Rapport d'impact Civocracy 2019

1. Une gouvernance partagée
Des citoyens engagés
Une société reconnectée
Civocracy : rapport sur l’impact
de la participation numérique
citoyenne 2019

2. La démocratie se développe grâce à la participa-
tion croissante de la population. Et la technologie
numérique demeure l’un des meilleurs moyens
d’améliorer la participation - tant que l’accent est
mis sur la recherche d’un terrain d’entente et la
création d’un consensus, et non sur la division.
- Audry Tang, Ministre du numérique de Tai-
wan

3. Sommaire
4 Introduction
6 Vision et mission
7 Méthodologie de travail
8 Théorie du changement
10 Projets emblématiques
12 Notre impact
15 Études de cas
15 Monheim-am-Rhein
16 Entretien avec un citoyen
17 Ville de Lyon
18 Entretien avec une agent
19 Auvergne-Rhône-Alpes
20 Renforcer l’impact des projets participatifs
23 Équipe et conseil consultatif
75 % des citoyens souhaitent que leur
gouvernement s’attaque à des questions
complexes en collaborant avec eux.
“ GovTech: La prochaine opportunité de l’Europe, Accenture et Public (2018)
Cette publication a été réalisée en interne par Emily McDonnell, Sophie Delannoy et Leona Hansen.

4. Introduction
Les défis auxquels sont confrontés les pays
du monde entier ne se sont pas démentis
au cours des dernières années. La société se
divise et les citoyens se désengagent de plus
en plus de la sphère démocratique, avec une
baisse importante de la confiance vis-à-vis du
gouvernement en Occident. Par conséquent,
les villes, ainsi que les petites communautés,
deviennent les lieux les plus propices à l’étab-
lissement de liens entre les citoyens.
Chez Civocracy, nous sommes conscients des
défis auxquels les collectivités locales sont
confrontées, les citoyens se tournant sans
cesse vers elles pour obtenir des réponses. Un
budget et des ressources limités, des exigences
législatives et des citoyens frustrés rendent leur
travail difficile, et les agents ont parfois le senti-
ment d’effectuer le travail ingrat pour s’assurer
que les villes et les collectivités fonctionnent
comme elles le devraient.
Parallèlement, les citoyens réclament plus que
jamais d’avoir leur mot à dire sur les questions
qui affectent leur quotidien - transport, santé,
éducation, climat - mais ils peinent à trouver les
bons moyens pour le faire. Les réseaux sociaux
sont peu constructifs et les réunions publiques
sont dépassées.
La collaboration est essentielle pour assurer
une meilleure efficacité de l’État et un meil-
leur bien-être de la collectivité. Idéalement, les
pouvoirs publics doivent collaborer avec les
principaux acteurs des secteurs privé et sans
but lucratif, ainsi que de la société civile, afin
d’amplifier l’impact et d’élaborer des solutions à
l’épreuve du temps pour relever les défis aux-
quels nous sommes tous confrontés. Toute-
fois, la cocréation de projets et de politiques
est une tâche ardue, surtout lorsqu’il s’agit de
mettre en œuvre des projets susceptibles de
Les villes sont en première ligne pour le succès. Nous voulons
réconcilier les citoyens avec la politique, et les humains avec la
planète. Il est clair que 65% des #ODD ne peuvent être atteints
sans l’implication des villes.
Anna Lisa Boni, EUROCITIES

5. exergue le travail de nos clients pionniers et
passionnés. Il détaille également nos meilleures
pratiques pour améliorer votre impact, afin que
les projets participatifs que vous créez puissent
générer des changements durables et profiter
à un plus grand nombre de citoyens.
La transformation du secteur public est une
bataille difficile, mais nous croyons qu’elle vaut
la peine d’être menée. Nous espérons que
dans 5 ans, les méthodes participatives seront
répandues, que les gouvernements partager-
ont leurs bonnes pratiques pour créer du lien
avec leurs territoires, et que les citoyens par-
ticiperont de façon proactive aux processus de
transformation des collectivités, en proposant
et en co-développant des projets avec leurs
représentants.
Notre capacité à susciter le changement et
à poursuivre notre action est le témoin des
soutiens que nous recevons. Notre équipe, les
experts qui nous conseillent, nos investisseurs
et nos clients qui nous ont fait confiance pour
leur indiquer le chemin à suivre. Nous les en
remercions et nous réjouissons d’entamer une
nouvelle étape de notre parcours.
Chloe Pahud
PDG et co-fondatrice de Civocracy
produire un impact positif à long terme sur une
collectivité.
Depuis 2015, Civocracy œuvre pour donner
aux gouvernements locaux les moyens de
mettre en œuvre des projets de participation
citoyenne fructueux dans les villes et les com-
munautés à travers l’Europe. Par notre travail,
nous avons aidé les gouvernements à devenir
plus efficaces et efficients dans leurs méthodes
de travail, et nous avons montré aux citoyens
que lorsqu’ils s’expriment, le changement se
produit. Nous n’avons jamais voulu travailler
sur des projets qui cochent une case pour les
relations publiques - les projets participatifs ne
devraient pas être faits pour le plaisir, il devrait
y avoir des résultats réels et, par conséquent,
un impact réel.
Pour ce faire, nous travaillons avec un ensem-
ble d’outils de mesure de l’impact qui nous per-
mettent d’évaluer les résultats de notre propre
travail et qui nous aident à évaluer les résultats
des projets de nos clients.
Ce rapport propose un aperçu de notre travail
au cours des cinq dernières années et met en
Les États et les pays où la participation citoyenne est élevée jouissent
d’une meilleure santé et d’une meilleure santé mentale, avec des taux
plus faibles de maladies, de problèmes de santé mentale et de sui-
cide. Ils ont également des taux de criminalité plus faibles, sont plus
prospères sur le plan économique, ont des enfants en meilleure santé
et mieux éduqués, et sont mieux gouvernés.
S. Mark Pancer, Bourse d’Oxford

6. Notre vision
Utiliser l’intelligence collective pour résoudre
les défis les plus pressants de la société.
Notre mission
Civocracy veut créer une société plus inclu-
sive grâce à la gouvernance collaborative et
en donnant une voix à tous par la participa-
tion numérique citoyenne.

7. Méthodologie de travail
Civocracy permet aux villes et aux collectivités
de se connecter à leurs citoyens et acteurs
locaux afin de co-créer des projets et des
politiques sur des questions qui leur tiennent à
coeur.
Nos méthodes de travail
Nous fournissons à la fois une plateforme
numérique d’engagement des citoyens et des
services de conseil pour guider les agents pub-
lics dans le passage au numérique et les soute-
nir tout au long de la mise en oeuvre de projets
participatifs.
Depuis nos débuts en 2015, nous travaillons
avec des clients du secteur public et, par
conséquent, nous avons appris les défis aux-
quels ils font face lorsqu’ils veulent s’engager
dans des projets de participation numérique
citoyenne.
Voici les quatre principales questions:
1. Où dois-je commencer ?
2. Comment puis-je encourager ma commu-
nauté à participer ?
3. Qu’en est-il des commentaires négatifs et
des critiques ?
4. Que dois-je faire des résultats ?
Nous travaillons sans relâche pour développer
et adapter notre méthodologie de travail afin
d’offrir une solution complète qui réponde à la
fois aux besoins des projets participatifs et aux
craintes des fonctionnaires.
C’est pourquoi Civocracy offre :
• Une plateforme en ligne intuitive et facile
à utiliser quel que soit le niveau de vos
compétences numériques
• Des fonctionnalités participatives orientées
solution - à la fois descendantes et ascend-
antes - conçues pour stimuler l’engagement
citoyen et le dialogue constructif (seulement
0,08 % des commentaires publiés doivent
être modérés)
• Une personnalisation des pages sur la
plateforme et de l’URL et des fonctionnal-
ités modulables pour assurer le succès des
projets.
• Le soutien d’experts tout au long du projet.
Nous apportons des conseils pratiques sur
la conception du projet, la stratégie de com-
munication, l’articulation de la participation
en ligne et hors ligne, l’analyse et la trans-
mission des résultats.
• La formation ! C’est indispensable. Nous
voulons que chacun de nos clients se sente
autonome et informé, c’est pourquoi nous
partageons notre savoir-faire et les meil-
leures pratiques en matière de participa-
tion. Nous le faisons par le biais de journées
de formations et d’une bibliothèque de
ressources en ligne, ainsi que par des we-
binaires avec des organisations partenaires.
• Analyse approfondie des résultats. Notre
plateforme utilise le machine learning pour
conduire une analyse des opinions et une
évaluation sémantique, et nos experts
transforment cela en un rapport facilement
digestible comprenant des recommanda-
tions pour la prochaine étape du projet,
basées sur les souhaits de la communauté.

8. • Une meilleure qualité de services publics
• Une amélioration de la gouvernance interne
• La création de sociétés plus inclusives
Dans les études de cas approfondies
présentées dans la suite du rapport, les don-
nées - tant quantitatives que qualitatives - que
nous avons utilisées pour évaluer l’impact ser-
ont clarifiées.
Les données sont recueillies via les consulta-
tions (extraction d’informations directement à
partir de la plateforme), via des questionnaires
de retour d’expérience et via des entretiens.
Afin de nous assurer du succès réel des con-
sultations de nos clients - et par conséquent
de Civocracy -, nous avons formulé une théorie
du changement qui justifie notre méthodologie
et guide nos processus de collecte de don-
nées. En retour, cela nous permet de mesurer
le succès d’un projet.
Une théorie du changement est la logique suiv-
ant laquelle nous visons à améliorer le monde.
Elle permet un processus de réflexion continu
autour des changements générés au sein des
communautés utilisant des techniques de par-
ticipation citoyenne.
Une théorie du changement est élaborée en
évaluant les intrants et les activités d’un projet,
et en recueillant des données pour mesurer
ses produits et ses résultats ; à partir de là,
vous pouvez déterminer l’impact du projet.
Les principaux facteurs à prendre en compte
pour mesurer l’impact sont les produits et les
résultats.
Nous avons utilisé les recherches actuelles
comme base pour orienter notre travail de
mesure d’impact, et à partir desquelles nous
pouvons construire notre propre théorie.
Par conséquent, nous avons pu identifier de
nombreux bénéfices, tant pour les collectivités
que pour le gouvernement, lorsque la partici-
pation des citoyens est utilisée comme méth-
ode de travail. Dans le présent rapport, nous
nous concentrerons plus particulièrement sur
la façon dont les méthodologies participatives
amènent :
Théorie du changement
Intrants Activités Produits Résultats Impact

9. Un exemple du suivi de l’impact des projets chez
Civocracy :
Synthèse des travaux : en 2017, la Ville de Lyon
a saisi l’opportunité de consulter ses citoyens,
via une méthodologie de participation citoyenne,
sur la réforme des rythmes scolaires de la ville,
suite à la décision du gouvernement français de
décentraliser la politique éducative.
Pour assurer une approche globale, Civocracy
a accompagné la Ville de Lyon sur l’articulation
des méthodes de participation en ligne et hors
ligne, notamment l’utilisation de la plateforme
Civocracy (consultations et questionnaires en
ligne), la réalisation d’entretiens avec des écoli-
ers et une enquête auprès des fonctionnaires.
Participation des résidents
de chacun des 9 arrondisse-
mens de Lyon.
--
93 % des contributions ont
été lues par la ville.
--
1 917 idées ont été émises
par les parents, les ensei-
gnants et d’autres acteurs
locaux.
---
7 402 votes en faveur d’idées
ont été exprimés par la com-
munauté.
Il y a eu 6 changements de
politique concernant les
rythmes scolaires, qui ont
tous été suggérés pendant le
processus de consultation.
--
1. Des pauses plus longues
pour les élèves afin d’aug-
menter la concentration et la
créativité.
2. Renforcement du temps
d’apprentissage quotidien.
3. Garde d’enfants quotidi-
enne gratuite dans toutes les
écoles.
4. Augmentation des activ-
ités parascolaires dans les
écoles.
5. Ajout d’activités extrasco-
laires par des organisations
externes
6. Amélioration du rapport
enseignant/élèves lors des
activités extrascolaires.
Une meilleure qualité de
services publics fondée sur
les besoins réels de la collec-
tivité
Un progrès vers une société
plus inclusive et représenta-
tive
Produits Résultats Impact

10. NOORD-HOLLAND
engage les citoyens à
remédier à la dégradation
de la biodiversité régionale.
MARS 2016 : En réponse
à une perte de biodiversi-
té de 50 % dans la Prov-
ince au cours des trois
dernières décennies, la
Hollande-Septentrionale
a entamé un dialogue
sur la question entre les
intervenants des sec-
teurs public, civique et
privé. Les résultats de
l’échange, ainsi que dix ci-
tations directes émanant
de citoyens, ont été
inclus dans un livre blanc
soumis au gouvernement
national, créant ainsi
une porte d’entrée pour
que les voix des citoyens
soient entendues par
les principaux décideurs
politiques.
NICE CÔTE D’AZUR
pionnier de la participation
citoyenne numérique en
France.
NOVEMBRE 2017 : Dans
le cadre de sa stratégie
de devenir l’une des
premières villes intelli-
gentes de France, Nice a
joué un rôle précurseur
en matière de participa-
tion citoyenne numéri-
que. Dans le but de
mieux se connecter avec
leurs citoyens afin de
mieux comprendre leurs
besoins, la municipalité
a combiné une méthod-
ologie de participation
numérique ascendan-
te avec des actions de
communication en ligne
et hors ligne, ce qui a
permis de soumettre
plus de 280 propositions
citoyennes pour le dével-
oppement de la ville.
LA VILLE DE LYON
permet aux citoyens de
réaménager leur parc mu-
nicipal.
DECEMBRE 2016 : Dans
le cadre d’une série de
projets participatifs axés
sur le développement
durable et la ville, Lyon a
ouvert sa première con-
sultation en ligne dans le
but de co-développer un
plan de réaménagement
d’un parc urbain délaissé.
De nombreuses sugges-
tions ont été soumises,
tant par des enfants que
par des architectes ur-
bains. En s’appuyant sur
les idées qui ont trouvé
le plus de soutien auprès
de la communauté, Lyon,
en association avec les
parties prenantes, a
développé des plans et a
commencé la construc-
tion en juin 2019.
Projets emblématiques
2016-2019

11. STRASBOURG
modernise son système sco-
laire avec l’aide des acteurs
locaux.
DECEMBRE 2017 : Utilisant
un mélange de tech-
niques de participation
présentielles et numéri-
ques, Strasbourg a sollicité
les acteurs locaux pour
qu’ils soumettent leurs
idées pour l’amélioration
des rythmes scolaires de
la ville. Grâce à différentes
méthodes, notamment
des comités de parents,
des groupes de discussion
d’enseignants, des entre-
tiens avec les élèves, des
questionnaires numéri-
ques et des consultations
en ligne, les besoins locaux
ont été identifiés et un
consensus a été établi aut-
our d’une liste de mesures
qui ont ensuite été mises
en œuvre.
AUVERGNE-RHÔNE-
ALPES
valide son plan de réserve
naturelle auprès de ses
citoyens.
JUILLET 2018 : Auvergne
Rhône-Alpes a sollicité les
réactions de ses citoyens
sur leur projet de classer
un certain nombre de
grottes en réserve na-
turelle afin de protéger
les espèces de chauves-
souris locales. Au cours
d’une consultation en
ligne de 3 mois, les par-
ticipants ont exprimé
leur soutien massif à
ce projet, en soulignant
son importance pour la
préservation de la nature
et de la biodiversité dans
la région. Suite à la con-
sultation, la demande de
classification a été intro-
duite.
MONHEIN-AM-RHEIN
invite les citoyens à propos-
er des idées pour l’amélio-
ration de la ville.
AOUT 2018 : En mettant
en œuvre une méth-
odologie purement
ascendante de partici-
pation citoyenne, la ville
ouest-allemande de Mon-
heim-am-Rhein a créé
un moyen direct pour
ses citoyens de donner
leur avis, de soulever des
questions et de propos-
er de nouveaux projets
pour la ville. Depuis lors,
98 propositions ont été
soumises en ligne dont
4 se sont révélées par-
ticulièrement populaires
auprès de la commu-
nauté et dont la mise en
œuvre est en cours.
“L’outil Civocracy est innovant, intéressant et apporte une
sérieuse valeur ajoutée à la consultation citoyenne hors ligne.
C’est l’avenir, j’en suis convaincu.”
Raphael Biel, Cabinet de la Ville de Lyon

12. Notre impact
Nous favorisons la création de sociétés plus inclusives...
24 920 comptes actifs
sur notre plateforme
1 386 propositions
formulées par les citoyens
à leur gouvernement
11 764 contributions
partagées au cours des
discussions en ligne
En moyenne, chaque partici-
pant a participé 3,74 fois
87,5% des administrateurs de consultations ont déclaré
avoir reçu une réaction favorable des citoyens
48% de toutes les contri-
butions ont été formulées en
réponse aux commentaires
d’autres participants
La proposition la plus
populaire a reçu
317 votes
Seulement 0,08% des com-
mentaires ont été modérés
Toutes les organi-
sations craignant la
modération avant une
consultation ont dé-
claré ne plus en avoir
peur après avoir col-
laboré avec Civocracy
* Chiffres extraits de la plateforme de Civocracy, des analyses desprojets
et d’un questionnaire d’impact envoyé aux clients anciens et actuels

13. Nous aidons le secteur public à améliorer leur qualité de ser-
vices...
...et leurs structures internes
12,5% de toutes les contributions
publiées dans les discussions prove-
naient des organisations elles-mêmes
549 contributions de citoy-
ens ont été jugées “construc-
tives” par les organisations
100% des organisations qui ont reçu le rapport
d’analyse des résultats de Civocracy ont déclaré qu’il
leur avait permis de gagner du temps.
La valeur du rapport d’ana-
lyse des rapports de Civoc-
racy a été évaluée à 8,4 sur
une échelle de 1 à 10
75% des organisations ont
travaillé de manière trans-
versale et 100% d’entre elles
disent que cela les a aidées à
atteindre l’objectif du projet
100% des organisations
estiment avoir acquis de
nouvelles compétences
grâce au projet Civocracy et
se sentent plus confiantes
dans la mise en œuvre des
projets de participation

14. [Civocracy] a contribué à l’élaboration de nos
futures politiques publiques [...] et offre une nou-
velle façon d’envisager les relations entre les ci-
toyens et la collectivité. Le projet a été un succès
complet qui va au-delà de nos espérances.
- Jérôme Maleski, Elu de la Ville de Lyon en
charge de la démocratie locale et la participa-
tion citoyenne

15. Étude de cas : Monheim-am-Rhein.
LA COMMUNAUTÉ
Monheim-am-Rhein, une ville de 43.0000 hab-
itants, s’est faite un nom en tant que commune
innovante. L’un de ses projets les plus récents
est d’impliquer davantage de citoyens dans
ses prises de décision en mettant à disposition
notre plateforme de participation numérique
afin de permettre aux citoyens de donner leur
avis, de soulever des questions importantes et
de proposer de nouveaux projets. “Je ne vois
pas de raison particulière pour laquelle vous
devriez vous inquiéter de l’utilisation des nou-
velles technologies”, nous a déclaré le maire, M.
Zimmermann, lors d’une interview l’été dernier.
Loin d’être effrayé par l’enjeu technologique,
Monheim-am-Rhein exploite les avantages que
les nouvelles technologies peuvent apporter à
la collectivité en matière d’accessibilité et d’effi-
cacité, notamment.
LE PROJET
Dans l’espoir de se connecter de façon opti-
male avec le plus de citoyens possible, Mon-
heim-am-Rhein a ouvert sa plateforme de
participation numérique aux propositions
citoyennes en août 2018. À travers une ap-
proche 100% ascendante (du citoyen vers la
collectivité), les citoyens partagent leurs idées
sur la plateforme, en mettant l’accent sur les
questions qu’ils jugent importantes pour la
communauté. Lorsqu’une proposition atteint
50 partisans, une discussion en ligne s’ouvre
automatiquement où la communauté peut
co-développer l’idée en vue de créer un projet
réalisable. Monheim-am-Rhein n’a pas fixé de
d’échéance pour le projet, espérant s’inspir-
er de potentielles autres idées citoyennes à
l’avenir.
L’IMPACT
Depuis son ouverture, 98 propositions ont
été formulées sur la plate-forme, dont 4 ont
obtenu un large soutien de la communauté
et ont donné suite à des discussions en ligne.
Le maire Zimmerman a été impressionné par
nombre de ces propositions, notant que les
“citoyens de Monheim-am-Rhein sont créatifs“
et que la ville “veut utiliser cette créativité“. Les
idées qui se sont avérées les plus populaires
proposaient toutes des projets communau-
taires à petite échelle mais ayant un impact.
La mise en œuvre de 3 propositions est actu-
ellement à l’étude, notamment la transforma-
tion des espaces inutilisés dans toute la ville
en zones vertes favorables aux pollinisateurs.
Donner aux citoyens une plate-forme pour
leurs idées s’est avéré fructueux pour Mon-
hein-am-Rhein : non seulement de nombreux
habitants ont saisi cette opportunité pour
améliorer leur ville, mais leur compréhension
approfondie de leur communauté s’est avérée
être une source d’idées conséquente.

16. Entretien : Un citoyen, Monheim.
Quelle était exactement l’idée que vous avez
proposée sur la plate-forme pour votre ville ?
Ma proposition était de transformer une
ancienne voie ferrée en piste cyclable. C’est
quelque chose qui existe dans toute l’Alle-
magne et dans d’autres pays. Et la région est
idéale pour les cyclistes car le relief est plat et
lisse, alors j’ai pensé que ce serait une bonne
idée de la relier à d’autres pistes cyclables de
la région.
Est-ce un projet d’aménagement paysager ?
Oui, et pour valoriser la zone et augmenter sa
fréquentation. La nature dans cette zone est
tout simplement parfaite pour faire du vélo ou
pour se promener aussi.
Quelle a été la réponse de la ville ?
Le projet a été accueilli chaleureusement par
la ville. Il semblerait que le conseil municipal
ait déjà proposé à l’administration de lancer
la mise en œuvre. J’ai été informé directement
[par la ville] mais cela a aussi été annoncé
dans la presse à Monheim !
Cette expérience vous a-t-elle donné une vision
différente de la prise de décision politique ?
En y réfléchissant, je savais déjà que certaines
choses prennent du temps. Mais les procé-
dures spécifiques qui sont liées aux décisions
étaient nouvelles pour moi.
Comment vos amis et votre famille ont-ils réagi et
que retenez-vous de cette expérience ?
La réaction de tous a été très positive ! J’ai
aussi fait un peu de publicité au préalable, en
m’assurant qu’ils s’inscriraient et qu’ils examin-
eraient les propositions afin d’obtenir le nom-
bre minimum de votes favorables requis. [..]
J’ai été très content [du soutien] ! Au départ,
c’était juste une idée, une idée spontanée, et
le fait que ma communauté la soutienne aus-
si... Et j’ai découvert assez tôt que la ville était
intéressée [par mon idée].
Vous décririez-vous comme un citoyen engagé ?
Je suis les actualités pour me tenir informé des
événements et des développements à Monheim
et j’ai même été un peu impliqué dans la poli-
tique locale, mais c’était il y a quelques années
maintenant.
Qu’est-ce qui vous a incité à vous inscrire sur la
plateforme ?
J’ai entendu parler de la plateforme sur Internet
et j’ai remarqué par la suite la possibilité de faire
des propositions quant au développement de
la ville - et je me suis dit que j’allais essayer. Je
pense que j’ai été l’un des premiers habitants
à écrire un article sur la plateforme. Je voulais
juste essayer pour vérifier si une telle solution
pouvait fonctionner. Mais il faut admettre que
c’est un processus assez long dans ce cas. La
ville ne peut pas aller de l’avant sans suivre les
procédures officielles. Et cela prend du temps.
Donc, la patience est de rigueur.
Pensez-vous que vous seriez impliqué s’il n’y avait
pas eu de plateforme ?
Dans ce cas, je ne pense pas que je l’aurais fait.
[La plateforme] a été une excellente chose, qui
m’a incité à vouloir m’impliquer de cette façon.
Le fait que vous puissiez participer de chez vous
plutôt que d’avoir àvosu rendre quelque part est
important pour moi. Je travaille en décalé et je
ne peux pas assister aux événements de la ville
à n’importe quel moment de la journée.
est un passionné de cyclisme,
de randonnée et de carnaval
qui a élu domicile à Monheim-
am-Rhein il y a une quaran-
taine d’années. Sa proposition
visant à transformer une route
inutilisée en piste cyclable a
été accueillie avec beaucoup
d’enthousiasme sur la plate-
forme de Monheim.
HOLGER KLOMP

17. Étude de cas : la Ville de Lyon.
LA COMMUNAUTÉ
Après s’être fixé comme objectif de devenir
une ville durable d’ici 2030, Lyon travaille act-
uellement à l’élaboration d’une stratégie envi-
ronnementale à long terme pour son territoire.
Le changement climatique accentue l’urgence
de cette démarche car les Lyonnais ressentent
déjà les effets de l’évolution des températures
dans la ville. En réponse, un certain nombre de
projets de participation citoyenne se dérouler-
ont à Lyon jusqu’en 2030 dans le but de mo-
biliser la population autour de la question du
développement durable et d’élaborer un plan
concret pour l’avenir.
LE PROJET
Dans le cadre de cette initiative, une vaste
consultation en ligne a été lancée en 2017, per-
mettant aux Lyonnais de débattre d’un mode
de vie durable dans la ville. Sous le thème
“Parlons climat”, les citoyens étaient invités
à proposer des idées de mesures concrètes
pour la ville, dont les plus populaires devaient
être intégrées dans le “Plan Climat et Energie
Territorial” de Lyon sur 10 ans. Au cours de
la période de consultation de 6 semaines qui
a débuté en octobre 2018, des événements
supplémentaires ont eu lieu pour fournir des
informations pertinentes aux citoyens et 4
questionnaires ont été publiés pour mieux
comprendre les profils des participants.
L’IMPACT
En combinant les modes de participation
numérique et hors ligne, Lyon a pu attirer
18000 personnes sur la plateforme et mobi-
liser plus de 1850 contributions. En mettant
à disposition du matériel d’information et
en organisant des événements parallèles à
la consultation, Lyon a contribué à orienter
les échanges dans une direction construc-
tive ; la ville a efficacement sensibilisé les
participants au sujet et aux objectifs de la
consultation, ce qui a permis de soumettre
de nombreuses suggestions innovantes et
réalisables pour lutter contre le change-
ment climatique dans la ville. Au final, près
de 30% des mesures figurant dans le Plan
Climat et Energie Territorial ont été prises
directement à partir des propositions des
citoyens. Axer le projet sur une plateforme
numérique a permis à la ville d’inclure un
plus grand nombre de citoyens dans une
conversation qui compte pour leur avenir à
tous, tout en bénéficiant simultanément de
leur expertise sur les besoins du territoire.

18. Entretien : Une agent, Ville de
Lyon.
il donne plus de légitimité aux processus de
décision. Le format numérique facilite l’atteinte
et la mobilisation des publics cibles : les citoyens
peuvent participer en un seul clic, au lieu de se
déplacer.
Comment les citoyens ont-ils réagi ?
Les citoyens ont très bien réagi. Nous avons été
agréablement surpris par la civilité de l’échange
: aucun besoin de modération, même sur des
sujets sensibles. La consultation sur les rythmes
scolaires a montré qu’il y a souvent des opin-
ions divergentes entre les citoyens eux-mêmes
et pas seulement entre la ville et les citoyens.
Les gens ont pu partager leurs opinions, en
discuter et ensuite une décision a été prise. La
consultation sur le climat n’a pas fait émergé de
solutions concrètes nouvelles en tant que telles,
mais elle nous a montré que nos citoyens sont
prêts pour que la ville agisse.
Avez-vous intégré certaines idées dans des projets ?
Oui, nous avons intégré beaucoup d’idées des
citoyens ! Par exemple, la moitié des initiatives
du Plan Climat proviennent d’eux. L’intégration
d’idées dans les projets nécessite une sensibili-
sation des équipes internes : mon département
leur a montré l’intérêt d’utiliser les données
collectées même si cela implique un travail
supplémentaire ou une nouvelle priorisation.
Nous avons mis en place un groupe de travail
transversal, qui nous a permis d’atteindre nos
objectifs et nous essayons maintenant de pro-
mouvoir cette manière transversale de travailler
en interne.
Quelle a été la motivation de Lyon pour s’engager
dans la participation citoyenne numérique ?
Nous voulions toucher des publics nouveaux et
recueillir une quantité importante de contenu
utile en peu de temps, ce qui est difficile lor-
sque l’on utilise des méthodes de participation
hors ligne. Avec la plateforme Civocracy, nous
avons réussi à atteindre des groupes difficile-
ment accessibles par le passé, en particulier
les jeunes. Cependant, le format numérique
ne permet pas de toucher tous les publics,
c’est pourquoi il est utile de combiner les
méthodes en ligne et hors ligne. De plus, il faut
être vigilant sur le fait que les consultations
numériques peuvent être facilement exploitées
par certains groupes en ligne. En termes de
contenu utile, nos attentes ont été pleinement
satisfaites ! Nous avons collecté de nombreus-
es idées plus détaillées. D’ailleurs, lors de la
consultation sur le climat, nous avons recueilli
tellement de données de qualité que l’enjeu est
devenu l’absorption des résultats. A l’avenir, au-
delà de l’analyse des résultats, il serait formi-
dable que Civocracy nous accompagne jusqu’à
leur intégration concrète dans les projets de
la ville. Notre “expérience Civocracy” a été un
succès : la ville était très satisfaite de l’outil, des
résultats et de la relation de travail, nous con-
tinuerons donc à l’utiliser !
Comment décririez-vous votre capacité à atteindre
les citoyens via une plateforme numérique par
rapport aux méthodes traditionnelles de partici-
pation présentielles ?
La plateforme a permis d’atteindre beaucoup
plus de citoyens qu’en présentiel. Lors de la
consultation sur les rythmes scolaires, nous
avons réuni environ 200 personnes au total à
travers 9 réunions publiques. En comparaison,
15 000 visiteurs ont consulté les débats sur
la plateforme et plus de 1500 d’entre eux ont
participé activement avec 2000 contributions.
Si les idées recueillies étaient similaires, le for-
mat numérique permet à un plus grand nom-
bre de personnes de partager leurs opinions et
quartier et accompagne les services dans leurs
démarches participatives. Depuis la mise en
place de la plateforme de Civocracy il y a 3 ans,
la ville a réalisé 4 consultations en ligne.
MARIE-HELENE NOUGAREDE
est chargée de mission au départe-
ment “Démocratie participative” à
Lyon. Elle travaille avec les conseils de

19. Étude de cas : Auvergne-Rhône-
Alpes
Au cours de la consultation, les citoyens ont
été invités à soumettre leurs idées dans le
cadre de 11 sous-consultations, chacune
portant sur un thème spécifique tel que la
pollution de l’air, les transports et l’égalité
entre les territoires.
L’IMPACT
Au cours de la consultation, près de 9500
personnes ont visité la plateforme et près
de 400 contributions ont été soumises.
Leurs idées ont ensuite été analysées par le
département en charge et résumées dans
un projet de document avec les contribu-
tions soumises par les parties prenantes
et les décideurs. Ce projet a fait l’objet d’un
long processus de validation, la version fina-
le devant être mise à la disposition du public
en décembre 2019.
L’AURA a su intégrer une consultation citoy-
enne dans un processus complexe de défi-
nition de sa vision dans l’avenir, s’assurant
ainsi qu’elle représente la vision commune
de ses habitants et se concentrant sur leur
avenir commun au sein de la région.
LA COMMUNAUTÉ
Les trois territoires de l’AURA - l’Auvergne, le
Rhône et les Alpes - sont très différents les
uns des autres, non seulement en termes de
caractéristiques géographiques, mais aussi
sur le plan historique, culturel et économique.
Depuis la fusion de l’Auvergne et de Rhône-
Alpes en 2015, l’ambition est de rapprocher
les habitants de ces territoires et de permet-
tre une collaboration efficace entre eux. Dans
cette optique, l’AURA a lancé en juillet 2018 la
première de 6 consultations en ligne avec pour
objectif d’engager ses habitants dans un dia-
logue autour de questions touchant l’ensemble
de la région.
LE PROJET
Parmi les consultations, celle ayant pour ob-
jectif la création d’un plan de développement
régional énumérant les priorités et les ambi-
tions communes pour l’avenir. La création du
plan dit SRADDET s’est déroulée en différentes
phases sur une période de deux ans, avec en
plus des groupes de discussion sur place, des
consultations avec des experts locaux et des
réunions plénières.

20. Renforcer l’impact des
projets participatifs
Depuis notre création en 2015, nous avons déployé beaucoup d’efforts pour développer une
entreprise tournée vers l’impact social et, ce faisant, nous avons appris énormément sur la façon
d’améliorer les processus participatifs numériques afin d’optimiser les résultats des projets et
l’impact sociétal.
Nous souhaitons partager nos cinq principaux enseignements afin que tous ceux qui entrepren-
nent des projets impliquant la participation numérique des citoyens soient en mesure d’en am-
plifier les résultats et, à terme, de provoquer l’adhésion de tous au principe de la gouvernance
collaborative.
Définir les attentes.
Quel est l’objectif de votre projet ? Vous devez être
clair sur ce point en interne avant de lancer votre projet
participatif. Cela vous permettra de communiquer plus effi-
cacement et de manière plus concise avec vos participants
potentiels et de leur poser les bonnes questions pour attein-
dre vos objectifs. Cela signifie également que vos participants
sauront que leurs contributions à votre consultation aura un
impact certain sur le résultat.
Par exemple : voulez-vous générer de nouvelles idées ou
propositions pour un futur projet ? Voulez-vous comprendre
l’opinion de la communauté sur un sujet ? Ou voulez-vous
demander aux citoyens de choisir parmi plusieurs scénarios
prédéfinis ?
Être transparent.
Nous savons tous que la confiance dans les organisa-
tions gouvernementales est compromise dans de nombreus-
es démocraties occidentales, et que la transparence est un
facteur qui peut contribuer à rétablir une relation de confi-
ance. Il est donc essentiel d’être aussi transparent que possi-
ble.
Précisez toujours en rédigeant votre consultation le contexte,
les objectifs, les prochaines étapes du projet et les contraint-
es (le cas échéant). Une fois le projet terminé, remerciez-les
de leur participation et rappelez-leur à quoi serviront les
contributions.
1.
2.

21. Être inclusif.
Nous avons chacun nos propres domaines d’expertise,
et nous devons parfois nous rappeler que ceux qui sont hors
de notre bulle n’ont pas toujours le même niveau de con-
naissances que nous. Il est extrêmement important de faire
preuve d’empathie à cet égard et de vous assurer d’être aussi
inclusifs que possible dans la façon dont vous discutez de
votre projet participatif.
Mettez-vous à la place d’un citoyen, et adaptez votre langage
pour lui parler clairement et simplement. Assurez-vous qu’il
n’y a pas de barrière à l’entrée pour participer. Chaque voix
compte. (De plus, vous pouvez toujours utiliser des espaces
dédiés sur la plateforme numérique si vous souhaitez publier
des textes plus techniques destinés à des publics spécialisés).
Prouver que toutes les voix
comptent.
Les citoyens sont désengagés de la vie politique. Pourquoi ?
Parce qu’ils ont l’impression que leur voix ne compte pas.
Vous pouvez contribuer à réengager vos citoyens simplement
en leur montrant que vous avez lu leurs contributions.
Encore mieux ? Envoyez des actualités à ceux qui participent,
en précisant l’impact de leurs idées et de leurs commentaires
sur le développement d’un projet. Une idée était-elle incroy-
ablement constructive ? Faites-le savoir à cette personne ! Ce
faisant, vous établissez un lien avec vos acteurs, et ils com-
menceront à vous faire confiance, à savir que leur voix est
importante et donc à vous fournir des contributions de plus
en plus pertinentes. C’est une situation gagnante pour tout le
monde.
Faire confiance aux citoyens.
Il est impossible de tout connaître sur tout. L’une des
meilleures façons de créer un projet d’avenir est d’exploiter
l’expertise acquise par vos citoyens et vos intervenants dans
différents secteurs. En recueillan, et en faisant confiance, à un
éventail de connaissances, vous serez en mesure de dével-
opper un projet plus complet, qui a été considéré sous de
nombreux angles.
Par exemple, les parents, les enseignants, le psychologue
pour enfants, les baby-sitters, les propriétaires de clubs de
sport et les écoliers peuvent tous apporter une perspective
unique à un projet de restructuration de l’éducation, cha-
cun ayant interagi avec les services éducatifs de différentes
manières.
3.
4.
5.

22. Chloe Pahud
PDG et co-fondatrice
Benjamin Snow
Président du conseil d’administration et co-fon-
dateur
Sophie Delannoy
Chargée de projet Senior
Madeline Le Botlan
Chargée de projet Senior et Protection des
données
Maximilien Ami
Responsable Pays, France
M. Tom Brammar
Associé chez Premia Capital et CTO chez Stack-
in’
Conseils d’ordre général et stratégie de finance-
ment
M. Atte Anema
Directeur chez Daro Digital et co-fondateur de
LAB15
Finances, modélisation et reporting
M. Paul Suijkerbuijk
Associé fondateur de The Green Land
Secteur public et conseiller Open Data
Roland Greifeld
Responsable Pays, Allemagne
Johann Kaehlin
Développeur Principal
Giuseppe di Lecce
Responsable des Opérations
Leona Hansen
Engagement des Citoyens, Allemagne
M. Ingo Juraske
Ancien VP du secteur public chez HP et ATOS
Stratégie secteur public et conseils d’ordre général
Mme Ramona Liberoff
Ancien directeur de l’exploitation du pôle d’in-
novation Innogy
Conseils d’ordre général
M. Pieter Kuile
Directeur chez BlackBearCarbon
Conseils d’ordre général et financier
Dr Marcus Opitz
Directeur chez OP Advisory Services Gmbh
Finances, contrôle et surveillance
Civocracy regroupe des entrepreneurs, des spécialistes de l’animation de communauté et de la
communication, des juristes, des experts en politique et des profils technologiques, et est basée
à Berlin. Ensemble, nous avons de l’expérience dans le secteur public, la stratégie d’innovation
des entreprises, les organisations européennes de développement et les start-up à grande
échelle.
Civocracy privilégie l’inclusion et l’autonomisation, et utilise donc la gouvernance participative en
interne.
Notre conseil consultatif international est composé d’experts et de leaders des secteurs des en-
treprises, du secteur public et de la technologie, qui fournissent des conseils et une orientation
stratégique.

23. Annexe
‘Biodiversiteit NH’. Civocracy: Noord-Holland. https://www.civocracy.org/discussions/55/
learn (accès le 02/12/2019).
‘Consultation rythmes scolaires - Activités périscolaires’. Civocracy: Ville de Lyon. https://
www.civocracy.org/discussions/623/learn (accès le 02/12/19).
Dhillon, L., and Vaca, S. (2018). Refining theories of change. Journal of MultiDisciplinary
Evaluation, 14(30): 64-87.
‘Ensemble, parlons climat!’. Civocracy: Ville de Lyon. https://www.civocracy.org/parlons
climat (accès le 02/12/2019).
Janzen, R., Ochocka, J., and Stobbe, A. (2015). Towards a Theory of Change for commu
nity-based research projects. Engaged Scholar Journal, 2(2): 44-46.
Mayne, J. (2015). Useful theory of change models. The Canadian Journal of Program
Evaluation, 2:119–142.
‘Monheim am Rhein’. Civocracy: Monheim. https://www.civocracy.org/monheim (accès
le 02/12/2019).
‘Nice Côte d’Azur’. Civocracy: Métropole Nice Côte d’Azur. https://www.civocracy.org/nice
cotedazur (accès le 02/12/2019).
‘SRADDET - Ambition territories 2030’. Civocracy: Auvergne-Rhône-Alpes. https://www.
civocracy.org/ambitionterritoires2030 (accès le 02/12/2019).
‘Strasbourg - Rythmes Scolaires’. Civocracy: Strasbourg. https://www.civocracy.org/
strasbourgrythmesscolaires (accès le 02/12/2019).
Valters, C. (2014). Theories of Change in International Development: Communication,
Learning, or Accountability?. JRSP Paper 17. London, U.K.: Justice and Security Re
search Programme.
‘Votre avis sur le classement en Réserve Naturelle’. Civocracy: La region Auvergne-
Rhône-Alpes. https://www.civocracy.org/discussions/835/learn (accès le 02/12/2019).

24. www.civocracy.org
@Civocracy
Les administrations ne peuvent plus gouverner
comme avant ; il y a une force incroyable à gag-
ner en associant les citoyens au processus. Merci
à vous, Civocracy.
- Département Innovation-Digital
Métropole Nice Côte d’Azur