paris 2.0 = "Etudes consomateur et web 2 : La Mauvaise Education
Recherche et Planning 2.0 :
vive la mauvaise éducation.
FreeThinking pour Paris 2.0 – Novembre 2010
Qui sommes-nous ?
FreeThinking est un pure player du planning stratégique, de
l’investigation 2.0 et du community management.
Une approche nouvelle conçue pour insuffler un nouvel état d’esprit
dans la recherche, le conseil en marketing et en communication, et
le management.
Une méthode qui exploite les potentialités du web 2.0 pour
apporter aux organisations l’outil d’aide à la décision adapté à ce
monde qui naît.
Ce à quoi nous croyons.
Avancer avec eux.
A l’heure où les individus parlent et produisent du sens, l’histoire d’une
entreprise ou d’une marque ne peut pas s’écrire en solo.
Elle se construit avec ses publics, avec le corps social, qui peut constituer
aussi bien une force d’opposition qu’une source d’inspiration.
« Avec le web 2.0, le web devient non plus une aventure
technologique, mais une aventure humaine. »
Hubert Guillaud
Rédacteur en Chef d’InternetActu.net
Ce que propose FreeThinking.
Entrer au cœur des communautés pour mieux se
mettre à l’écoute de ce que se disent les gens
ENTRE EUX, qui est souvent plus riche et plus
engagé que ce qu’ils disent aux institutions.
Pour mieux travailler AVEC EUX parce qu’ils sont
directement parties prenantes de la marque et
de l’entreprise.
Pour les engager dans une relation inédite, plus
forte, car plus collaborative.
Au centre de notre démarche d’investigation : le blog communautaire FreeThinking.
Ni un bulletin board, ni un focus group en
ligne, ni un « simple » forum ouvert à la
discussion.
Mais un outil d’investigation
conversationnel, communautaire et
asynchrone, permettant à chacun de mettre à
nu son intimité, de s’exprimer et d’échanger
librement avec ses pairs.
Le blog FreeThinking en action.
Depuis 2 ans et demi, c’est plus d’une centaine
de communautés de consommateurs/citoyens/
salariés que nous avons réunies, dans 10 pays,
sur 3 continents.
Sur des problématiques très variées, allant du
sevrage tabagique à l’avenir de l’automobile en
passant par le rapport à l’alimentation en temps
de crise ou la relation aux nouvelles technologies
mobiles.
Les pays où nous avons animé des communautés depuis 2007 :
France, Brésil. Canada, En simultané sur 3, 4 ou 5 pays.
Allemagne, Russie, Etats-Unis.
Grande-Bretagne,
Chine,
Italie. Argentine.
Nos expériences et références depuis mars 2007.
Un ensemble d’investigations à caractère plus
sociologique ayant donné lieu à la rédaction
d’un livre, Les Nerfs Solides, portrait mental
et sociologique des classes moyennes
françaises dans la Crise.
Etudes, recherche, planning 2.0…
Des mots, des notions, des pratiques qui se
vulgarisent…
Mais quelquefois sur des bases conceptuelles
anciennes, héritées du passé.
Alors que la question est peut-être au contraire
de savoir s’il ne faut pas réinventer nos façons
de travailler pour tirer le meilleur de ce que les
nouvelles technologies et l’esprit du web 2 nous
permettent…
S’il ne faut pas oublier nos « bonnes manières »
pour mieux travailler AVEC le consommateur, le
citoyen, le salarié…
S’il ne faut pas aussi donner la permission au
consommateur, au salarié, au citoyen, d’être un
enfant mal élevé.
Bien utiliser le web 2 dans le champ de l’écoute
et de la co-production avec les gens, ne serait-ce
pas plutôt accepter d’acquérir de nouveaux
réflexes, oublier les anciens, susciter des
comportements qui nous auraient paru
inconcevables ou contre-productifs il y a 5 ans ?
Notre proposition : « les 5 commandements de
la mauvaise éducation 2.0 ».
« Ne parle pas aux inconnus ! »
Le web 2, c’est l’opportunité non seulement de
l’anonymat mais de l’identité virtuelle.
L’opportunité de se libérer des identités
« enfermantes » ou des conventions du face-à-face.
Surtout, pour une plateforme collaborative qui
marche, pas de webcam. Pas de visages « réels ».
Mais la fidélité à l’esprit originel des communautés
virtuelles : se parler en réseau sans se voir / se
connaître, c’est en dire plus.
« Passe ton bac d’abord ! » Le web 2, c’est la revanche du fond de la classe : même
ceux qui ne sont pas forts en, thème peuvent s’y
exprimer.
Ils n’ont pas besoin de la sanctification d’une autorité
qui « sait » pour être publié.
Ils peuvent faire des fautes d’orthographes ou de
français.
Ils peuvent NE PAS être des experts, l’important, c’est ce
qu’ils ont à dire.
Pour des communautés d’ignorants plutôt que des
communautés d’experts.
« Ne te mêle pas des affaires des autres ! »
Le web 2, c’est les autres.
Les écouter, les regarder vivre.
Leur exposer sa vie en même temps qu’ils exposent la
leur.
Un certaine « impudeur de recherche » : se montrer
pour mieux se chercher et à la fin se trouver via le
regard des autres.
Pas de censure, de la sensibilité dans la stimulation
des communautés et la modération des plateformes
« N’écoute pas aux portes ! »
Le web 2, c’est l’indiscrétion autant que l’exhibition.
Apprendre à assumer sa curiosité, à accepter ce que
certains témoignages peuvent avoir de dérangeants.
S’ils sont pertinents.
S’ils aident à comprendre l’état de l’opinion, à saisir
un insight, à appréhender une situation.
Reconsidérer notre façon d’animer pour ouvrir la
porte au personnel, au futile, au hors-sujet. A la vie.
« Parle poliment ! »
Le web 2, c’est la spontanéité.
C’est le parler-vrai de la vie.
Pour le modérateur de plateformes fermées, c’est la
modestie et l’écoute stimulante de celui qui peut
(presque) tout entendre.
C’est quelquefois le conflit – et la capacité pour celui
qui écoute / regarde / analyse à NE PAS intervenir.
Laisser faire, laisser passer.
La Mauvaise Education :
Accepter d’oublier certains de nos réflexes
« civilisés » qui sont souvent des conventions
forgées par une certaine pratique des études et du
planning stratégique.
Accepter qu’ils oublient eux aussi,
momentanément, les conventions qui régissent les
rapports sociaux « apparents » pour laisser
affleurer les rapports sociaux sous-jacents, les
tabous, les clashes. Le vocabulaire du réel.
Pour conclure, une réflexion sur une phrase
célèbre de Paul Valéry…
« »
La politesse, c’est l’indifférence
organisée