DS Chapitre 3 _ L'ADN, support de l'information génétique SUJET E ....pdf
1. DS Chapitre 3 : L’ADN, support de l’information génétique SUJET E
Partie 1 : Restitution des connaissances.
1/ Définir : gène, mutation
2/ Citer les trois éléments composant un nucléotide.
Représenter schématiquement l’appariement de deux
nucléotides qui se font face.
3/ Rédiger une phrase pour exprimer une notion
importante, en utilisant chaque groupe de mots pris
dans cet ordre ou dans un ordre différent.
a/ chromosome, gènes, ADN
b/ mutations, allèles, gène, diversité
Partie 2 : Utilisation des connaissances.
Exercice 1 : Hémoglobine et myoglobine.
On s’intéresse à deux protéines : l’hémoglobine et la myoglobine. L’hémoglobine est une molécule permettant de
transporter le dioxygène dans le sang. La myoglobine est une molécule que l’on retrouve dans les muscles et qui est
capable également de fixer le dioxygène. Le gène responsable de la synthèse de la myoglobine est situé sur les
chromosomes n°22. Le tableau ci-dessous présent la séquence des 21 premières bases (hors ATG de départ) de l’un
des deux brins d’ADN constituant le gène responsable de la fabrication d’une partie de l’hémoglobine.
Séquences des bases d’un brin de la molécule d’ADN Conséquences sur l’organisme
1 . G T G C A C C T G A C T C C T G A G G A G
Hémoglobine normale, pas d’anémie*
2 . G T G C A T C T G A C T C C T G A G G A G Hémoglobine normale, pas d’anémie*
3 . G T G C A C C T G A C T C C T A A G G A G Hémoglobine légèrement différente, anémie*.
*anémie : caractérisée par un manque de globules rouges ou d’hémoglobine. Les symptômes sont la fatigue, la pâleur et un essoufflement
accru à l’effort.
1/ Compléter la séquence 1 du tableau, directement sur le sujet, en indiquant les bases azotées complémentaires de
l’autre brin.
2/ Montrer qu’une modification dans la séquence des bases peut entraîner une modification de l’information
génétique.
3/ Deux séquences différentes ont-elles toujours une conséquence sur l’information génétique ? Justifier.
Exercice 2 : Les empreintes génétiques des individus.
Pour réaliser les empreintes génétiques d’un individu, on prélève l’ADN du noyau de plusieurs cellules et on les
découpe en fragments à l’aide d’enzymes de restriction. On fait migrer ces fragments par une technique appelée
électrophorèse et on les met en présence de marqueurs radioactifs. Le gel obtenu est transféré sur film
photographique, qui « imprime » la localisation des fragments.
On réalise les empreintes génétiques de 4 individus, notés A à D, avec plusieurs types cellulaires. Les globules
blancs sont des cellules du système immunitaire (cellules de défense de l’organisme). Les individus C et D sont des
jumeaux.
1/ Comparer les empreintes génétiques issues de cellules
différentes d’un même individu et expliquer le résultat
observé.
2/ Comparer les empreintes génétiques obtenues à partir
des globules blancs des individus A et B et expliquer le
résultat observé.
3/ Comparer les empreintes génétiques obtenues à partir
des globules blancs des individus C et D et expliquer le
résultat observé.
4/ Expliquer pourquoi les empreintes génétiques sont
utilisées actuellement par la police scientifique pour la
recherche d’un criminel.
2. Eléments de correction de l’évaluation sur le chapitre 3 : ADN, support de
l’information génétique
SUJET E
Partie 1.
1/ Gène : portion d’ADN portant une information génétique codée par la succession des nucléotides.
Mutation : modification aléatoire d’un nucléotide au sein d’une séquence.
2/ Un nucléotide est composé de trois éléments : acide phosphorique, sucre (désoxyribose) et une base azotée
(adénine, thymine, guanine ou cytosine).
3/ a/ Un chromosome est essentiellement constitué d’ADN. Il comporte de nombreux gènes.
b/ Des mutations permettent la mise en place de différentes versions d’un même gène : ce sont les allèles. Ces
allèles peuvent expliquer la diversité des êtres vivants.
Partie 2.
Exercice 1 :
1/ Il suffit de compléter en respectant la règle d’appariement des bases :
C A T G T G G A C T G A G G A C T C C T C
G T A C A C C T G A C T C C T G A G G A G
2/ La séquence 3 diffère de la séquence 1 par le remplacement, en position 16, d’une guanine par une adénine. Or
on voit dans le tableau que cette substitution a pour conséquence une hémoglobine légèrement différente et une
anémie. On conclut donc qu’une modification dans la séquence des bases peut entraîner une modification de
l’information génétique.
3/ La séquence 2 diffère de la séquence 1 par le remplacement, en position 6, d’une cytosine par une thymine. Or
on voit dans le tableau que cette substitution n’a pas de conséquence sur l’hémoglobine. On conclut que deux
séquences différentes n’ont pas toujours de conséquence sur l’information génétique.
Exercice 2 :
1/ Les empreintes génétiques issues de cellules différentes d’un même individu sont identiques (l’ADN découpé par
les enzymes de restriction donne à chaque fois 20 fragments identiques). Ce résultat s’explique par le fait que toutes
les cellules d’un individu sont issues de la cellule-œuf donc elles ont toutes la même information génétique.
2/ Les globules blancs des individus A et B ne donnent pas les mêmes empreintes génétiques (20 fragments d’ADN
d’une part, 21 d’autre part). Chaque individu est génétiquement différent donc chaque empreinte est différente.
3/ Les empreintes génétiques des individus C et D sont identiques. Ce sont donc des jumeaux vrais.
4/ Chaque individu est génétiquement unique. Ainsi, lorsqu’il est possible de prélever de l’ADN sur une scène de
crime, les empreintes génétiques obtenues pourraient permettre d’identifier le criminel en étant pratiquement sûr de
ne pas commettre d’erreur.
3. DS Chapitre 3 : L’ADN, support de l’information génétique. SUJET F
Partie 1 : Restitution des connaissances.
1/ Définir : allèle, mutation génétique
2/ Citer les trois éléments composant un nucléotide.
Représenter schématiquement l’appariement de deux
nucléotides qui se font face.
3/ Rédiger une phrase pour exprimer une notion
importante, en utilisant chaque groupe de mots pris
dans cet ordre ou dans un ordre différent.
a/ message codé, séquence, nucléotides, gène
b/ chaînes d’ADN, nucléotides, complémentaires
Partie 2 : Utilisation des connaissances.
Exercice 1 : Lutte biologique contre les chenilles.
Des chercheurs ont découvert qu’une Bactérie, Bacillus thuringiensis, synthétise une protéine toxique pour les chenilles
de Papillon qui causent des dégâts aux cultures. Le gène responsable de la synthèse de cette protéine toxique a été
isolé, et introduit dans les cellules de tabac (espèce végétale) en culture, lesquelles ont régénéré des plantes entières
possédant le gène fonctionnel. Ce gène leur donne une protection contre les chenilles. La séquence d’une portion
du gène codant pour la protéine toxique est la suivante :
T T T A G A G T A A G A G C A C A A
1/ Reconstituer la portion de molécule d’ADN (directement sur le sujet) à l’aide des bases complémentaires.
2/ Représenter par un schéma soigné et simplifié les étapes de la manipulation menée dans cette « lutte
biologique » et donner le nom de ce type d’expérience.
4/ Expliquer pourquoi toutes les cellules des nouveaux plants de tabac sont protégées des chenilles.
Exercice 2 : Les empreintes génétiques des individus.
Pour réaliser les empreintes génétiques d’un individu, on prélève l’ADN du noyau de plusieurs cellules et on les
découpe en fragments à l’aide d’enzymes de restriction. On fait migrer ces fragments par une technique appelée
électrophorèse et on les met en présence de marqueurs radioactifs. Le gel obtenu est transféré sur film
photographique, qui « imprime » la localisation des fragments.
On réalise les empreintes génétiques de 4 individus, notés A, B, E et F, avec plusieurs types cellulaires. Les globules
blancs sont des cellules du système immunitaire (cellules de défense de l’organisme). Les individus E et F sont des
jumeaux.
1/ Comparer les empreintes génétiques issues de cellules
différentes d’un même individu et expliquer le résultat
observé.
2/ Comparer les empreintes génétiques obtenues à partir
des globules blancs des individus A et B et expliquer le
résultat observé.
3/ Comparer les empreintes génétiques obtenues à partir
des globules blancs des individus E et F et expliquer le
résultat observé.
4/ Expliquer pourquoi les empreintes génétiques sont
utilisées actuellement par la police scientifique pour la
recherche d’un criminel.
4. Eléments de correction de l’évaluation sur le chapitre 3 : ADN, support de
l’information génétique
SUJET F
Partie 1.
1/ Allèle : version d’un gène qui diffère d’une autre version par le changement de quelques nucléotides.
Mutation : modification aléatoire d’un nucléotide au sein d’une séquence.
2/ Un nucléotide est composé de trois éléments : acide phosphorique, sucre (désoxyribose) et une base azotée
(adénine, thymine, guanine ou cytosine).
3/ a/ Un gène est une portion d’ADN portant une information sous la forme d’un message codé par la séquence
des nucléotides.
b/ Les deux chaînes d’ADN sont constituées de nucléotides complémentaires.
Partie 2.
Exercice 1 :
1/ Il suffit de compléter en respectant la règle d’appariement des bases :
A A A T C T C A T T C T C G T G T T
T T T A G A G T A A G A G C A C A A
2 et 3/ (les explications sont sur le schéma).
Exercice 2 :
1/ Les empreintes génétiques issues de cellules différentes d’un même individu sont identiques (l’ADN découpé par
les enzymes de restriction donne à chaque fois 20 fragments identiques). Ce résultat s’explique par le fait que toutes
les cellules d’un individu sont issues de la cellule-œuf donc elles ont toutes la même information génétique.
2/ Les globules blancs des individus A et B ne donnent pas les mêmes empreintes génétiques (20 fragments d’ADN
d’une part, 21 d’autre part). Chaque individu est génétiquement différent donc chaque empreinte est différente.
3/ Les empreintes génétiques des individus E et F sont légèrement différentes. Ce sont donc de faux jumeaux.
4/ Chaque individu est génétiquement unique. Ainsi, lorsqu’il est possible de prélever de l’ADN sur une scène de
crime, les empreintes génétiques obtenues pourraient permettre d’identifier le criminel en étant pratiquement sûr de
ne pas commettre d’erreur.