S22 revue de presse kylia - semaine du 22 au 28 mai 2017
1. La revue de Presse KYLIA
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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 22 au 28 mai 2017
Big Fernand passe sous pavillon britannique et
vise l'international
Le 22/05/2017
Après l'ouverture de son premier « atelier » dans le Xe à Paris en 2012, l'enseigne comptera 44
restaurants d'ici à la fin de l'année en périphérie parisienne et dans les grandes métropoles
régionales. - Big Fernand
Le fonds britannique BlueGem va prendre le contrôle de la jeune enseigne de « gourmet burger
». Il injectera entre 7 et 10 millions d'euros pour accélérer les ouvertures hors de France et
détiendra 80% du capital.
Le classement Cap Gemini e CapPartner constatait en 2016 une envolée de 45 % des premières
levée de fonds réalisées par la Food tech. Ce n'est pas prêt de s'arrêter. En témoigne l'opération que
vient de boucler Big Fernand. Spécialiste du « gourmet burger », la jeune enseigne française passe
sous pavillon britannique à la faveur d'une augmentation de capitale réalisée par le fonds BlueGem.
2. La revue de Presse KYLIA
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Spécialiste du « retail » - il est notamment actionnaire majoritaire du grand magasin de luxe londonien
Liberty - BlueGem apportera entre 7 et 10 millions d'euros d'argent frais à Big Fernand. « Ce qui
équivaut à 80 % du capital », explique le principal actionnaire et cofondateur de Big Fernand, Steve
Burggraf. L'opération permettra à la chaîne d'accélérer à l'international. Pour grandir, Big Fernand a
jusqu'à présent eu souvent recours à la franchise. « Mais à l'étranger, le système comporte toujours
un risque d'affadissement du concept », relève ce dernier, ajoutant que l'arrivée de BlueGem a
comme conséquence immédiate le rachat du franchisé asiatique.
A l'origine du projet aux côtés de Guillaume Pagliano (marketing) et d'Alexandre Auriac (direction
artistique), Steve Burggraf restera président avec une participation résiduelle d'environ 6 %. « C'est
un projet à cinq ans », dit-il.
Le trio fondateur, (de gauche à droite) Guillaume Pagliano, Alexandre Auriac et Steve Burggraf, qui
reste président avec 6 % du capital. - Big Fernand
Quinze euros le Hamburgé
Surfant sur la mode du « gourmet burger » rebaptisé « Hamburgé », Big Fernand a ouvert son
premier « atelier » il y a cinq ans dans le Paris bobo du faubourg Poissonnière (Xe). Le succès aidant,
l'enseigne s'est déployée ailleurs dans la capitale et grâce à la franchise a vite essaimé en régions
(Toulouse, Nîmes, Marseille, Lyon...) et en périphérie (Issy, Levallois Perret, Neuilly, Versailles, Val
d'Europe..) Elle compte 34 restaurants en France positionnés premium : un « hamburgé » avec frites
et boisson coûte 15 euros, 17 euros si l'on ajoute un dessert. Proposé dans tous les types de viande,
boeuf, veau, poulet, agneau, il se décline en 3.840 combinaisons d'ingrédients, frites, salades et
sauces.
Steve Burggraf avoue un seul modèle : « Le restaurant L'entrecôte et son plat unique dont le succès
ne s'est jamais démenti en trente cinq ans ». Seule entorse à l'air du temps : le végétarien au
champignon. Quant au choix du « burger », il s'imposait : un sandwich sur deux acheté en France en
est un. « Ici comme ailleurs, son succès tient au problème de pouvoir d'achat et au fait qu'il se prête à
une dégustation rapide », relève-t-il.
Si l'autofinancement, la franchise et une première levée de 1,5 million d'euros en 2015 (souscrite
notamment par Audacia) ont jusqu'à présent suffi à financer le développement, Steve Burggraf estime
venu le moment de passer à la vitesse supérieure. « D'ici à la fin de l'année, nous aurons 50
restaurants dont 44 en France. Nous avons le potentiel de monter à 80 d'ici à cinq ans et d'en ouvrir
autant à l'international », explique-t-il.
3. La revue de Presse KYLIA
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Big Fernand est déjà présent à Dubaï (3 restaurants), à Honk Kong (2 restaurants) et à Londres (1
restaurant). Première étape qui sera amplifiée « en Suisse, en Allemagne, et dans les pays
scandinaves », lance l'entrepreneur qui n'a peur de rien, puisqu'il parle de s'attaquer «un jour » au
marché américain. La visibilité internationale se travaille aussi auprès des touristes en visite à Paris,
grâce aux ouvertures aux Galeries Lafayette Haussmann, au BHV Marais (en juin) et d'ici à la fin de
l'année gare de Lyon et au Terminal 2 E de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle.
Chez Big Fernand tout est fait sur place et made in France. Les viandes viennent toutes de la maison
Despierre à Roanne - Big Fernand
Le burger Made in France
Chemise à carreaux, gapettes d'artisans vissées sur la tête, les salariés Big Fernand cultivent le
style « franchouillard ». Le contenu de l'assiette est également made in France et préparé sur place.
Pas de sous vide donc, du vrai fromage au lait cru (pas de toastinettes). Big Fernand, coche à peu
près toutes les cases du gastronomiquement correct. Sauf le bio : « pas nécessairement un gage de
qualité gustative », constate Steve Burggraf. A noter aussi que les viandes (charolais, blondes
d'Aquitaine, porc capelin et porc d'Auvergne...) sont toutes achetées à Roanne auprès de Despierre
SA devenu le fournisseur exclusif maison.
L'ouverture aux autres et l'empathie comptent plus que les compétences pour travailler chez Big
Fernand. « Tout s'apprend sauf la manière d'être », dit Steve Burggraff. « La gentillesse est un gros
accélérateur de business ».
Source : www.business.lesechos.fr
4. La revue de Presse KYLIA
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Stratégie : Auchan appose sa marque sur ses
supermarchés pour les relancer
Le 22/05/2017
Ils auraient pu devenir des Super U. Ce seront des Auchan Supermarché. Le 18 mai, les Simply
Market de la rue de Reuilly et de la place Daumesnil à Paris ont adopté le nouveau concept de
supermarché du groupe nordiste de distribution. Nouveau nom, nouvel aménagement, nouvel
assortiment, nouveaux services : tout (ou presque, l’histoire le dira) pour répondre aux nouvelles
attentes de consommation qui privilégient les produits frais. « Le bon, le sain, le local » selon la
nouvelle promesse maison.
Il y a deux ans, le groupe Auchan a voulu nouer un partenariat avec Système U et passer ses
« Simply » sous la bannière Super U à un moment où les consommateurs donnaient une prime aux
formats plus petits que les grands hypermarchés. L’Autorité de la concurrence ayant empêché ce
mouvement, Auchan a changé son fusil d’épaule. La convergence des marques sous le nom
Auchan a été décrétée.
Enrichissement de l’offre
Les deux supers parisiens sont les septième et huitième sites à prendre la nouvelle enseigne. Ils font
partie d’une phase de test qui porte sur 14 unités et constituent l’avant-garde du réseau de 248 points
de vente qui vont être transformés « d’ici à juin 2018 », indique Cyril Dreesen, directeur général des
supermarchés Auchan Retail France. Au cœur de la transformation : un enrichissement de l’offre
(environ 10 % de produits en plus) et, surtout, la priorité donnée aux produits frais et aux rayons
traditionnels tels la boucherie et la poissonnerie, mais aussi des rayons traiteur avec des soupes ou
des plats préparés sur place.
L’idée est de redonner envie aux consommateurs qui se délestent des courses corvée sur Internet de
revenir dans des magasins réhumanisés. Signe des temps, le nouveau concept emploie de 10 à
15 % de personnel en plus (soit plusieurs centaines à l’échelle du réseau). En 2016, les ventes des
supermarchés Auchan (environ 3 milliards d’euro) n’ont que légèrement progressé. Le nouveau
concept apporterait des hausses - qui se lisseront - du chiffre d’affaires de l’ordre de 20 à 50 %.
Source : www.lesechosdelafranchise.com
5. La revue de Presse KYLIA
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Quand le parasitisme et la concurrence
déloyale s’insinuent entre réseaux de franchise
Le 22/05/2017
Que faire lorsqu’un réseau voit l’un de ses concurrents tenter de recruter ses propres franchisés via
des méthodes parfois peu loyales ? L’avocate Fanny Roy du cabinet Piot-Mouny & Roy, donne
quelques éléments de réponses au travers de l’exemple d’une véritable affaire.
Crédits photo : shutterstock.com
La société Mikit commercialise un concept de construction de maisons « en prêt à finir », dans le
cadre d’un réseau de franchise. Elle s’est aperçue qu'une société concurrente qui exploite un réseau
similaire sous enseigne tentait de débaucher ses salariés et ses franchisés. Mikit a en effet découvert
que son ancienne responsable développement réseau, désormais à un poste identique chez le réseau
concurrent, avait embauché d’anciens salariés Mikit et essayait de recruter des franchisés de cette
même enseigne.
Mikit a alors aussitôt assigné les sociétés en question, qui font partie du même groupe d’entreprises,
devant le tribunal de commerce d’Angoulême pour concurrence déloyale et parasitisme le 20 octobre
2014. Elle sollicitait alors 100 000 euros au titre du préjudice qu’elle avait subi.
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La concurrente finalement condamnée
Déboutée en première instance, Mikit a immédiatement fait appel du jugement devant la cour d’appel
de Bordeaux. Bien lui en a pris… Le 1er février 2017, celle-ci a infirmé le jugement rendu en première
instance et déclaré que les sociétés s’étaient effectivement rendues coupables « d’actes de
concurrence déloyale et de parasitisme ».
Les juges ont notamment relevé que des réunions avaient été organisées par les sociétés
concurrentes afin de recruter des franchisés Mikit, alors que les intimées avaient nécessairement
connaissance des clauses de non-concurrence figurant dans leur contrat de franchise, puisque la
responsable du développement du réseau concurrente n’était autre que l’ancienne responsable du
développement de Mikit. Ils ont également observé qu’un franchisé Mikit avait été inclus dans le
réseau rival alors que les intimées connaissaient parfaitement sa situation…
Ils ont par conséquent décidé de condamner les entreprises à verser 20 000 euros à la société Mikit
à titre de dommages et intérêts. Le montant de la condamnation est toutefois bien loin des 100 000
euros sollicités. Cette minoration s’explique assez simplement, dans la mesure où Mikit ne donnait
« strictement aucun élément comptable ou même chiffré ». Les juges ont toutefois considéré que les
actes de concurrence déloyale avaient causé un préjudice qui pouvait être évalué à 20 000 euros. Sur
quels éléments se sont-ils basés pour estimer ce préjudice ? L’arrêt ne le dit pas…
Fixer des dommages et intérêt : quelle méthode retenir ?
Le montant des dommages et intérêts est pourtant le nerf de la guerre et il paraît indispensable de
justifier la somme demandée, a fortiori lorsque celle-ci s’avère conséquente.
Le préjudice subi en cas de concurrence déloyale pourrait notamment être matérialisé par la perte de
clientèle. Celle-ci peut être démontrée par la diminution du chiffre d’affaires depuis les actes litigieux
ou par une diminution de la marge brute moyenne dégagée par l’entreprise. La baisse du résultat
consécutive aux actes de débauchage est également susceptible d’étayer le préjudice subi.
Très concrètement, en l’état, il aurait fallu que Mikit démontre les pertes qu’elle avait subies du fait du
départ des franchisés et de ses salariés telles que :
la perte de redevances restant à courir jusqu’au terme des contrats de franchise concernés ;
les pertes liées au territoire conquis par l’autre enseigne (estimation possible sur la base du
potentiel de chalandise – entre autres) ;
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les pertes essuyées en raison de l’atteinte à l’image du réseau (parmi les indices possibles
démontrant une atteinte à l’image : enquêtes auprès de consommateurs, commentaires sur
les réseaux sociaux ou les forums, etc.) ;
ou encore, les pertes financières consécutives à la désorganisation de l’équipe commerciale
du franchiseur (recrutement de nouveaux salariés, investissement dans la formation de ces
salariés, frais éventuels versés à une entreprise de recrutement, etc.).
Dans cette affaire, la minoration considérable des dommages et intérêts s’explique par « l’absence de
justificatifs précis […] par rapport à la demande, manifestement très forfaitaire ». Une telle minoration
aurait sans doute pu être limitée si la société Mikit avait apporté la preuve des pertes subies.
Source : www.lesechosdelafranchise.com
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« J’ai été payé avec un chèque sans
provision… »
Le 23/05/2017
Un commerçant a été payé avec un chèque sans provision. Au-delà du désagrément de ne pas être
payé, une autre question se pose au commerçant : il a déjà reversé la TVA à l’administration à raison
des produits achetés par le client indélicat. Pas de panique, une solution simple existe, du moins pour
récupérer la TVA…
La TVA est récupérable si la créance est irrécouvrable
Un commerçant qui vend des marchandises doit, par principe, reverser la TVA facturée à ses clients
sans attendre qu’il ait obtenu le paiement effectif de sa facture. On dit que le fait générateur de la TVA
(le moment où le commerçant doit reverser la TVA) se situe au moment où il livre ses produits, biens
ou marchandises.
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Pour un prestataire, la situation est différente puisque, par principe, il ne doit décaisser la TVA qu’au
moment où il encaisse effectivement le prix de sa prestation.
Un commerçant qui est donc payé avec un chèque volé ou sans provision se retrouve confronté à un
problème de trésorerie, aggravé par la TVA qu’il a normalement déjà reversé à l’administration.
La question qui se pose est donc de savoir s’il va pouvoir récupérer le montant de cette TVA dont il
n’a en définitive pas obtenu le paiement de la part de son client. Et la réponse est oui, sous réserve de
respecter certaines conditions qui viennent d’être rappelées par l’administration.
Lorsque le prix est réglé au moyen de chèques qui se révèlent volés ou sans provision, la
récupération de la TVA acquittée par le commerçant peut intervenir dès que celui-ci justifie du
caractère irrécouvrable de sa créance : concrètement, il doit prouver qu'il a été réglé au moyen de
chèques volés (via un dépôt de plainte notamment) ou, dans le cas de règlement au moyen d'un
chèque sans provision, qu’il a épuisé toutes les voies de recours pour obtenir un paiement effectif de
sa facture (relance, mise en demeure infructueuse, etc.).
La récupération de TVA est subordonnée en outre à l'envoi au client d’un duplicata de la facture
initiale impayée, indiquant que le prix est demeuré impayé et que la taxe correspondante ne peut pas
faire l'objet d'une déduction.
Et si le client a disparu, le commerçant est dispensé de toute formalité de rectification de la facture
initiale.
Source : www.bar-brasserie.fr
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Exporter un concept en franchise : quels sont
les risques ?
Le 26/05/2017
Plus de la moitié des réseaux de franchise se développent à l’étranger ou envisagent de le faire dans
les deux ans. Une ambition qui peut rapporter gros… ou coûter très cher. Voici quelques conseils pour
éviter tout écueil.
Crédits photo : shutterstock.com
L’Occitane, Brioche Dorée, Yves Rocher… Les exemples d’enseignes françaises qui cartonnent à
l’étranger sont légion. Pour certaines d’entre elles, l’international représente même plus de la moitié
de leur chiffre d’affaires global. De quoi encourager les jeunes franchiseurs à en faire de même, mais
attention, exporter un concept de franchise n’est pas une sinécure. Voici trois conseils pour ne pas
perdre pied en s’embarquant à l’aveugle dans une telle aventure.
Bien réfléchir avant de se lancer
Cela peut paraître évident, mais il convient de rappeler que tous les concepts ne sont pas exportables
ou, du moins, pas en l’état. Ce n’est pas parce qu’une enseigne marche très bien sur le marché
français que les Italiens ou les Allemands en seront également demandeurs. « Il faut être très
vigilant », conseille David Borgel, country manager France chez Franchise Worldlink, une plateforme
spécialisée dans la mise en relation entre enseignes et candidats à la master-franchise. « Et plus
particulièrement pour les jeunes réseaux, car il n’est déjà pas évident de se développer en France, et
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l’étranger est encore plus compliqué », poursuit-il. Trop souvent, des réseaux pas encore matures se
sont cassés les dents à l’international. Dans la majorité des cas, le franchiseur a voulu aller trop vite,
grisé par le succès que rencontrait son enseigne sur le territoire national.
Franchiseurs, mûrissez donc votre projet avant de vous lancer. Posez-vous les bonnes questions :
« Mon concept peut-il séduire à l’étranger ?», « Dans quels pays est-il plus facile de démarrer ?»,
« Les normes juridiques et culturelles de ce pays-là ne risquent-elles pas de bloquer le projet ?», etc.
Presque toujours, le franchiseur devra adapter son concept au pays envisagé et repositionner sa
marque selon le marché visé, « ce qui implique des coûts plus élevés que s’il ouvrait un magasin en
France », précise David Borgel.
Choisir attentivement son mode de développement
Une fois votre décision prise, plusieurs possibilités s’offrent à vous. La franchise directe est la plus
plébiscitée par les franchiseurs puisque 44 %* d’entre eux l’ont choisie pour s’implanter hors de
l’Hexagone. Ce modèle a en effet plusieurs avantages, notamment dans les pays limitrophes ou
francophones. Votre équipe de développement peut alors plus facilement prendre en charge ce
nouveau territoire, en n’oubliant bien évidemment pas qu’il s’agit toutefois d’un pays étranger, à la
législation et à la culture différentes.
Un tiers des franchiseurs optent pour la master-franchise : dans ce cas, l’enseigne choisit un
partenaire, lui attribue une zone géographique plus ou moins vaste et c’est à lui de gérer le
développement du réseau sur ce territoire donné, soit en recrutant lui-même des franchisés, soit en se
développant en propre. En général, il est conseillé de n’attribuer que des master-franchises régionales
et ainsi de limiter le risque d’échec s’il s’avérait que le partenaire choisi manque à ses devoirs ou se
retrouve en difficulté.
Il est également possible d’ouvrir des points de vente en direct, en succursale. C’est ce que font 12 %
des franchiseurs français qui ont ouvert à l’international. Attention, toutefois, car en cas d’échec,
toutes les pertes financières incomberont à la tête de réseau. Pour limiter ces risques, il est possible
d’unir ses forces à une autre entreprise locale dans le cadre notamment d’une joint-venture.
Sélectionner un partenaire de confiance
Ensemble, la franchise, la master-franchise et la joint-venture représentent la majorité des modèles
choisis pour exporter un concept en franchise. Cela implique pour le franchiseur de trouver un
partenaire. Or, pour 66 % des franchiseurs interrogés, c’est ce qui constitue le principal frein à
l’exportation. Car cette étape ne doit pas être prise à la légère. Dans le cas d’une master-franchise ou
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d’une joint-venture, c’est lui qui aura la lourde charge de gérer le développement de votre enseigne
sur le territoire défini contractuellement. Et qui, finalement, aura en main la quasi-totalité des cartes
pour réussir ou faire échouer le projet. Attention, donc, à sélectionner un partenaire de confiance,
qui a intérêt tout autant que vous à faire en sorte que tout se passe bien.
*Source : enquête annuelle de la franchise, novembre 2016 – FFF, Institut CSA, Banque Populaire.
Source : www.lesechosdelafranchise.com
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Cuisines du monde : quelles opportunités pour
ouvrir sa franchise ?
Le 26/05/2017
Même si les Français restent très traditionnels dans leurs goûts alimentaires, certains d’entre eux
aiment se dépayser le temps d'un repas. Une aubaine pour des franchises de restauration rapide
comme Lady Sushi, Fresh Burritos, Pita Pit, Pitaya, O’Tacos qui revisitent les cuisines du monde à
leur façon. 5 enseignes aujourd'hui en pleine phase de déploiement dans l'Hexagone.
En 2016, la consommation alimentaire hors domicile à redressé la tête, selon l'enquête annuelle du
cabinet Gira Conseil. L’an passé, ce marché a enregistré une hausse de +1,61% par rapport à 2015,
et représente 86,4 milliards d'euros. « Le marché ayant été en baisse depuis 2 ans, cette croissance
est significative et dépasse même son niveau atteint en 2013, le dernier plus haut niveau enregistré
pour la C.A.H.D. De son côté, le marché de la restauration commerciale augmente de +1,84% »,
précisent les auteurs de l’étude. A noter qu’au sein de la CAHD, la Vente au Comptoir continue de
progresser par rapport au Service à Table, avec 55,9% du marché contre 44,1%.
Les formules rapides continuent donc de se déployer et de conquérir des parts de marché. Les
acteurs du burger, des sandwichs continuent leur déploiement mais il existe aussi de nouvelles
alternatives pour un candidat à la franchise qui souhaite se lancer. Les cuisines ethniques ou cuisines
du monde se déclinent désormais en restauration rapide, avec une offre qualitative.
Nouvel acteur du japan food : Lady Sushi
Même si le segment du sushi n’est pas à proprement parler une nouvelle tendance, depuis plusieurs
années des enseignes comme Sushi Shop, Planet Sushi, voire Sushi Daily (avec ses corners en
GMS, gares..) ont démocratisé la cuisine japonaise.
Nouvel acteur en franchise, Lady Sushi a vu le jour en 2014, avec un premier établissement qui a
ouvert ses portes à Montpellier. Depuis cette date, l’enseigne s’est déployée à Montpellier et en
proche banlieue, et compte désormais 6 unités dans cette zone. Présent pour la première fois sur
Franchise Expo Paris en mars dernier, Lady Sushi y était pour recruter ses candidats à l’échelle
nationale. « Notre objectif est d’aligner 10 points de vente d’ici à la fin de l’année 2017 et d’ouvrir
environ 5 nouvelles unités en 2018 », précise Alain Miller, en charge du développement. Le concept,
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dont l’activité est tournée vers la livraison (60% du CA) et la vente à emporter (30%), recherche des
emplacements de 50 à 80 m².
Formule thaïe en service rapide avec PITAYA
Originaire de Bordeaux, PITAYA est un cas d’école pour plusieurs points. L’enseigne a choisi un
positionnement bien précis : la cuisine thaïe en formule rapide avec une carte courte et qualitative.
Révélation de la franchise 2016, Pitaya s’appuie à ce jour sur un parc de 10 restaurants mais les
chiffres vont très vite évoluer. L’enseigne est ainsi dans les starting blocks pour s’installer à Tours (sa
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ème
unité) à Agen, Nantes, Rennes, Lyon et très prochainement avec deux unités à Paris. « Notre
concept plait et nous recevons beaucoup de dossier de candidats à la franchise. Le problème est de
trouver les bons emplacements », constate Régis Halbert, le directeur général. L’enseigne se fixe
pour ambition d’ouvrir entre 15 et 20 restaurants par an.
La Pita libanaise revisitée par Pita Pit
Chaîne de restauration rapide qui a vu le jour à Kingston (Canada) en 1995, Pita Pit est présente en
France depuis 2014. Vraie alternative sur le segment du « fast casual », son concept repose sur un
produit qui existe depuis plus de 4 000 ans : le sandwich à base de pain pita - une fine galette de pain
agrémentée de viande grillée, légumes frais, et d’un large choix de sauces et de condiments. A noter
que les pitas sont préparées sur place devant le client. Actuellement, l’enseigne est présente dans 15
pays avec un parc de près de 630 points de vente, dont 8 à ce jour en France (Nantes, Rennes, Lille,
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Caen, Aix-en-Provence, Limoges, Reims et en Guadeloupe). « Nous allons atteindre le cap des 10
unités au cours de cet été », précise Loick Lebrun, master-franchisé pour la France. Pita Pit va
notamment doubler la mise à Nantes, avec une 2
ème
unité qui va ouvrir en centre-ville. Même cas de
figure à Lille dans les prochaines semaines.
Cuisine d’inspiration mexicaine chez Fresh Burritos
La restauration rapide d’inspiration mexicaine n’en est encore qu’à ses débuts en France. C’est le
positionnement choisi Timothée Tronet quand il a décidé de créer Fresh Burritos. Lancé à Lille en
2011, le concept s’est ouvert à la franchise en 2014. Ayant bouclé l’année 2016 avec un parc de 19
établissements (dont 10 en franchise), le jeune réseau prévoit une dizaine d’ouvertures en 2017, dont
la moitié se fera en propre.
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3 ouvertures de succursales sont d’ailleurs déjà planifiées à Levallois-Perret et dans les centres
commerciaux de Val d’Europe et de Carré Sénart. Dans le même temps, le réseau ouvrira des unités
franchisées à Rennes (son 2
ème
dans la ville), Nantes et à Metz. S’implantant sur des surfaces de 80
m² environ, Fresh Burritos recherche des candidats à la franchise sur l’ensemble du territoire national.
Le phénomène O’Tacos
Créé en 2007, O’Tacos est spécialisé dans la vente de tacos, avec des recettes de « french tacos »
revisitée à la française, avec une sauce fromagère dont la constitution reste secrète. Présent sur le
dernier salon Franchise Expo Paris, O’Tacos comptait à cette période près de 100 restaurants en
activité, avec des premières unités ouvertes à l’international (dont un restaurant à New York). Prix
spécial du Jury 2017 des Révélations de la franchise, O’Tacos affiche des ambitions de
développement assez incroyables pour l’année 2017. A la fin de cet exercice, la jeune chaîne de
franchise compte ainsi aligner 200 établissements environ. Soit un déploiement record !
Source : www.observatoiredelafranchise.fr
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A propos de Kylia
Fondé en 2010 sur Paris, KYLIA est un réseau de cabinet d’affaires nouvelles génération.
Kylia est une enseigne immobilière exclusivement dédiée à l’immobilier commercial : Une entreprise
construite par et pour des commerçants.
Le Groupe Kylia intervient sur un large panel de services depuis l’expertise, la commercialisation, le
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