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People’s Democratic Republic of Algeria
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Ministry of Higher Education and Scientific Research
BADJI Mokhtar-Annaba University ‫ﺟـــﺎﻣ‬
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‫ﻣﺨﺘــﺎﺭر‬ ‫ﺑــﺎﺟــﻲ‬
‫ﻋﻨــﺎﺑ‬
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Faculty of Medicine ‫ﺍاﻟـﻄـﺐ‬ ‫ﻛـﻠﻴﯿـﺔ‬
Pharmacy Departement ‫ﺍاﻟﺼﻴﯿﺪﻟــــــــــﺔ‬ ‫ﻗـــــﺴــــﻢ‬
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
Pour l’obtention du diplôme de docteur en pharmacie
Présentée par : MADI KHEDIDJA Directeur : Pr. MECHERI R.
SOUHA MAROUA
Jury :
Président(e) : Pr. MERAH A.
Examinateur : Dr. BOUKACHABIA R.
Examinateur : Dr. GOUASMI Z.
Année scolaire : 2021/2022
N° d’ordre :………… Annaba
Le :………………….
Les compléments alimentaires entre la réalité
scientifique et la médiatisation
 
Liste des enseignants du Département de Pharmacie Année universitaire
v Enseignants Hospitalo-universitaires professeurs.
Nom Prénom Spécialité
OUELAA HANIFA Hémobiologie
DEKHIL MAZOUZ Microbiologie
CHAFFAI NACERA Pharmacie galénique
HADEF YOUCEF Chimie Analytique
MANSOURI ROUKAYA Parasitologie
BROUK HACENE Hémobiologie
DJAFER RACHID Toxicologie
MERICHE GADIRI SABIHA Immunologie
BOUGHENDJIOUA
AMOURA
NADIA Pharmacognosie
NEDJAI SABRINA Microbiologie
NEGHRA ABDELHAK Chimie Thérapeutique
LAREDJ HACENE Botanique Médicale
DERRADJI LEILA Pharmacognosie
BOUZAABATA AMEL Pharmacognosie
AMIRI SABRINA Microbiologie
MERAH ABDELALI Chimie Minérale
DJAHMI NASSIMA Microbiologie
v Maitres de Conférences Classe A.
Nom Prénom Spécialité
MERICHE HACENE Immunologie
OUNAISSIA KARIMA Botanique Médicale
RETIMA ABDELHAK Hémobiologie
DJEBBAR MOHAMED Pharmacie Galénique
MECHERI RYM Botanique Médicale
SOUDANI WAFA Chimie Thérapeutique
BELLEILI MEHDI Chimie Analytique
v
v Maitres de Conférences Classe B.
Nom Prénom Spécialité
AIT KAKI SAMIRA Chimie Thérapeutique
BOULKADID MED EL HADI Hémobiologie
LAYACHI FAYCEL Chimie Thérapeutique
GOURI ADEL Biochimie
 
v MAITRES ASSISTANTS
Nom Prénom Spécialité
ABDESSEMED ABDELHAKIM
Pharmacie Galénique
BOUTEFNOUCHET FERIEL
BELLIR NABILA
HALIMI SAMIRA
BENCEDIRA SARA HADJER
HALIMA SALEM ABDELAZIZ
Hydro-Bromatologie
SEMOUD ANISSA
BRAHIMI AICHA
ZAAFOUR ABDELALI
MEGUEDDEM MERIAM
Toxicologie
MESSAOUDENE AICHA BAYA
ALLAOUA AMINA
KERKOUB FAZIA
CHAABNA MANEL
Pharmacologie
AISSA LINA
CHERAIT AHLEM
MAKHLOUF AKRAM
GHARBI MOUFIDA
DOUAOUI ABDELKADER
BOULEDROUA SAMIA
Chimie Minérale
HOUAMRIA HAMZA
MEKAHLIA LEILA
SAADNI FARIDA
Parasitologie
KRALLAF ANISSA
TOUTA SARA
ADJAILIA IMENE
Pharmacognosie
SAIDI OUIDED
SAHRAOUI WAFA
BENKAZA FERIEL
Chimie Analytique
GOUASMI ZOHOUR
HARZELLAH LEILA
LABOUIZ AMINA
FENGHOUR ASMA
BOUKACHABIA RAZIKA Botanique Médicale
 
v ENSEIGNANTS UNIVERSITAIRE
v PROFESSEURS :
Nom Prénom Spécialité
DJAHOUDI ABDELGHANI Microbiologie
BENNADJA SALIMA Biologie Végétale
v Maitres de Conférences Classe A.
v
Maitres de Conférences Classe B.
v Maitres Assistants Chargés de Cours.
Nom Prénom Spécialité
BENDJEDDOU FOUZIA Génétique
HAMAMDA MERIEM Biomathématique
Le Département de Pharmacie
AMIRECHE AMIRA
Hémobiologie
BABAY IMANE
KESSIRA AMEL
OTMANE ADNENE
Microbiologie
ADJABI AMEL
BENALI AMINA
BOUARICHA AMEL
BENTORKI AHMED AYMEN
DJEDDI MANEL
Biochimie
LASKRI RIMA
CHINE SARAH
OUADI IBTISSEM
Immunologie
ALLIOUCH - KERBOUA AMINA
MENDJEL OUISSEM
Nom Prénom Spécialité
REZAGUI MESSAOUDA Toxicologie
SOUICI MOHAMED LOTFI Chimie Générale
MESSERER LEILA Parasitologie
TALBI AMER Pharmacologie
BOUDRAA AMINA Biologie Cellulaire
ABDESSEMED LYNDA Biochimie Métabolique
BELHOUCHET NAWEL Biologie Cellulaire
 
REMERCIEMENT
Après la réalisation de ce travail, nous remercions le bon Dieu « ALLAH » tout
puissant qui nous a donné le courage, la patience, la volonté et la force pour affronter
toutes les difficultés et les obstacles, qui se sont hissés a travers notre chemin durant
toutes nos années d’études.
Ce mémoire n’aurait pas pu être réalisé sans la contribution de nombreuses
personnes que nous tenons à remercier par ces quelques lignes :
Nous remerciements s’adressent d’abord à notre promotrice Pr MECHERI RIM ;
Pour l’assistance qu’elle nous a témoigné tout au long de ce travail. Merci pour sa
lecture attentive, ses conseils lors de la rédaction de ce manuscrit dont il est
rapporteur.
Á notre président de jury Pr. MERAH ABDELALI, Nous vous remercions
humblement d’avoir accepté de le juger Veuillez trouver ici, le témoignage de notre
admiration et de notre respect.
Nos remerciements vont également aux membres du jury Dr.BOUKACHABIA
RAZIKA et Dr. GOUASMI ZOHOUR d’avoir accepté de faire partie du jury afin de
l’examiner et de l’enrichir par vos connaissances et vos propositions.
Nous remercions également DR.OTMANE AICHA pour son accueil chaleureux et
son aide dans ce travail.
Nous remercions aussi tous les participants qui ont répondu au questionnaire, sans
leurs réponses cette étude ne pouvait jamais voir la lumière de ce jour.
Finalement, nous ne pouvons pas terminer ces remerciements sans une pensée à
l’ensemble de nos enseignants qui sont à l’origine de notre savoir.
 
Dédicace
En premier lieu et avant tout nous tenons à remercier ALLAH le tout-puissant, le
miséricordieux qui nous a donné le courage, la force et la patience d’achever ce travail.
C’est avec de profonds sentiments, de respect et d’amour, que je dédie ce travail:
A mes très chers parents AMMAR et KEFALI SAIDA que j’aime énormément, pour leur
présence et ,pour tous leurs sacrifices, pour leur dévouement mais surtout pour leur
confiance en moi, leurs soutien et leurs prières tout au long de mes études.
A mes sœurs Asma, Aicha, Oumaima et Soula qui me sont très chères.
A toute ma famille pour leurs encouragements.
A toute la famille Madi.
A mes meilleurs collègues : khaoula, Moufida, Wissem, Meriem, Yousra, Siham,
Nesrine et surtout a ma chère copine et binôme Maroua qu’elle a partagé se travail avec
moi.
A tous ceux que j’aime et ceux qui m’ont aidé. A tous ceux qui me sont chers et dont je
n’ai pas cité leurs noms.
A tous nos professeurs et collègues de la promotion Pharmacie 2016
Khedidja
 
Je dédie ce modeste travail de fin d’étude :
À mes chers parents ma mère FELLA DEZAYER et mon père BOUSSADIA Pour votre
amour, votre patience et votre générosité; pour tous les efforts que vous avez consentis en
ma faveur. Votre prière et votre bénédiction m’ont été d’un grand secours pour mener à
bien mes études. J’espère avoir été digne de votre affection et de votre confiance. Je vous
dédie ce travail en témoignage de ma grande reconnaissance et de mon éternel amour.
Que Dieu vous donne longue vie et bonne santé. En témoignage de mon grand amour et
de ma tendre affection; soyez assurés de ma profonde gratitude et de ma sincère
reconnaissance pour le soutien moral et matériel que vous m’avez généreusement offert.
À mes chèrs frères LAHCEN et AYOUB Parce que votre amour, votre tendresse et votre
générosité m’ont toujours assuré un grand soutien moral… Vous avez enduré mes
caprices et mes sautes d’humeur avec une patience et une indulgence. Veuillez y trouver
l’expression de mon grand amour et de ma profonde affection…
À ma chère tante khala LYNDA Vous avez toujours été présents pour les bons conseils.
Votre affection et votre soutien m’ont été d’un grand secours au long de ma vie. Je vous
exprime à travers ce travail mes sentiments de fraternité et d’amour.
À mes chères amies En témoignage de ma profonde reconnaissance pour votre
dévouement et votre affection, que ce travail puisse être l’expression de ma profonde
admiration… À tous ceux qui sont chers À toutes les personnes que j’aime ou qui
m’aiment Je n’ai rien à faire que vous présenter ce travail. Seigneur nous te sommes
redevables pour tout, et on ne le fera jamais assez.
Maroua
 
Sommaire
Liste des abréviations……………………….………………………………….…….12
Liste des figures............................................................................................................13
Introduction générale ..................................................................................................15
Synthèse bibliographique
Historique………………………………………………..……………………………18
1. Définitions……………...………………………………………………………..…19
2. Allégations ………………………………………………………………………...20
2.1 Allégations nutritionnelles ……………….………………………...………….…20
2.2 Allégation de santé …………………………………………….……………...…20
2.3 Allégation relative à la réduction d’un risque de maladie …...…………..........…21
3. Les composants des compléments alimentaires……………………..……..............22
4. Les formes des compléments alimentaires…………………………..…….…….....23
5. Mécanisme d’action des compléments alimentaires………………..…………...….25
6. Indications des compléments alimentaires ……………………….…………...…...25
7. les effets indésirables des compléments alimentaires ………………………..……29
8. Contre indication des compléments alimentaires……..…………………..…..........31
9. Les interactions médicamenteuses ……….…………………………………..……31
 
10. Commercialisation des compléments alimentaires……………………….………31
10.1 L’emballage ………………………………………………………........……....32
10.2 L’étiquetage ……………………………………………………….……….......32
10.3 La vente ………………………………………………………………........……34
11. La Pharmaco-économie des compléments alimentaires…………………..……...37
12. Aspect réglementaires et législatif des compléments alimentaire …...……...........37
13. Données épidémiologique d’utilisation des compléments alimentaires….............40
13.1 Données internationales……………………………………………………….....40
13.2 Données nationales……………………………………………………………….41
14. La pharmacovigilance des compléments alimentaires………………….................42
15. Le rôle des médias sur l’utilisation des compléments alimentaires……..………....42
Travail personnel (Enquête ethnobotanique)
1- Matériel et méthodes…......……………….……………………………………...46
1.1. Déroulement de l’enquête .....................................................................................46
1.2. Critères d’inclusions...............................................................................................46
1.3. Critères d’exclusions .............................................................................................46
1.4. Échantillonnage ……………………………………………………………..…...46
1.5. Traitement des données .........................................................................................48
2- Résultats et discussion…………………..………………………………..……....49
2.1. Résultats ................................................................................................................49
 
2.1.1. Répartition des enquêtés selon l’âge……………………………….…………..49
2.1.2. Répartition des enquêtés selon le sexe……………………………….………...50
2.1.3. Répartition des enquêtés selon le niveau d’étude ……………………..……...50
2.1.4. Répartition des enquêtés selon le niveau socio-économique…….….…………51
2.1.5. Répartition des enquêtés selon les maladies chroniques ……….…………….51
2.1.6. Répartition des enquêtés selon le média la plus utilisé dans la vie
quotidienne……………………………………………………………………….…...52
2.1.7. Répartition des enquêtés selon la connaissance qu’un CA n’est pas un
médicament ………………...…………………………………………….…………..52
2.1.8. Répartition des enquêtés selon la consommation des CA ………………….…53
2.1.9. Répartition des enquêtés selon le composant recherchée dans le CA….………53
2.1.10. Répartition des enquêtés selon l’intérêt de consommation de CA ……....…..54
2.1.11. Répartition des enquêtés selon le mode d’emploi ….……….…………….…54
2.1.12. Répartition des enquêtés selon la posologie …..……..………………..…..….55
2.1.13. Répartition des enquêtés selon la durée du traitement …………………..…..55
2.1.14. Répartition des enquêtés selon l’association des complémentes ……...…….56
2.1.15. Répartition des enquêtés selon le prix d’achat de complément
consommer ……………………………………………………………….………..…56
2.1.16. Répartition des enquêtés selon l’efficacité ………………………..……….…57
2.1.17. Répartition des enquêtés selon la source du conseil ……………………..….57
 
2.1.18. Répartition des enquêtés selon le penser que le média puisse devenir le
principal moyen d’achat pour ces produits ……………………………………….…58
2.1.19. Répartition des enquêtés selon le type de média utiliser le plus
influençant………………………………………………………………………….…58
2.1.20. Répartition des enquêtés selon l’attirance des publicités ….………………....59
2.1.21. Répartition des enquêtés selon l’efficacité de diffusion d’information correcte
sur les CA a l’aide des médias …….……………………....……………….…..…….59
2.2. Discussion …………………………………………………………........……….60
Conclusion ………………………………...……………………………..………..…63
Recommandations.........................................................................................................64
Résumé ................................................................................................…….................65
Références bibliographiques …....................................................................................68
Annexe ........................................................................................................................74
 
Liste des abréviations
AMM : Autorisation de Mise sur le Marché.
AMT : Apports maximaux tolérables.
ATBC: Association for tropical biology and conservation.
AICR : Amicale Internationale des Sous Directeurs et Chefs de Réception.
BCAA: Acides aminés ramifiés composés de leucine.
CA : Complément Alimentaire.
CNPM : Centre national de pharmacovigilance et de matériovigilance.
DHEA : Déhydroépiandrostérone.
DHAA: Dehydroascorbic acide.
FDA: Food and Drug Administration.
FAO: The Food and Agriculture Organization.
GMS : Les grandes et moyennes surface.
IFOP: Institut français d'opinion publique.
NHANES: National Health and Nutrition Examination Survey.
NHIS: National Health Interview Survey.
OMS: Organisation Mondiale de la Santé.
wCRF: World Cancer Research Fund International.
 
LISTE DES FIGURES
N° Titre Page
1 Allégations de santé et procédures 21
2 l’étiquetage des compléments alimentaires. 34
3 Procédure générale de mise sur le marché d'un CA 36
4 les évolutions règlementaires des CA 39
5 Répartition des enquêtés selon l'âge 49
6 Répartition des enquêtés selon le sexe 50
7 Répartition des enquêtés selon le niveau d’étude 50
8 Répartition des enquêtés selon le niveau socio-
économique
51
9 Répartition des enquêtés selon les maladies chroniques 51
10 Répartition des enquêtés selon la média la plus utilisé
dans la vie quotidienne
52
11 Répartition des enquêtés selon la connaissance qu’un
CA n’est pas un médicament
52
12 Répartition des enquêtés selon la consommation des CA 53
13 Répartition des enquêtés selon le composant recherchée
dans le complément
53
14 Répartition des enquêtés selon l’intérêt de
consommation de complément alimentaire
54
15 Répartition des enquêtés selon le mode d’emploi 54
16 Répartition des enquêtés selon la posologie 55
17 Répartition des enquêtés selon la durée du traitement 55
18 Répartition des enquêtés selon l’association des
complémentes
56
 
19 Répartition des enquêtés selon le prix d’achat de
complément consommer
56
20 Répartition des enquêtés selon l’efficacité 57
21 Répartition des enquêtés selon la source du conseil 57
22 Répartition des enquêtés selon le penser que la média
puisse devenir la principal moyen d’achat pour ces
produits
58
23 Répartition des enquêtés selon Le type de média utiliser
le plus influençant
58
24 Répartition des enquêtés selon l’attirance des publicités 59
25 Répartition des enquêtés selon l’efficacité de diffusion
d’information correcte sur les CA a l’aide des médias
59
 
Introduction générale
Introduction générale
Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation.
16
Depuis dix ans, une nouvelle tendance s’est installée dans les foyers des pays industrialisés, le
complément alimentaire. Nouvel eldorado pour les uns, solution miracle ou mode de vie pour
les autres ; ces suppléments de l’alimentation ont un grand succès. Hommes et femmes de tout
âge y sont adeptes. (1)
La naissance de ce nouveau marché est partie du principe que le mode d’alimentation actuel
ne couvre pas les apports en nutriments essentiels, leur emploi dans un but de bien-être s’est
énormément développé avec la vie moderne, améliorer la santé, au cours de sport, en
cosmétologie changement hormonal, stress et fatigue... (1)
« Je suis ce que je mange », cette idée a fortement évoluée depuis la naissance de
l’humanité. Pour répondre à cette demande, le CA a connu un développement avec réelle
rigueur scientifique ou invention marketing. Le complément alimentaire s’est complexifié par
l’utilisation de plantes et de substances à but nutritionnelles ou physiologique (plantes,
nutriments, autres substances...).les consommateurs sont de plus en plus soucieux de leur
santé et cherche en ces produits, une manière de palier à des carences supposées ou avérées,
Ceci explique clairement l’évolution rapide de leur marché. (2)
Un complément alimentaire passe par plusieurs étapes avant d’être potentiellement
commercialisé, pour créer un complément alimentaire, les industriels partent d’une liste
d’ingrédients spécifiques qui leur permet d’aboutir à une forme de présentation
pharmaceutique exposée dans un packaging et qualifiée par une allégation. (3)
La vente des compléments alimentaires est soumise à une réglementation particulière en vue
de protéger le consommateur, tant sur le plan national qu’international. La pharmacie est le
premier circuit de vente. (3)
L'information du consommateur est assurée par le biais de la publicité, émission
radiotélévisée, réseaux sociaux et des allégations santé soumises à des exigences
déontologiques de clarté, de véracité et de loyauté. (4)
L’objectif de notre travail est d’évaluer le rôle ou l’influence du média dans la consommation
de compléments alimentaires.
Pour atteindre cet objectif, nous avons réalisé une enquête ethnobotanique descriptive à l'aide
d'un questionnaire auto-administrée auprès de la population de la commune d’Annaba
  	
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Synthèse bibliographique
Synthèse bibliographique
Les complémentes alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
18
Historique
Depuis plusieurs années déjà, le marché des compléments alimentaires s'accroît, et
notamment sur le territoire algérien. on enregistrait une augmentation des ventes des CA, Ce
phénomène s'explique pour plusieurs raisons : la consommation d'aliments toujours plus
raffinés au détriment de produits « traditionnels », qui affectent négativement certaines
caractéristiques alimentaires telles que la charge glycémique, le ratio sodium/potassium, la
teneur en fibre, le ratio oméga 6/oméga 3, etc. ; le manque d'activité physique, qui a contribué
à l'apparition de nombreuses maladies chroniques (obésité, diabète, hypertension artérielle,
hypercholestérolémie, maladies coronariennes, etc.) ; la tendance du bien-être physique. (3)
Ainsi, depuis les années 1980, l'attention portée à l'équilibre des repas est devenue un facteur
non négligeable dans le choix des aliments. Les comportements sont influencés par les
recommandations sanitaires et nutritionnelles des médecins, relayées de façon croissante par
les médias. L'emploi des CA dans un but de bien-être s'est considérablement développé avec
la vie moderne : déséquilibre hormonal, stress et fatigue sont à l'origine du marché du bien-
être. (3)
Le marché des CA s’est donc fortement développé, et fait aujourd’hui l’objet d’enjeux
industriels et commerciaux importants. Avant la mise en place d'une réglementation
spécifique, les CA étaient soumis aux règles concernant les aliments, qui variaient d’un pays à
l’autre. Pour cette raison, de nombreuses dérives ont été observées chez les fabricants.
La prise de conscience de l’encadrement nécessaire du secteur des CA a alors conduit les
autorités compétentes à prendre des dispositions pour harmoniser les règles dans le but
d'améliorer la sécurité des consommateurs. (5)
Synthèse bibliographique
Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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1. Définitions
Selon le programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires :
Les compléments alimentaires en vitamines et sels minéraux tirent leur valeur nutritionnelle
principalement des sels minéraux et/ou des vitamines qu’ils contiennent. Les compléments en
vitamines et sels minéraux sont des sources concentrées de ces éléments nutritifs, seuls ou en
combinaison, commercialisées sous forme de gélules, comprimés, poudres, solutions, etc. qui
sont censés être ingérés en petites quantités unitaires mesurées1, mais pas sous la forme des
produits alimentaires habituels, et dont l’objectif est de suppléer la carence du régime
alimentaire habituel en vitamines et/ou sels minéraux. (6)
Un apport maximal tolérable (AMT) est défini comme un apport quotidien continu le plus
élevé qui ne comporte vraisemblablement pas de risques d'effets indésirables pour la santé
chez la plupart des membres d'un groupe donné, il est défini en fonction de l'étape de la vie et
du sexe. (7)
• L'AMT ne doit jamais être considérée comme un apport recommandé.
• Le risque d'effets indésirables augmente à mesure que l'apport s'élève de l'AMT.
Si l'achat de compléments alimentaires ne nécessite pas de prescription médicale, ils ne sont
pas pour autant des produits anodins. Ils peuvent contenir des substances très actives et même
interdites, par conséquence, des effets indésirables non négligeables peuvent apparaitre. (7)
Les CA sont différents des médicaments. Ils ne sont pas soumis aux règles d’autorisation de
mise sur le marché (AMM) de ces derniers et ne peuvent donc pas prétendre prévenir,
soulager, traiter ou guérir des maladies. Leur fabrication est contrôlée, mais pas leur efficacité
ni leur toxicité. (8)
Certaines substances contenues dans les CA sont par ailleurs présentes dans des médicaments,
c’est le cas des vitamines, des minéraux, des acides aminés ou des plantes. Ces médicaments
contiennent des dosages plus élevés et sont les seuls à pouvoir prétendre à un effet
thérapeutique. Néanmoins, un certain flou persiste et il arrive que des CA soient plus
fortement dosés que les médicaments correspondants. (8)
À l’inverse de nombreux médicaments, CA n’est jamais remboursés par l’Assurance maladie.
Ils le sont très rarement par les assurances complémentaires de santé (mutuelles). (8)
Synthèse bibliographique
Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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2. Allégations
L’allégation est tout message ou toute représentation, non obligatoire en vertu de la législation
communautaire ou nationale, y compris une représentation sous la forme d’images,
d’éléments graphiques ou de symboles, quelle qu’en soit la forme, qui affirme, suggère ou
implique qu’une denrée alimentaire possède des caractéristiques particulières. (9)
Le règlement CE 2006 distingue trois types d’allégations :
2.1. Allégations nutritionnelles
Toute allégation qui affirme, suggère ou implique qu’une denrée alimentaire possède des
propriétés nutritionnelles bénéfiques particulières de par l’énergie (valeur calorique) qu’elle
fournit, à un degré moindre ou plus élevé ou ne fournit pas et/ou les nutriments ou autres
substances qu’elle contient, en proportion moindre ou plus élevée ou ne contient pas. (10)
Exemples d’allégations nutritionnelles “Source d’acide gras oméga 3” :
Une allégation selon laquelle une denrée alimentaire est une source d’acide gras oméga 3, ou
toute allégation susceptible d’avoir le même sens pour le consommateur, ne peut être
envisagée que si le produit contient au moins 0,3 g d’acide alphalinolénique pour 100 g et 100
kcal, ou au moins 40 mg d’acide eicosapentaénoïque et d’acide docosahexénoïque combinés
pour 100 g et 100 kcal. (10)
On peut trouver aussi par exemple « pauvre en sodium ou en sel », qui ne peut être indiqué
que si le produit ne contient pas plus de 0,12 g de sodium pour 100 g ou 100 ml. Les produits
diététiques peuvent comporter des allégations nutritionnelles tandis que les CA n’en
comportent pas. (11)
2.2 Allégations de santé
Une allégation de santé est toute allégation qui affirme, suggère ou implique l’existence d’une
relation entre, d’une part, une catégorie de denrées alimentaires, une denrée alimentaire ou
l’un de ses composants et, d’autre part, la santé. (10)
Synthèse bibliographique
Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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Figure1 : Allégations de santé et procédures. (12)
2.3 Allégation relative à la réduction d’un risque de maladie
Est définie comme toute allégation de santé qui affirme, suggère ou implique que la
consommation d’une catégorie de denrées alimentaires, d’une denrée alimentaire ou de l’un
de ses composants réduit sensiblement un facteur de risque de développement d’une maladie
humaine. (10)
Les conditions générales d’utilisation des allégations nutritionnelles et de santé
Il a été démontré que la présence, l’absence ou la teneur réduite dans une denrée alimentaire
ou une catégorie de denrée alimentaire d’un nutriment ou d’une autre substance faisant l’objet
de l’allégation, a un effet nutritionnel ou physiologique bénéfique
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Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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Le nutriment ou toute autre substance faisant l’objet de l’allégation :
• Se trouve dans le produit fini en quantité significative,
• Est absent, ou présent en moindre quantité, de manière à produire l’effet nutritionnel ou
physiologique affirmé,
• Le cas échéant, le nutriment ou toute autre substance faisant l’objet de l’allégation se trouve
sous une forme permettant à l’organisme de l’utiliser ;
-­‐ La quantité de produit raisonnablement susceptible d’être consommée apporte une quantité
significative du nutriment.
-­‐ Les allégations nutritionnelles et de santé sont des mentions facultatives : un industriel a la
liberté d’apposer une telle mention. En revanche, une fois le choix fait, il doit se plier à des
contraintes réglementaires et se trouve responsable de ce qu’il affirme. (10)
De plus, le règlement n°1924/2006 et interdit toutes allégations :
-­‐ Étant inexactes, ambiguës ou trompeuses ;
-­‐ Faisant référence au rythme et à l’importance de la perte de poids ;
-­‐ Faisant référence à des recommandations de professionnels de santé.
-­‐ Portant sur les boissons titrant plus de 1,2 % d’alcool en volume.
-­‐ Suscitant des doutes quant à la sécurité ou l’adéquation nutritionnelle d’autres denrées
alimentaires.
-­‐ Encourageant ou tolérant la consommation excessive d’une denrée.
-­‐ Mentionnant des modifications des fonctions corporelles qui soient susceptibles d’inspirer des
craintes au consommateur ou d’exploiter de telles craintes. (10)
3. Les composants des compléments alimentaires
Les composants des CA ne sont pas pareilles, même s’il s’agit d’un même complément mais
fabriqués par des industries différentes. De ce fait, il est primordial de savoir les besoins afin
d’optimiser les effets. (13)
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Ces CA peuvent donc comprendre de nombreux produits :
§ Vitamines et minéraux : comme la vitamine C ou le calcium ;
§ Des plantes et préparation de plantes : comme le fenouil en excluant les plantes dont l'usage
est strictement médicamenteux ; parmi les plantes les plus utilisées sur le marché des
compléments alimentaires : ginseng, guarana, gingembre, valériane, verveine. (14)
§ Des protéines, des acides gras, ou des antioxydants comme les oligo-éléments (sélénium par
exemple). (15)
§ Ingrédients d’origine animale  : gelée royale, propolis, huiles de poisson etc.
§ Ferments et levures  : probiotiques, levure de bière etc.
§ Fruits et légumes  : myrtille, artichaut, radis noir etc. (16)
4. Les formes des compléments alimentaires
4.1Comprimé
Cette forme de CA est très intéressante car certains comprimés présentent des spécificités
adaptées au mode de dispersion des substances actives. A avaler, à dissoudre dans de l’eau, à
laisser fondre dans la bouche ou encore à croquer, nombreuses sont les options proposées par
ce type de CA. (17)
4.2 L'ampoule buvable ou goutte (flacon doseur)
C’est un contenant en verre qui renferme la substance active sous forme de solution liquide
concentrée. La solution buvable peut se prendre pure ou diluée dans de l’eau ou du jus de
fruit. La forme goutte présentée dans un flacon doseur permet d’adapter la dose administrée à
l’âge ou au poids. (17)
4.3 Gélules
Les CA sous la forme de gélules sont sans conteste les plus répandus. Faciles à prendre au
quotidien avec un verre d'eau, ils peuvent aussi bien contenir des plantes que des vitamines
que de l'acide hyaluronique pour la peau. (18)
Ce type de CA est administré par voie orale et permet de renouveler chaque jour son
traitement. Il peut se décliner sous forme de gélules pour la peau, pour le bronzage, contre la
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chute des cheveux ou encore pour avoir des ongles plus brillants et plus résistants. Grâce à
une foule de nutriments et de principes actifs, ces compléments alimentaires en beauté sont
les plus utilisés aujourd'hui, notamment pour leur côté pratique qui leur permet d'être pris
comme des médicaments. (18)
4.4 Sirop
Est une forme liquide épaisse, voire visqueuse, à base de glucose fructose, glycérine
végétale… Il est souvent fourni avec une cuillère doseuse ou une pipette graduée pour adapter
précisément la dose administrée à l’âge ou au poids. (17)
4.5 Crème
Destiné à être appliqué sur la peau, les cheveux ou encore les ongles, le CA sous forme de
crème permet un effet plus rapide, voire immédiat. La crème pénètre facilement, possède des
vertus hydratantes et permet de régénérer les cellules du corps. On trouve des CA sous la
forme de crèmes destinées à rendre les ongles plus brillants, les cheveux plus forts et la peau
plus souple. C'est la forme de CA idéale pour lutter contre les rides avec des massages,
tonifier sa peau, lisser son visage, hydrater son épiderme et fortifier les cellules de la peau du
visage et du corps. (18)
4.6 Poudre
Ces poudres peuvent soit être prises diluées dans de l'eau, soit être intégrées à vos repas, soit
être mélangées à votre crème hydratante. L'avantage de la poudre lorsque l'on souhaite
prendre des CA, c'est qu'elle s'adapte à tous les modes de vie et peut aussi bien être
administrée par voie orale que par voie cutanée. On en trouve pour améliorer son teint, pour
gommer les rides et ridules du visage, pour perdre du poids, pour stopper la chute de ses
cheveux ou encore pour renforcer ses ongles grâce aux CA. La poudre à l'acide hyaluronique,
par exemple, renforcera l'éclat de votre teint lorsqu'elle sera mélangée à votre crème
hydratante. Un geste simple, mais qui fera pourtant toute la différence. (18)
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5. Mécanisme d’action des compléments alimentaires
Les CA ne remplacent aucunement l’alimentation. Il est donc déconseillé de ne prendre que
des CA sans s’alimenter correctement. Cela risque de provoquer un déséquilibre nutritionnel.
Il est fortement conseillé de consulter un médecin avant de décider de prendre des CA. (19)
§Ils comblent les éventuelles déficiences ou les risques de carences de l’organisme. Ils
répondent aux besoins spécifiques de certaines populations (femmes enceintes, personnes
âgées, femmes ménopausées, sportifs). (20)
§Éliminer ou atténuer les gênes et inconforts quotidiens :
De nombreux inconforts peuvent apparaître au fil de la vie ou pendant certaines périodes
même chez les personnes en bonne santé : difficultés à bien dormir gêne articulaires,
digestion difficile, stress, mauvais cholestérol en hausse, carences en vitamines et minéraux
essentiels… Dans toutes ces situations, les CA peuvent apporter une réponse efficace et
naturelle contre ces désagréments du quotidien. (20)
§Prévenir et se maintenir en bonne santé : Les CA agissent sur la diminution des facteurs de
risques de maladies tout en maintenant l’équilibre physiologique. (20)
6. Indications des compléments alimentaires
§ Il existe un grand nombre d’indications pour la consommation des CA. En l'absence de
pathologie, une alimentation saine et diversifié doit fournir à l'organisme tous les
nutriments nécessaires à son bon fonctionnement, ce qui ne rend pas nécessaire la prise de
CA. Mais un régime alimentaire déséquilibré, trop restrictif ou qui exclue toute une
catégorie d'aliments (21)
§ Les nourrissons et enfants ont besoin d'apports en vitamine D, laquelle devrait idéalement
être apportée par l’alimentation, mais sera souvent prise sous forme de CA en raison de sa
faible disponibilité dans la ration quotidienne. (21)
§ De même, les femmes ont des besoins de 77 % plus élevés que les hommes en fer, et ce
dès la puberté (en raison des pertes dues aux règles ou aux accouchements), ainsi qu'en
calcium lors de la ménopause (pour éviter l’ostéoporose, conséquence des modifications
hormonales). Or les aliments vont contenir des quantités variables de vitamine D, de fer ou
de calcium. (22)
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§ Les CA recommandés peuvent varier en fonction des carences du régime alimentaire d'une
personne. Les suppléments sont parfois ajoutés à l'alimentation d'une personne en raison de
certaines activités auxquelles elle participe. (22)
6.1 Les compléments alimentaires et l’arthrose:
De nombreuses substances étaient proposées pour soulager les douleurs liées aux
rhumatismes.
La chondroïtine sulfate:
À l’instar de la glucosamine, la chondroïtine sulfate est un constituant essentiel du cartilage
dont il assure la structure et l’élasticité. En tant que médicament, il est proposé sous forme de
gélules ou de granulés disponibles sans ordonnance. Des études cliniques indiquent qu’il
contribue à ralentir la progression de l’arthrose. La prise simultanée de glucosamine pourrait
amplifier cette action préventive.Cependant, depuis 2012, les autorités sanitaires européennes
ont interdit aux CA contenant de la chondroïtine de prétendre soutenir la mobilité des
articulations, aider à garder les genoux et autres articulations souples et flexibles, ou être un
composant important du métabolisme des articulations ou de la bonne santé des articulations.
Cesallégations de santé sont désormais interdites. (8)
LA SAM-E (S-ADÉNOSYL-L-MÉTHIONINE):
Cette substance, naturellement produite par l’organisme, est indispensable au bon
fonctionnement du système nerveux et du foie. Elle a été largement étudiée et a démontré une
certaine efficacité contre la progression de l’arthrose. (8)
Une forme en comprimés, récemment mise au point, est utilisée comme médicament contre
l’arthrose dans plusieurs pays européens. Elle est devenue un CA très populaire outre-
Atlantique. La SAM-e n’est pas commercialisée en France.Depuis 2012, les autorités
sanitaires européennes ont interdit aux CA contenant de la S-adénosyl-L-méthionine (SAM-e)
de prétendre contribuer à maintenir la santé ou la mobilité des articulations. Cette
revendication d’effet est désormais interdite pour les CA contenant de la S-adénosyl-L-
méthionine (SAM-e). (8)
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6.2 Les compléments alimentaires contre la digestion difficile:
Les CA destinés à soulager les troubles de la digestion peuvent contenir : des enzymes,
papaïne ou bromélaïne, par exemple ; des plantes réputées calmer les nausées, telles que le
curcuma, le gingembre ou le fenugrec ; des substances et des plantes supposées stimuler la
sécrétion de bile, comme la bétaïne, l’artichaut ou le radis noir ; des ingrédients censés
protéger la paroi de l’estomac comme les algues, ou censés enrichir la flore intestinale comme
les probiotiques. (21)
La papaïne:
Extraite de l’écorce de la papaye verte, la papaïne était proposée pour soulager les troubles
digestifs bien qu’aucune étude n’ait à ce jour étudié son efficacité sur la digestion. En 2012,
faute de preuves d'efficacité convaincantes, les autorités sanitaires européennes ont interdit
aux CA contenant de la papaïne de prétendre favoriser la digestion des aliments (en particulier
en aidant à la digestion des protéines). (21)
La bromélaïne:
La bromélaïne, extraite de la tige de l’ananas, entrait dans la composition de CA destinés à
soulager les troubles digestifs. Sa capacité à digérer les protéines, observée au laboratoire, n’a
jamais été vérifiée pour la digestion qui s’effectue dans l’estomac. En 2012, faute de preuves
d'efficacité convaincantes, les autorités sanitaires européennes ont interdit aux CA contenant
de la bromélaïne de prétendre prévenir ou soulager les digestions difficiles et l’inconfort
gastro-intestinal, ou d'améliorer la digestion des aliments. (22)
Le fenugrec:
Comme le gingembre, le fenugrec est traditionnellement utilisé au Moyen-Orient contre les
nausées et les troubles digestifs sans preuve formelle de son efficacité.confort gastro-
intestinal, ou améntestinale en réduisant les micro-organismes potentiellement re. (22)
6.3 Les compléments alimentaires anti âge :
La vitamine E constitue la première ligne de défense contre la peroxydation des lipides. Elle
est incorporée dans de nombreuses préparations topiques : leur efficacité dépend de sa
pénétration, de son métabolisme, de sa biodisponibilité, de sa concentration et de sa
métabolisation. (23)
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La vitamine E diminue les rides et ridules induites par le photo vieillissement. Excellent
humidificateur de la peau, elle augmente sa douceur et sa souplesse, elle ne provoque que
rarement des irritations cutanées ou des réactions allergiques. (24)
6.4 Les compléments alimentaires pour la musculation :
Acides aminés ramifiés (Les BCAA) :
Les BCAA sont utilisés par les adeptes de la musculation pour leur effet anabolique
musculaire, Ils sont communément utilisés après l’effort pour favoriser la récupération et
l’anabolisme, Chez les sportifs en convalescence suite à une blessure, pour lutter contre la
fonte musculaire. (25)
Les BCAA, substrats énergétiques oxydés dans le muscle, regroupent trois acides aminés
essentiels : la valine, la leucine et l’isoleucine. Elles sont conseillées chez le sportif puisqu’ils
constituent des sources d’énergie pour les muscles. De plus, la leucine stimule la synthèse des
protéines au niveau musculaire. (26)
6.5 Les compléments alimentaires pour la grossesse et ménopause :
Acide folique ou vitamine b9 pour prévenir la spina bifida, une malformation congénitale due
à une anomalie du tube neural (L) survenue au cours de la croissance du foetus. De
nombreuses études ont confirmé l’intérêt de prendre ce CA avant et durant le premier
trimestre de la grossesse. « Cependant, malgré tous ces travaux, il a fallu se battre pour diviser
par dix la dose quotidienne préconisée au départ, souligne Marie-Christine BoutronRuault, du
Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations de l’Inserm. (27)
6.6 Les compléments alimentaires anti stress et troubles de mémoire :
Le Ginkgo biloba est un CA utilisé pour aider à soulager de nombreux maux : les symptômes
de l’anxiété, de démence, les troubles de la vue ou encore le syndrome prémenstruel. Dans les
CA de Ginkgo biloba, on trouve des glucoflavonoïdes et des terpéno-lactones, qui lui
confèrent son pouvoir thérapeutique. Pour éviter les éventuels maux de tête que peuvent
causer le végétal, il est conseillé de commencer par une dose de 60 mg par jour, avant de
l’augmenter si tout va bien. Le traitement dur au moins 2-3 mois et les effets mettent du temps
à se manifester . (28)
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Le ginkgo contient des substances anti oxydantes auxquelles on attribue également la capacité
d’augmenter le diamètre des vaisseaux sanguins (vasodilatatrices) et d’inhiber l’agrégation
des plaquettes sanguines (antiplaquettaires). Ces propriétés peuvent s’avérer utiles pour la
prévention des maladies cardiovasculaires. (29)
Ginseng : La racine de ginseng est utilisée comme stimulant avec la particularité d’être
adaptogène, c’est-à-dire qu’elle aide l’organisme à lutter contre un stress physique ou
psychique. Elle contribue à lutter efficacement contre le stress, la fatigue et permet une
amélioration de la concentration, des capacités physiques et psychiques. (30)
L’organisation mondiale de la santé se base sur des données cliniques pour affirmer que le
ginseng améliore les capacités cognitives de mémorisation, de concentration est capable de
réduire de manière significative les troubles cognitifs induits par la maladie d’Alzheimer. (30)
6.7 Les compléments alimentaires amaigrissants :
Le varech (Fucus vesiculosus, Bladderwrack) est un CA à base d’algue qui contient de fortes
concentrations d’iode, et qui peut aussi receler des métaux lourds tels l’arsenic et le cadmium.
On attribue ses propriétés dans la perte de poids notamment aux fibres qui le composent et
qui, en gonflant dans l’estomac en présence d’eau, diminueraient la sensation de faim et
agiraient au niveau de l’intestin comme laxatif mécanique. (31)
L’iode, quant à lui, augmenterait les dépenses énergétiques en agissant sur la thyroïde. (32)
Picolinate de chrome :
Se retrouve dans plusieurs suppléments diététiques. Il est utilisé pour sespropriétés
thermogènes afin de favoriser la perte de poids et améliorer la composition corporelle. (9)
L’utilisation de supplément de chrome est considérée sécuritaire à des doses pouvant aller
jusqu’à 200 µg par jour pendant 6 mois, mais on ne dispose pas d’informations suffisantes sur
sa sécurité à long terme (9)
7. les effets indésirables des compléments alimentaires
Les compléments peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé des consommateurs et
entraîner des effets toxiques en raison notamment de surdosage ou de surconsommation
(Dépassement des apports maximal tolérables). (7)
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Les effets indésirables rapportés étaient surtout d’ordre cardiovasculaire et moins
fréquemment d’ordre neuropsychiatrique, hépatique, néphrologique, dermatologique,
cancérogène. (7)
7.1 Les effets cardiovasculaires
Il y a plusieurs substance chimique a effets indésirables cardiovasculaires le plus grave est :
La diméthylamylamine (DMAA) : est une substance chimique utilisée pour perdre du poids
ou pour augmenter les performances sportives. L’OSAV déconseille fortement sa
consommation en raison de ses graves effets secondaires. (33)
Les effets indésirables rapportés dans la littérature sont des infarctus du myocarde, des
arythmies et des cardiomyopathies. (34)
L’augmentation de la pression artérielle provoquée par la DMAA est dose-dépendante.
De façon générale, peut aussi entraîner des arythmies, le risque d’apparition de troubles du
rythme est augmenté lors de la prise concomitante de stimulant(s). (35)
Par ailleurs, l’exercice physique augmente l’effet thermogénique des stimulants, ce qui accroît
le risque de survenue d’hyperthermie d’effort. (35)
7.2 Insuffisance rénal
La vitamine C : Considérée comme un CA potentiellement néphrotoxique, si consommée à
hautes doses et de façon prolongée, Un cas de néphrite tubulointerstitielle chronique
irréversible, associée à la présence de granules d’oxalate dans l’interstice, a été rapporté chez
une femme ayant consommé des comprimés de vitamine C pendant dix ans. (25)
Une étude observationnelle suédoise a prouvé que les hommes qui consomment des
suppléments de vitamine C (dose quotidienne estimée à 1000 mg) encouraient un risque accru
de développer des calculs rénaux par rapport aux non consommateurs (25).
7.3 Des effets cancérogènes:
Les beta carotène : Depuis les deux grandes études d’intervention CARET98 et ATBC26
dans les années 90, plusieurs études ont montré une augmentation de risque de différents
cancers en liens avec la prise de CA à base de β-carotène. (36)
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Dans le cadre du rapport WCRF/AICR de 200792, le niveau de preuve global concernant le
lien entre la consommation de compléments alimentaires à base de β-carotène et le risque de
cancer du poumon a été jugé « convaincant » et a permis de conclure à une augmentation de
risque de cancer du poumon associée à la prise de compléments alimentaires de β-carotène à
fortes dose chez les fumeurs ; un niveau de preuve convaincant. (36)
Vitamine D : risque de cancer du sein invasif a augmenté chez les femmes prenant plus de
600 UI (L) par jour de vitamine D. « S’intéresse aux associations entre la prise de
compléments de vitamine D, celle de traitements hormonaux de la ménopause et le risque de
cancer du sein, du fait d’une inter action possible entre la vitamine D et les hormones
sexuelles », indique Marie-Christine Bout. (37)
8. Contre indication des compléments alimentaires
Les CA ont peu de contre-indications, hormis les allergies à certaines plantes et les
éventuelles interactions entre les plantes présentes dans les compléments et les traitements de
fond. (38)
Par exemple, la vitamine E diminue l’absorption de certains médicaments (cardio-vasculaires
notamment). Des compléments fortement dosés en vitamine A sont contre-indiqués pour les
patients aux antécédents de cancer. Idem pour les phyto-estrogènes et les phyto-progestagènes
en cas de cancer du sein. De façon plus générale, les produits à base de DHEA, soja, gattilier,
trèfle rouge, igname sauvage, colosh noir, huile de lin, sont contre-indiqués en cas de cancer
gynécologique, du sein, et de la prostate. (38)
9. Les interactions médicamenteuses
Les interactions médicamenteuses pouvant faire courir de réels dangers aux patients et les
substances contenues dans les compléments peuvent interagir avec les médicaments, y
compris ceux disponibles sans ordonnance, en particulier chez les personnes recevant un
traitement neurologique ou cardio-vasculaire. Par exemple, le calcium peut perturber l’action
de certains médicaments contre les troubles cardiaques, de quelques diurétiques et des
antibiotiques de la famille des cyclines et des quinolones. Parfois, les effets des CA
s’additionnent à ceux des médicaments. Pour cette raison, le ginkgo, la vitamine E et les
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acides gras, oméga-3 ne doivent pas être pris en même temps que l’aspirine ou les
médicaments anticoagulants par exemple. (31) (32)
10. Commercialisation des compléments alimentaires
La commercialisation des CA ne nécessite pas d’autorisation individuelle de mise sur le
marché fondée sur l’évaluation par une instance d’expertise : l’industriel est responsable de la
conformité des CA mis sur le marché avec les dispositions réglementaires en vigueur, tant en
matière de sécurité que d’information du consommateur. (39)
10.1 L’emballage des compléments alimentaires
Le produit doit être conditionné dans des emballages qui préservent l’hygiène et les autres
qualités du CA. (39)
Les emballages, y compris les matériaux d’emballage, doivent être constitués uniquement de
substances sans danger et convenant à l’usage auquel ils sont destinés. Dans le cas où la
Commission du Codex Alimentarius a établi une norme pour l’une quelconque des substances
utilisées comme matériaux d’emballage, cette norme est applicable. (39)
En plus de l’avertissement « tenir hors de portée des enfants » sur l’étiquette du complément
alimentaire, tous les emballages devraient être munis d’un bouchon de sécurité inviolable par
les enfants (« child proof »). Il n’y a pas d’obligation concernant des dispositifs de sécurité
relatifs à l’ouverture des compléments alimentaires mais les industriels emploient souvent ces
méthodes à l’image de l’industrie pharmaceutique. C’est un gage de qualité. Exemple d’une
substance non autorisée ou interdite qui serait incorporé dans un CA. (40)
Information du consommateur : ceci est indispensable pour sa protection. Le consommateur
doit avoir acheté un produit dont il connaît les caractéristiques essentielles. (40)
La loyauté et l’information envers le consommateur s’expriment surtout grâce à l’étiquetage
du CA et à travers la publicité. (40)
10.2 L’étiquetage des compléments alimentaires
L’étiquetage des CA en vitamines et sels minéraux doit être conforme à la norme Codex pour
l’étiquetage des denrées alimentaires préemballées (Codex-Stan 1-1985, Rev. 1-1991)
Synthèse bibliographique
Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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La présentation d’un produit est un des premiers arguments de vente. En effet, les mentions
d’étiquetage participent au consentement final du consommateur à acheter un produit.
L’étiquette répond à trois fonctions principales :
ü fournir des renseignements de base sur la nature du produit ;
ü fournir des informations sur les aspects sanitaires et nutritionnels du produit ;
ü servir d’outil pour la commercialisation et la promotion. (40)
Comme pour toutes les denrées alimentaires, les CA doivent apporter aux consommateurs une
série d’informations obligatoires, listée à l’article 9 du règlement 1169/2011. Elles doivent
être fournies, de telle manière qu’elles soient facilement accessibles, c’est-à-dire sur
l’emballage ou sur une étiquette attachée au complément alimentaire. (5)
La directive 2002/46 précise que la dénomination de vente de ces produits est « complément
alimentaire » et aucune ambiguïté ne doit exister quant à la nature du produit que le
consommateur achète. (5)
Elle impose également que l’étiquetage des CA comporte :
Le nom des catégories de nutriments ou substances caractérisant le produit ou une indication
relative à la nature de ces nutriments ou substances,
La portion journalière de produit dont la consommation est recommandée,
Un avertissement contre le dépassement de la dose journalière indiquée,
Une déclaration visant à éviter que les CA ne soient utilisés comme substituts d'un régime
alimentaire varié,
Un avertissement indiquant que les produits doivent être tenus hors de la portée des jeunes
enfants. (5)
Il est strictement interdit de :
§ faire état de propriétés de prévention, de traitement ou de guérison de maladies humaines,
§ faire référence au rythme ou à l’importance de la perte de poids,
§ faire référence aux recommandations émises par un médecin ou un professionnel de santé
déterminé,
§ laisser penser qu’un régime alimentaire équilibré et varié est insuffisant ou que le
consommateur court un risque en ne consommant pas le complément alimentaire. (5)
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Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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Figure 2: L’étiquetage des CA. (41)
10.3 La vente et distribution des compléments alimentaires :
La pharmacie reste le premier circuit de vente de compléments alimentaires en Algérie devant
les ventes directes/par correspondance/web, les magasins spécialisés, les grandes et moyennes
surfaces, et les parapharmacies. Ces produits sont vendus sans ordonnance et sont largement
distribuées dans les pharmacies, les grandes surfaces, les magasins spécialisés en diététique
ou bien sur Internet. (42)
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Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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10.3.1 Les pharmacies
Le monopole de la vente de médicaments permet aux pharmacies de conserver un avantage
certain sur la distribution de produits santé en particulier celle des compléments alimentaires.
En effet, leur crédibilité est renforcée par le conseil à la vente apporté par les pharmaciens aux
clients.en plus d'offrir un environnement médical sécurisant, elles permettent d'avoir accès
aux conseils de professionnels de la santé. (43)
10.3.2 Les parapharmacies
La vente de CA en parapharmacie dispose des avantages des officines et des grandes et
moyenne surfaces (GMS), La couverture du territoire par les parapharmacies est cependant
plus limitée que celle des officines. (44)
10.3.3 Les magasins diététiques et biologiques
Ces magasins spécialisés sont ceux des « connaisseurs ». Ils représentent 10,7% du marché,
avec des marques comme Super Diet, Phytoceutic ou Diétaroma. Ce circuit historique dispose
d’une offre et d’une clientèle spécifique mais souffre d’une image vieillissante et d’un
manque de clarté en termes d’implantation linéaire. (45) .
10.3.4 Les grandes et moyennes surfaces (GMS)
Ce circuit, pesant 9% du marché, propose une offre produit dominée par trois marques
leaders : Juvamine, Floressance, Vitarmonyl (45).
10.3.5 La vente directe
Elle comprend la vente par internet, par correspondance ou à domicile. Elle représente le
circuit le plus dynamique qui réalise 12% des ventes avec une multitude de petites marques et
de sites web. (45)
Il faut donc utiliser ce mode d'achat avec la plus grande vigilance pour passer à travers les
CA douteux ou autres produits « miracle ». L'une des premières sécurités pour le
consommateur concerne la domiciliation du site. (43)
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Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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Figure3 : procédure générale de mise sur le marché d'un complément alimentaire. (46)
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Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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11. La Pharmaco-économie des compléments alimentaires
Puisque les CA ne sont pas réglementés par la FDA comme le sont les médicaments, les
fabricants ne sont pas dans l’obligation d’en tester l’innocuité et l’efficacité (bien que leur
sécurité doive être documentée). Par conséquent, peu de compléments ont été
soigneusement étudiés à ces niveaux. Par ailleurs, la nécessité d’évaluer les compléments
chez l’homme n’a été reconnue que récemment de sorte qu’une grande partie des
informations disponibles n’a pas été recueillie de manière systématique ou scientifique et,
de ce fait, est difficile à exploiter. Les fabricants doivent désormais signaler les événements
indésirables graves à la FDA par le biais du système MedWatch de la FDA. Cependant,
certains compléments alimentaires (par exemple, huile de poisson, chondroïtine,
glucosamine, millepertuis) sont considérés comme une addition sûre et utile aux
médicaments standards .(47)
La quantité de données concernant la sécurité d’emploi et l’efficacité des compléments
alimentaires augmente rapidement, car de plus en plus d’études cliniques sont menées. (47)
Tous les CA n'auront pas le même poids sur votre porte-monnaie. Leur prix varie en fonction
du type de produit, mais également de sa présentation. (43)
Une grande partie du prix de vente d'un CA est fonction de sa composition. Ainsi, il dépend
des différents ingrédients utilisés, du degré d'innovation, de la durée du programme et du lieu
d'achat. (43)
12. Aspect réglementaires et législatif des compléments alimentaires
Selon le décret n°96-307 du 10 avril 1996 paru au Journal officiel de la République
Française en date du 15 Avril a d’abord défini le CA comme « un produit destiné à être
ingéré en complément de l’alimentation courante afin de pallier une insuffisance réelle ou
supposée des apports journaliers ». Cette définition fait donc clairement des CA une catégorie
d’aliments dotés d’une valeur nutritionnelle et rentrent dans la catégorie des denrées
alimentaires.
Directive européenne 2002/46/CE
Depuis 2002, la publication de la Directive 2002/46/CE a fourni aux CA un cadre
réglementaire propre qui leur confère un véritable statut et de fait une reconnaissance
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Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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européenne. Ce référentiel réglementaire vise notamment à :
ü Répondre au nombre croissant de produits disponibles sur le marché,
ü Limiter les distorsions de concurrence au sein du marché libre,
ü Répondre à un souhait de certains consommateurs,
ü Protéger le consommateur et garantir son libre choix,
ü Encadrer la composition de ces produits .(48,49)
En 2006, cette définition a été transposée de la directive européenne 2002/46/CE en droit
français par le décret 2006-352 publié au J.O. de la République Française, le 20 mars
2006. On entend ainsi par CA : « toute substance ou produit transformé, partiellement
transformé ou non transformé dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui
constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet
nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés, commercialisés sous forme de doses, à
savoir les formes de présentation telles que les gélules, les pastilles, les comprimés, les pilules
et autres formes similaires, ainsi que les sachets de poudre, les ampoules de liquide, les
flacons munis d’un compte-gouttes et les autres formes analogues de préparations liquides ou
en poudre destinées à être prises en unités mesurées de faible quantité ».
Dans cette définition, est précisée la notion d’effet nutritionnel et physiologique. Ainsi, on
reste dans le cadre de l’alimentation par le terme nutritionnel. Mais ce principe d’effet
physiologique caractérise cette catégorie des compléments alimentaires qui est à opposer aux
médicaments qui ont une action pharmacologique. En effet, un produit qui entretient des
fonctions physiologiques normales par un effet nutritionnel est dit à effet physiologique,
contrairement à un produit qui corrige des dysfonctions physiologiques, c'est-à-dire des
pathologies, qui est dit à effet pharmacologique ou thérapeutique. Les compléments
alimentaires maintiennent un état d’équilibre ou d’homéostasie alors, que le médicament le
restaure (50)
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Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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Figure 4: les évolutions règlementaires des CA. (51)
Réglementation nationale
§Selon la réglementation algérienne du décret12-124 relatif aux additifs alimentaires qui fixe
l'additif comme toute substance qui n'est normalement ni consommée en tant que denrée
alimentaire en soi, ni utilisée comme ingrédient caractéristique d'une denrée alimentaire ;qui
présente ou non une valeur nutritive ; dont l'adjonction intentionnelle a une denrée
alimentaire dans un but technologique ou organoleptique a une étape quelconque de
fabrication , de la transformation ,de la préparation ,du traitement, du conditionnement, de
l’emballage, du transport ou de l'entreposage de cette denrée effectue ses caractéristique et
devient elle-même ou ces dérivés, directement ou indirectement, un composant de cette
denrée alimentaires sont des sources concentrées de ces éléments nutritifs, seuls ou en
combinaison, commercialisées sous forme de gélules, comprimés, poudre ou solution. (52)
Ils ne sont pas ingérés sous la forme de produits alimentaires habituels mais sont ingérés en
petite quantité et dont l’objectif est de suppléer la carence du régime alimentaire habituel en
vitamines et/ou sels minéraux. (52)
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Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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§L’utilisation d’un additif alimentaire doit répondre aux conditions énumérées ci-après :
−Préserver la qualité nutritionnelle de la denrée alimentaire ; servir de composant nécessaire
dans les aliments diététiques ; (52)
−Améliorer la conservation ou la stabilité de la denrée alimentaire ou ses propriétés
organoleptiques, à condition de ne pas altérer la nature ou la qualité de façon à tromper et
induire en erreur le consommateur ; (52)
−Servir d’adjuvant dans une étape dont les compléments alimentaires en vitamines et sels
minéraux : née du processus de mise à la consommation, à condition que l’additif
alimentaire ne soit pas utilisé pour masquer les effets de l’utilisation d’une matière première
de mauvaise qualité ou de méthodes technologiques inappropriées; (52)
−Ainsi ni aliment, ni médicament, les compléments alimentaires ont un statut à part, parfois
ambigu, d’autant plus qu’apparaissent des aliments dits “fonctionnels ”, qui seraient
différents des autres par des propriétés liées soient à leur composition naturelle intrinsèque
soit à des constituants ajoutés ou modifiés. (52)
−Les compléments alimentaires ne sont pas des additifs alimentaires ; cependant ils peuvent
contenir des additifs, des arômes et des auxiliaires technologiques (support d’additifs) dont
l’emploi est autorisé en alimentation humaine (52)
13. Données épidémiologique d’utilisation des compléments alimentaires
13.1 Données internationales
§La consommation de CA est largement répandue aux Etats-Unis, au Canada et en Australie
notamment, ainsi que dans plusieurs pays Européens. Les définitions de compléments
alimentaires et de consommateur de compléments, ainsi que les méthodes de mesures sont
variables selon les études et les pays, il est donc difficile de fournir des chiffres parfaitement
comparables de prévalences de consommation. Notamment, plusieurs études différencient les
compléments vitaminiques/minéraux des autres types de compléments dans les prévalences de
consommation qu'elles indiquent. Cependant, les chiffres suivants fournissent des ordres de
grandeur. (18)
§Aux Etats-Unis, selon l’étude NHANES III menée de 2007 à 2010 dans un échantillon
représentatif d’adultes âgés d’au moins 20 ans: 49% des sujets ont déclaré avoir consommé
des compléments alimentaires durant le mois précédant l’enquête et près de 32% ont déclaré
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Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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avoir pris au moins un complément contenant des vitamines et/ou minéraux. Dans le volet «
Médecines alternatives et complémentaires » de l’étude NHIS réalisée en 2007, 18% des
sujets ont déclaré avoir consommé des compléments à base de plantes ou autres substances
non vitaminiques/minérales au cours des 12 mois précédant l’enquête. Dans une étude menée
sur deux cohortes, la « Nurses’ Health Study » et la « Health Professionals Follow-Up
Study», la prévalence de consommation de compléments alimentaires au moment des
interviews, avait augmenté de 17% chez les femmes et de 25% chez les hommes entre 1986 et
2006. Cette prévalence atteignait 88,3% des femmes et 80,7% des hommes. (18)
§ Au Canada, selon l’étude représentative « Canadian Community Health Survey » conduite en
2004 auprès de 34 381 sujets (publiée en 2010), 34% des hommes et 47% des femmes ont
déclaré prendre au moins un complément vitaminique/minéral dans le mois précédant
l’enquête, la plus forte prévalence de consommation de compléments (60%) ayant été
observée pour les femmes de 71 ans et plus. Dans l’étude du « Tomorrow Project » de 2000,
sur un échantillon de 12 506 adultes âgés de 35-79 ans, 68% des sujets ont déclaré prendre au
moins un complément alimentaire au moins une fois par semaine au cours de l’année
précédant l’étude. (18)
13.2 Données nationales
L’Algérie recèle les matières premières nécessaires, notamment les plantes aromatiques et
médicinales, mais aussi l’Oméga 3 que l’on peut extraire du poisson, et des dérivés du lait »,
en faisant également savoir que, « le ministère du Commerce va diligenter une enquête
approfondie sur les CA ne présentant pas d’indications thérapeutiques, car ceux-là relèvent
des prérogatives du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ».
(53)
« 95% des compléments alimentaires sont importés, particulièrement de Chine et d’Inde, et
qu’une partie contenait des produits chimiques ». (54)
Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, de nombreuses femmes ont une alimentation
sous-optimale et présentent des carences en micronutriments essentiels à une bonne santé.
Cela est particulièrement préoccupant durant la grossesse, lorsque les besoins en énergie et en
nutriments sont plus importants, tant pour la mère que pour le bébé en croissance. Le zinc
joue un rôle essentiel dans la croissance et le développement normaux. Une carence en zinc
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Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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pourrait avoir des effets néfastes sur la santé, tels qu’accoucher prématurément ou donner
naissance à un bébé de trop petite taille. (55)
14. La pharmacovigilance des compléments alimentaires
La surveillance des CA est une obligation, elle a pour objectif d'améliorer la sécurité du
consommateur en identifiant les effets indésirables liés à leur consommation. De ce fait, il est
important de :
§ Éviter des prises prolongées, répétées ou multiples au cours de l’année de CA. (56)
§ Respecter les conditions d‘utilisation fixées par le fabricant, responsable de la sécurité des
produits qu’il commercialise. (56)
§ Signaler au CNPM tout effet indésirable survenant suite à la consommation d’un
complément alimentaire. (56)
Les signalements d'effets indésirables enregistrés par ce dispositif ont notamment permis
l'émission de recommandations en lien avec les boissons énergisantes ou les compléments
alimentaires à base de levure de riz rouge. Au global, depuis la mise en place du dispositif en
2010, plus d'un tiers des signalements relatifs à des compléments alimentaires ont concerné
des produits minceur, capillaires ou hypocholestérolémiants. Pour l'heure, les effets les plus
souvent rapportés ont été d'ordre hépatique, digestif et allergique. (57)
15. Le rôle des médias sur l’utilisation des compléments alimentaires
Procédé permettant la distribution, la diffusion ou la communication d'oeuvres, de documents,
ou de messages sonores ou audiovisuels (presse, cinéma, affiche, radio, télévision,
vidéographie, télédistribution, télématique, télécommunication). (58)
Il existe cinq grands types de médias : la presse écrite, les affiches, télévision, et la radio ;
internet (réseaux sociaux).
Ces cinq médias sont des supports marketing et publicitaires très utilisés par les fabricants
de CA. Internet étant un média assez récent et surtout beaucoup plus vaste, plus libre et moins
contrôlé, il devient le média le plus intéressant pour véhiculer des informations. (9)
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15.1 La presse écrite :
La presse écrite est toujours largement représentée, même si celle-ci a un peu changée avec la
venue des journaux gratuits (20 minutes et presse en ligne). Elle offre de multiples
opportunités de communiquer, soit sous forme de publicités incluses dans le magazine, soit
sous forme d’article journalistique véhiculant les informations fournies par le fabricant sur le
produit. Les publicités et articles sur les CA ciblent différentes catégories de personnes
identifiées. On les retrouve préférentiellement dans la presse féminine ou de vulgarisation
scientifique. (59)
Dans un monde de plus en plus largement dominé par internet, la population des pays
développés suit de plus en plus l’actualité via des sites, applications, blogs ou réseaux
sociaux. L’importance de la presse écrite s’amoindrit. Historiquement le premier média choisi
par les annonceurs, le secteur de la presse (magazines, presse quotidienne nationale et
régionale, etc.) a vu ses recettes publicitaires se réduire de 44 % entre 2005 et 2014. (59)
15.2 Affiches et panneaux publicitaires:
Les affiches et panneaux publicitaires sont retrouvés dans toutes les villes : aux stations de
métro, sur les grands axes routiers, sur les grandes rues piétonnes. On les retrouve dans
presque tous les endroits publics. Les études indiquent généralement que 70% des panneaux
présents dans le champ d’un conducteur sont vus, et parmi eux, les deux tiers sont lus. Ils sont
également présents sur les devantures et à l’intérieur des pharmacies. (60)
Les recettes de l’affichage publicitaire ont connu en 2018 une croissance globale positive de
2,3 %, boostée par
- l’affichage publicitaire digital en progression de 22,3 % par rapport à 2017,
- l’affichage publicitaire dans les transports en progression de 10,2 %,
- l’affichage publicitaire extérieur en progression de 4,5 %
L’affichage publicitaire dans les zones commerciales en progression de 10,7 %. (60)
15.3 Télévision:
Les téléspectateurs qui la regardent presque 4 heures par jour. Elle propose des programmes
et des émissions en présence des professionnels de santé (médecin ou pharmacien) bien
qualifiés avec un bagage des informations attirés pour influencer les téléspectateurs bien sûr.
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Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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En fonction de la tranche d’âge ou de la catégorie socioprofessionnelle entrecoupés de
publicités sélectionnées en fonction du type de téléspectateur. De plus en plus de publicités
pour des compléments alimentaires sont diffusées, et ont même le droit à une égérie. (60)
15.4 Radio:
Les auditeurs sont attirés et influencés par des émissions basé sur la présence des personnels
de santé, des célébrités comme les joueurs les acteurs et les chanteurs aussi jouer sur la voie
des animateurs pour attirés les auditeurs. (60)
15.5 Internet:
Les informations circulant librement, Internet est devenu un lieu d’échange très important et
incontournable, surtout grâce aux réseaux sociaux. Des personnes sans formation, peuvent
devenir aux yeux du public, une référence dans un domaine. On les appelle les influenceurs.
Ils peuvent véhiculer leurs informations via un blog ou via les réseaux sociaux comme
Instagram, Facebook, Snap-chat. Certaines sociétés profitent de leur notoriété et de leur
influence pour essayer de faire de la publicité en leur envoyant des produits ou en devenant un
sponsor. (60)
45
Travail personnel
(Enquête ethnobotanique)
Matériel et méthodes
Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
46	
  
1- Matériel et méthodes
1.1Déroulement de l’enquête
Une enquête ethnobotanique descriptive transversale a été réalisée auprès de la population de
la commune d’Annaba dans la période de 21/02/2022 et le 10/03/2022 par le bais d'un
questionnaire auto-administrée préétablie et validé (annexe 01) ;formé de 25
questions :ouvert, semi-ouvert , fermé.
La littérature révèle que le questionnaire auto-administré présente de nombreux avantages au
plan opérationnel.
Une grande liberté pour répondre (garantie d’anonymat possible, choix du moment pour
répondre), possibilité de travailler sur du matériel concret (visuel, olfactif), enquête réalisée
dans un lieu ciblé, Leurs coûts d’utilisation sont faibles.
Remarque :
Une près enquête a été réalisée auprès de dizaines personnes pour éliminer l’ambiguïté des
questions.
1.2Critères d’inclusions
Les personnes :
- Ayant 20 ans ou plus.
- Habitent en Annaba.
1.3 Critères d’exclusions
Les personnes :
- Moins de 20 ans.
- Habitent hors Annaba.
- Ayant répondu de manière ambiguë
1.4 Échantillonnage
Dans les enquêtes ethnobotaniques de la consommation des CA, les méthodes
d'échantillonnage de probabilité les plus couramment utilisées sont aléatoires simples ou
stratifiées par grappes.
Matériel et méthodes
Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
47	
  
L'échantillonnage aléatoire simple est un procédé par lequel un échantillon de taille n d'une
variable aléatoire X, avec une distribution donnée est sélectionné parmi une population finie
de N unités, de telle sorte que chaque échantillon possible donne la même probabilité d'être
sélectionné et toutes les unités de la population ont la même probabilité d'être inclus dans
l’échantillon.
L'échantillonnage aléatoire simple est plus représentatif à condition que les éléments de la
population soient homogènes, sinon la population à l'étude peut être divisée en groupes ou
strates d'éléments qui sont plus homogènes.
L'échantillonnage aléatoire stratifié implique la division des éléments de la population à
l'étude en groupes appelés strates, sur la base de certaines caractéristiques d'intérêt dans la
population étudiée.
Des échantillons aléatoires sont ensuite sélectionnés dans chaque strate proportionnelle à la
taille de la strate.
Dans le cas de notre enquête ethnobotanique sur l’influence du média dans la consommation
des CA, on ne peut pas se baser sur l’incidence mais sur la prévalence,
Valeur épidémiologique récoltée à partir du service d’épidémiologie CHU IBN SINA validée
par Dr OTMANE Aicha.
Nous avons choisi l’échantillonnage aléatoire simple.
Formule d’échantillonnage :
*La taille d'échantillon se calcule en suivant la formule : ! =  
!×!×!
!²
ü n : Taille d'échantillon.
ü p : prévalence de la consommation des CA données de l’auteur JAMAL ; FATIMA
ZAHRA ; RABAT 2016. P=0,46%
ü q : le pourcentage des sujets non consommé (1-P)
ü i: précision, nous avons choisi. i = 7%.
P=0,46% q=1-P=0,54 i=7% donc : n=202
La taille de notre échantillon = 202 personnes
Matériel et méthodes
Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
48	
  
1.5 Traitement des données
Les données recueillies à partir d’un questionnaire auto-administré, a été ensuite traité et saisi
sur le logiciel Excel 2011. L’analyse des données a fait appel aux méthodes simples des
statistiques descriptives.
Résultats et discussion
Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
   	
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2- Résultats et discussion
2.1. Résultats
2.1.1. Répartition des enquêtés selon l’âge :
Figure 5: Répartition des enquêtés selon l'âge
Dans cette enquête, nous avons remarqué la prédominance des participants âgés de [20-40[
ans avec un pourcentage de (52 %).
8%	
  
52%	
  
35%	
  
5%	
  
<20ans	
  	
   [20-­‐40[	
  	
  	
  	
   [40	
  -­‐60[	
   >60	
  ans	
  
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2.1.2. Répartition des enquêtés selon le sexe :
Figure 6: Répartition des enquêtés selon le sexe
Le sexe féminin représente la majorité des enquêtés avec un pourcentage 68% avec un sexe
ratio de deux.
2.1.3. Répartition des enquêtés selon le niveau d’étude :
Figure 7: Répartition des enquêtés selon le niveau d’étude
D’après la figure (7), la majorité des enquêtés sont des universitaires (50%). Pour les
personnes analphabètes, ayant un niveau d’étude moyen, elles ont faiblement participé à
l’enquête.
32%	
  
68%	
  
masculin	
  
féminin	
  
3%	
  
0%	
  
11%	
  
36%	
  
50%	
  
analphabète	
  
E.	
  primaire	
  	
  
E.	
  Moyenne	
  	
  	
  
E.	
  secondaire	
  
E.	
  	
  universitaire	
  	
  
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2.1.3. Répartition des enquêtés selon le niveau socio-économique :
Figure 8 : Répartition des enquêtés selon le niveau socio-économique
(94%) Des enquêtés ont un revenu moyen.et seulement (6%) ont revenu faible.
2.1.5. Répartition des enquêtés selon les maladies chroniques :
Figure 9: Répartition des enquêtés selon les maladies chroniques
(11%) Des enquêtés atteints des maladies à risques : HTA est le chef de file (31%), le
diabète (28%), troubles hormonales chez (14%), maladie immunitaire chez (4%).
0%	
  
94%	
  
6%	
  
aisé	
  	
  
moyen	
  
Revenu	
  faible	
  	
  
31%	
  
28%	
  
23%	
  
14%	
  
4%	
  
HTA	
   Diabète	
   Maladies	
  
cardiovasculaires	
  	
  
Troubles	
  hormonales	
  	
  Maladie	
  immunitaire	
  
Résultats et discussion
Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
   	
  
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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2.1.6. Répartition des enquêtés selon le média la plus utilisé dans la vie
quotidienne :
Figure 10: Répartition des enquêtés selon la média la plus utilisé dans la vie
quotidienne
D’après les résultats, nous avons constaté que la majorité des enquêtés préfèrent utiliser les
réseaux sociaux (58%), tandis que (28%) utilisent la télévision, Alors que (8%) entendent la
radio.
2.1.7. Répartition des enquêtés selon la connaissance qu’un complément
alimentaire n’est pas un médicament :
Figure 11: Répartition des enquêtés selon la connaissance qu’un CA n’est pas un
médicament
D’après la figure (11), la majorité des enquêtés (88%) connaissent que le complément
alimentaire n’est pas un médicament.
28%	
  
8%	
  
6%	
  
58%	
  
Télévision	
  
Radio	
  
Journal	
  
réseau	
  sociaux	
  
88%	
  
12%	
  
oui	
  
NON	
  
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Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
   	
  
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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2.1.8. Répartition des enquêtés selon la consommation des CA:
Figure 12: Répartition des enquêtés selon la consommation des CA
(76%) Des enquêtés ont consommé un complément alimentaire.
Les femmes sont trois fois plus nombreuses (74%) que les hommes à consommer des
compléments alimentaires.
La plupart des enquêtés qui ne consomment pas des CA en raison de leur prix élevés, (33%)
ont un faible niveau de satisfaction, Autres (4%) en raison de la longue période d’utilisation.
2.1.9. Répartition des enquêtés selon le composant recherchée dans le
complément
Figure 13 : Répartition des enquêtés selon le composant recherchée dans le complément
Les vitamines sont les plus recherchée par (76%) des enquêtés, parmi les vitamines
mentionnées : vitamine C, vitamine B12, vitamine D3, vitamine B9.
76%	
  
24%	
  
Oui	
  
NON	
  
3%	
  
76%	
  
18%	
  
0%	
  
5%	
  
Acide	
  gras	
  
oméga-­‐3	
  	
  
vitamines	
  	
   minéraux	
   huiles	
  de	
  
poissons	
  	
  
extraits	
  de	
  
plantes	
  	
  
Résultats et discussion
Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
   	
  
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
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2.1.10. Répartition des enquêtés selon l’intérêt de consommation de
complément alimentaire :
Figure 14 : Répartition des enquêtés selon l’intérêt de consommation de complément
alimentaire
Les résultats indiquent que la plupart des enquêtés (85%) ont utilisé ces complémentes
alimentaires pour améliorer la santé, plus que la moitié des enquêtés (52%) ont consommé les
CA dans le cas d’une Anémie.
2.1.11. Répartition des enquêtés selon le mode d’emploi :
Figure 15: Répartition des enquêtés selon le mode d’emploi
Nous avons constaté que la majorité des enquêtés (89%) ont utilisé par voie orale sous forme
comprimé.
85%	
  
4%	
  
11%	
  
Améliorer	
  la	
  
santé	
  	
  
au	
  cours	
  de	
  
sport	
  	
  
en	
  
cosmétologie	
  	
  
52%	
  
20%	
  
4%	
  
3%	
  
5%	
  
16%	
  
Anémie	
  
Colopathie	
  foncTonnelle	
  
Arthrose	
  
troubles	
  hormonales	
  
troubles	
  de	
  mémoires	
  	
  
renforce	
  l’immunité	
  
89%	
  
9%	
  
2%	
  
:	
  voie	
  orale	
  	
  	
   voie	
  cutané	
  	
   injectable	
  
Résultats et discussion
Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
	
   	
  
	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  	
  55	
  
2.1.12. Répartition des enquêtés selon la posologie par jour :
Figure 16: Répartition des enquêtés selon la posologie par jour.
2.1.13. Répartition des enquêtés selon la durée du traitement :
Figure 17: Répartition des enquêtés selon la durée du traitement
Les résultats indiquent que la plupart des enquêtés ont utilisé les CA une fois par jour (85%)
(figure16) pour une durée plus de 3 mois. (figure17).
85%	
  
9%	
   6%	
  
0%	
  
Une	
  seule	
  fois	
   deux	
  fois	
   trois	
  fois	
   plus	
  de	
  trois	
  fois	
  
4%	
  
36%	
  
5%	
  
55%	
  
Une	
  semaine	
   1	
  mois	
   [1_3]	
  mois	
   >3mois	
  
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Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et les médias

  • 1.   ‫ﺍاﻟ‬ ‫ــــــــــ‬ ‫ﺠ‬ ‫ـــــــ‬ ‫ﻤ‬ ‫ــــــــ‬ ‫ـﻬﮭ‬ ‫ــــــــ‬ ‫ﻮﺭرﻳﯾـ‬ ‫ـــــــ‬ ‫ﺍاﻟ‬ ‫ـﺔ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﺠ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﺰﺍاﺋ‬ ‫ـــــ‬ ‫ـﺮﻳﯾ‬ ‫ـــــ‬ ‫ــﺔ‬ ‫ﺍاﻟ‬ ‫ــــــ‬ ‫ﺪﻳﯾ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﻤ‬ ‫ـــــــ‬ ‫ﻘ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﺮﺍاﻁط‬ ‫ـــــ‬ ‫ﻴﯿ‬ ‫ـــــــ‬ ‫ﺍاﻟ‬ ‫ــﺔ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﺸ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﻌ‬ ‫ــــــ‬ ‫ـﺒ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﻴﯿ‬ ‫ـــــ‬ ‫ــﺔ‬ People’s Democratic Republic of Algeria ‫ﺍاﻟ‬ ‫ﻭوﺯزﺍاﺭرﺓة‬ ‫ـــــ‬ ‫ﺘ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﻌ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﻠ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﻴﯿ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﺍاﻟ‬ ‫ـــﻢ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﻌ‬ ‫ـــــ‬ ‫ــﺎﻟ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﻭوﺍاﻟ‬ ‫ـﻲ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﺒ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﺤ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﺍاﻟ‬ ‫ــﺚ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﻌ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﻠ‬ ‫ـــــ‬ ‫ﻤ‬ ‫ـــــ‬ ‫ــﻲ‬ Ministry of Higher Education and Scientific Research BADJI Mokhtar-Annaba University ‫ﺟـــﺎﻣ‬ ‫ـــ‬ ‫ﻌ‬ ‫ــ‬ ‫ﺔ‬ ‫ﻣﺨﺘــﺎﺭر‬ ‫ﺑــﺎﺟــﻲ‬ ‫ﻋﻨــﺎﺑ‬ ‫ـ‬ ‫ﺔ‬ Faculty of Medicine ‫ﺍاﻟـﻄـﺐ‬ ‫ﻛـﻠﻴﯿـﺔ‬ Pharmacy Departement ‫ﺍاﻟﺼﻴﯿﺪﻟــــــــــﺔ‬ ‫ﻗـــــﺴــــﻢ‬ MEMOIRE DE FIN D’ETUDES Pour l’obtention du diplôme de docteur en pharmacie Présentée par : MADI KHEDIDJA Directeur : Pr. MECHERI R. SOUHA MAROUA Jury : Président(e) : Pr. MERAH A. Examinateur : Dr. BOUKACHABIA R. Examinateur : Dr. GOUASMI Z. Année scolaire : 2021/2022 N° d’ordre :………… Annaba Le :…………………. Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation
  • 2.   Liste des enseignants du Département de Pharmacie Année universitaire v Enseignants Hospitalo-universitaires professeurs. Nom Prénom Spécialité OUELAA HANIFA Hémobiologie DEKHIL MAZOUZ Microbiologie CHAFFAI NACERA Pharmacie galénique HADEF YOUCEF Chimie Analytique MANSOURI ROUKAYA Parasitologie BROUK HACENE Hémobiologie DJAFER RACHID Toxicologie MERICHE GADIRI SABIHA Immunologie BOUGHENDJIOUA AMOURA NADIA Pharmacognosie NEDJAI SABRINA Microbiologie NEGHRA ABDELHAK Chimie Thérapeutique LAREDJ HACENE Botanique Médicale DERRADJI LEILA Pharmacognosie BOUZAABATA AMEL Pharmacognosie AMIRI SABRINA Microbiologie MERAH ABDELALI Chimie Minérale DJAHMI NASSIMA Microbiologie v Maitres de Conférences Classe A. Nom Prénom Spécialité MERICHE HACENE Immunologie OUNAISSIA KARIMA Botanique Médicale RETIMA ABDELHAK Hémobiologie DJEBBAR MOHAMED Pharmacie Galénique MECHERI RYM Botanique Médicale SOUDANI WAFA Chimie Thérapeutique BELLEILI MEHDI Chimie Analytique v v Maitres de Conférences Classe B. Nom Prénom Spécialité AIT KAKI SAMIRA Chimie Thérapeutique BOULKADID MED EL HADI Hémobiologie LAYACHI FAYCEL Chimie Thérapeutique GOURI ADEL Biochimie
  • 3.   v MAITRES ASSISTANTS Nom Prénom Spécialité ABDESSEMED ABDELHAKIM Pharmacie Galénique BOUTEFNOUCHET FERIEL BELLIR NABILA HALIMI SAMIRA BENCEDIRA SARA HADJER HALIMA SALEM ABDELAZIZ Hydro-Bromatologie SEMOUD ANISSA BRAHIMI AICHA ZAAFOUR ABDELALI MEGUEDDEM MERIAM Toxicologie MESSAOUDENE AICHA BAYA ALLAOUA AMINA KERKOUB FAZIA CHAABNA MANEL Pharmacologie AISSA LINA CHERAIT AHLEM MAKHLOUF AKRAM GHARBI MOUFIDA DOUAOUI ABDELKADER BOULEDROUA SAMIA Chimie Minérale HOUAMRIA HAMZA MEKAHLIA LEILA SAADNI FARIDA Parasitologie KRALLAF ANISSA TOUTA SARA ADJAILIA IMENE Pharmacognosie SAIDI OUIDED SAHRAOUI WAFA BENKAZA FERIEL Chimie Analytique GOUASMI ZOHOUR HARZELLAH LEILA LABOUIZ AMINA FENGHOUR ASMA BOUKACHABIA RAZIKA Botanique Médicale
  • 4.   v ENSEIGNANTS UNIVERSITAIRE v PROFESSEURS : Nom Prénom Spécialité DJAHOUDI ABDELGHANI Microbiologie BENNADJA SALIMA Biologie Végétale v Maitres de Conférences Classe A. v Maitres de Conférences Classe B. v Maitres Assistants Chargés de Cours. Nom Prénom Spécialité BENDJEDDOU FOUZIA Génétique HAMAMDA MERIEM Biomathématique Le Département de Pharmacie AMIRECHE AMIRA Hémobiologie BABAY IMANE KESSIRA AMEL OTMANE ADNENE Microbiologie ADJABI AMEL BENALI AMINA BOUARICHA AMEL BENTORKI AHMED AYMEN DJEDDI MANEL Biochimie LASKRI RIMA CHINE SARAH OUADI IBTISSEM Immunologie ALLIOUCH - KERBOUA AMINA MENDJEL OUISSEM Nom Prénom Spécialité REZAGUI MESSAOUDA Toxicologie SOUICI MOHAMED LOTFI Chimie Générale MESSERER LEILA Parasitologie TALBI AMER Pharmacologie BOUDRAA AMINA Biologie Cellulaire ABDESSEMED LYNDA Biochimie Métabolique BELHOUCHET NAWEL Biologie Cellulaire
  • 5.   REMERCIEMENT Après la réalisation de ce travail, nous remercions le bon Dieu « ALLAH » tout puissant qui nous a donné le courage, la patience, la volonté et la force pour affronter toutes les difficultés et les obstacles, qui se sont hissés a travers notre chemin durant toutes nos années d’études. Ce mémoire n’aurait pas pu être réalisé sans la contribution de nombreuses personnes que nous tenons à remercier par ces quelques lignes : Nous remerciements s’adressent d’abord à notre promotrice Pr MECHERI RIM ; Pour l’assistance qu’elle nous a témoigné tout au long de ce travail. Merci pour sa lecture attentive, ses conseils lors de la rédaction de ce manuscrit dont il est rapporteur. Á notre président de jury Pr. MERAH ABDELALI, Nous vous remercions humblement d’avoir accepté de le juger Veuillez trouver ici, le témoignage de notre admiration et de notre respect. Nos remerciements vont également aux membres du jury Dr.BOUKACHABIA RAZIKA et Dr. GOUASMI ZOHOUR d’avoir accepté de faire partie du jury afin de l’examiner et de l’enrichir par vos connaissances et vos propositions. Nous remercions également DR.OTMANE AICHA pour son accueil chaleureux et son aide dans ce travail. Nous remercions aussi tous les participants qui ont répondu au questionnaire, sans leurs réponses cette étude ne pouvait jamais voir la lumière de ce jour. Finalement, nous ne pouvons pas terminer ces remerciements sans une pensée à l’ensemble de nos enseignants qui sont à l’origine de notre savoir.
  • 6.   Dédicace En premier lieu et avant tout nous tenons à remercier ALLAH le tout-puissant, le miséricordieux qui nous a donné le courage, la force et la patience d’achever ce travail. C’est avec de profonds sentiments, de respect et d’amour, que je dédie ce travail: A mes très chers parents AMMAR et KEFALI SAIDA que j’aime énormément, pour leur présence et ,pour tous leurs sacrifices, pour leur dévouement mais surtout pour leur confiance en moi, leurs soutien et leurs prières tout au long de mes études. A mes sœurs Asma, Aicha, Oumaima et Soula qui me sont très chères. A toute ma famille pour leurs encouragements. A toute la famille Madi. A mes meilleurs collègues : khaoula, Moufida, Wissem, Meriem, Yousra, Siham, Nesrine et surtout a ma chère copine et binôme Maroua qu’elle a partagé se travail avec moi. A tous ceux que j’aime et ceux qui m’ont aidé. A tous ceux qui me sont chers et dont je n’ai pas cité leurs noms. A tous nos professeurs et collègues de la promotion Pharmacie 2016 Khedidja
  • 7.   Je dédie ce modeste travail de fin d’étude : À mes chers parents ma mère FELLA DEZAYER et mon père BOUSSADIA Pour votre amour, votre patience et votre générosité; pour tous les efforts que vous avez consentis en ma faveur. Votre prière et votre bénédiction m’ont été d’un grand secours pour mener à bien mes études. J’espère avoir été digne de votre affection et de votre confiance. Je vous dédie ce travail en témoignage de ma grande reconnaissance et de mon éternel amour. Que Dieu vous donne longue vie et bonne santé. En témoignage de mon grand amour et de ma tendre affection; soyez assurés de ma profonde gratitude et de ma sincère reconnaissance pour le soutien moral et matériel que vous m’avez généreusement offert. À mes chèrs frères LAHCEN et AYOUB Parce que votre amour, votre tendresse et votre générosité m’ont toujours assuré un grand soutien moral… Vous avez enduré mes caprices et mes sautes d’humeur avec une patience et une indulgence. Veuillez y trouver l’expression de mon grand amour et de ma profonde affection… À ma chère tante khala LYNDA Vous avez toujours été présents pour les bons conseils. Votre affection et votre soutien m’ont été d’un grand secours au long de ma vie. Je vous exprime à travers ce travail mes sentiments de fraternité et d’amour. À mes chères amies En témoignage de ma profonde reconnaissance pour votre dévouement et votre affection, que ce travail puisse être l’expression de ma profonde admiration… À tous ceux qui sont chers À toutes les personnes que j’aime ou qui m’aiment Je n’ai rien à faire que vous présenter ce travail. Seigneur nous te sommes redevables pour tout, et on ne le fera jamais assez. Maroua
  • 8.   Sommaire Liste des abréviations……………………….………………………………….…….12 Liste des figures............................................................................................................13 Introduction générale ..................................................................................................15 Synthèse bibliographique Historique………………………………………………..……………………………18 1. Définitions……………...………………………………………………………..…19 2. Allégations ………………………………………………………………………...20 2.1 Allégations nutritionnelles ……………….………………………...………….…20 2.2 Allégation de santé …………………………………………….……………...…20 2.3 Allégation relative à la réduction d’un risque de maladie …...…………..........…21 3. Les composants des compléments alimentaires……………………..……..............22 4. Les formes des compléments alimentaires…………………………..…….…….....23 5. Mécanisme d’action des compléments alimentaires………………..…………...….25 6. Indications des compléments alimentaires ……………………….…………...…...25 7. les effets indésirables des compléments alimentaires ………………………..……29 8. Contre indication des compléments alimentaires……..…………………..…..........31 9. Les interactions médicamenteuses ……….…………………………………..……31
  • 9.   10. Commercialisation des compléments alimentaires……………………….………31 10.1 L’emballage ………………………………………………………........……....32 10.2 L’étiquetage ……………………………………………………….……….......32 10.3 La vente ………………………………………………………………........……34 11. La Pharmaco-économie des compléments alimentaires…………………..……...37 12. Aspect réglementaires et législatif des compléments alimentaire …...……...........37 13. Données épidémiologique d’utilisation des compléments alimentaires….............40 13.1 Données internationales……………………………………………………….....40 13.2 Données nationales……………………………………………………………….41 14. La pharmacovigilance des compléments alimentaires………………….................42 15. Le rôle des médias sur l’utilisation des compléments alimentaires……..………....42 Travail personnel (Enquête ethnobotanique) 1- Matériel et méthodes…......……………….……………………………………...46 1.1. Déroulement de l’enquête .....................................................................................46 1.2. Critères d’inclusions...............................................................................................46 1.3. Critères d’exclusions .............................................................................................46 1.4. Échantillonnage ……………………………………………………………..…...46 1.5. Traitement des données .........................................................................................48 2- Résultats et discussion…………………..………………………………..……....49 2.1. Résultats ................................................................................................................49
  • 10.   2.1.1. Répartition des enquêtés selon l’âge……………………………….…………..49 2.1.2. Répartition des enquêtés selon le sexe……………………………….………...50 2.1.3. Répartition des enquêtés selon le niveau d’étude ……………………..……...50 2.1.4. Répartition des enquêtés selon le niveau socio-économique…….….…………51 2.1.5. Répartition des enquêtés selon les maladies chroniques ……….…………….51 2.1.6. Répartition des enquêtés selon le média la plus utilisé dans la vie quotidienne……………………………………………………………………….…...52 2.1.7. Répartition des enquêtés selon la connaissance qu’un CA n’est pas un médicament ………………...…………………………………………….…………..52 2.1.8. Répartition des enquêtés selon la consommation des CA ………………….…53 2.1.9. Répartition des enquêtés selon le composant recherchée dans le CA….………53 2.1.10. Répartition des enquêtés selon l’intérêt de consommation de CA ……....…..54 2.1.11. Répartition des enquêtés selon le mode d’emploi ….……….…………….…54 2.1.12. Répartition des enquêtés selon la posologie …..……..………………..…..….55 2.1.13. Répartition des enquêtés selon la durée du traitement …………………..…..55 2.1.14. Répartition des enquêtés selon l’association des complémentes ……...…….56 2.1.15. Répartition des enquêtés selon le prix d’achat de complément consommer ……………………………………………………………….………..…56 2.1.16. Répartition des enquêtés selon l’efficacité ………………………..……….…57 2.1.17. Répartition des enquêtés selon la source du conseil ……………………..….57
  • 11.   2.1.18. Répartition des enquêtés selon le penser que le média puisse devenir le principal moyen d’achat pour ces produits ……………………………………….…58 2.1.19. Répartition des enquêtés selon le type de média utiliser le plus influençant………………………………………………………………………….…58 2.1.20. Répartition des enquêtés selon l’attirance des publicités ….………………....59 2.1.21. Répartition des enquêtés selon l’efficacité de diffusion d’information correcte sur les CA a l’aide des médias …….……………………....……………….…..…….59 2.2. Discussion …………………………………………………………........……….60 Conclusion ………………………………...……………………………..………..…63 Recommandations.........................................................................................................64 Résumé ................................................................................................…….................65 Références bibliographiques …....................................................................................68 Annexe ........................................................................................................................74
  • 12.   Liste des abréviations AMM : Autorisation de Mise sur le Marché. AMT : Apports maximaux tolérables. ATBC: Association for tropical biology and conservation. AICR : Amicale Internationale des Sous Directeurs et Chefs de Réception. BCAA: Acides aminés ramifiés composés de leucine. CA : Complément Alimentaire. CNPM : Centre national de pharmacovigilance et de matériovigilance. DHEA : Déhydroépiandrostérone. DHAA: Dehydroascorbic acide. FDA: Food and Drug Administration. FAO: The Food and Agriculture Organization. GMS : Les grandes et moyennes surface. IFOP: Institut français d'opinion publique. NHANES: National Health and Nutrition Examination Survey. NHIS: National Health Interview Survey. OMS: Organisation Mondiale de la Santé. wCRF: World Cancer Research Fund International.
  • 13.   LISTE DES FIGURES N° Titre Page 1 Allégations de santé et procédures 21 2 l’étiquetage des compléments alimentaires. 34 3 Procédure générale de mise sur le marché d'un CA 36 4 les évolutions règlementaires des CA 39 5 Répartition des enquêtés selon l'âge 49 6 Répartition des enquêtés selon le sexe 50 7 Répartition des enquêtés selon le niveau d’étude 50 8 Répartition des enquêtés selon le niveau socio- économique 51 9 Répartition des enquêtés selon les maladies chroniques 51 10 Répartition des enquêtés selon la média la plus utilisé dans la vie quotidienne 52 11 Répartition des enquêtés selon la connaissance qu’un CA n’est pas un médicament 52 12 Répartition des enquêtés selon la consommation des CA 53 13 Répartition des enquêtés selon le composant recherchée dans le complément 53 14 Répartition des enquêtés selon l’intérêt de consommation de complément alimentaire 54 15 Répartition des enquêtés selon le mode d’emploi 54 16 Répartition des enquêtés selon la posologie 55 17 Répartition des enquêtés selon la durée du traitement 55 18 Répartition des enquêtés selon l’association des complémentes 56
  • 14.   19 Répartition des enquêtés selon le prix d’achat de complément consommer 56 20 Répartition des enquêtés selon l’efficacité 57 21 Répartition des enquêtés selon la source du conseil 57 22 Répartition des enquêtés selon le penser que la média puisse devenir la principal moyen d’achat pour ces produits 58 23 Répartition des enquêtés selon Le type de média utiliser le plus influençant 58 24 Répartition des enquêtés selon l’attirance des publicités 59 25 Répartition des enquêtés selon l’efficacité de diffusion d’information correcte sur les CA a l’aide des médias 59
  • 16. Introduction générale Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation. 16 Depuis dix ans, une nouvelle tendance s’est installée dans les foyers des pays industrialisés, le complément alimentaire. Nouvel eldorado pour les uns, solution miracle ou mode de vie pour les autres ; ces suppléments de l’alimentation ont un grand succès. Hommes et femmes de tout âge y sont adeptes. (1) La naissance de ce nouveau marché est partie du principe que le mode d’alimentation actuel ne couvre pas les apports en nutriments essentiels, leur emploi dans un but de bien-être s’est énormément développé avec la vie moderne, améliorer la santé, au cours de sport, en cosmétologie changement hormonal, stress et fatigue... (1) « Je suis ce que je mange », cette idée a fortement évoluée depuis la naissance de l’humanité. Pour répondre à cette demande, le CA a connu un développement avec réelle rigueur scientifique ou invention marketing. Le complément alimentaire s’est complexifié par l’utilisation de plantes et de substances à but nutritionnelles ou physiologique (plantes, nutriments, autres substances...).les consommateurs sont de plus en plus soucieux de leur santé et cherche en ces produits, une manière de palier à des carences supposées ou avérées, Ceci explique clairement l’évolution rapide de leur marché. (2) Un complément alimentaire passe par plusieurs étapes avant d’être potentiellement commercialisé, pour créer un complément alimentaire, les industriels partent d’une liste d’ingrédients spécifiques qui leur permet d’aboutir à une forme de présentation pharmaceutique exposée dans un packaging et qualifiée par une allégation. (3) La vente des compléments alimentaires est soumise à une réglementation particulière en vue de protéger le consommateur, tant sur le plan national qu’international. La pharmacie est le premier circuit de vente. (3) L'information du consommateur est assurée par le biais de la publicité, émission radiotélévisée, réseaux sociaux et des allégations santé soumises à des exigences déontologiques de clarté, de véracité et de loyauté. (4) L’objectif de notre travail est d’évaluer le rôle ou l’influence du média dans la consommation de compléments alimentaires. Pour atteindre cet objectif, nous avons réalisé une enquête ethnobotanique descriptive à l'aide d'un questionnaire auto-administrée auprès de la population de la commune d’Annaba
  • 17.    17     Synthèse bibliographique
  • 18. Synthèse bibliographique Les complémentes alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation 18 Historique Depuis plusieurs années déjà, le marché des compléments alimentaires s'accroît, et notamment sur le territoire algérien. on enregistrait une augmentation des ventes des CA, Ce phénomène s'explique pour plusieurs raisons : la consommation d'aliments toujours plus raffinés au détriment de produits « traditionnels », qui affectent négativement certaines caractéristiques alimentaires telles que la charge glycémique, le ratio sodium/potassium, la teneur en fibre, le ratio oméga 6/oméga 3, etc. ; le manque d'activité physique, qui a contribué à l'apparition de nombreuses maladies chroniques (obésité, diabète, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, maladies coronariennes, etc.) ; la tendance du bien-être physique. (3) Ainsi, depuis les années 1980, l'attention portée à l'équilibre des repas est devenue un facteur non négligeable dans le choix des aliments. Les comportements sont influencés par les recommandations sanitaires et nutritionnelles des médecins, relayées de façon croissante par les médias. L'emploi des CA dans un but de bien-être s'est considérablement développé avec la vie moderne : déséquilibre hormonal, stress et fatigue sont à l'origine du marché du bien- être. (3) Le marché des CA s’est donc fortement développé, et fait aujourd’hui l’objet d’enjeux industriels et commerciaux importants. Avant la mise en place d'une réglementation spécifique, les CA étaient soumis aux règles concernant les aliments, qui variaient d’un pays à l’autre. Pour cette raison, de nombreuses dérives ont été observées chez les fabricants. La prise de conscience de l’encadrement nécessaire du secteur des CA a alors conduit les autorités compétentes à prendre des dispositions pour harmoniser les règles dans le but d'améliorer la sécurité des consommateurs. (5)
  • 19. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  19           1. Définitions Selon le programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires : Les compléments alimentaires en vitamines et sels minéraux tirent leur valeur nutritionnelle principalement des sels minéraux et/ou des vitamines qu’ils contiennent. Les compléments en vitamines et sels minéraux sont des sources concentrées de ces éléments nutritifs, seuls ou en combinaison, commercialisées sous forme de gélules, comprimés, poudres, solutions, etc. qui sont censés être ingérés en petites quantités unitaires mesurées1, mais pas sous la forme des produits alimentaires habituels, et dont l’objectif est de suppléer la carence du régime alimentaire habituel en vitamines et/ou sels minéraux. (6) Un apport maximal tolérable (AMT) est défini comme un apport quotidien continu le plus élevé qui ne comporte vraisemblablement pas de risques d'effets indésirables pour la santé chez la plupart des membres d'un groupe donné, il est défini en fonction de l'étape de la vie et du sexe. (7) • L'AMT ne doit jamais être considérée comme un apport recommandé. • Le risque d'effets indésirables augmente à mesure que l'apport s'élève de l'AMT. Si l'achat de compléments alimentaires ne nécessite pas de prescription médicale, ils ne sont pas pour autant des produits anodins. Ils peuvent contenir des substances très actives et même interdites, par conséquence, des effets indésirables non négligeables peuvent apparaitre. (7) Les CA sont différents des médicaments. Ils ne sont pas soumis aux règles d’autorisation de mise sur le marché (AMM) de ces derniers et ne peuvent donc pas prétendre prévenir, soulager, traiter ou guérir des maladies. Leur fabrication est contrôlée, mais pas leur efficacité ni leur toxicité. (8) Certaines substances contenues dans les CA sont par ailleurs présentes dans des médicaments, c’est le cas des vitamines, des minéraux, des acides aminés ou des plantes. Ces médicaments contiennent des dosages plus élevés et sont les seuls à pouvoir prétendre à un effet thérapeutique. Néanmoins, un certain flou persiste et il arrive que des CA soient plus fortement dosés que les médicaments correspondants. (8) À l’inverse de nombreux médicaments, CA n’est jamais remboursés par l’Assurance maladie. Ils le sont très rarement par les assurances complémentaires de santé (mutuelles). (8)
  • 20. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  20           2. Allégations L’allégation est tout message ou toute représentation, non obligatoire en vertu de la législation communautaire ou nationale, y compris une représentation sous la forme d’images, d’éléments graphiques ou de symboles, quelle qu’en soit la forme, qui affirme, suggère ou implique qu’une denrée alimentaire possède des caractéristiques particulières. (9) Le règlement CE 2006 distingue trois types d’allégations : 2.1. Allégations nutritionnelles Toute allégation qui affirme, suggère ou implique qu’une denrée alimentaire possède des propriétés nutritionnelles bénéfiques particulières de par l’énergie (valeur calorique) qu’elle fournit, à un degré moindre ou plus élevé ou ne fournit pas et/ou les nutriments ou autres substances qu’elle contient, en proportion moindre ou plus élevée ou ne contient pas. (10) Exemples d’allégations nutritionnelles “Source d’acide gras oméga 3” : Une allégation selon laquelle une denrée alimentaire est une source d’acide gras oméga 3, ou toute allégation susceptible d’avoir le même sens pour le consommateur, ne peut être envisagée que si le produit contient au moins 0,3 g d’acide alphalinolénique pour 100 g et 100 kcal, ou au moins 40 mg d’acide eicosapentaénoïque et d’acide docosahexénoïque combinés pour 100 g et 100 kcal. (10) On peut trouver aussi par exemple « pauvre en sodium ou en sel », qui ne peut être indiqué que si le produit ne contient pas plus de 0,12 g de sodium pour 100 g ou 100 ml. Les produits diététiques peuvent comporter des allégations nutritionnelles tandis que les CA n’en comportent pas. (11) 2.2 Allégations de santé Une allégation de santé est toute allégation qui affirme, suggère ou implique l’existence d’une relation entre, d’une part, une catégorie de denrées alimentaires, une denrée alimentaire ou l’un de ses composants et, d’autre part, la santé. (10)
  • 21. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  21           Figure1 : Allégations de santé et procédures. (12) 2.3 Allégation relative à la réduction d’un risque de maladie Est définie comme toute allégation de santé qui affirme, suggère ou implique que la consommation d’une catégorie de denrées alimentaires, d’une denrée alimentaire ou de l’un de ses composants réduit sensiblement un facteur de risque de développement d’une maladie humaine. (10) Les conditions générales d’utilisation des allégations nutritionnelles et de santé Il a été démontré que la présence, l’absence ou la teneur réduite dans une denrée alimentaire ou une catégorie de denrée alimentaire d’un nutriment ou d’une autre substance faisant l’objet de l’allégation, a un effet nutritionnel ou physiologique bénéfique
  • 22. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  22           Le nutriment ou toute autre substance faisant l’objet de l’allégation : • Se trouve dans le produit fini en quantité significative, • Est absent, ou présent en moindre quantité, de manière à produire l’effet nutritionnel ou physiologique affirmé, • Le cas échéant, le nutriment ou toute autre substance faisant l’objet de l’allégation se trouve sous une forme permettant à l’organisme de l’utiliser ; -­‐ La quantité de produit raisonnablement susceptible d’être consommée apporte une quantité significative du nutriment. -­‐ Les allégations nutritionnelles et de santé sont des mentions facultatives : un industriel a la liberté d’apposer une telle mention. En revanche, une fois le choix fait, il doit se plier à des contraintes réglementaires et se trouve responsable de ce qu’il affirme. (10) De plus, le règlement n°1924/2006 et interdit toutes allégations : -­‐ Étant inexactes, ambiguës ou trompeuses ; -­‐ Faisant référence au rythme et à l’importance de la perte de poids ; -­‐ Faisant référence à des recommandations de professionnels de santé. -­‐ Portant sur les boissons titrant plus de 1,2 % d’alcool en volume. -­‐ Suscitant des doutes quant à la sécurité ou l’adéquation nutritionnelle d’autres denrées alimentaires. -­‐ Encourageant ou tolérant la consommation excessive d’une denrée. -­‐ Mentionnant des modifications des fonctions corporelles qui soient susceptibles d’inspirer des craintes au consommateur ou d’exploiter de telles craintes. (10) 3. Les composants des compléments alimentaires Les composants des CA ne sont pas pareilles, même s’il s’agit d’un même complément mais fabriqués par des industries différentes. De ce fait, il est primordial de savoir les besoins afin d’optimiser les effets. (13)
  • 23. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  23           Ces CA peuvent donc comprendre de nombreux produits : § Vitamines et minéraux : comme la vitamine C ou le calcium ; § Des plantes et préparation de plantes : comme le fenouil en excluant les plantes dont l'usage est strictement médicamenteux ; parmi les plantes les plus utilisées sur le marché des compléments alimentaires : ginseng, guarana, gingembre, valériane, verveine. (14) § Des protéines, des acides gras, ou des antioxydants comme les oligo-éléments (sélénium par exemple). (15) § Ingrédients d’origine animale  : gelée royale, propolis, huiles de poisson etc. § Ferments et levures  : probiotiques, levure de bière etc. § Fruits et légumes  : myrtille, artichaut, radis noir etc. (16) 4. Les formes des compléments alimentaires 4.1Comprimé Cette forme de CA est très intéressante car certains comprimés présentent des spécificités adaptées au mode de dispersion des substances actives. A avaler, à dissoudre dans de l’eau, à laisser fondre dans la bouche ou encore à croquer, nombreuses sont les options proposées par ce type de CA. (17) 4.2 L'ampoule buvable ou goutte (flacon doseur) C’est un contenant en verre qui renferme la substance active sous forme de solution liquide concentrée. La solution buvable peut se prendre pure ou diluée dans de l’eau ou du jus de fruit. La forme goutte présentée dans un flacon doseur permet d’adapter la dose administrée à l’âge ou au poids. (17) 4.3 Gélules Les CA sous la forme de gélules sont sans conteste les plus répandus. Faciles à prendre au quotidien avec un verre d'eau, ils peuvent aussi bien contenir des plantes que des vitamines que de l'acide hyaluronique pour la peau. (18) Ce type de CA est administré par voie orale et permet de renouveler chaque jour son traitement. Il peut se décliner sous forme de gélules pour la peau, pour le bronzage, contre la
  • 24. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  24           chute des cheveux ou encore pour avoir des ongles plus brillants et plus résistants. Grâce à une foule de nutriments et de principes actifs, ces compléments alimentaires en beauté sont les plus utilisés aujourd'hui, notamment pour leur côté pratique qui leur permet d'être pris comme des médicaments. (18) 4.4 Sirop Est une forme liquide épaisse, voire visqueuse, à base de glucose fructose, glycérine végétale… Il est souvent fourni avec une cuillère doseuse ou une pipette graduée pour adapter précisément la dose administrée à l’âge ou au poids. (17) 4.5 Crème Destiné à être appliqué sur la peau, les cheveux ou encore les ongles, le CA sous forme de crème permet un effet plus rapide, voire immédiat. La crème pénètre facilement, possède des vertus hydratantes et permet de régénérer les cellules du corps. On trouve des CA sous la forme de crèmes destinées à rendre les ongles plus brillants, les cheveux plus forts et la peau plus souple. C'est la forme de CA idéale pour lutter contre les rides avec des massages, tonifier sa peau, lisser son visage, hydrater son épiderme et fortifier les cellules de la peau du visage et du corps. (18) 4.6 Poudre Ces poudres peuvent soit être prises diluées dans de l'eau, soit être intégrées à vos repas, soit être mélangées à votre crème hydratante. L'avantage de la poudre lorsque l'on souhaite prendre des CA, c'est qu'elle s'adapte à tous les modes de vie et peut aussi bien être administrée par voie orale que par voie cutanée. On en trouve pour améliorer son teint, pour gommer les rides et ridules du visage, pour perdre du poids, pour stopper la chute de ses cheveux ou encore pour renforcer ses ongles grâce aux CA. La poudre à l'acide hyaluronique, par exemple, renforcera l'éclat de votre teint lorsqu'elle sera mélangée à votre crème hydratante. Un geste simple, mais qui fera pourtant toute la différence. (18)
  • 25. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  25           5. Mécanisme d’action des compléments alimentaires Les CA ne remplacent aucunement l’alimentation. Il est donc déconseillé de ne prendre que des CA sans s’alimenter correctement. Cela risque de provoquer un déséquilibre nutritionnel. Il est fortement conseillé de consulter un médecin avant de décider de prendre des CA. (19) §Ils comblent les éventuelles déficiences ou les risques de carences de l’organisme. Ils répondent aux besoins spécifiques de certaines populations (femmes enceintes, personnes âgées, femmes ménopausées, sportifs). (20) §Éliminer ou atténuer les gênes et inconforts quotidiens : De nombreux inconforts peuvent apparaître au fil de la vie ou pendant certaines périodes même chez les personnes en bonne santé : difficultés à bien dormir gêne articulaires, digestion difficile, stress, mauvais cholestérol en hausse, carences en vitamines et minéraux essentiels… Dans toutes ces situations, les CA peuvent apporter une réponse efficace et naturelle contre ces désagréments du quotidien. (20) §Prévenir et se maintenir en bonne santé : Les CA agissent sur la diminution des facteurs de risques de maladies tout en maintenant l’équilibre physiologique. (20) 6. Indications des compléments alimentaires § Il existe un grand nombre d’indications pour la consommation des CA. En l'absence de pathologie, une alimentation saine et diversifié doit fournir à l'organisme tous les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement, ce qui ne rend pas nécessaire la prise de CA. Mais un régime alimentaire déséquilibré, trop restrictif ou qui exclue toute une catégorie d'aliments (21) § Les nourrissons et enfants ont besoin d'apports en vitamine D, laquelle devrait idéalement être apportée par l’alimentation, mais sera souvent prise sous forme de CA en raison de sa faible disponibilité dans la ration quotidienne. (21) § De même, les femmes ont des besoins de 77 % plus élevés que les hommes en fer, et ce dès la puberté (en raison des pertes dues aux règles ou aux accouchements), ainsi qu'en calcium lors de la ménopause (pour éviter l’ostéoporose, conséquence des modifications hormonales). Or les aliments vont contenir des quantités variables de vitamine D, de fer ou de calcium. (22)
  • 26. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  26           § Les CA recommandés peuvent varier en fonction des carences du régime alimentaire d'une personne. Les suppléments sont parfois ajoutés à l'alimentation d'une personne en raison de certaines activités auxquelles elle participe. (22) 6.1 Les compléments alimentaires et l’arthrose: De nombreuses substances étaient proposées pour soulager les douleurs liées aux rhumatismes. La chondroïtine sulfate: À l’instar de la glucosamine, la chondroïtine sulfate est un constituant essentiel du cartilage dont il assure la structure et l’élasticité. En tant que médicament, il est proposé sous forme de gélules ou de granulés disponibles sans ordonnance. Des études cliniques indiquent qu’il contribue à ralentir la progression de l’arthrose. La prise simultanée de glucosamine pourrait amplifier cette action préventive.Cependant, depuis 2012, les autorités sanitaires européennes ont interdit aux CA contenant de la chondroïtine de prétendre soutenir la mobilité des articulations, aider à garder les genoux et autres articulations souples et flexibles, ou être un composant important du métabolisme des articulations ou de la bonne santé des articulations. Cesallégations de santé sont désormais interdites. (8) LA SAM-E (S-ADÉNOSYL-L-MÉTHIONINE): Cette substance, naturellement produite par l’organisme, est indispensable au bon fonctionnement du système nerveux et du foie. Elle a été largement étudiée et a démontré une certaine efficacité contre la progression de l’arthrose. (8) Une forme en comprimés, récemment mise au point, est utilisée comme médicament contre l’arthrose dans plusieurs pays européens. Elle est devenue un CA très populaire outre- Atlantique. La SAM-e n’est pas commercialisée en France.Depuis 2012, les autorités sanitaires européennes ont interdit aux CA contenant de la S-adénosyl-L-méthionine (SAM-e) de prétendre contribuer à maintenir la santé ou la mobilité des articulations. Cette revendication d’effet est désormais interdite pour les CA contenant de la S-adénosyl-L- méthionine (SAM-e). (8)
  • 27. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  27           6.2 Les compléments alimentaires contre la digestion difficile: Les CA destinés à soulager les troubles de la digestion peuvent contenir : des enzymes, papaïne ou bromélaïne, par exemple ; des plantes réputées calmer les nausées, telles que le curcuma, le gingembre ou le fenugrec ; des substances et des plantes supposées stimuler la sécrétion de bile, comme la bétaïne, l’artichaut ou le radis noir ; des ingrédients censés protéger la paroi de l’estomac comme les algues, ou censés enrichir la flore intestinale comme les probiotiques. (21) La papaïne: Extraite de l’écorce de la papaye verte, la papaïne était proposée pour soulager les troubles digestifs bien qu’aucune étude n’ait à ce jour étudié son efficacité sur la digestion. En 2012, faute de preuves d'efficacité convaincantes, les autorités sanitaires européennes ont interdit aux CA contenant de la papaïne de prétendre favoriser la digestion des aliments (en particulier en aidant à la digestion des protéines). (21) La bromélaïne: La bromélaïne, extraite de la tige de l’ananas, entrait dans la composition de CA destinés à soulager les troubles digestifs. Sa capacité à digérer les protéines, observée au laboratoire, n’a jamais été vérifiée pour la digestion qui s’effectue dans l’estomac. En 2012, faute de preuves d'efficacité convaincantes, les autorités sanitaires européennes ont interdit aux CA contenant de la bromélaïne de prétendre prévenir ou soulager les digestions difficiles et l’inconfort gastro-intestinal, ou d'améliorer la digestion des aliments. (22) Le fenugrec: Comme le gingembre, le fenugrec est traditionnellement utilisé au Moyen-Orient contre les nausées et les troubles digestifs sans preuve formelle de son efficacité.confort gastro- intestinal, ou améntestinale en réduisant les micro-organismes potentiellement re. (22) 6.3 Les compléments alimentaires anti âge : La vitamine E constitue la première ligne de défense contre la peroxydation des lipides. Elle est incorporée dans de nombreuses préparations topiques : leur efficacité dépend de sa pénétration, de son métabolisme, de sa biodisponibilité, de sa concentration et de sa métabolisation. (23)
  • 28. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  28           La vitamine E diminue les rides et ridules induites par le photo vieillissement. Excellent humidificateur de la peau, elle augmente sa douceur et sa souplesse, elle ne provoque que rarement des irritations cutanées ou des réactions allergiques. (24) 6.4 Les compléments alimentaires pour la musculation : Acides aminés ramifiés (Les BCAA) : Les BCAA sont utilisés par les adeptes de la musculation pour leur effet anabolique musculaire, Ils sont communément utilisés après l’effort pour favoriser la récupération et l’anabolisme, Chez les sportifs en convalescence suite à une blessure, pour lutter contre la fonte musculaire. (25) Les BCAA, substrats énergétiques oxydés dans le muscle, regroupent trois acides aminés essentiels : la valine, la leucine et l’isoleucine. Elles sont conseillées chez le sportif puisqu’ils constituent des sources d’énergie pour les muscles. De plus, la leucine stimule la synthèse des protéines au niveau musculaire. (26) 6.5 Les compléments alimentaires pour la grossesse et ménopause : Acide folique ou vitamine b9 pour prévenir la spina bifida, une malformation congénitale due à une anomalie du tube neural (L) survenue au cours de la croissance du foetus. De nombreuses études ont confirmé l’intérêt de prendre ce CA avant et durant le premier trimestre de la grossesse. « Cependant, malgré tous ces travaux, il a fallu se battre pour diviser par dix la dose quotidienne préconisée au départ, souligne Marie-Christine BoutronRuault, du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations de l’Inserm. (27) 6.6 Les compléments alimentaires anti stress et troubles de mémoire : Le Ginkgo biloba est un CA utilisé pour aider à soulager de nombreux maux : les symptômes de l’anxiété, de démence, les troubles de la vue ou encore le syndrome prémenstruel. Dans les CA de Ginkgo biloba, on trouve des glucoflavonoïdes et des terpéno-lactones, qui lui confèrent son pouvoir thérapeutique. Pour éviter les éventuels maux de tête que peuvent causer le végétal, il est conseillé de commencer par une dose de 60 mg par jour, avant de l’augmenter si tout va bien. Le traitement dur au moins 2-3 mois et les effets mettent du temps à se manifester . (28)
  • 29. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  29           Le ginkgo contient des substances anti oxydantes auxquelles on attribue également la capacité d’augmenter le diamètre des vaisseaux sanguins (vasodilatatrices) et d’inhiber l’agrégation des plaquettes sanguines (antiplaquettaires). Ces propriétés peuvent s’avérer utiles pour la prévention des maladies cardiovasculaires. (29) Ginseng : La racine de ginseng est utilisée comme stimulant avec la particularité d’être adaptogène, c’est-à-dire qu’elle aide l’organisme à lutter contre un stress physique ou psychique. Elle contribue à lutter efficacement contre le stress, la fatigue et permet une amélioration de la concentration, des capacités physiques et psychiques. (30) L’organisation mondiale de la santé se base sur des données cliniques pour affirmer que le ginseng améliore les capacités cognitives de mémorisation, de concentration est capable de réduire de manière significative les troubles cognitifs induits par la maladie d’Alzheimer. (30) 6.7 Les compléments alimentaires amaigrissants : Le varech (Fucus vesiculosus, Bladderwrack) est un CA à base d’algue qui contient de fortes concentrations d’iode, et qui peut aussi receler des métaux lourds tels l’arsenic et le cadmium. On attribue ses propriétés dans la perte de poids notamment aux fibres qui le composent et qui, en gonflant dans l’estomac en présence d’eau, diminueraient la sensation de faim et agiraient au niveau de l’intestin comme laxatif mécanique. (31) L’iode, quant à lui, augmenterait les dépenses énergétiques en agissant sur la thyroïde. (32) Picolinate de chrome : Se retrouve dans plusieurs suppléments diététiques. Il est utilisé pour sespropriétés thermogènes afin de favoriser la perte de poids et améliorer la composition corporelle. (9) L’utilisation de supplément de chrome est considérée sécuritaire à des doses pouvant aller jusqu’à 200 µg par jour pendant 6 mois, mais on ne dispose pas d’informations suffisantes sur sa sécurité à long terme (9) 7. les effets indésirables des compléments alimentaires Les compléments peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé des consommateurs et entraîner des effets toxiques en raison notamment de surdosage ou de surconsommation (Dépassement des apports maximal tolérables). (7)
  • 30. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  30           Les effets indésirables rapportés étaient surtout d’ordre cardiovasculaire et moins fréquemment d’ordre neuropsychiatrique, hépatique, néphrologique, dermatologique, cancérogène. (7) 7.1 Les effets cardiovasculaires Il y a plusieurs substance chimique a effets indésirables cardiovasculaires le plus grave est : La diméthylamylamine (DMAA) : est une substance chimique utilisée pour perdre du poids ou pour augmenter les performances sportives. L’OSAV déconseille fortement sa consommation en raison de ses graves effets secondaires. (33) Les effets indésirables rapportés dans la littérature sont des infarctus du myocarde, des arythmies et des cardiomyopathies. (34) L’augmentation de la pression artérielle provoquée par la DMAA est dose-dépendante. De façon générale, peut aussi entraîner des arythmies, le risque d’apparition de troubles du rythme est augmenté lors de la prise concomitante de stimulant(s). (35) Par ailleurs, l’exercice physique augmente l’effet thermogénique des stimulants, ce qui accroît le risque de survenue d’hyperthermie d’effort. (35) 7.2 Insuffisance rénal La vitamine C : Considérée comme un CA potentiellement néphrotoxique, si consommée à hautes doses et de façon prolongée, Un cas de néphrite tubulointerstitielle chronique irréversible, associée à la présence de granules d’oxalate dans l’interstice, a été rapporté chez une femme ayant consommé des comprimés de vitamine C pendant dix ans. (25) Une étude observationnelle suédoise a prouvé que les hommes qui consomment des suppléments de vitamine C (dose quotidienne estimée à 1000 mg) encouraient un risque accru de développer des calculs rénaux par rapport aux non consommateurs (25). 7.3 Des effets cancérogènes: Les beta carotène : Depuis les deux grandes études d’intervention CARET98 et ATBC26 dans les années 90, plusieurs études ont montré une augmentation de risque de différents cancers en liens avec la prise de CA à base de β-carotène. (36)
  • 31. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  31           Dans le cadre du rapport WCRF/AICR de 200792, le niveau de preuve global concernant le lien entre la consommation de compléments alimentaires à base de β-carotène et le risque de cancer du poumon a été jugé « convaincant » et a permis de conclure à une augmentation de risque de cancer du poumon associée à la prise de compléments alimentaires de β-carotène à fortes dose chez les fumeurs ; un niveau de preuve convaincant. (36) Vitamine D : risque de cancer du sein invasif a augmenté chez les femmes prenant plus de 600 UI (L) par jour de vitamine D. « S’intéresse aux associations entre la prise de compléments de vitamine D, celle de traitements hormonaux de la ménopause et le risque de cancer du sein, du fait d’une inter action possible entre la vitamine D et les hormones sexuelles », indique Marie-Christine Bout. (37) 8. Contre indication des compléments alimentaires Les CA ont peu de contre-indications, hormis les allergies à certaines plantes et les éventuelles interactions entre les plantes présentes dans les compléments et les traitements de fond. (38) Par exemple, la vitamine E diminue l’absorption de certains médicaments (cardio-vasculaires notamment). Des compléments fortement dosés en vitamine A sont contre-indiqués pour les patients aux antécédents de cancer. Idem pour les phyto-estrogènes et les phyto-progestagènes en cas de cancer du sein. De façon plus générale, les produits à base de DHEA, soja, gattilier, trèfle rouge, igname sauvage, colosh noir, huile de lin, sont contre-indiqués en cas de cancer gynécologique, du sein, et de la prostate. (38) 9. Les interactions médicamenteuses Les interactions médicamenteuses pouvant faire courir de réels dangers aux patients et les substances contenues dans les compléments peuvent interagir avec les médicaments, y compris ceux disponibles sans ordonnance, en particulier chez les personnes recevant un traitement neurologique ou cardio-vasculaire. Par exemple, le calcium peut perturber l’action de certains médicaments contre les troubles cardiaques, de quelques diurétiques et des antibiotiques de la famille des cyclines et des quinolones. Parfois, les effets des CA s’additionnent à ceux des médicaments. Pour cette raison, le ginkgo, la vitamine E et les
  • 32. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  32           acides gras, oméga-3 ne doivent pas être pris en même temps que l’aspirine ou les médicaments anticoagulants par exemple. (31) (32) 10. Commercialisation des compléments alimentaires La commercialisation des CA ne nécessite pas d’autorisation individuelle de mise sur le marché fondée sur l’évaluation par une instance d’expertise : l’industriel est responsable de la conformité des CA mis sur le marché avec les dispositions réglementaires en vigueur, tant en matière de sécurité que d’information du consommateur. (39) 10.1 L’emballage des compléments alimentaires Le produit doit être conditionné dans des emballages qui préservent l’hygiène et les autres qualités du CA. (39) Les emballages, y compris les matériaux d’emballage, doivent être constitués uniquement de substances sans danger et convenant à l’usage auquel ils sont destinés. Dans le cas où la Commission du Codex Alimentarius a établi une norme pour l’une quelconque des substances utilisées comme matériaux d’emballage, cette norme est applicable. (39) En plus de l’avertissement « tenir hors de portée des enfants » sur l’étiquette du complément alimentaire, tous les emballages devraient être munis d’un bouchon de sécurité inviolable par les enfants (« child proof »). Il n’y a pas d’obligation concernant des dispositifs de sécurité relatifs à l’ouverture des compléments alimentaires mais les industriels emploient souvent ces méthodes à l’image de l’industrie pharmaceutique. C’est un gage de qualité. Exemple d’une substance non autorisée ou interdite qui serait incorporé dans un CA. (40) Information du consommateur : ceci est indispensable pour sa protection. Le consommateur doit avoir acheté un produit dont il connaît les caractéristiques essentielles. (40) La loyauté et l’information envers le consommateur s’expriment surtout grâce à l’étiquetage du CA et à travers la publicité. (40) 10.2 L’étiquetage des compléments alimentaires L’étiquetage des CA en vitamines et sels minéraux doit être conforme à la norme Codex pour l’étiquetage des denrées alimentaires préemballées (Codex-Stan 1-1985, Rev. 1-1991)
  • 33. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  33           La présentation d’un produit est un des premiers arguments de vente. En effet, les mentions d’étiquetage participent au consentement final du consommateur à acheter un produit. L’étiquette répond à trois fonctions principales : ü fournir des renseignements de base sur la nature du produit ; ü fournir des informations sur les aspects sanitaires et nutritionnels du produit ; ü servir d’outil pour la commercialisation et la promotion. (40) Comme pour toutes les denrées alimentaires, les CA doivent apporter aux consommateurs une série d’informations obligatoires, listée à l’article 9 du règlement 1169/2011. Elles doivent être fournies, de telle manière qu’elles soient facilement accessibles, c’est-à-dire sur l’emballage ou sur une étiquette attachée au complément alimentaire. (5) La directive 2002/46 précise que la dénomination de vente de ces produits est « complément alimentaire » et aucune ambiguïté ne doit exister quant à la nature du produit que le consommateur achète. (5) Elle impose également que l’étiquetage des CA comporte : Le nom des catégories de nutriments ou substances caractérisant le produit ou une indication relative à la nature de ces nutriments ou substances, La portion journalière de produit dont la consommation est recommandée, Un avertissement contre le dépassement de la dose journalière indiquée, Une déclaration visant à éviter que les CA ne soient utilisés comme substituts d'un régime alimentaire varié, Un avertissement indiquant que les produits doivent être tenus hors de la portée des jeunes enfants. (5) Il est strictement interdit de : § faire état de propriétés de prévention, de traitement ou de guérison de maladies humaines, § faire référence au rythme ou à l’importance de la perte de poids, § faire référence aux recommandations émises par un médecin ou un professionnel de santé déterminé, § laisser penser qu’un régime alimentaire équilibré et varié est insuffisant ou que le consommateur court un risque en ne consommant pas le complément alimentaire. (5)
  • 34. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  34           Figure 2: L’étiquetage des CA. (41) 10.3 La vente et distribution des compléments alimentaires : La pharmacie reste le premier circuit de vente de compléments alimentaires en Algérie devant les ventes directes/par correspondance/web, les magasins spécialisés, les grandes et moyennes surfaces, et les parapharmacies. Ces produits sont vendus sans ordonnance et sont largement distribuées dans les pharmacies, les grandes surfaces, les magasins spécialisés en diététique ou bien sur Internet. (42)
  • 35. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  35           10.3.1 Les pharmacies Le monopole de la vente de médicaments permet aux pharmacies de conserver un avantage certain sur la distribution de produits santé en particulier celle des compléments alimentaires. En effet, leur crédibilité est renforcée par le conseil à la vente apporté par les pharmaciens aux clients.en plus d'offrir un environnement médical sécurisant, elles permettent d'avoir accès aux conseils de professionnels de la santé. (43) 10.3.2 Les parapharmacies La vente de CA en parapharmacie dispose des avantages des officines et des grandes et moyenne surfaces (GMS), La couverture du territoire par les parapharmacies est cependant plus limitée que celle des officines. (44) 10.3.3 Les magasins diététiques et biologiques Ces magasins spécialisés sont ceux des « connaisseurs ». Ils représentent 10,7% du marché, avec des marques comme Super Diet, Phytoceutic ou Diétaroma. Ce circuit historique dispose d’une offre et d’une clientèle spécifique mais souffre d’une image vieillissante et d’un manque de clarté en termes d’implantation linéaire. (45) . 10.3.4 Les grandes et moyennes surfaces (GMS) Ce circuit, pesant 9% du marché, propose une offre produit dominée par trois marques leaders : Juvamine, Floressance, Vitarmonyl (45). 10.3.5 La vente directe Elle comprend la vente par internet, par correspondance ou à domicile. Elle représente le circuit le plus dynamique qui réalise 12% des ventes avec une multitude de petites marques et de sites web. (45) Il faut donc utiliser ce mode d'achat avec la plus grande vigilance pour passer à travers les CA douteux ou autres produits « miracle ». L'une des premières sécurités pour le consommateur concerne la domiciliation du site. (43)
  • 36. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  36           Figure3 : procédure générale de mise sur le marché d'un complément alimentaire. (46)
  • 37. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  37           11. La Pharmaco-économie des compléments alimentaires Puisque les CA ne sont pas réglementés par la FDA comme le sont les médicaments, les fabricants ne sont pas dans l’obligation d’en tester l’innocuité et l’efficacité (bien que leur sécurité doive être documentée). Par conséquent, peu de compléments ont été soigneusement étudiés à ces niveaux. Par ailleurs, la nécessité d’évaluer les compléments chez l’homme n’a été reconnue que récemment de sorte qu’une grande partie des informations disponibles n’a pas été recueillie de manière systématique ou scientifique et, de ce fait, est difficile à exploiter. Les fabricants doivent désormais signaler les événements indésirables graves à la FDA par le biais du système MedWatch de la FDA. Cependant, certains compléments alimentaires (par exemple, huile de poisson, chondroïtine, glucosamine, millepertuis) sont considérés comme une addition sûre et utile aux médicaments standards .(47) La quantité de données concernant la sécurité d’emploi et l’efficacité des compléments alimentaires augmente rapidement, car de plus en plus d’études cliniques sont menées. (47) Tous les CA n'auront pas le même poids sur votre porte-monnaie. Leur prix varie en fonction du type de produit, mais également de sa présentation. (43) Une grande partie du prix de vente d'un CA est fonction de sa composition. Ainsi, il dépend des différents ingrédients utilisés, du degré d'innovation, de la durée du programme et du lieu d'achat. (43) 12. Aspect réglementaires et législatif des compléments alimentaires Selon le décret n°96-307 du 10 avril 1996 paru au Journal officiel de la République Française en date du 15 Avril a d’abord défini le CA comme « un produit destiné à être ingéré en complément de l’alimentation courante afin de pallier une insuffisance réelle ou supposée des apports journaliers ». Cette définition fait donc clairement des CA une catégorie d’aliments dotés d’une valeur nutritionnelle et rentrent dans la catégorie des denrées alimentaires. Directive européenne 2002/46/CE Depuis 2002, la publication de la Directive 2002/46/CE a fourni aux CA un cadre réglementaire propre qui leur confère un véritable statut et de fait une reconnaissance
  • 38. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  38           européenne. Ce référentiel réglementaire vise notamment à : ü Répondre au nombre croissant de produits disponibles sur le marché, ü Limiter les distorsions de concurrence au sein du marché libre, ü Répondre à un souhait de certains consommateurs, ü Protéger le consommateur et garantir son libre choix, ü Encadrer la composition de ces produits .(48,49) En 2006, cette définition a été transposée de la directive européenne 2002/46/CE en droit français par le décret 2006-352 publié au J.O. de la République Française, le 20 mars 2006. On entend ainsi par CA : « toute substance ou produit transformé, partiellement transformé ou non transformé dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés, commercialisés sous forme de doses, à savoir les formes de présentation telles que les gélules, les pastilles, les comprimés, les pilules et autres formes similaires, ainsi que les sachets de poudre, les ampoules de liquide, les flacons munis d’un compte-gouttes et les autres formes analogues de préparations liquides ou en poudre destinées à être prises en unités mesurées de faible quantité ». Dans cette définition, est précisée la notion d’effet nutritionnel et physiologique. Ainsi, on reste dans le cadre de l’alimentation par le terme nutritionnel. Mais ce principe d’effet physiologique caractérise cette catégorie des compléments alimentaires qui est à opposer aux médicaments qui ont une action pharmacologique. En effet, un produit qui entretient des fonctions physiologiques normales par un effet nutritionnel est dit à effet physiologique, contrairement à un produit qui corrige des dysfonctions physiologiques, c'est-à-dire des pathologies, qui est dit à effet pharmacologique ou thérapeutique. Les compléments alimentaires maintiennent un état d’équilibre ou d’homéostasie alors, que le médicament le restaure (50)
  • 39. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  39           Figure 4: les évolutions règlementaires des CA. (51) Réglementation nationale §Selon la réglementation algérienne du décret12-124 relatif aux additifs alimentaires qui fixe l'additif comme toute substance qui n'est normalement ni consommée en tant que denrée alimentaire en soi, ni utilisée comme ingrédient caractéristique d'une denrée alimentaire ;qui présente ou non une valeur nutritive ; dont l'adjonction intentionnelle a une denrée alimentaire dans un but technologique ou organoleptique a une étape quelconque de fabrication , de la transformation ,de la préparation ,du traitement, du conditionnement, de l’emballage, du transport ou de l'entreposage de cette denrée effectue ses caractéristique et devient elle-même ou ces dérivés, directement ou indirectement, un composant de cette denrée alimentaires sont des sources concentrées de ces éléments nutritifs, seuls ou en combinaison, commercialisées sous forme de gélules, comprimés, poudre ou solution. (52) Ils ne sont pas ingérés sous la forme de produits alimentaires habituels mais sont ingérés en petite quantité et dont l’objectif est de suppléer la carence du régime alimentaire habituel en vitamines et/ou sels minéraux. (52)
  • 40. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  40           §L’utilisation d’un additif alimentaire doit répondre aux conditions énumérées ci-après : −Préserver la qualité nutritionnelle de la denrée alimentaire ; servir de composant nécessaire dans les aliments diététiques ; (52) −Améliorer la conservation ou la stabilité de la denrée alimentaire ou ses propriétés organoleptiques, à condition de ne pas altérer la nature ou la qualité de façon à tromper et induire en erreur le consommateur ; (52) −Servir d’adjuvant dans une étape dont les compléments alimentaires en vitamines et sels minéraux : née du processus de mise à la consommation, à condition que l’additif alimentaire ne soit pas utilisé pour masquer les effets de l’utilisation d’une matière première de mauvaise qualité ou de méthodes technologiques inappropriées; (52) −Ainsi ni aliment, ni médicament, les compléments alimentaires ont un statut à part, parfois ambigu, d’autant plus qu’apparaissent des aliments dits “fonctionnels ”, qui seraient différents des autres par des propriétés liées soient à leur composition naturelle intrinsèque soit à des constituants ajoutés ou modifiés. (52) −Les compléments alimentaires ne sont pas des additifs alimentaires ; cependant ils peuvent contenir des additifs, des arômes et des auxiliaires technologiques (support d’additifs) dont l’emploi est autorisé en alimentation humaine (52) 13. Données épidémiologique d’utilisation des compléments alimentaires 13.1 Données internationales §La consommation de CA est largement répandue aux Etats-Unis, au Canada et en Australie notamment, ainsi que dans plusieurs pays Européens. Les définitions de compléments alimentaires et de consommateur de compléments, ainsi que les méthodes de mesures sont variables selon les études et les pays, il est donc difficile de fournir des chiffres parfaitement comparables de prévalences de consommation. Notamment, plusieurs études différencient les compléments vitaminiques/minéraux des autres types de compléments dans les prévalences de consommation qu'elles indiquent. Cependant, les chiffres suivants fournissent des ordres de grandeur. (18) §Aux Etats-Unis, selon l’étude NHANES III menée de 2007 à 2010 dans un échantillon représentatif d’adultes âgés d’au moins 20 ans: 49% des sujets ont déclaré avoir consommé des compléments alimentaires durant le mois précédant l’enquête et près de 32% ont déclaré
  • 41. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  41           avoir pris au moins un complément contenant des vitamines et/ou minéraux. Dans le volet « Médecines alternatives et complémentaires » de l’étude NHIS réalisée en 2007, 18% des sujets ont déclaré avoir consommé des compléments à base de plantes ou autres substances non vitaminiques/minérales au cours des 12 mois précédant l’enquête. Dans une étude menée sur deux cohortes, la « Nurses’ Health Study » et la « Health Professionals Follow-Up Study», la prévalence de consommation de compléments alimentaires au moment des interviews, avait augmenté de 17% chez les femmes et de 25% chez les hommes entre 1986 et 2006. Cette prévalence atteignait 88,3% des femmes et 80,7% des hommes. (18) § Au Canada, selon l’étude représentative « Canadian Community Health Survey » conduite en 2004 auprès de 34 381 sujets (publiée en 2010), 34% des hommes et 47% des femmes ont déclaré prendre au moins un complément vitaminique/minéral dans le mois précédant l’enquête, la plus forte prévalence de consommation de compléments (60%) ayant été observée pour les femmes de 71 ans et plus. Dans l’étude du « Tomorrow Project » de 2000, sur un échantillon de 12 506 adultes âgés de 35-79 ans, 68% des sujets ont déclaré prendre au moins un complément alimentaire au moins une fois par semaine au cours de l’année précédant l’étude. (18) 13.2 Données nationales L’Algérie recèle les matières premières nécessaires, notamment les plantes aromatiques et médicinales, mais aussi l’Oméga 3 que l’on peut extraire du poisson, et des dérivés du lait », en faisant également savoir que, « le ministère du Commerce va diligenter une enquête approfondie sur les CA ne présentant pas d’indications thérapeutiques, car ceux-là relèvent des prérogatives du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ». (53) « 95% des compléments alimentaires sont importés, particulièrement de Chine et d’Inde, et qu’une partie contenait des produits chimiques ». (54) Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, de nombreuses femmes ont une alimentation sous-optimale et présentent des carences en micronutriments essentiels à une bonne santé. Cela est particulièrement préoccupant durant la grossesse, lorsque les besoins en énergie et en nutriments sont plus importants, tant pour la mère que pour le bébé en croissance. Le zinc joue un rôle essentiel dans la croissance et le développement normaux. Une carence en zinc
  • 42. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  42           pourrait avoir des effets néfastes sur la santé, tels qu’accoucher prématurément ou donner naissance à un bébé de trop petite taille. (55) 14. La pharmacovigilance des compléments alimentaires La surveillance des CA est une obligation, elle a pour objectif d'améliorer la sécurité du consommateur en identifiant les effets indésirables liés à leur consommation. De ce fait, il est important de : § Éviter des prises prolongées, répétées ou multiples au cours de l’année de CA. (56) § Respecter les conditions d‘utilisation fixées par le fabricant, responsable de la sécurité des produits qu’il commercialise. (56) § Signaler au CNPM tout effet indésirable survenant suite à la consommation d’un complément alimentaire. (56) Les signalements d'effets indésirables enregistrés par ce dispositif ont notamment permis l'émission de recommandations en lien avec les boissons énergisantes ou les compléments alimentaires à base de levure de riz rouge. Au global, depuis la mise en place du dispositif en 2010, plus d'un tiers des signalements relatifs à des compléments alimentaires ont concerné des produits minceur, capillaires ou hypocholestérolémiants. Pour l'heure, les effets les plus souvent rapportés ont été d'ordre hépatique, digestif et allergique. (57) 15. Le rôle des médias sur l’utilisation des compléments alimentaires Procédé permettant la distribution, la diffusion ou la communication d'oeuvres, de documents, ou de messages sonores ou audiovisuels (presse, cinéma, affiche, radio, télévision, vidéographie, télédistribution, télématique, télécommunication). (58) Il existe cinq grands types de médias : la presse écrite, les affiches, télévision, et la radio ; internet (réseaux sociaux). Ces cinq médias sont des supports marketing et publicitaires très utilisés par les fabricants de CA. Internet étant un média assez récent et surtout beaucoup plus vaste, plus libre et moins contrôlé, il devient le média le plus intéressant pour véhiculer des informations. (9)
  • 43. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  43           15.1 La presse écrite : La presse écrite est toujours largement représentée, même si celle-ci a un peu changée avec la venue des journaux gratuits (20 minutes et presse en ligne). Elle offre de multiples opportunités de communiquer, soit sous forme de publicités incluses dans le magazine, soit sous forme d’article journalistique véhiculant les informations fournies par le fabricant sur le produit. Les publicités et articles sur les CA ciblent différentes catégories de personnes identifiées. On les retrouve préférentiellement dans la presse féminine ou de vulgarisation scientifique. (59) Dans un monde de plus en plus largement dominé par internet, la population des pays développés suit de plus en plus l’actualité via des sites, applications, blogs ou réseaux sociaux. L’importance de la presse écrite s’amoindrit. Historiquement le premier média choisi par les annonceurs, le secteur de la presse (magazines, presse quotidienne nationale et régionale, etc.) a vu ses recettes publicitaires se réduire de 44 % entre 2005 et 2014. (59) 15.2 Affiches et panneaux publicitaires: Les affiches et panneaux publicitaires sont retrouvés dans toutes les villes : aux stations de métro, sur les grands axes routiers, sur les grandes rues piétonnes. On les retrouve dans presque tous les endroits publics. Les études indiquent généralement que 70% des panneaux présents dans le champ d’un conducteur sont vus, et parmi eux, les deux tiers sont lus. Ils sont également présents sur les devantures et à l’intérieur des pharmacies. (60) Les recettes de l’affichage publicitaire ont connu en 2018 une croissance globale positive de 2,3 %, boostée par - l’affichage publicitaire digital en progression de 22,3 % par rapport à 2017, - l’affichage publicitaire dans les transports en progression de 10,2 %, - l’affichage publicitaire extérieur en progression de 4,5 % L’affichage publicitaire dans les zones commerciales en progression de 10,7 %. (60) 15.3 Télévision: Les téléspectateurs qui la regardent presque 4 heures par jour. Elle propose des programmes et des émissions en présence des professionnels de santé (médecin ou pharmacien) bien qualifiés avec un bagage des informations attirés pour influencer les téléspectateurs bien sûr.
  • 44. Synthèse bibliographique Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                  44           En fonction de la tranche d’âge ou de la catégorie socioprofessionnelle entrecoupés de publicités sélectionnées en fonction du type de téléspectateur. De plus en plus de publicités pour des compléments alimentaires sont diffusées, et ont même le droit à une égérie. (60) 15.4 Radio: Les auditeurs sont attirés et influencés par des émissions basé sur la présence des personnels de santé, des célébrités comme les joueurs les acteurs et les chanteurs aussi jouer sur la voie des animateurs pour attirés les auditeurs. (60) 15.5 Internet: Les informations circulant librement, Internet est devenu un lieu d’échange très important et incontournable, surtout grâce aux réseaux sociaux. Des personnes sans formation, peuvent devenir aux yeux du public, une référence dans un domaine. On les appelle les influenceurs. Ils peuvent véhiculer leurs informations via un blog ou via les réseaux sociaux comme Instagram, Facebook, Snap-chat. Certaines sociétés profitent de leur notoriété et de leur influence pour essayer de faire de la publicité en leur envoyant des produits ou en devenant un sponsor. (60)
  • 46. Matériel et méthodes Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation 46   1- Matériel et méthodes 1.1Déroulement de l’enquête Une enquête ethnobotanique descriptive transversale a été réalisée auprès de la population de la commune d’Annaba dans la période de 21/02/2022 et le 10/03/2022 par le bais d'un questionnaire auto-administrée préétablie et validé (annexe 01) ;formé de 25 questions :ouvert, semi-ouvert , fermé. La littérature révèle que le questionnaire auto-administré présente de nombreux avantages au plan opérationnel. Une grande liberté pour répondre (garantie d’anonymat possible, choix du moment pour répondre), possibilité de travailler sur du matériel concret (visuel, olfactif), enquête réalisée dans un lieu ciblé, Leurs coûts d’utilisation sont faibles. Remarque : Une près enquête a été réalisée auprès de dizaines personnes pour éliminer l’ambiguïté des questions. 1.2Critères d’inclusions Les personnes : - Ayant 20 ans ou plus. - Habitent en Annaba. 1.3 Critères d’exclusions Les personnes : - Moins de 20 ans. - Habitent hors Annaba. - Ayant répondu de manière ambiguë 1.4 Échantillonnage Dans les enquêtes ethnobotaniques de la consommation des CA, les méthodes d'échantillonnage de probabilité les plus couramment utilisées sont aléatoires simples ou stratifiées par grappes.
  • 47. Matériel et méthodes Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation 47   L'échantillonnage aléatoire simple est un procédé par lequel un échantillon de taille n d'une variable aléatoire X, avec une distribution donnée est sélectionné parmi une population finie de N unités, de telle sorte que chaque échantillon possible donne la même probabilité d'être sélectionné et toutes les unités de la population ont la même probabilité d'être inclus dans l’échantillon. L'échantillonnage aléatoire simple est plus représentatif à condition que les éléments de la population soient homogènes, sinon la population à l'étude peut être divisée en groupes ou strates d'éléments qui sont plus homogènes. L'échantillonnage aléatoire stratifié implique la division des éléments de la population à l'étude en groupes appelés strates, sur la base de certaines caractéristiques d'intérêt dans la population étudiée. Des échantillons aléatoires sont ensuite sélectionnés dans chaque strate proportionnelle à la taille de la strate. Dans le cas de notre enquête ethnobotanique sur l’influence du média dans la consommation des CA, on ne peut pas se baser sur l’incidence mais sur la prévalence, Valeur épidémiologique récoltée à partir du service d’épidémiologie CHU IBN SINA validée par Dr OTMANE Aicha. Nous avons choisi l’échantillonnage aléatoire simple. Formule d’échantillonnage : *La taille d'échantillon se calcule en suivant la formule : ! =   !×!×! !² ü n : Taille d'échantillon. ü p : prévalence de la consommation des CA données de l’auteur JAMAL ; FATIMA ZAHRA ; RABAT 2016. P=0,46% ü q : le pourcentage des sujets non consommé (1-P) ü i: précision, nous avons choisi. i = 7%. P=0,46% q=1-P=0,54 i=7% donc : n=202 La taille de notre échantillon = 202 personnes
  • 48. Matériel et méthodes Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation 48   1.5 Traitement des données Les données recueillies à partir d’un questionnaire auto-administré, a été ensuite traité et saisi sur le logiciel Excel 2011. L’analyse des données a fait appel aux méthodes simples des statistiques descriptives.
  • 49. Résultats et discussion Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation    49   2- Résultats et discussion 2.1. Résultats 2.1.1. Répartition des enquêtés selon l’âge : Figure 5: Répartition des enquêtés selon l'âge Dans cette enquête, nous avons remarqué la prédominance des participants âgés de [20-40[ ans avec un pourcentage de (52 %). 8%   52%   35%   5%   <20ans     [20-­‐40[         [40  -­‐60[   >60  ans  
  • 50. Résultats et discussion Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                                                                                                                                                                              50   2.1.2. Répartition des enquêtés selon le sexe : Figure 6: Répartition des enquêtés selon le sexe Le sexe féminin représente la majorité des enquêtés avec un pourcentage 68% avec un sexe ratio de deux. 2.1.3. Répartition des enquêtés selon le niveau d’étude : Figure 7: Répartition des enquêtés selon le niveau d’étude D’après la figure (7), la majorité des enquêtés sont des universitaires (50%). Pour les personnes analphabètes, ayant un niveau d’étude moyen, elles ont faiblement participé à l’enquête. 32%   68%   masculin   féminin   3%   0%   11%   36%   50%   analphabète   E.  primaire     E.  Moyenne       E.  secondaire   E.    universitaire    
  • 51. Résultats et discussion Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                                                                                                                                                                              51   2.1.3. Répartition des enquêtés selon le niveau socio-économique : Figure 8 : Répartition des enquêtés selon le niveau socio-économique (94%) Des enquêtés ont un revenu moyen.et seulement (6%) ont revenu faible. 2.1.5. Répartition des enquêtés selon les maladies chroniques : Figure 9: Répartition des enquêtés selon les maladies chroniques (11%) Des enquêtés atteints des maladies à risques : HTA est le chef de file (31%), le diabète (28%), troubles hormonales chez (14%), maladie immunitaire chez (4%). 0%   94%   6%   aisé     moyen   Revenu  faible     31%   28%   23%   14%   4%   HTA   Diabète   Maladies   cardiovasculaires     Troubles  hormonales    Maladie  immunitaire  
  • 52. Résultats et discussion Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                                                                                                                                                                              52   2.1.6. Répartition des enquêtés selon le média la plus utilisé dans la vie quotidienne : Figure 10: Répartition des enquêtés selon la média la plus utilisé dans la vie quotidienne D’après les résultats, nous avons constaté que la majorité des enquêtés préfèrent utiliser les réseaux sociaux (58%), tandis que (28%) utilisent la télévision, Alors que (8%) entendent la radio. 2.1.7. Répartition des enquêtés selon la connaissance qu’un complément alimentaire n’est pas un médicament : Figure 11: Répartition des enquêtés selon la connaissance qu’un CA n’est pas un médicament D’après la figure (11), la majorité des enquêtés (88%) connaissent que le complément alimentaire n’est pas un médicament. 28%   8%   6%   58%   Télévision   Radio   Journal   réseau  sociaux   88%   12%   oui   NON  
  • 53. Résultats et discussion Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                                                                                                                                                                              53   2.1.8. Répartition des enquêtés selon la consommation des CA: Figure 12: Répartition des enquêtés selon la consommation des CA (76%) Des enquêtés ont consommé un complément alimentaire. Les femmes sont trois fois plus nombreuses (74%) que les hommes à consommer des compléments alimentaires. La plupart des enquêtés qui ne consomment pas des CA en raison de leur prix élevés, (33%) ont un faible niveau de satisfaction, Autres (4%) en raison de la longue période d’utilisation. 2.1.9. Répartition des enquêtés selon le composant recherchée dans le complément Figure 13 : Répartition des enquêtés selon le composant recherchée dans le complément Les vitamines sont les plus recherchée par (76%) des enquêtés, parmi les vitamines mentionnées : vitamine C, vitamine B12, vitamine D3, vitamine B9. 76%   24%   Oui   NON   3%   76%   18%   0%   5%   Acide  gras   oméga-­‐3     vitamines     minéraux   huiles  de   poissons     extraits  de   plantes    
  • 54. Résultats et discussion Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                                                                                                                                                                              54   2.1.10. Répartition des enquêtés selon l’intérêt de consommation de complément alimentaire : Figure 14 : Répartition des enquêtés selon l’intérêt de consommation de complément alimentaire Les résultats indiquent que la plupart des enquêtés (85%) ont utilisé ces complémentes alimentaires pour améliorer la santé, plus que la moitié des enquêtés (52%) ont consommé les CA dans le cas d’une Anémie. 2.1.11. Répartition des enquêtés selon le mode d’emploi : Figure 15: Répartition des enquêtés selon le mode d’emploi Nous avons constaté que la majorité des enquêtés (89%) ont utilisé par voie orale sous forme comprimé. 85%   4%   11%   Améliorer  la   santé     au  cours  de   sport     en   cosmétologie     52%   20%   4%   3%   5%   16%   Anémie   Colopathie  foncTonnelle   Arthrose   troubles  hormonales   troubles  de  mémoires     renforce  l’immunité   89%   9%   2%   :  voie  orale       voie  cutané     injectable  
  • 55. Résultats et discussion Les compléments alimentaires entre la réalité scientifique et la médiatisation                                                                                                                                                                                                                                                                                              55   2.1.12. Répartition des enquêtés selon la posologie par jour : Figure 16: Répartition des enquêtés selon la posologie par jour. 2.1.13. Répartition des enquêtés selon la durée du traitement : Figure 17: Répartition des enquêtés selon la durée du traitement Les résultats indiquent que la plupart des enquêtés ont utilisé les CA une fois par jour (85%) (figure16) pour une durée plus de 3 mois. (figure17). 85%   9%   6%   0%   Une  seule  fois   deux  fois   trois  fois   plus  de  trois  fois   4%   36%   5%   55%   Une  semaine   1  mois   [1_3]  mois   >3mois