Leurs racines dans la fange du ruisseau – c’est la faute à Rousseau – explique aussi leur engagement très fort dans l’antimilitarisme contre toutes les guerres sur le principe que l’armée est inutile par définition et que les armes sont des outils d’oppression et de rien d’autre. Un livre essentiel si on veut comprendre que l’idéologie de la jeunesse passe pour une bonne part par ses musiques. Mais une grande naïveté dans ce mouvement car les majors de l’industrie des loisirs ont vite compris que les CDs, les fringues et les produits « d’entretien » pour maintenir son look sont un marché juteux.
https://www.rytrut.com/category/chroniques-la-philosophie-du-punk/
Their deeply rooted vision in the dirt and misery of some working-class lumpenproletariat explains their opposition first of all to the government, the police, the state and they became political anarchists advocating the uselessness of such institutions to enable people to live in peace and quiet, provided these people accepted to share responsibilities, means and objectives : self-government became their motto. They opposed any war and even the army as useless, ruthless and dangerous. They became total pacifists.
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2. HEDWIG AND THE ANGRY
INCH – 2001
Avec ce film on remonte en fait beaucoup plus loin que 2001. On remonte à l’époque punk des années
1970, le temps où je fréquentais le Marquee à Londres Soho. Un garçon veut devenir femme mais travestir
n’est pas assez. Grande folle est attirant mais il veut être vraiment plus du tout homme et donc il fait
l’innommable et l’irréparable à son époque : la castration, ou presque. Et voilà qu’un des fans garçon pas
tout à fait sans poils devient la cible de cette Hedwig qui veut redevenir homme, mais c’est un peu tard, alors
il se projette dans ce jeune garçon qui devient en quelque sorte le Dalaï Lama de cette Hedwig, sa
réincarnation, plus exactement sa ré-sexualisation phallique ou pénienne.
Mais qu’est-ce que cela apporte ?
Le monde n’en est pas changé. Que cette Hedwig soit avec ou sans appendice érotique ne change rien
à l’affaire comme dirait l’auteure de Harry Potter. Que ce jeune garçon substitut de la vielle folle soit un mâle
entier ou pas ne change rien à l’affaire. Ce film semble justifier, s’il y en a besoin, la déclaration sulfureuse
sur le sexe de naissance qui ne saurait être nié ou remis en cause par celle qui a imaginé le plus non-gay
homo-érotique, au moins, sinon carrément homo-sexuel Harry Potter qui aime faire de l’exhibition avec un
cheval sur une scène à Broadway qui ressemble tout à coup à une écurie.
C’est le style et il en reste une seule chose : la transsexualité est une foutaise et donc ce film relève de
la folie fixiste, créationniste chrétienne qui sur les questions sexuelles est franchement plutôt du côté de la
crétinicité ou de l’imbécilitude. Mais c’est amusant et ne comptez pas VOIR quoi que ce soit, le moindre poil.
Le visuel est aussi clair que du jus de boudin noir dans une bouteille en bois d’ébène. Bon appétit ?
Dr Jacques COULARDEAU
VERSION ANGLAISE
With this film, we actually go back much further than 2001. We go back to the punk era of the 1970s,
the time when I frequented the Marquee in London's Soho. A boy wants to become a woman, but cross-
dressing is not enough. Big Drag-Queen is attractive but he really wants to be no longer a man at all and so
he does the unspeakable and irreparable in this distant time: castration, or almost nearly bull flush with the
abdomen. And now one of the fans, a not entirely hairless boy, becomes the target of this Hedwig who wants
to become a man again, but it's a little bit late, so he projects himself into this young boy who becomes, in a
way, the surrogate Dalai Lama of this Hedwig, her reincarnation, more precisely her phallic or penile re-
sexualization.
But what does this bring?
The world has not been changed. Whether this Hedwig is with or without an erotic appendage changes
nothing, as the author of Harry Potter would say. Whether this young boy substitute or surrogate for the
crazy Drag Queen is a complete male or not changes nothing in the matter. This film seems to justify, if in
any way necessary, the sulfurous declarations on the sex of birth which cannot be denied or modified in any
possible way by the one who imagined the most non-gay homo-erotic, at least, if not downright homo-sexual
Harry Potter who likes to show off his full nudity with a horse on a stage on Broadway that suddenly looks
like a stable.
That's the style of this “adventure” and there's only one thing left: transsexuality is rubbish and therefore
this film is part of the fixist, Christian creationist madness which on sexual issues is frankly more on the side
of cretinicity or imbecilitude. But it's fun and don't expect to SEE anything, even the slightest and shortest
hair, apart from skull and face hairs. The visual side of the delirious erotic titillation is as clear as black
pudding juice in an ebony bottle. Good appetite?
Dr Jacques COULARDEAU