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Le M’Zab
Une histoire ,une culture et
une architecture
Plan de travail
 Introduction
 Le M’Zab : -L’histoire d’un exil
-Les cinq villes de la pentapole
-Et l’exil continu
 L’ urbanisme du M’Zab
 La maison Mozabite : -les matériaux
-l’organisation des espaces intérieures
-les ouvertures
-l’enduit
-l’arc
-le couronnement
-la géométrie
 La mosquée
 L’hydraulique: -le barrage
-le puit
-le réseau de « seguia »
 Art /Esthétique /Formalisme
Introduction
L’L’homme -maître de soi même- a su se tracer son
itinéraire à lui , un chemin qu’il conçois avec ses propres
moyens mais surtout avec sa vision personnelle ,se donnant
ainsi un sens propre du bien et de beauté.
L’histoire nous apprend que les civilisation naissent des
nouveaux concepts et d’ensemble de règles qui vont la
régir.
Au M’Zab tel en Kabylie et à la Casbah ,l’homme s’est
forgé un climat d’ambiance qui s’harmonise au site et avec
sa culture ,ses moyens et même avec le plus profond de
son âme.
Le M’Zab
Le M’Zab est le pays des populations relevant
de l’ibadisme,branche rigoriste de l’Islam ,autre foi
étendu sur presque tout le Maghreb (09 siècle)
aujourd’hui contractée sur le seul Mzab (avec deux
autre îlot ;à Djerba en Tunisie ,et au Djebel
Nefoussa en Libye )
le M’Zab est à la foi synonyme de langue
berbère ,de fortes structures sociales
traditionnelles , de particularismes (Habit ,musique
…) de beauté architecturale et de sens des affaires
.
L’histoire d’un exil
Les Ibadites avait dominé tout le Maghreb
central (royaume Rostémide de Tiaret ) ,mais sous
le coups des Fatimides ,ils durent s’exiler,à Sédrata
d’abord (à proximité de Ouargla ) ,puis dans le
M’Zab ce plateau austère entaillé de quelques
vallées constituait pou eux un refuge ,loin des
grandes voies de circulation de l’époque .
Les cinq villes de la pentapole
Les Mozabites fondèrent successivement les
cinq villes de la Pentapole (organisées en une
confédération ) , et créèrent dans les vallées des
palmeraies , à force de travail , en mobilisant le
peu d’eau disponible par des puits à polies , des
barrages en maçonnerie et des collecteurs sur les
versants .Ils nouèrent des relation avec les
pasteurs nomadisants dans la région ; les
Chaamba.
Les cinq villes de la pentapole
El Atteuf (le Tournant )
La plus ancienne des cités mozabites
(fondée en 1012). Ainsi appelée parce
que située sur la crête et le flanc d’une
colline au tournant d’un oued .Ville au
deux mosquées , elle se sature lorsque
les maison eurent rejoint les murs
d’enceinte ,on songea alors à bâtir une
deuxième ville.
Bou-Noura (la Lumineuse )
Petite cité fondée en 1048 sur une butte
également ,mais dont la vielle mosquée ne
couronne pas le sommet .Là aussi le jeu
de formes et de couleurs est
magnifique .Contre l’ancien rempare ,un
puit très haut permet de puiser l’eau aussi
bien à partir de la cité qu’au ras de l’oued.
Beni Izgen
La Ville Sainte ,fondée en 1050 sur le flanc
d’une colline rocheuse .Elle demeure
entourée d’un vaste rempart ,surmonté de
tours et percé seulement de trois portes ,qui
jusqu’à une date récente étaient fermées
chaque soir derrière les étrangers . Sur la
place du marché , a lieu chaque après-midi
une vente à la criée très animée.
Melika (la Reine )
Fondée sur la rive gauche de l’oued .
C’est à son tour la fille (indépendante) de
Beni-Izguen . Au contraire de la Ville
Sainte , elle a été l’hôtesse qui a su bien
accueillir des étrangers et souvent les
convertir et les adopter comme le très
respecté Cheikh Sidi Aissa.
Ghardaïa (grotte de Daïa )
Enfin , dernière née ,mais la plus grande
des Villes , a clos la Pentapole . Fondée en
1053 ,ville en forme de pyramide sur une
forte butte , coiffée par un minaret de style
propre à la région .Les Ibadites ont étendu
Ghardaïa contrairement à leurs habitudes ,
cet agrandissement suppose une hésitation
des Mozabites à continuer à essaimer ,le
long de l’oued , des petites villes à l’infini .
Et l’exil continu
Aussi lorsqu’il y eu encor surpopulation ,
les Ibadites décidèrent-ils raisonnablement
de s’éloigner ? Peut-être y avait-il eu aussi
quelques divergences entre tribus .
Ils allèrent s’établir à cinquante Kilomètres
de là et fondèrent Berianne (1660) et plus
loin encore Guerrara (à 73 km , fondée en
1631) .
L’urbanisme du M’Zab
Les villes mozabites se construisent sur des
butes ,des collines surplombant l’oued:
- l’enceinte est la première chose à être édifiée
- Vient alors la mosquée ,avant tout autre habitation,
généralement au point le plus haut de la ville.
- Autour de la mosquée naissent donc des
habitation et rien que des habitations ,qui
descendent jusqu’au remparts .
L’urbanisme du M’Zab (suite )
A mesure que l’on descend vers les remparts ,on
trouve des profession de moins en moins nobles ,
pour arriver enfin,tout au bas de la ville , au
commerce ; rejeté aux portes de la ville ,tout contre
l’extérieur, lieu d’échange qui forcément est
accessible aux étrangers.
Les rues sont tout à fait comparables à des
corridors . Souvent couvertes en voûte , elles offrent
aux piétons ombre et fraîcheur . Dépourvues de
petites boutiques , elles ne sont que des passages .
La maison Mozabite
L’établissement de l’abri consiste en la
constitution d’une enveloppes qui isole un
volume de l’espace environnant dont on doit
se protéger .
Pour cela on utilise des matériaux ,on
adopte une organisation spécifique de
l’espace ,on franchit des ouvertures ,on
conçoit des espaces de circulation …
les matériaux
Vue les conditions spécifiques la construction
obéit à la triple nécessité d’être à l’extrême limite
des moyens , la matière et du temps , d’où le
recoure aux :
 Cailloux : sans taille ni choix ,en plus de leurs
disponibilité sur le site .
 Plâtre : gisements de plâtre abondant sur le
site,prise rapide , maniement à main nue .
 Nervure de palmes : matière sans valeur et
abondante .
Leurs usages
 Les mures sont bâtit à base de cailloux et de
joint de plâtre .
 Tout les mures et façades sont enduit avec
du plâtre .
 La dalle est portée sur des poutres de
palmiers .
 Les passages sont en arc dont le cintre est
constitué d’un faisceau de nervures de
palmes encor fraîches ,qui se courbe
aisément . Callée à la maçonnerie , elles sont
abandonnées dans l’enduit .
L’organisation des espaces
intérieures
On remarque les pièces suivantes: Foyer,
lieu de tissage, latrine, ablutions…etc. une
autre pièce isolée gardée propre pour la
réunion et pour la prière (tizfrit). L’entré en
chicane (sqifa); un autre élément
architecturale admirable, une entrée brisée
qui est justement faite pour briser la vue
vers l’intérieur (amessent ed-dar).
Les ouvertures
- Vue les condition climatiques l’introversion
s’impose ;pour cela on aménage dans la dalle du
rez-de-chaussée au dessus du west ed-dar une
ouverture rectangulaire dite «Chebeq» munie d’un
bardage ,jouant le double rôle d’être la source de
la lumière intérieure ainsi que de ventilation.
Quand le soleil est trop fort cette ouverture se voit
atténuée par des nervure de palme ou autre .
- A noter l’existence de quelques regards
franchis dans les murs de terrasse ,ils ont une
forme étirée avec une largeurs réduite d’où l’on
peut regarder étant assis ,voir sans être vu .
L’enduit
Au M’Zab l’enduit n’est appliqué que là où il y a contact ,
frottement .
L’enduit est appliqué sous trois forme:
-A la mai : dans se cas en ne tante pas d’effacer les
traces laissées par les doits
- Fouetté à l’aide de régime de dattes débarrassé de ses
fruits:on obtient alors des aspérités aigues.
-Lissé : dans se dernier cas ,on ne cherche qu’a obtenir la
même épaisseur appliquée sans autant à obtenir une
surface plane.
L’arc
Dans une implantation rapide et économique, les
ibadites ont adopté l’arc, symbole de culture
islamique, comme forme de passage, mais
contrairement a leur voisins d’Alger et d’orient, dont
l’arc obéit a une géométrie stricte et égale
répartition des charges et de la sûreté de la mise
en œuvre, les mozabites ont laissé la mise en
forme des arcs a l’appréciation de l’œil, le blocage
cailloux- plâtre suffit à assurer la statique de la
structure.
Le couronnement
La terrasse de la maison mozabite est couronnée
par des murs d’environ 1.50m, une autre manière
de préserver l’intimité dans cet espace très utilise
surtout par les femmes.
1.50m constitue une sorte de barrière morale; car
c’est toujours possible de ce pencher et voir la
terrasse du voisin, c’est donc seulement un rappel
a l’ordre que favorise la morale mozabite.
La géométrie
De la perfection architecturale des cathédrales, au
triangle égyptien (3 de base, 4 de hauteur, et 5
d’hypoténuse), passant par l’igloo avec son cercle rond
exacte, l’homme a toujours eu le souci de l’exacte, soit par
admiration soit par imposition.
Loin de tous ça: les ibadites issus d’une civilisation qui
disposait des connaissances géométriques, ne font de souci
à que l’angle soit droit, il est juste apprécié par l’œil.
C’est par auteur d’esprit: pour quoi un angle droit quand il
suffit de l’approcher?et pourquoi une droite quand on peut
s’en passer?
Tous devient alors approximatif et approché.
La mosquée
La vie religieuse est nullement arrêté par l’exode massif
vers les palmeraies. C’est pourquoi nous trouvons des
mosquées en trois endroits:
- Au sommet de la ville; la mosquées principale qui se
distingue par son minaret
- Autour des cités, dans les cimetières de chaque tribu
- Dans les palmeraies
Les moquées de cimetières et de palmeraies n’ont pas de
minaret. Elles sont basses et quelques fois possèdent des
salles souterraines.
En dehors du minaret ce qui différencie les mosquées de
villes de celles des palmeraies des cimetières, est la
dimension et peut être aussi le programme qui dans la ville
est plus complet.
Ses caractéristiques
 Simplicité de la mosquées, plus simple que la maison (des
pièces et des taches de moins)
 Espace extérieur pour les rassembles des soirées d’été
 Les arcs de portique ont la largeur suffisante pour la
prosternation et la hauteur du passage d’un homme.
 Les portiques sont de disposition perpendiculaire au mur de
la « quibla »
C’est sans doute en ces lieux si intensément calmes et si
propres à la méditation, la possibilité parfaite de
communication avec Dieu dans une religion monothéiste.
L’hydraulique
L’eau est une richesse dans le désert, les
oasis y sont des paradis terrestre.
Barrage, puits et canalisations sont
perfectionnés pour assurer le bien être.
Le barrage
Il sert a stocker l’eau des pluies, il est
placé au sein du palmeraie et retient l’eau
de la crue du oued assurant un meilleur
stockage puisque sous les palmiers la
température est toujours moins élevée et
les rayons du soleil moins forts (moins
d’infiltration) alors moins d’évaporation.
Le puit
Il est fait à forte
profondeur allant
jusqu’à 100m, aucun
risque alors d’eau
stagnante donc de
moustiques.
Ces puits
fonctionnent par
traction animale.
Le réseau de « seguia »
Il assure une
répartition égale
entre chaque
culture par des
partages précis
d’eau grâce à un
réseaux complexe
de distribution à
partir du barrage et
des nappes
phréatiques
L’art
Loin de l’exemple grec et romain où l’artistique prend
le dessus dans toutes formes et structures, ici, comme
dans toute civilisation musulmane, on retrouve cette
méfiance du cote magique initialement présent dans l’art
par crainte de tomber dans l’idolâtrie, l’art devient
seulement ornementale qui se restreint aux formes
géométriques et quelques motifs de végétation.
Chaque objet est dans son extrême simplicité,c’est par
cette simplicité extrême qu’il remplit son rôle.
C’est un art en lui-même! Nous sommes là devant une
nature splendide et une architecture pure, en toute
harmonie on ne sent pas le manque de l’art plastique.
L’esthétique
Le temple de Minerve, un édifice fait
pour émouvoir, on apprécie les même
valeurs d’impression esthétique au
Mzab.
Par cette simplicité absolue, l’élément
n’est plus que lui-même. C’est peut être
la perfection.
Formalisme
Au Mzab les édifices publics ne diffère
de chez soi ni par la hauteur ni par les
espaces vastes, on n’a pas l’intention du «
spectacle » mais tous doit rester « juste »
peut être qu’on évoque là une égalité dans
chaque endroit et moment.
Le Mozabite a échappé à tout souci du
formel.
SADMI Arezki
SLIMANI Khaled
&
Exposé du module : LangueExposé du module : Langue
Année universitaire : 2004 / 2005
EPAU
fin

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  • 1. Le M’Zab Une histoire ,une culture et une architecture
  • 2. Plan de travail  Introduction  Le M’Zab : -L’histoire d’un exil -Les cinq villes de la pentapole -Et l’exil continu  L’ urbanisme du M’Zab  La maison Mozabite : -les matériaux -l’organisation des espaces intérieures -les ouvertures -l’enduit -l’arc -le couronnement -la géométrie  La mosquée  L’hydraulique: -le barrage -le puit -le réseau de « seguia »  Art /Esthétique /Formalisme
  • 3. Introduction L’L’homme -maître de soi même- a su se tracer son itinéraire à lui , un chemin qu’il conçois avec ses propres moyens mais surtout avec sa vision personnelle ,se donnant ainsi un sens propre du bien et de beauté. L’histoire nous apprend que les civilisation naissent des nouveaux concepts et d’ensemble de règles qui vont la régir. Au M’Zab tel en Kabylie et à la Casbah ,l’homme s’est forgé un climat d’ambiance qui s’harmonise au site et avec sa culture ,ses moyens et même avec le plus profond de son âme.
  • 4. Le M’Zab Le M’Zab est le pays des populations relevant de l’ibadisme,branche rigoriste de l’Islam ,autre foi étendu sur presque tout le Maghreb (09 siècle) aujourd’hui contractée sur le seul Mzab (avec deux autre îlot ;à Djerba en Tunisie ,et au Djebel Nefoussa en Libye ) le M’Zab est à la foi synonyme de langue berbère ,de fortes structures sociales traditionnelles , de particularismes (Habit ,musique …) de beauté architecturale et de sens des affaires .
  • 5. L’histoire d’un exil Les Ibadites avait dominé tout le Maghreb central (royaume Rostémide de Tiaret ) ,mais sous le coups des Fatimides ,ils durent s’exiler,à Sédrata d’abord (à proximité de Ouargla ) ,puis dans le M’Zab ce plateau austère entaillé de quelques vallées constituait pou eux un refuge ,loin des grandes voies de circulation de l’époque .
  • 6. Les cinq villes de la pentapole Les Mozabites fondèrent successivement les cinq villes de la Pentapole (organisées en une confédération ) , et créèrent dans les vallées des palmeraies , à force de travail , en mobilisant le peu d’eau disponible par des puits à polies , des barrages en maçonnerie et des collecteurs sur les versants .Ils nouèrent des relation avec les pasteurs nomadisants dans la région ; les Chaamba.
  • 7. Les cinq villes de la pentapole
  • 8. El Atteuf (le Tournant ) La plus ancienne des cités mozabites (fondée en 1012). Ainsi appelée parce que située sur la crête et le flanc d’une colline au tournant d’un oued .Ville au deux mosquées , elle se sature lorsque les maison eurent rejoint les murs d’enceinte ,on songea alors à bâtir une deuxième ville.
  • 9. Bou-Noura (la Lumineuse ) Petite cité fondée en 1048 sur une butte également ,mais dont la vielle mosquée ne couronne pas le sommet .Là aussi le jeu de formes et de couleurs est magnifique .Contre l’ancien rempare ,un puit très haut permet de puiser l’eau aussi bien à partir de la cité qu’au ras de l’oued.
  • 10. Beni Izgen La Ville Sainte ,fondée en 1050 sur le flanc d’une colline rocheuse .Elle demeure entourée d’un vaste rempart ,surmonté de tours et percé seulement de trois portes ,qui jusqu’à une date récente étaient fermées chaque soir derrière les étrangers . Sur la place du marché , a lieu chaque après-midi une vente à la criée très animée.
  • 11. Melika (la Reine ) Fondée sur la rive gauche de l’oued . C’est à son tour la fille (indépendante) de Beni-Izguen . Au contraire de la Ville Sainte , elle a été l’hôtesse qui a su bien accueillir des étrangers et souvent les convertir et les adopter comme le très respecté Cheikh Sidi Aissa.
  • 12. Ghardaïa (grotte de Daïa ) Enfin , dernière née ,mais la plus grande des Villes , a clos la Pentapole . Fondée en 1053 ,ville en forme de pyramide sur une forte butte , coiffée par un minaret de style propre à la région .Les Ibadites ont étendu Ghardaïa contrairement à leurs habitudes , cet agrandissement suppose une hésitation des Mozabites à continuer à essaimer ,le long de l’oued , des petites villes à l’infini .
  • 13. Et l’exil continu Aussi lorsqu’il y eu encor surpopulation , les Ibadites décidèrent-ils raisonnablement de s’éloigner ? Peut-être y avait-il eu aussi quelques divergences entre tribus . Ils allèrent s’établir à cinquante Kilomètres de là et fondèrent Berianne (1660) et plus loin encore Guerrara (à 73 km , fondée en 1631) .
  • 14. L’urbanisme du M’Zab Les villes mozabites se construisent sur des butes ,des collines surplombant l’oued: - l’enceinte est la première chose à être édifiée - Vient alors la mosquée ,avant tout autre habitation, généralement au point le plus haut de la ville. - Autour de la mosquée naissent donc des habitation et rien que des habitations ,qui descendent jusqu’au remparts .
  • 15. L’urbanisme du M’Zab (suite ) A mesure que l’on descend vers les remparts ,on trouve des profession de moins en moins nobles , pour arriver enfin,tout au bas de la ville , au commerce ; rejeté aux portes de la ville ,tout contre l’extérieur, lieu d’échange qui forcément est accessible aux étrangers. Les rues sont tout à fait comparables à des corridors . Souvent couvertes en voûte , elles offrent aux piétons ombre et fraîcheur . Dépourvues de petites boutiques , elles ne sont que des passages .
  • 16. La maison Mozabite L’établissement de l’abri consiste en la constitution d’une enveloppes qui isole un volume de l’espace environnant dont on doit se protéger . Pour cela on utilise des matériaux ,on adopte une organisation spécifique de l’espace ,on franchit des ouvertures ,on conçoit des espaces de circulation …
  • 17. les matériaux Vue les conditions spécifiques la construction obéit à la triple nécessité d’être à l’extrême limite des moyens , la matière et du temps , d’où le recoure aux :  Cailloux : sans taille ni choix ,en plus de leurs disponibilité sur le site .  Plâtre : gisements de plâtre abondant sur le site,prise rapide , maniement à main nue .  Nervure de palmes : matière sans valeur et abondante .
  • 18. Leurs usages  Les mures sont bâtit à base de cailloux et de joint de plâtre .  Tout les mures et façades sont enduit avec du plâtre .  La dalle est portée sur des poutres de palmiers .  Les passages sont en arc dont le cintre est constitué d’un faisceau de nervures de palmes encor fraîches ,qui se courbe aisément . Callée à la maçonnerie , elles sont abandonnées dans l’enduit .
  • 19. L’organisation des espaces intérieures On remarque les pièces suivantes: Foyer, lieu de tissage, latrine, ablutions…etc. une autre pièce isolée gardée propre pour la réunion et pour la prière (tizfrit). L’entré en chicane (sqifa); un autre élément architecturale admirable, une entrée brisée qui est justement faite pour briser la vue vers l’intérieur (amessent ed-dar).
  • 20. Les ouvertures - Vue les condition climatiques l’introversion s’impose ;pour cela on aménage dans la dalle du rez-de-chaussée au dessus du west ed-dar une ouverture rectangulaire dite «Chebeq» munie d’un bardage ,jouant le double rôle d’être la source de la lumière intérieure ainsi que de ventilation. Quand le soleil est trop fort cette ouverture se voit atténuée par des nervure de palme ou autre . - A noter l’existence de quelques regards franchis dans les murs de terrasse ,ils ont une forme étirée avec une largeurs réduite d’où l’on peut regarder étant assis ,voir sans être vu .
  • 21. L’enduit Au M’Zab l’enduit n’est appliqué que là où il y a contact , frottement . L’enduit est appliqué sous trois forme: -A la mai : dans se cas en ne tante pas d’effacer les traces laissées par les doits - Fouetté à l’aide de régime de dattes débarrassé de ses fruits:on obtient alors des aspérités aigues. -Lissé : dans se dernier cas ,on ne cherche qu’a obtenir la même épaisseur appliquée sans autant à obtenir une surface plane.
  • 22. L’arc Dans une implantation rapide et économique, les ibadites ont adopté l’arc, symbole de culture islamique, comme forme de passage, mais contrairement a leur voisins d’Alger et d’orient, dont l’arc obéit a une géométrie stricte et égale répartition des charges et de la sûreté de la mise en œuvre, les mozabites ont laissé la mise en forme des arcs a l’appréciation de l’œil, le blocage cailloux- plâtre suffit à assurer la statique de la structure.
  • 23. Le couronnement La terrasse de la maison mozabite est couronnée par des murs d’environ 1.50m, une autre manière de préserver l’intimité dans cet espace très utilise surtout par les femmes. 1.50m constitue une sorte de barrière morale; car c’est toujours possible de ce pencher et voir la terrasse du voisin, c’est donc seulement un rappel a l’ordre que favorise la morale mozabite.
  • 24. La géométrie De la perfection architecturale des cathédrales, au triangle égyptien (3 de base, 4 de hauteur, et 5 d’hypoténuse), passant par l’igloo avec son cercle rond exacte, l’homme a toujours eu le souci de l’exacte, soit par admiration soit par imposition. Loin de tous ça: les ibadites issus d’une civilisation qui disposait des connaissances géométriques, ne font de souci à que l’angle soit droit, il est juste apprécié par l’œil. C’est par auteur d’esprit: pour quoi un angle droit quand il suffit de l’approcher?et pourquoi une droite quand on peut s’en passer? Tous devient alors approximatif et approché.
  • 25. La mosquée La vie religieuse est nullement arrêté par l’exode massif vers les palmeraies. C’est pourquoi nous trouvons des mosquées en trois endroits: - Au sommet de la ville; la mosquées principale qui se distingue par son minaret - Autour des cités, dans les cimetières de chaque tribu - Dans les palmeraies Les moquées de cimetières et de palmeraies n’ont pas de minaret. Elles sont basses et quelques fois possèdent des salles souterraines. En dehors du minaret ce qui différencie les mosquées de villes de celles des palmeraies des cimetières, est la dimension et peut être aussi le programme qui dans la ville est plus complet.
  • 26. Ses caractéristiques  Simplicité de la mosquées, plus simple que la maison (des pièces et des taches de moins)  Espace extérieur pour les rassembles des soirées d’été  Les arcs de portique ont la largeur suffisante pour la prosternation et la hauteur du passage d’un homme.  Les portiques sont de disposition perpendiculaire au mur de la « quibla » C’est sans doute en ces lieux si intensément calmes et si propres à la méditation, la possibilité parfaite de communication avec Dieu dans une religion monothéiste.
  • 27. L’hydraulique L’eau est une richesse dans le désert, les oasis y sont des paradis terrestre. Barrage, puits et canalisations sont perfectionnés pour assurer le bien être.
  • 28. Le barrage Il sert a stocker l’eau des pluies, il est placé au sein du palmeraie et retient l’eau de la crue du oued assurant un meilleur stockage puisque sous les palmiers la température est toujours moins élevée et les rayons du soleil moins forts (moins d’infiltration) alors moins d’évaporation.
  • 29. Le puit Il est fait à forte profondeur allant jusqu’à 100m, aucun risque alors d’eau stagnante donc de moustiques. Ces puits fonctionnent par traction animale.
  • 30. Le réseau de « seguia » Il assure une répartition égale entre chaque culture par des partages précis d’eau grâce à un réseaux complexe de distribution à partir du barrage et des nappes phréatiques
  • 31. L’art Loin de l’exemple grec et romain où l’artistique prend le dessus dans toutes formes et structures, ici, comme dans toute civilisation musulmane, on retrouve cette méfiance du cote magique initialement présent dans l’art par crainte de tomber dans l’idolâtrie, l’art devient seulement ornementale qui se restreint aux formes géométriques et quelques motifs de végétation. Chaque objet est dans son extrême simplicité,c’est par cette simplicité extrême qu’il remplit son rôle. C’est un art en lui-même! Nous sommes là devant une nature splendide et une architecture pure, en toute harmonie on ne sent pas le manque de l’art plastique.
  • 32. L’esthétique Le temple de Minerve, un édifice fait pour émouvoir, on apprécie les même valeurs d’impression esthétique au Mzab. Par cette simplicité absolue, l’élément n’est plus que lui-même. C’est peut être la perfection.
  • 33. Formalisme Au Mzab les édifices publics ne diffère de chez soi ni par la hauteur ni par les espaces vastes, on n’a pas l’intention du « spectacle » mais tous doit rester « juste » peut être qu’on évoque là une égalité dans chaque endroit et moment. Le Mozabite a échappé à tout souci du formel.
  • 34. SADMI Arezki SLIMANI Khaled & Exposé du module : LangueExposé du module : Langue Année universitaire : 2004 / 2005 EPAU
  • 35. fin

Notes de l'éditeur

  1. Arezki