habitat vernaculaire marocain , style mauresque .

2. Exposé sur l’habitat traditionnelle à Tétouan
Réalisé par :
Mouhoubi Manel
Benabderrahmane Maria Iman Hafsah
Lekhal Ahmed
Tsabet Noureddine
Encadré par :
Mr, benouniche
Groupe 05
2017/2018

3. PLAN DE TRAVAILLE
• Introduction
• Présentation de la ville
• Situation géographique
• Développement historique de la ville
• La défense de Tétouan
• L’organisation de la ville
• Mode de vie
• Architecture

4. • Tétouan est l’une des villes les plus fascinantes au Maroc .Son histoire , sa situation
géographique privilégiée , sa population multiethnique et cosmopolite, sa richesse
culturelle et ses contacts avec l’intérieur du Maroc , l'Europe et l’orient ,ont séduit à
travers les siècles l’imagination des passionnés de la culture , des arts et de
l’architecture .sa médina est classé patrimoine mondial par l’UNESCO.

5. • La ville de Tétouan (tamazight : ⵜⵉⵟⵟⴰⵡⵉⵏ
(Tittawin) ‫تطوان‬ Titwan), du
berbère « Tittawin », pluriel de Tiṭṭ (source,
du fait de ses nombreuses sources d'eau )
est une ville du Maroc , située dans le nord
du pays, dans le Rif occidental, aussi
appelé pays jbala .

6. • Tétouan, ville du nord du Maroc, est située à 12 km de la
mer Méditerranée, à 40 km de Ceuta et à environ 60 km
de Tanger. Elle occupe une grande partie du versant
gauche de la rivière Martil, au pied du Jbel Dersa et fait
face au Jbel Ghorgiiz. De forme allongée, la médina
s’étend sur environ 1100m et présente une largeur
variant de 350 à 700 m. Entourée d’une enceinte longue
de 5 kilomètres.

7. Palais de Mohammed VI

8. Préhistoire:
forteresse antique,
juif – Tamouda-
13e siècle :
fondation de la
casbah par sultan
Abou Thabet
14e siècle : Ali el Mandari
construit l’ex nihilo
suivant le modèle de
l’architecture grenadine
15e siècle : chute de
grenade et l’arrivé des
musulmans d’andalous
17e siècle : la ville
la plus importante
au Maroc
18e siècle : capitale
diplomatique du Maroc ,
premier port véritable au
Maroc .
19e siècle : la
reconcuista par les
espagnole
16e siècle : exode des
ruffians et des gens
de l’intérieur du
Maroc
Récupération de
Tétouan sous le
pouvoir de Hassan
II

9. les éléments principaux du site de Tamouda sont bien conserver et l’on devine aisément
ses structure de base la muraille et les tours qui la cernaient , les ruelles et les places ,
les bains publics et même l’emplacement de divers bâtiments .
les murs encore debout nous permettent d’observer les techniques de construction de
l’époque qui faisaient appel principalement au grand pierre tailler et a la chaux .

11. • Tétouan est né à une époque de grande guerre entre les musulmans et les
chrétiens. Et pas seulement parmi eux. En eux-mêmes chrétiens et états musulmans
ont abondé des dissensions internes: luttes familiales ou dynastiques, les rivalités
entre les villes.

12. • Un mur avec ses portes et son enceinte fortifiée ou Al casaba était
l'élément définissant qui limitait historiquement la ville islamique, à la
médina. Tetuan a été équipé de ses moyens de défense pertinents, tout
comme la tradition dans les villes andalouses, qui sont fortifiées
suivants les modèles byzantins ou persans.
Muraille de bab oqla

13. l'enceinte fortifiée

14. Bab Mqabar Bab Jiaf Bab Oqla

15. • l’eau possède une valeur morale , spirituelle
et symbolique.
• La création successive des différents
quartiers n’est pas étrangère aux ressources
en eau que présente la montagne sur le flanc
de laquelle s’est établie Tétouan. Ce réseau,
appelé, à partir de l’installation Espagne, -
scundo –
• C’est une des curiosités architecturales et
urbanistiques les plus importantes et les plus
particulières de la ville de Tétouan .
« Ancienne ville riche en sources d’eau , fruits
et céréales »

16. Source a l’intérieur d’une maison
Source a l’intérieur d’une maison
Source public

17. • Fontaine

18. • Le « Scundo » participe ainsi de
l’identification
des différents quartiers qui composent
la ville.
En effet comme toutes les médinas,
celle de
Tétouan est subdivisée en plusieurs
quartiers
présentant des caractéristiques
historiques,
urbaines et sociales spécifiques

20. Zouaia Sidi Abdallah
el Haj el Baqqal >
< Mosquée Loukach
Ce centre religieux et éducatif a été
construit en 1758 par le combattant
Omar
Loukach sur les instructions du Sultan
Sidi Mohamed Benabdellah

21. BAÑO PÚBLICO AL-MANDRI

22. • Cette rue est configurée comme la route d'accès principale à la médina depuis
l'espagnol Ensanche. Associé avec il y a deux alcaicerías.

24. Dans le système socio-économique traditionnel basé sur la conservation des
liens familiaux où les garçons sont, même après leur mariage, soumis à
l’autorité de leur père, la demeure traditionnelle constitue l’unique logement
de cette grande famille patriarcale qui est formée du père, de ses fils et de ses
petits-fils. Généralement, et à part la chambre des invités, chaque chambre
de la maison abrite un ménage. Ce n’est qu’après que les petits-fils ont atteint
un âge avancé et que la maison du grand-père est devenue insuffisante pour
loger tout le monde, ou après la mort de celui-ci, que les fils vont chercher un
logement particulier pour leur propre famille.

26. L’activité commerciale dans la médina est
particulièrement dynamique. Comme dans
la
plupart des médinas elle est structurée à
partir de rue soukières majeures, dans ce
cas précis celles qui relient les portes de
l’Est et de l’ouest : Bab Okla et Bab
Nouader, ainsi que la porte qui jouxte le
palais royal, Bab Rouah, et, au mitemps de
ce parcours, quelques places majeures telles
que Souk el Hout et Gharsa Kbira.

27. L’artisanat
Hssira
Doume
Debgha-cuire
(Lblad)
(mellah)

29. Il y a une si grande diversité dans la
surface au sol des maisons de cette
typologie qu'il est difficile de donner une
moyenne qui puisse être valable pour
l'ensemble des médinas. En effet, selon
la classe sociale et l'importance de la
ville elle-même, cette surface au sol peut
varier entre 80 m² (cas de maisons
d'une famille modeste) et 400 m² (cas de
maisons de classe sociale aisée)

30. ORIENTATION
La lecture des plans des médinas
montre que le concepteur constructeur
de la maison traditionnelle dans cette
typologie n'avait le souci de l'orientation
que pour des raisons sociologiques, par
exemple pour conserver l'intimité
familiale et/ou pour s'adapter à la forme
du terrain et de l'orientation imposée par
la trame urbaine

31. COUVERTURE
En terrasse, toiture plate dont l’étanchéité est assurée par une chape de mortier riche
en chaux et fortement damée

32. • Mot arabe à (origine signifiait « silo » ;
dépôt souterrain creusé pour stocker le
blé ou autres céréales .

33. • Revêtements de finition
Le revêtement consiste en un mortier
de terre et de chaux ,ou un
revêtement en céramique (Zelij) et
plâtre

34. La maison traditionnelle de cette typologie ne présente pas d’ouvertures sur la façade.

35. CASA AFAILAL
CASA YENUI (LEBBADI)

36. Salon dortoir

38. OSSATURE
L’ossature en bois repose sur les murs
porteurs ou sur des arcs en briques pleines.
Les poutres de bois sont souv ent taillées sur
les quatre côtés et supportent un voligeage
en planches de bois sciées ou en briques
cuites ou encore en branchage fin sur lequel
vient reposer une succession de couches de
remplissage de mortier de terre et de chaux,
plus une chape étanche constituant la
couverture

39. Maison avec patio sans piliers et avec des
poutres de fer de la fin du XIXe siècle.
Situé dans la rue Shaykh Ahmed,. La
maison a été préservée de manière
exceptionnelle et représente la phase
correspondante de la splendeur et de la
vitalité culturelle de l'architecture de la
ville. Actuellement, l'Association Tétouan
Asmir, présidé par M. Mohamed Torres
célèbre ses événements culturels et
sociaux.

40. Plan du 1e niveau Plan du 2e niveau Coupe
1
2
3 3
4
4
1 : shan
2:dehliz
5
6
7
7
7
6: salon dortoir
7:ghorfa
3: maqaad
4:bit
5:cuisine

41. BIBLIOGRAPHIE :
• La Médina de Tétouan. Municipalité de Tetuán et Junta de Andalucía.
• SERAFÍN ESTÉBANEZ CALDERÓN. Manuel officiel au Maroc. 1844
• M’hammed Benaboud ,Tétouan, reflets souterains de l’histoire d’une cité , senso unico
edition.
• Nadia Erzini et M'hammed Benaboud, Tétouan : Ville andalouse marocaine,
Rabat/Paris, Kalila wa dimna/CNRS Éditions, coll. « Patrimoine de la
Méditerranée », 1996, 111 p.