2. Introduction - Définition
Aucun symptôme n'est plus subjectif que la douleur. La fatigue se
voit, la fièvre se mesure, mais la souffrance est intime, impalpable
et différente d'un individu à l'autre.
la douleur est unique et ne peut être appréhendée qu'à travers la
plainte de la personne concernée.
« La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle
désagréable, liée à une lésion tissulaire présente ou potentielle ou
décrite en termes évoquant une telle lésion. »
En nous informant d'un dysfonctionnement, elle évite que les
dégâts s'aggravent (sonnette d’alarme).
3. Les Quatres dimensions de la douleur
SENSORI-DISCRIMINATIVE :
brûlure, décharges électriques, torsion, etc
AFFECTIVEO-ÉMOTIONNELLE :
tonalité désagréable, agressive, pénible, difficilement supportable
COGNITIVE :
attention et diversion de l'attention,
interprétations des autres de sa douleur
valeurs attribuées à la douleur : anticipations, décisions sur le
comportement à adopter.
COMPORTEMENTALE : plaintes, mimiques, postures antalgiques,
impossibilité de maintenir un comportement normal, etc.
4. Devant la personne douloureuse 3 situations
possibles:
• composante somatique dominante
• composante psychique dominante
• composantes intriquées
5. Souffrances liées aux troubles somatiques
• Traumatisme psychique lié au vécu de l’accident
• Traumatisme lié au contexte de la découverte
• Confrontation à la mort
• Confrontation à la perte
7. Douleur à composante somatique dominante
réduction de l’activité motrice
attitudes antalgiques
diminution des intérêts
sensibilité à l’environnement
focalisation de l’attention sur la douleur
présent douloureux infini
syndrome dépressif
8. Au cours de la douleur chronique
Transformation globale du sujet :
transformation du corps avec perte d’identité corporelle
perte des capacités physiques
perte de l’autonomie
fragilisation de la position familiale, professionnelle, sociale
9. Cet impact considérable sur la qualité de vie des patients a
été confirmé par une étude européenne récente auprès de
personnes souffrant de douleur chronique :
60% des patients connaissent des problèmes de sommeil
44% font moins d’exercice à cause de la douleur.
La moitié des patients inclus dans l’étude disent que leur douleur
a affecté leurs relations familiales
près d’un tiers des patients considèrent que la douleur peut
parfois être à ce point intense, qu’ils souhaitent « mourir »
10. L’impact de la douleur surtout chronique touche également
la vie professionnelle des patients.
Chaque année, près de 500 millions de journées de travail
ne sont pas prestées suite à la douleur chronique ; ce qui engendre
un coût d’au moins 34 milliards d’euros pour l’économie
européenne.
De plus, parmi les patients souffrant de douleur chronique,
un patient sur cinq a perdu son emploi et un pourcentage similaire
de personnes ont connu une dépression, comme conséquence de
leur douleur.
11. La personne algique doit s’adapter à
une situation
anxiété dépressiondouleur
12. Outre le sentiment de souffrance psychique, la douleur peut
provoquer
un malaise vagal :
une baisse du débit sanguin par bradycardie et hypotension
une syncope ;
un myosis
une transpiration aux extrémités des membres
Hypersalivation
une hypochondrie
une constipation ou des diarrhées ; des spasmes ;
des troubles de la respiration.
19. Questionnaires
Examen Physique.
En plus
Évaluer la douleur elle même,
Tests Supplémentaires : tests sanguins,
radiographies, scanners CT, scanners MRI et examen de la
conduction nerveuse.