1. L E C A R N E T
D E
L E C T E U R / D
E
L E C T R I C E
R É F L E X I O N S S U R L E S
U S A G E S
2. Une pratique issue des théories du
« Sujet-lecteur »
• Voir l’article d’Anne Vibert:
https://eduscol.education.fr/document/5687/download (p.18,
allusions au carnet de lecture)
• Article de Sylviane Ahr: « Débats et carnets de lecteurs, de
l’école au collège », Le Français aujourd’hui, 2010/1, n° 168, p.
73.
• Le livre de Bénédicte Shawky-Milcent La lecture ça ne sert à
rien
• Des articles sur le sujet:
3. Des écueils constatés
Les carnets sans autres
prescriptions que ses
«impressions de lecture »
Une pratique qui accroît les inégalités: entre les
bons élèves qui s’en saisissent et les petits
lecteurs qui ne s’en saisissent pas et ne
rendent rien.
L’aspect formel du cahier (joli/pas joli) va aussi
prendre parfois une importance excessive.
Les élèves ne peuvent guère s’en servir pour
des révisions si les indications sont juste des
dessins ou des j’aime/ j’aime pas
Les carnets trop prescriptifs
• Un « revival » de la fiche de
lecture avec de nombreuses
questions, allant de la
biographie de l’auteur au
fameux « résumé », pensum
qui gâche la lecture
• Un questionnaire de lecture à
peine camouflé
4. Attention aux questions trop vagues et à
l’aspect formel qui l’emporte sur tout le reste
Les cahiers très jolis sont souvent le
signe d’un bel investissement, mais
parfois, est-ce le signe d’une réflexion
réelle ?
On a aussi le problème matériel du
cahier lui-même : entre les élèves
qui investissent dans un cahier
cher et ceux qui ont un cahier de
brouillon… Parfois cela vaut la
peine de donner un cahier (en
demandant un crédit spécial)
5. Exemple de « carnet de lecteur » qui est un
contrôle de lecture à la maison (avec son
corrigé…)
6. Exemple de carnet de lecteur qui est une
fiche de lecture à l’ancienne interminable
7. D E
B O N N E
S
P I S T E S
P O U R U N C A H I E R D E
L E C T E U R Q U ’ O N G A R D E
C O M M E R E P È R E M A I S Q U I
L A I S S E S A PA R T À L A
L E C T U R E S U B J E C T I V E
9. Exemple
des
consignes
de Marie-
Emilie
Corbin
Vous allez, pendant votre
lecture du roman, tenir un
carnet de lecture.
Ce journal sera noté (sur 20).
PLANNING DE LECTURE :
Pour le 17 octobre: Lire jusqu’à
la page 63 (soit 54 pages)
Pour le 3 novembre: Lire
jusqu’à LA FIN (soit 121 pages
ou 50 pages par semaine) et
RENDRE votre carnet.
Ca ressemble à quoi ? Ce
journal prendra la forme que
vous voudrez, du moment qu’il
est bien tenu (3 points) : tapé
sur ordinateur, manuscrit,
avec des dessins, des photos,
des illustrations…
15. A U T R E I D É E :
F A B R I Q U E R
U N C A R N E T
D E L E C T E U R
A D A P T É A U
L I V R E
P R E S C R I T À
P A R T I R D ’ U N E
F E U I L L E A 3
16. Exemple du « carnet Colette » qui
permet d’escorter une classe de petits
lecteurs dans la lecture de l’œuvre au
programme
• On part du constat qu’une
classe fragile aura du mal avec
une consigne du type « préparer
un carnet de lecteur en lisant
tout le livre pour telle date »…
• On découpe donc la lecture en
morceaux, semaine après
semaine avec 2 consignes: une
citation à prélever, en rapport
avec le thème au programme, et
un petit exercice d’appropriation.
17. Donner un choix de lectures aux élèves favorise
leur entrée dans les œuvres , si l’on prévoit un
temps de présentation des différents livres (par
exemples par ateliers où ils cherchent de la
documentation sur les livres proposés et les
expliquent aux autres).
On voit ici une proposition de carnet de lecture
assez légère: 5 mots-clés à justifier pour le livre
(technique de l’abécédaire) et 5 illustrations de
citations du livre. Ici le support proposé est
numérique.