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Fin comme l’aiguille d’Étretat, le Lupin

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Fin comme l’aiguille d’Étretat, le Lupin. Finesse n'est pas dans le genre, roublard, menteur, rusé, futé, mais la finesse n'y est pas où les détails sont tellement gros qu'ils en deviennent mythiques de toutes les prestidigitations. Et le prestidigitateur est un fin renard qui sent sa proie juste avant de la manger et la proie est volontaire car elle croit que ce sera tout autre chose qu'un banquet avec sa viande et ses abats. Mais il se trompe et comme pour le taureau dans l'arène, ce sont ses pendeloques qui partiront les premières. Et après cela l'émasculé partira dans sa campagne mortuaire et se lèchera ses plaies et geindra tout son saoul/sou/ et cela finira avec une bise bien sûr mon cher Soubise. Lupin c'est des têtes à queue illogique dans l'intrigue et des ni queue ni tête dans la vraisemblance. Tout juste bon pour un public d'été légèrement éméché par la chaleur de la journée et qui regarde les images en laissant trainer ses mains partout où il peut.

Fin comme l’aiguille d’Étretat, le Lupin. Finesse n'est pas dans le genre, roublard, menteur, rusé, futé, mais la finesse n'y est pas où les détails sont tellement gros qu'ils en deviennent mythiques de toutes les prestidigitations. Et le prestidigitateur est un fin renard qui sent sa proie juste avant de la manger et la proie est volontaire car elle croit que ce sera tout autre chose qu'un banquet avec sa viande et ses abats. Mais il se trompe et comme pour le taureau dans l'arène, ce sont ses pendeloques qui partiront les premières. Et après cela l'émasculé partira dans sa campagne mortuaire et se lèchera ses plaies et geindra tout son saoul/sou/ et cela finira avec une bise bien sûr mon cher Soubise. Lupin c'est des têtes à queue illogique dans l'intrigue et des ni queue ni tête dans la vraisemblance. Tout juste bon pour un public d'été légèrement éméché par la chaleur de la journée et qui regarde les images en laissant trainer ses mains partout où il peut.

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  1. 1. Arsène-moi ce coup de … Trafalgar Même Lupin Vieillit, L’Arsène I just published Même Lupin Vieillit, L’Arsène. Bilingue/Bilingual. This old series has aged in spite of some good strong German blood in the second season. I hope better adventures are being produced right now. The old cars of the 1920s could be that attractive to today's audience and the strict, straight, only, and sole heterosexual option is slightly boring. We are not living in a world like that anymore. And the stories, at times the crimes, the murders, the assassinations are slightly fuzzy on circumstances and detail. I am surprised that Herlock Sholmes accepted to come and compete with such an amateur. https://link.medium.com/chB7ANgNvwb Éditions La Dondaine, Medium.com, 2023 Ancient jewelry, * Robin Hood, * Crime, * Gentlemanly Capitalism London Finance Australia Canada Tariff Reform Cain Hopkins Imperialism, * Burglar Alarm Et vous avez l’embarras du choix https://jacquescoulardeau.medium.com/m%C3%AAme-lupin-vieillit-lars%C3%A8ne- a3cad68a160f https://www.slideshare.net/EditionsLaDondaine/mme-lupin-vieillit-larsne https://www.slideshare.net/EditionsLaDondaine/mme-lupin-vieillit-larsne-255288313 https://www.academia.edu/94803545/M%C3%AAme_Lupin_Vieillit_L_Ars%C3%A8ne https://www.researchgate.net/publication/367046885_Meme_Lupin_Vieillit_L'Arsene Et ne voilà-t-il pas que Joël Lucarelli entre en scène, comme dans Le Bossu, Si tu ne viens pas à Joël, Joël viendra à toi, le jour J une fois venu. Veni Vidi Vici, et j’en suis tout contusionné. 15 JANVIER 2023 Joël Lucarelli FOLLOWS YOU Romance philology +4 0 Followers 17 Following 7 Total Views Follow Send Message
  2. 2. Joël Lucarelli hasn't uploaded any papers yet Janvier 2023 Joël Lucarelli left a reason for downloading Même Lupin Vieillit, L’Arsène Cher Jacques Coulardeau, Votre papier (Même Arsène Lupin ... [sic]) est en français, je vous écris en français. J'ai été surpris par vos appréciations et j'en déduis que vous n'êtes pas spécialement un amateur inconditionnel de Arsène Lupin, de la version donnée par Georges Descrières et des dramatiques de feu l'ORTF. Pourtant ces dernières sont réputées pour leurs qualités. A l'époque l'ORTF était sous la tutelle de l'état qui veillait au grain, mais vous parlez de la "botte de Lorenzi et Bluwal" qui vous le rappelez étaient au parti communiste comme d'autres au parti en place ou d'ailleurs. Le terme de botte fait allusion à un régime dictatorial en l'occurrence ici à l'URSS ? [Mais qui portait donc ces bottes cloutées dans les couloirs de la maison ronde ?] Plus loin vous avez l'air de dire que la télévision était dirigée par les communistes ! Personne ne s'en était aperçu ! [Leur poids était dans l’affiliation de la plupart des dirigeants des syndicats et de la Fédération du Spectacle dont beaucoup dépendaient et qui avaient toujours la grève sur leur bureau.] Ils n'ont pas plus dirigé l'information !! comme on a l'impression que vous l'écrivez. [Mon article n’est pas en marc-à-café dans lequel vous imaginez je ne sais combien d’intentions. Je suis un des animateurs de la première heure de la radio locale et de lutte de la CGT Radio Quinquin en 1979. Quittez donc vos impressions et revenez-en au texte.] C'est oublier [sic] la tutelle omniprésente du pouvoir gaulliste de l'époque qui régnait sans partage sur ce média et son information. Ce n'est pas la multiplication des chaînes, que vous regrettez [que j’approuve totalement et absolument y compris dans l’excès car en communication il n’y a pas d’excès, et en création l’excès est une qualité première. Un jour une actrice demande à Daniel Mesguich si elle n’en fait pas trop. Il lui répond de continuer à en faire trop et il l’arrêtera quand ce trop sera un peu trop de trop.], qui amènent la diversité des points de vue, on s'en aperçoit tous les jours avec la centaine de chaînes existantes. Vous reprochez aux dramatiques non pas leurs défauts mais les qualités techniques de tournage à l'époque ! qui nous permet de les voir aujourd'hui dans de bonnes conditions ! Dire qu'ils (Lorenzi et Bluwal) sont responsables qu'il n' y avait qu'une chaîne est leur faire un grand honneur [il n’y en avait qu’une plus un bulletin régional parce que la dépense de production était deux ou trois fois ce qu’elle aurait pu et dû être.], d'autant qu'à la même époque l'Italie avait plusieurs chaînes sans que le téléspectateur du cru y trouve mieux son compte. L'ORTF était la voix du gouvernement, c'est le desserrement de cette tutelle qui a créé de la diversité de l'information du moins une information plus libre. La vision que vous donnez d'Arsène Lupin est fausse et caricaturale, il est à l'image des héros feuilletonesques qui sont positifs, justicier et l'assertion "il prend aux riches pour donner aux pauvres" est vraiment accessoire dans les histoires d'Arsène Lupin qui est plutôt un justicier, détectives à ses heures, qui s'attaque aux crapules et répare des injustices, comme il se doit pour tout personnage de romans populaires. Vous écrivez "Le temps des Robins des Bois est bien fini, s’il a jamais existé." Ce n'est pas le propos, on peut le regretter ! mais c'est certains qu'on assiste plutôt au contraire : les nantis qui volent le pauvre monde ! [Mais vous avez perdu la dialectique, hégélienne ou marxiste, que l’on ne peut prendre aux riches pour donner aux pauvres que parce qu’il y a des nantis qui volent le pauvre monde. L’un ne peut pas aller sans l’autre et il en sera toujours ainsi car vous ne pouvez pas empêcher que sur deux humains avec les mêmes ressources de départ, au bout de six mois, l’un aura tout consommé et sera pauvre et l’autre aura économisé et fait prospérer ces économies et sera « nanti », en fait il se sera nanti par son économie et son sens de l’entreprise non consumériste.]
  3. 3. Je n'ai pas saisi votre reproche sur son amabilité avec les femmes qui est est dans l'esprit de l'époque du personnage et qui est un peu du second degré dans l'interprétation de Descrières. Vous comparez ces feuilletons anciens à ceux produits actuellement et vous vous réjouissez de la disparition de l'INA et du patrimoine télévisuel français que vous n'appréciez pas au profit des productions étrangères, anglo-saxonnes ! Pourquoi alors vous êtes-vous aventuré à écrire cet article sur des sujets et contenus avec lesquels vous n'avez aucune affinité ? Un lecteur occasionnel de votre article. Jacques Coulardeau Jacques Coulardeau, French Les séries américaines comme « Le Juge est une Femme », et quelques autres. Comme vous le dites si bien cela représente une autre époque faite d'hypocrisie, de course vers la deuxième guerre mondiale à tout prix et le plus vite possible. Si vous ne voyez pas le centrage sur la seule hétérosexualité, vous devriez demander à AIDES ce qu'ils en pensent. Ce centrage sur la seule hétérosexualité va de pair(e) avec le phallocratisme le plus pervers à certains moments sur certaines femmes qui ne savent qu'être volages et inconsidérées. C'est vraiment un autre monde, totalement faux bien sûr car à l'époque il y avait des gays partout (pensez-donc à Proust, et je ne dirai rien sur la réponse d’Aragon à Dali qui lui demandait ce qu’était une orgie) et les femmes entretenues étaient myriades, sans compter que la pédophilie n’était pas encore reconnu comme un délit, voire un crime. Il est donc bon de se couler dans ce monde ancien sans le moindre sens critique contre tout l’horrible qui n’est jamais mentionné. « Que voulez-vous qu’on y fasse, ma chérie ? » Pensez donc un peu à Oscar Wilde cinquante ans plus tôt. Quant à notre monde, on fait pas mal dans l'absurde, depuis Beckett qui cachait son attraction pour les petits garçons derrière l'absurde de l'attente de quelque chose qui ne vient pas, jusqu'à tous les autres de cette époque de l'après deuxième guerre mondiale qui de Beckett en pire avec Pirandello. Mais voilà que l'on ne doit plus critiquer, et au nom de quoi? Même si je me trompe dans ma critique, la critique est un droit humain fondamental. Quant à l'INA, fait et inventé pour Pierre Schaeffer - avec qui j'ai travaillé - il ne l'eut pas car Pierre Schaeffer avait l'art de se rendre intolérable (Je suis un anarchosyndicaliste," m'a-t-il dit un jour dans une réunion), si bien que l'INA n'a jamais pu même approcher du service de vente de produits BBC par la boutique BBC. L'INA avait été pensé par Schaeffer pour permettre la rentabilisation commerciale de la télévision par la vente de ses productions en produits dérivés. Cela aurait permis à terme de supprimer cette taxe télévision devenue absurde et que je n'ai jamais payée car je n'ai aucun branchement télévisuel, qui sont d'ailleurs inutiles aujourd'hui, et avant il y avait la famille. Les Lorenzi et compagnie ont été un autoritarisme dans l'autoritarisme de l'ORTF. Combien de fois ai-je entendu des gens de la télé raconter comment ils savaient que Lorenzi approchait par le bruit de ses bottes ferrées dans les couloirs. Il m'a même déclaré dans un débat public "McLuhan c'est de la merde." C'était à Lille dans les années 1980. Laquelle? Parti oublié car le temps passe mais l'INA a l'art de pas faire trépasser ce qui n'a que peu de valeur aujourd'hui. Ils sont devenus nostalgiques, et il est vrai que les produits deTF1 et de Canal Plus sont bien en place dans les grandes surfaces télévisuelles même dématérialisées comme Amazon ou Rakuten ou la FNAC. Vous savez l'antiaméricanisme est désuet aujourd'hui car d'ici un ou deux mandats il n'y aura plus de planète du fait du jeu que jouent les Américains, ou bien, plus probablement, il n'y aura plus de puissance américaine, entendez étatsunienne, car ils vont être bouffés par tout le Tiers Monde, Asie, Afrique, Amérique Latine, qui invente aujourd'hui une vaste alliance anti-occidentale. Mais la France est dans cet Occident, et en télévision n'y tient qu'une place très mineure. Notez en passant que Lupin est un fameux succès en librairie car Netflix a sorti une série qu'on ne peut pas trouver sur supports reproductibles donc en supermarché culturel même dématérialisé. Peut-être un jour chez Alibaba. Et je
  4. 4. ne paierai rien à Netflix quand j’ai Amazon Prime comme un cadeau gratuit sur ce que je paie pour Prime et que je récupère avec environ la moitié des biens que j’achète à Amazon du fait de la gratuité de la livraison. Et cela ne fera pas une grande série car on ne fait pas des chats avec des chiens : voyez ma critique complète au niveau technique et au niveau des trous dans la logique des intrigues. Bonne soirée Jacques
  5. 5. GEORGES DESCRIÈRES – ARSÈNE LUPIN – 1971-1973 Un peu de nostalgie et on peut voir, et on voit, et on se demande mais pourquoi cette nostalgie des images d’antan ? C’était le temps de l’ORTF, quand toute la télévision française était d’état, on dirait aujourd’hui de service public, mais cela ne changerait rien. Les dramatiques étaient toutes sous la botte et les commandements de Stellio Lorenzi et Marcel Bluwal qui défendaient une position résolument opposée à Marshall McLuhan. Négligeons le fait qu’ils étaient communistes. Cela n’a aucune valeur aujourd’hui, même si cela avait du poids institutionnel en 71-73. Ils professaient l’idée que les dramatiques télévisées devaient être tournées avec le même niveau de moyens que le cinéma. On tournait donc en couleur, alors qu’à l’époque les postes couleur étaient rarissimes en France, et avec le pointillisme du détail de décoration ou de tout ce qui était visuel comme au cinéma alors que la définition de l’image télévisuelle ne deviendra peut-être proche de celle du cinéma que dans les années 2020, peut-être 2010, et encore. À l’époque c’était de la confiture pour les cochons puisque ces détails, cette finesse visuelle ne pouvait en aucune façon passer sur un écran (et souvenez-vous de la taille de ces écrans cathodiques) de télévision; Mais cela faisait une télévision extrêmement chère, un produit de luxe produit dans les studios de la Butte Chaumont. Cela empêchait totalement l’idée d’avoir une télé qui marche 24 heures sur 24, et même 12 heures était une sorte de prodige exceptionnel, et cela empêchait totalement d'avoir plus d’une chaine, peut-être deux, et encore. Il faudra privatiser une chaine puis vendre des licences pour d’autres, mais cela n’arrivera que dans les années 1980, sous Mitterrand d’ailleurs, et encore avec Chirac comme premier ministre. La position défendue à l’époque par les communistes étaient que la télévision étant un service public elle devait satisfaire les besoins des travailleurs, donc s’articuler sur les heures de travail de ces travailleurs, et en même temps refléter les opinions des travailleurs. Ils menèrent une campagne pour avoir des journalistes communistes au Journal télévisé. C’est ainsi que Michel Cardoze passa à la télé et il finit sa carrière là comme Monsieur Météo connu pour ses nœuds papillons géants, reflétant directement l’idéologie communiste sans aucun doute. La revendication était absurde. La bataille aurait dû être pour une télévision et des informations télévisées ouvertes à tous les points de vue, non pas au niveau des journalistes qui n’ont pas à avoir un point de vue, mais des personnes à qui ces journalistes donnent la parole. On en est encore loin. L'idée de McLuhan que ces hiérarques de la production ou réalisation télévisuelle rejetaient très fortement, c’est que la télévision était un art à part, entièrement à part qui n’a rien à voir avec le cinéma car
  6. 6. la télévision demande du spectateur une adhésion multi-sensuelle synesthétique (sentiment positif de confort au niveau de tous les sens simultanément) immédiate, dès la première seconde qui entraine l’adhésion par plaisir, la relaxation si ce plaisir est satisfait, et l’absence totale de sens critique, sinon le spectateur passe à une autre chaine. Un débat télévisé est typique: il ne permet pas la réflexion mais simplement la confirmation de l’adhésion ou du rejet de ce qui est dit, d’où l’intérêt d’avoir des débateurs de bords différents. L’approche des Lorenzi et Bluwal est morte, était déjà morte dans les années 1980 et le clou qui enfonça le marteau ou le marteau qui enfonça le clou fut Jean-Marie Le Pen autorisé sur la deuxième chaine par Mitterrand en 1982 si j’ai bonne mémoire, avec L’Heure de Vérité en 1984. On sait la suite. L’extrême droite est passé de Soustelle et moins de 2% à Marine le Pen et un quart de l’électorat pour elle-même et un potentiel qui la hisse dans les petits 40%. Cette série représente ce temps-là. La caméra et la définition télévisuelle ne permettent pas les grands mouvements de caméras, donc les courses poursuites qui vont plus vite que le tube cathodique, d’où le flou qu’on évite en n’ayant que des mouvements modérés. De plus les vastes plan généraux estompent tout et donne à l’époque des purées de pixels qui ne représentent plus rien. Et en plus le tout en noir et blanc au niveau de la réception. Heureusement pour cette série qu’elle fut produite en couleur et avec caméra cinéma. La version restaurée a repris les pellicules anciennes de Pathé cinéma et on a donc un produit qu’on ne pouvait absolument pas avoir en 71-73. Il y a aussi un abus des gros plans, surtout des visages, pour avoir les émotions exprimées par les acteurs et actrices, mais aussi pour avoir le détail de certains objet ou éléments décoratifs. Mais on ne peut quand même pas faire des chiens avec des chats. Le produit à ce niveau technique reste très moyen. Le pire selon moi, c’est l’idéologie transbahutée par la série. La première saison est franco- française. Alors on fait totalement dans la nostalgie aujourd’hui avec les vieilles voitures des années 1920, comme les tractions avant comme on les appelait encore dans les années 1950, avec les portes arrières s’ouvrant vers l’arrière, et surtout la couleur noire par excellence. A l’époque c’était aussi la nostalgie d’avant la guerre (j’entends 1939-1940), les années 20 et un monde social congelé dans ce concept absurde que le voleur, s’il ne tue pas, et s’il redistribue une parti de son butin et surtout s’il est aimable avec les femmes (hétérosexualité oblige et de rigueur, LGBTQX s’abstenir), alors il est un gentleman, et donc il est l’ami du peuple, alors qu’en fait il n’est qu’un, exploiteur de la société, pauvres et riches de même. Le temps des Robins des Bois est bien fini,; s’il a jamais existé. Heureusement la deuxième saison s’ouvre à des collaborateurs, coproducteurs et coréalisateurs allemands qui impulsent une logique plus carrée et moderne, pour les années 1970 bien sûr, dans le
  7. 7. traitement des situations et des personnages. Au lieu de mettre l’accent sur les filouteries bienséantes de l’artiste cambrioleur, ils mettent l’accent sur une certaine logique des cas mis en image et sans cacher les trous logiques, comme des cadavres de personnes assassinées abandonnées purement et simplement dans une sorte de ruine abandonnée et personne n’a jamais simplement fait une vraie battue pour découvrir ces cadavres et tout le monde se satisfait de la conclusion hâtive que l’épouse, et mère, et son amant sont partis pour toujours dans un pays lointain. Si le cambrioleur est un artiste, les flics sont certainement pas des as de la pensée logique. Ce discours anti-flic est irritant et dans ce domaine les Maigret, Les Cinq Dernières Minutes, ou Le Juge est une Femme, et quelques autres sont autrement plus intéressants. Vous m’expliquerez aussi comment un tireur d’élite tire avec un fusil de haute précision (en 1925 ?) sur les jumelles qu’Arsène Lupin a devant les yeux, sans le blesser le moins du monde. Ça c’est fort, mais ça c’est aussi Naf-Naf. On nous dit que la boutique de l’INA va disparaître. Bien. Les produits seront alors dans les chaines normales de vente de produits de ce genre, donc la FNAC, Amazon (mon fournisseur en l’occurrence) et quelques autres, un jour Alibaba. La concurrence risque d’être dure. Je ne vois pas comment de telles séries franco-françaises pourraient concurrence en rien la série britannique Shetland ou la moindre mini-série de Stephen King aux USA. Je dois dire même que Criminal Minds est cent fois meilleure. Alors enterrons les vieux produits qui ont si peu de valeur aujourd’hui et essayons d’en produire des meilleurs, maintenant surtout que la production télé en France n’est plus de service public, donc trop chère et que la série Un village français a fait appel à des acteurs belges pour tenir les rôles principaux car en Belgique les acteurs travaillent tout autant sur scène, pour le cinéma et pour la télé, alors qu’en France on ne mélange pas, sauf rares exceptions, les genres, ce qui appauvrit la flexibilité et donc la créativité de ces acteurs. Dr. Jacques COULARDEAU ENGLISH VERSION A little nostalgia and we can see, and we see, and we wonder but why such nostalgia for plain images of yesteryear? It was the time of the ORTF, when all the French television was state-owned, one would say today a public service, but that would not change anything. The fictional productions were all under the boot and the command of Stellio Lorenzi and Marcel Bluwal who defended a position resolutely opposed to Marshall McLuhan. Let us neglect the fact that they were communists. This is of no value today, even if it had institutional weight in 71-73.
  8. 8. They professed the idea that television fiction should be shot with the same level of resources as films. So, they shot in color, whereas at the time color sets were rare in France, and with the pointillism of decorative detail or anything visual the same as in the cinema, whereas the definition of the television image will perhaps only become close to that of the cinema in the 2020s, perhaps 2010s, and even then. At the time it was pearls cast before swine since these details, this visual finesse could in no way pass on a screen (and remember the size of these cathode ray screens) of television; But it made an extremely expensive television, a luxury product produced in the studios of the Butte Chaumont. It totally prevented the idea of having a TV that works 24 hours a day, and even 12 hours was a kind of exceptional prodigy, and it totally prevented having more than one channel, maybe two, and still. It will be necessary to privatize a channel then to sell licenses for others, but that will happen only in the 1980s, under Mitterrand as a matter of fact, and still with Chirac as prime minister. The position defended at the time by the communists was that television being a public service it had to satisfy the needs of the workers, therefore, to be articulated on the working hours of these workers, and at the same time to reflect the opinions of the workers. They led a campaign to have communist journalists on the TV news. That's how Michel Cardoze got on TV and ended his career there as the weatherman known for his giant bow ties, directly reflecting the communist ideology without a doubt. The claim was absurd. The battle should have been for television and television news open to all points of view, not at the level of the journalists who don't have to have a point of view, but at the level of the people to whom those journalists give the floor of the studio. We are still far from that. The idea of McLuhan that these hierarchs of television production or realization rejected very strongly, is that television was a separate art, entirely separate that has nothing to do with the cinema because television asks of the spectator a synesthetic multi-sensual immediate adhesion (positive feeling of comfort at the level of all the senses simultaneously), from the first second that entails the adhesion with and for pleasure, relaxation if this pleasure is satisfied, and the total absence of any critical sense, if not the spectator passes to another channel. A televised debate is typical: it does not allow for reflection but simply confirms agreement with or rejection of what is said, hence the interest of having debaters from different sides. The approach of Lorenzi and Bluwal is dead, was already dead in the 1980s and the nail that drove the hammer or the hammer that drove the nail was Jean-Marie Le Pen authorized on the second channel by Mitterrand in 1982 if I remember correctly, with L'Heure de Vérité in 1984. We know what happened next. The extreme right went from Soustelle and less than 2% to Marine le Pen and a quarter of the electorate for herself and a potential that raises her up to the small 40%. This series represents that time. The camera and the television definition do not allow big camera movements, so the chases that go faster than the cathode ray tube, cannot be shot, hence the blur thus produced is avoided by having only moderate movements. Moreover, vast general panoramas blur
  9. 9. everything and gave at the time some pixel mash that no longer represents anything. And on top of that, everything is in black and white at reception. Fortunately for this series it was produced in color and with a cinema camera. The restored version has taken the old films of Pathé cinéma and we have a product that we could not have had in 71-73. There is also the overuse of close-ups, especially of faces, to have the emotions expressed by the actors and actresses, but also to have the detail of certain objects or decorative elements. But you can't make dogs out of cats. The product at this technical level remains very average. The worst thing, in my opinion, is the ideology embodied by the series. The first season is Franco- French. So, we are totally into nostalgia today with the old cars of the 1920s, like the front-wheel drive cars as they were still called in the 1950s, with the back doors opening towards the rear, and especially the color black par excellence. At that time it was also the nostalgia of the pre-war period (I mean WW2 1939-1940), the 1920s and a social world frozen in this absurd concept that the thief, if he does not kill, and if he redistributes part of his loot and especially if he is kind to women (heterosexuality is compulsory and de rigueur, LGBTQX refrain, and no please at all), then he is a gentleman, and therefore he is the friend of the people, when in fact he is only one, exploiter of society, poor and rich alike. The time of Robinhood is well over, if it ever existed. Fortunately, the second season opens up to German collaborators, co-producers and co-directors who bring a stricter and more modern logic, for the 1970s of course, in the treatment of situations and characters. Instead of emphasizing the well-behaved skullduggery of the artist burglar, they emphasize a certain logic of the cases portrayed and without hiding the logical holes, such as murdered bodies left purely and simply in some kind of abandoned ruin and no one has ever done a real search for these bodies and everyone is satisfied with the hasty conclusion that the wife, and mother, and her lover are gone forever in a far away land. If the burglar is an artist, the cops are certainly not aces in logical thinking. This anti-cop discourse is irritating and, in this field, Maigret, The Last Five Minutes, or The Judge is a Woman, and a few others are otherwise more interesting. You will also explain to me how a sniper shoots with a high-precision rifle (in 1925?) at the binoculars that Arsène Lupin has in front of his eyes, without hurting him in the least. This is strong, but this is also childish and naive. We are told that the INA store will disappear soon. Good. The products will then be in the normal chains of sale of this kind of products, so FNAC, Amazon (my supplier in this case) and some others, one day Alibaba. The competition might be tough. I don't see how such French series could compete in any way with the British series Shetland or any Stephen King mini-series in the USA. I must even say that Criminal Minds is a hundred times better. So let's bury the old products that have so little value today and try to produce better ones, especially now that TV production in France is no longer a public service, so over- expensive, and that the series Un village français called upon Belgian actors to play the main roles because in Belgium actors work just as much on stage, for the cinema and for TV, whereas in France we don't mix the genres, except for rare exceptions, which – not the exceptions – impoverishes the flexibility and therefore the creativity of these actors. Dr. Jacques COULARDEAU

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