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MAGAZINE
GipharLe magazine
de mon pharmacien Giphar
MAGAZINE
#34Mai -juin 2017Bimestriel
34
MAGAZINEMAGAZINEMAGAZINEOffertpar votrepharmacien
BÉBÉ
Vive
le portage !
AUTISME
LA DIFFÉRENCE
INVISIBLE
La maladie
de LymeLa maladie
de Lyme
TIQUE
Valeur au numéro : 2,50 €
EN TOUTE SÉCURITÉ
LE SPORT
EN TOUTE SÉCURITÉ
La maladie
de LymeLa maladie
de Lyme
TIQUETIQUE
VoltarenActigo 1% gel est un médicament indiqué comme traitement local de courte durée chez l’adulte
et l’adolescent de plus de 15 ans, en cas de traumatisme bénin, entorses (foulure), contusion. Ne pas utiliser
chez la femme enceinte. Lire attentivement la notice. Demander conseil à votre pharmacien. Si les symptômes
persistent plus de 4 jours, consulter un médecin. Ce médicament contient du diclofénac. Ne pas associer à un
autre médicament contenant du diclofénac ou un autre anti-inflammatoire non stéroïdien ou de l’aspirine. Ne
pas reprendre une pratique sportive ou une activité physique intense avant la disparition complète de la douleur.
GlaxoSmithKline Santé Grand Public
T R A U M A T I S M E S B É N I N S
E N T O R S E S L É G È R E S O U C O N T U S I O N S
Pas avant 15 ans.
Ne pas utiliser chez la femme enceinte.
NOUVEAU
Grand
format
VISA GP n°16/03/60851678/GP/003 – Mars 2016 – 65000000001513
Format
33
GIPHAR MAGAZINE
Le magazine de mon pharmacien Giphar
N° 34 – Mai Juin - 2017 – bimestriel
Valeur au numéro : 2,50 €
Giphar Magazine est édité par la S.A.
SOGIPHAR, au capital de 6.075.888 €
ZI Route de Feuquières 60210 Grandvilliers.
Tél. : 03 44 46 43 80 Fax : 03 44 46 43 88
Internet : www.pharmaciengiphar.com
Formulaire de contact :
www.pharmaciengiphar.com/contact
Responsable de la publication : Philippe Becht
Comité de rédaction :
Pharmaciens Giphar : Florence Combal, Jean-Mi-
chel Foiret, Anne Haie, Florence Jamet, Caroline
Mazet, Perle Miesen, Géraldine Noury-Pépion,
Catherine Paquier, Jeanine Pichard, Sophie
Ropiteaux, Mathieu Willaume
Sogiphar : Président du Directoire :
Philippe Becht
Directeur Marketing Enseigne
et Communication : Agnès Tirilly
Responsable communication clients :
Émilie Gonthier
Responsable du Giphar Magazine :
Perrine Loones
E-mail : perrine.loones@giphar.net
Relation presse : Karine Guerrier Mouri
E-mail : karine.guerriermouri@giphar.net
Réalisation et conception :
Rue Rodenbach 70 1190 Bruxelles –
Belgique Tél. : 0032-2/640 49 13
Internet : www.vivio.fr
E-mail : info@vivio.fr
Responsable scientifique :
Dr Nicolas Évrard
Coordination de la rédaction :
Élise Dubuisson
Secrétariat de rédaction :
Claudine De Kock
Ont participé à la rédaction :
Thomas Coucq, Elise Dubuisson, Agathe Goisset,
Anne-Cécile Huwart, Candice Leblanc.
Photo de couverture : Gettyimages
Photos et illustrations : D.R., Gettyimages,
Madeleine Martin, Jan Smet
Maquette : Marie Bourgois
Mise en page : Jan Smet
Régie Publicitaire :
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Impression : Valblor, 6 rue Louis Ampère
67400 Illkirch-Graffenstaden
Toute reproduction, même partielle, des articles et iconogra-
phies publiés dans GIPHAR Magazine sans l’accord écrit de la
société éditrice est interdite, conformément à la loi du 11 mars
1957 sur la propriété littéraire et artistique.
Les articles opinions, dessins et photos contenus dans Giphar
Magazine le sont sous la seule responsabilité de leurs auteurs.
Toute insertion publicitaire paraît sous la seule responsabilité
de l’annonceur.
N° ISSN : 2116-3669
N° ISSN électronique : 2117-2668
Dépôt légal à parution
Tirage : 335.000 exemplaires
A
lors que les vacances d’été se profilent à
l’horizon, vous avez décidé de reprendre
le chemin de la salle de sport, de la pis-
cine ou encore de chausser vos baskets ?
Que vous soyez novice en sport ou que
vous ayez fait une pause plus ou moins longue, un seul
conseil : prenez le temps ! Inutile d’essayer d’atteindre
un haut niveau rapidement, c’est le meilleur moyen
pour vous blesser et rester inactif quelques semaines
de plus. Pour vous permettre de retrouver la forme
sans risque, votre pharmacien vous livre ses meilleurs
conseils dans le dossier de ce numéro.
EN BALADE AVEC BÉBÉ
Si vous venez d’accoucher et que le sport vous est
encore déconseillé, vous pouvez profiter des premiers
beaux jours pour partir en promenade avec bébé.
Un moment qui sera apprécié autant par maman que
par bébé. Et même plus : le contact étroit avec sa mère
l’aide à grandir. Retrouvez les bonnes pratiques en
page 48.
MAIS AUSSI…
Comme dans chaque numéro, retrouvez des recettes
spécialement élaborées pour les sportifs, vos jeux et
quelques exercices.
Bonne lecture,
Perle Miesen
Membre du comité de rédaction du Giphar Magazine
cine ou encore de chausser vos baskets ?
vous ayez fait une pause plus ou moins longue, un seul
sans risque, votre pharmacien vous livre ses meilleurs
par bébé. Et même plus : le contact étroit avec sa mère
Membre du comité de rédaction du Giphar Magazine
Giphar :un groupement de1.700 pharmaciensà votre service
Bien plus qu’une enseigne, Gipharest avant tout une équipe depharmaciens professionnels qui,depuis 40 ans, mettent leur expé-rience au service de votre santé.Leurs priorités ?
Vous donner des conseilspersonnalisés et adaptés à vosdemandes.
Vous expliquer votre ordon-nance.
Vous aider à adopter les bonsréflexes santé.
Vous proposer une largegamme de produits au prixjuste.
Il y a forcément un pharmacienGiphar près de chez vous.Vous trouverez la liste sur le sitewww.pharmaciengiphar.com etdésormais aussi sur l’applicationmobile « Mon pharmacien Giphar ».
Tous en forme !
©D.R.
Agissez pour
le recyclage des
papiers avec
Giphar et Ecofolio.
Édito
06 #34MAGAZINE
Giphar
06 En image
HIV : comment fonctionne l’autotest ?
08 News
10 Santé au quotidien
Halte à la maladie de Lyme !
14 Dossier
Le sport en toute sécurité
20 Animaux
Adopter un chaton :
quels soins prévoir ?
22 Astuces santé
Vos alliés pour un sourire éclatant
24 Médecine du futur
Cancer : place à l’autodéfense
Sommaire
10
Cancer : place à l’autodéfense
ZOOM sur votre dossier
14 Le sport en toute sécurité
16 Dans mon sac de sport
18 Quand le sport devient une
drogue
14
28 Mon pharmacien
DMLA : des aides qui facilitent votre quotidien
31 Témoignage
Le syndrome d’Asperger expliqué en B.D.
34 Psycho
Quand l’anorexie touche les enfants
38 Cuisine
Dans l’assiette d’un sportif d’endurance
43 Forme
Ashtanga Yoga, bien plus qu’un sport
46 Jeux
Les jeux de la santé
48 Tendance
Porter bébé, une vraie bonne idée
43
24
34
28
Retrouvezvotre magazineen ligne !Le magazine de votrepharmacien Gipharse trouve aussi sur internet.
Accédez à vos articlespréférés surwww.pharmaciengiphar.com.
48
5
votre magazine
votre magazine
votre
se trouve aussi sur internet.
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Accédez à vos articles
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En image
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VIH : comment
fonctionne
l’autotest ?
CHAQUE SEMAINE,
PRÈS DE 2.000 AUTOTESTS DE
DÉPISTAGE DU VIRUS DU SIDA
SONT VENDUS EN PHARMACIE.
COMMENT FONCTIONNENT-ILS ?
Élise Dubuisson
D
epuis un peu plus d’un an, un test de
dépistage du VIH est disponible sans
ordonnance en pharmacie. Il offre
un résultat fiable à condition qu’il
soit effectué trois mois après la prise
de risque. Par ailleurs, tout résultat positif doit être
confirmé par une prise de sang. Son prix ? Entre
25 et 30 euros, notez qu’il n’est pas remboursé par
l’Assurance Maladie.
Dépistage
l’Assurance Maladie.
Demandez
conseil à votre
pharmacien
Votre pharmacien peut vous
expliquer de vive voix comment fonctionne
le test. Il prendra le temps de vous donner
toutes les informations nécessaires pour
que ce test soit le plus fiable possible !
Notez qu’il existe un nouveau test qui four-
nit un résultat en 1 à 2 minutes. Demandez
conseil à votre pharmacien.
www.sida-info-service.org
Tel : 0800.840.800
(Appel confidentiel, anonyme
et gratuit)
Plus d’infos
7
COMMENT S’EFFECTUE LE TEST ?
Retirez la dosette de diluant située sur
la partie haute de l’autotest et placez-la
dans le fond du support avec votre index.
Pressez à nouveau le bout du doigt
jusqu’à ce qu’une nouvelle goutte de sang
apparaisse. Placez la pointe de l’autotest
sur la goutte de sang. L’autotest doit
former un angle de 90° avec votre doigt.
Attendez que la pointe de l’autotest soit
remplie de sang pour retirer l’autotest.
Lavez-vous les mains à l’eau chaude et au
savon et séchez-les bien. Ensuite, désinfec-
tez le bout du doigt à l’aide de la lingette
désinfectante fournie avec le test. Attendez
que le bout du doigt soit bien sec.
Piquez le bout du doigt à l’aide de
l’autopiqueur.
2
3
4
Pressez délicatement le bout du doigt
jusqu’à ce qu’une goutte de sang appa-
raisse. Essuyez cette première goutte
avec une compresse propre et sèche.
Gardez l’autotest pointe
vers le bas et introdui-
sez-le dans le support.
Vous devez entendre
trois clics. Moins d’une
minute après cette
manœuvre, vous devez
observer une traînée
rose.
Notez l’heure à laquelle vous avez
enfoncé l’autotest et attendez
15 minutes avant de lire le résultat.
Attention : ne lisez pas le résultat plus
de 20 minutes après le test. ]
5
6
7
Interpréter le résultat
Le test est négatif si une seule
bande rouge est présente.
Le test est positif si deux
bandes rouges sont présentes
et ce, même si l’une des deux
bandes est plus claire que
l’autre.
Si le résultat est positif :
prenez rendez-vous avec un
médecin dès que possible,
effectuez un test de dépistage
en laboratoire,
protégez-vous en cas de
rapport sexuel.
©Photos:D.R.-©Illustrations:JanSmet
1
1 clic
2 clic
3 clic
News
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Cancer colorectal :
FAITES LE TEST !
En France, le cancer colorectal cause environ
17.500 décès chaque année. Pourtant s’il est détecté
tôt, il guérit dans 9 cas sur 10. Raison pour laquelle le
test de dépistage est recommandé tous les deux ans
aux hommes et femmes âgés de 50 à 74 ans.
Celui-ci est disponible en pharmacie, n’hésitez pas
à demander conseil à votre pharmacien.
ANTIBIOTIQUES :
CONSOMMATION
EN HAUSSE
Alors qu’au début des années 2000,
la consommation d’antibiotiques avait
diminué en France, elle est repartie
légèrement à la hausse. Ce qui fait de
la France, l’un des pays européens qui
consomment le plus d’antibiotiques.
Des chiffres qui poussent à rappeler que
les antibiotiques ne sont pas toujours la
réponse la plus appropriée à une mala-
die : face à un virus, par exemple, ils sont
inefficaces. Par ailleurs, une surconsom-
mation conduit des bactéries à déve-
lopper des résistances contre certains
d’entre eux.
Source : rapport de l’Agence Nationale de Sécurité du
Médicament
20 %Des jeunes diplômés ont
avoué avoir pris des somni-
fères et des tranquillisants
pour passer leurs examens
ou pour faire face à leur
anxiété au travail.
Source : Technologia, cabinet spécialisé dans
l’évaluation et la prévention des risques profes-
sionnels
UN « CONGÉ »
POUR LES
AIDANTS
Depuis le 1er
janvier 2017, les salariés qui aident un
proche malade, âgé ou handicapé pourront bénéficier du
« congé proche aidant ». Une avancée importante pour
les 8,3 millions de Français qui, chaque jour, soutiennent
et accompagnent un proche en perte d'autonomie. Ce
congé sans solde d'une durée de trois mois, renouve-
lable une fois, est aussi applicable aux aidants sans lien
de parenté avec la personne qu’ils aident, et aux aidants
de personnes accueillies en établissement.
©Photos:D.R.
Santé au quotidien
www.pharmaciengiphar.com10
Les tiques
attaquent ?
Halte à
la maladie
de Lyme !
Maladie de Lyme :
de quoi s’agit-il ?
Lorsqu’une tique largue la bactérie borrelia
dans le sang de sa proie, les conséquences
ne s’observent pas tout de suite. En effet,
ce n’est qu’entre 3 et 30 jours après la
morsure qu’une plaque rouge apparaît au
niveau de cette morsure. Cette plaque de
forme circulaire peut atteindre jusqu’à
15-30 centimètres et peut parfois être
accompagnée de fièvre. Si l’infection n’a
pas été traitée, des semaines, des mois,
voire des années plus tard, différents
problèmes de santé peuvent survenir
(articulaires, neurologiques, cardiaques…).
Maladie de Lyme :
de Lyme !
SAVIEZ-VOUS QUE LA
MORSURE D’UNE TIQUE PEUT
PROVOQUER LA MALADIE DE
LYME ? BÉNIGNE SI ELLE EST
SOIGNÉE PRÉCOCEMENT, ELLE
S’AGGRAVE SANS TRAITEMENT.
NOS CONSEILS POUR LA RECON-
NAÎTRE ET MIEUX L’ÉVITER.
Agathe Goisset
Prévenir et traiter
11
>>>
“ Le risque de morsure s’accroît
lorsque les températures
augmentent ”
Nos animaux aussi !
Si la maladie de Lyme ne se transmetpas par contact direct avec nos ani-maux domestiques, eux aussi peuventêtre infectés. Pour les protéger, voustrouverez en pharmacie :des répulsifs en spray à pulvérisersur eux avant vos promenades,des colliers répulsifs ayant unedurée d’action de 6 à 8 mois,des pipettes répulsives à appliquertous les mois.
Au retour de promenade, il est bienentendu conseillé d’inspecter attenti-vement le pelage de votre animal.Si vous trouvez une tique, ôtez-la àl’aide d’un tire-tiques.
À
l’aise dans les bois comme dans les
herbes hautes, les tiques se dissi-
mulent pour mieux nous berner !
Ensuite, ces acariens de quelques
millimètres peuvent se réfugier
dans les replis et les zones pileuses de la peau
d’un promeneur. Le hic ? La morsure d’une tique,
lorsqu’elle est infectée par la bactérie borrelia, peut
transmettre la maladie de Lyme. S’il s’agit d’une
maladie sans gravité quand elle est prise en charge
rapidement, non traitée, elle peut avoir des consé-
quences lourdes à plus long terme.
DU PRINTEMPS À L’AUTOMNE
Le risque de morsure s’accroît lorsque les tempé-
ratures augmentent, c’est-à-dire du printemps à
l’automne. Les personnes les plus exposées sont
bien entendu celles travaillant en forêt mais aussi
les golfeurs, les randonneurs, les campeurs, les
pêcheurs ou les cueilleurs de champignons.
Notez que certaines régions de France sont
davantage exposées comme le Poitou-Charentes,
le Limousin, l’Auvergne, l’Alsace-Lorraine ainsi
que le Rhône-Alpes.
durée d’action de 6 à 8 mois,des pipettes répulsives à appliquertous les mois.
Au retour de promenade, il est bienentendu conseillé d’inspecter attenti-vement le pelage de votre animal.Si vous trouvez une tique, ôtez-la àl’aide d’un tire-tiques.
Santé au quotidien
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>>>
“ La meilleure solution reste
la prévention ”
Sources : La borréliose de Lyme, HCSP, 2014.
©Photos:GettyImage
www.pharmaciengiphar.com
QUE FAIRE EN CAS DE MORSURE ?
L’idéal avant de partir en promenade est de vous
équiper d’un tire-tiques, disponible en pharmacie.
De cette manière, vous pourrez retirer immédiate-
ment la tique si vous vous faites mordre. Pour ce
faire :
glissez le tire-tiques entre la tique et votre peau ;
effectuez un mouvement de rotation en appuyant
le tire-tiques au plus près de la peau. Ce geste
devrait la détacher facilement ;
désinfectez.
En revanche, oubliez toutes les astuces de grand-
mère : n’utilisez jamais d’éther, de flamme, d’alcool
ni vos ongles. Ces pratiques ont plutôt tendance à
pousser la tique à larguer l’éventuelle bactérie
dans votre sang.
QUAND CONSULTER ?
En cas d’apparition d’une plaque rouge au niveau
du site de morsure ou de symptômes grippaux
(fièvre, courbatures…) quelques jours plus tard,
il est indispensable de consulter un médecin.
Si nécessaire, celui-ci vous prescrira un traitement
antibiotique de 2 à 4 semaines.
Par ailleurs, deux situations doivent vous pousser
à consulter, même en l’absence de rougeurs : une
morsure chez une femme enceinte ou chez un
enfant de moins de 8 ans. ]
QUAND CONSULTER ?
LE CONSEIL DE VOTREPHARMACIEN GIPHARComment limiterle risque de morsure ?Utiliser un insectifuge, votre pharmacien saura
vous conseiller selon votre profil (enfant, adulte…).
Porter des chaussures fermées, un pantalon, des
manches longues et une casquette.Porter des vêtements clairs qui facilitent le repé-
rage des tiques.
Inspecter son corps et son cuir chevelu après les
sorties, ainsi que ceux des enfants.Entretenir les abords de sa maison (feuilles
mortes, herbes hautes…).
Comment limiterle risque de morsure ?
Dossier
www.pharmaciengiphar.com14
>>>
Le sport en
CONTRAIREMENT À UNE IDÉE ENCORE FORT RÉPANDUE,
LE SPORT N’EST PAS CENSÉ FAIRE MAL ! AU CONTRAIRE, L’EXERCICE
PHYSIQUE DOIT ÊTRE UNE ACTIVITÉ PLAISANTE QUE L’ON PRATIQUE
DE FAÇON RAISONNABLE ET SÛRE POUR ÉVITER LES BLESSURES.
NOS CONSEILS POUR UNE REPRISE SANS RISQUE.
Candice Leblanc
L
es sportifs le savent : un mois d’arrêt
suffit pour perdre une partie significative
de ses capacités d’endurance et/ou
de souplesse. « Autant une bonne
condition physique met du temps à se
construire, autant le déconditionnement peut aller
très vite ! », explique le Dr Noamane Moudden,
médecin du sport. « Si vous n’avez plus pratiqué de
sport depuis au moins un an, c’est comme si vous
n’en aviez jamais fait. Il vous faut alors reprendre à
zéro et en douceur. »
PRÉVENIR BLESSURES ET ACCIDENTS
Plus on avance en âge, plus la reprise d’une activité
sportive doit se faire avec prudence. Après 40 ans, il
est généralement conseillé de faire un check-up chez
le médecin traitant ou chez un cardiologue. Surtout
si vous avez des antécédents cardiaques et/ou un fac-
teur de risque cardiovasculaire : diabète de type 2,
hypertension, etc. « Notez que les femmes sont plus
sensibles au niveau des articulations », ajoute le
Dr Moudden. « Attention aux mouvements répétitifs
et/ou inhabituels ! Exemple : certains exercices de
gym ou même d’aquagym nécessitent de lever les
bras. Or, si vous faites rarement ce genre de geste,
le risque de tendinite est réel ! »
PATIENCE ET RÉGULARITÉ
Il n’y a pas de bon ou de mauvais sport ; tout
dépend de la façon dont il est pratiqué. « De
nombreuses personnes se blessent parce qu’elles
sont impatientes, surestiment leurs capacités ou se
laissent prendre au jeu (dangereux) de la compéti-
tion ou de la performance à tout prix. Or, le cœur,
les muscles et les articulations ont besoin de temps
pour s’habituer à l’effort. » À 20, 40 ou 60 ans,
soyez donc patient, régulier et persévérant. C’est
la clé pour atteindre vos objectifs et vous faire du
bien… sans vous faire mal !
S’y (re)mettre
Prévenir les fractures
de fatigue
La fracture de fatigue, appelée aussi « de
stress » ou de contrainte survient lorsque
des chocs répétés (exemple : la course à
pied) font cogner un os contre un autre.
À la longue, l’un des os finit par se casser.
En général, la fracture s’annonce par des
douleurs. Si l’on arrête à temps, elles dis-
paraissent en 2 à 3 semaines. La fracture,
par contre, peut mettre des mois à se
consolider et, dans certains cas, nécessi-
ter une intervention chirurgicale.
soyez donc patient, régulier et persévérant. C’est
la clé pour atteindre vos objectifs et vous faire du
bien… sans vous faire mal !
15
>>>
toute sécurité
Les principales
blessures sportives
et leurs traitements
Les courbatures sont des douleurs
musculaires bénignes qui apparaissent
24 à 48 heures après l’effort.
Solution : refaire un peu de sport !
S’hydrater correctement avant et pen-
dant l’effort.
La crampe est une contraction muscu-
laire involontaire et douloureuse.
Solution : s’arrêter et s’hydrater.
Faire des cures de magnésium.
La tendinite est une inflammation des
tendons.
Solution : diminuer l’activité phy-
sique (mais pas l’arrêter !) et kiné. Faire
une cure de silicium.
L’entorse est une lésion des ligaments
d’une articulation.
Solution : si les ligaments sont
seulement distendus (foulure), l’activité
peut être reprise, mais avec prudence
et avec une attelle. En cas de rupture du
ligament, il faut suspendre toute activité
sportive et immobiliser l’articulation
concernée. Parfois une opération chirur-
gicale est nécessaire.
L’élongation est une rupture bénigne
des fibres musculaires.
Solution : 2 à 3 semaines de repos,
anti-inflammatoires et kiné pour éviter
les complications.
La déchirure ou claquage est une rup-
ture des fibres musculaires.
Solution : la chirurgie peut être indi-
quée, 4 à 6 semaines de repos et kiné
pour prévenir une récidive.
SURVEILLER SON CŒUR
Comme son nom l’indique, le cardiofréquencemètre permet
de mesurer la fréquence du rythme cardiaque. Il en existe
sous forme de bracelet, de ceinture thoracique ou encore
de montre (connectée). Attention : le cardiofréquencemètre
est un outil de performance qui permet d’évaluer des
paramètres cardiovasculaires dans le but de mieux analyser
certaines de vos capacités et de progresser. Ce n’est pas
un outil de prévention : en cas de pathologie cardiaque, il
n’empêche nullement le cœur de s’emballer !
À boire !
Quel que soit votre sport,
emportez toujours de quoi
vous hydrater, avant et après
l’effort. Si votre séance dure
plus d’une heure, buvez toutes
les 20 minutes 3-4 gorgées
d’eau ou de boisson énergé-
tique. Vous pouvez en concoc-
ter une vous-même en mélan-
geant de l’eau, du sirop et une
pincée de sel.
À boire !
Dossier
www.pharmaciengiphar.com16
>>>
Dans mon
sac de sport
CHAQUE DISCIPLINE NÉCESSITE UN ÉQUIPEMENT SPÉCI-
FIQUE. CELA DIT, EN FONCTION DES RISQUES DE BLESSURES INHÉ-
RENTES À L’UN OU L’AUTRE SPORT, IL EST UTILE D’AVOIR CERTAINS
PRODUITS ET ACCESSOIRES SOUS LA MAIN.
Matériel
les 20 minutes 3-4 gorgées
d’eau ou de boisson énergé-
de montre (connectée). Attention : le cardiofréquencemètre
paramètres cardiovasculaires dans le but de mieux analyser
un outil de prévention : en cas de pathologie cardiaque, il
de montre (connectée). Attention : le cardiofréquencemètre
paramètres cardiovasculaires dans le but de mieux analyser
d’eau ou de boisson énergé-
tique. Vous pouvez en concoc-
ter une vous-même en mélan-
geant de l’eau, du sirop et une
pincée de sel.
COUP DE BARRE
Rien de tel qu’un bon plat de
féculents 3 heures avant d’aller
vous agiter ! À défaut, et pour
prévenir ou contrer une hypo-
glycémie, glissez une barre ou
un gel énergétique dans votre
poche. Léger et pratique, ce
type d’encas est spécialement
élaboré pour vous donner un
coup de fouet pendant l’effort.
UNE PETITE TROUSSE DE SECOURS
En cas de plaie, une petite trousse de secours
est toujours utile : des sparadraps, une paire
de ciseaux, une dosette de désinfectant et
des pansements antiampoules.
Rien de tel qu’un bon plat de
féculents 3 heures avant d’aller
vous agiter ! À défaut, et pour
SON CŒUR
Comme son nom l’indique, le cardiofréquencemètre permet
de mesurer la fréquence du rythme cardiaque. Il en existe
sous forme de bracelet, de ceinture thoracique ou encore
Comme son nom l’indique, le cardiofréquencemètre permet
de mesurer la fréquence du rythme cardiaque. Il en existe
Quel que soit votre sport,
emportez toujours de quoi
vous hydrater, avant et après
l’effort. Si votre séance dure
plus d’une heure, buvez toutes
les 20 minutes 3-4 gorgées
de mesurer la fréquence du rythme cardiaque. Il en existe
Comme son nom l’indique, le cardiofréquencemètre permet
de mesurer la fréquence du rythme cardiaque. Il en existe
les 20 minutes 3-4 gorgées
d’eau ou de boisson énergé-
Comme son nom l’indique, le cardiofréquencemètre permet
d’eau ou de boisson énergé-
tique. Vous pouvez en concoc-
ter une vous-même en mélan-
geant de l’eau, du sirop et une
pincée de sel.
glycémie, glissez une barre ou
un gel énergétique dans votre
poche. Léger et pratique, ce
type d’encas est spécialement
élaboré pour vous donner un
coup de fouet pendant l’effort.
Comme son nom l’indique, le cardiofréquencemètre permetComme son nom l’indique, le cardiofréquencemètre permet
TROUSSE DE SECOURS
En cas de plaie, une petite trousse de secours
est toujours utile : des sparadraps, une paire
de ciseaux, une dosette de désinfectant et
TROUSSE DE SECOURS
En cas de plaie, une petite trousse de secours
est toujours utile : des sparadraps, une paire
de ciseaux, une dosette de désinfectant et
17
>>>
Merci au Dr Noamane Moudden, médecin du sport, et à Florent Moyne, pharmacien à Port Vendres (66).
DES PIEDS BIEN AU SEC
Les chaussures humides sont
le paradis des mycoses ! Pour
éviter pieds d’athlète et autres
crevasses, veillez à bien
sécher vos pieds (n’oubliez
pas les interstices entre les
orteils !) et vos chaussures de
sport après chaque séance.
Et pour limiter la transpira-
tion, n’hésitez pas à y mettre
une poudre (talc), un spray
antitranspirant ou un spray
assainissant à base d’huiles
essentielles antiseptiques et
antifongiques (le teatree, par
exemple)
GENOUILLÈRE ET CHEVILLÈRE
En stabilisant le genou ou la cheville, ces orthèses soulagent la douleur,
mais n’en traitent pas la cause. Par contre, la genouillère et la chevillère
peuvent être aussi indiquées après une ancienne blessure articulaire ou
ligamentaire, quand vous vous remettez au sport. Le pharmacien peut
vous en proposer différents types en fonction du but recherché.
LES BAUMES
Les pommades et autres pro-
duits chauffants (baume du
tigre, huile essentielle de gaul-
thérie, etc.) peuvent soulager
des muscles endoloris. En ce
qui concerne les huiles essen-
tielles, vous pouvez les diluer
dans une huile végétale neutre
d’amande douce ou une huile
à base d’arnica. Attention
toutefois aux risques d’aller-
gie et à ne pas les utiliser de
façon répétée ou prolongée,
car ils peuvent masquer un
claquage musculaire. La
règle est simple : une douleur
musculaire ou articulaire qui
perdure plus de 3 jours ou
qui ne disparaît pas pendant
l’effort n’est pas normale et
mérite d’être examinée par un
médecin.
ASTUCIEUX BEURRE DE CACAO !
Le beurre de cacao n’est pas seulement utile
pour s’hydrater les lèvres. Il peut aussi soula-
ger des crevasses aux mains, aux pieds ou aux
coudes. Appliqué sur une zone de frottement,
il peut aussi prévenir la formation d’ampoule.
S.O.S. ENTORSE
Personne n’est à l’abri d’une
chute ou d’une entorse, surtout
dans les sports de plein air ou de contact.
Glissez une bande strapping et une bombe de
froid dans votre sac. Ces produits soulageront
la douleur, le temps de rentrer chez vous ou de
vous rendre chez le médecin.
La technologie
au service du sport
Les applis type Runastic©
ou Nike+©
mesurent les distances parcourues,
la durée et l’intensité de vos séances,
calculent le nombre de calories que vous
brûlez, etc. De plus, de nombreux smart-
phones possèdent une appli de santé
connectée qui intègre certains de vos
paramètres personnels (poids, calories
dépensées, heures de sommeil, etc.) et
permet d’en suivre l’évolution.
Très à la mode, les montres connectées
mesurent tous les paramètres ci-dessus,
ainsi que la fréquence cardiaque (pouls).
Étanches, elles sont aussi utiles en plon-
gée sous-marine pour contrôler les paliers.
Sous forme d’appli ou de boîtier, le
podomètre mesure le nombre de pas que
vous faites au quotidien. Idéal pour vous
motiver à marcher davantage !
chute ou d’une entorse, surtoutchute ou d’une entorse, surtoutchute ou d’une entorse, surtout
Le beurre de cacao n’est pas seulement utile
pour s’hydrater les lèvres. Il peut aussi soula-
ger des crevasses aux mains, aux pieds ou aux
coudes. Appliqué sur une zone de frottement,
il peut aussi prévenir la formation d’ampoule.
Glissez une bande strapping et une bombe de
froid dans votre sac. Ces produits soulageront
la douleur, le temps de rentrer chez vous ou de
ger des crevasses aux mains, aux pieds ou aux
coudes. Appliqué sur une zone de frottement,
il peut aussi prévenir la formation d’ampoule.
DES PIEDS BIEN AU SEC
Les chaussures humides sont
LES BAUMES
Les pommades et autres pro-
duits chauffants (baume du
tigre, huile essentielle de gaul-
thérie, etc.) peuvent soulager
des muscles endoloris. En ce
qui concerne les huiles essen-
tielles, vous pouvez les diluer
pour s’hydrater les lèvres. Il peut aussi soula-
ger des crevasses aux mains, aux pieds ou aux
coudes. Appliqué sur une zone de frottement,
il peut aussi prévenir la formation d’ampoule.
permet d’en suivre l’évolution.
Très à la mode, les montres connectées
mesurent tous les paramètres ci-dessus,
ainsi que la fréquence cardiaque (pouls).
Étanches, elles sont aussi utiles en plon-
gée sous-marine pour contrôler les paliers.
Sous forme d’appli ou de boîtier, le
podomètre mesure le nombre de pas que
vous faites au quotidien. Idéal pour vous
motiver à marcher davantage !
>>>
Merci au Dr Noamane Moudden, médecin du sport, et à Florent Moyne, pharmacien à Port Vendres (66).
En stabilisant le genou ou la cheville, ces orthèses soulagent la douleur,
mais n’en traitent pas la cause. Par contre, la genouillère et la chevillère
peuvent être aussi indiquées après une ancienne blessure articulaire ou
ligamentaire, quand vous vous remettez au sport. Le pharmacien peut
vous en proposer différents types en fonction du but recherché.
perdure plus de 3 jours ou
qui ne disparaît pas pendant
l’effort n’est pas normale et
mérite d’être examinée par un
Dossier
www.pharmaciengiphar.com18
>>>
Quand le sport
devient
une drogue
Psychologie
Giphar : Quelle est la différence entre une passion
et une addiction au sport ?
Lise Anhoury(1)
: « Tout phénomène d’addiction se
caractérise par une perte de contrôle. L’individu qui
est accro à une substance ou à un comportement
est au-delà de l’envie : il est dans le besoin irré-
pressible, irrationnel. Autant un passionné est tout
à fait capable de privilégier un anniversaire ou un
rendez-vous professionnel, autant l’accro au sport
préfère rater ces événements plutôt que de manquer
son entraînement. »
Avec quelles conséquences ?
L.A. : « Comme la pratique sportive est au centre
de l’existence, toutes les autres sphères (familiale,
amoureuse, sociale, etc.) passent au second plan.
Ce qui finit par isoler la personne et peut conduire
à des conflits, des séparations, voire un décrochage
scolaire ou professionnel. »
PARCE QUE L’EXCÈS NUIT EN TOUT, L’ADDICTION
AU SPORT PEUT AVOIR DE SÉVÈRES RÉPERCUSSIONS SUR LA
SANTÉ, LA VIE SOCIALE, FAMILIALE ET MÊME PROFESSION-
NELLE. RENCONTRE AVEC LISE ANHOURY, PSYCHOLOGUE
DU SPORT.
Les signaux d’alarme
L’isolement : la personne a tendance
à s’isoler de son entourage pour pou-
voir se consacrer au sport.
Le discours : le sport est quasiment
son seul sujet de conversation.
Une transformation physique (amin-
cissement, musculation, etc.).
Autres troubles : l’addiction au sport
peut entraîner des troubles du som-
meil, de l’alimentation, de l’humeur,
etc.
Quand le sport
devient
Quand le sport
devient
Quand le sport
une drogue
NUIT EN TOUT, L’ADDICTION
AU SPORT PEUT AVOIR DE SÉVÈRES RÉPERCUSSIONS SUR LA
SANTÉ, LA VIE SOCIALE, FAMILIALE ET MÊME PROFESSION-
NELLE. RENCONTRE AVEC LISE ANHOURY, PSYCHOLOGUE
Les signaux d’alarme
19
Gare aux régimes !
Différents facteurs peuvent engendrer ou favoriser une addiction au
sport. Cela dit, les régimes sont une porte d’entrée fréquente. « Les
accros au sport sont souvent obsédés par le contrôle de leur corps
et/ou de leur image », explique Lise Anhoury. « Ils sont dans un pro-
cessus qui vise à mincir ou à sculpter leur
silhouette. Raison pour laquelle leur prise
en charge doit idéalement inclure leur
médecin traitant, un psychologue (ou
un psychiatre) et un nutritionniste. »
©Photos:GettyImage,D.R.
À partir de combien d’heures de pratique
peut-on parler d’addiction ?
L.A. : « Ce n’est pas (forcément) lié à la quan-
tité ou la fréquence des entraînements.
Certains sportifs professionnels s’entraînent
35 heures par semaine, mais n’ont aucun
souci à s’arrêter pour partir en vacances, par
exemple. Au contraire : ça leur fait du bien !
Alors que pour un accro au sport, même s’il
ne pratique qu’une heure par jour, s’arrêter une
semaine est impensable ! »
Et s’il n’a pas le choix ? S’il est blessé, malade ou
qu’il doit être hospitalisé ?
L.A. : « Au niveau cérébral, l’addiction au sport
est une addiction comme les autres, qui implique
notamment le circuit de la récompense. En cas
d’arrêt brutal, la personne souffre de symptômes
de manque (anxiété, nervosité, irritabilité…) qui
peuvent aller jusqu’à la dépression. L’accro au sport
prend parfois des risques inconsidérés pour assouvir
son besoin, au détriment de sa santé. Je connais une
patiente qui, une semaine à peine après son accou-
chement, recommençait déjà à courir… »
Comment traite-t-on une addiction au sport ?
L.A. : « Ce n’est pas comme les drogues où il faut
complètement arrêter. L’addiction au sport se
rapproche davantage des troubles du comporte-
ment alimentaire (anorexie, boulimie). On ne peut
pas se passer de nourriture et faire de l’exercice
est important pour la santé. Tout l’enjeu est donc
de réapprendre à doser raisonnablement sa pra-
tique sportive, notamment en refaisant une place à
l’entourage et aux autres sphères de la vie. » ]
(1)
Lise Anhoury est psychologue à l’Institut national du Sport,
de l’Expertise et de la Performance (INSEP).
Différents facteurs peuvent engendrer ou favoriser une addiction au
sport. Cela dit, les régimes sont une porte d’entrée fréquente. « Les
accros au sport sont souvent obsédés par le contrôle de leur corps
et/ou de leur image », explique Lise Anhoury. « Ils sont dans un pro-
cessus qui vise à mincir ou à sculpter leur
silhouette. Raison pour laquelle leur prise
en charge doit idéalement inclure leur
médecin traitant, un psychologue (ou
un psychiatre) et un nutritionniste. »
À partir de combien d’heures de pratique
peut-on parler d’addiction ?
L.A. : « Ce n’est pas (forcément) lié à la quan-
tité ou la fréquence des entraînements.
Certains sportifs professionnels s’entraînent
35 heures par semaine, mais n’ont aucun
souci à s’arrêter pour partir en vacances, par
exemple. Au contraire : ça leur fait du bien !
Alors que pour un accro au sport, même s’il
ne pratique qu’une heure par jour, s’arrêter une
semaine est impensable ! »
Et s’il n’a pas le choix ? S’il est blessé, malade ou
qu’il doit être hospitalisé ?
L.A. : « Au niveau cérébral, l’addiction au sport
est une addiction comme les autres, qui implique
notamment le circuit de la récompense. En cas
d’arrêt brutal, la personne souffre de symptômes
de manque (anxiété, nervosité, irritabilité…) qui
peuvent aller jusqu’à la dépression. L’accro au sport
prend parfois des risques inconsidérés pour assouvir
son besoin, au détriment de sa santé. Je connais une
patiente qui, une semaine à peine après son accou-
chement, recommençait déjà à courir… »
Comment traite-t-on une addiction au sport ?
L.A. : « Ce n’est pas comme les drogues où il faut
complètement arrêter. L’addiction au sport se
rapproche davantage des troubles du comporte-
ment alimentaire (anorexie, boulimie). On ne peut
pas se passer de nourriture et faire de l’exercice
est important pour la santé. Tout l’enjeu est donc
de réapprendre à doser raisonnablement sa pra-
Animaux
20
Adopter
un chaton :
quels soins prévoir ?
LORSQU’ON DÉCIDE D’ADOPTER UN CHATON, IL FAUT
PRÉVOIR LE MATÉRIEL NÉCESSAIRE POUR BIEN L’ACCUEILLIR MAIS
AUSSI LES SOINS QU’IL FAUDRA LUI PRODIGUER ! CONSEILS.
Élise Dubuisson
LES VACCINS
Il est recommandé de vacciner votre chaton contre
le typhus(1)
, la leucose(2)
, le coryza(3)
et la rage.
Quand ? Un chaton doit être vacciné dès qu’il n’est
plus protégé par l’immunité que lui confère le lait
maternel, soit vers 6 à 8 semaines. La première
année, il recevra 2 injections à quelques semaines
d’intervalle. Ensuite, la protection doit être entrete-
nue par des rappels effectués chaque année.
LES VERMIFUGES
Les vermifuges tuent les vers présents chez votre
chat, ils n’ont pas d’action préventive mais bien
curative. Il faut donc les administrer régulièrement.
Les vers peuvent être responsables de
lésions très graves et parfois irréver-
sibles, n’attendez donc pas que
votre chat en soit infesté pour
le traiter. Les vermifuges
existent sous forme de
pipettes et de comprimés.
Quand ? Le premier mois
de sa vie, un chaton doit
être vermifugé toutes les
deux semaines. Jusqu’à ses
6 mois, il doit l’être tous
les mois. Et ensuite, en
moyenne tous les 3 mois. Si
votre chat sort beaucoup, il
peut être utile d’augmenter la
fréquence. Demandez conseil
à votre pharmacien.
LES TRAITEMENTS ANTIPUCES
Source de démangeaisons et porte d’entrée pour des
parasites internes, les puces ne sont pas du tout les
amies de votre chaton. Pour éviter qu’elles n’élisent
domicile dans sa fourrure, pensez au traitement
antipuce. Il existe sous forme de pipette, de poudre,
de comprimé ou de collier. Certains répulsifs sont à
base de produits naturels, demandez conseil à votre
pharmacien.
Quand ? En moyenne tous les mois dans le cas des
pipettes et des comprimés. Tous les 6 à 8 mois si
vous utilisez des colliers. ]
(1)
Typhus : maladie infectieuse virale se caractérisant notam-
ment par des vomissements et des diarrhées.
(2)
Leucose : maladie virale très contagieuse. Lorsque la mala-
die se déclare, de nombreux symptômes peuvent appa-
raître : anémie, déficit en globules blancs et en plaquettes,
tumeurs, etc.
(3)
Coryza : maladie très contagieuse qui se caractérise
notamment par une inflammation de la langue, une
conjonctivite, une toux, de la fièvre, etc.
Santé
Coryza : maladie très contagieuse qui se caractérise
notamment par une inflammation de la langue, une
LE CONSEIL DE VOTRE
PHARMACIEN GIPHAR
Même les chats qui
ne sortent pas !
Que votre chat sorte ou pas, il est
important de lui prodiguer ces soins.En effet, vous pouvez le contaminerpar le biais de vos chaussures ou
de vos vêtements.
LES VERMIFUGES
Les vermifuges tuent les vers présents chez votre
chat, ils n’ont pas d’action préventive mais bien
curative. Il faut donc les administrer régulièrement.
Les vers peuvent être responsables de
lésions très graves et parfois irréver-
sibles, n’attendez donc pas que
votre chat en soit infesté pour
le traiter. Les vermifuges
existent sous forme de
pipettes et de comprimés.
Le premier mois
de sa vie, un chaton doit
être vermifugé toutes les
deux semaines. Jusqu’à ses
6 mois, il doit l’être tous
les mois. Et ensuite, en
moyenne tous les 3 mois. Si
votre chat sort beaucoup, il
peut être utile d’augmenter la
fréquence. Demandez conseil
vous utilisez des colliers. ]
(1)
Typhus : maladie infectieuse virale se caractérisant notam-
ment par des vomissements et des diarrhées.
(2)
Leucose : maladie virale très contagieuse. Lorsque la mala-
die se déclare, de nombreux symptômes peuvent appa-
raître : anémie, déficit en globules blancs et en plaquettes,
tumeurs, etc.
(3)
Coryza : maladie très contagieuse qui se caractérise
notamment par une inflammation de la langue, une
conjonctivite, une toux, de la fièvre, etc.
LE CONSEIL DE VOTRE
PHARMACIEN GIPHAR
Même les chats qui
ne sortent pas !
Que votre chat sorte ou pas, il est
important de lui prodiguer ces soins.En effet, vous pouvez le contaminerpar le biais de vos chaussures ou
de vos vêtements.
©Illustration:JanSmet
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Astuces santé
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Vos alliés pour
LE B.A-BA POUR ÉVITER LES ALLERS-RETOURS CHEZ LE
DENTISTE ET AFFICHER UN SOURIRE RAVAGEUR ? LE BROSSAGE DES
DENTS ! LES CONSEILS DE VOTRE PHARMACIEN POUR CHOISIR AU
MIEUX VOTRE DENTIFRICE ET VOTRE BROSSE À DENTS.
Élise Dubuisson
BROSSE À DENTS ÉLECTRIQUE
OU MANUELLE ?
Pour une même durée de brossage, la brosse à
dents électrique est plus efficace que son équi-
valent manuel : elle permet de retirer 2,5 fois
plus de plaque dentaire. Un chiffre qui peut
passer à 5 pour les modèles les plus haut de
gamme qui utilisent des vibrations soniques.
Santé buccodentaire
UNE BROSSE À DENTS PAR
SAISON
Que vous utilisiez une brosse à dents manuelle
ou électrique, il convient d’en changer tous les
3 mois, donc à chaque saison. Passé ce délai,
les poils sont trop usés pour assurer correcte-
ment leur fonction.
Si les poils de votre brosse s’usent plus rapide-
ment, c’est que vous exercez une pression trop
importante lors du brossage. Ce qui n’est pas
bon pour les gencives et ne rend pas le bros-
sage plus efficace.
DES POILS SOUPLES
On a tendance à penser que plus les poils sont
durs et résistants, mieux ils nettoient les dents.
Pas du tout ! En effet, les poils rigides n’arrivent
pas à bien se glisser dans les espaces inter-
dentaires. Résultat : ils ne parviennent pas à y
décoller la plaque dentaire. En outre, ces poils
ont tendance à irriter les gencives. En com-
plément du brossage, tournez-vous vers le fil
dentaire et les brossettes inter-dentaires.
Stop
à la mauvaise haleine
Dans 80 % des cas, la mauvaise haleine
est liée à une carie, une gingivite ou une
autre maladie buccodentaire, souvent
de nature infectieuse, non soignée.
En effet, ces infections font le lit de
bactéries qui sécrètent des composés
volatils sulfurés, responsables de la
mauvaise haleine.
Face à ce problème, deux solutions :
une visite chez votre dentiste,
en attendant ce rendez-vous, optez
pour un dentifrice riche en composés
aromatiques comme le menthol. Par
ailleurs, il existe des dentifrices riches
en fluor organique qui lutte contre la
prolifération bactérienne et en sels
d’étain qui limitent la production des
composés sulfurés.
DENTS ! LES CONSEILS DE VOTRE PHARMACIEN POUR CHOISIR AU
MIEUX VOTRE DENTIFRICE ET VOTRE BROSSE À DENTS.
DENTS ! LES CONSEILS DE VOTRE PHARMACIEN POUR CHOISIR AU
MIEUX VOTRE DENTIFRICE ET VOTRE BROSSE À DENTS.
Élise Dubuisson
BROSSE À DENTS ÉLECTRIQUE
OU MANUELLE ?
Pour une même durée de brossage, la brosse à
dents électrique est plus efficace que son équi-
valent manuel : elle permet de retirer 2,5 fois
plus de plaque dentaire. Un chiffre qui peut
passer à 5 pour les modèles les plus haut de
gamme qui utilisent des vibrations soniques.
UNE BROSSE À DENTS PAR
SAISON
Que vous utilisiez une brosse à dents manuelle
ou électrique, il convient d’en changer tous les
3 mois, donc à chaque saison. Passé ce délai,
les poils sont trop usés pour assurer correcte-
ment leur fonction.
Si les poils de votre brosse s’usent plus rapide-
ment, c’est que vous exercez une pression trop
importante lors du brossage. Ce qui n’est pas
bon pour les gencives et ne rend pas le bros-
sage plus efficace.
DES POILS SOUPLES
On a tendance à penser que plus les poils sont
durs et résistants, mieux ils nettoient les dents.
Pas du tout ! En effet, les poils rigides n’arrivent
pas à bien se glisser dans les espaces inter-
dentaires. Résultat : ils ne parviennent pas à y
décoller la plaque dentaire. En outre, ces poils
ont tendance à irriter les gencives. En com-
plément du brossage, tournez-vous vers le fil
dentaire et les brossettes inter-dentaires.
à la mauvaise haleine
Dans 80 % des cas, la mauvaise haleine
est liée à une carie, une gingivite ou une
autre maladie buccodentaire, souvent
de nature infectieuse, non soignée.
En effet, ces infections font le lit de
bactéries qui sécrètent des composés
volatils sulfurés, responsables de la
mauvaise haleine.
Face à ce problème, deux solutions :
une visite chez votre dentiste,
en attendant ce rendez-vous, optez
pour un dentifrice riche en composés
aromatiques comme le menthol. Par
ailleurs, il existe des dentifrices riches
en fluor organique qui lutte contre la
prolifération bactérienne et en sels
d’étain qui limitent la production des
composés sulfurés.
DENTS ! LES CONSEILS DE VOTRE PHARMACIEN POUR CHOISIR AU
MIEUX VOTRE DENTIFRICE ET VOTRE BROSSE À DENTS.
23
un sourire éclatant !
CONTRE LES TACHES JAUNES
Certaines brosses à dents sont dotées d’une petite structure
en silicone au milieu des poils. Celle-ci ne participe pas au
décollage de la plaque dentaire mais elle efface mieux les traces
de café et de thé ou le film jaune laissé par la cigarette.
Pensez aussi aux dentifrices à action blanchissante. Ceux-ci
contiennent des pigments ou du bicarbonate de soude qui
rendent les dents plus blanches. Notez que les composants de
ces dentifrices peuvent être abrasifs et abîmer
l’émail. Il est donc conseillé de les utiliser
en alternance avec un dentifrice
classique. Demandez conseils à
votre pharmacien ! ]
UN DENTIFRICE CONTRE
LA GINGIVITE
Si vous êtes sujet aux gingivites(1)
, l’idéal est d’opter
pour un dentifrice « gencives sensibles ». Il contient
des agents apaisants, anti-inflammatoires et
antibactériens qui luttent contre la
plaque dentaire.
(1)
Gingivite : inflammation de la
gencive.
©Photo:D.R.
Bien nettoyer
sa brosse à
dents
Lorsque vous êtes
malade, des germes
peuvent élire domicile
dans votre brosse à
dents et ralentir votre
guérison. Pour éviter
ce cercle vicieux,
plongez-la après
chaque usage dans
un gobelet contenant
un bain de bouche
antiseptique.
Le reste du temps,
pensez à rincer votre
brosse à dents sous un
puissant jet d’eau froide
afin d’éliminer les résidus
de plaque dentaire et de
dentifrice et à la laisser
sécher à l’air libre.
un sourire éclatant !
CONTRE LES TACHES JAUNES
Certaines brosses à dents sont dotées d’une petite structure
en silicone au milieu des poils. Celle-ci ne participe pas au
décollage de la plaque dentaire mais elle efface mieux les traces
de café et de thé ou le film jaune laissé par la cigarette.
Pensez aussi aux dentifrices à action blanchissante. Ceux-ci
contiennent des pigments ou du bicarbonate de soude qui
rendent les dents plus blanches. Notez que les composants de
ces dentifrices peuvent être abrasifs et abîmer
l’émail. Il est donc conseillé de les utiliser
en alternance avec un dentifrice
classique. Demandez conseils à
votre pharmacien ! ]
pour un dentifrice « gencives sensibles ». Il contient
des agents apaisants, anti-inflammatoires et
antibactériens qui luttent contre la
plaque dentaire.
(1)
Gingivite : inflammation de la
gencive.
Bien nettoyer
sa brosse à
Bien nettoyer
sa brosse à
Bien nettoyer
dents
Lorsque vous êtes
malade, des germes
peuvent élire domicile
dans votre brosse à
dents et ralentir votre
guérison. Pour éviter
ce cercle vicieux,
plongez-la après
chaque usage dans
un gobelet contenant
un bain de bouche
antiseptique.
Le reste du temps,
pensez à rincer votre
brosse à dents sous un
puissant jet d’eau froide
afin d’éliminer les résidus
de plaque dentaire et de
dentifrice et à la laisser
sécher à l’air libre.
Bien nettoyer
Merci au Dr Christophe Lequart, chirurgien dentiste et porte-parole de l’UFSBD.
Médecine du futur
www.pharmaciengiphar.com24
Cancer,
place à
l’autodéfensePARTICULIÈREMENT PROMETTEUSE,
L’IMMUNOTHÉRAPIE MISE SUR NOS PROPRES
DÉFENSES IMMUNITAIRES POUR COMBATTRE LE
CANCER. COMMENT CETTE NOUVELLE APPROCHE
FONCTIONNE-T-ELLE ?
Thomas Coucq
E
t si l’une des solutions face au cancer
se nichait au plus profond de nous ?
Notre système de défense immunitaire
nous permet au quotidien de lutter
contre les agressions extérieures et
les infections. Alors pourquoi ne pourrait-il pas
également nous aider à combattre une tumeur et la
prolifération de cellules cancéreuses ?
NOTRE CORPS VEILLE…
« Notre système immunitaire veille en permanence
sur les cellules de l’organisme. Si l’une d’entre elles
dysfonctionne, elle est automatiquement détruite »,
explique José Cohen, Coordonnateur du Centre
d’Investigation Clinique en Biothérapie de l’Hôpital
Henri Mondor. « Ce système de surveillance est extrê-
mement puissant, mais est malheureusement parfois
pris en défaut, notamment en cas de cancer… »
Pourquoi cet échec ? Malgré les mutations géné-
tiques répétées, les cellules cancéreuses font bien
partie du « soi ». Il s’agit de nos cellules, et non pas
d’un agent extérieur… Ce qui rend leur détection
– et leur identification – moins faciles…
Immunothérapie
Cancer,
place à
Cancer,
place à
Cancer,
l’autodéfensePARTICULIÈREMENT PROMETTEUSE,
MISE SUR NOS PROPRES
DÉFENSES IMMUNITAIRES POUR COMBATTRE LE
CANCER. COMMENT CETTE NOUVELLE APPROCHE
FONCTIONNE-T-ELLE ?
Thomas Coucq
t si l’une des solutions face au cancer
se nichait au plus profond de nous ?
Notre système de défense immunitaire
nous permet au quotidien de lutter
contre les agressions extérieures et
les infections. Alors pourquoi ne pourrait-il pas
également nous aider à combattre une tumeur et la
prolifération de cellules cancéreuses ?
« Notre système immunitaire veille en permanence
sur les cellules de l’organisme. Si l’une d’entre elles
dysfonctionne, elle est automatiquement détruite »,
explique José Cohen, Coordonnateur du Centre
d’Investigation Clinique en Biothérapie de l’Hôpital
Henri Mondor. « Ce système de surveillance est extrê-
mement puissant, mais est malheureusement parfois
pris en défaut, notamment en cas de cancer… »
Pourquoi cet échec ? Malgré les mutations géné-
tiques répétées, les cellules cancéreuses font bien
partie du « soi ». Il s’agit de nos cellules, et non pas
d’un agent extérieur… Ce qui rend leur détection
– et leur identification – moins faciles…
Cancer,
Immunothérapie
Cancer,
Immunothérapie
Cancer,
25
>>>
DES TUMEURS BIEN MALIGNES
À cette première difficulté s’ajoutent d’autres méca-
nismes. Le système immunitaire peut par exemple
tout simplement être débordé par le nombre de
cellules « malades » et ne pas parvenir à contenir l’ex-
tension de la tumeur, mais ce n’est pas tout ! Les cel-
lules cancéreuses peuvent en effet également tromper
le système immunitaire en se « camouflant » ou
encore en lui envoyant des signaux qui l’empêchent
de s’activer… Conséquence : « Autour d’une tumeur,
il n’est pas rare de trouver de nombreuses cellules
immunitaires mais qui restent inactives… »
“ Il s’agit de nos cellules,
et non pas d’un agent
extérieur… ”
Le cancer :
en chiffres
1 homme sur 2 et 1 femme sur
3 se verra diagnostiquer un
cancer avant l’âge de 85 ans.
Les plus fréquents sont le can-
cer de la prostate, du sein, du
côlon-rectum et du poumon.
À l’heure actuelle, 60 % de
guérison (tous types de cancer
confondus), mais les résultats
sont très variables d’un cancer
à l’autre. Le cancer du sein
atteint par exemple les 75 %.
L’immunothérapie pourrait
demain améliorer encore ces
résultats.
Source : ligue cancer.net
CAP SUR L’IMMUNO !
D’où une idée explorée depuis de nombreuses
années déjà par les chercheurs : « Donner un coup
de pouce à nos défenses en levant les barrières qui
les freinent pour qu’elles effectuent elles-mêmes le
grand nettoyage et éliminent les cellules cancéreuses ».
Réactiver les cellules immunitaires muselées par la
tumeur et renforcer leurs réponses… Cette nouvelle
approche prometteuse s’appelle l’immunothérapie et
pourrait demain changer la donne pour de nom-
breux malades.
>>>
DES TUMEURS BIEN MALIGNES
À cette première difficulté s’ajoutent d’autres méca-
nismes. Le système immunitaire peut par exemple
tout simplement être débordé par le nombre de
cellules « malades » et ne pas parvenir à contenir l’ex-
tension de la tumeur, mais ce n’est pas tout ! Les cel-
lules cancéreuses peuvent en effet également tromper
le système immunitaire en se « camouflant » ou
encore en lui envoyant des signaux qui l’empêchent
de s’activer… Conséquence : « Autour d’une tumeur,
il n’est pas rare de trouver de nombreuses cellules
immunitaires mais qui restent inactives… »
“ Il s’agit de nos cellules,
et non pas d’un agent
extérieur… ”
DES TUMEURS
À cette première difficulté s’ajoutent d’autres méca-
nismes. Le système immunitaire peut par exemple
tout simplement être débordé par le nombre de
cellules « malades » et ne pas parvenir à contenir l’ex-
tension de la tumeur, mais ce n’est pas tout ! Les cel-
lules cancéreuses peuvent en effet également tromper
le système immunitaire en se « camouflant » ou
encore en lui envoyant des signaux qui l’empêchent
de s’activer… Conséquence : « Autour d’une tumeur,
il n’est pas rare de trouver de nombreuses cellules
immunitaires mais qui restent inactives… »
Le cancer :
en chiffres
1 homme sur 2 et 1 femme sur
3 se verra diagnostiquer un
cancer avant l’âge de 85 ans.
Les plus fréquents sont le can-
cer de la prostate, du sein, du
côlon-rectum et du poumon.
À l’heure actuelle, 60 % de
guérison (tous types de cancer
confondus), mais les résultats
sont très variables d’un cancer
à l’autre. Le cancer du sein
atteint par exemple les 75 %.
L’immunothérapie pourrait
demain améliorer encore ces
résultats.
Source : ligue cancer.net
CAP SUR L’IMMUNO !
D’où une idée explorée depuis de nombreuses
années déjà par les chercheurs : « Donner un coup
de pouce à nos défenses en levant les barrières qui
les freinent pour qu’elles effectuent elles-mêmes le
grand nettoyage et éliminent les cellules cancéreuses ».
Réactiver les cellules immunitaires muselées par la
tumeur et renforcer leurs réponses… Cette nouvelle
approche prometteuse s’appelle l’immunothérapie et
pourrait demain changer la donne pour de nom-
breux malades.
Médecine du futur
www.pharmaciengiphar.com26
>>>
Une (r)
STIMULER LE
SYSTÈME IMMUNI-
TAIRE POUR QU’IL SE
DÉBARRASSE DES CEL-
LULES CANCÉREUSES,
QUELLE MERVEILLEUSE
IDÉE ! RESTE À SAVOIR
COMMENT S’Y PRENDRE…
ET EN LA MATIÈRE, LES
PISTES – ET LES POINTS
D’INTERROGATION – NE
MANQUENT PAS…
S
erions-nous sur le point de
franchir un cap dans la lutte
contre le cancer ? « Oui, ce
qui se passe en ce moment
dans le domaine de la
recherche est très prometteur. Je n’ai pas
vu ça depuis 30 ans », s’enthousiasme
José Cohen, coordonnateur du Centre
d’Investigation Clinique en Biothérapie de
l’Hôpital Henri Mondor. « De nouveaux
traitements qui bloquent le signal négatif
qu’envoient les tumeurs aux cellules du
système immunitaire pour les rendre
inactives permettent aujourd’hui d’obtenir
des résultats impressionnants… »
Effets secondaires :rares mais graves ?
L’immunothérapie est en général mieux tolérée que lachimiothérapie. Et pour cause, ses effets secondairesne sont pas systématiques. Chez 5 % des patientstraités, des problèmes de toxicité peuvent toutefoissurvenir : simples syndromes pseudo-grippaux, com-plications cutanées comme le vitiligo (à l’origine d’unedépigmentation de la peau), diabètes auto-immunsou d’autres complications potentiellement graves…Mieux comprendre comment et pourquoi ces effetssecondaires surviennent sera donc une des clés pourpouvoir pousser plus avant ces nouveaux traitements.
Effets secondaires :rares mais graves ?
27
évolution
en marche ?
Merci au Pr José Cohen, directeur d’une équipe INSERM au sein de l’Institut Mondor de Recherche Biomédicale et coordonna-
teur du Centre d’Investigation Clinique en Biothérapie à l’Hôpital Henri Mondor de Créteil, et au Dr Emanuela Romano, cher-
cheuse INSERM, oncologue médicale, responsable du Programme d’Immunothérapie au sein de l’Institut Curie.
Immunothérapie
Plus efficace chez lesgros fumeurs
Dans une forme très défavorables decancer du poumon, un essai clinique arévélé que le traitement par immunothé-rapie était plus efficace chez les patientsfumeurs que chez les non-fumeurs.Illogique ? Au contraire ! Ceux qui ont étéle plus exposés aux agents cancérogènesdu tabac présentaient des cellules cancé-reuses qui contenaient plus de mutations,c’est-à-dire qui étaient « plus anormales ».Une fois le système immunitaire réactivé,les cellules cancéreuses étaient donc d’au-tant plus facilement reconnues commeétrangères et éliminées.
en marche ?
DES EFFETS
SPECTACULAIRES…
Un exemple ? « Nous avons eu des cas
de patients atteints d’un mélanome de
la peau dont l’espérance de vie était de
3 mois il y a encore quelques années.
Cinq ans après avoir pu bénéficier d’une
immunothérapie, certains d’entre eux
sont toujours vivants et leur maladie ne
montre plus de signe d’activité », confirme
le Dr Emanuela Romano, responsable du
Programme d’Immunothérapie au sein de
l’Institut Curie. « Dans la prise en charge
d’un sous-type de cancer du poumon
métastatique, l’immunothérapie va même
devenir d’ici peu le traitement de pre-
mière intention – en fonction du niveau
d’inflammation de la tumeur – à la place
de la chimiothérapie. »
UNE EFFICACITÉ VARIABLE
Traitement miracle ? Pas pour autant…
Il y a en effet un bémol à la clé : ces
nouveaux traitements ne sont efficaces
que chez certains patients et dans cer-
tains types de cancer. « En général, un
tiers des patients tire des bénéfices de
l’immunothérapie, et parmi ces personnes
un nouveau tiers bénéficie d’une réponse
spectaculaire. » Une minorité donc,
mais une note d’espoir néanmoins…
D’autant que certains chercheurs tentent
de mettre au point des moyens d’évaluer
quels patients répondront mieux aux
traitements, ou encore de rendre ces
traitements prometteurs accessibles à un
maximum de personnes !
UN ARSENAL TOUJOURS PLUS
COMPLET
Que peut-on attendre demain des immu-
nothérapies ?
« Le traitement du cancer reste et restera
l’association de la prévention, de la
chimiothérapie, de la chirurgie, de la
radiothérapie, et maintenant de l’immu-
nothérapie… C’est ce qui va profondé-
ment révolutionner la prise en charge
du cancer : une meilleure prévention
et un arsenal thérapeutique élargi qui
combinent intelligemment les diffé-
rentes options de traitement. Mais nous
sommes bien à un véritable tournant ! »
À tel point que si les premiers résultats
se confirment, ces nouveaux traitements
pourraient représenter un bouleverse-
ment équivalent à ce qu’a été l’arrivée des
chimiothérapies il y a quelques décennies
déjà dans la prise en charge du cancer. ]
©Photos:D.R.,GettyImage
Mon pharmacien
DMLA :
des aides qui
facilitent votre
quotidien
CE TROUBLE DE LA
VISION GÊNE CEUX QUI EN
SOUFFRENT. HEUREUSE-
MENT, DE NOMBREUSES
SOLUTIONS EXISTENT
POUR AIDER LES PATIENTS
À CONSERVER LE PLUS
D’AUTONOMIE POSSIBLE.
Agathe Goisset
quotidien
CE TROUBLE DE LA
VISION GÊNE CEUX QUI EN
SOUFFRENT. HEUREUSE-
MENT, DE NOMBREUSES
SOLUTIONS EXISTENT
POUR AIDER LES PATIENTS
À CONSERVER LE PLUS
D’AUTONOMIE POSSIBLE.
Agathe Goisset
29
>>>
C’EST QUOI, LA DMLA ?
La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA)
est une maladie évolutive de la rétine qui apparaît
après 50 ans. Il s’agit d’un vieillissement accéléré de
la macula, une zone de quelques millimètres res-
ponsable de la vision précise, utile pour reconnaître
les visages, permettre la lecture, etc. Plus précisé-
ment, les lésions touchent la vision centrale, mais la
vision périphérique reste intacte.
QUE FAIRE
APRÈS LE DIAGNOSTIC ?
Le médecin ophtalmologiste vous proposera une
prise en charge spécifique après avoir établi le
diagnostic. Vous pouvez également vous adresser
à un ergothérapeute, un orthoptiste, un opticien
et à votre pharmacien. Ces professionnels vous
conseilleront dans le choix de solutions adaptées
à vos besoins afin de préserver votre confort de vie.
Ils vous aideront aussi à les utiliser pour qu’elles
vous soient parfaitement bénéfiques. Il existe deux
grandes catégories de solutions : les aides optiques
et les aides techniques.
¢LES AIDES OPTIQUES :
les loupes, loupes électroniques lumineuses et
lunettes loupes sont des aides précieuses pour
la lecture ;
LE CONSEIL DE VOTRE PHARMACIEN
GIPHAR : préférez les loupes à main légères pour
vos déplacements (les courses, par exemple), les
loupes sur pied pour garder les mains libres (pour la
couture ou le bricolage) ou les loupes électroniques
pour un grossissement supérieur (plus de 30 fois).
¢LES AIDES TECHNIQUES :
elles sont adaptées à toutes les situations du
quotidien. Il s’agit notamment des guides d’écriture
qui permettent de conserver une écriture droite et
régulière, des filtres chromatiques à positionner sur
les lunettes pour éviter l’éblouissement. Ou encore
de nombreux appareils électroniques spécifiques
tels que des réveils, montres ou balances de cuisine
parlants, des téléphones à grosses touches ou des
miroirs grossissants.
S’ENTOURER
Parallèlement à l’acquisition de ces aides, n’hésitez pas
à solliciter les professionnels qui vous entourent :
une rééducation basse vision peut être entreprise
auprès d’un orthoptiste. Elle permet de s’adapter à sa
nouvelle vision et d’optimiser l’usage des aides ;
des psychologues et des instructeurs en locomotion
peuvent vous aider à retrouver du plaisir dans vos
loisirs et vos déplacements ;
vous trouverez de nombreux conseils et contacts ainsi
qu’une écoute attentive auprès des associations. ]
Merci à Mathilde Yot et Florence Henry, ergothérapeutes spécialisées en basse vision et membres de
l’association Voir et Percevoir.
couture ou le bricolage) ou les loupes électroniques
pour un grossissement supérieur (plus de 30 fois).
LE CONSEIL DE VOTRE
PHARMACIEN GIPHAR
Un test de dépistage
simple
Votre pharmacien Giphar propose un test très simple
pour faire le point sur votre vision centrale. Il s’agit
d’une grille – la grille d’Amsler – dont il suffit de fixer
le point central. Si les lignes vous paraissent floues,
discontinues, ou que le point disparaît, il est nécessaire
de consulter un ophtalmologiste.
Adaptez votre intérieur
Installez des éclairages pour réduire leszones d’ombre.
Supprimez les obstacles pouvant entraî-ner des chutes (fil électrique…).Ajoutez de larges étiquettes, des repèresvisuels colorés ou texturés sur les éta-gères, médicaments, dossiers…
©Photo:D.R.
et à votre pharmacien. Ces professionnels vous
conseilleront dans le choix de solutions adaptées
à vos besoins afin de préserver votre confort de vie.
Ils vous aideront aussi à les utiliser pour qu’elles
vous soient parfaitement bénéfiques. Il existe deux
grandes catégories de solutions : les aides optiques
et les aides techniques.
¢LES
les loupes, loupes électroniques lumineuses et
lunettes loupes sont des aides précieuses pour
la lecture ;
LE CONSEIL DE VOTRE PHARMACIEN
GIPHAR :
vos déplacements (les courses, par exemple), les
loupes sur pied pour garder les mains libres (pour la
couture ou le bricolage) ou les loupes électroniques
pour un grossissement supérieur (plus de 30 fois).pour un grossissement supérieur (plus de 30 fois).
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Technologie MAM*: 3 mesures avec moyenne pondérée.
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SCANNEZ CETAG
Giphar
La réponse santé
de mon pharmacien
– Crédit photo: Corbis
* Lire attentivement la notice. Ces dispositifs médicaux sont des produits de santé réglementés qui portent, au titre de cette réglementation, le marquage CE. Fabricant: Microlife
Corporation. Appareil destiné à la mesure de la tension artérielle et du rythme cardiaque. En cas de doute, consultez votre médecin ou un professionnel de santé. Novembre 2016.
>>>
31
Témoignage
Julie Dachez
explique le syndrome
d’Asperger dans une B.D.
JULIE DACHEZ A 27 ANS QUAND ELLE EST
DIAGNOSTIQUÉE AUTISTE ASPERGER. UN DIAGNOSTIC
QUI LA LIBÈRE ET LA POUSSE À RACONTER SON HISTOIRE
DANS UNE BANDE DESSINÉE BAPTISÉE « LA DIFFÉRENCE
INVISIBLE ». RENCONTRE.
Agathe Goisset
Giphar : Racontez-nous pourquoi
l’annonce du diagnostic du
syndrome d’Asperger a été
aussi importante pour vous ?
Julie Dachez : « J’ai toujours
senti que j’étais différente. Je suis
hypersensible au bruit, j’ai du mal
à nouer des relations sociales, j’ai
un besoin important d’être seule.
Bref, je ne réagis pas comme la
plupart des gens et je ne savais
pas pourquoi. Au quotidien, c’est
difficile à vivre car on est confronté
en permanence à l’incompréhension
des autres. Bien consciente de mes
difficultés, j’ai consulté beaucoup
de spécialistes, mais aucun ne me
comprenait. C’est en cherchant
sur internet que j’ai commencé à
m’intéresser au syndrome d’Asperger
et que je suis allée consulter un psy-
chiatre spécialisé dans ce domaine.
Quand le diagnostic a été confirmé,
j’ai enfin pu mettre un nom sur ma
différence. Quel soulagement ! »
« La différence invisible »
>>>
Le syndrome d’AspergerLe syndrome d’Asperger est une formed’autisme légère, sans retard de langage ni
déficience intellectuelle. Être aspie, c’est :avoir des difficultés à saisir les métaphores,
l’implicite et les codes sociaux,avoir des difficultés dans les interactionssociales : l’échange avec les autres estnotamment source de fatigue,être hypersensible (au bruit, aux contactsphysiques, etc.),
vivre ses passions de manière si intense qu’on
peut oublier de boire et de manger, etc.Il n’existe pas une seule forme de syndrome
d’Asperger, les manifestations varient beau-
coup d’un aspie à l’autre. Il existe autant de
syndromes d’Asperger que d’aspies. Onestime que ce syndrome touche 4 garçons
pour 1 fille.
Le syndrome d’AspergerLe syndrome d’Asperger est une formed’autisme légère, sans retard de langage ni
déficience intellectuelle. Être aspie, c’est :avoir des difficultés à saisir les métaphores,
l’implicite et les codes sociaux,avoir des difficultés dans les interactionssociales : l’échange avec les autres estnotamment source de fatigue,
Témoignage
www.pharmaciengiphar.com32
>>>
À partir de ce moment, vous avez commencé à
vraiment vivre votre vie ?
« Oui ! Dès l’annonce, j’ai enfin commencé à
apprendre à respecter mes limites. J’ai arrêté
d’essayer de rentrer dans des cases et je me suis
adaptée à mes différences : j’ai quitté mon conjoint
qui ne me comprenait pas, j’ai démissionné de mon
travail pour reprendre des études, je me concentre
sur les personnes qui me comprennent et je ne me
force plus à faire des choses qui me rendent malade
comme aller dans des soirées. En fait, je suis partie
à la reconquête de moi-même. »
Pourquoi avoir décidé de partager
votre expérience dans une bande dessinée ?
« Dans un premier temps, j’ai ouvert un blog : le
syndrome d’Asperger est encore sous-diagnostiqué
et mal connu, je me suis dit que mon expérience
pourrait être utile à d’autres. Et c’est Fabienne
Vaslet, une lectrice de mon blog, maman de deux
enfants porteurs de ce syndrome, qui m’a donné
l’idée de la bande dessinée. Ce projet m’a immédia-
tement séduite. »
« La différence invisible »
Julie Dachez & Mademoiselle Caroline
Éditions Delcourt/Mirages
Son blog : www.emoiemoietmoi.over-blog.com
Plusd’infos
Les points forts des aspies
Se cantonner aux difficultés rencontrées par les aspies
(pour autistes Asperger) serait beaucoup trop réducteur !
Ceux-ci ont également leurs points forts :
sens aigu du détail,
honnêteté et respect des règles,
absence de préjugés et de jugement sur les autres,
grande capacité à focaliser leur attention des heures
durant sur un sujet qui leur plaît.
Qui sont vos lecteurs et quels sont
leurs retours ?
« Mes lecteurs sont principalement
des personnes atteintes du syndrome
d’Asperger et leur entourage. Les
premières se retrouvent dans mon
personnage et les seconds apprécient
la bande dessinée parce qu’elle leur
permet de mieux comprendre ce que vit
leur proche. J’ai également des retours
de personnes qui n’ont aucun lien avec
l’autisme. Sans doute parce que le mes-
sage général de la B.D. est universel : il
s’agit d’être en paix avec soi-même et de
s’accepter tel qu’on est, cela parle à tout
le monde. » ]
À partir de ce moment, vous avez commencé à
©Photo:ChloéVollmer-Lo-©Illustrations:JulieDachez
Psychologie
www.pharmaciengiphar.com34
Quand
l’anorexie
touche
les enfants
LES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
TOUCHENT 5 À 10 % DES FRANÇAIS DE 12 À 35 ANS. ILS SURVIENNENT
DONC ASSEZ SOUVENT DÈS L’ENFANCE ET LA PRÉADOLESCENCE.
LES CONSÉQUENCES PHYSIQUES ET PSYCHOLOGIQUES PEUVENT
ALORS ÊTRE IMPORTANTES.
Anne-Cécile Huwart
J
ade, 10 ans, se trouve trop grosse. Au
cours de danse classique, elle scrute dans
le miroir ses formes « rebondies ».
En cachette, elle commence à éviter les
sucreries, les pâtes et les pizzas, elle
« oublie » de prendre son goûter, ne met plus de
beurre sur ses tartines… Quant à Lucas, 9 ans,
il ne mange plus que des aliments liquides. Cela
l’empêche de manger à la cantine, de participer aux
anniversaires, de partir en colonies de vacances...
Ces comportements, la pédopsychiatre Marie-France
Le Heuzey les a longuement analysés : en France,
les troubles alimentaires touchent 600.000 per-
sonnes de 12 à 35 ans. Et ce souci pour son
apparence physique – de plus en plus présent dans
Troubles alimentaires
notre société – concerne aussi les enfants : des
enquêtes ont montré que, dès l’âge de 4-5 ans,
les fillettes peuvent être préoccupées par
leur poids et leurs formes et avoir peur de
grossir. Environ un tiers à la moitié des
filles de 7 à 13 ans déclarent ne pas
aimer certaines parties de leur corps
et envisagent de faire un régime, et 10
à 24 % cherchent activement à perdre
du poids en diminuant leurs rations
alimentaires ou en
faisant de l’exercice
physique.
35
>>>
Psychologie
www.pharmaciengiphar.com36
>>> PERTURBATION DE LA CROISSANCE
Quand elle survient si jeune, l’anorexie mentale
apparaît généralement de manière assez intense.
« Cette intensité est due au fait que l’anorexie pré-
pubère est souvent diagnostiquée tardivement. Les
généralistes et les pédiatres n’y croient pas, pas plus
que les parents. Beaucoup de temps est perdu en
examens physiques plutôt qu’en analyses psycholo-
giques », explique Solange Cook-Darzen, docteur en
psychologie et auteur de « Approches familiales des
troubles du comportement alimentaire de l’enfant et
de l’adolescent » (Édition Eres).
Or, les conséquences des restrictions alimentaires
sont encore plus ravageuses sur les enfants que sur
les adultes : risques de carences, perturbation de la
croissance et de la puberté, à long terme de l’ostéo-
porose, des aménorrhées(1)
, des problèmes de fertilité,
cardiaques et dentaires. Au niveau psycho-social, ces
troubles entraînent de l’anxiété, de la dépression, de
l’isolement, d’autres addictions...
QUAND S’INQUIÉTER ?
Pour autant, faut-il directement s’inquiéter lorsque
son enfant fait attention à son poids ? A priori non,
veiller à sa santé, c’est même plutôt bien. Quelques
kilos en moins peuvent même donner confiance en
soi. « La lutte contre l’obésité est louable mais les
conseils doivent être prodigués avec doigté. De trop
grandes frustrations peuvent susciter des compor-
tements de compensation en cachette », explique
le Dr Le Heuzey. Le basculement vers l’anorexie
survient lorsqu’il n’y a plus de limite dans l’amaigris-
sement. Les troubles du comportement alimentaire
ont souvent tendance à évoluer vers des formes
graves et chroniques.
Pour éviter d’être entraîné dans cette spirale, il
convient de l’enrayer le plus tôt possible en
emmenant son enfant consulter un médecin
et/ou un psychologue. L’anorexie des plus
jeunes entraîne souvent des conflits au sein des
familles.
« Les repas sont sources d’oppositions », pour-
suit le Dr Cook-Darzens. « Les parents éprouvent
souvent de la culpabilité face à la maladie de leur
enfant. »
Raison pour
laquelle, les
thérapies fami-
liales sont souvent
préconisées. ]
(1)
Aménorrhée :
absence de mens-
truations chez une
femme en âge de
procréer.
« L’enfant anorexique -
comprendre et agir »
Marie-France Le Heuzey.
Éditions Odile Jacob.
Unlivre
Qui sont les
enfants à risque ?
Les personnes anorexiques présententsouvent les caractéristiques suivantes :
manque de confiance en soi,
perfectionnisme,
besoin excessif de liens affectifs,
grande anxiété.
psychologie et auteur de « Approches familiales des
troubles du comportement alimentaire de l’enfant et
Or, les conséquences des restrictions alimentaires
sont encore plus ravageuses sur les enfants que sur
les adultes : risques de carences, perturbation de la
croissance et de la puberté, à long terme de l’ostéo-
, des problèmes de fertilité,
cardiaques et dentaires. Au niveau psycho-social, ces
troubles entraînent de l’anxiété, de la dépression, de
Pour autant, faut-il directement s’inquiéter lorsque
son enfant fait attention à son poids ? A priori non,
veiller à sa santé, c’est même plutôt bien. Quelques
kilos en moins peuvent même donner confiance en
soi. « La lutte contre l’obésité est louable mais les
conseils doivent être prodigués avec doigté. De trop
grandes frustrations peuvent susciter des compor-
tements de compensation en cachette », explique
le Dr Le Heuzey. Le basculement vers l’anorexie
survient lorsqu’il n’y a plus de limite dans l’amaigris-
sement. Les troubles du comportement alimentaire
ont souvent tendance à évoluer vers des formes
Pour éviter d’être entraîné dans cette spirale, il
convient de l’enrayer le plus tôt possible en
emmenant son enfant consulter un médecin
et/ou un psychologue. L’anorexie des plus
jeunes entraîne souvent des conflits au sein des
« Les repas sont sources d’oppositions », pour-
suit le Dr Cook-Darzens. « Les parents éprouvent
souvent de la culpabilité face à la maladie de leur
« L’enfant anorexique -
comprendre et agir »
Marie-France Le Heuzey.
Éditions Odile Jacob.
besoin excessif de liens affectifs,
grande anxiété.
©Photos:GettyImage,D.R.
COMMENT REDONNER À VOS JAMBES
LA SENSATION DE LÉGÈRETÉ ?
Giphar
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* Complément alimentaire: à partir de 12 ans et chez l’adulte. ** Gel réservé à l’adulte. Ne convient pas aux femmes enceintes et allaitantes.
Photos non contractuelles.
Cuisine
QUE MANGER ET QUAND ?
AVANT
Vos alliés les jours et heures qui précèdent une
course ? Les féculents ! Ceux-ci doivent représenter
l’essentiel de votre alimentation. Plus précisément,
votre assiette doit compter 2/3 de féculents et
1/3 de légumes verts. Vous pouvez également man-
ger de la viande blanche comme le poulet. Prenez
votre dernier repas 3 à 4 heures avant le début de
la compétition pour qu’il soit totalement digéré.
PENDANT
Une heure après le début de la course, il peut être
utile de refaire un stock de glucides à l’aide de
barres énergétiques. N’oubliez pas non plus de vous
hydrater.
APRÈS
Une fois la ligne d’arrivée franchie, pas
question de se laisser aller. Là aussi,
l’alimentation est importante pour
reconstituer les réserves d’éner-
gies vidées par l’effort.
30 minutes à 1 heure après
l’effort favorisez les sucres rapides
comme les compotes, les jus de
fruits, buvez de l’eau gazeuse riche
en sels minéraux, etc.
2 ou 3 heures après
l’effort, prenez un
repas complet
équilibré et riche
en sucres lents
(pâtes, riz,
etc.).
Dans l’assiette
d’un sportif d’endurance
Marathon
TOUT COMME L’ENTRAÎNEMENT, L’ALIMENTATION EST UN
PARAMÈTRE IMPORTANT POUR LES SPORTIFS D’ENDURANCE.
ELLE PERMET DE BOOSTER LES PERFORMANCES ET DE LIMITER
LE RISQUE DE BLESSURE. EXPLICATIONS.
Élise Dubuisson
D
epuis quelques années et le retour
à la mode de la course à pied, les
marathons et semi-marathons ne sont
plus l’apanage des sportifs de haut vol.
Monsieur et madame tout le monde
n’hésitent en effet plus à se mettre au défi de courir
42,195 kilomètres. Pour éviter de laisser tomber à mi-
parcours ou de faire un malaise, deux règles simples :
bien s’entraîner et adapter son alimentation.
POURQUOI L’ALIMENTATION EST-ELLE
AUSSI IMPORTANTE ?
Lors d’un marathon, d’un long trek ou de tout autre
effort de longue durée, les dépenses énergétiques
sont très importantes : un marathonien, brûle,
par exemple, entre 750 et 1.500 kcal par heure de
course ! Il est donc essentiel que ses réserves en
glucides – la principale source en énergie de notre
organisme – soient suffisantes.
Tester tous les aliments
Tout aliment ou boisson consommé juste
avant ou pendant un effort doit être
testé pendant l’entraînement afin de
s’assurer que le sportif le supporte
bien. En outre, il est conseillé d’éviter
tout aliment gras, épicé ou alcoolisé.
Tester tous les aliments
barres énergétiques. N’oubliez pas non plus de vous
hydrater.
APRÈS
Une fois la ligne d’arrivée franchie, pas
question de se laisser aller. Là aussi,
l’alimentation est importante pour
reconstituer les réserves d’éner-
gies vidées par l’effort.
30 minutes à 1 heure après
l’effort favorisez les sucres rapidesl’effort favorisez les sucres rapidesl’effort
comme les compotes, les jus de
fruits, buvez de l’eau gazeuse riche
en sels minéraux, etc.
2 ou 3 heures après
l’effort, prenez un
repas complet
équilibré et riche
en sucres lents
(pâtes, riz,
etc.).
effort de longue durée, les dépenses énergétiques
sont très importantes : un marathonien, brûle,
par exemple, entre 750 et 1.500 kcal par heure de
course ! Il est donc essentiel que ses réserves en
glucides – la principale source en énergie de notre
Tester tous les aliments
Tout aliment ou boisson consommé juste
www.pharmaciengiphar.com38
39
Brownie moelleux au chocolat
intense, café, pistache et banane
Ingrédients
pour 1 gâteau
pour 2 personnes
• 40 g de chocolat noir intense (à 85 %
ou plus)
• 200 g de haricots noirs cuits
• 100 g de bananes (1 ou 2)
• 100 g de yaourt de soja nature
• 1 tasse d’expresso
• 40 g de grains de sarrasin fraîchement
moulus (ou de farine de sarrasin)
• 25 g de pistaches non salées en poudre
• 25 g de pistaches non salées grossière-
ment hachées
• 3 c. à s. de cacao en poudre non sucré
1 Préchauffer le four à 160 °C. Faire
fondre le chocolat noir au bain-
marie.
2 Dans un bol, mixer les haricots, les
bananes, le yaourt et l’expresso.
3 Dans un saladier, mélanger les
ingrédients secs et y ajouter les
ingrédients mixés. Bien mélanger.
Tout en remuant, ajouter le choco-
lat fondu.
4 Verser le mélange dans un moule
à cake. Enfourner et faire cuire
1 heure.
Avant l’effort
Astuce
Si vous n’avez pas de
pistaches en poudre, il
suffit de moudre 25 g de
pistaches au mixeur.
Si vous n’avez pas de
pistaches en poudre, il
suffit de moudre 25 g de
pistaches au mixeur. >>>
Cuisine
>>>
Barre amande et abricot
garnie de muesli croustillant
1 Préchauffer le four à 160 °C. Chemiser un
petit moule rectangulaire de papier cuisson.
2 Mixer tous les ingrédients à l’exception du
muesli.
3 Une fois le tout mixé, ajouter le muesli. Bien
mélanger.
4 Répartir le mélange dans le moule. Tasser.
5 Enfourner et faire cuire 30 minutes.
6 Démouler et laisser refroidir avant de couper
les barres.
Pendant l’effort
garnie de muesli croustillant
Ingrédients
• 20 g de graines de lin
• 25 g d’abricots secs
• 1 c. à s. rase de mélasse (ou de
sirop d’agave)
• 1 c. à s. rase de purée d’amande
• 60 ml d’eau
• 100 g de muesli
www.pharmaciengiphar.com40
©Photos:ÉricFénot
Retrouvez ces recettes et
beaucoup d’autres dans le
livre « Recettes d’endurance »
de Kecily et Kristof Berg
Éditions La Plage
Photographies : Éric Fénot
Un livre
Ingrédients
Liquides
• 2 c. à s. de purée d’amande• 100 ml de lait de soja• 2 c. à s. de mélasse (ou de siropd’agave)
Secs
• 100 g de flocons d’avoine• 50 g de farine de seigle complet• 1 c. à c. de poudre à lever
Garniture
• 1 c. à s. de gingembre finement haché• 70 g de figues séchées coupées enpetits morceaux
• 3 c. à s. d’amandes grossièrementhachées
1 Préchauffer le four à 200 °C.
2 Dans un bol, mixer les ingrédients liquides.
Dans un saladier, mélanger les ingrédients secs
puis incorporer les ingrédients liquides.
3 Ajouter les ingrédients de la garniture pour les
intégrer à la masse.
4 Couvrir une plaque de papier cuisson.
Y disposer des petits tas de pâte pour former
des barres.
5 Enfourner et faire cuire 10 minutes. Retourner
la plaque – avant/arrière – et poursuivre la cuis-
son 15 minutes, à 160 °C.
Biscuit au seigle complet, amande et avoine
garni de figues et de gingembre frais
Après l’effort
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Protections solaires sans paraben et hypoallergéniques.
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Les produits de protection solaire sont des produits cosmétiques. Ne restez pas trop longtemps au soleil, même si vous utilisez un produit de protection solaire.
N’exposez pas les bébés et les jeunes enfants directement au soleil. La surexposition au soleil est une menace sérieuse pour la santé.
*Pour les enfants à partir de 3 ans. Photos non contractuelles. Crédit photo: Getty Images
GA
Spécial enfant*
.
Résistant à l’eau
et au sable.
>>>
43
Forme
L’Ashtanga
Yoga, bien plus
qu’un sport !
S
ous leurs faux airs de postures de relaxa-
tion, les positions adoptées en Ashtanga
Yoga demandent une musculature
tonique et de la persévérance. L’Ashtanga
Yoga est en effet un yoga dynamique.
Inutile donc de vous y frotter si vous cherchez une
activité pour vous détendre sans effort. Plus précisé-
ment, ce type de yoga repose sur la coordination de
trois mouvements :
le contrôle du plancher pelvien (ensemble de
muscles, de tissus et de ligaments dans la zone du
petit bassin),
la concentration du regard en un point précis,
une respiration profonde par le nez et des mouve-
ments dynamiques de liaison entre des postures.
LAISSEZ LIBRE COURS À VOTRE…
RESPIRATION
L’élément clé du yoga n’est autre que la respiration.
Pendant la séance, respirez par le nez en ouvrant
légèrement le larynx. Les inspirations et expirations
sont de même durée. Si tout cela sonne comme une
recette à suivre, notez que ça doit se faire naturelle-
ment. Au fil du temps, votre respiration sera de plus
en plus ample et fluide.
DES BÉNÉFICES MULTIPLES
Lors de chaque séance, tous les groupes de muscles
du corps se contractent et s’étirent, ce qui permet de
gagner en souplesse et en tonicité musculaire. Mais
ce n’est pas tout ! Grâce à l’importante place de la
respiration, les adeptes de ce yoga ne tardent pas à
voir leur capacité respiratoire s’améliorer. On prête
d’ailleurs au yoga des vertus dans le traitement de
l’asthme(1)
. Parallèlement, la santé cardiovasculaire
semble aussi bénéficier de ses bienfaits notamment
par une diminution de la tension artérielle et de la
fréquence cardiaque.
(1)
« The efficacy of a comprehensive lifestyle modification programme
based on yoga in the management of bronchial asthma: a rando-
mized controlled trial » BMC Pulm Med. 2009.
Sérénité
LE YOGA – ET PARTICULIÈRE-
MENT L’ASHTANGA YOGA – EST UNE
DISCIPLINE PLUS PHYSIQUE QU’ON
NE L’IMAGINE : ON BOUGE, ON
RESPIRE ET ON TRANSPIRE… IDÉAL
POUR ENTRETENIR VOTRE FORME !
Élise Dubuisson
En pratique
La fréquence : à côté des séances pluslongues, l’idéal est de consacrer cinqminutes chaque matin à l’Ashtanga Yoga.L’équipement : des vêtements amplespour être libre de ses mouvements et untapis de yoga. L’Ashtanga Yoga se pra-tique pieds nus.
RESPIRE ET ON TRANSPIRE… IDÉAL
POUR ENTRETENIR VOTRE FORME !
Élise Dubuisson
Forme
www.pharmaciengiphar.com44
>>> 1 SUR LA PREMIÈRE INSPIRATION…
1. Placez-vous debout, les mains le long du corps, le regard droit
devant vous.
2. Au début de l’inspiration, tournez les paumes vers l’extérieur et
ouvrez largement les bras par les côtés vers le haut jusqu’à ce
que vos paumes se joignent au-dessus de la tête. La nuque doit
toujours rester dans sa position naturelle de prolongement de la
colonne. Le regard monte au même rythme que les bras.
3. Lorsque les paumes entrent en contact, regardez en direction des
pouces. Attention : en regardant vers le haut, ne rejetez pas trop la
tête en arrière pour ne pas casser la nuque.
©Photo:D.R.-©Illustrations:MadeleineMartin
3 SUR LA SECONDE
INSPIRATION…
7. Sur l’inspiration, redressez tout
le buste en essayant de cambrer
les lombaires tout en regardant
vers le haut entre les sourcils.
Gardez seulement le contact
avec le sol du bout des doigts.
Les jambes travaillent intensé-
ment et le buste est tonique,
soutenu par les muscles exten-
seurs du dos.
8. Gardez la zone du cœur relevée,
ouvrez les épaules, abaissez
les omoplates le long du dos et
plaquez-les sur le dos.
2 SUR LA PREMIÈRE
EXPIRATION…
4. Au début de l’expiration, le bassin com-
mence à basculer vers l’avant. La zone du
cœur reste relevée et ouverte, ne laissez
pas la poitrine s’affaisser.
5. Les bras descendent par les côtés jusqu’à
ce que les mains se posent au sol. Le bout
des doigts se place sur la même ligne que
les orteils. Si nécessaire, fléchissez les
genoux. Les muscles abdominaux doivent
être gainés pendant tout l’exercice.
6. À la fin de l’expiration, le sommet de la tête
est dirigé vers le sol. Le cou est étiré, la
tête jouant le rôle d’un poids qui allonge la
colonne tout entière. Les pieds sont tou-
jours actifs, les jambes toniques et stables.
1. Placez-vous debout, les mains le long du corps, le regard droit
devant vous.
EXPIRATION…
4. Au début de l’expiration, le bassin com-
mence à basculer vers l’avant. La zone dumence à basculer vers l’avant. La zone du
INSPIRATION…
7. Sur l’inspiration, redressez tout
le buste en essayant de cambrer
Ces trois exercices
font partie d’un
ensemble de postures
baptisées « Saluta-
tion au soleil ». Vous
trouverez la suite de
ces postures et bien
d’autres dans le livre
Ashtanga Yoga,
de Gregor Maehle.
Éditions La Plage.
Unlivre
Jeux
Les mots secrets
Remplacez chaque lettre des mots
suivants par celle qui la suit dans
l’alphabet (pour Z, la suivante est A)
et vous découvrirez 10 parties du
corps humain.
1. A Z R R H M
. . . . . .
2. S N Q R D
. . . . .
3. D O Z T K D
. . . . . .
4. O N H S Q H M D
. . . . . . . .
5. F N Q F D
. . . . .
6. B T H R R D
. . . . . .
7. Z A C N L D M
. . . . . . .
8. B G D U H K K D
. . . . . . . .
9. N Q S D H K
. . . . . .
10. O N H F M D S
. . . . . . .
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Gym cérébrale
Les jeux de Monique Debray
©Illustration:JanSmet
SOLUTIONS
1.BASSIN
2.TORSE
3.ÉPAULE
4.POITRINE
5.GORGE
6.CUISSE
7.ABDOMEN
8.CHEVILLE
9.ORTEIL
10.POIGNET
Je lui envoie
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Mes médicaments
sont prêts
dès mon arrivée.
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«Moi & mon pharmacien»
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Giphar est une association loi 1901 regroupant 1700 pharmaciens
Tendance
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Porter
bébé,
une vraie
bonne idée !
Promenade
49
>>>
Giphar : Quels sont les bienfaits du portage ?
Céline Laroche : Les bébés et a fortiori les nou-
veau-nés ont un besoin intense de contact et de
proximité. D’ailleurs, juste après la naissance, leur
système nerveux attend le peau à peau, véritable
continuité de la grossesse. Ensuite, c’est le portage
qui prend le relais : dans les bras ou dans un dispo-
sitif adapté. Ces contacts étroits entre le bébé et ses
parents l’aident à grandir.
Comment porter bébé pour qu’il se sente bien ?
Il est important de lui faire sentir qu’il est en
sécurité. Nous veillerons dès lors à lui offrir des
sensations les plus proches possibles de ce qu’il a
vécu dans sa vie utérine : une position enroulée, en
apesanteur, avec du contact partout sur son corps.
En pratique, glisser une main sous ses fesses, l’autre
à l’arrière des omoplates et l’installer avec un maxi-
mum de surface de contact sur notre corps.
GRÂCE AU PORTAGE, LES TOUT-
PETITS RETROUVENT LES SENSATIONS RASSU-
RANTES DE LA GROSSESSE ET CELA LES AIDE
À GRANDIR. CÉLINE LAROCHE, FORMATRICE
POUR L’ASSOCIATION FRANÇAISE DE PORTAGE
DES BÉBÉS, NOUS LIVRE QUELQUES CONSEILS
POUR UNE PRATIQUE AGRÉABLE EN TOUTE
SÉCURITÉ.
Élise Dubuisson
>>>
Quelques règlesde sécurité
Pour que bébé soit en sécurité durant la pro-
menade, il est important de veiller à respecter
quelques règles. Voici les principales :bébé est en position verticale ;le nez et la bouche sont dégagés ;la tête est dans l’axe de la colonne verté-brale ;
la tête est libre (et non maintenue dans unpan de tissu, par exemple) ;bébé est tourné vers le porteur ;bébé est habillé en tenant compte del’épaisseur du dispositif de portage, enveillant à ce qu’il n’ait ni trop chaud ni tropfroid, tête et extrémités seront protégées.
à l’arrière des omoplates et l’installer avec un maxi-
mum de surface de contact sur notre corps.
Tendance
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>>>
Quelle est la position idéale lorsqu’on
utilise un dispositif de portage ?
Quel que soit le dispositif, l’idéal est que
bébé sente qu’il peut se laisser porter
sans aucun besoin de solliciter sa muscu-
lature. La meilleure position est la position
accroupie. Dans cette posture, bébé a les
genoux très relevés, et surtout une bascule
complète du bassin. Ainsi, ses pieds
arrivent au niveau de ses fesses et l’écarte-
ment de ses genoux dépasse à peine la
largeur de son bassin (surtout sans forcer
l’écartement). Cette posture permet à sa
colonne vertébrale de s’enrouler et se
déposer sans aucun travail musculaire.
Écharpe ou porte-bébé ?
Certains nouages très simples réalisés
avec une écharpe de portage permettent
de répondre aux critères que nous venons
de voir. Selon le type d’écharpe utilisé et le
nouage choisi, le portage pourra permettre
une promenade de courte (15 à
20 minutes) ou de longue durée.
Quant aux porte-bébés, beaucoup ne per-
mettent qu’une position en assise profonde,
c’est-à-dire les genoux plus haut que les fesses
sans que la bascule du bassin ne soit complète
et/ou n’offre un écartement des genoux trop
important pour les hanches des plus petits. Ils
sont donc à réserver aux bébés qui ont déjà
une musculature dorsale bien avancée et
dont l’ossification des hanches est suffisante
pour leur permettre une position plus assise
qu’accroupie. C’est le cas des bébés qui font
du quatre pattes ou qui marchent déjà. ]
>>>
Quelle est la position idéale lorsqu’on
utilise un dispositif de portage ?
Quel que soit le dispositif, l’idéal est que
bébé sente qu’il peut se laisser porter
sans aucun besoin de solliciter sa muscu-
lature. La meilleure position est la position
accroupie. Dans cette posture, bébé a les
genoux très relevés, et surtout une bascule
complète du bassin. Ainsi, ses pieds
arrivent au niveau de ses fesses et l’écarte-
ment de ses genoux dépasse à peine la
largeur de son bassin (surtout sans forcer
l’écartement). Cette posture permet à sa
colonne vertébrale de s’enrouler et se
déposer sans aucun travail musculaire.
Écharpe ou porte-bébé ?
Certains nouages très simples réalisés
avec une écharpe de portage permettent
de répondre aux critères que nous venons
de voir. Selon le type d’écharpe utilisé et le
nouage choisi, le portage pourra permettre
une promenade de courte (15 à
20 minutes) ou de longue durée.
Quant aux porte-bébés, beaucoup ne per-
mettent qu’une position en assise profonde,
c’est-à-dire les genoux plus haut que les fesses
sans que la bascule du bassin ne soit complète
et/ou n’offre un écartement des genoux trop
important pour les hanches des plus petits. Ils
sont donc à réserver aux bébés qui ont déjà
une musculature dorsale bien avancée et
dont l’ossification des hanches est suffisante
pour leur permettre une position plus assisepour leur permettre une position plus assise
qu’accroupie. C’est le cas des bébés qui font
du quatre pattes ou qui marchent déjà.
sont donc à réserver aux bébés qui ont déjà
une musculature dorsale bien avancée et
dont l’ossification des hanches est suffisante
pour leur permettre une position plus assise
Quid du dos du porteur ?
Apprendre à porter son bébé, c’est impor-
tant aussi pour le parent qui porte, afin de
comprendre comment préserver son dos…
et son périnée !
Pour protéger son dos, le porteur veillera
à porter bébé bien haut, sa petite tête
placée haut sur le thorax « à portée de
bisou ». Plus bébé sera proche de l’axe de
gravité du porteur, moins celui-ci sollicitera
son dos pour le porter : c’est pourquoi il
est conseillé d’apprendre à placer bébé
vraiment bien serré contre soi.
Pour protéger son périnée, le porteur évi-
tera tout ce qui fait pression du haut vers
le bas et donc ce qui ceinture et comprime
les organes. Le choix d’un porte-bébé ou
d’un nouage d’écharpe qui ne serre pas la
taille est donc à privilégier.
Quid du dos du porteur ?
Un livre : « Porter mon
bébé », Cécile Cortet et
Céline Guerrand, Édi-
tions de La Martinière.
Un atelier : il existe
de nombreux ateliers
dispensés par des
professionnels de la
petite enfance et de la
périnatalité qui se sont
spécialisés en portage.
Renseignez-vous par
exemple auprès de
l’Association Française
de Portage des Bébés
(AFPB), www.afpb.fr.
Plusd’infos
©Photo:GettyImage-©Illustration:MadeleineMartin
Je n’imaginais pas
être dépendante
du tabac à ce point.
Mon pharmacien
m’a permis de le
mesurer et de choisir
mon traitement.
Faites le test de Fagerström chez votre pharmacien
pour connaître votre dépendance à la nicotine.
C’est simple, rapide et efficace pour mieux
déterminer avec lui ou avec votre médecin quels
sont les meilleurs moyens de réussir l’arrêt du tabac.
Votre pharmacien peut également vous aider à
dépister l’asthme,l’hypertension artérielle ou le diabète.
EN SAVOIR PLUS SUR
pharmaciengiphar.com
Giphar est une association loi 1901 regroupant 1700 pharmaciens
«Moi & mon pharmacien»
Giphar magazine numero 34

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  • 1. MAGAZINE GipharLe magazine de mon pharmacien Giphar MAGAZINE #34Mai -juin 2017Bimestriel 34 MAGAZINEMAGAZINEMAGAZINEOffertpar votrepharmacien BÉBÉ Vive le portage ! AUTISME LA DIFFÉRENCE INVISIBLE La maladie de LymeLa maladie de Lyme TIQUE Valeur au numéro : 2,50 € EN TOUTE SÉCURITÉ LE SPORT EN TOUTE SÉCURITÉ La maladie de LymeLa maladie de Lyme TIQUETIQUE
  • 2. VoltarenActigo 1% gel est un médicament indiqué comme traitement local de courte durée chez l’adulte et l’adolescent de plus de 15 ans, en cas de traumatisme bénin, entorses (foulure), contusion. Ne pas utiliser chez la femme enceinte. Lire attentivement la notice. Demander conseil à votre pharmacien. Si les symptômes persistent plus de 4 jours, consulter un médecin. Ce médicament contient du diclofénac. Ne pas associer à un autre médicament contenant du diclofénac ou un autre anti-inflammatoire non stéroïdien ou de l’aspirine. Ne pas reprendre une pratique sportive ou une activité physique intense avant la disparition complète de la douleur. GlaxoSmithKline Santé Grand Public T R A U M A T I S M E S B É N I N S E N T O R S E S L É G È R E S O U C O N T U S I O N S Pas avant 15 ans. Ne pas utiliser chez la femme enceinte. NOUVEAU Grand format VISA GP n°16/03/60851678/GP/003 – Mars 2016 – 65000000001513 Format
  • 3. 33 GIPHAR MAGAZINE Le magazine de mon pharmacien Giphar N° 34 – Mai Juin - 2017 – bimestriel Valeur au numéro : 2,50 € Giphar Magazine est édité par la S.A. SOGIPHAR, au capital de 6.075.888 € ZI Route de Feuquières 60210 Grandvilliers. Tél. : 03 44 46 43 80 Fax : 03 44 46 43 88 Internet : www.pharmaciengiphar.com Formulaire de contact : www.pharmaciengiphar.com/contact Responsable de la publication : Philippe Becht Comité de rédaction : Pharmaciens Giphar : Florence Combal, Jean-Mi- chel Foiret, Anne Haie, Florence Jamet, Caroline Mazet, Perle Miesen, Géraldine Noury-Pépion, Catherine Paquier, Jeanine Pichard, Sophie Ropiteaux, Mathieu Willaume Sogiphar : Président du Directoire : Philippe Becht Directeur Marketing Enseigne et Communication : Agnès Tirilly Responsable communication clients : Émilie Gonthier Responsable du Giphar Magazine : Perrine Loones E-mail : perrine.loones@giphar.net Relation presse : Karine Guerrier Mouri E-mail : karine.guerriermouri@giphar.net Réalisation et conception : Rue Rodenbach 70 1190 Bruxelles – Belgique Tél. : 0032-2/640 49 13 Internet : www.vivio.fr E-mail : info@vivio.fr Responsable scientifique : Dr Nicolas Évrard Coordination de la rédaction : Élise Dubuisson Secrétariat de rédaction : Claudine De Kock Ont participé à la rédaction : Thomas Coucq, Elise Dubuisson, Agathe Goisset, Anne-Cécile Huwart, Candice Leblanc. Photo de couverture : Gettyimages Photos et illustrations : D.R., Gettyimages, Madeleine Martin, Jan Smet Maquette : Marie Bourgois Mise en page : Jan Smet Régie Publicitaire : E-mail : vbesse@profil-1830.com E-mail : egirouard@profil-1830.com Impression : Valblor, 6 rue Louis Ampère 67400 Illkirch-Graffenstaden Toute reproduction, même partielle, des articles et iconogra- phies publiés dans GIPHAR Magazine sans l’accord écrit de la société éditrice est interdite, conformément à la loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique. Les articles opinions, dessins et photos contenus dans Giphar Magazine le sont sous la seule responsabilité de leurs auteurs. Toute insertion publicitaire paraît sous la seule responsabilité de l’annonceur. N° ISSN : 2116-3669 N° ISSN électronique : 2117-2668 Dépôt légal à parution Tirage : 335.000 exemplaires A lors que les vacances d’été se profilent à l’horizon, vous avez décidé de reprendre le chemin de la salle de sport, de la pis- cine ou encore de chausser vos baskets ? Que vous soyez novice en sport ou que vous ayez fait une pause plus ou moins longue, un seul conseil : prenez le temps ! Inutile d’essayer d’atteindre un haut niveau rapidement, c’est le meilleur moyen pour vous blesser et rester inactif quelques semaines de plus. Pour vous permettre de retrouver la forme sans risque, votre pharmacien vous livre ses meilleurs conseils dans le dossier de ce numéro. EN BALADE AVEC BÉBÉ Si vous venez d’accoucher et que le sport vous est encore déconseillé, vous pouvez profiter des premiers beaux jours pour partir en promenade avec bébé. Un moment qui sera apprécié autant par maman que par bébé. Et même plus : le contact étroit avec sa mère l’aide à grandir. Retrouvez les bonnes pratiques en page 48. MAIS AUSSI… Comme dans chaque numéro, retrouvez des recettes spécialement élaborées pour les sportifs, vos jeux et quelques exercices. Bonne lecture, Perle Miesen Membre du comité de rédaction du Giphar Magazine cine ou encore de chausser vos baskets ? vous ayez fait une pause plus ou moins longue, un seul sans risque, votre pharmacien vous livre ses meilleurs par bébé. Et même plus : le contact étroit avec sa mère Membre du comité de rédaction du Giphar Magazine Giphar :un groupement de1.700 pharmaciensà votre service Bien plus qu’une enseigne, Gipharest avant tout une équipe depharmaciens professionnels qui,depuis 40 ans, mettent leur expé-rience au service de votre santé.Leurs priorités ? Vous donner des conseilspersonnalisés et adaptés à vosdemandes. Vous expliquer votre ordon-nance. Vous aider à adopter les bonsréflexes santé. Vous proposer une largegamme de produits au prixjuste. Il y a forcément un pharmacienGiphar près de chez vous.Vous trouverez la liste sur le sitewww.pharmaciengiphar.com etdésormais aussi sur l’applicationmobile « Mon pharmacien Giphar ». Tous en forme ! ©D.R. Agissez pour le recyclage des papiers avec Giphar et Ecofolio. Édito
  • 4. 06 #34MAGAZINE Giphar 06 En image HIV : comment fonctionne l’autotest ? 08 News 10 Santé au quotidien Halte à la maladie de Lyme ! 14 Dossier Le sport en toute sécurité 20 Animaux Adopter un chaton : quels soins prévoir ? 22 Astuces santé Vos alliés pour un sourire éclatant 24 Médecine du futur Cancer : place à l’autodéfense Sommaire 10 Cancer : place à l’autodéfense ZOOM sur votre dossier 14 Le sport en toute sécurité 16 Dans mon sac de sport 18 Quand le sport devient une drogue 14
  • 5. 28 Mon pharmacien DMLA : des aides qui facilitent votre quotidien 31 Témoignage Le syndrome d’Asperger expliqué en B.D. 34 Psycho Quand l’anorexie touche les enfants 38 Cuisine Dans l’assiette d’un sportif d’endurance 43 Forme Ashtanga Yoga, bien plus qu’un sport 46 Jeux Les jeux de la santé 48 Tendance Porter bébé, une vraie bonne idée 43 24 34 28 Retrouvezvotre magazineen ligne !Le magazine de votrepharmacien Gipharse trouve aussi sur internet. Accédez à vos articlespréférés surwww.pharmaciengiphar.com. 48 5 votre magazine votre magazine votre se trouve aussi sur internet. se trouve aussi sur internet. Accédez à vos articles Accédez à vos articles
  • 6. En image www.pharmaciengiphar.com6 VIH : comment fonctionne l’autotest ? CHAQUE SEMAINE, PRÈS DE 2.000 AUTOTESTS DE DÉPISTAGE DU VIRUS DU SIDA SONT VENDUS EN PHARMACIE. COMMENT FONCTIONNENT-ILS ? Élise Dubuisson D epuis un peu plus d’un an, un test de dépistage du VIH est disponible sans ordonnance en pharmacie. Il offre un résultat fiable à condition qu’il soit effectué trois mois après la prise de risque. Par ailleurs, tout résultat positif doit être confirmé par une prise de sang. Son prix ? Entre 25 et 30 euros, notez qu’il n’est pas remboursé par l’Assurance Maladie. Dépistage l’Assurance Maladie. Demandez conseil à votre pharmacien Votre pharmacien peut vous expliquer de vive voix comment fonctionne le test. Il prendra le temps de vous donner toutes les informations nécessaires pour que ce test soit le plus fiable possible ! Notez qu’il existe un nouveau test qui four- nit un résultat en 1 à 2 minutes. Demandez conseil à votre pharmacien. www.sida-info-service.org Tel : 0800.840.800 (Appel confidentiel, anonyme et gratuit) Plus d’infos
  • 7. 7 COMMENT S’EFFECTUE LE TEST ? Retirez la dosette de diluant située sur la partie haute de l’autotest et placez-la dans le fond du support avec votre index. Pressez à nouveau le bout du doigt jusqu’à ce qu’une nouvelle goutte de sang apparaisse. Placez la pointe de l’autotest sur la goutte de sang. L’autotest doit former un angle de 90° avec votre doigt. Attendez que la pointe de l’autotest soit remplie de sang pour retirer l’autotest. Lavez-vous les mains à l’eau chaude et au savon et séchez-les bien. Ensuite, désinfec- tez le bout du doigt à l’aide de la lingette désinfectante fournie avec le test. Attendez que le bout du doigt soit bien sec. Piquez le bout du doigt à l’aide de l’autopiqueur. 2 3 4 Pressez délicatement le bout du doigt jusqu’à ce qu’une goutte de sang appa- raisse. Essuyez cette première goutte avec une compresse propre et sèche. Gardez l’autotest pointe vers le bas et introdui- sez-le dans le support. Vous devez entendre trois clics. Moins d’une minute après cette manœuvre, vous devez observer une traînée rose. Notez l’heure à laquelle vous avez enfoncé l’autotest et attendez 15 minutes avant de lire le résultat. Attention : ne lisez pas le résultat plus de 20 minutes après le test. ] 5 6 7 Interpréter le résultat Le test est négatif si une seule bande rouge est présente. Le test est positif si deux bandes rouges sont présentes et ce, même si l’une des deux bandes est plus claire que l’autre. Si le résultat est positif : prenez rendez-vous avec un médecin dès que possible, effectuez un test de dépistage en laboratoire, protégez-vous en cas de rapport sexuel. ©Photos:D.R.-©Illustrations:JanSmet 1 1 clic 2 clic 3 clic
  • 8. News www.pharmaciengiphar.com8 Cancer colorectal : FAITES LE TEST ! En France, le cancer colorectal cause environ 17.500 décès chaque année. Pourtant s’il est détecté tôt, il guérit dans 9 cas sur 10. Raison pour laquelle le test de dépistage est recommandé tous les deux ans aux hommes et femmes âgés de 50 à 74 ans. Celui-ci est disponible en pharmacie, n’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien. ANTIBIOTIQUES : CONSOMMATION EN HAUSSE Alors qu’au début des années 2000, la consommation d’antibiotiques avait diminué en France, elle est repartie légèrement à la hausse. Ce qui fait de la France, l’un des pays européens qui consomment le plus d’antibiotiques. Des chiffres qui poussent à rappeler que les antibiotiques ne sont pas toujours la réponse la plus appropriée à une mala- die : face à un virus, par exemple, ils sont inefficaces. Par ailleurs, une surconsom- mation conduit des bactéries à déve- lopper des résistances contre certains d’entre eux. Source : rapport de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament 20 %Des jeunes diplômés ont avoué avoir pris des somni- fères et des tranquillisants pour passer leurs examens ou pour faire face à leur anxiété au travail. Source : Technologia, cabinet spécialisé dans l’évaluation et la prévention des risques profes- sionnels UN « CONGÉ » POUR LES AIDANTS Depuis le 1er janvier 2017, les salariés qui aident un proche malade, âgé ou handicapé pourront bénéficier du « congé proche aidant ». Une avancée importante pour les 8,3 millions de Français qui, chaque jour, soutiennent et accompagnent un proche en perte d'autonomie. Ce congé sans solde d'une durée de trois mois, renouve- lable une fois, est aussi applicable aux aidants sans lien de parenté avec la personne qu’ils aident, et aux aidants de personnes accueillies en établissement. ©Photos:D.R.
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  • 10. Santé au quotidien www.pharmaciengiphar.com10 Les tiques attaquent ? Halte à la maladie de Lyme ! Maladie de Lyme : de quoi s’agit-il ? Lorsqu’une tique largue la bactérie borrelia dans le sang de sa proie, les conséquences ne s’observent pas tout de suite. En effet, ce n’est qu’entre 3 et 30 jours après la morsure qu’une plaque rouge apparaît au niveau de cette morsure. Cette plaque de forme circulaire peut atteindre jusqu’à 15-30 centimètres et peut parfois être accompagnée de fièvre. Si l’infection n’a pas été traitée, des semaines, des mois, voire des années plus tard, différents problèmes de santé peuvent survenir (articulaires, neurologiques, cardiaques…). Maladie de Lyme : de Lyme ! SAVIEZ-VOUS QUE LA MORSURE D’UNE TIQUE PEUT PROVOQUER LA MALADIE DE LYME ? BÉNIGNE SI ELLE EST SOIGNÉE PRÉCOCEMENT, ELLE S’AGGRAVE SANS TRAITEMENT. NOS CONSEILS POUR LA RECON- NAÎTRE ET MIEUX L’ÉVITER. Agathe Goisset Prévenir et traiter
  • 11. 11 >>> “ Le risque de morsure s’accroît lorsque les températures augmentent ” Nos animaux aussi ! Si la maladie de Lyme ne se transmetpas par contact direct avec nos ani-maux domestiques, eux aussi peuventêtre infectés. Pour les protéger, voustrouverez en pharmacie :des répulsifs en spray à pulvérisersur eux avant vos promenades,des colliers répulsifs ayant unedurée d’action de 6 à 8 mois,des pipettes répulsives à appliquertous les mois. Au retour de promenade, il est bienentendu conseillé d’inspecter attenti-vement le pelage de votre animal.Si vous trouvez une tique, ôtez-la àl’aide d’un tire-tiques. À l’aise dans les bois comme dans les herbes hautes, les tiques se dissi- mulent pour mieux nous berner ! Ensuite, ces acariens de quelques millimètres peuvent se réfugier dans les replis et les zones pileuses de la peau d’un promeneur. Le hic ? La morsure d’une tique, lorsqu’elle est infectée par la bactérie borrelia, peut transmettre la maladie de Lyme. S’il s’agit d’une maladie sans gravité quand elle est prise en charge rapidement, non traitée, elle peut avoir des consé- quences lourdes à plus long terme. DU PRINTEMPS À L’AUTOMNE Le risque de morsure s’accroît lorsque les tempé- ratures augmentent, c’est-à-dire du printemps à l’automne. Les personnes les plus exposées sont bien entendu celles travaillant en forêt mais aussi les golfeurs, les randonneurs, les campeurs, les pêcheurs ou les cueilleurs de champignons. Notez que certaines régions de France sont davantage exposées comme le Poitou-Charentes, le Limousin, l’Auvergne, l’Alsace-Lorraine ainsi que le Rhône-Alpes. durée d’action de 6 à 8 mois,des pipettes répulsives à appliquertous les mois. Au retour de promenade, il est bienentendu conseillé d’inspecter attenti-vement le pelage de votre animal.Si vous trouvez une tique, ôtez-la àl’aide d’un tire-tiques.
  • 12. Santé au quotidien www.pharmaciengiphar.com12 >>> “ La meilleure solution reste la prévention ” Sources : La borréliose de Lyme, HCSP, 2014. ©Photos:GettyImage www.pharmaciengiphar.com QUE FAIRE EN CAS DE MORSURE ? L’idéal avant de partir en promenade est de vous équiper d’un tire-tiques, disponible en pharmacie. De cette manière, vous pourrez retirer immédiate- ment la tique si vous vous faites mordre. Pour ce faire : glissez le tire-tiques entre la tique et votre peau ; effectuez un mouvement de rotation en appuyant le tire-tiques au plus près de la peau. Ce geste devrait la détacher facilement ; désinfectez. En revanche, oubliez toutes les astuces de grand- mère : n’utilisez jamais d’éther, de flamme, d’alcool ni vos ongles. Ces pratiques ont plutôt tendance à pousser la tique à larguer l’éventuelle bactérie dans votre sang. QUAND CONSULTER ? En cas d’apparition d’une plaque rouge au niveau du site de morsure ou de symptômes grippaux (fièvre, courbatures…) quelques jours plus tard, il est indispensable de consulter un médecin. Si nécessaire, celui-ci vous prescrira un traitement antibiotique de 2 à 4 semaines. Par ailleurs, deux situations doivent vous pousser à consulter, même en l’absence de rougeurs : une morsure chez une femme enceinte ou chez un enfant de moins de 8 ans. ] QUAND CONSULTER ? LE CONSEIL DE VOTREPHARMACIEN GIPHARComment limiterle risque de morsure ?Utiliser un insectifuge, votre pharmacien saura vous conseiller selon votre profil (enfant, adulte…). Porter des chaussures fermées, un pantalon, des manches longues et une casquette.Porter des vêtements clairs qui facilitent le repé- rage des tiques. Inspecter son corps et son cuir chevelu après les sorties, ainsi que ceux des enfants.Entretenir les abords de sa maison (feuilles mortes, herbes hautes…). Comment limiterle risque de morsure ?
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  • 14. Dossier www.pharmaciengiphar.com14 >>> Le sport en CONTRAIREMENT À UNE IDÉE ENCORE FORT RÉPANDUE, LE SPORT N’EST PAS CENSÉ FAIRE MAL ! AU CONTRAIRE, L’EXERCICE PHYSIQUE DOIT ÊTRE UNE ACTIVITÉ PLAISANTE QUE L’ON PRATIQUE DE FAÇON RAISONNABLE ET SÛRE POUR ÉVITER LES BLESSURES. NOS CONSEILS POUR UNE REPRISE SANS RISQUE. Candice Leblanc L es sportifs le savent : un mois d’arrêt suffit pour perdre une partie significative de ses capacités d’endurance et/ou de souplesse. « Autant une bonne condition physique met du temps à se construire, autant le déconditionnement peut aller très vite ! », explique le Dr Noamane Moudden, médecin du sport. « Si vous n’avez plus pratiqué de sport depuis au moins un an, c’est comme si vous n’en aviez jamais fait. Il vous faut alors reprendre à zéro et en douceur. » PRÉVENIR BLESSURES ET ACCIDENTS Plus on avance en âge, plus la reprise d’une activité sportive doit se faire avec prudence. Après 40 ans, il est généralement conseillé de faire un check-up chez le médecin traitant ou chez un cardiologue. Surtout si vous avez des antécédents cardiaques et/ou un fac- teur de risque cardiovasculaire : diabète de type 2, hypertension, etc. « Notez que les femmes sont plus sensibles au niveau des articulations », ajoute le Dr Moudden. « Attention aux mouvements répétitifs et/ou inhabituels ! Exemple : certains exercices de gym ou même d’aquagym nécessitent de lever les bras. Or, si vous faites rarement ce genre de geste, le risque de tendinite est réel ! » PATIENCE ET RÉGULARITÉ Il n’y a pas de bon ou de mauvais sport ; tout dépend de la façon dont il est pratiqué. « De nombreuses personnes se blessent parce qu’elles sont impatientes, surestiment leurs capacités ou se laissent prendre au jeu (dangereux) de la compéti- tion ou de la performance à tout prix. Or, le cœur, les muscles et les articulations ont besoin de temps pour s’habituer à l’effort. » À 20, 40 ou 60 ans, soyez donc patient, régulier et persévérant. C’est la clé pour atteindre vos objectifs et vous faire du bien… sans vous faire mal ! S’y (re)mettre Prévenir les fractures de fatigue La fracture de fatigue, appelée aussi « de stress » ou de contrainte survient lorsque des chocs répétés (exemple : la course à pied) font cogner un os contre un autre. À la longue, l’un des os finit par se casser. En général, la fracture s’annonce par des douleurs. Si l’on arrête à temps, elles dis- paraissent en 2 à 3 semaines. La fracture, par contre, peut mettre des mois à se consolider et, dans certains cas, nécessi- ter une intervention chirurgicale. soyez donc patient, régulier et persévérant. C’est la clé pour atteindre vos objectifs et vous faire du bien… sans vous faire mal !
  • 15. 15 >>> toute sécurité Les principales blessures sportives et leurs traitements Les courbatures sont des douleurs musculaires bénignes qui apparaissent 24 à 48 heures après l’effort. Solution : refaire un peu de sport ! S’hydrater correctement avant et pen- dant l’effort. La crampe est une contraction muscu- laire involontaire et douloureuse. Solution : s’arrêter et s’hydrater. Faire des cures de magnésium. La tendinite est une inflammation des tendons. Solution : diminuer l’activité phy- sique (mais pas l’arrêter !) et kiné. Faire une cure de silicium. L’entorse est une lésion des ligaments d’une articulation. Solution : si les ligaments sont seulement distendus (foulure), l’activité peut être reprise, mais avec prudence et avec une attelle. En cas de rupture du ligament, il faut suspendre toute activité sportive et immobiliser l’articulation concernée. Parfois une opération chirur- gicale est nécessaire. L’élongation est une rupture bénigne des fibres musculaires. Solution : 2 à 3 semaines de repos, anti-inflammatoires et kiné pour éviter les complications. La déchirure ou claquage est une rup- ture des fibres musculaires. Solution : la chirurgie peut être indi- quée, 4 à 6 semaines de repos et kiné pour prévenir une récidive.
  • 16. SURVEILLER SON CŒUR Comme son nom l’indique, le cardiofréquencemètre permet de mesurer la fréquence du rythme cardiaque. Il en existe sous forme de bracelet, de ceinture thoracique ou encore de montre (connectée). Attention : le cardiofréquencemètre est un outil de performance qui permet d’évaluer des paramètres cardiovasculaires dans le but de mieux analyser certaines de vos capacités et de progresser. Ce n’est pas un outil de prévention : en cas de pathologie cardiaque, il n’empêche nullement le cœur de s’emballer ! À boire ! Quel que soit votre sport, emportez toujours de quoi vous hydrater, avant et après l’effort. Si votre séance dure plus d’une heure, buvez toutes les 20 minutes 3-4 gorgées d’eau ou de boisson énergé- tique. Vous pouvez en concoc- ter une vous-même en mélan- geant de l’eau, du sirop et une pincée de sel. À boire ! Dossier www.pharmaciengiphar.com16 >>> Dans mon sac de sport CHAQUE DISCIPLINE NÉCESSITE UN ÉQUIPEMENT SPÉCI- FIQUE. CELA DIT, EN FONCTION DES RISQUES DE BLESSURES INHÉ- RENTES À L’UN OU L’AUTRE SPORT, IL EST UTILE D’AVOIR CERTAINS PRODUITS ET ACCESSOIRES SOUS LA MAIN. Matériel les 20 minutes 3-4 gorgées d’eau ou de boisson énergé- de montre (connectée). Attention : le cardiofréquencemètre paramètres cardiovasculaires dans le but de mieux analyser un outil de prévention : en cas de pathologie cardiaque, il de montre (connectée). Attention : le cardiofréquencemètre paramètres cardiovasculaires dans le but de mieux analyser d’eau ou de boisson énergé- tique. Vous pouvez en concoc- ter une vous-même en mélan- geant de l’eau, du sirop et une pincée de sel. COUP DE BARRE Rien de tel qu’un bon plat de féculents 3 heures avant d’aller vous agiter ! À défaut, et pour prévenir ou contrer une hypo- glycémie, glissez une barre ou un gel énergétique dans votre poche. Léger et pratique, ce type d’encas est spécialement élaboré pour vous donner un coup de fouet pendant l’effort. UNE PETITE TROUSSE DE SECOURS En cas de plaie, une petite trousse de secours est toujours utile : des sparadraps, une paire de ciseaux, une dosette de désinfectant et des pansements antiampoules. Rien de tel qu’un bon plat de féculents 3 heures avant d’aller vous agiter ! À défaut, et pour SON CŒUR Comme son nom l’indique, le cardiofréquencemètre permet de mesurer la fréquence du rythme cardiaque. Il en existe sous forme de bracelet, de ceinture thoracique ou encore Comme son nom l’indique, le cardiofréquencemètre permet de mesurer la fréquence du rythme cardiaque. Il en existe Quel que soit votre sport, emportez toujours de quoi vous hydrater, avant et après l’effort. Si votre séance dure plus d’une heure, buvez toutes les 20 minutes 3-4 gorgées de mesurer la fréquence du rythme cardiaque. Il en existe Comme son nom l’indique, le cardiofréquencemètre permet de mesurer la fréquence du rythme cardiaque. Il en existe les 20 minutes 3-4 gorgées d’eau ou de boisson énergé- Comme son nom l’indique, le cardiofréquencemètre permet d’eau ou de boisson énergé- tique. Vous pouvez en concoc- ter une vous-même en mélan- geant de l’eau, du sirop et une pincée de sel. glycémie, glissez une barre ou un gel énergétique dans votre poche. Léger et pratique, ce type d’encas est spécialement élaboré pour vous donner un coup de fouet pendant l’effort. Comme son nom l’indique, le cardiofréquencemètre permetComme son nom l’indique, le cardiofréquencemètre permet TROUSSE DE SECOURS En cas de plaie, une petite trousse de secours est toujours utile : des sparadraps, une paire de ciseaux, une dosette de désinfectant et TROUSSE DE SECOURS En cas de plaie, une petite trousse de secours est toujours utile : des sparadraps, une paire de ciseaux, une dosette de désinfectant et
  • 17. 17 >>> Merci au Dr Noamane Moudden, médecin du sport, et à Florent Moyne, pharmacien à Port Vendres (66). DES PIEDS BIEN AU SEC Les chaussures humides sont le paradis des mycoses ! Pour éviter pieds d’athlète et autres crevasses, veillez à bien sécher vos pieds (n’oubliez pas les interstices entre les orteils !) et vos chaussures de sport après chaque séance. Et pour limiter la transpira- tion, n’hésitez pas à y mettre une poudre (talc), un spray antitranspirant ou un spray assainissant à base d’huiles essentielles antiseptiques et antifongiques (le teatree, par exemple) GENOUILLÈRE ET CHEVILLÈRE En stabilisant le genou ou la cheville, ces orthèses soulagent la douleur, mais n’en traitent pas la cause. Par contre, la genouillère et la chevillère peuvent être aussi indiquées après une ancienne blessure articulaire ou ligamentaire, quand vous vous remettez au sport. Le pharmacien peut vous en proposer différents types en fonction du but recherché. LES BAUMES Les pommades et autres pro- duits chauffants (baume du tigre, huile essentielle de gaul- thérie, etc.) peuvent soulager des muscles endoloris. En ce qui concerne les huiles essen- tielles, vous pouvez les diluer dans une huile végétale neutre d’amande douce ou une huile à base d’arnica. Attention toutefois aux risques d’aller- gie et à ne pas les utiliser de façon répétée ou prolongée, car ils peuvent masquer un claquage musculaire. La règle est simple : une douleur musculaire ou articulaire qui perdure plus de 3 jours ou qui ne disparaît pas pendant l’effort n’est pas normale et mérite d’être examinée par un médecin. ASTUCIEUX BEURRE DE CACAO ! Le beurre de cacao n’est pas seulement utile pour s’hydrater les lèvres. Il peut aussi soula- ger des crevasses aux mains, aux pieds ou aux coudes. Appliqué sur une zone de frottement, il peut aussi prévenir la formation d’ampoule. S.O.S. ENTORSE Personne n’est à l’abri d’une chute ou d’une entorse, surtout dans les sports de plein air ou de contact. Glissez une bande strapping et une bombe de froid dans votre sac. Ces produits soulageront la douleur, le temps de rentrer chez vous ou de vous rendre chez le médecin. La technologie au service du sport Les applis type Runastic© ou Nike+© mesurent les distances parcourues, la durée et l’intensité de vos séances, calculent le nombre de calories que vous brûlez, etc. De plus, de nombreux smart- phones possèdent une appli de santé connectée qui intègre certains de vos paramètres personnels (poids, calories dépensées, heures de sommeil, etc.) et permet d’en suivre l’évolution. Très à la mode, les montres connectées mesurent tous les paramètres ci-dessus, ainsi que la fréquence cardiaque (pouls). Étanches, elles sont aussi utiles en plon- gée sous-marine pour contrôler les paliers. Sous forme d’appli ou de boîtier, le podomètre mesure le nombre de pas que vous faites au quotidien. Idéal pour vous motiver à marcher davantage ! chute ou d’une entorse, surtoutchute ou d’une entorse, surtoutchute ou d’une entorse, surtout Le beurre de cacao n’est pas seulement utile pour s’hydrater les lèvres. Il peut aussi soula- ger des crevasses aux mains, aux pieds ou aux coudes. Appliqué sur une zone de frottement, il peut aussi prévenir la formation d’ampoule. Glissez une bande strapping et une bombe de froid dans votre sac. Ces produits soulageront la douleur, le temps de rentrer chez vous ou de ger des crevasses aux mains, aux pieds ou aux coudes. Appliqué sur une zone de frottement, il peut aussi prévenir la formation d’ampoule. DES PIEDS BIEN AU SEC Les chaussures humides sont LES BAUMES Les pommades et autres pro- duits chauffants (baume du tigre, huile essentielle de gaul- thérie, etc.) peuvent soulager des muscles endoloris. En ce qui concerne les huiles essen- tielles, vous pouvez les diluer pour s’hydrater les lèvres. Il peut aussi soula- ger des crevasses aux mains, aux pieds ou aux coudes. Appliqué sur une zone de frottement, il peut aussi prévenir la formation d’ampoule. permet d’en suivre l’évolution. Très à la mode, les montres connectées mesurent tous les paramètres ci-dessus, ainsi que la fréquence cardiaque (pouls). Étanches, elles sont aussi utiles en plon- gée sous-marine pour contrôler les paliers. Sous forme d’appli ou de boîtier, le podomètre mesure le nombre de pas que vous faites au quotidien. Idéal pour vous motiver à marcher davantage ! >>> Merci au Dr Noamane Moudden, médecin du sport, et à Florent Moyne, pharmacien à Port Vendres (66). En stabilisant le genou ou la cheville, ces orthèses soulagent la douleur, mais n’en traitent pas la cause. Par contre, la genouillère et la chevillère peuvent être aussi indiquées après une ancienne blessure articulaire ou ligamentaire, quand vous vous remettez au sport. Le pharmacien peut vous en proposer différents types en fonction du but recherché. perdure plus de 3 jours ou qui ne disparaît pas pendant l’effort n’est pas normale et mérite d’être examinée par un
  • 18. Dossier www.pharmaciengiphar.com18 >>> Quand le sport devient une drogue Psychologie Giphar : Quelle est la différence entre une passion et une addiction au sport ? Lise Anhoury(1) : « Tout phénomène d’addiction se caractérise par une perte de contrôle. L’individu qui est accro à une substance ou à un comportement est au-delà de l’envie : il est dans le besoin irré- pressible, irrationnel. Autant un passionné est tout à fait capable de privilégier un anniversaire ou un rendez-vous professionnel, autant l’accro au sport préfère rater ces événements plutôt que de manquer son entraînement. » Avec quelles conséquences ? L.A. : « Comme la pratique sportive est au centre de l’existence, toutes les autres sphères (familiale, amoureuse, sociale, etc.) passent au second plan. Ce qui finit par isoler la personne et peut conduire à des conflits, des séparations, voire un décrochage scolaire ou professionnel. » PARCE QUE L’EXCÈS NUIT EN TOUT, L’ADDICTION AU SPORT PEUT AVOIR DE SÉVÈRES RÉPERCUSSIONS SUR LA SANTÉ, LA VIE SOCIALE, FAMILIALE ET MÊME PROFESSION- NELLE. RENCONTRE AVEC LISE ANHOURY, PSYCHOLOGUE DU SPORT. Les signaux d’alarme L’isolement : la personne a tendance à s’isoler de son entourage pour pou- voir se consacrer au sport. Le discours : le sport est quasiment son seul sujet de conversation. Une transformation physique (amin- cissement, musculation, etc.). Autres troubles : l’addiction au sport peut entraîner des troubles du som- meil, de l’alimentation, de l’humeur, etc. Quand le sport devient Quand le sport devient Quand le sport une drogue NUIT EN TOUT, L’ADDICTION AU SPORT PEUT AVOIR DE SÉVÈRES RÉPERCUSSIONS SUR LA SANTÉ, LA VIE SOCIALE, FAMILIALE ET MÊME PROFESSION- NELLE. RENCONTRE AVEC LISE ANHOURY, PSYCHOLOGUE Les signaux d’alarme
  • 19. 19 Gare aux régimes ! Différents facteurs peuvent engendrer ou favoriser une addiction au sport. Cela dit, les régimes sont une porte d’entrée fréquente. « Les accros au sport sont souvent obsédés par le contrôle de leur corps et/ou de leur image », explique Lise Anhoury. « Ils sont dans un pro- cessus qui vise à mincir ou à sculpter leur silhouette. Raison pour laquelle leur prise en charge doit idéalement inclure leur médecin traitant, un psychologue (ou un psychiatre) et un nutritionniste. » ©Photos:GettyImage,D.R. À partir de combien d’heures de pratique peut-on parler d’addiction ? L.A. : « Ce n’est pas (forcément) lié à la quan- tité ou la fréquence des entraînements. Certains sportifs professionnels s’entraînent 35 heures par semaine, mais n’ont aucun souci à s’arrêter pour partir en vacances, par exemple. Au contraire : ça leur fait du bien ! Alors que pour un accro au sport, même s’il ne pratique qu’une heure par jour, s’arrêter une semaine est impensable ! » Et s’il n’a pas le choix ? S’il est blessé, malade ou qu’il doit être hospitalisé ? L.A. : « Au niveau cérébral, l’addiction au sport est une addiction comme les autres, qui implique notamment le circuit de la récompense. En cas d’arrêt brutal, la personne souffre de symptômes de manque (anxiété, nervosité, irritabilité…) qui peuvent aller jusqu’à la dépression. L’accro au sport prend parfois des risques inconsidérés pour assouvir son besoin, au détriment de sa santé. Je connais une patiente qui, une semaine à peine après son accou- chement, recommençait déjà à courir… » Comment traite-t-on une addiction au sport ? L.A. : « Ce n’est pas comme les drogues où il faut complètement arrêter. L’addiction au sport se rapproche davantage des troubles du comporte- ment alimentaire (anorexie, boulimie). On ne peut pas se passer de nourriture et faire de l’exercice est important pour la santé. Tout l’enjeu est donc de réapprendre à doser raisonnablement sa pra- tique sportive, notamment en refaisant une place à l’entourage et aux autres sphères de la vie. » ] (1) Lise Anhoury est psychologue à l’Institut national du Sport, de l’Expertise et de la Performance (INSEP). Différents facteurs peuvent engendrer ou favoriser une addiction au sport. Cela dit, les régimes sont une porte d’entrée fréquente. « Les accros au sport sont souvent obsédés par le contrôle de leur corps et/ou de leur image », explique Lise Anhoury. « Ils sont dans un pro- cessus qui vise à mincir ou à sculpter leur silhouette. Raison pour laquelle leur prise en charge doit idéalement inclure leur médecin traitant, un psychologue (ou un psychiatre) et un nutritionniste. » À partir de combien d’heures de pratique peut-on parler d’addiction ? L.A. : « Ce n’est pas (forcément) lié à la quan- tité ou la fréquence des entraînements. Certains sportifs professionnels s’entraînent 35 heures par semaine, mais n’ont aucun souci à s’arrêter pour partir en vacances, par exemple. Au contraire : ça leur fait du bien ! Alors que pour un accro au sport, même s’il ne pratique qu’une heure par jour, s’arrêter une semaine est impensable ! » Et s’il n’a pas le choix ? S’il est blessé, malade ou qu’il doit être hospitalisé ? L.A. : « Au niveau cérébral, l’addiction au sport est une addiction comme les autres, qui implique notamment le circuit de la récompense. En cas d’arrêt brutal, la personne souffre de symptômes de manque (anxiété, nervosité, irritabilité…) qui peuvent aller jusqu’à la dépression. L’accro au sport prend parfois des risques inconsidérés pour assouvir son besoin, au détriment de sa santé. Je connais une patiente qui, une semaine à peine après son accou- chement, recommençait déjà à courir… » Comment traite-t-on une addiction au sport ? L.A. : « Ce n’est pas comme les drogues où il faut complètement arrêter. L’addiction au sport se rapproche davantage des troubles du comporte- ment alimentaire (anorexie, boulimie). On ne peut pas se passer de nourriture et faire de l’exercice est important pour la santé. Tout l’enjeu est donc de réapprendre à doser raisonnablement sa pra-
  • 20. Animaux 20 Adopter un chaton : quels soins prévoir ? LORSQU’ON DÉCIDE D’ADOPTER UN CHATON, IL FAUT PRÉVOIR LE MATÉRIEL NÉCESSAIRE POUR BIEN L’ACCUEILLIR MAIS AUSSI LES SOINS QU’IL FAUDRA LUI PRODIGUER ! CONSEILS. Élise Dubuisson LES VACCINS Il est recommandé de vacciner votre chaton contre le typhus(1) , la leucose(2) , le coryza(3) et la rage. Quand ? Un chaton doit être vacciné dès qu’il n’est plus protégé par l’immunité que lui confère le lait maternel, soit vers 6 à 8 semaines. La première année, il recevra 2 injections à quelques semaines d’intervalle. Ensuite, la protection doit être entrete- nue par des rappels effectués chaque année. LES VERMIFUGES Les vermifuges tuent les vers présents chez votre chat, ils n’ont pas d’action préventive mais bien curative. Il faut donc les administrer régulièrement. Les vers peuvent être responsables de lésions très graves et parfois irréver- sibles, n’attendez donc pas que votre chat en soit infesté pour le traiter. Les vermifuges existent sous forme de pipettes et de comprimés. Quand ? Le premier mois de sa vie, un chaton doit être vermifugé toutes les deux semaines. Jusqu’à ses 6 mois, il doit l’être tous les mois. Et ensuite, en moyenne tous les 3 mois. Si votre chat sort beaucoup, il peut être utile d’augmenter la fréquence. Demandez conseil à votre pharmacien. LES TRAITEMENTS ANTIPUCES Source de démangeaisons et porte d’entrée pour des parasites internes, les puces ne sont pas du tout les amies de votre chaton. Pour éviter qu’elles n’élisent domicile dans sa fourrure, pensez au traitement antipuce. Il existe sous forme de pipette, de poudre, de comprimé ou de collier. Certains répulsifs sont à base de produits naturels, demandez conseil à votre pharmacien. Quand ? En moyenne tous les mois dans le cas des pipettes et des comprimés. Tous les 6 à 8 mois si vous utilisez des colliers. ] (1) Typhus : maladie infectieuse virale se caractérisant notam- ment par des vomissements et des diarrhées. (2) Leucose : maladie virale très contagieuse. Lorsque la mala- die se déclare, de nombreux symptômes peuvent appa- raître : anémie, déficit en globules blancs et en plaquettes, tumeurs, etc. (3) Coryza : maladie très contagieuse qui se caractérise notamment par une inflammation de la langue, une conjonctivite, une toux, de la fièvre, etc. Santé Coryza : maladie très contagieuse qui se caractérise notamment par une inflammation de la langue, une LE CONSEIL DE VOTRE PHARMACIEN GIPHAR Même les chats qui ne sortent pas ! Que votre chat sorte ou pas, il est important de lui prodiguer ces soins.En effet, vous pouvez le contaminerpar le biais de vos chaussures ou de vos vêtements. LES VERMIFUGES Les vermifuges tuent les vers présents chez votre chat, ils n’ont pas d’action préventive mais bien curative. Il faut donc les administrer régulièrement. Les vers peuvent être responsables de lésions très graves et parfois irréver- sibles, n’attendez donc pas que votre chat en soit infesté pour le traiter. Les vermifuges existent sous forme de pipettes et de comprimés. Le premier mois de sa vie, un chaton doit être vermifugé toutes les deux semaines. Jusqu’à ses 6 mois, il doit l’être tous les mois. Et ensuite, en moyenne tous les 3 mois. Si votre chat sort beaucoup, il peut être utile d’augmenter la fréquence. Demandez conseil vous utilisez des colliers. ] (1) Typhus : maladie infectieuse virale se caractérisant notam- ment par des vomissements et des diarrhées. (2) Leucose : maladie virale très contagieuse. Lorsque la mala- die se déclare, de nombreux symptômes peuvent appa- raître : anémie, déficit en globules blancs et en plaquettes, tumeurs, etc. (3) Coryza : maladie très contagieuse qui se caractérise notamment par une inflammation de la langue, une conjonctivite, une toux, de la fièvre, etc. LE CONSEIL DE VOTRE PHARMACIEN GIPHAR Même les chats qui ne sortent pas ! Que votre chat sorte ou pas, il est important de lui prodiguer ces soins.En effet, vous pouvez le contaminerpar le biais de vos chaussures ou de vos vêtements. ©Illustration:JanSmet www.pharmaciengiphar.com
  • 21.
  • 22. Astuces santé www.pharmaciengiphar.com22 Vos alliés pour LE B.A-BA POUR ÉVITER LES ALLERS-RETOURS CHEZ LE DENTISTE ET AFFICHER UN SOURIRE RAVAGEUR ? LE BROSSAGE DES DENTS ! LES CONSEILS DE VOTRE PHARMACIEN POUR CHOISIR AU MIEUX VOTRE DENTIFRICE ET VOTRE BROSSE À DENTS. Élise Dubuisson BROSSE À DENTS ÉLECTRIQUE OU MANUELLE ? Pour une même durée de brossage, la brosse à dents électrique est plus efficace que son équi- valent manuel : elle permet de retirer 2,5 fois plus de plaque dentaire. Un chiffre qui peut passer à 5 pour les modèles les plus haut de gamme qui utilisent des vibrations soniques. Santé buccodentaire UNE BROSSE À DENTS PAR SAISON Que vous utilisiez une brosse à dents manuelle ou électrique, il convient d’en changer tous les 3 mois, donc à chaque saison. Passé ce délai, les poils sont trop usés pour assurer correcte- ment leur fonction. Si les poils de votre brosse s’usent plus rapide- ment, c’est que vous exercez une pression trop importante lors du brossage. Ce qui n’est pas bon pour les gencives et ne rend pas le bros- sage plus efficace. DES POILS SOUPLES On a tendance à penser que plus les poils sont durs et résistants, mieux ils nettoient les dents. Pas du tout ! En effet, les poils rigides n’arrivent pas à bien se glisser dans les espaces inter- dentaires. Résultat : ils ne parviennent pas à y décoller la plaque dentaire. En outre, ces poils ont tendance à irriter les gencives. En com- plément du brossage, tournez-vous vers le fil dentaire et les brossettes inter-dentaires. Stop à la mauvaise haleine Dans 80 % des cas, la mauvaise haleine est liée à une carie, une gingivite ou une autre maladie buccodentaire, souvent de nature infectieuse, non soignée. En effet, ces infections font le lit de bactéries qui sécrètent des composés volatils sulfurés, responsables de la mauvaise haleine. Face à ce problème, deux solutions : une visite chez votre dentiste, en attendant ce rendez-vous, optez pour un dentifrice riche en composés aromatiques comme le menthol. Par ailleurs, il existe des dentifrices riches en fluor organique qui lutte contre la prolifération bactérienne et en sels d’étain qui limitent la production des composés sulfurés. DENTS ! LES CONSEILS DE VOTRE PHARMACIEN POUR CHOISIR AU MIEUX VOTRE DENTIFRICE ET VOTRE BROSSE À DENTS. DENTS ! LES CONSEILS DE VOTRE PHARMACIEN POUR CHOISIR AU MIEUX VOTRE DENTIFRICE ET VOTRE BROSSE À DENTS. Élise Dubuisson BROSSE À DENTS ÉLECTRIQUE OU MANUELLE ? Pour une même durée de brossage, la brosse à dents électrique est plus efficace que son équi- valent manuel : elle permet de retirer 2,5 fois plus de plaque dentaire. Un chiffre qui peut passer à 5 pour les modèles les plus haut de gamme qui utilisent des vibrations soniques. UNE BROSSE À DENTS PAR SAISON Que vous utilisiez une brosse à dents manuelle ou électrique, il convient d’en changer tous les 3 mois, donc à chaque saison. Passé ce délai, les poils sont trop usés pour assurer correcte- ment leur fonction. Si les poils de votre brosse s’usent plus rapide- ment, c’est que vous exercez une pression trop importante lors du brossage. Ce qui n’est pas bon pour les gencives et ne rend pas le bros- sage plus efficace. DES POILS SOUPLES On a tendance à penser que plus les poils sont durs et résistants, mieux ils nettoient les dents. Pas du tout ! En effet, les poils rigides n’arrivent pas à bien se glisser dans les espaces inter- dentaires. Résultat : ils ne parviennent pas à y décoller la plaque dentaire. En outre, ces poils ont tendance à irriter les gencives. En com- plément du brossage, tournez-vous vers le fil dentaire et les brossettes inter-dentaires. à la mauvaise haleine Dans 80 % des cas, la mauvaise haleine est liée à une carie, une gingivite ou une autre maladie buccodentaire, souvent de nature infectieuse, non soignée. En effet, ces infections font le lit de bactéries qui sécrètent des composés volatils sulfurés, responsables de la mauvaise haleine. Face à ce problème, deux solutions : une visite chez votre dentiste, en attendant ce rendez-vous, optez pour un dentifrice riche en composés aromatiques comme le menthol. Par ailleurs, il existe des dentifrices riches en fluor organique qui lutte contre la prolifération bactérienne et en sels d’étain qui limitent la production des composés sulfurés. DENTS ! LES CONSEILS DE VOTRE PHARMACIEN POUR CHOISIR AU MIEUX VOTRE DENTIFRICE ET VOTRE BROSSE À DENTS.
  • 23. 23 un sourire éclatant ! CONTRE LES TACHES JAUNES Certaines brosses à dents sont dotées d’une petite structure en silicone au milieu des poils. Celle-ci ne participe pas au décollage de la plaque dentaire mais elle efface mieux les traces de café et de thé ou le film jaune laissé par la cigarette. Pensez aussi aux dentifrices à action blanchissante. Ceux-ci contiennent des pigments ou du bicarbonate de soude qui rendent les dents plus blanches. Notez que les composants de ces dentifrices peuvent être abrasifs et abîmer l’émail. Il est donc conseillé de les utiliser en alternance avec un dentifrice classique. Demandez conseils à votre pharmacien ! ] UN DENTIFRICE CONTRE LA GINGIVITE Si vous êtes sujet aux gingivites(1) , l’idéal est d’opter pour un dentifrice « gencives sensibles ». Il contient des agents apaisants, anti-inflammatoires et antibactériens qui luttent contre la plaque dentaire. (1) Gingivite : inflammation de la gencive. ©Photo:D.R. Bien nettoyer sa brosse à dents Lorsque vous êtes malade, des germes peuvent élire domicile dans votre brosse à dents et ralentir votre guérison. Pour éviter ce cercle vicieux, plongez-la après chaque usage dans un gobelet contenant un bain de bouche antiseptique. Le reste du temps, pensez à rincer votre brosse à dents sous un puissant jet d’eau froide afin d’éliminer les résidus de plaque dentaire et de dentifrice et à la laisser sécher à l’air libre. un sourire éclatant ! CONTRE LES TACHES JAUNES Certaines brosses à dents sont dotées d’une petite structure en silicone au milieu des poils. Celle-ci ne participe pas au décollage de la plaque dentaire mais elle efface mieux les traces de café et de thé ou le film jaune laissé par la cigarette. Pensez aussi aux dentifrices à action blanchissante. Ceux-ci contiennent des pigments ou du bicarbonate de soude qui rendent les dents plus blanches. Notez que les composants de ces dentifrices peuvent être abrasifs et abîmer l’émail. Il est donc conseillé de les utiliser en alternance avec un dentifrice classique. Demandez conseils à votre pharmacien ! ] pour un dentifrice « gencives sensibles ». Il contient des agents apaisants, anti-inflammatoires et antibactériens qui luttent contre la plaque dentaire. (1) Gingivite : inflammation de la gencive. Bien nettoyer sa brosse à Bien nettoyer sa brosse à Bien nettoyer dents Lorsque vous êtes malade, des germes peuvent élire domicile dans votre brosse à dents et ralentir votre guérison. Pour éviter ce cercle vicieux, plongez-la après chaque usage dans un gobelet contenant un bain de bouche antiseptique. Le reste du temps, pensez à rincer votre brosse à dents sous un puissant jet d’eau froide afin d’éliminer les résidus de plaque dentaire et de dentifrice et à la laisser sécher à l’air libre. Bien nettoyer Merci au Dr Christophe Lequart, chirurgien dentiste et porte-parole de l’UFSBD.
  • 24. Médecine du futur www.pharmaciengiphar.com24 Cancer, place à l’autodéfensePARTICULIÈREMENT PROMETTEUSE, L’IMMUNOTHÉRAPIE MISE SUR NOS PROPRES DÉFENSES IMMUNITAIRES POUR COMBATTRE LE CANCER. COMMENT CETTE NOUVELLE APPROCHE FONCTIONNE-T-ELLE ? Thomas Coucq E t si l’une des solutions face au cancer se nichait au plus profond de nous ? Notre système de défense immunitaire nous permet au quotidien de lutter contre les agressions extérieures et les infections. Alors pourquoi ne pourrait-il pas également nous aider à combattre une tumeur et la prolifération de cellules cancéreuses ? NOTRE CORPS VEILLE… « Notre système immunitaire veille en permanence sur les cellules de l’organisme. Si l’une d’entre elles dysfonctionne, elle est automatiquement détruite », explique José Cohen, Coordonnateur du Centre d’Investigation Clinique en Biothérapie de l’Hôpital Henri Mondor. « Ce système de surveillance est extrê- mement puissant, mais est malheureusement parfois pris en défaut, notamment en cas de cancer… » Pourquoi cet échec ? Malgré les mutations géné- tiques répétées, les cellules cancéreuses font bien partie du « soi ». Il s’agit de nos cellules, et non pas d’un agent extérieur… Ce qui rend leur détection – et leur identification – moins faciles… Immunothérapie Cancer, place à Cancer, place à Cancer, l’autodéfensePARTICULIÈREMENT PROMETTEUSE, MISE SUR NOS PROPRES DÉFENSES IMMUNITAIRES POUR COMBATTRE LE CANCER. COMMENT CETTE NOUVELLE APPROCHE FONCTIONNE-T-ELLE ? Thomas Coucq t si l’une des solutions face au cancer se nichait au plus profond de nous ? Notre système de défense immunitaire nous permet au quotidien de lutter contre les agressions extérieures et les infections. Alors pourquoi ne pourrait-il pas également nous aider à combattre une tumeur et la prolifération de cellules cancéreuses ? « Notre système immunitaire veille en permanence sur les cellules de l’organisme. Si l’une d’entre elles dysfonctionne, elle est automatiquement détruite », explique José Cohen, Coordonnateur du Centre d’Investigation Clinique en Biothérapie de l’Hôpital Henri Mondor. « Ce système de surveillance est extrê- mement puissant, mais est malheureusement parfois pris en défaut, notamment en cas de cancer… » Pourquoi cet échec ? Malgré les mutations géné- tiques répétées, les cellules cancéreuses font bien partie du « soi ». Il s’agit de nos cellules, et non pas d’un agent extérieur… Ce qui rend leur détection – et leur identification – moins faciles… Cancer, Immunothérapie Cancer, Immunothérapie Cancer,
  • 25. 25 >>> DES TUMEURS BIEN MALIGNES À cette première difficulté s’ajoutent d’autres méca- nismes. Le système immunitaire peut par exemple tout simplement être débordé par le nombre de cellules « malades » et ne pas parvenir à contenir l’ex- tension de la tumeur, mais ce n’est pas tout ! Les cel- lules cancéreuses peuvent en effet également tromper le système immunitaire en se « camouflant » ou encore en lui envoyant des signaux qui l’empêchent de s’activer… Conséquence : « Autour d’une tumeur, il n’est pas rare de trouver de nombreuses cellules immunitaires mais qui restent inactives… » “ Il s’agit de nos cellules, et non pas d’un agent extérieur… ” Le cancer : en chiffres 1 homme sur 2 et 1 femme sur 3 se verra diagnostiquer un cancer avant l’âge de 85 ans. Les plus fréquents sont le can- cer de la prostate, du sein, du côlon-rectum et du poumon. À l’heure actuelle, 60 % de guérison (tous types de cancer confondus), mais les résultats sont très variables d’un cancer à l’autre. Le cancer du sein atteint par exemple les 75 %. L’immunothérapie pourrait demain améliorer encore ces résultats. Source : ligue cancer.net CAP SUR L’IMMUNO ! D’où une idée explorée depuis de nombreuses années déjà par les chercheurs : « Donner un coup de pouce à nos défenses en levant les barrières qui les freinent pour qu’elles effectuent elles-mêmes le grand nettoyage et éliminent les cellules cancéreuses ». Réactiver les cellules immunitaires muselées par la tumeur et renforcer leurs réponses… Cette nouvelle approche prometteuse s’appelle l’immunothérapie et pourrait demain changer la donne pour de nom- breux malades. >>> DES TUMEURS BIEN MALIGNES À cette première difficulté s’ajoutent d’autres méca- nismes. Le système immunitaire peut par exemple tout simplement être débordé par le nombre de cellules « malades » et ne pas parvenir à contenir l’ex- tension de la tumeur, mais ce n’est pas tout ! Les cel- lules cancéreuses peuvent en effet également tromper le système immunitaire en se « camouflant » ou encore en lui envoyant des signaux qui l’empêchent de s’activer… Conséquence : « Autour d’une tumeur, il n’est pas rare de trouver de nombreuses cellules immunitaires mais qui restent inactives… » “ Il s’agit de nos cellules, et non pas d’un agent extérieur… ” DES TUMEURS À cette première difficulté s’ajoutent d’autres méca- nismes. Le système immunitaire peut par exemple tout simplement être débordé par le nombre de cellules « malades » et ne pas parvenir à contenir l’ex- tension de la tumeur, mais ce n’est pas tout ! Les cel- lules cancéreuses peuvent en effet également tromper le système immunitaire en se « camouflant » ou encore en lui envoyant des signaux qui l’empêchent de s’activer… Conséquence : « Autour d’une tumeur, il n’est pas rare de trouver de nombreuses cellules immunitaires mais qui restent inactives… » Le cancer : en chiffres 1 homme sur 2 et 1 femme sur 3 se verra diagnostiquer un cancer avant l’âge de 85 ans. Les plus fréquents sont le can- cer de la prostate, du sein, du côlon-rectum et du poumon. À l’heure actuelle, 60 % de guérison (tous types de cancer confondus), mais les résultats sont très variables d’un cancer à l’autre. Le cancer du sein atteint par exemple les 75 %. L’immunothérapie pourrait demain améliorer encore ces résultats. Source : ligue cancer.net CAP SUR L’IMMUNO ! D’où une idée explorée depuis de nombreuses années déjà par les chercheurs : « Donner un coup de pouce à nos défenses en levant les barrières qui les freinent pour qu’elles effectuent elles-mêmes le grand nettoyage et éliminent les cellules cancéreuses ». Réactiver les cellules immunitaires muselées par la tumeur et renforcer leurs réponses… Cette nouvelle approche prometteuse s’appelle l’immunothérapie et pourrait demain changer la donne pour de nom- breux malades.
  • 26. Médecine du futur www.pharmaciengiphar.com26 >>> Une (r) STIMULER LE SYSTÈME IMMUNI- TAIRE POUR QU’IL SE DÉBARRASSE DES CEL- LULES CANCÉREUSES, QUELLE MERVEILLEUSE IDÉE ! RESTE À SAVOIR COMMENT S’Y PRENDRE… ET EN LA MATIÈRE, LES PISTES – ET LES POINTS D’INTERROGATION – NE MANQUENT PAS… S erions-nous sur le point de franchir un cap dans la lutte contre le cancer ? « Oui, ce qui se passe en ce moment dans le domaine de la recherche est très prometteur. Je n’ai pas vu ça depuis 30 ans », s’enthousiasme José Cohen, coordonnateur du Centre d’Investigation Clinique en Biothérapie de l’Hôpital Henri Mondor. « De nouveaux traitements qui bloquent le signal négatif qu’envoient les tumeurs aux cellules du système immunitaire pour les rendre inactives permettent aujourd’hui d’obtenir des résultats impressionnants… » Effets secondaires :rares mais graves ? L’immunothérapie est en général mieux tolérée que lachimiothérapie. Et pour cause, ses effets secondairesne sont pas systématiques. Chez 5 % des patientstraités, des problèmes de toxicité peuvent toutefoissurvenir : simples syndromes pseudo-grippaux, com-plications cutanées comme le vitiligo (à l’origine d’unedépigmentation de la peau), diabètes auto-immunsou d’autres complications potentiellement graves…Mieux comprendre comment et pourquoi ces effetssecondaires surviennent sera donc une des clés pourpouvoir pousser plus avant ces nouveaux traitements. Effets secondaires :rares mais graves ?
  • 27. 27 évolution en marche ? Merci au Pr José Cohen, directeur d’une équipe INSERM au sein de l’Institut Mondor de Recherche Biomédicale et coordonna- teur du Centre d’Investigation Clinique en Biothérapie à l’Hôpital Henri Mondor de Créteil, et au Dr Emanuela Romano, cher- cheuse INSERM, oncologue médicale, responsable du Programme d’Immunothérapie au sein de l’Institut Curie. Immunothérapie Plus efficace chez lesgros fumeurs Dans une forme très défavorables decancer du poumon, un essai clinique arévélé que le traitement par immunothé-rapie était plus efficace chez les patientsfumeurs que chez les non-fumeurs.Illogique ? Au contraire ! Ceux qui ont étéle plus exposés aux agents cancérogènesdu tabac présentaient des cellules cancé-reuses qui contenaient plus de mutations,c’est-à-dire qui étaient « plus anormales ».Une fois le système immunitaire réactivé,les cellules cancéreuses étaient donc d’au-tant plus facilement reconnues commeétrangères et éliminées. en marche ? DES EFFETS SPECTACULAIRES… Un exemple ? « Nous avons eu des cas de patients atteints d’un mélanome de la peau dont l’espérance de vie était de 3 mois il y a encore quelques années. Cinq ans après avoir pu bénéficier d’une immunothérapie, certains d’entre eux sont toujours vivants et leur maladie ne montre plus de signe d’activité », confirme le Dr Emanuela Romano, responsable du Programme d’Immunothérapie au sein de l’Institut Curie. « Dans la prise en charge d’un sous-type de cancer du poumon métastatique, l’immunothérapie va même devenir d’ici peu le traitement de pre- mière intention – en fonction du niveau d’inflammation de la tumeur – à la place de la chimiothérapie. » UNE EFFICACITÉ VARIABLE Traitement miracle ? Pas pour autant… Il y a en effet un bémol à la clé : ces nouveaux traitements ne sont efficaces que chez certains patients et dans cer- tains types de cancer. « En général, un tiers des patients tire des bénéfices de l’immunothérapie, et parmi ces personnes un nouveau tiers bénéficie d’une réponse spectaculaire. » Une minorité donc, mais une note d’espoir néanmoins… D’autant que certains chercheurs tentent de mettre au point des moyens d’évaluer quels patients répondront mieux aux traitements, ou encore de rendre ces traitements prometteurs accessibles à un maximum de personnes ! UN ARSENAL TOUJOURS PLUS COMPLET Que peut-on attendre demain des immu- nothérapies ? « Le traitement du cancer reste et restera l’association de la prévention, de la chimiothérapie, de la chirurgie, de la radiothérapie, et maintenant de l’immu- nothérapie… C’est ce qui va profondé- ment révolutionner la prise en charge du cancer : une meilleure prévention et un arsenal thérapeutique élargi qui combinent intelligemment les diffé- rentes options de traitement. Mais nous sommes bien à un véritable tournant ! » À tel point que si les premiers résultats se confirment, ces nouveaux traitements pourraient représenter un bouleverse- ment équivalent à ce qu’a été l’arrivée des chimiothérapies il y a quelques décennies déjà dans la prise en charge du cancer. ] ©Photos:D.R.,GettyImage
  • 28. Mon pharmacien DMLA : des aides qui facilitent votre quotidien CE TROUBLE DE LA VISION GÊNE CEUX QUI EN SOUFFRENT. HEUREUSE- MENT, DE NOMBREUSES SOLUTIONS EXISTENT POUR AIDER LES PATIENTS À CONSERVER LE PLUS D’AUTONOMIE POSSIBLE. Agathe Goisset quotidien CE TROUBLE DE LA VISION GÊNE CEUX QUI EN SOUFFRENT. HEUREUSE- MENT, DE NOMBREUSES SOLUTIONS EXISTENT POUR AIDER LES PATIENTS À CONSERVER LE PLUS D’AUTONOMIE POSSIBLE. Agathe Goisset
  • 29. 29 >>> C’EST QUOI, LA DMLA ? La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA) est une maladie évolutive de la rétine qui apparaît après 50 ans. Il s’agit d’un vieillissement accéléré de la macula, une zone de quelques millimètres res- ponsable de la vision précise, utile pour reconnaître les visages, permettre la lecture, etc. Plus précisé- ment, les lésions touchent la vision centrale, mais la vision périphérique reste intacte. QUE FAIRE APRÈS LE DIAGNOSTIC ? Le médecin ophtalmologiste vous proposera une prise en charge spécifique après avoir établi le diagnostic. Vous pouvez également vous adresser à un ergothérapeute, un orthoptiste, un opticien et à votre pharmacien. Ces professionnels vous conseilleront dans le choix de solutions adaptées à vos besoins afin de préserver votre confort de vie. Ils vous aideront aussi à les utiliser pour qu’elles vous soient parfaitement bénéfiques. Il existe deux grandes catégories de solutions : les aides optiques et les aides techniques. ¢LES AIDES OPTIQUES : les loupes, loupes électroniques lumineuses et lunettes loupes sont des aides précieuses pour la lecture ; LE CONSEIL DE VOTRE PHARMACIEN GIPHAR : préférez les loupes à main légères pour vos déplacements (les courses, par exemple), les loupes sur pied pour garder les mains libres (pour la couture ou le bricolage) ou les loupes électroniques pour un grossissement supérieur (plus de 30 fois). ¢LES AIDES TECHNIQUES : elles sont adaptées à toutes les situations du quotidien. Il s’agit notamment des guides d’écriture qui permettent de conserver une écriture droite et régulière, des filtres chromatiques à positionner sur les lunettes pour éviter l’éblouissement. Ou encore de nombreux appareils électroniques spécifiques tels que des réveils, montres ou balances de cuisine parlants, des téléphones à grosses touches ou des miroirs grossissants. S’ENTOURER Parallèlement à l’acquisition de ces aides, n’hésitez pas à solliciter les professionnels qui vous entourent : une rééducation basse vision peut être entreprise auprès d’un orthoptiste. Elle permet de s’adapter à sa nouvelle vision et d’optimiser l’usage des aides ; des psychologues et des instructeurs en locomotion peuvent vous aider à retrouver du plaisir dans vos loisirs et vos déplacements ; vous trouverez de nombreux conseils et contacts ainsi qu’une écoute attentive auprès des associations. ] Merci à Mathilde Yot et Florence Henry, ergothérapeutes spécialisées en basse vision et membres de l’association Voir et Percevoir. couture ou le bricolage) ou les loupes électroniques pour un grossissement supérieur (plus de 30 fois). LE CONSEIL DE VOTRE PHARMACIEN GIPHAR Un test de dépistage simple Votre pharmacien Giphar propose un test très simple pour faire le point sur votre vision centrale. Il s’agit d’une grille – la grille d’Amsler – dont il suffit de fixer le point central. Si les lignes vous paraissent floues, discontinues, ou que le point disparaît, il est nécessaire de consulter un ophtalmologiste. Adaptez votre intérieur Installez des éclairages pour réduire leszones d’ombre. Supprimez les obstacles pouvant entraî-ner des chutes (fil électrique…).Ajoutez de larges étiquettes, des repèresvisuels colorés ou texturés sur les éta-gères, médicaments, dossiers… ©Photo:D.R. et à votre pharmacien. Ces professionnels vous conseilleront dans le choix de solutions adaptées à vos besoins afin de préserver votre confort de vie. Ils vous aideront aussi à les utiliser pour qu’elles vous soient parfaitement bénéfiques. Il existe deux grandes catégories de solutions : les aides optiques et les aides techniques. ¢LES les loupes, loupes électroniques lumineuses et lunettes loupes sont des aides précieuses pour la lecture ; LE CONSEIL DE VOTRE PHARMACIEN GIPHAR : vos déplacements (les courses, par exemple), les loupes sur pied pour garder les mains libres (pour la couture ou le bricolage) ou les loupes électroniques pour un grossissement supérieur (plus de 30 fois).pour un grossissement supérieur (plus de 30 fois).
  • 30. TENSIOMÈTRES GIPHAR BRAS OU POIGNET Mesure pratique et fiable de la tension. Technologie MAM*: 3 mesures avec moyenne pondérée. Détecteur d’arythmie cardiaque. Garantie 5 ans. Demandez conseil à votre pharmacien Giphar ou rendez-vous sur www.pharmaciengiphar.com SCANNEZ CETAG Giphar La réponse santé de mon pharmacien – Crédit photo: Corbis * Lire attentivement la notice. Ces dispositifs médicaux sont des produits de santé réglementés qui portent, au titre de cette réglementation, le marquage CE. Fabricant: Microlife Corporation. Appareil destiné à la mesure de la tension artérielle et du rythme cardiaque. En cas de doute, consultez votre médecin ou un professionnel de santé. Novembre 2016.
  • 31. >>> 31 Témoignage Julie Dachez explique le syndrome d’Asperger dans une B.D. JULIE DACHEZ A 27 ANS QUAND ELLE EST DIAGNOSTIQUÉE AUTISTE ASPERGER. UN DIAGNOSTIC QUI LA LIBÈRE ET LA POUSSE À RACONTER SON HISTOIRE DANS UNE BANDE DESSINÉE BAPTISÉE « LA DIFFÉRENCE INVISIBLE ». RENCONTRE. Agathe Goisset Giphar : Racontez-nous pourquoi l’annonce du diagnostic du syndrome d’Asperger a été aussi importante pour vous ? Julie Dachez : « J’ai toujours senti que j’étais différente. Je suis hypersensible au bruit, j’ai du mal à nouer des relations sociales, j’ai un besoin important d’être seule. Bref, je ne réagis pas comme la plupart des gens et je ne savais pas pourquoi. Au quotidien, c’est difficile à vivre car on est confronté en permanence à l’incompréhension des autres. Bien consciente de mes difficultés, j’ai consulté beaucoup de spécialistes, mais aucun ne me comprenait. C’est en cherchant sur internet que j’ai commencé à m’intéresser au syndrome d’Asperger et que je suis allée consulter un psy- chiatre spécialisé dans ce domaine. Quand le diagnostic a été confirmé, j’ai enfin pu mettre un nom sur ma différence. Quel soulagement ! » « La différence invisible » >>>
  • 32. Le syndrome d’AspergerLe syndrome d’Asperger est une formed’autisme légère, sans retard de langage ni déficience intellectuelle. Être aspie, c’est :avoir des difficultés à saisir les métaphores, l’implicite et les codes sociaux,avoir des difficultés dans les interactionssociales : l’échange avec les autres estnotamment source de fatigue,être hypersensible (au bruit, aux contactsphysiques, etc.), vivre ses passions de manière si intense qu’on peut oublier de boire et de manger, etc.Il n’existe pas une seule forme de syndrome d’Asperger, les manifestations varient beau- coup d’un aspie à l’autre. Il existe autant de syndromes d’Asperger que d’aspies. Onestime que ce syndrome touche 4 garçons pour 1 fille. Le syndrome d’AspergerLe syndrome d’Asperger est une formed’autisme légère, sans retard de langage ni déficience intellectuelle. Être aspie, c’est :avoir des difficultés à saisir les métaphores, l’implicite et les codes sociaux,avoir des difficultés dans les interactionssociales : l’échange avec les autres estnotamment source de fatigue, Témoignage www.pharmaciengiphar.com32 >>> À partir de ce moment, vous avez commencé à vraiment vivre votre vie ? « Oui ! Dès l’annonce, j’ai enfin commencé à apprendre à respecter mes limites. J’ai arrêté d’essayer de rentrer dans des cases et je me suis adaptée à mes différences : j’ai quitté mon conjoint qui ne me comprenait pas, j’ai démissionné de mon travail pour reprendre des études, je me concentre sur les personnes qui me comprennent et je ne me force plus à faire des choses qui me rendent malade comme aller dans des soirées. En fait, je suis partie à la reconquête de moi-même. » Pourquoi avoir décidé de partager votre expérience dans une bande dessinée ? « Dans un premier temps, j’ai ouvert un blog : le syndrome d’Asperger est encore sous-diagnostiqué et mal connu, je me suis dit que mon expérience pourrait être utile à d’autres. Et c’est Fabienne Vaslet, une lectrice de mon blog, maman de deux enfants porteurs de ce syndrome, qui m’a donné l’idée de la bande dessinée. Ce projet m’a immédia- tement séduite. » « La différence invisible » Julie Dachez & Mademoiselle Caroline Éditions Delcourt/Mirages Son blog : www.emoiemoietmoi.over-blog.com Plusd’infos Les points forts des aspies Se cantonner aux difficultés rencontrées par les aspies (pour autistes Asperger) serait beaucoup trop réducteur ! Ceux-ci ont également leurs points forts : sens aigu du détail, honnêteté et respect des règles, absence de préjugés et de jugement sur les autres, grande capacité à focaliser leur attention des heures durant sur un sujet qui leur plaît. Qui sont vos lecteurs et quels sont leurs retours ? « Mes lecteurs sont principalement des personnes atteintes du syndrome d’Asperger et leur entourage. Les premières se retrouvent dans mon personnage et les seconds apprécient la bande dessinée parce qu’elle leur permet de mieux comprendre ce que vit leur proche. J’ai également des retours de personnes qui n’ont aucun lien avec l’autisme. Sans doute parce que le mes- sage général de la B.D. est universel : il s’agit d’être en paix avec soi-même et de s’accepter tel qu’on est, cela parle à tout le monde. » ] À partir de ce moment, vous avez commencé à ©Photo:ChloéVollmer-Lo-©Illustrations:JulieDachez
  • 33.
  • 34. Psychologie www.pharmaciengiphar.com34 Quand l’anorexie touche les enfants LES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE TOUCHENT 5 À 10 % DES FRANÇAIS DE 12 À 35 ANS. ILS SURVIENNENT DONC ASSEZ SOUVENT DÈS L’ENFANCE ET LA PRÉADOLESCENCE. LES CONSÉQUENCES PHYSIQUES ET PSYCHOLOGIQUES PEUVENT ALORS ÊTRE IMPORTANTES. Anne-Cécile Huwart J ade, 10 ans, se trouve trop grosse. Au cours de danse classique, elle scrute dans le miroir ses formes « rebondies ». En cachette, elle commence à éviter les sucreries, les pâtes et les pizzas, elle « oublie » de prendre son goûter, ne met plus de beurre sur ses tartines… Quant à Lucas, 9 ans, il ne mange plus que des aliments liquides. Cela l’empêche de manger à la cantine, de participer aux anniversaires, de partir en colonies de vacances... Ces comportements, la pédopsychiatre Marie-France Le Heuzey les a longuement analysés : en France, les troubles alimentaires touchent 600.000 per- sonnes de 12 à 35 ans. Et ce souci pour son apparence physique – de plus en plus présent dans Troubles alimentaires notre société – concerne aussi les enfants : des enquêtes ont montré que, dès l’âge de 4-5 ans, les fillettes peuvent être préoccupées par leur poids et leurs formes et avoir peur de grossir. Environ un tiers à la moitié des filles de 7 à 13 ans déclarent ne pas aimer certaines parties de leur corps et envisagent de faire un régime, et 10 à 24 % cherchent activement à perdre du poids en diminuant leurs rations alimentaires ou en faisant de l’exercice physique.
  • 36. Psychologie www.pharmaciengiphar.com36 >>> PERTURBATION DE LA CROISSANCE Quand elle survient si jeune, l’anorexie mentale apparaît généralement de manière assez intense. « Cette intensité est due au fait que l’anorexie pré- pubère est souvent diagnostiquée tardivement. Les généralistes et les pédiatres n’y croient pas, pas plus que les parents. Beaucoup de temps est perdu en examens physiques plutôt qu’en analyses psycholo- giques », explique Solange Cook-Darzen, docteur en psychologie et auteur de « Approches familiales des troubles du comportement alimentaire de l’enfant et de l’adolescent » (Édition Eres). Or, les conséquences des restrictions alimentaires sont encore plus ravageuses sur les enfants que sur les adultes : risques de carences, perturbation de la croissance et de la puberté, à long terme de l’ostéo- porose, des aménorrhées(1) , des problèmes de fertilité, cardiaques et dentaires. Au niveau psycho-social, ces troubles entraînent de l’anxiété, de la dépression, de l’isolement, d’autres addictions... QUAND S’INQUIÉTER ? Pour autant, faut-il directement s’inquiéter lorsque son enfant fait attention à son poids ? A priori non, veiller à sa santé, c’est même plutôt bien. Quelques kilos en moins peuvent même donner confiance en soi. « La lutte contre l’obésité est louable mais les conseils doivent être prodigués avec doigté. De trop grandes frustrations peuvent susciter des compor- tements de compensation en cachette », explique le Dr Le Heuzey. Le basculement vers l’anorexie survient lorsqu’il n’y a plus de limite dans l’amaigris- sement. Les troubles du comportement alimentaire ont souvent tendance à évoluer vers des formes graves et chroniques. Pour éviter d’être entraîné dans cette spirale, il convient de l’enrayer le plus tôt possible en emmenant son enfant consulter un médecin et/ou un psychologue. L’anorexie des plus jeunes entraîne souvent des conflits au sein des familles. « Les repas sont sources d’oppositions », pour- suit le Dr Cook-Darzens. « Les parents éprouvent souvent de la culpabilité face à la maladie de leur enfant. » Raison pour laquelle, les thérapies fami- liales sont souvent préconisées. ] (1) Aménorrhée : absence de mens- truations chez une femme en âge de procréer. « L’enfant anorexique - comprendre et agir » Marie-France Le Heuzey. Éditions Odile Jacob. Unlivre Qui sont les enfants à risque ? Les personnes anorexiques présententsouvent les caractéristiques suivantes : manque de confiance en soi, perfectionnisme, besoin excessif de liens affectifs, grande anxiété. psychologie et auteur de « Approches familiales des troubles du comportement alimentaire de l’enfant et Or, les conséquences des restrictions alimentaires sont encore plus ravageuses sur les enfants que sur les adultes : risques de carences, perturbation de la croissance et de la puberté, à long terme de l’ostéo- , des problèmes de fertilité, cardiaques et dentaires. Au niveau psycho-social, ces troubles entraînent de l’anxiété, de la dépression, de Pour autant, faut-il directement s’inquiéter lorsque son enfant fait attention à son poids ? A priori non, veiller à sa santé, c’est même plutôt bien. Quelques kilos en moins peuvent même donner confiance en soi. « La lutte contre l’obésité est louable mais les conseils doivent être prodigués avec doigté. De trop grandes frustrations peuvent susciter des compor- tements de compensation en cachette », explique le Dr Le Heuzey. Le basculement vers l’anorexie survient lorsqu’il n’y a plus de limite dans l’amaigris- sement. Les troubles du comportement alimentaire ont souvent tendance à évoluer vers des formes Pour éviter d’être entraîné dans cette spirale, il convient de l’enrayer le plus tôt possible en emmenant son enfant consulter un médecin et/ou un psychologue. L’anorexie des plus jeunes entraîne souvent des conflits au sein des « Les repas sont sources d’oppositions », pour- suit le Dr Cook-Darzens. « Les parents éprouvent souvent de la culpabilité face à la maladie de leur « L’enfant anorexique - comprendre et agir » Marie-France Le Heuzey. Éditions Odile Jacob. besoin excessif de liens affectifs, grande anxiété. ©Photos:GettyImage,D.R.
  • 37. COMMENT REDONNER À VOS JAMBES LA SENSATION DE LÉGÈRETÉ ? Giphar La réponse santé de mon pharmacien GAMME VIGNE ROUGE Pour des jambes légères au quotidien. Comprimés* et Gel fraîcheur intense.** Demandez conseil à votre pharmacien Giphar ou rendez-vous sur www.pharmaciengiphar.com Sans paraben SCANNEZ CETAG * Complément alimentaire: à partir de 12 ans et chez l’adulte. ** Gel réservé à l’adulte. Ne convient pas aux femmes enceintes et allaitantes. Photos non contractuelles.
  • 38. Cuisine QUE MANGER ET QUAND ? AVANT Vos alliés les jours et heures qui précèdent une course ? Les féculents ! Ceux-ci doivent représenter l’essentiel de votre alimentation. Plus précisément, votre assiette doit compter 2/3 de féculents et 1/3 de légumes verts. Vous pouvez également man- ger de la viande blanche comme le poulet. Prenez votre dernier repas 3 à 4 heures avant le début de la compétition pour qu’il soit totalement digéré. PENDANT Une heure après le début de la course, il peut être utile de refaire un stock de glucides à l’aide de barres énergétiques. N’oubliez pas non plus de vous hydrater. APRÈS Une fois la ligne d’arrivée franchie, pas question de se laisser aller. Là aussi, l’alimentation est importante pour reconstituer les réserves d’éner- gies vidées par l’effort. 30 minutes à 1 heure après l’effort favorisez les sucres rapides comme les compotes, les jus de fruits, buvez de l’eau gazeuse riche en sels minéraux, etc. 2 ou 3 heures après l’effort, prenez un repas complet équilibré et riche en sucres lents (pâtes, riz, etc.). Dans l’assiette d’un sportif d’endurance Marathon TOUT COMME L’ENTRAÎNEMENT, L’ALIMENTATION EST UN PARAMÈTRE IMPORTANT POUR LES SPORTIFS D’ENDURANCE. ELLE PERMET DE BOOSTER LES PERFORMANCES ET DE LIMITER LE RISQUE DE BLESSURE. EXPLICATIONS. Élise Dubuisson D epuis quelques années et le retour à la mode de la course à pied, les marathons et semi-marathons ne sont plus l’apanage des sportifs de haut vol. Monsieur et madame tout le monde n’hésitent en effet plus à se mettre au défi de courir 42,195 kilomètres. Pour éviter de laisser tomber à mi- parcours ou de faire un malaise, deux règles simples : bien s’entraîner et adapter son alimentation. POURQUOI L’ALIMENTATION EST-ELLE AUSSI IMPORTANTE ? Lors d’un marathon, d’un long trek ou de tout autre effort de longue durée, les dépenses énergétiques sont très importantes : un marathonien, brûle, par exemple, entre 750 et 1.500 kcal par heure de course ! Il est donc essentiel que ses réserves en glucides – la principale source en énergie de notre organisme – soient suffisantes. Tester tous les aliments Tout aliment ou boisson consommé juste avant ou pendant un effort doit être testé pendant l’entraînement afin de s’assurer que le sportif le supporte bien. En outre, il est conseillé d’éviter tout aliment gras, épicé ou alcoolisé. Tester tous les aliments barres énergétiques. N’oubliez pas non plus de vous hydrater. APRÈS Une fois la ligne d’arrivée franchie, pas question de se laisser aller. Là aussi, l’alimentation est importante pour reconstituer les réserves d’éner- gies vidées par l’effort. 30 minutes à 1 heure après l’effort favorisez les sucres rapidesl’effort favorisez les sucres rapidesl’effort comme les compotes, les jus de fruits, buvez de l’eau gazeuse riche en sels minéraux, etc. 2 ou 3 heures après l’effort, prenez un repas complet équilibré et riche en sucres lents (pâtes, riz, etc.). effort de longue durée, les dépenses énergétiques sont très importantes : un marathonien, brûle, par exemple, entre 750 et 1.500 kcal par heure de course ! Il est donc essentiel que ses réserves en glucides – la principale source en énergie de notre Tester tous les aliments Tout aliment ou boisson consommé juste www.pharmaciengiphar.com38
  • 39. 39 Brownie moelleux au chocolat intense, café, pistache et banane Ingrédients pour 1 gâteau pour 2 personnes • 40 g de chocolat noir intense (à 85 % ou plus) • 200 g de haricots noirs cuits • 100 g de bananes (1 ou 2) • 100 g de yaourt de soja nature • 1 tasse d’expresso • 40 g de grains de sarrasin fraîchement moulus (ou de farine de sarrasin) • 25 g de pistaches non salées en poudre • 25 g de pistaches non salées grossière- ment hachées • 3 c. à s. de cacao en poudre non sucré 1 Préchauffer le four à 160 °C. Faire fondre le chocolat noir au bain- marie. 2 Dans un bol, mixer les haricots, les bananes, le yaourt et l’expresso. 3 Dans un saladier, mélanger les ingrédients secs et y ajouter les ingrédients mixés. Bien mélanger. Tout en remuant, ajouter le choco- lat fondu. 4 Verser le mélange dans un moule à cake. Enfourner et faire cuire 1 heure. Avant l’effort Astuce Si vous n’avez pas de pistaches en poudre, il suffit de moudre 25 g de pistaches au mixeur. Si vous n’avez pas de pistaches en poudre, il suffit de moudre 25 g de pistaches au mixeur. >>>
  • 40. Cuisine >>> Barre amande et abricot garnie de muesli croustillant 1 Préchauffer le four à 160 °C. Chemiser un petit moule rectangulaire de papier cuisson. 2 Mixer tous les ingrédients à l’exception du muesli. 3 Une fois le tout mixé, ajouter le muesli. Bien mélanger. 4 Répartir le mélange dans le moule. Tasser. 5 Enfourner et faire cuire 30 minutes. 6 Démouler et laisser refroidir avant de couper les barres. Pendant l’effort garnie de muesli croustillant Ingrédients • 20 g de graines de lin • 25 g d’abricots secs • 1 c. à s. rase de mélasse (ou de sirop d’agave) • 1 c. à s. rase de purée d’amande • 60 ml d’eau • 100 g de muesli www.pharmaciengiphar.com40
  • 41. ©Photos:ÉricFénot Retrouvez ces recettes et beaucoup d’autres dans le livre « Recettes d’endurance » de Kecily et Kristof Berg Éditions La Plage Photographies : Éric Fénot Un livre Ingrédients Liquides • 2 c. à s. de purée d’amande• 100 ml de lait de soja• 2 c. à s. de mélasse (ou de siropd’agave) Secs • 100 g de flocons d’avoine• 50 g de farine de seigle complet• 1 c. à c. de poudre à lever Garniture • 1 c. à s. de gingembre finement haché• 70 g de figues séchées coupées enpetits morceaux • 3 c. à s. d’amandes grossièrementhachées 1 Préchauffer le four à 200 °C. 2 Dans un bol, mixer les ingrédients liquides. Dans un saladier, mélanger les ingrédients secs puis incorporer les ingrédients liquides. 3 Ajouter les ingrédients de la garniture pour les intégrer à la masse. 4 Couvrir une plaque de papier cuisson. Y disposer des petits tas de pâte pour former des barres. 5 Enfourner et faire cuire 10 minutes. Retourner la plaque – avant/arrière – et poursuivre la cuis- son 15 minutes, à 160 °C. Biscuit au seigle complet, amande et avoine garni de figues et de gingembre frais Après l’effort 41
  • 42. GAMME SOLAIRE Formulée pour les peaux sensibles de toute la famille* . Protections solaires sans paraben et hypoallergéniques. SCANNEZ CE TAG Les produits de protection solaire sont des produits cosmétiques. Ne restez pas trop longtemps au soleil, même si vous utilisez un produit de protection solaire. N’exposez pas les bébés et les jeunes enfants directement au soleil. La surexposition au soleil est une menace sérieuse pour la santé. *Pour les enfants à partir de 3 ans. Photos non contractuelles. Crédit photo: Getty Images GA Spécial enfant* . Résistant à l’eau et au sable.
  • 43. >>> 43 Forme L’Ashtanga Yoga, bien plus qu’un sport ! S ous leurs faux airs de postures de relaxa- tion, les positions adoptées en Ashtanga Yoga demandent une musculature tonique et de la persévérance. L’Ashtanga Yoga est en effet un yoga dynamique. Inutile donc de vous y frotter si vous cherchez une activité pour vous détendre sans effort. Plus précisé- ment, ce type de yoga repose sur la coordination de trois mouvements : le contrôle du plancher pelvien (ensemble de muscles, de tissus et de ligaments dans la zone du petit bassin), la concentration du regard en un point précis, une respiration profonde par le nez et des mouve- ments dynamiques de liaison entre des postures. LAISSEZ LIBRE COURS À VOTRE… RESPIRATION L’élément clé du yoga n’est autre que la respiration. Pendant la séance, respirez par le nez en ouvrant légèrement le larynx. Les inspirations et expirations sont de même durée. Si tout cela sonne comme une recette à suivre, notez que ça doit se faire naturelle- ment. Au fil du temps, votre respiration sera de plus en plus ample et fluide. DES BÉNÉFICES MULTIPLES Lors de chaque séance, tous les groupes de muscles du corps se contractent et s’étirent, ce qui permet de gagner en souplesse et en tonicité musculaire. Mais ce n’est pas tout ! Grâce à l’importante place de la respiration, les adeptes de ce yoga ne tardent pas à voir leur capacité respiratoire s’améliorer. On prête d’ailleurs au yoga des vertus dans le traitement de l’asthme(1) . Parallèlement, la santé cardiovasculaire semble aussi bénéficier de ses bienfaits notamment par une diminution de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque. (1) « The efficacy of a comprehensive lifestyle modification programme based on yoga in the management of bronchial asthma: a rando- mized controlled trial » BMC Pulm Med. 2009. Sérénité LE YOGA – ET PARTICULIÈRE- MENT L’ASHTANGA YOGA – EST UNE DISCIPLINE PLUS PHYSIQUE QU’ON NE L’IMAGINE : ON BOUGE, ON RESPIRE ET ON TRANSPIRE… IDÉAL POUR ENTRETENIR VOTRE FORME ! Élise Dubuisson En pratique La fréquence : à côté des séances pluslongues, l’idéal est de consacrer cinqminutes chaque matin à l’Ashtanga Yoga.L’équipement : des vêtements amplespour être libre de ses mouvements et untapis de yoga. L’Ashtanga Yoga se pra-tique pieds nus. RESPIRE ET ON TRANSPIRE… IDÉAL POUR ENTRETENIR VOTRE FORME ! Élise Dubuisson
  • 44. Forme www.pharmaciengiphar.com44 >>> 1 SUR LA PREMIÈRE INSPIRATION… 1. Placez-vous debout, les mains le long du corps, le regard droit devant vous. 2. Au début de l’inspiration, tournez les paumes vers l’extérieur et ouvrez largement les bras par les côtés vers le haut jusqu’à ce que vos paumes se joignent au-dessus de la tête. La nuque doit toujours rester dans sa position naturelle de prolongement de la colonne. Le regard monte au même rythme que les bras. 3. Lorsque les paumes entrent en contact, regardez en direction des pouces. Attention : en regardant vers le haut, ne rejetez pas trop la tête en arrière pour ne pas casser la nuque. ©Photo:D.R.-©Illustrations:MadeleineMartin 3 SUR LA SECONDE INSPIRATION… 7. Sur l’inspiration, redressez tout le buste en essayant de cambrer les lombaires tout en regardant vers le haut entre les sourcils. Gardez seulement le contact avec le sol du bout des doigts. Les jambes travaillent intensé- ment et le buste est tonique, soutenu par les muscles exten- seurs du dos. 8. Gardez la zone du cœur relevée, ouvrez les épaules, abaissez les omoplates le long du dos et plaquez-les sur le dos. 2 SUR LA PREMIÈRE EXPIRATION… 4. Au début de l’expiration, le bassin com- mence à basculer vers l’avant. La zone du cœur reste relevée et ouverte, ne laissez pas la poitrine s’affaisser. 5. Les bras descendent par les côtés jusqu’à ce que les mains se posent au sol. Le bout des doigts se place sur la même ligne que les orteils. Si nécessaire, fléchissez les genoux. Les muscles abdominaux doivent être gainés pendant tout l’exercice. 6. À la fin de l’expiration, le sommet de la tête est dirigé vers le sol. Le cou est étiré, la tête jouant le rôle d’un poids qui allonge la colonne tout entière. Les pieds sont tou- jours actifs, les jambes toniques et stables. 1. Placez-vous debout, les mains le long du corps, le regard droit devant vous. EXPIRATION… 4. Au début de l’expiration, le bassin com- mence à basculer vers l’avant. La zone dumence à basculer vers l’avant. La zone du INSPIRATION… 7. Sur l’inspiration, redressez tout le buste en essayant de cambrer Ces trois exercices font partie d’un ensemble de postures baptisées « Saluta- tion au soleil ». Vous trouverez la suite de ces postures et bien d’autres dans le livre Ashtanga Yoga, de Gregor Maehle. Éditions La Plage. Unlivre
  • 45.
  • 46. Jeux Les mots secrets Remplacez chaque lettre des mots suivants par celle qui la suit dans l’alphabet (pour Z, la suivante est A) et vous découvrirez 10 parties du corps humain. 1. A Z R R H M . . . . . . 2. S N Q R D . . . . . 3. D O Z T K D . . . . . . 4. O N H S Q H M D . . . . . . . . 5. F N Q F D . . . . . 6. B T H R R D . . . . . . 7. Z A C N L D M . . . . . . . 8. B G D U H K K D . . . . . . . . 9. N Q S D H K . . . . . . 10. O N H F M D S . . . . . . . www.pharmaciengiphar.com46 Gym cérébrale Les jeux de Monique Debray ©Illustration:JanSmet SOLUTIONS 1.BASSIN 2.TORSE 3.ÉPAULE 4.POITRINE 5.GORGE 6.CUISSE 7.ABDOMEN 8.CHEVILLE 9.ORTEIL 10.POIGNET
  • 47. Je lui envoie la photo de mon ordonnance. Mes médicaments sont prêts dès mon arrivée. C’est génial. «Moi & mon pharmacien» L’application « mon pharmacien Giphar » vous simplifie la vie en vous faisant gagner un temps précieux. Il vous suffit d’envoyer la photo de votre ordonnance. Dès votre arrivée, vos médicaments sont prêts : votre pharmacien se consacre totalement aux conseils dont vous avez besoin. EN SAVOIR PLUS SUR pharmaciengiphar.com Giphar est une association loi 1901 regroupant 1700 pharmaciens
  • 49. 49 >>> Giphar : Quels sont les bienfaits du portage ? Céline Laroche : Les bébés et a fortiori les nou- veau-nés ont un besoin intense de contact et de proximité. D’ailleurs, juste après la naissance, leur système nerveux attend le peau à peau, véritable continuité de la grossesse. Ensuite, c’est le portage qui prend le relais : dans les bras ou dans un dispo- sitif adapté. Ces contacts étroits entre le bébé et ses parents l’aident à grandir. Comment porter bébé pour qu’il se sente bien ? Il est important de lui faire sentir qu’il est en sécurité. Nous veillerons dès lors à lui offrir des sensations les plus proches possibles de ce qu’il a vécu dans sa vie utérine : une position enroulée, en apesanteur, avec du contact partout sur son corps. En pratique, glisser une main sous ses fesses, l’autre à l’arrière des omoplates et l’installer avec un maxi- mum de surface de contact sur notre corps. GRÂCE AU PORTAGE, LES TOUT- PETITS RETROUVENT LES SENSATIONS RASSU- RANTES DE LA GROSSESSE ET CELA LES AIDE À GRANDIR. CÉLINE LAROCHE, FORMATRICE POUR L’ASSOCIATION FRANÇAISE DE PORTAGE DES BÉBÉS, NOUS LIVRE QUELQUES CONSEILS POUR UNE PRATIQUE AGRÉABLE EN TOUTE SÉCURITÉ. Élise Dubuisson >>> Quelques règlesde sécurité Pour que bébé soit en sécurité durant la pro- menade, il est important de veiller à respecter quelques règles. Voici les principales :bébé est en position verticale ;le nez et la bouche sont dégagés ;la tête est dans l’axe de la colonne verté-brale ; la tête est libre (et non maintenue dans unpan de tissu, par exemple) ;bébé est tourné vers le porteur ;bébé est habillé en tenant compte del’épaisseur du dispositif de portage, enveillant à ce qu’il n’ait ni trop chaud ni tropfroid, tête et extrémités seront protégées. à l’arrière des omoplates et l’installer avec un maxi- mum de surface de contact sur notre corps.
  • 50. Tendance www.pharmaciengiphar.com50 >>> Quelle est la position idéale lorsqu’on utilise un dispositif de portage ? Quel que soit le dispositif, l’idéal est que bébé sente qu’il peut se laisser porter sans aucun besoin de solliciter sa muscu- lature. La meilleure position est la position accroupie. Dans cette posture, bébé a les genoux très relevés, et surtout une bascule complète du bassin. Ainsi, ses pieds arrivent au niveau de ses fesses et l’écarte- ment de ses genoux dépasse à peine la largeur de son bassin (surtout sans forcer l’écartement). Cette posture permet à sa colonne vertébrale de s’enrouler et se déposer sans aucun travail musculaire. Écharpe ou porte-bébé ? Certains nouages très simples réalisés avec une écharpe de portage permettent de répondre aux critères que nous venons de voir. Selon le type d’écharpe utilisé et le nouage choisi, le portage pourra permettre une promenade de courte (15 à 20 minutes) ou de longue durée. Quant aux porte-bébés, beaucoup ne per- mettent qu’une position en assise profonde, c’est-à-dire les genoux plus haut que les fesses sans que la bascule du bassin ne soit complète et/ou n’offre un écartement des genoux trop important pour les hanches des plus petits. Ils sont donc à réserver aux bébés qui ont déjà une musculature dorsale bien avancée et dont l’ossification des hanches est suffisante pour leur permettre une position plus assise qu’accroupie. C’est le cas des bébés qui font du quatre pattes ou qui marchent déjà. ] >>> Quelle est la position idéale lorsqu’on utilise un dispositif de portage ? Quel que soit le dispositif, l’idéal est que bébé sente qu’il peut se laisser porter sans aucun besoin de solliciter sa muscu- lature. La meilleure position est la position accroupie. Dans cette posture, bébé a les genoux très relevés, et surtout une bascule complète du bassin. Ainsi, ses pieds arrivent au niveau de ses fesses et l’écarte- ment de ses genoux dépasse à peine la largeur de son bassin (surtout sans forcer l’écartement). Cette posture permet à sa colonne vertébrale de s’enrouler et se déposer sans aucun travail musculaire. Écharpe ou porte-bébé ? Certains nouages très simples réalisés avec une écharpe de portage permettent de répondre aux critères que nous venons de voir. Selon le type d’écharpe utilisé et le nouage choisi, le portage pourra permettre une promenade de courte (15 à 20 minutes) ou de longue durée. Quant aux porte-bébés, beaucoup ne per- mettent qu’une position en assise profonde, c’est-à-dire les genoux plus haut que les fesses sans que la bascule du bassin ne soit complète et/ou n’offre un écartement des genoux trop important pour les hanches des plus petits. Ils sont donc à réserver aux bébés qui ont déjà une musculature dorsale bien avancée et dont l’ossification des hanches est suffisante pour leur permettre une position plus assisepour leur permettre une position plus assise qu’accroupie. C’est le cas des bébés qui font du quatre pattes ou qui marchent déjà. sont donc à réserver aux bébés qui ont déjà une musculature dorsale bien avancée et dont l’ossification des hanches est suffisante pour leur permettre une position plus assise Quid du dos du porteur ? Apprendre à porter son bébé, c’est impor- tant aussi pour le parent qui porte, afin de comprendre comment préserver son dos… et son périnée ! Pour protéger son dos, le porteur veillera à porter bébé bien haut, sa petite tête placée haut sur le thorax « à portée de bisou ». Plus bébé sera proche de l’axe de gravité du porteur, moins celui-ci sollicitera son dos pour le porter : c’est pourquoi il est conseillé d’apprendre à placer bébé vraiment bien serré contre soi. Pour protéger son périnée, le porteur évi- tera tout ce qui fait pression du haut vers le bas et donc ce qui ceinture et comprime les organes. Le choix d’un porte-bébé ou d’un nouage d’écharpe qui ne serre pas la taille est donc à privilégier. Quid du dos du porteur ? Un livre : « Porter mon bébé », Cécile Cortet et Céline Guerrand, Édi- tions de La Martinière. Un atelier : il existe de nombreux ateliers dispensés par des professionnels de la petite enfance et de la périnatalité qui se sont spécialisés en portage. Renseignez-vous par exemple auprès de l’Association Française de Portage des Bébés (AFPB), www.afpb.fr. Plusd’infos ©Photo:GettyImage-©Illustration:MadeleineMartin
  • 51. Je n’imaginais pas être dépendante du tabac à ce point. Mon pharmacien m’a permis de le mesurer et de choisir mon traitement. Faites le test de Fagerström chez votre pharmacien pour connaître votre dépendance à la nicotine. C’est simple, rapide et efficace pour mieux déterminer avec lui ou avec votre médecin quels sont les meilleurs moyens de réussir l’arrêt du tabac. Votre pharmacien peut également vous aider à dépister l’asthme,l’hypertension artérielle ou le diabète. EN SAVOIR PLUS SUR pharmaciengiphar.com Giphar est une association loi 1901 regroupant 1700 pharmaciens «Moi & mon pharmacien»