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PLAN DE TRAVAIL
•Introduction
•Situation géographique
•Données générales
•Historique
•Structuration et organisation de la ville
•La maison de la Casbah
•Structuration Sociale
•Mode de vie et traditions
•L’état actuel
La casbah d’Alger est un lieu de mémoire de l’histoire de la
nation . Ses habitants la décrivent comme étant le plus bel
endroit sur terre , et ses visiteurs l’admettent volontiers . De fait
, les nations unies l’ont inscrite au patrimoine de l’humanité en
1992 .
Mais aujourd’hui , le cœur est l’âme d’Alger doit panser
ses plaies et retrouver sa grandeur. La folie humaine et la
marginalisation de l’état ont transformé la ville en un immense
ghetto ,ses rues et ses habitants souffrant en silence.
Autrement sans l’action continue de sauvegarde et de
mise en valeur en vue d’une intégration à la ville contemporaine,
la Casbah continuera le parcours de son évanescence.
INTRODUCTION
SITUATION GEOGRAPHIQUE
-Située au coté OUEST de
la baie d’Alger et orientée
EST La casbah est limitée
Par :
-la citadelle au sommet au
point culminant du
triangle.
-les boulevards Ourida
Meddad et Hahad
Abdelkader sur les cotés.
-Le front de mer à la base.
DONNEES GENERALES
C’est un site occupé depuis la période phénicienne Icosim , puis il a connu
une période romaine sous l’appellation d’Icosium ( iles aux mouettes ). Mais elle
resta longtemps inconnue jusqu’au Xème siècle quand Bologgin Ibn Ziri, sous
suzeraineté fatimide, fonda la ville d’el djazair Béni mezghenna ,(nom se
rapportant à la tribu qui s’installa aux alentour de la ville selon Ibn Khaldoun).
Après la menace de la « reconquista » Espagnole, les habitants d’Alger
sollicitèrent les frères Barbarousse pour les délivrer des espagnoles ; ce qu’ils
firent avec succès en demandant l’appui de La Sublime porte en 1516 .
La période coloniale:
a) 1830-1846
-Alignement des rues
Bâb El Oued, Bâb
Azzoun, et de la rue
de la marine.
-Elargissement de
l’ancienne place en une
place d’arme.
b)1846-1880
-Création du bâti mixte et
d’extension de la ville vers le sud.
-Extension du port.
-Le nouveau modèle urbain
(Une nouvelle conception de
l’espace,)
-Réalisation du
boulevard front de mer qui
devient un symbole d’un
ordre rationnel et
hygiéniste qui devait
également servir d’écran
opaque pour cacher la
casbah. Articulation de la
médina (Casbah) avec la
ville européens
--Le projet Chassériau
Théodore est une des
œuvres d’embellissement
les plus réussis dans la
partie basse de la ville et
constitue un véritable
c) 1880-1920:
Démolition de la basse Casbah.
-Réalisation des nouveaux société industrielle
-plusieurs édifices officiels ont été construit : le
siège de la wilaya, l’hôtel de ville…
d)1930-1950:
Structure et organisation de la ville
Les portes:
La communication de la médina
avec l’extérieur s’effectue par 5
portes qui sont :
Bab al-Oued au nord ,Bab al-
Djzira ,Bab al- djedid au sud-
ouest,Bab Azzoun au sud et Bab
al-bahr au sud-est
Les parcours
 La plus parts de ces voies sont
des ruelle étroites , des
véritables boyaux à fortes
pentes, puis en escaliers au fur
et à mesure que s’accentue la
déclivité du terrain
 il existe quatre parcours de
pénétration qui structurent la
ville :
 Deux transversaux montent vers
la parti haute de la casbah : la
rue de la Casbah qui aboutit à la
citadelle et la rue Porte Neuve
qui mènent à Bâb al Djedid .
 Les deux autres parcours
structurent la partie basse de la
ville :du Souk El Kbir par un
premier axe appelé Trik al
Djezira à peine large de 3m , il
relie le point centre de la ville au
port ,un deuxième, plus large
relie les deux portes BabEl Oued
et Bab Azzoun
La ville présente une division entre zone commerciale et zone
résidentielle qui s’adapte à la typologie du lieu, une zone résidentielle
occupe la colline -Al Jabal- et une zone commerciale se occupe la
partie basse -Al Wata- .
Ces deux fonctions urbains étaient clairement séparées par l’axe
constitué par les deux rues bab al-Oued et bab Azzoun
La partie haute:
La haute ville est demeuré par les
citadins algérois, les baldis qu’on
appelle aussi les Maures.
Elle comprend une cinquantaine
de quartiers résidentielles, séparés
entre eux par des grilles fermées la
nuit.
La partie
basse
Elle est administrative, militaire et
commerçante, (souk, foundouks)
dans laquelle on trouve les plus
grandes mosquées ,les palais des
pachas, des Rais…
Elle est résidée principalement par
les Turcs .
Définition d’un quartier de la
casbah d’après Sakina
Missoum
 Le quartier, comme entité physique pourrait se
définir par un ensemble de maisons structurées
par une ou plusieurs rues hiérarchisées, fermé
par des portes et doté d’organismes élémentaires
et indispensables pour la communauté qui y vit:
une mosquée, toujours à l’intérieur de ses limites,
une fontaine et un four situés a l’intérieur ou a
proximité. Reliés par le réseau des rues, les
quartiers constituent donc le groupement
autosuffisants et complémentaires entre eux.
La structure et les composante du
quartier
La structure:
 la structure du quartier
comprend un réseau de rues
hiérarchisées, depuis la rue
principale généralement
fermée par une porte – deux à
Alger, une a chaque extrémité
qui en est l’accès depuis
l’extérieur jusqu’aux impasse.
s’agissant des maisons
limitrophes entre deux
quartiers, ce sont les murs
mitoyens qui forment la
frontière entre les deux.
 La composition du quartier
a partir de la définition de S.
Missoum les quartiers du casbah
se composent d’un mosquée, un
hammam , une fontaine et des
maisons et boutique.
Les activités économiques
 Alger avait des quartiers divers qui se différenciaient selon les métiers ex: des
rues de bouchers, des teinturiers, des dinandiers, des armuriers…et aussi des
déférents souk.
 LE PORT:
Le port d’Alger constituait un pole très important pour la défense et
l’approvisionnement de la ville par les différents éléments nécessaires
aux habitants.
LA MAISON
Elle constitue l’unité élémentaire
du tissu urbain, l’utilisation du
même type de base qui est la maison
a patio. conçue comme un édifice
fermé et unifié, constituant l’espace
privé par excellence. refuge
d’intimité, la maison est exprimé
par une succession d’espace tampon
ou filtre qui se trouve a différentes
échelles.
Elle se fait de l’articulation de trois éléments principaux : al-
sqifa « l’entrée », wast al-dar, « le centre de la maison », et al-
byout « les chambres »
Espace d’accès intermédiaire entre le
niveau de la rue et celui du wast al-dar
La sqifa est une solution
architectonique utilisée pour préserver
l’intimité du noyau familial de la vie
urbaine
LES TYPES DE MAISONS
C’est un type de maison de petite
dimension, organisait autour d’un
escalier il n’as pas de(West Ed-Adar),
il peut prendre sa lumière de la rue
C’est un type de maison de petite
dimension organiser autour de West ED-
Dar , les pièce d’habitation s’ouvre toute
sur West ED-Dar
Elle peut être petite ou
moyenne ou de grande
dimension, elle
s’organise autour de
West Ed Dar de 1à 4
portiques.
EL ALOUI
LA MAISON à chbeck
LA MAISON
à portique
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10-bit al-ma (latrine)
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MAISON aloui
LA MAISON
à portique
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B – Mur de plafond des galeries : la vrais façade su cour
C – mur du fond de la pièce, ou en enveloppe la maison
C’- un espace extérieur (la rue, les jardins)
C’’ sur des maisons mitoyennes
W - West ed-dar
G - galerie
K - k’bou
C’est le centre de la maison et
le seul endroit ou l’on peut
voir des façades décorées, car
c’est un lieu privilégié des
activités domestiques et de
déroulement de la vie
familiale(c’est le lieu du
travail, du repos et d’activités
liées à l’eau: la vaisselle, la
lessive…), et aussi un lieu ou
la famille peut évoluer dans
un véritable espace ou elle
communique avec
l’environnement. C’est-à-dire
dans un west ed-dar on vit.
Ce patio permet la régulation
thermique, la ventilation,
l’éclairage naturel, la composition
et l’agencement de la demeure,
généralement il a une forme
quadrangulaire et entourée de
galeries.
c’est un couloir plus ou moins
large, véritable portique qui
entoure le west ed-dar, il joue
le rôle de communication
horizontale et de distribution
aux autres pièces.
Les chambres, espaces
multifonctionnels de forme
rectangulaire, S’organisent autour du
west ad-dar, elles s’ouvrent sur les
galeries par une porte à deux battants
rectangulaires, toujours ouverte
pendant la journée.
•Au rez-de-chaussée on les appelle
« bioutes ».
•Au premier niveau on les appelle « el
ghourfa ».
•Au deuxième niveau on les appelle
« el menzeh ».
Le k’bou -dont la racine
est qoubba, et qui a donné
le mot alcôve ,est la partie
noble de la chambre ; il
représente et marque le
centre, en même temps
qu’il reçoit la lumière
depuis west ad-dar, à
travers la galerie et la
porte. C’est dans cet espace
central que les habitants se
réunissent, reçoivent leurs
invités.
Situé en face de la porte, le
k’bou offre une perspective
sur le wast al-dar, et
parfois aussi sur la rue par
de petites ouvertures. Le
k’bou n’a pas de sens sans
porte pensée ouverte.
Les escaliers, espaces de transition
entre deux étages et indépendants
des deux niveaux qu’ils relient, se
trouvent entre deux murs. La
jurisprudence musulmane qui régule
les lois de voisinage légifère aussi
sur la construction des escaliers qui
relient les différents niveaux d’une
maison, ou chaque étage appartient
à un propriétaire différent.
Suivant la religion ,les
traditions et l’importance du
patio comme étant un lieu des
activités quotidiennes, la
façade intérieur conçue par
les habitants de la Casbah est
primordiale par rapport à celle
qui est à l’extérieur ( elle est
considérée austère) .
Généralement, les espaces de service se
trouvent réunis sur un même coté de la
maison, prés de l’entrée et superposés
les uns aux autres aux différents
niveaux depuis le sous-sol, lorsqu’il
existe, de manière de faciliter
l’évacuation des eaux résiduelles
jusqu’à la rue, ou la canalisation est
reliée à la conduite publique générale
qui déversera dans la mer.
Cette petite pièce se trouve sur la
terrasse, adossée au mur de la maison
voisine.
elle récupère l’étagement en protégeant
des regards indiscrets.
On peut apprécier la vue sur mur à
partir de petites fenêtres.
Les terrasses étaient des lieux
de réunions féminines , ainsi
les femmes passent d’une
terrasse à une autre sans être
dénoncées par l’aménagement
extérieur.
La déclivité de la colline permet à chaque terrasse d’avoir vue sur la mer
Structure sociale
La population de la casbah étaient divisée
en plusieurs classes sociales:
• Les Turcs (maîtres de la ville ).
• Les cheykhs étaient responsable des
quartiers de la haute casbah, mais il
y’avait aussi les juristes (cadis) et les
chefs religieux (oulémas).
• Les maures (citadins de vielle souche
ARABO-BERBÈRE ou descendants des
Andalous et Tagarins ).
• Les Kouloughlis enfants issue d’un père
turcs et d’une mère algérienne.
• Les Ouarghlis et Biskris qui sont porteurs
( principalement porteurs d’eau), gardiens
de quartiers, masseurs dans les
hammams et ramassage des ordures avec
les très grand ânes (que les habitants
déposaient dans des niches, aux murs
extérieurs des maisons).
• Les Mozabites étaient des bouchers.
Épiciers, gérants de hammams.
• Les Kabyles étaient des commerçant.
• Les femmes s’occupaient des taches
ménagèrent et sortaient peu et jamais
seules. C’est dons accompagnées d’au
moins une duègne, parfois de plusieurs
parents et presque toujours d’enfants, et
recouvertes de différents voiles très épais
quand elles se rendaient en visite, au bain,
chez leur couturière, en quelque lieu de
culte ou au cimetière. Les femmes
accueillis les porteurs d’eau dans les
cours sans qu’ils aient à se cacher.
• Les filles de joies: c’est des filles qui
exercée un métier de prostitution.
• Les juifs et les chrétiens étaient
considérée comme des esclave mais ils
ne servaient pas dans les palais ou les
villas des rais ou des riches maures.
REPARTITION DE CETTE POPULATION
Dans la basse ville « El Outa »
(administrative, militaire, et
commerçante) on retrouve :
• Principalement des Turcs dans les palaiset
des garnisons
• Les Janissaires qui n’étaient présents que
pour assurer la défense de la ville.
• Les esclaves chrétiens ne pouvant pas
servir dans les palais et dans les villas des
Rais.
Dans la haute ville « El djebel» (quartiers
résidentiels ,d’habitations familiales sans les
activité de production ou d’échanges) on
retrouve :
• Les Baldis (Maures) : citadins algérois.
• Les Biskris : gardiens des grilles séparant
les quartiers.
• Les Kabyles : étrangers les mieux acceptés ,
majoritairement mariés mais laissant leurs
femmes dans leur montagne.
• Les Mozabites : appelés barranis non kabyles ,
sont généralement bouchers , épiciers ou gérants
de hammams et habitent leur arrière boutique.
• Les Ouarglis : masseurs dans les hammams
ou porteurs d’eau (dont les femmes ne
se cachent pas).
• Les Européens et les Africains : affranchis après qu’ils
Mode de vie et traditions:
• Les femmes sortent peu,
presque jamais seules et
couvertes de voiles.
• Les enfants occupent les
impasses et les placettes.
• Seuls ont le droit d’entrer
Les enfants de la maison,
ceux du voisinage
(jusqu'à un certain âge), les
éventuels serviteurs, le
porteur d’eau et le maître.
• Les magasins ouvrent le
matin et les courses sont
faites par le serviteur.
• Après la prière d’El Icha, souper
préparé, ouvrage terminé, la femme
de la casbah passe un moment
devant son miroir se préparant pour
le retour de son mari, c’est une fête
quotidienne.
• Discret mais audible, le
toussotement du maître de maison
annonce son retour.
• De sa terrasse, le maître de
maison peut en voir d’autres et peut
être vu, c’est pour cela qu’il se met
au centre pour être discret et éviter
de voir les autres femmes sauf
quand celles-ci sont des parentes a
lui.
• Les fêtes se préparaient sur les
terrasses : couscous, gâteaux.
• Les fêtes duraient toute la
journée :
youyous, applaudissements à la
cadence des bendirs et de la
ghaita, les femmes qui dansent,
mangent et commentent les
costumes de la mariée.
Le lendemain, les descriptions
courent la ville, teintées
d’admirations mais aussi de
jalousie.
Les hommes étaient reçus dans le
patio.
Suivant la marginalisation de l’état et les
restaurations aléatoires faites par ses
habitants selon leurs gouts et leurs besoins
sociaux sans tenir compte de son identité , son
histoire et ses symboles forts, la casbah
d’Alger meurt en silence ce qui implique une
sauvegarde urgente
•André Ravéreau. La casbah d Alger, et le site crea la ville.
•Djaffar LESBET . La casbah d Alger, Gestion urbaine et
vide social.
•Sakina Missoum, Alger à l’époque ottomane

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  • 1.
  • 2. PLAN DE TRAVAIL •Introduction •Situation géographique •Données générales •Historique •Structuration et organisation de la ville •La maison de la Casbah •Structuration Sociale •Mode de vie et traditions •L’état actuel
  • 3. La casbah d’Alger est un lieu de mémoire de l’histoire de la nation . Ses habitants la décrivent comme étant le plus bel endroit sur terre , et ses visiteurs l’admettent volontiers . De fait , les nations unies l’ont inscrite au patrimoine de l’humanité en 1992 . Mais aujourd’hui , le cœur est l’âme d’Alger doit panser ses plaies et retrouver sa grandeur. La folie humaine et la marginalisation de l’état ont transformé la ville en un immense ghetto ,ses rues et ses habitants souffrant en silence. Autrement sans l’action continue de sauvegarde et de mise en valeur en vue d’une intégration à la ville contemporaine, la Casbah continuera le parcours de son évanescence. INTRODUCTION
  • 4. SITUATION GEOGRAPHIQUE -Située au coté OUEST de la baie d’Alger et orientée EST La casbah est limitée Par : -la citadelle au sommet au point culminant du triangle. -les boulevards Ourida Meddad et Hahad Abdelkader sur les cotés. -Le front de mer à la base.
  • 6. C’est un site occupé depuis la période phénicienne Icosim , puis il a connu une période romaine sous l’appellation d’Icosium ( iles aux mouettes ). Mais elle resta longtemps inconnue jusqu’au Xème siècle quand Bologgin Ibn Ziri, sous suzeraineté fatimide, fonda la ville d’el djazair Béni mezghenna ,(nom se rapportant à la tribu qui s’installa aux alentour de la ville selon Ibn Khaldoun). Après la menace de la « reconquista » Espagnole, les habitants d’Alger sollicitèrent les frères Barbarousse pour les délivrer des espagnoles ; ce qu’ils firent avec succès en demandant l’appui de La Sublime porte en 1516 .
  • 7.
  • 8. La période coloniale: a) 1830-1846 -Alignement des rues Bâb El Oued, Bâb Azzoun, et de la rue de la marine. -Elargissement de l’ancienne place en une place d’arme.
  • 9. b)1846-1880 -Création du bâti mixte et d’extension de la ville vers le sud. -Extension du port. -Le nouveau modèle urbain (Une nouvelle conception de l’espace,)
  • 10. -Réalisation du boulevard front de mer qui devient un symbole d’un ordre rationnel et hygiéniste qui devait également servir d’écran opaque pour cacher la casbah. Articulation de la médina (Casbah) avec la ville européens --Le projet Chassériau Théodore est une des œuvres d’embellissement les plus réussis dans la partie basse de la ville et constitue un véritable c) 1880-1920:
  • 11. Démolition de la basse Casbah. -Réalisation des nouveaux société industrielle -plusieurs édifices officiels ont été construit : le siège de la wilaya, l’hôtel de ville… d)1930-1950:
  • 12. Structure et organisation de la ville Les portes: La communication de la médina avec l’extérieur s’effectue par 5 portes qui sont : Bab al-Oued au nord ,Bab al- Djzira ,Bab al- djedid au sud- ouest,Bab Azzoun au sud et Bab al-bahr au sud-est
  • 13. Les parcours  La plus parts de ces voies sont des ruelle étroites , des véritables boyaux à fortes pentes, puis en escaliers au fur et à mesure que s’accentue la déclivité du terrain  il existe quatre parcours de pénétration qui structurent la ville :  Deux transversaux montent vers la parti haute de la casbah : la rue de la Casbah qui aboutit à la citadelle et la rue Porte Neuve qui mènent à Bâb al Djedid .  Les deux autres parcours structurent la partie basse de la ville :du Souk El Kbir par un premier axe appelé Trik al Djezira à peine large de 3m , il relie le point centre de la ville au port ,un deuxième, plus large relie les deux portes BabEl Oued et Bab Azzoun
  • 14.
  • 15. La ville présente une division entre zone commerciale et zone résidentielle qui s’adapte à la typologie du lieu, une zone résidentielle occupe la colline -Al Jabal- et une zone commerciale se occupe la partie basse -Al Wata- . Ces deux fonctions urbains étaient clairement séparées par l’axe constitué par les deux rues bab al-Oued et bab Azzoun
  • 16. La partie haute: La haute ville est demeuré par les citadins algérois, les baldis qu’on appelle aussi les Maures. Elle comprend une cinquantaine de quartiers résidentielles, séparés entre eux par des grilles fermées la nuit. La partie basse Elle est administrative, militaire et commerçante, (souk, foundouks) dans laquelle on trouve les plus grandes mosquées ,les palais des pachas, des Rais… Elle est résidée principalement par les Turcs .
  • 17. Définition d’un quartier de la casbah d’après Sakina Missoum  Le quartier, comme entité physique pourrait se définir par un ensemble de maisons structurées par une ou plusieurs rues hiérarchisées, fermé par des portes et doté d’organismes élémentaires et indispensables pour la communauté qui y vit: une mosquée, toujours à l’intérieur de ses limites, une fontaine et un four situés a l’intérieur ou a proximité. Reliés par le réseau des rues, les quartiers constituent donc le groupement autosuffisants et complémentaires entre eux.
  • 18. La structure et les composante du quartier La structure:  la structure du quartier comprend un réseau de rues hiérarchisées, depuis la rue principale généralement fermée par une porte – deux à Alger, une a chaque extrémité qui en est l’accès depuis l’extérieur jusqu’aux impasse. s’agissant des maisons limitrophes entre deux quartiers, ce sont les murs mitoyens qui forment la frontière entre les deux.
  • 19.  La composition du quartier a partir de la définition de S. Missoum les quartiers du casbah se composent d’un mosquée, un hammam , une fontaine et des maisons et boutique.
  • 20. Les activités économiques  Alger avait des quartiers divers qui se différenciaient selon les métiers ex: des rues de bouchers, des teinturiers, des dinandiers, des armuriers…et aussi des déférents souk.
  • 21.  LE PORT: Le port d’Alger constituait un pole très important pour la défense et l’approvisionnement de la ville par les différents éléments nécessaires aux habitants.
  • 22. LA MAISON Elle constitue l’unité élémentaire du tissu urbain, l’utilisation du même type de base qui est la maison a patio. conçue comme un édifice fermé et unifié, constituant l’espace privé par excellence. refuge d’intimité, la maison est exprimé par une succession d’espace tampon ou filtre qui se trouve a différentes échelles.
  • 23. Elle se fait de l’articulation de trois éléments principaux : al- sqifa « l’entrée », wast al-dar, « le centre de la maison », et al- byout « les chambres » Espace d’accès intermédiaire entre le niveau de la rue et celui du wast al-dar La sqifa est une solution architectonique utilisée pour préserver l’intimité du noyau familial de la vie urbaine
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  • 25. LES TYPES DE MAISONS C’est un type de maison de petite dimension, organisait autour d’un escalier il n’as pas de(West Ed-Adar), il peut prendre sa lumière de la rue C’est un type de maison de petite dimension organiser autour de West ED- Dar , les pièce d’habitation s’ouvre toute sur West ED-Dar Elle peut être petite ou moyenne ou de grande dimension, elle s’organise autour de West Ed Dar de 1à 4 portiques. EL ALOUI LA MAISON à chbeck LA MAISON à portique
  • 26. 1-sqifa (entrée) 3-bit (chambre) 7_drouj (escaliers) 10-bit al-ma (latrine) 11-bit al-saboun (buanderie) 14-manzah 16-stah (terrasse) MAISON aloui
  • 27. LA MAISON à portique A – portique en arcade B – Mur de plafond des galeries : la vrais façade su cour C – mur du fond de la pièce, ou en enveloppe la maison C’- un espace extérieur (la rue, les jardins) C’’ sur des maisons mitoyennes W - West ed-dar G - galerie K - k’bou
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  • 29. C’est le centre de la maison et le seul endroit ou l’on peut voir des façades décorées, car c’est un lieu privilégié des activités domestiques et de déroulement de la vie familiale(c’est le lieu du travail, du repos et d’activités liées à l’eau: la vaisselle, la lessive…), et aussi un lieu ou la famille peut évoluer dans un véritable espace ou elle communique avec l’environnement. C’est-à-dire dans un west ed-dar on vit. Ce patio permet la régulation thermique, la ventilation, l’éclairage naturel, la composition et l’agencement de la demeure, généralement il a une forme quadrangulaire et entourée de galeries.
  • 30. c’est un couloir plus ou moins large, véritable portique qui entoure le west ed-dar, il joue le rôle de communication horizontale et de distribution aux autres pièces.
  • 31. Les chambres, espaces multifonctionnels de forme rectangulaire, S’organisent autour du west ad-dar, elles s’ouvrent sur les galeries par une porte à deux battants rectangulaires, toujours ouverte pendant la journée. •Au rez-de-chaussée on les appelle « bioutes ». •Au premier niveau on les appelle « el ghourfa ». •Au deuxième niveau on les appelle « el menzeh ».
  • 32. Le k’bou -dont la racine est qoubba, et qui a donné le mot alcôve ,est la partie noble de la chambre ; il représente et marque le centre, en même temps qu’il reçoit la lumière depuis west ad-dar, à travers la galerie et la porte. C’est dans cet espace central que les habitants se réunissent, reçoivent leurs invités. Situé en face de la porte, le k’bou offre une perspective sur le wast al-dar, et parfois aussi sur la rue par de petites ouvertures. Le k’bou n’a pas de sens sans porte pensée ouverte.
  • 33. Les escaliers, espaces de transition entre deux étages et indépendants des deux niveaux qu’ils relient, se trouvent entre deux murs. La jurisprudence musulmane qui régule les lois de voisinage légifère aussi sur la construction des escaliers qui relient les différents niveaux d’une maison, ou chaque étage appartient à un propriétaire différent.
  • 34. Suivant la religion ,les traditions et l’importance du patio comme étant un lieu des activités quotidiennes, la façade intérieur conçue par les habitants de la Casbah est primordiale par rapport à celle qui est à l’extérieur ( elle est considérée austère) .
  • 35. Généralement, les espaces de service se trouvent réunis sur un même coté de la maison, prés de l’entrée et superposés les uns aux autres aux différents niveaux depuis le sous-sol, lorsqu’il existe, de manière de faciliter l’évacuation des eaux résiduelles jusqu’à la rue, ou la canalisation est reliée à la conduite publique générale qui déversera dans la mer.
  • 36. Cette petite pièce se trouve sur la terrasse, adossée au mur de la maison voisine. elle récupère l’étagement en protégeant des regards indiscrets. On peut apprécier la vue sur mur à partir de petites fenêtres.
  • 37. Les terrasses étaient des lieux de réunions féminines , ainsi les femmes passent d’une terrasse à une autre sans être dénoncées par l’aménagement extérieur. La déclivité de la colline permet à chaque terrasse d’avoir vue sur la mer
  • 38. Structure sociale La population de la casbah étaient divisée en plusieurs classes sociales: • Les Turcs (maîtres de la ville ). • Les cheykhs étaient responsable des quartiers de la haute casbah, mais il y’avait aussi les juristes (cadis) et les chefs religieux (oulémas). • Les maures (citadins de vielle souche ARABO-BERBÈRE ou descendants des Andalous et Tagarins ). • Les Kouloughlis enfants issue d’un père turcs et d’une mère algérienne.
  • 39. • Les Ouarghlis et Biskris qui sont porteurs ( principalement porteurs d’eau), gardiens de quartiers, masseurs dans les hammams et ramassage des ordures avec les très grand ânes (que les habitants déposaient dans des niches, aux murs extérieurs des maisons). • Les Mozabites étaient des bouchers. Épiciers, gérants de hammams. • Les Kabyles étaient des commerçant.
  • 40. • Les femmes s’occupaient des taches ménagèrent et sortaient peu et jamais seules. C’est dons accompagnées d’au moins une duègne, parfois de plusieurs parents et presque toujours d’enfants, et recouvertes de différents voiles très épais quand elles se rendaient en visite, au bain, chez leur couturière, en quelque lieu de culte ou au cimetière. Les femmes accueillis les porteurs d’eau dans les cours sans qu’ils aient à se cacher.
  • 41. • Les filles de joies: c’est des filles qui exercée un métier de prostitution. • Les juifs et les chrétiens étaient considérée comme des esclave mais ils ne servaient pas dans les palais ou les villas des rais ou des riches maures.
  • 42. REPARTITION DE CETTE POPULATION Dans la basse ville « El Outa » (administrative, militaire, et commerçante) on retrouve : • Principalement des Turcs dans les palaiset des garnisons • Les Janissaires qui n’étaient présents que pour assurer la défense de la ville. • Les esclaves chrétiens ne pouvant pas servir dans les palais et dans les villas des Rais.
  • 43. Dans la haute ville « El djebel» (quartiers résidentiels ,d’habitations familiales sans les activité de production ou d’échanges) on retrouve : • Les Baldis (Maures) : citadins algérois. • Les Biskris : gardiens des grilles séparant les quartiers. • Les Kabyles : étrangers les mieux acceptés , majoritairement mariés mais laissant leurs femmes dans leur montagne. • Les Mozabites : appelés barranis non kabyles , sont généralement bouchers , épiciers ou gérants de hammams et habitent leur arrière boutique. • Les Ouarglis : masseurs dans les hammams ou porteurs d’eau (dont les femmes ne se cachent pas). • Les Européens et les Africains : affranchis après qu’ils
  • 44. Mode de vie et traditions: • Les femmes sortent peu, presque jamais seules et couvertes de voiles. • Les enfants occupent les impasses et les placettes. • Seuls ont le droit d’entrer Les enfants de la maison, ceux du voisinage (jusqu'à un certain âge), les éventuels serviteurs, le porteur d’eau et le maître. • Les magasins ouvrent le matin et les courses sont faites par le serviteur.
  • 45. • Après la prière d’El Icha, souper préparé, ouvrage terminé, la femme de la casbah passe un moment devant son miroir se préparant pour le retour de son mari, c’est une fête quotidienne. • Discret mais audible, le toussotement du maître de maison annonce son retour. • De sa terrasse, le maître de maison peut en voir d’autres et peut être vu, c’est pour cela qu’il se met au centre pour être discret et éviter de voir les autres femmes sauf quand celles-ci sont des parentes a lui.
  • 46. • Les fêtes se préparaient sur les terrasses : couscous, gâteaux. • Les fêtes duraient toute la journée : youyous, applaudissements à la cadence des bendirs et de la ghaita, les femmes qui dansent, mangent et commentent les costumes de la mariée. Le lendemain, les descriptions courent la ville, teintées d’admirations mais aussi de jalousie. Les hommes étaient reçus dans le patio.
  • 47. Suivant la marginalisation de l’état et les restaurations aléatoires faites par ses habitants selon leurs gouts et leurs besoins sociaux sans tenir compte de son identité , son histoire et ses symboles forts, la casbah d’Alger meurt en silence ce qui implique une sauvegarde urgente
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  • 49. •André Ravéreau. La casbah d Alger, et le site crea la ville. •Djaffar LESBET . La casbah d Alger, Gestion urbaine et vide social. •Sakina Missoum, Alger à l’époque ottomane