme vous pourriez le réduire, que le pain remplacerait les jeux, et bien vous avez récolté ce que vous avez semé. Sans racine, sans la moindre identité, votre création se fout de tout, même de vous, elle ne veut que ce que vous lui avez appris, jouir, consommer vite, quitte à piller; c’est plus facile, plus marrant et puis le reste on en à rien à foutre. Voilà ce qui motive votre diversité qui n’est plus africaine, pas française et qui rêve de l’Amérique. Le plus drôle est que le Qatar qui finance les banlieues voit se retourner ses propres troupes contre lui, que Delanoë et son idéologie de pacotille qui a engendré ce désastre, en soit aujourd’hui le témoin et que Valls a voté les crédits qui ont armé ceux qu’il se prend dans les dents. Décidément il y a une justice dans ce monde, et elle n’est pas dénuée d’humour. Alors pourquoi accuser ces ultras de Boulogne une fois encore ? Simplement parce que ce système pourrissant ne sait que tirer sur les ambulances, parce que c’est facile d’attaquer une population sans moyens et sans argent, parce que pour un gouvernement qui est tout, sauf socialiste, montrer une hydre fasciste, qui a l’avantage de surcroît de ne pas exister, permet de donner l’illusion d’un combat de gauche. Et en vérité parce que les communicants de ce conglomérat d’intérêts financiers et politiques méprisent ouvertement notre peuple. Ils le pensent si stupide qu’on pourrait lui faire gober n’importe qu’elle vieille rengaine et que la violence des hooligans d’extrême droite du PSG est, en l’occurrence, une facilité. Pour terminer cette histoire où l’incurie de la préfecture concurrence la folie du profit et le mépris de l’homme, il m’est amusant de me rappeler cette image, cet humour bien français de l’arroseur arrosé. 5 POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE / POLITIQUE Ils nous prennent vraiment pour des cons !
  • 6. Détruire le travail... Transformer le travailleur en chômeur 6 ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE Jean-Yves Dufour Une entreprise pourrait agir ainsi dans un court laps de temps permettant de casser les prix et de se débarrasser (c’est d’ailleurs le sens du mot dumping) de ses concurrents, incapables de faire face à cette situation. Cette interdiction vient d’être remise en cause par la Cour de justice de Luxembourg, c’est-à-dire l’organe judiciaire de l’Union européenne, quiarenduuneordonnancele7mars2013, allant dans le sens d’une autorisation de la revente à perte. Cette position se base sur la directive 2005/29/CE du 11 mai 2005 qui vise à l’harmonisation des pratiques commerciales. Le droit européen primant sur le droit national, il n’est théoriquement pas possible d’interdire aux États quelque chose qui n’est pas spécialement illégal au niveau communautaire : les normes les plus souples et les plus laxistes doivent s’appliquer au détriment des moins permissives. La ministre du commerce Sylvie Pinel ne peut que préparer sa défense, comme une vulgaire mise en examen. Il s’agit là encore d’un bel exemple de la soumission de nos dirigeants à une autorité supranationale illégitime. Il va de soi que cette autorisation serait dramatique pour l’emploi, déjà largement mis à mal par la désindustrialisation et la grande distribution. L’objectif mis en avant est la défense du consommateur, qui pourra ainsi bénéficier de la baisse des prix, soit le même argument que le libre-échange débridé imposé par l’OMC dans les années 1990 qui a peut-être servi le consommateur mais a transformé les travailleurs en chômeurs. Finalement, le solde est négatif et il en sera de même avec cette nouvelle mesure : même si les prix baissent, les petits commerces n’auraient pas le temps de s’adapter et mourraient. Le président de la fédération nationale de l’habillement, Bernard Morvan, expliquait ainsi sur RTL début mai 2013 que « la concurrence effrénée des distributeurs emmènerait les réseaux de boutiques indépendantes et les petits magasins de proximité à mettre la clé sous la porte ». Mais il ne s’agit là que d’une mesure supplémentaire visant à détruire le travail en Europe, avec les mêmes méthodes (l’ouverture de plus en plus de magasins le dimanche par exemple, réclamée par certains députés socialistes, nuit aux salariés sous couvert de rendre service aux consommateurs). Citons également la fin programmée du CDI dans le cadre d’une loi sur la « sécurisation de l’emploi » (encore un usage exemplaire de la novlangue orwellienne) dont la cause primaire est encore et toujours l’harmonisation européenne, un nivellement qui ne peut se réaliser que par le bas. Rappelons le mot de Montesquieu : « Dans une nation libre, on travaille plus pour acquérir que pour conserver. Dans une nation qui est dans la servitude, on travaille plus à conserver qu’à acquérir ». La vente ou revente à perte est une pratique économique réglementée et encadrée, considérée comme déloyale et interdite en France, comme dans d’autres pays européens (Belgique, Espagne, Italie, Luxembourg et Portugal – notons que la plupart de ces pays sont de tradition catholique) en- dehors de quelques plages bien définies (périodes de soldes, au nombre de quelques semaines par an, concernant des articles passés de mode) et de cas particuliers (par exemple les denrées périssables), puisqu’elle consiste pour un commerçant à vendre un produit à un prix inférieur à son prix d’achat et pour un producteur à un tarif qui ne permet pas de compenser son coût de production. VENTE À PERTE... PERTE DE L’EMPLOI...
  • 7. 7 ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE Internet : une ouverture inespérée Quel avenir pour la toile des patriotes ? Le système médiatique avait été totalement fermé aux ennemis du système idéologico-politique qui nous tyrannise depuis plusieurs décennies et il est évident que l’apparition du réseau Internet a été une opportunité inespérée pour les intellectuels et les mouvements politiques qui oeuvrent contre le dit système; avant l’ère Internet, nous étions dans une situation de marginalisation extrême et nous n’avions pas d’autres moyens de diffusion de nos idées que ceux de nos grand-parents ( tractages, réunions publiques...) . En fait, nous sommes les seuls, dans le champ politique, à profiter pleinement de l’opportunité nouvelle que représentent Internet et les réseaux sociaux parce que toutes les autres mouvances, de l’extrême-gauche à la droite libérale ont eu et ont un libre accès aux grands médias; il n’est donc pas étonnant que le blog Fdesouche soit le blog politique le plus visité en France ou que le site de TV par internet ProRussia soit visité par 1500000 personnes (vous lisez bien : UN MILLION ET DEMI ) chaque semaine parce que les informations que recherchent les patriotes sont abondantes et libres. La démultiplication des messages informatiques est telle qu’à la suite de l’assassinat d’un militaire britannique le 21 Mai par des partisans du jihad islamique, un tweet patriotique a été approuvé par un million de personnes en une journée ( ce qui était impensable dans le passé ) et ce, sans les moyens des anciennes organisations. Des médias électroniques de qualité sont nés ( Boulevard Voltaire, Riposte Laïque, Nouvelles de France, Polémia.... ) et ils commencent à concurrencer les grands journaux mais aussi les médias télévisuels; ils sont relayés par des réseaux associatifs de plus en plus puissants et ouverts tels le Réseau-Identités ; la jeune génération regarde de moins en moins la télévision et s’informe via Internet; les moyens informatiques nous permettent de contrer la désinformation pratiquée par le système politico- médiatique dominant et de réinformer . Nous n’avons pas pu avoir accès aux grands journaux ni aux médias radiophoniques (à l’exception de quelques radios libres), mais nous pouvons espérer combler notre handicap grâce à Internet et les réseaux sociaux qui nous offrent, sous réserve que nous trouvions les gens ayant les talents nécessaires et un minimum de moyens financiers, la possibilité de concurrencer les grands médias télévisuels avec des budgets raisonnables. L’évolution technique en matière de télévision en particulier, va nous permettre de pouvoir proposer une alternative aux grandes chaînes d’information dans quelques années et ce, pour un coût accessible ; il faudra tout de même, pour faire aboutir ce type de projet , mobiliser une masse critique de gens à la recherche d’une information différente de celle qui est diffusée par les médias du système et prêts à participer financièrement, mais on peut raisonnablement penser que c’est un objectif réaliste. Le modèle du don fonctionne ; les partenariats géostratégiques qui ont si bien fonctionné au temps de ma toute puissante CNN ou jadis de radio Londres sont, dans un monde en voie de transformation accélérée d’importantes facultés. La professionnalisation de certaines de nos activités semble inéluctable; en particulier celles qui sont liées aux médias informatiques les plus sophistiqués ( télévision internet ) et à la collecte de fonds. Mais aussi aux styles et aux consommations..... Pas si sûr ! L’information électronique en réseaux a généré une véritable révolution en matière d’information et de combat politiques comme on a pu le constater ces dernières années avec le « printemps arabe » dont les succès n’auraient pas été possibles ni même pensables sans Internet. En France, la « Manif pour tous » n’aurait pas pu mobiliser autant de monde et organiser autant d’actions locales dans des délais très courts sans utiliser ces moyens. Loin de remplacer l’action publique et collective par une consommation facile et une indignation COMMUNICATION : NOUVEAUX RÉSEAUX , NOUVELLES ARMES... Il est désormais évident que le système de diffusion d’informations appelé Internet est la plus grande innovation de ces trente dernières années; c’est une innovation qui provoque des mutations importantes dans tous les domaines, du commerce à la formation en passant par les loisirs et l’accès à des données qui étaient difficilement accessibles dans le passé (archives, ouvrages anciens...). Sur ce réseau on trouve également le pire, comme les films pornographiques qui sont désormais accessibles aux jeunes enfants et les jeux en ligne qui hypnotisent de grandes quantités de jeunes au point de leur faire perdre, en plus de leur temps, tout contact avec la réalité . Ceci étant dit, vivre avec Internet c’est essayer de l’utiliser de façon intelligente. La fin du militantisme ?
  • 8. Philippe Milliau 7 ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE/ ÉCONOMIE internétiques sans risque, les nouveaux moyens ont aussi permis de catalyser des mouvements de fond. Il est évident que la nature du militantisme politique est en train de changer et que la place des techniques d’information devient essentielle dans ce domaine comme dans tous les autres domaines de notre existence. Les militants de l’avenir seront d’abord des spécialistes de l’information même si des formes classiques perdureront (soutien financier par exemple mais les techniques de collecte de fonds utilisent également les canaux informatiques; organisation et encadrement des manifestations; formation idéologique... ) . Nous aurons de plus en plus besoin de militants qui sauront utiliser les outils informatiques et qui maîtriseront les techniques d’information, qui sauront collecter des informations sûres, faire de la prise de vues et des interviews. L’importance relative des distributions de tracts et des collages d’affiches diminue considérablement. Un changement dans les modalités du militantisme, pas dans son ardente nécessité. On le voit bien au travers de l’échec et l’explosion de petits groupes qui ont cru remplacer les structures, les manifestations, les communautés humaines agissantes par de la « comm. pour la comm... » Nous ne nous faisons plus d’illusions quant aux défauts de la démocratie représentative qui mène inéluctablement à l’oligarchie comme nous le constatons aujourd’hui. Les représentants ne représentent en fait qu’eux-mêmes ou plutôt leurs partis politiques et pas du tout leurs électeurs. On constate un divorce grandissant entre l’opinion des élus et celle des électeurs sur tous les sujets essentiels ( immigration, protectionnisme économique, droit de vote des étrangers, valeurs, travail....) et ce constat ne peut que nous amener à militer en faveur de la démocratie directe ou au moins en faveur de procédures permettant au peuple de contrôler et d’invalider les décisions prises par les représentants ( une votation sur le sujet du mariage des homosexuels se traduirait par un refus ) . Les Suisses pratiquent ces votations qui sont organisées à la demande d’une petite partie des citoyens; la seule vraie faiblesse de ce système réside dans la faible participation des citoyens laquelle pourrait sans doute augmenter si on permettait aux citoyens de voter via Internet (de plus en plus d’entreprises procèdent déjà de cette façon pour les élections des délégués du personnel, ce qui permet d’éviter beaucoup de frais). Les coûts de ces votations seraient considérablement réduits et pourraient donc avoir lieu assez fréquemment. Cette voie est non seulement une approche libre, mais elle rappelle la cité antique où l’agora grecque et le forum romain cristallisaient le débat politique ; expression possible sous de nouvelles formes de nos communautés de destin et de civilisation, les nouveaux médias sont les armes de la renaissance de l’identité et du solidarisme ; si nous le voulons bien ! Vers la démocratie directe ? CONFÉRENCES/ CONFÉRENCES/ CONFÉRENCES/ CONFÉRENCES/ CONFÉRENCES/ CONFÉRENCES/CONFÉRENCES CONFÉRENCES/ CONFÉRENCES/ CONFÉRENCES/ CONFÉRENCES/ CONFÉRENCES/ CONFÉRENCES/CONFÉRENCES LE LOCAL ASSOCIATION À BUT NON CONSENSUEL 92, rue de Javel 75015 Paris vous accueille du mardi au jeudi de 18h à minuit le vendredi et le samedi de 18h à 5h du matin Conférences chaque jeudi à partir de 19h30 PLANNING DES CONFÉRENCES Jeudi 6 Juin : Patrick Goffman, “ Le trotskisme dégénéré ” Jeudi 13 Juin : Hugues Du Lys, ” La république royale, régime naturel de la France ? ” Jeudi 20 Juin :Yann Valery, ” Le combat pour les libertés bretonnes au XXIème siècle ” Jeudi 27 Juin : Vincent Chapin, ” Evola juge d’Evola ”
  • 9. 9 Condamné à des amendes pour outrages Si les travaillistes remportent cette consultation avec 29 % des voix, l’U.K.I.P. avec 23 % talonne les tories à 25 % et dépasse largement les lib-dem (13 %). C’est un succès considérable pour une formation non présente au Parlement de Westminster même si elle compte trois membres à la Chambre des Lords. De huit mandats locaux, l’U.K.I.P. en détient désormais 147. Hors d’Angleterre, les « indépendantistes britanniques » ont aussi un élu au Parlement automne d’Irlande du Nord, un protestant qui a quitté son parti unioniste qu’il accusait de déloyauté à la Couronne. Comme l’indique son intitulé, sa raison d’être est l’indépendance de la Grande-Bretagne envers l’Union européenne. Créé en 1993 par Alan Sked, il est lancé quelques mois après la ratification par Londres du traité de Maastricht en fusionnant les anti-européens de la Ligue antifédéraliste et des dissidents conservateurs, orphelins inconsolables de Margaret Thatcher virée en 1990. L’U.K.I.P. se fait d’abord connaître de l’opinion au moment des élections européennes de 1994 sans intervenir dans la politique intérieure. En 1999, il obtient trois sièges à Strasbourg - Bruxelles grâce au remplacement du scrutin majoritaire uninominal à un tour par un mode de scrutin proportionnel régionalisé. Parmi ses heureux élus, son chef actuel Nigel Farage (49 ans). Aux élections suivantes de 2004 et de 2009, les députés européens de l’U.K.I.P. voient leur popularité se confirmer. Actuellement, ils sont 9. Leur réussite électorale a provoqué le départ des tories du P.P.E. (Parti populaire européen qui regroupe la droite libérale comme l’U.M.P. ou la C.D.U.) pour constituer avec des députés polonais et tchèques un groupe parlementaire conservateur eurosceptique. Craignant de passer pour des extrémistes, dès leur arrivée à Bruxelles, les « indépendantistes britanniques » ont refusé de participer à tout ensemble qui incluraient des élus F.N. Après maintes discussions et tergiversations, ils acceptent finalement de siéger au sein d’un groupe souverainiste dont l’appellation va fluctuer au gré des mandatures (du Groupe Indépendance - Démocratie à Europe des libertés et de la démocratie) qui comprend, outre Philippe de Villiers, les Padaniens de la Ligue du Nord, les nationalistes slovaques ou les Vrais Finlandais. Au Parlement européen, Nigel Farage qui co-préside ce groupe, se construit une petite notoriété par ses saillies verbales envers le conformisme de la majorité socialiste-conservatrice-centriste- verte au point qu’il est condamné à des amendes pour outrages… Ce négociateur - spéculateur en matières premières a pourtant épousé une Allemande et leurs enfants sont bilingues. À partir de 2005, l’U.K.I.P. élargit ses préoccupations et commence à se présenter aux élections locales et nationales du Royaume- Uni. Souverainiste (à entendre comme le refus de toute autorité venue de la Commission), l’U.K.I.P. qui « drague » des électeurs conservateurs déboussolés par l’alliance des tories avec les lib- dem, et par quelques compromis sociétaux comme la légalisation du«mariage»gay,seposeenadversairerésoludel’Establishment. Favorable au lien spécial avec les États-Unis et à l’atlantisme, il est formellement un mouvement libertarien modéré. S’il récuse l’U.E., il rêvait à ses débuts d’intégrer la Grande-Bretagne à l’A.L.E.N.A. (Accord de libre-échange nord-américain entre les États-Unis, le Canada et le Mexique). Il propose aussi en compensation de la sortie de l’Espace unique européen un renforcement du Commonwealth. POUSSÉE SOUVERAINISTE LaGrande-Bretagneatrembléce2mai2013!AuxélectionslocalespartiellesenAngleterrequiconcernaient un quart des électeurs et qui sont considérées comme des scrutins de mi-mandat, toujours défavorables pour le parti au pouvoir, à l’occurrence la coalition gouvernementale entre les tories conservateurs et les démocrates-libérauxcentristes(lib-dem),lebipartismeetdemi(travaillistes,toriesetlib-dem)aétéébranlépar lesurgissementd’unquatrièmelarron:l’U.K.I.P.ou,enfrançais,lePartipourl’indépendanceduRoyaume-Uni. INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL/ INTERNATIONAL Une popularité qui se confirme OUTRE-MANCHE
  • 10. SY R I E , VE R S L A V I C TO I R E . . . 10 Tout Depuis 2 ans, les médias nous racontent que la chute de la Syrie est inéluctable. En effet, l’attaque surprise de la part des djihadistes contre le pays le plus paisible et le plus sûr de la région a prise d’abord l’armée arabe syrienne au dépourvu. Cette force régulière très bien pourvue en chars et en avions, prête pour une guerre frontale contre Israël, était soudainement confrontée à une guérilla formée par des groupes mobiles d’infanterie qui traversaient les frontières depuis la Turquie, l’Irak, le Liban ou le Yémen. Face à cette guérilla, souvent urbaine, l’armée syrienne manquait d’infanterie aguerrie et d’hélicoptères, essentiels dans ce genre de combat. Ses pertes étaient élevées face aux attentats, aux snipers et aux attaques surprise contre les bases isolées ou les avant- postes, sans compter les enlèvements et les assassinats. Mais après deux ans de guerre, la situation a changée. Les conscrits syriens inexpérimentés sont devenus des vétérans endurcis au combat urbain et à la lutte anti-terroriste. Les djihadistes sont encerclés et massacrés par milliers. Ils reculent sur tous les fronts, et la majorité du territoire syrien est actuellement sécurisée, les combats se prolongeant dans les déserts de l’Est ou dans les montagnes au nord et sur la côte. L’armée Syrienne a réussi à s’adapter à cette guerre, à appliquer une stratégie sur mesure et à vaincre ses ennemis. Loin d’engager la totalité de ses forces, elle a privilégié une tactique plutôt profitable : le roulement des régiments à tour de rôle, l’encerclement progressif des zones tenues par les rebelles et la Après deux ans de guerre... INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL/ INTERNATIONAL Sur le plan intérieur, l’U.K.I.P., libéral et anti-bureaucratique, propose un taux unique d’imposition (flat tax), condamne la construction d’éoliennes, veut maintenir en activité les centrales nucléaires et, comprenant l’impasse d’une économie de services financiers prépondérants poussée à l’excès, entend promouvoir le retour à la terre de populations urbaines par un programme à long terme d’auto-suffisance alimentaire. Il souhaite enfin introduire le référendum d’initiative populaire. Son caractère libertarien initial lui joue parfois des tours. Pour l’heure, un vif débat sur l’homoconjugalité secoue le parti. Son succès de mai 2013 a été chaudement salué par le F.N. Or rien ne dit que les Britanniques accepteront de constituer en 2014 un groupe commun avec des députés nationalistes. L’U.K.I.P. appartient déjà à T.E.A.M., acronyme anglais pour désigner l’« Alliance européenne des mouvements critiques envers l’U.E. ». Cette organisation internationale méconnue regroupe dans dix-huit États du continent dont la Norvège et la Suisse, des partis politiques et des O.N.G. On y rencontre les souverainistes conservateurs du R.I.F. (Rassemblement pour l’indépendance et la souveraineté de la France) et, en tant qu’observateurs, les Alternatifs écolo-féministes autogestionnaires associés au Front de Gauche. Y adhèrent aussi les Verts gauchistes suédois, le Parti communiste autrichien ou les centristes agrariens norvégiens. La percée de l’U.K.I.P. concurrence terriblement le B.N.P. (British national party) de Nick Griffin qui a envoyé deux eurodéputés en 2009. Cette étonnante élection exprimait le mécontentement d’une frange populaire à l’égard des problèmes croissants d’immigration non-européenne et des scandales parlementaires des notes de frais fictives remboursées par les contribuables grugés. Dans une société britannique insidieusement totalitaire où le pouvoir médiatique exerce une véritable tyrannie, l’U.K.I.P. est moins vilipendé que le B.N.P. accusé de tous les maux. Les dirigeants « indépendantistes britanniques » donnent en permanence des gages au politiquement correct. Ils excluent tout militant de base trop proche de thèses identitaires diffusées par la formation de Griffin. Contrairement à cette dernière qui conteste la tournure multiculturaliste du pays prise sous Thatcher et s’oppose à l’immigration de couleur, l’U.K.I.P. accepte au nom du Commonwealth les populations étrangères venues des anciennes colonies. Il s’élève en revanche contre l’arrivée d’immigrés européens, en particulier les Polonais, les Bulgares et les Roumains (qu’on ne doit pas confondre avec les Roms). En dépit de quelques tentatives avortées, il n’aborde pas le fait musulman en Grande- Bretagne. On remarque ainsi que le souverainisme de l’U.K.I.P. demeure bien formel avec une absence marquée de tout intérêt social et identitaire. Bref, ce parti anti-européen appartient à une nouvelle catégorie politicienne : les nationaux-mondialistes ! Georges Feltin-Tracol Un succès chaudement salué par le F.N
  • 11. 11 La réussite du modèle nationaliste et social INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL / INTERNATIONAL/ INTERNATIONAL rupture de leurs lignes de ravitaillement, puis un ratissage méthodique pour nettoyer les poches de résistance. Tous les observateurs internationaux s’accordent à dire que la victoire de Bashar al Assad est proche. Bashar al Assad, chef de guerre. En deux ans, l’ophtalmologiste discret de Damas est devenu un véritable héros, un chef de guerre et un exemple pour les insoumis du monde entier. Son secret : la persévérance, la fidélité à sa cause et à son peuple. En uniforme sur le front ou répondant aux questions des journalistes avec humour et brio, Bashar al Assad s’est imposé comme le bouclier de son peuple face aux islamistes. Celui qui, loin d’être un dictateur, était déjà le président légitime de Syrie (confirmé par référendum deux fois !) est aujourd’hui crédité de 70% des voix en cas d’élection. De fait, loin d’avoir fragmenté le peuple syrien, la guerre a renforcé d’une certaine manière la cohésion du peuple face aux islamistes. Devant les horreurs perpétrées par les mercenaires de l’ASL ou du Front al- Nosra, ces drogués qui massacrent des civils au couteau ou à la hache, de nombreux ex-opposants au régime se sont ralliés à Bashar al Assad. Les musulmans sunnites, les chiites, les laïcs, les chrétiens, se battent côte à côte. Autre élément décisif : les milices populaires. En effet, Bashar al Assad a armé la population syrienne organisée en comités populaires, pour empêcher les djihadistes de vivre sur le pays et de continuer à s’implanter dans les villes. Cela prouve bien que la population ne s’est pas soulevée contre le régime, mais a participée entièrement à la lutte contre l’envahisseur étranger. Etranger, car aux dernières nouvelles, les soi-disant « rebelles » sont à 80% des djihadistes étrangers (tunisiens, saoudiens, libyens, tchétchènes et même « européens »), pas des syriens. La victoire militaire et politique de la République Arabe Syrienne est une preuve que nous avons raison sur la question du modèle politique. Elle a prouvé la viabilité et l’endurance d’un régime basé sur un État fort et centralisé, à la fois patriote et solidaire, encré dans les comités populaires, maître de son économie. Ce succès a validé la nécessité d’un front commun face à l’islamisme et au mondialisme : en effet, le parti Baas s’est ligué avec le parti communiste syrien (plutôt l’inverse de notre Front de Gauche local) et avec le Parti Social Nationaliste Syrien. Cette victoire a aussi montré le potentiel rassembleur d’une république ou la laïcité, (contrairement à la manière dont elle est utilisée en France pour réprimer nos traditions), a su lier les communautés religieuses entre elles et en tirer le meilleur face à un salafisme sectaire. Car le salafisme, finalement, n’est qu’un mondialisme. Face à lui, des musulmans sunnites sont mort au combat pour défendre des monastères et des églises, au nom du patriotisme. Ce détail a son importance symbolique. La victoire syrienne a montré qu’une armée populaire de conscrit, de miliciens et de volontaires, pouvait lutter efficacement et gagner une guerre contre des terroristes expérimentés et soutenus par l’OTAN. Enfin, cette victoire a prouvée qu’un chef charismatique, fédérant le peuple et incarnant la résistance, était bien plus efficace qu’un parlementarisme impuissant ou qu’une oligarchie corrompue et vendue à l’étranger. En effet, lorsque Bashar al Assad se déplace, il est accueilli spontanément par des bains de foules et seulement protégé par une poignée de gardes du corps. Le contraire de notre Flamby national… Conflit global Même si le succès militaire en Syrie est assuré et constitue une défaite indéniable du mondialisme face à nos principes, le conflit global ne fait que commencer. Au Liban, la violence monte de jour en jour. En effet, l’implication du Hezbollah (parti chiite et organisation résistante alliée à la Syrie et à l’Iran) dans les combats frontaliers contre les islamistes, a permis à ceux-ci de se positionner en victime et d’exciter certaines minorités sunnites au Liban. Ainsi, alors que la guerre se calme en Syrie, elle menace de plus en plus d’éclater chez son voisin. Les Israéliens de leur côté, soutiennent de plus en plus ouvertement les islamistes et n’ont pas hésité à intervenir directement par des bombardements ou des tentatives d’invasion terrestre, auxquelles les syriens ont riposté avec succès (abattant un avion et détruisant un char de Tsahal dans le Golan). Une attaque Israélienne n’est donc pas impossible et ferait éclater toute la région puisqu’elle entraînerait mathématiquement une implication de l’lran, du Hezbollah, de l’OTAN et peut être de la Russie ou de la Chine. Ainsi, même si sur le terrain, Bashar al Assad a livré une victoire historique au nationalisme, nos ennemis, eux, ne sont que temporairement battus. Le conflit globalnefaitquecommencer.L’Europe ne sera surement pas épargnée, et la France, pays convoité par les islamistes autant que par les mondialistes, ou le Qatar est déjà implanté et ou la révolte gronde, en sera peut être le prochain champ de bataille. Guillaume Lenormand Bashar al Assad, chef de guerre Conflit global
  • 12. 12 Il faut rappeler aux étourdis qui l’auraient oublié que les marchandises transportées sont produites en très grande partie par l’industrie privée. Le patronat ne pouvait pas rester longtemps en dehors du débat, mais il faut avant tout en rappeler les termes. Le patronat français n’a cessé de dénoncer la main mise de la SNCF sur le transport du fret par le rail, oubliant au passage que par le jeu des participations, la SNCF était devenue également le premier transporteur routier de France. Une même entreprise contrôlée par l’État détenait une partie non négligeable des capacités de transport de notre pays, le MEDEF aurait du réagir plutôt. Muette sur le fond sauf pour dénoncer en permanence les dysfonctionnements, le MEDEF a attendu patiemment que l’Europe politique aux ordres de la grande finance fasse le travail nécessaire de démantèlement des compagnies de chemins de fer historiques, propriété des États. Certains États avaient déjà donné l’exemple en anticipant la privatisation de leurs chemins de fer. L’euphorie financière dans laquelle se trouvait l’ensemble des pays Européens, notamment après la chute du mur de Berlin, a ouvert de nouvelles perspectives à bon nombre d’entreprises qui ont vu là l’occasion pour elles de se créer un mini empire à moindre frais. La SNCF n’a pas échappé à cela en prenant toute sortes de participations ici ou là. Elle a même passé certains accords avec des concurrents tel que la DB (chemins de fer Allemands), accords qui se sont révélés mortifères pour le fret SNCF. CequelaSNCFamalanticipé,enapparence, c’est la mise en concurrence sur son propre réseau par d’autres compagnies avec la bénédiction des autorités européennes. Un premier signal d’alarme avait été tiré lors de la création de RFF (Réseau Ferré de France, qui s’appelait à l’origine RFN, le N pour national) entreprise publique chargée de l’infrastructure ferroviaire. Le réseau n’appartenant plus à la SNCF, il n’avait plus de barrage pour pouvoir accorder des licences de transport à des compagnies privées ou filiales de compagnie nationales telle que la DB mentionnée plus haut. Le transport ferroviaire subit avec du retard ce qui c’est passé dans l’aviation civile, qui n’avait pas les problèmes d’infrastructure à régler, ainsi que petit à petit le même dumping socialqueceluisubitparlamarinemarchande. La législation Européenne s’est chargée, comme à son habitude, de la partie légale sous la forme de directives que les États sont mis en demeure de respecter. L’ouverture à la concurrence s’est faite n’importe comment. Les technocrates qu’ils aient le temps ou dans l’urgence nous ont montré leur savoir faire. Au lieu de mettre le fret SNCF en état d’affronter la nouvelle donne, ces dirigeants d’élite se sont empressés d’organiser la concurrence interne en créant des filiales chassant sur les mêmes terres, ils ont procédé à la vente de certaines infrastructures telle que les chantiers multimodaux, ils ont abandonné des part de trafic jugés subitement non rentables, sans parler de la restructuration permanente du service de ses agents avec pour constante le dumping social consistant à faire du chantage sur les coûts salariaux et les conditions de travail. La situation est telle qu’aucun trafic supplémentaire n’a été crée. Il y a eu qu’un simple transfert de charge entre fret SNCF et les nouvelles entreprises. Le rail ne reprend à la route qu’une part infime de charge (quid du Grenelle de l’environnement ?). La crise subie depuis 2008 n’a fait qu’aggraver une situation déjà très difficile, et voilà le MEDEF qui resurgit pour proposer sa solution, alors qu’il était aux abonnés absents puisque l’Europe lui a tout accordé. Cette solution miraculeuse consiste en un « plan d’urgence pour le fret ferroviaire ». Il n’y a rien de nouveau qui n’ait été déjà préconisé notamment lors des assises du fret organisées précédemment. La grande idée«originale»duMEDEFadeuxvolets.D’une part « harmoniser le cadre social pour optimiser les coûts et faire disparaître les différences entre les opérateurs », ce qui signifie rabaisser l’ensembleverslemoinsdisantsocial,cequiest déjà le cas pour les compagnies et filiales dont laconventioncollectivequirégitleurpersonnel est beaucoup moins favorable que le statut du personnel SNCF. Insuffisant pour le MEDEF sans doute. L’autre partie paraît plus logique au premier abord. Le MEDEF propose de « reformer en profondeur l’opérateur historique en améliorant entre autre son organisation du travail » et là, il y a un piège car si il est besoin de modifier parfois le fonctionnement interne, déstructurer les process de travail, démanteler le cadre structurant la sécurité, jouer sur les temps de formation des personnel et autres « reformesenprofondeur»n’ayantquepourseul but l’abaissement des coûts de productions serait une faute grave. Il faudrait pour cela que les « penseurs » du MEDEF aient la bonne idée de lire certains rapports d’incidents pour se convaincre du danger qu’il y aurait « d’améliorer entre autre son organisation du travail ». Le vrai discours du MEDEF est le suivant : pour continuer et pour survivre les entreprises de chemins de fer n’auront le choix que de s’aligner sur l’offre de référence du transport routier. Ce n’était pas utile de tourner autour du pot, il fallait le dire tout de suite : le MEDEF n’a pour seul objectif que d’imposer le moins disant social partout ou cela est possible. On est sûr que cette nouvelle proposition fera le bonheur de la technocratie Européenne. Sans une vraie opposition imposant la primauté de l’intérêt des nations, l’Europe aura toujours les coudées franches pour soumettre les États et les peuples au dogme libéral avec les succès que l’on connaît. Alors que l’on ne parlait plus de puis longtemps du moribond, voici que le fret ferroviaire refait parler de lui à défaut de renaître. Après une longue agonie de prés de quinze ans et malgré quelques soubresauts et beaucoup de promesses jamais tenues, voilà que le MEDEF trouve son intérêt à rentrer dans un débatdontilaétécurieusementabsentpendanttrèslongtemps. L’ON REPARLEET D U F R E T F E R R O V I A I R E ! Plan d’urgence pour le fretUn premier signal d’alarme... SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL JC Riviere
  • 13. 13 Or, cette circulaire s’applique également aux immigrés naturalisés français tels les polygames ou ceux qui veulent profiter du système. N’importe qui pourra se marier religieusement au bled et faire reconnaitre l’enfant au nom de la GPA. Moins de trois mois après l’application de cette circulaire, la cour de cassation décidait d’obliger l’état à verser des allocations familiales aux immigrés algériens dont les enfants sont restés au pays. L’Algérie qui vient d’ailleurs de clore un procès sur le trafic d’enfants pour l’adoption entre elle et la France : 13 personnes ont été condamnées pour enlèvement et vente en vue d’adoption. Si la France avait établit des lois sur l’adoption, c’était justement pour éviter les dérives et voir des enfants arrachés à leur famille pour en satisfaire d’autres. Il semble donc que le gouvernement a décidé de bouleverser tout cela en accordant la nationalité et en donnant un statut légal à des enfants nés dans des pays acceptant la polygamie et dont la pauvreté commercialise l’être humain. Par ailleurs, nous n’entendrons pas Taubira dénoncer ces maris polygames dont les femmes sont restées au pays, condamnées à être dépendantes d’un homme qu’elles ne verront qu’une fois tous les ans ou les deux ans mais qui devront assurer l’éducation de leurs enfants. En France, il y a déjà 30 000 à 50 000 familles polygames pour un peu plus de 500 000 enfants. L’État fait en sorte de faire « décohabiter » ces familles en offrant des appartements aux autres épouses mariées religieusement (l’affaire Lies Hebbadj à Nantes avec ses 4 femmes et 17 enfants en est un exemple parfait). Les sommes versées par la CAF sont considérables et représentent un enjeu considérable se comptant par dizaines de milliers d’euros par an et par foyer. Mais le coût gigantesque de cette politique consistant à donner la nationalité française à des nouveaux nés étrangers ne doit pas masquer l’impact démographique sur le pays : les études sur la drépanocytose (maladie touchant les personnes dont au moins un des parents est africain) montrent que plus d’un enfant sur deux né en Ile de France est concerné. Voilà une situation qui ne fera que s’aggraver alors que les cités sont au bord de l’explosion. Et c’est bien pour cela que peu de musulmans ont manifesté contre la loi Taubira : bien que favorable aux homosexuels chassés dans les pays musulmans, cette loi va favoriser l’adoption et la PMA pour de nombreux musulmans entre eux. Faut-il rappeler que les conventions internationales interdisent aux couples homosexuels d’adopter des enfants musulmans à moins qu’ils ne se convertissent… La boite de Pandore est ouverte. SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL lepays Anthonin Lamoureux Commercialiser l’être humain Un enjeu considérable Un coût gigantesque DU droit des autres... Il y a cinq mois, Taubira avait discrètement envoyé une circulaire aux magistrats pour leur demander d’accepter la nationalité française pour les « Français » nés de la gestation pour autrui. Au premier abord, il peut sembler que cet acte visait ceux qui n’avaient pas d’autres moyens que ce type de pratique pour devenir parents. la loi taubira , outil de remplacement de population
  • 14. 14 Le premier tournant date de l’époque du découplage entre le service de la poste et des télécommunications ne faisant plus du bureau de poste le lieu unique ou chaque citoyen pouvait trouver tous les services nécessaires concernant ses besoins en communication. Aujourd’hui la Poste s’est transformée en agence bancaire, ajoutant un service n’existant pas dans le passé sous cette forme. Une page se tourne, l’individualisation apportée par les progrès techniques ne nécessitera plus dans l’avenir que de tels lieux subsistent. Il n’y a plus que la réalité économique qui prévaut, après tout l’Europe technocratique, qui décide de tout, n’a que faire d’un tel service public et en a réglé le sort grâce à la constitution que pour sa part le peuple Français avait refusé d’approuver par référendum en 2005. Bien sûr il ne faut pas balayer d’un revers de la main le problème des coûts de fonctionnement d’un service qu’il relève du public ou du privé, et il faut d’abord, s’attacher à l’organisation, qui est un des élément essentiel avant toute prise de décision quant à la réduction de l’activité. Si l’adéquation, entre objectifs à atteindre et les moyens tant qu’humains que financiers mis en place, est le minimum requis pour toute saine gestion, il est impératif que la politique menée vis à vis du service soit cohérente et face consensus dans le temps. Il convient de rappeler que ces fameux bureaux de poste sont un des éléments essentiels de la continuité territoriale dans notre pays. Ils font partie de notre paysage traditionnel, cela concourt au maintient du lien social dont le facteur, avec sa tournée quotidienne, en est le symbole. Ces bureaux sont quasiment les seuls lieux ou le citoyen trouve une présence de l’État partout sur le territoire et le Français y est attaché. C’est surtout en milieu rural que le démantèlement de la Poste se fait le plus sentir auprès de populations qui ont, elles, un véritable sentiment de délaissement de la part des pouvoirs publics. Après les écoles, maintenant les bureaux de poste, la campagne se meurt. Ce n’est pas le plan fixant les nouveaux objectifs pour la Poste qui va améliorer la situation. Entre 2009 et 2012, le nombre de boites à lettres est passé de 149200 à 144600, et cela va s’accentuer. La mise en place du timbre vert dont la vente est favorisée par la direction de la Poste, car moins coûteuse mais les délais d’acheminement du courrier sont rallongés. Le courrier intérieur met plus de temps qu’au début du XXème siècle pour parvenir à destination. Le service se dégrade : une levée et une distribution par jour, des recommandés qui n’arrivent parfois plus au domicile faute de temps pour les facteurs. Dans les grandes villes le service est assuré tant bien que mal, mais dans les petites communes la situation devient catastrophique sauf quand un élu local, ayant un peu de poids politique, arrive pour quelque temps à maintenir un bureau de poste ouvert, s’assurant en même temps quelques voix précieuses, lors de futures élections, curieuse vision de la démocratie. Cela n’empêche pas que les nouveaux objectifs assignés à la Poste prévoient la fermeture d’un grand nombre de bureaux de poste et le transfert partiel du service postal chez les petits commerçants, pour peu qu’il en reste, ou à défaut dans des mairies rurales. Tristes campagnes, le pouvoir politique trouve plus urgent de répondre à des revendications de certaines communautés et de dégager des moyens pour celles-ci que d’assurer la continuité territoriale et sociale à travers le pays. Un symbole de la continuité territoriale est en train de disparaître dans notre pays et il s’agit du traditionnel bureau de poste. Il est vrai que depuis de nombreuses années un grand nombre d’innovations technologiques en matière de télécommunications avait profondément changé les habitudes de communications et imposé un changement dans les services proposés par la Poste. la fin programmée Sentiment de délaissement... du bureau de poste ? SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL/ SOCIAL Tristes campagnes... JC Riviere
  • 15. La République polono-lituanienne des deux Nations était présidée par un Roi élu... Le Commonwealth de Cromwell était héréditaire, la République néerlandaise des Provinces Unies était dirigée par le Prince d’Orange avec le titre de « stathouder »... Quant à la « République Royale de Naples » instaurée par une révolution populaire en 1647, elle reçut plusieurs noms officiels, tels que « République sérénissime du Royaume de Naples », ou « République royale » ou « Monarchie républicaine sérénissime de Naple s», noms singuliers qui reflètent chaque fois la double nature de son régime, à la fois républicain et monarchique. Le sceau de cette République Royale déclarée comme telle comportait un écu rouge frappé du sigle S.P.Q.N (Senatus Populusque Neapolitensis), surmonté de la devise Libertas et des armes du duc de Guise... Aujourd’hui, dans la catégorie des régimes hybrides, c’est à dire républicains mais également dynastiques, on peut évidemment ranger la Corée du Nord, république dynastique s’il en est... Mais aussi les monarchies républicanisées de Scandinavie où les monarques n’ont plus d’autres prérogatives que celles de faire vivre leur protocole, leurs actions caritatives et d’accréditer cérémonieusement les ambassadeurs étrangers. En Asie au Japon, au Cambodge et au Bouthan des régimes de rois repliés dans leur Palais survivent de nos jours avec une certaine grâce, quand le Souverain passe son temps à cultiver son jardin ou à écouter du jazz... Et si on revient dans les Balkans, on trouvera d’autres tentatives récentes de régime hybride : le roi de Bulgarie Siémon II qui devint Premier ministre de la République bulgare... Ou encore le roi Michel Ier qui peut parler, comme il le fit pour 90ème anniversaire, devant les deux chambres du Parlement réunies et faire la leçon aux parlementaires... La tentation de régime hybride allant jusqu’à la Serbie où la République serbe a réinstallé le prince héritier dans le palais royal pour lui faire jouer un rôle protocolaire presque aussi intense que celui laissé par la constitution sociale- démocrate au roi de Suède…L’intérêt politique incontestable du régime hybride, c’est qu’il rassemble, c’est qu’il s’attaque enfin à une guerre civile maintenue à travers des fidélités opposées sur la forme même du régime. Le régime hybride est ainsi, en vérité, le véritable idéal du nationaliste raisonnable qui souhaite en finir avec la division entre deux traditions nationales concurrentes dont la lutte ne peut être que dispersante et annihilant. Le régime hybride est alors le compromis politique par essence. Naturellement, chacun sent bien que le sentiment monarchiste français n’ayant jamais été réglé par une éradication totale, l’idée de la « République royale » reste vivant dans l’inconscient politique de notre pays. Pourtant, il semble à première vue que jamais aucune République royale n’exista en France, et que nous ne connûmes jamais aucun régime hybride. C’est oublier le premier et le second Empire qui, au fond, ne furent justement pas autre chose que des républiques couronnées à vocation héréditaire,desrégimesdontlesnostalgiques d’aujourd’hui, en parlant de République autoritaire, de République plébiscitaire ou d’Hyper-république, ne parlent déjà plus de la République étalon, et s’approchent ainsi, eux aussi, du compromis entre traditions politiques nationales également visé par une « République royale » (voir notre rapprochement avec Troisième Voie). Au-delà de l’histoire, un régime hybride rendrait-il encore des services dans le cas particulier de la France contemporaine ? C’est ce que pensaient jadis les royalistes de gauche de Bertrand Renouvin, favorables à une «Royalisation de la République » à travers l’accession longtemps espérée du Comte de Paris à la présidence de la Cinquième République. Car c’est le comte de Paris qui a le mieux théorisé la République Royale. Se souvenant que la Révolution de Juillet 1830 avait déjà accouchée, au profit de son aïeul Louis-Philippe d’Orléans, d’un régime hybride entre Ancien Régime et drapeau Bleu Blanc Rouge, le Comte de Paris avait quelques dispositions familiales à accepter cette formule jugée plus raisonnable et plus « française » que la diviseuse restauration, tentative impossible de faire renaître de façon pure et simple les lois fondamentales du Royaume, un sport mondain qui n’obsède plus de nos jours que quelques milliers d’empoudrés.... Le principal intérêt d’un régime hybride n’est cependant pas à rechercher dans la certituded’unemeilleuregouvernance,mais danslaféconditééventuelled’uncompromis majeur. En effet, si la meilleure gouvernance sera toujours la dictature, le compromis peut en revanche être la meilleure manière de travailler à une identité nationale renforcée. C’est pourquoi la « République Royale » en France aurait un autre intérêt que celui de 15 La République royale n’est pas seulement un groupe de rock suédois ni un village rebelle et rigolard de Wallonie ; ce n’est pas non plus seulement un régime idéal imaginé pour un jeu vidéo, ce n’est pas non plus une association du quartier rémois compris entre la rue Henri IV, la rue de Mars, la rue Andrieux et la rue de la Grosse Ecritoire : c’est une formule institutionnelle hybride qui fut utiliséeaumoinsquatrefoisclairementdansl’histoireeuropéenne. la république royale Régime hybride CULTURE/CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE République autoritaire Un sport mondain
  • 16. 16 calmer notre perpétuel jeu de guerre civile : ce serait celui de redonner surtout de la profondeur historique à un peuple qui n’est évidemment pas né en 1793 par l’assassinat du bon Louis XVI, mais qui remonte au moins au Roi Clovis. Dans cette perspective-là, s’il ne s’agit que d’intervenir de façon psychosociale sur le « roman national », la République Royale s’imposera donc à tous ceux qui cherchent une médication en profondeur au « mal français ». Mais alors quelle forme prendrait une République Royale ? Est-il possible de définir, au dessus de la charge de président de la République, une autre fonction, essentiellement représentative, forcément honorifique et protocolaire ? Oui, c’est possible, tous les régimes hybrides sont justement là pour nous en apporter la preuve : il s’agit simplement de faire jouer l’imagination constitutionnaliste et de mettre un tout dans son contraire absolu. Tenez… Rien que par l’exemple de Benoit XVI inventant pour lui-même la fonction de « pape émérite » ou par la reine d’Angleterre quirestechefd’unCommonwealthpourtant bourré de républiques, nous savons que la définition d’une fonction de « chef de l’État honoraire » est possible sans porter atteinte le moins du monde à la réalité de la fonction présidentielle. Dans une République Royale, l’héritier des rois capétiens, agissant non palus sous le principe relatif de « la légitimité » mais sous celui d’une utilité psycho-sociale vérifiée, pourrait ainsi disposer des quelques charges sacrées de l’actuelle fonction présidentielle qu’un président laïc ne peut plus remplir de nos jours sans faire rire de lui. Au fond, si une association de boulistes occitans peut avoir un président d’honneur, pourquoi la République française n’en aurait-elle pas ? Chanoine du Latran, co- princed’Andorre,droitdegrâce,nomination des Médiateurs, protection de l’Académie française et de la Comédie française, grande maîtrise de la légion d’honneur... voilà les quelques compétences marginales (et souvent considérées comme désuètes) qu’un président d’aujourd’hui ne SAIT plus remplir, mais qu’un « fils de Saint Louis » remplirait infiniment mieux pour le plus grand profit de notre roman national.... La République Royale, ce n’est que ce projet- là. Marginal en apparence, essentiel en réalité. En tout cas, le lys Noir est convaincu qu’une telle formule de fusion ne devrait pas effaroucher un bon républicain. Nous voulons le penser pour ces républicains convaincus mais néanmoins conscients, à la Charles Péguy, que la République, aussi parfaite soit-elle sur le plan de la gouvernance moderne et sociale, restera toujours trop courte, trop idéalement maçonnique, pas assez charnelle, pas assez historique, pas assez légendaire, pas assez médiévale, jamais assez sacrée, pour être totalement française... Un tout dans son contraire absolu CULTURE/CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE LeDirecteurpolitiqueduLysNoir POURUNECRITIQUEPOSITIVE Tout a déjà été écrit sur la mort volontaire de Dominique Venner. Le plus sublime comme le plus abject. Nous n’y ajouterons donc pas notre médiocre pierre et nous nous contenterons dans les lignes qui vont suivre d’un rappel au texte Pour une critique positive, qu’écrivit Dominique Venner à la fin de l’année 1962. Il faut situer celui-ci dans son engagement politique : il avait lon- guement milité à Jeune nation et soutenu autant qu’il le pouvait la lutte de l’OAS, il pensait alors que quelque chose d’autre était possible (cet autre chose s’incarnera dans Europe action, le Mou- vement nationaliste du progrès et le Rassemblement européen de la liberté) et il le théorisa dans une courte brochure qui eut sa vie propre puisqu’elle est toujours disponible à la vente et qu’elle ins- pira l’organisation de quasiment tous les mouvement NR jusqu’à nos jours. Pour une critique positive « écrit par un militant, pour les militants », se veut une analyse sévère et lucide de la situation d’une mou- vance et se conçoit, en quelque sorte, comme le Que faire ? d’une génération. Son premier intérêt est d’établir une distinction fondamentale et sans équivoque entre les nationaux et les nationalistes. L’attitude des premiers est dénoncée en des termes très durs. Incapables d’organisation, méprisant le militantisme, facilement enthousiastes et aussi facilement découragés, les nationaux, en « troupeau massif », se refusant à prendre en main leur politique, se réfugient dans les mythes : mythes du « sursaut national », du « sauveur », de l’armée, mythe des rassemblements ou « fronts » électoraux (écartés d’une formule impitoyable, « zéro plus zéro égal zéro ! »). Cinquante années plus tard, les constatations de ce texte sont toujours d’actualité et l’on y reconnait sans peine les tares de bien des groupuscules nationaux qui se prétendent nationalistes. A la conception politique des nationaux, Pour une critique positive oppose l’idée d’une organisation, d’un mouvement révolution- Marginal en apparence...
  • 17. 17 naire « pur et dur », sans « petit chef » mais animé par une solide équipe de militants nationalistes. C’est une conception calquée sur le modèle du parti de type bolchevique. Il faut, comme lui, avoir une idéologie qui guide tous les actes ; il faut se méfier des notables et être un parti de militants ; il faut assurer une sélection interne rigoureuse et dégager un noyau, une « élite révolution- naire » prête à tout, et à tous les sacrifices ; il faut agir dans tous les secteurs de la vie, de la Nation et multiplier les courroies de transmission. C’est à cette tache que Dominique Venner consacra sa vie jusqu’en 1967. Il échoua, non pas faute de volonté mais parce que les temps n’étaient pas venu. En 2013, alors que la crise s’ac- croit, alors que le communisme a disparu, la situation est autre et il se peut que les « grands temps » soient proches. Relisons donc Pour une critique positive et sachons nous en inspirer. Pour une critique positive est disponible contre 5 euros franco chez Ars magna, BP 60426, 44004 Nantes cedex 1.
 Extraits : 1 - Les tares de l’opposition nationale Défaut de conception Les « nationaux » qui utilisent le mot « révolution » sans en connaître la signification, croient au « sursaut national » spontané ! Ils croient également que « l’armée bougera »… Confiants dans ces deux rêves irréalisables, considérés comme des remèdes-miracles, ils ne conçoivent pas la nécessité d’éduquer des partisans au moyen d’une doctrine juste expliquant les causes de la décadence oc- cidentale, proposant une solution et servant de gouvernail à la pensée dans l’action. C’est pourquoi, ils se complaisent dans une série de maladies politiques qui sont responsables de leurs échecs. Confusion idéologique Les « nationaux » s’attaquent aux effets du mal, pas à ses racines. Ils sont anticommunistes mais oublient que le capitalisme et les régimes libéraux sont les principaux artisans de la propagation du communisme. Ils étaient hostiles à la politique algérienne du gou- vernement, mais oublient que cette politique était le produit d’un régime, de son idéologie, de ses intérêts, de ses maîtres réels finan- ciers et technocrates, comme de ses structures politiques et éco- nomiques. Ils voulaient sauver l’Algérie française contre le régime, mais ils reprennent à leur compte ses principes et ses mythes. Ima- gine-t-on les premiers chrétiens adorant les idoles païennes et les communistes chantant les louanges du capitalisme ? Archaïsme Faute d’imagination, les « nationaux » continuent à emboucher le clairon de Déroudèle qui n’ameute plus personne. Programme et slogans sont fixés dans le tricolore d’avant-guerre. De l’armée au pouvoir à l’anticommunisme négatif, en passant par la contre-ré- volution et le corporatisme, les « formules nationales » repoussent plus qu’elles ne séduisent. Cet arsenal politique date d’un demi- siècle. Il est sans prise sur notre peuple. Anarchisme Les « nationaux » qui admirent tant la discipline chez les autres sont, en pratique, de véritables anarchistes. Incapables de se situer à leur place dans la lutte, ils ont le goût de l’action désor- donnée. Leur vanité les pousse aux actes individuels gratuits, leur cause dût-elle en pâtir. Ils ignorent la parole donnée et nul ne peut prévoir où les entraînera leur fantaisie. Ils suivent à la rigueur un chef de bande et s’épanouissent dans les petits clans. L’absence de référence idéologique commune accroît leur éparpillement et interdit leur unité. 2 - Perspectives nationalistes Critique du libéralisme L’oligarchie capitaliste est née à la fin du XVIIIème siècle. Les idées libérales qui se répandirent à l’époque en France servirent de justi- fication aux intérêts conjugués de la haute aristocratie et l’argent pour s’opposer à l’autorité du pouvoir central qui les tenait depuis longtemps en lisière. Cette lutte des gros intérêts contre le pouvoir populaire (en l’espèce la monarchie française) se retrouve avec constance au cours des âges. Dans les sociétés organisées, une fois dépouillée l’enveloppe institutionnelle à forme monarchique ou républicaine qui cache la réalité, on discerne deux types prin- cipaux de pouvoir : le premier s’appuie sur le peuple pour contenir les gros intérêts, féodaux ou financiers, le second est aux mains des gros intérêts pour exploiter le peuple. Le premier s’identifie à la communauté populaire et devient le serviteur de son destin, le second assujettit la communauté populaire pour la seule satisfac- tion de ses appétits. Les démocraties modernes, qui appartiennent au second type suivirent l’évolution du capitalisme dont elles n’étaient que l’éma- nation politique. Le capitalisme ayant perdu sa forme personnelle et nationale pour devenir financier et apatride, les démocraties passèrent sous le contrôle des groupes financiers internationaux. Les quelques divergences qui subsistaient entre ces derniers ces- sèrent dès qu’apparaît la menace d’un réveil populaire. Si le men- songe et la ruse où ils sont passés maître se révèlent insuffisants, ils emploient les armes les plus meurtrières, les contraintes les plus violentes. Ils n’ont jamais reculé devant le génocide, les bombar- dements atomiques, les camps de concentration, les tortures et le viol psychologique. L’oligarchie capitaliste est indifférente au sort des communautés CULTURE/CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE Défaut de conception Confusion idéologique Archaîsme Anarchisme Critique du libéralisme
  • 18. François Noblet CULTURE/CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE / CULTURE nationales. Son but est de satisfaire une insatiable volonté de puis- sance par la domination économique du monde. Les hommes et les civilisations se voient sacrifiées à ses desseins purement maté- rialistes qui rejoignent ceux des marxistes. Pour les technocrates comme pour les communistes, l’homme est un animal écono- mique doté de deux fonctions : produire et consommer. Ce que ne mesure pas une règle à calcul est classé dans le superflu. Ce superflu doit donc être soumis à l’essentiel : le rendement éco- nomique. Les tendances individualistes, qui sont une gêne pour l’édification et l’application des plans, doivent disparaître. Un ordre vivant La légitimité d’un pouvoir ne se résume pas à l’observation d’une loi écrite éminemment variable ou au consentement des masses obtenu par la contrainte psychologique des moyens publicitaires. Est légitime le pouvoir qui observe le droit de la Nation, ses lois non écrites révélées par l’histoire. Est illégitime le pouvoir qui s’écarte du destin national et détruit les réalités nationales. Alors, la légiti- mité appartient à ceux qui luttent pour rétablir la Nation dans son droit. Minorité lucide, ceux-là forment l’élite révolutionnaire sur qui repose l’avenir. Le monde ne se plie pas à un système mais à une volonté. Ce n’est pas le système qu’il faut chercher mais la volonté. Certes, la struc- ture même de l’Etat doit être pensée autour de quelques prin- cipes directeurs : l’autorité, la continuité, la puissance de concep- tion se trouvent réunies dans une direction à forme collégiale ; celle-ci s’appuie sur un corps de cadres politiques hiérarchisés, assistés d’une véritable représentation populaire des professions et des communautés régionales aptes à délibérer de leurs pro- blèmes propres. Mais il importe surtout de forger les hommes sur lesquels reposeront la communauté et l’avenir de la civilisation. Ce ne sont ni les machines électroniques ni les savants qui décideront du sort de l’humanité. Les problèmes immenses que poseront les nouveaux développements techniques exigeront une élite politique appelée par vocation, douée d’une volonté d’airain au service d’une pleine conscience de sa mission historique. Cette écrasante responsabilité jus- tifiera qu’il lui soit demandé plus qu’aux autres hommes. Cinq pour cent des individus, admettent les sociologues, sont pro- fondément pervers, tarés, vicieux. A l’autre extrémité, on observe une même proportion d’hommes qui possèdent, naturellement et de façon développée, des qualités particulières d’énergie et d’abnégation qui les prédisposent à servir la communauté, donc à la diriger. Les démocraties qui instaurent le règne de la combine et de l’argent sont, en grande partie, dominées par les premiers. La révolution Nationaliste devra éliminer les pre- miers et imposer les seconds. La sélection et l’éducation, dès la jeunesse, de ces hommes d’élite seront parmi les premières pré- occupations de la société nouvelle. Leur formation fouettera la vigueur de leur caractère, développera leur esprit de sacrifice, ouvrira leur intelligence aux disciplines intellectuelles. Maintenus dans la pureté originelle, non seulement par un engagement d’honneur mais par une règle stricte et particulière, ils formeront un ordre vivant constamment renouvelé dans le temps, mais tou- jours semblable dans son esprit. Ainsi, au pouvoir des manieurs d’argent sera substitué celui des croyants et des combattants. 18 Un ordre vivant