L'Architecture Radicale a représenté l'une des périodes les plus significatives dans le grand renouvellement des langages de l'architecture, de l'art et du design, qui s'est manifesté aux débuts des années 60.
1. Le radicalisme en architecture
Présenté par :
Mechri Nour ElHouda
2ème année architecture LMD
Année universitaire 2013/2014
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHRECHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE CONSTANTINE 3
FACULTE D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME
DEPARTEMENT D’ARCHITECTURE
2. Plan du travail
1. Introduction
2. Définition
3. Principes et objectifs :
a. Les principes
b. Les objectifs
4.Les courants :
a. Métabolisme
b. Archizoom
c. Archigram
5. Les architectes Fondateur, les leaders :
1. Biographie de quelques architectes leaders :
a. Peter Eisenman
b. Hans Hollein
c. Kishō Kurokawa
6. Les œuvres majeurs :
a. « Plug-in-City » ou la « ville branchement »
b. « Walking City » ou « La ville qui marche »
c. Architecture capsulaire de Arata Isozaki
d. Helmut Jahn, Illinois State Center, Chicago, 1985
e. Moshe Safdie Habitat 67 Montréal
7. Conclusion
3. Introduction :
L'Architecture Radicale a représenté l'une des périodes les plus significatives
dans le grand renouvellement des langages de l'architecture, de l'art et du
design, qui s'est manifesté aux débuts des années 60.
Archizoom Associati-Future City
4. Définition :
L'Architecture Radicale, lorsqu'elle se définit comme moment critique à travers la
formulation d'images analytiques plus que représentatives, vécues principalement
comme médias autonomes et tautologiques, se place néanmoins dans le lit de cette
connaissance. Déplacer son attention d'un bâtiment ou objet d'architecture à réaliser
vers un comportement,
c'est faire sortir l'architecture de la phase institutionnelle et marchande pour la
placer dans un champ nouveau de connaissance.
Peter Cook, Instant City – Airship M3, 1968
6. Principes :
La théorie du vide comme disponibilité maximum, faisant table rase de toute expérience précédente,
conduit ces architectes à remettre en cause les lieux de culture pour proposer une nouvelle simplicité
L'architecture Radicale reconnait donc la multiplicité de notre environnement visible sous ses diverses
formes et l'accepte dans toute son intégrité
L'architecte fait évoluer ses activités de la construction de produits manufacturés à la coordination de
recherches humaines et techniques, alors que l'ordinateur et les transmissions téléphoniques et
télévisuelles, favorisent un retour au travail chez soi
Les Architectes Radicaux aspirent à un humanisme nouveau, fondé sur le respect de l'individu et sur
la réalité de la vie quotidienne. Tout en refusant la forme pure, ils acceptent le lieu tel qu'il se
présente, y compris avec le chaos et le désordre
7. Les objectifs :
Ce mouvement se situe entre l'architecture comme production de projets et l'art et la
créativité. Le lieu privilégié de l'expérimentation radicale sera donc la feuille de dessin, la feuille
écrite, l'installation, l'événement, l'objet créatif, tandis que le projet comme produit
professionnel sera pratiquement absent. Les recherches de ces opérateurs ont surtout pour but
l'invention, la mise à jour et la mise à point de nouveaux langages visuels, capables d'ouvrir le
domaine de l'architecture à des horizons plus larges et articulés.
KIYONORI KIKUTAKE, OCEAN CITY, 1962
9. METABOLISME
Le mouvement Métaboliste est fondé par des jeunes architectes japonais théorisant,
entre 1958 et 1975, sur la croissance urbaine des mégalopoles, avec des concepts en
rupture avec les formes traditionnelles.
Dans un manifeste « Metabolism: the proposals for a new urbanism », ils tentent
d’apporter des réponses à la densité problématique des villes, la croissance
démographique et l’accroissement des flux
Leur vision de la ville du futur est caractérisée par de grandes structures flexibles et
extensibles, pour une population de masse à la croissance organique.
Le groupe métaboliste japonais adoptera ce principe pour concevoir sa « nouvelle
architecture » grâce à un mariage de raison entre l’architecture et la technologie pour
enfanter une architecture « vivante », comme les organismes, et ainsi tous les problèmes
de l’humanité en constante évolution pourraient avoir des réponses.
10. ARCHIZOOM
Le groupe Archizoom a été fondé en 1966 à l’Italie par quatre quatre architectes : Andrea Branzi,
Gilberto Corretti, Paolo Deganello, Massimo Morozzi, et deux designers : Dario Bartolini et Lucia
Bartolini, qui a produit une riche série de projets de design, d'architecture et de visions urbaines à
l'échelle territoriale qui ont constitué des sources d'inspiration pour les générations à venir.
Leur objectif est la destruction critique des héritages fonctionnalistes et de la conception de l'espace
du Mouvement Moderne, amenant les Archizoom à la découverte des concepts de vide et de neutre
qui caractériseront leurs projets de la dernière période.
A la fin de leur histoire, ils nous ont livré une oeuvre complète qui va de l'objet à l'habit, au meuble,
jusqu'à une ville conçue à l'échelle territoriale : un héritage passionné des idéaux d'une génération qui
croyait à une humanité affranchie des contraintes de l'architecture, luttait pour une culture alternative,
espérait un style de vie non conformiste et totalement libre.
11. ARCHIGRAM
Le groupe Archigram a fait son apparition pour la première fois en 1961, composé
essentiellement de jeunes architectes ; Peter Cook, le fondateur du groupe, David
Greene et Michael Webb, qui enseignaient l’architecture à Londres, et plus tard dans
des universités américaines.
Pour ces jeunes architectes, « le décollage mental instantané », qui sera une sorte de
libération du blocage mental qui affectait les architectes de leur époque, pouvait se
réaliser à l’aide de capsules spatiales, de cerveaux électroniques mobiles, de
tentacules flexibles, de gratte-ciel interconnectés, d’échangeurs délirants de tubes,
de rails et de routes.
12. Les architectes Fondateurs, les leaders :
Les groupes qui mieux représentent l'Architecture Radicale en Italie sont : Ettore
Sottsass, Archizoom, Superstudio, Ufo, Gianni Pettena, Gaetano Pesce, Ugo LaPietra,
Riccardo Dalisi, Franco Raggi, Alessandro Mendini, etc.
En Amérique : Peter Eisenman, Ant Farm, John Hejduk, Site, Onyx.
En Angleterre: Archigram, Cedric Price, Street Farmer.
En France: Architecture Prince avec C.Parent et P.Virilio.
En Autriche : Hans Hollein, Walter Pichler, Raimund Abraham, Heinz Frank, etc.
Au Japon : Arata Isozaki, Kisho Korokawa, Kiyonori Kikutake...
15. « Plug-in-City » ou la « ville branchement »
En 1963, P. Cook propose son modèle de ville du futur, « Plug-in-City », une synthèse de toutes les
idées du groupe Archigram, projet consistant en des milliers de capsules métalliques habitables,
répétitives et interchangeables, disposées le long d’une tour géante à la structure en béton et en
acier.
16. « Walking City » ou « La ville qui marche »
Le plus poétique des
projets d’Archigram a été
sans doute la « Walking
City » (1964) de Ron
Herron où il propose des
bâtiments ressemblant à
des insectes capables de
ramper à travers l’espace.
En effet, la « Ville qui
marche » est un énorme
insecte de métal dont la
peau est composée de
capsules d’habitation
arrangées comme la
coquille d’une énorme
chimère.
17. Clusters in the air
Clusters in the air (1960-62)
est une autre métaphore
organique, toujours en
forme d’arbre. Arata Isozaki
y prévoit des lignes de
capsules habitables fixées
comme des branches sur le
tronc. Cette mégastructure
futuriste et extensible est
assez fantastique et défie les
lois de la pesanteur.
20. Conclusion :
Avec l'Architecture Radicale naquit une tolérance nouvelle qui
prévoit non seulement une intervention créatrice de la part de
l'usager, mais la présence possible d'objets de design stimulant
l'intérêt à travers leur vitalité originale
21. Bibliographie
Cours du « Radicalisme en architecture » de
Mr.Foura Mohamed
http://www.architonic.com
http://www.wikipedia.org
PDF : Grattacielo-per-New-York