3. 70% des épileptiques en âge de travailler ont un
emploi
10% ont une pathologie lourde incompatible avec un
emploi
20% ont des difficultés répétées ou durables d’accès ou
de maintien dans l’emploi.
Aptitude chez un salarié épileptique pharmacorésistant
P. Krief, C. Peyrethon, D. ChoudatArchives des Maladies Professionnelles et
de l’Environnement, 2011, vol.72, n°3, pp.269-278.
Epilepsie et travail
5. Réglementation, épilepsie et
travail
Certains métiers sont réglementés, c’est-à-dire
qu’ils sont interdits aux personnes déclarées
épileptiques, et ce même si l’épilepsie est stabilisée.
Ces limitations visent à assurer la sécurité du
salarié et de son entourage.
• SNCF : personnel roulant et postes de sécurité
• Aviation civile : Personnel navigant, contrôle
aérien et technicien de sol
• Marine marchande
• Forces de l’ordre avec port d’armes
• Pompiers professionnels
• Plongeurs professionnels ou travail en caisson
• Démineurs, rayonnements ionisants
6. Réglementation, épilepsie et
travail
Sans être formellement interdits, certains métiers peuvent
présenter des risques particuliers en fonction du type
d’épilepsie.
Notamment:
•La conduite d’engins (CACES)
• La conduite de véhicules légers à titre professionnel
• Le travail en hauteur (> 3 mètres)
• L’utilisation de machines dangereuses
• Le travail isolé
• Le travail de nuit, posté, décalé………
7. Elements à prendre en compte
pour l’aptitude au travail
- Type, horaire, fréquence des crises
- Epilepsie active ou non
- Evolution envisagée de la maladie (stabilité, amélioration,
aggravation…)
- Facteurs précipitants connus
- Traitement
Renseignements à fournir par le
neurologue
8. Elements à prendre en compte
pour l’aptitude au travail
Type/horaire de crises
Epilepsie active ou non
Dangerosité pour patient & entourage
Effet dette sommeil
Permis de conduire
Y a t-il des troubles ou handicaps associés (moteur,
neuropsychologiques, psychiatriques)?
Du ressort du médecin du travail
Aptitude?
Adaptation du poste?
Inaptitude?
9. Dangerosité pour patient &
entourage
Pour le patient: travail en hauteur, emploi machines
dangereuses
Pour l’entourage: postes de sécurité, poste de
surveillance, port d’une arme
10. DCI Nom commercial Abréviation
1) MAE Ancienne génération
Clobazam/Clonazepam
/Diazepam
Urbanyl/Rivotril
Valium
BZD
Carbamazépine Tégretol CBZ
Ethosuximide Zarontin ETH
Phénobarbital Gardénal
Aparoxal (+ caféine)
PB
Primidone Mysoline PRM
Phénytoïne Dihydan PHT
Valproate de sodium* Dépakine VPA
2) MAE Nouvelle génération
Gabapentine Neurontin GBP
Lacosamide Vimpat LCS
Levetiracetam Keppra LEV
Lamotrigine Lamicatl LTG
Oxcarbazépine Trileptal OXCBZ
Perampanel Fycompa PER
Prégabaline Lyrica PGB
Rétigabine Trobalt RTG
Tiagabine Gabitril TGB
Topiramate Epitomax TPM
Zonisamide Zonegran ZNS
3) MAE avec restriction d’utilisation
Felbamate Taloxa FLB
Rufinamide Inovelon RFN
Stiripentol Diacomit STP
Vigabatrin Sabril VGB
Caractère
sédatif des
médicaments
11. Dangerosité pour patient &
entourage
Facteurs declenchants de crises?
Quid Travail sur écran?
Quid Travail en milieu bruyant?
12. Recommandations photosensibilité
• Tenez vous à 60 cm (2 pieds) au moins de
l’écran et dans une pièce bien éclairée.
• Réduisez la luminosité de l’écran.
• Faites des pauses fréquentes et éloignez
le regard de l’écran de temps à autre.
•Occlusion alternative d’un œil si fatigue
•Verres polarisés
•Filtre-écran???
Epilepsie photosensible:
Condition âge-dépendante
(décroît +++ après 30 ans)
Plus fréquente chez femmes
Associée ++ à l’EMJ
Possible dans les épilepsies
focales occipitales
14. Nécessité du permis de conduire?
Arrêté du 31/08/10, publié au J.O. du 14/09/10, pour les véhicules du groupe 1
Situation clinique Temps sans crise pour aptitude
1ère crise
Provoquée Au cas par cas
Non provoquée 6 mois
Épilepsie
Epilepsie ( ≥ 2 crises sur < 5
ans)
1 an
5 ans = aptitude « définitive »
Épilepsie nocturne ou sans
rupture de contact
1 an sans autre type de crise
Epilepsie opérée 1 an
Traitement
Arrêt programmé du traitement 6 mois* après l’arrêt
Récidive pendant un arrêt 3 mois* après reprise de la dose
efficace
16. Permis de conduire: CACES
Les CACES (Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité) :
concerne notamment (liste non exhaustive) :
•la conduite d’engins de chantiers,
•de chariots élévateurs (« transpalettes »)
•de grues
•de nacelles (plates-formes élévatrices mobiles de personnes, PEMP)
•de tracteurs agricoles de plus de 50 CV.
Il existe plusieurs CACES (1 à 5) selon le type d’engins concernés.
Il n’existe pas de législation fixant les conditions nécessaires à la validité
médicale des CACES dans le cadre de l’épilepsie.
validation médicale annuelle de ce certificat nécessaire auprès du
médecin du travail.
L’évaluation se fait au cas par cas en se basant sur les critères appliqués
au groupe léger.
18. Le rôle
du médecin du travail
Pr Luc FONTANA
FFRE colloque épilepsie et travail
Paris le 13 février 2018
19. Le médecin du travail
• Le médecin du travail exerce au sein d’un
«Service de Santé au Travail» (SST)
• décide du suivi individuel de l’état de santé
des salariés
• Il est le conseiller de l’employeur, des
travailleurs, des représentants du personnel
et des services sociaux.
20. Le médecin du travail
• anime et coordonne une équipe
pluridisciplinaire : infirmiers, préventeurs
(toxicologue, ergonome, psychologue…),
internes…assistantes sociales
21. Le médecin du travail :
Indépendance professionnelle
• Totale autonomie dans le domaine
médical (aucune intervention de l’employeur) et
dans l’exercice de ses fonctions (garantie par
le Code du travail et le Code de déontologie médicale).
• Respect du secret professionnel (du Code
pénal et du Code de déontologie médicale).
22. La surveillance de la santé des salariés
• 1/ Salariés affectés à un poste de travail
présentant des risques particuliers :
- examen médical d’aptitude avant l’embauche,
réalisé par le médecin du travail
- et un suivi périodique, au minimum tous les 4
ans.
=> un avis donné par le médecin du travail en
termes d’aptitude ou d’inaptitude
23. La surveillance de la santé des salariés
• 2/ Salariés « hors poste de travail à risque» :
- visite d’information de prévention » (VIP)
- à l’embauche
- et de façon périodique, au minimum tous les 5
ans.
=> délivrance d’une attestation de suivi transmise au
salarié et à l’employeur.
24. La surveillance de la santé des salariés
• 2/ Salariés « hors poste de travail à risque» :
- VIP assurée par le médecin du travail,
déléguée par lui à un infirmier de santé au
travail.
- l’infirmier de santé au travail adresse le
salarié au médecin du travail en cas de
problème de santé.
25. La surveillance de la santé des salariés
• Consultation médicale de pré-reprise
- pendant l'arrêt de travail pour préparer la
reprise du travail, notamment si une pathologie
chronique peut avoir des conséquences sur la
capacité de travail.
26. La surveillance de la santé des salariés
- Consultation à la demande de l'employeur
- Consultation à la demande du salarié
- Consultation médicale de reprise : après un
arrêt maladie de plus de 30 jours (maladie
ordinaire ou accident de travail), après un
arrêt après une maladie professionnelle ou un
congé maternité.
27. Le médecin du travail devant
un travailleur présentant une
épilepsie
28. Les paramètres cliniques nécessaires pour
aider le médecin du travail dans ses décisions
- Diagnostic d’épilepsie confirmé?
- La nature et le type des crises
- L’efficacité du traitement
- Effets secondaires des traitements
- Troubles cognitifs
- Modes de vie : la consommation d'alcool…
- Suivi médical, connaissance de sa maladie
29. Les paramètres cliniques nécessaires pour
aider le médecin du travail dans ses décisions
⇒Communication entre les médecins traitants et
le médecin du travail :
- Dans le respect du secret médical
- Par l’intermédiaire du patient/salarié
- Information du patient/salarié sur l’intérêt et le
conséquences
30. La connaissance du poste de travail :
de la compétence du médecin du travail et
de l’ équipe pluridisciplinaire
• les situations de travail à repérer qui
impliquent un danger supplémentaire en
cas de crise ou qui peuvent favoriser les
crises
• travail en hauteur, travail isolé, conduite
de véhicules, utilisation de machines ou
d’outils dangereux, proximité d’eau, travail
de nuit, le travail posté, rythmes de travail
trop irréguliers
31. La décision du médecin du travail
• réalisée au cas par cas en tenant du
patient et de l’environnement de travail
• Objectif : accès ou maintien dans l’emploi
• Le médecin du travail peut aussi faire appel
aux compétences d’acteurs extérieurs
(SAMETH)
• Une RQTH, un bilan de compétence sont utiles
32. Les propositions du médecin du travail
• Maintien au poste de travail avec ou sans
adaptation du poste de travail
• Changement de poste de travail, avec une
formation nécessaire le cas échéant
• Inaptitude
33. En conclusion
• Avis multidisciplinaire
• Dans l’intérêt du patient / salarié
34. Professions et activités soumises à des
normes d’aptitude liste non exhaustive…
• Fonction publique d’Etat, Territoriale et
Hospitalière, Aviation civile, Transport
maritime, Transport ferroviaire (sncf),
Transport routier, Métiers de la sécurité,
Défense nationale (Armée et Gendarmerie
nationale), Pompiers, Police nationale et
douane, Gens de mer spécialisés dans la
navigation et la sécurité, Travail en milieu
hyperbare, port d’arme …
35. Transport routier
• L‘arrêté du 18 décembre 2015 fixant la liste des
affections médicales incompatibles avec
l’obtention ou le maintien du permis de conduire
ou pouvant donner lieu à la délivrance de permis
de conduire de durée de validité limitée
• S’applique à tout conducteur
• Passage d’une visite médicale auprès d’un
médecin agrée par la préfecture à l’initiative du
patient/conducteur
36. Fonction publique
• Pour l’embauche certificat par un médecin
agréé constatant « que le candidat n’est
atteint d’aucune maladie ou infirmité, ou
que les maladies ou infirmités constatées,
et qui doivent être énumérées, ne sont pas
incompatibles avec l’exercice des
fonctions postulées ».
37. Métiers de la sécurité
• Par exemple sapeurs-pompiers
• Arrêté du 6 mai 2000 fixant les conditions
d'aptitude médicale des sapeurs-pompiers
professionnels
=>L'examen médical permet la détermination d'un
profil médical individuel en référence au
SIGYCOP. Le profil E (G4 : épilepsie
symptomatique) correspond à une activité non
opérationnelle qui impose pour le sapeur
pompier professionnel un aménagement de son
poste de travail.
39. SPECIFICITES DU HANDICAP
EPILEPSIE
- Maladie Polymorphe – Perte de Co – Rupture de contact
– confusion
- Temps de récupération – Fatigue – Absentéisme (jour
de carence)
- Nécessité d’un temps de sommeil récupérateur
(incidence sur le travail posté)
- Comorbidités
- Effets des traitements – Lenteur Tremblements –
Trouble du comportement
- Permis de conduire
FFRE 13 février 2018 Docteur Simone FORTIER
40. Demander la RQTH
• Conditions liées au handicap
Travailleur handicapé :
toutes personnes dont les possibilités d’obtenir ou de
conserver un emploi sont réduites en raison de
l’altération d’une ou plusieurs fonctions physiques ou
sensorielles mentales ou psychiques
• Conditions d’âge
Etre dégagé de toute obligation scolaire donc âgé de
plus de 16 ans
Dérogation éventuelle de l’Inspecteur d’académie pour
débuter un apprentissage aux jeunes de 15 ans
attribué aux jeunes de 15 ans en situation de handicap
41. Appréciation de la qualité de
Travailleur Handicapé
• Relève de la CDAPH
• Après avis de l’équipe pluridisciplinaire de la
MDPH
• Importance du référent Handicap MDPH pour
orienter l’EP
• Existence d’une altération d’une ou plusieurs
fonctions physiques, sensorielles mentales ou
psychiques
• Répercussions sur les capacités d’emploi
42. Demandeur d’emploi
• N’a jamais travaillé (voir sa capacité, sa
formation, son projet de vie)
• Travailleur Handicapé déjà salarié
1ère demande si l’épilepsie survient après
l’embauche ou renouvellement avec
modification de la situation médicale
43. Attribution de la RQTH
• Demande déposée à la MDPH au lieu de
résidence du demandeur
• Soit uniquement pour la RQTH
• Si demande d’AAH, procédure RQTH
engagée
• Attribution par la CDAPH pour une durée de 1
à 5 ans
44. Effet de l’obtention de la RQTH
• Avantage pour le TH et son entreprise
• Droits au bénéfice de l’obligation d’emploi des travailleurs
handicapés
(Entreprise de plus de 20 salariés = 6 % de travailleurs
handicapés)
• En cours en 2018 contrat aidé maintenu pour TH ?
• Dispositif pour l’emploi des TH : Stage de réadaptation,
rééducation ou formation soutien du réseau de placement
CAP EMPLOI
• Aménagement d’horaire et des postes dans l’entreprise
• Doublement de la durée de préavis de licenciement, aide par
l’AGEFIPH
• Accès à la Fonction Publique avec possibilité
d’aménagement du temps de travail
45. Les orientations de la CDAPH
1 - Vers le milieu ordinaire (suivi par Pôle Emploi)
a - Entreprise sans spécificité pour les personnes
handicapées obligation quand 20 salariés ou plus
(Agefiph)
b - Les entreprises adaptées appartiennent au milieu
ordinaire avec spécificité pour les personnes
handicapées qui représente 80 % de l’effectif
c – Centres de distribution de travail à domicile (manuel
ou intellectuel)
46. 2 - Le milieu protégé
•Les Etablissements et services d’aide par le
travail (ESAT)
Capacité de travail inférieure à un tiers de la
capacité d’un travailleur non handicapé ou
capacité supérieure ou égale à un tiers mais
besoin d’un soutien médical, social ou
psychologique.
Les ESAT sont des établissements avec des
services médico-sociaux
47. 3 - Les lieux d’orientation et de rééducation
•CRP pour participer à des formations
professionnelles visent au retour en milieu
ordinaire grâce à de nouvelles compétences
•CPO Explorer les possibilités de reclassement
professionnel par l’élaboration d’un projet
adapté aux et aux capacités de la personne
48. Rôle du médecin du travail
• De la consultation Epilepsie et Travail
• Médecin du travail du salarié
• Direction Régionale du Travail
Professeur Sophie QUINTON FANTONI
49. RÔLE DU MÉDECIN DU TRAVAIL
Aider les salariés à maintenir leur emploi = éviter la perte de
son emploi malgré un état de santé entraînant parfois des
incapacités plus ou moins invalidantes
Äpar l’évaluation des risques, pour chaque salarié entre son
problème de santé et les limitations qu’il entraîne, et, les
contraintes du poste occupé ou proposé
% Quand l’inaptitude conduit au licenciement, les chances de
retrouver un travail sont très inégales et parfois difficiles en
fonction de l’âge, de l’état de santé, du niveau de formation
49
50. OUTILS DE MAINTIEN EN EMPLOI
Mobilisables par le médecin du travail
F Visite de pré-reprise pour anticiper le retour au travail en cas d’arrêt de travail
F Visite à la demande du salarié quand il le souhaite à tout moment !+++
F Visite de reprise du travail demandées par l’employeur (complète les mesures prises lors des
visites de pré-reprise)
F Le temps partiel thérapeutique
F La mise en invalidité 1ère et 2ème catégorie (permet au salarié de diminuer son temps de travail)
lorsque les droits au temps partiel thérapeutiques sont épuisés
F Utilisation de la RQTH pour aménager le poste de travail /demander un reclassement
F Le contrat de rééducation chez l’employeur (pour les postes qui ont évolué pendant l’absence
des salariés)
F Bilan de compétences (en cas de reconversion) avec Sameth, Cap Emploi, compte formation
50
51. Intérêt des échanges entre médecins et
autres acteurs de maintien en emploi
• Dans le respect du secret médical : possibilité
d’échanger UNIQUEMENT sur les
incapacités fonctionnelles
• Echanges médecin généraliste/médecin du
travail
• Echanges Médecin spécialiste/Médecin du
travail
52. Place de l’inaptitude
• Cela doit être une solution de DERNIER recours
quand TOUS les aménagements ont été envisagés et
tentés
• Sinon possibilité de contester l’avis du médecin du
travail auprès des prud’hommes (contestation fondée
sur les éléments de nature médicale)
• Si une décision d’inaptitude est prise exiger du
médecin qu’il mentionne toutes les capacités
fonctionnelles restantes du salarié dans son avis (cela
facilitera les démarches futures de recherche d’emploi
et/ou de formation)
53. Intervenants
• Pôle Empoi
• Cap Emploi
• AGEFIPH
• SAMETH
• FIPHFP
• Sécurité Sociale (Invalidité catégorie 1 ou
2) différent de l’incapacité MDPH
54. Incidence sur les revenus
•AAH avec RSDAE + RQTH
•Emploi en milieu ordinaire cumul AAH +
salaire avec abattement
•En ESAT cumul AAH+ salaire propre de
l’ESAT + contribution au poste (variable
selon l’établissement)
•AAH et invalidité 1ère ou 2ème catégorie
Sécurité Sociale non cumulable choisir la
formule la plus avantageuse pour l’usager
(avec l’assistante sociale)
55. Orientation
professionnelle
des
adolescents
avec
épilepsie
Stéphane Auvin
CHU
Robert-‐Debré &
INSERM
U1141
Université Paris-‐Diderot
Paris
Paris,
le
13
fevrier 2018
56. • Facteurs conditionnant l’orientation
professionelle
• Comment
faire
ce travail
d’anticipation
– Quelle évaluation ?
– Quels choix existent
?
– Evaluation
de
l’aptitude future
57. • Epilepsie
et
adolescent:
Anticipation
• Question
difficile
du
futur….
• Orientation
professionnelle
+++
– Taux
d’emploi
chez
le
patient
avec
épilepsie
60. Les
Secteurs d’Activités à Accès Réglementé
• Education Nationale (20-‐01-‐80)
• SNCF :
postes
de
sécurité
;
autres
:
selon
dangerosité
• Aviation Civile (02-‐12-‐98)
• Plongeurs professionnelles (28-‐03-‐91)
:
scaphandriers
classes
II
et
III
• Police Nationale :
Service
actif
et
port
d’arme
• Marine :
pêche,
marchande
et
plaisance
(16-‐04-‐86
modifié
27-‐04-‐90
et
11-‐01-‐91)
• Rayonnements ionisants (08-‐06-‐68)
• Conduite automobile (07-‐05-‐97)
:
Interdiction
pour
véhicules
du
groupe
2
61. Comment
faire
en
pratique ?
• Les
evidences
• La
problématique complexe
• Les
possibilités d’orientation scolaire
62. Evidences
• Connaitre
et
évaluer:
Epilepsie,
comorbidités
et
cognition
• Informer
le
patient
sur
ces
capacités
• Informer
sur
l’impossible
(cadre
réglementaire
et
le
risque
de
déclaration
d’inaptitude
au
travail)
• Evaluer
la
motivation
• Anticiper
orientation
(Avant
fev de
l’
année
-‐1)
et
faire
connaitre
le
patient
auprès
du
médecin
scolaire
(AVEC
ACCORD
FAMILLE
– secret
médical)(préciser
anticipation
pas
obligation)
• Accompagner
et
rassurer
63. Réglementation
OUI
incertitude sur l’aptitude?
Annonce précoce
Explication et statuer sur
l’impossibilité
(avec ses limites)
Aptitude possible
+- aménagement
Aptitude impossible
-‐ Contre-‐indication
possible
par
le
médecin
scolaire
(recours
possible)
-‐ Limite
d’accès
à
la
formation:
travail
réglementé
NON
64. CONCLUSION
• Orientation
professionnelle
– Aussi important
que l’évaluation de
la
scolarité
– Partie inégrante de
la
Cs
d’anticipation à Adolescence
• Prendre en
compte:
– Patients
– Réglementation
– Orientation
scolaire possible
– Evaluation
de
l’aptitude par
anticipation