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DOSSIER DE PRESSE
Conférence de presse - 17 mars 2023 -
HÔTEL RAPHAËL
A PROPOS DE LA SOFCEP
La Société Française des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens (SOFCEP) est une société savante créée il
y a 35 ans, qui regroupe exclusivement des chirurgiens plasticiens français, diplômés en Chirurgie
Plastique, Reconstructrice et Esthétique, et dont l’activité principale est la chirurgie esthétique. Ses
300 membres représentent aujourd’hui un groupe de praticiens très présents au sein de la société
internationale des chirurgiens esthétiques plasticiens (ISAPS) les situant au 3e rang derrière les Etats -
Unis et le Brésil. Annuaire et informations : www.sofcep.org
Contact presse : Patricia Bénitah : 06.29.44.83.09 / pbcom@pbcommunication.fr
Le 35e congrès de la SOFCEP présidé par le Dr Catherine BERGERET-GALLEY, sera l'occasion
du passage de flambeau entre la TRADITION et la MODERNITÉ.
Une tradition d'excellence de la chirurgie esthétique à la française, qui progresse au fil des
avancées scientifiques décisives ( transfert de graisse, chirurgie régénérative...). Un modèle
qui fait école auprès des chirurgiens étrangers de renom venus pour s'en inspirer lors de ce
congrès qui réunira plus de 500 chirurgiens plasticiens.
Le programme du 35e Congrès s’articulera autour des thèmes médico-chirurgicaux
traditionnels, (Lifting, mammoplastie, Liposuccion,...) mais également des techniques pilotes
en chirurgie plastique et esthétique dont la fiabilité est aujourd'hui largement éprouvée.
La conférence de presse a été l'occasion de présenter en avant-première tout ce qui fera la
substance de ce 35e congrès, mais aussi d'aborder les sujets qui font débat dans les médias.
Un signal d’alerte des plasticiens sur sa banalisation notamment à travers les Réseaux Sociaux.
Quelles sont les mesures mises en place et à mettre en place pour contrer l'exercice illégal de la
médecine ?
Les inquiétudes actuelles sont-elles justifiées ?
Traitement des ptôses mammaires : une nouvelle technique dite d’auto-prothèse
Elles ne veulent plus rajeunir, mais vieillir harmonieusement, retrouver la fraîcheur de leur visage, un
corps tonique, paraître énergique et surtout se plaire, (Lifting, chirurgie du regard, remodelage de la
silhouette et chirurgie intime pour un confort et une meilleure santé sexuelle).
Formation des chirurgiens et éducation des patients
LA CHIRURGIE ET LA MÉDECINE ESTHÉTIQUE : L'ATTRAIT DES JEUNES
Dr Catherine Bergeret-Galley, Chirurgien plasticien Présidente SOFCEP
Dr Michel Rouif, Chirurgien plasticien, Secrétaire général SOFCEP
LES BÉNÉFICES DES PROTHÈSES MAMMAIRES EN CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE ET ESTHÉTIQUE
Dr Sébastien Garson, Chirugien plasticien
Dr Jean-Luc Jauffret, Chirurgien plasticien, Vice-président SOFCEP
LES SÉQUELLES DE L’OBÉSITÉ, UN FLÉAU POUR LES FEMMES
Dr Eric PLOT, Chirurgien plasticien, Commission communication SOFCEP
LES BESOINS SPÉCIFIQUES DES FEMMES
Dr Florence Lejeune, Chirurgien plasticien
Dr Sylvie Poignonec, Chirurgien plasticien
LA QUALITÉ DE LA CHIRURGIE PLASTIQUE ET ESTHÉTIQUE FRANÇAISE
Dr Catherine Bergeret-Galley
SOMMAIRE
1
2
3
4
5
Contact presse : Patricia Bénitah // 06.29.44.83.09 // pbcom@pbcommunication.fr // www.sofcep.org
LA CHIRURGIE ET LA MÉDECINE ESTHÉTIQUE
L'ATTRAIT DES JEUNES ...
Dr. Catherine Bergeret-Galley, chirurgien plasticien
Présidente SOFCEP
DOSSIER DE PRESSE-MARS 2023
L’évolution de la demande en chirurgie esthétique :
L’effervescence des demandes concernant les jeunes.
Comment les rassurer ? Comment tempérer leurs
demandes ? et la deuxième conséquence est la lutte
contre l’exercice illégal de la médecine.
L’évolution de la chirurgie esthétique est réelle. Nous avons
toujours eu des demandes mais traditionnellement elles
provenaient plutôt de femmes de plus de 40 ans. Nous
constatons effectivement un rajeunissement de notre
patientèle des jeunes adultes entre 20 et 30 ans et parfois
même des adolescents. De même qu’à l’inverse nous
avons depuis peu des demandes émanant du 4ème âge
des patients âgés de 75 ans et plus.
La Société Française des Chirurgiens Esthétiques
Plasticiens (SOFCEP) attache énormément d’importance à
un respect stricte de la déontologie à travers les soins que
nous prodiguons pour le bien-être de nos patients. Il est
vrai que cette demande des plus jeunes a été surprenante
au départ, mais il faut la considérer positivement tout
comme celle des patients plus âgés au-delà de 75 ans.
Pour les patients plus âgés, il peut s’agir tout simplement
d’un changement de prothèse, d’une reconstruction de
sein ou d’un lifting, pourquoi pas, si la patiente est en
bonne santé. Vieillir harmonieusement est une demande
générale. La demande des patients est claire : avoir le
visage ou le corps qui correspond à la représentation
mentale qu’ils ont d’eux même, afin d’exprimer leur
dynamisme et leur bien-être.
Un des effets secondaires de la pandémie est l’addiction
des jeunes aux réseaux sociaux. Leur demande s’est non
seulement accélérée, mais elle a également changé de
nature ces dernières années. Ils veulent ressembler aux
diktats esthétiques des réseaux sociaux. Un autre effet
secondaire le « Zoom Face envy » avec l’émergence du
télétravail, des conférences à distance, qui ont isolées les
adultes et les jeunes lors du confinement. Cela s’est traduit
par de nombreuses réunions en ligne, le visionnage
incessant des vidéos sur Instagram, ou sur TikTok.
Les jeunes doutent de leurs images corporelles,
notamment les adolescents et là c’est notre rôle de
chirurgiens plasticiens de les rassurer, on ne peut pas
refuser de les recevoir en consultation. Bien sûr, il est
préférable qu’ils soient accompagnés. La plupart des
familles sont d’ailleurs à l’écoute et viennent
spontanément demander un rendez-vous pour leur fils ou
leur fille qui souffre « d’un défaut corporel ».
Cette demande est très importante, si le jeune est majeur,
il est reçu avec ou sans ses parents. Mais s’il est mineur
aucun geste ne sera pratiqué, la consultation aura pour
objet de le conseiller, le rassurer et de proposer un
traitement si celui-ci est justifié. Le traitement se fera
ultérieurement après avoir reçu les parents et avec leur
consentement. C’est notre attitude et l’éthique des
chirurgiens plasticiens de la SOFCEP.
Nous sommes aujourd’hui confrontés à un grave problème
de santé publique, celui de l’exercice illégal de la
médecine par des pseudo-médecins. Nous voyons de
plus en plus de jeunes en souffrance avec des demandes
de lèvres plus épaisses, de fesses plus grosses, de
remodelage de la silhouette, de taille de guêpe
absolument impossible à obtenir, de gros seins, de petits
seins. Donc les demandes fluctuent en fonction des mois,
des années, en fonction des icônes d’internet, des
influenceuses. Or ces demandes, pour lesquelles, il n’y a
souvent pas d’indications opératoires, il faut savoir les
tempérer.
C’est ce que nous nous évertuons de faire, mais là encore
l’exercice illégal de la médecine esthétique est dramatique
pour ces jeunes, que nous revoyons avec des séquelles de
ces injections clandestines, des séquelles parfois
irréversibles.
D’où l’importance de communiquer sur la santé mentale et
physique de nos jeunes de nos adolescents (Leur
consommation de psychotropes a doublé en dix ans,
selon le rapport du Haut Conseil de la famille, de l'enfance
et de l'âge HCFEA*).
Un signal d’alerte des plasticiens sur sa banalisation notamment à travers les réseaux sociaux.
Quelles sont les mesures mises en place et à mettre en place pour contrer l'exercice
illégal de la médecine ?
*Source :https://www.lefigaro.fr/demain/sante/les-prescriptions-de-psychotropes-aux-enfants-explosent-selon-un-rapport-20230313
Comment les aider à s’aimer, à accepter l’image de leurs corps ?
Et bien sûr, continuer de lutter contre l’exercice illégal de la médecine esthétique.
Dr. Michel ROUIF, chirurgien plasticien
Secrétaire Général de la SOFCEP
LES BÉNÉFICES DES PROTHÈSES MAMMAIRES EN CHIRURGIE
RECONSTRUCTRICE ET ESTHÉTIQUE
Les inquiétudes actuelles sont-elles justifiées ?
DOSSIER DE PRESSE-MARS 2023
Les implants mammaires ont un intérêt thérapeutique
non discutable et pour autant régulièrement ils font
l’objet d’interrogations, voire de suspicions au point que
certains voudraient les faire interdire.
L’histoire des implants mammaires débute en 1962
avec le laboratoire Dow Corning®, suivi dès1965 par le
Dr Arion, un français, qui devient le deuxième fabricant
d’implant mammaire.
Depuis plus de 60 ans, l’histoire des implants
mammaires a été marquée par de nombreux
rebondissements au fur à mesure de leurs évolutions
technologiques.
Le premier moratoire sur l’autorisation de pose des
implants est survenu aux USA en 1992. La FDA (L’ANSM
américaine) interdit en effet les implants remplis de gel
de silicone pour faire la lumière sur une hypothèse de
lien entre des problèmes auto- immunes et le silicone
contenu dans les implants.
La France impose alors un moratoire identique en mai
1995 et ne laisse sur le marché que les implants remplis
de sérum physiologique. Pour autant, les implants
remplis de gel de silicone restent autorisés sous
condition d’une dérogation accordée par le ministère
pour certains cas, en particulier les cas de
reconstruction mammaire.
Après 6 ans d’interdiction et la confirmation de
l’innocuité du silicone et de l’absence de lien entre le
silicone et des maladies auto-immunes, les implants de
cinquième génération reviennent en France pour le plus
grand bénéfice des patientes en janvier 2001. Ce retour
s’est accompagné de nouveautés techniques en
particulier au niveau de la forme des implants avec le
développement des implants anatomiques.
Cet apport a été une réelle avancée sur la qualité du
résultat naturel jamais atteinte auparavant en
particulier dans les reconstructions mammaires. Les
patientes reconstruites ont ainsi pu bénéficier de
meilleurs résultats tout en évitant la morbidité et la
lourdeur des techniques autologues.
La reconstruction mammaire est l’un des piliers
essentiels de la reconstruction physique et morale de
nos patientes qui ont traversé un parcours médical long
et douloureux. La reconstruction est pour ces patientes,
l’occasion de retrouver leur féminité et de pouvoir
tourner la page et voir l’avenir autrement.
Cependant, chaque patiente du fait de sa personnalité
et son vécu unique, doit être actrice du choix de la
technique pour sa reconstruction après avoir pris en
compte les avantages et les inconvénients de chaque
technique. Toutes les patientes ne sont pas disposées à
effectuer leur reconstruction au prix de cicatrices
supplémentaires imposées pour effectuer des
lambeaux. Toutes les patientes n’ont pas suffisamment
de graisse pour envisager une reconstruction par
transferts graisseux. Pour ces patientes les implants
mammaires de cinquième génération furent une très
bonne réponse.
Malheureusement deux nouveaux événements sont
venus perturber la sérénité dans l’utilisation des
implants mammaires :
- En 2010, la découverte du scandale industriel du
laboratoire PIP (PIP utilisant dans ses implants du gel
industriel et non médical) entache, à raison, de nouveau
la réputation du silicone. Des milliers de patientes ont
été victimes de ce scandale industriel.
- En 2011 puis en 2012, la découverte du lymphome à
cellules géantes associé aux implants mammaires fait
grandir un peu plus la méfiance à l’égard des implants
mammaires remplis de silicone. Cette nouvelle maladie
a été inscrite en 2016 par l’OMS. Il ne s’agit pas d’une
maladie du sein mais d'une maladie de la capsule
fabriquée par l’organisme autour d’un implant.
L’étude des cas a clairement permis d’identifier un lien
entre le revêtement macro-texturé des implants d’une
marque de prothèses et cette maladie.
Cette maladie est extrêmement rare (environ 1,8 cas
pour 10 000) et guérissable à 100% lorsqu’elle est prise
au stade intracapsulaire (contre 1/8 pour le cancer du
sein).
Contact presse : Patricia Bénitah // 06.29.44.83.09 // pbcom@pbcommunication.fr // www.sofcep.org
Dr. Sébastien GARSON, chirurgien plasticien,
Dr. Jean-Luc JAUFFREY, chirurgien plasticien
Vice-président de la SOFCEP
LES BÉNÉFICES DES PROTHÈSES MAMMAIRES EN CHIRURGIE
RECONSTRUCTRICE ET ESTHÉTIQUE
Les inquiétudes actuelles sont-elles justifiées ?
DOSSIER DE PRESSE-MARS 2023
Malheureusement, certaines associations de patientes
victimes des implants mammaires PIP ont effectué un
lobbying important auprès de notre ministère de la
santé et de l’ANSM pour faire interdire à nouveau les
implants mammaires en silicone.
En avril 2019, au lieu de cibler le seul type d’implants
surreprésenté dans les cas de lymphome, l’ANSM a pris
la décision de bannir de manière arbitraire et unique
dans le monde, 95 références d'implants.
Les conséquences furent catastrophiques pour les
patientes françaises comme l’a démontré en 2020
l’étude de la SOFCEP auprès des chirurgiens français. En
effet, la suppression par cette police sanitaire de la
majorité des implants anatomiques posés en
reconstruction mammaire s’est accompagnée d’une
dégradation des résultats dans 54% et d’une perte de
chance pour les patientes de 75% obligeant les
chirurgiens à utiliser des implants ronds et en multipliant
les gestes techniques ou les obligeant à faire un
lambeau. Pourtant les implants ronds ne sont pas
adaptés aux reconstructions mammaires pour 80%
des chirurgiens et les reconstructions autologues ne
peuvent pas être toujours faites pour 92% d’entre
eux.
Cela met en lumière la difficulté de n’avoir que des
solutions autologues que ce soient des lambeaux ou des
transferts de graisse quoiqu’en disent les associations
de patientes victimes d’implant mammaire.
La littérature est riche en études montrant l’impact
positif physique et psychologique des implants
mammaires en reconstruction et en augmentation
mammaire. Des études de suivi de patientes sur plus de
10 ans ont démontré une satisfaction des patientes, une
amélioration de la qualité de vie de 87 à 98%. Très peu
de chirurgies peuvent se targuer d’avoir un taux de
satisfaction aussi élevé.
Les implants mammaires permettent de répondre à un
vrai déséquilibre de l’image corporelle quel qu’en soit
l’origine. Cela peut être dû à un défaut de croissance,
une malformation, une destruction post grossesse, des
variations pondérales et bien sûr après cancer.
Les patientes porteuses d’implants sont largement
satisfaites de ces derniers et cela se traduit par une
volonté de remettre un implant lorsqu’il est nécessaire
de les changer dans l’immense majorité des cas.
Ces derniers temps les réseaux sociaux repris par les
associations de patientes victimes d’implants
mammaires se font l’écho d’une nouvelle entité non
spécifique aux implants à savoir le syndrome ASIA.
Cette entité qui réunit un patchwork de symptômes
rappelle les interrogations de la fin des années 80 sur
un lien de cause à effet entre la présence d’implants
mammaires et l’existence de symptômes multiples et
variés.
Les recherches actuelles n’ont pas permis d’avoir une
vision claire des réels cas et de l’imputabilité du
silicone.
L’ensemble de la communauté scientifique travaille sur
ce sujet pour apporter de vrais éléments de réponse.
Malheureusement un lobbying de minorité pousse
ardemment pour une suppression pure et nette des
implants mammaires en avançant l’argument que nous
pouvons obtenir les mêmes résultats avec les transferts
de graisse par exemple.
La réalité est toute autre. Ces techniques sont très
utiles et employées en France depuis plus de 20 ans
mais malheureusement elles ne peuvent pas donner le
même rendu même en multipliant les interventions
avec les risques associés pour les patientes candidates
à des implants.
Nous sommes concernés par la satisfaction de nos
patientes. Nous souhaitons pouvoir leur donner le choix
thérapeutique afin de répondre à leur demande de
manière adaptée et satisfaisante.
Nous sommes concernés par le suivi des implants
mammaires et nous avons mis en place un registre des
implants mammaires.
Depuis plus de 60 ans, des dizaines de millions de
patientes ont eu des implants mammaires en silicone
dans le monde sans que l’on puisse identifier une
relation de cause à effet claire entre les implants et la
survenue d’une maladie.
Interdire les implants serait une hérésie scientifique
et surtout priverait les patientes françaises
d’une solution simple et fiable à de nombreuses
problématiques qu’elles soient esthétiques
ou réparatrices.
Dr. Sébastien GARSON, chirurgien plasticien,
Dr. Jean-Luc JAUFFREY, chirurgien plasticien, Vice-président de la SOFCEP
LES SÉQUELLES DE L’OBÉSITÉ, UN FLÉAU POUR LES FEMMES
Traitement des ptôses mammaires : une nouvelle technique dite d’auto-prothèse
DOSSIER DE PRESSE-MARS 2022
Contact presse : Patricia Bénitah // 06.29.44.83.09 // pbcom@pbcommunication.fr // www.sofcep.org
Dr. Eric PLOT, chirurgien plasticien
Commission communication SOFCEP
UN CONTEXTE PSYCHOLOGIQUE PARTICULIER
Les amaigrissements massifs qu’ils soient
secondaires à un régime prolongé ou à une
intervention de chirurgie bariatrique pour traiter une
obésité sévère — sleeve gastrectomie, anneau
gastrique, by-pass gastrique - provoquent quasi
systématiquement un important excès cutané
résiduel parce que la peau ne peut se rétracter
suffisamment lorsque la perte de poids est majeure.
Ainsi une ancienne patiente obèse après avoir
souffert moralement et physiquement de son obésité
se retrouve avec d’importantes séquelles
inesthétiques sur l’ensemble de sa silhouette,
séquelles d’autant plus mal vécues qu’elles viennent
après les importants efforts consentis pour obtenir
une perte de poids conséquente — souvent de 30 à
40 kilos voire 80 kilos ! –
La satisfaction et le mieux être obtenus grâce à la
perte de poids sont totalement contrariés par
l’aspect esthétique résultant de cet amaigrissement
majeur source de nouvelles souffrances morales et
physiques et empêchant toute récupération de
l’estime de soi. Il va être alors indispensable pour ces
patientes de recourir à la chirurgie esthétique, plus
précisément à des techniques de chirurgie de la
silhouette (abdominoplastie, body lift, lifting des bras
et des cuisses), de chirurgie mammaire voire de
chirurgie du visage.
C’est le début d’un long processus de
réappropriation de son corps qui permettra
finalement à la patiente de retrouver les lignes et les
formes de son corps au prix d’interventions multiples
et de séquelles cicatricielles importantes malgré les
progrès de la chirurgie.
UN COUT FINANCIER IMPORTANT
Ces chirurgies répétées ont aussi un cout financier qui est
souvent un obstacle majeur pour les patientes ne leur
permettant pas d’aller au bout du processus de
récupération.
Si la sécurité sociale prend en charge sous conditions
drastiques et à un tarif dérisoire – entrainant des
dépassements d’honoraires importants de la part des
chirurgiens- certaines interventions (bodylift, lifting des
bras et des cuisses), cela n’est jamais le cas pour la
chirurgie des seins et du visage et ce malgré l’intervention
répétées des sociétés savantes auprès de la sécurité
sociale pour essayer de modifier cet état de fait.
UN EFFET THERAPEUTIQUE ÉVIDENT
Il est pourtant évident que la chirurgie esthétique pour ces
patientes n’est pas seulement une chirurgie de confort
mais une chirurgie de récupération d’un bien-être
physique et psychique indispensable à l’amélioration de
l’estime de soi.
CORRECTION D’UN SEIN TOMBANT PAR TECHNIQUE
D’AUTO-PROTHESE
La correction d’un sein tombant et « vide » par exemple
après un amaigrissement massif est une demande
fréquente en chirurgie esthétique. Les techniques de
correction d’une ptôse mammaire ont souvent pour défaut
de remplir insuffisamment le pôle supérieur du sein.
Lorsque le volume mammaire pré existant est vraiment
insuffisant il peut être nécessaire d’utiliser une prothèse
mammaire ou une technique de Lipofilling pour recréer le
volume manquant.
Depuis 3 ans, j’utilise une technique qui a été présentée
par un confrère au cours d’un congrès de la SOFCEP et qui
permet d’optimiser au mieux le volume restant.
Cette technique dite d’auto-prothèse permet un
remplissage très satisfaisant du pôle supérieur du sein. Elle
est aujourd’hui la technique de base que j’utilise pour
traiter les seins tombants. Son association à une technique
de Lipofilling permet d’en étendre encore les indications.
LES BESOINS SPÉCIFIQUES DES FEMMES
Que souhaitent nos patientes en 2023 ?
Contact presse : Patricia Bénitah // 06.29.44.83.09 // pbcom@pbcommunication.fr // www.sofcep.org
DOSSIER DE PRESSE-MARS 20223
Dr. Florence LEJEUNE, chirurgien plasticien
Que souhaitent nos patientes en 2
023 ?
J’ai souhaité vous livrer une expérience de près de
30 ans pendant lesquelles j’ai rencontré de multiples
femmes aux profils très variés.
Pour autant aucune d’entre elles ne correspond aux
clichés inlassablement répandus sur notre
profession.
Je suis en effet choquée par ce décalage de plus en
plus marqué entre ce que je vis au quotidien et ce
que je vois ou entends dans les médias ou sur les
réseaux sociaux.
Même si certains de nos collègues semblent s’être
appropriés les réseaux en devenant eux-mêmes des
célébrités, une très large majorité d’entre nous
exerce dans l’ombre et avec raison gardée.
Pour ma part, je ne vois pas de femmes venant me
demander de ressembler à telle actrice ou telle
vedette des réseaux au corps surnaturel. Je ne
ressens pas non plus la pression de ces très jeunes
filles désireuses de se conformer à leurs modèles en
réalité augmentée. Même si ce phénomène existe
indubitablement, il concerne probablement des
régions plus hédonistes ou plus cosmopolite que la
nôtre.
Certaines demandes sont hélas également
satisfaites par des non professionnelles sans
scrupule qui exploitent la naïveté et la crédulité de
jeunes immatures. Le charlatanisme n’est pas
l’apanage du 21e siècle mais les réseaux sociaux l’ont
démultiplié…
Poitrine trop lourde (un enfer au quotidien)
abdomen encombrant après grossesses et/ou
amaigrissement, formes non compatibles avec la
pratique du sport ou parfois même avec une vie
normale
Réparation dans tous les sens du terme après une
maladie mutilante (cancer du sein)
Souhait de retrouver sa féminité : avoir une
poitrine tout simplement (sans forcément
d’excès), estomper les séquelles de grossesse,
améliorer la sphère intime
Souhait d’effacer un complexe qui peut être
source d’exclusion
Embellir pourquoi pas ? s’il ne s’agit pas d’une
volonté de formatage et/ou d’un coup de tête
Rajeunir ? il s’agit en fait le plus souvent d’une
demande d’adéquation entre ce que la patiente
ressent, ce qu’elle a encore envie d’accomplir
(travailler plus longtemps, exister dans la société)
et l’aspect de son visage ou de son corps.
Que demandent nos patientes dans l’Ouest ?
Ma région comprend bien entendu Nantes, grande
métropole dynamique, à cheval entre Bretagne et
Pays de Loire et entre tradition et modernité.
En dehors de cette patientèle urbaine très diverse, il y
a les « dames de la côte » venant des beaux rivages
de la Bretagne Sud de l’Estuaire ou de la Vendée,
patientèle plus éclectique et souvent plus aisée. Enfin
je peux compter aussi sur une patientèle plus rurale
mais qui n’en est pas moins moderne.
Toutes sans exception me demanderont avant toute
chose du « naturel ». Je leur dis souvent « en fait vous
voulez que çà se voie mais sans se voir » !!!
Je vois donc arriver des femmes avec de vrais
problèmes de femmes :
L’âme de notre métier n’est pas
instragrammable….
LES BESOINS SPÉCIFI
QUES DES FEMMES
Que souhaitent nos patientes en 2023 ?
Contact presse : Patricia Bénitah // 06.29.44.83.09 // pbcom@pbcommunication.fr // www.sofcep.org
DOSSIER DE PRESSE-MARS 2023
Dr. Sylvie POIGNONEC, chirurgien plasticien
Membre du conseil d'administration de la SOFCEP
Chirurgie du regard
Rhinoplastie
Lèvres
Lipofiling ou greffe de graisse
Lifting cervico-facial
Lifting du cou
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1/ le regard, zone clef de la communication directe
ou à travers les réseaux sociaux est la première
demande.
-Les cernes creuse et ou colorées font partie des plus
courantes : leur traitement combiné les injections
d’acide hyaluronique dont la rhéologie est spécifique
de la région périorbitaire et l’application de peelings
dépigmentants ; si le comblement est toujours très
efficace, la décoloration complète des cernes brunes
est rarement obtenue. Dans tous les cas ces
injections et ces traitements sont réalisés dans un
cabinet médical en respectant l'anatomie et la
vascularisation du contour de l'œil qui est très riche.
-La réinjection de sa propre graisse ou lipofilling
permet également de combler des cernes creuses et
peut être associée à une blépharoplastie. Il s'agit d'un
geste chirurgical qui doit être pratiqué au bloc
opératoire. Il permet un rajeunissement complet de la
région périorbitaire par l'apport de facteurs de
croissance et l'éclat cutané est donc majoré.
-La modification de la forme des yeux pour
ascensionner et étirer le canthus externe (fox eye)
s’obtient par la pratique d’une canthopexie. Cette
intervention difficile n’est pas anodine, il faut déplacer
l’angle externe de l’œil et le replacer plus haut à l’aide
d’un miniforage dans l’arcade orbitaire externe. Il est
parfois difficile d'obtenir des résultats parfaitement
symétriques.
- La blépharoplastie classique consiste à retirer un
excès de peau à la paupière supérieure sous
anesthésie locale, elle permet d'obtenir un
agrandissement du regard et facilite le maquillage
de la paupière.
Pour respecter la personnalité de la patiente, on
se base sur des photos d'elle plus jeune. On
pratique une exérèse conservatrice de graisse
pour préserver l'avenir et les cicatrices
dissimulées dans le pli palpébral supérieure.
2/ la bouche objet sensuel par excellence fait
parfois l'objet de demandes excessives
d'augmentation de volume par l'acide
hyaluronique (Russian Lip) ; ces injections doivent
être pratiquées par un médecin habilité. La
majeure partie des femmes françaises souhaitent
un résultat naturel. A la SOFCEP nous pratiquons
des injections modérées dans le respect de notre
éthique et de nos valeurs la french touch.
3/ le lipofilling, la greffe de sa propre graisse est
une technique de plus en plus demandée par nos
patientes. En effet, par rapport à l'acide
hyaluronique, l'apport de sa propre graisse permet
d'apporter des facteurs de croissance entraînant
un rajeunissement immédiat du derme et un éclat
cutané durable pour plusieurs années. Il faut
simplement respecter la forme initiale du visage et
éviter une sur correction.
Selon les derniers chiffres de l’ISAPS 2021
(International Society of Aesthetic Plastic Surgery) les
interventions du visage les plus pratiquées dans le
monde sont :
LES BESOINS SPÉCIFI
QUES DES FEMMES
Que souhaitent nos patientes en 2023 ?
Contact presse : Patricia Bénitah // 06.29.44.83.09 // pbcom@pbcommunication.fr // www.sofcep.org
DOSSIER DE PRESSE-MARS 2023
Dr. Sylvie POIGNONEC, chirurgien plasticien
Membre du conseil d'administration de la SOFCEP
5/ La rhinoplastie reste parmi les opérations les
plus demandées.
Chez la jeune femme qui présente une déformation
de type bosse ostéo cartilagineuse on privilégiera
la technique de rhinoplastie préservative. Cette
technique est utile pour les rhinoplasties primaires,
elle respecte l'anatomie du nez et évite les
déformations secondaires ou les problèmes de
respiration ultérieures.
L’utilisation de moteurs à ultrasons est également
très intéressante pour le contrôle des ostéotomies.
Avec l'âge, la pointe du nez a tendance à tomber,
ce qui donner un aspect disgracieux du profil
parfois un peu sévère et peut entraîner des
problèmes respiratoires.
La rhinoplastie de pointe chez la femme permet de
redresser la pointe du nez sans toucher aux
structures osseuses. Il s'agit d'une intervention
assez légère, des suites opératoires courtes et
donne un rajeunissement du visage sans lifting.
4/ A partir de 50, 60 ans, les femmes se plaignent
souvent d'une perte de l'ovale de leur visage
parfois associé à des plis d'amertume et un début
de double menton.
À cet âge, les injections du bas de visage peuvent
alourdir au lieu d’améliorer l’ovale. Par ailleurs, à
cet âge, la femme est souvent en pleine activité
socio-professionnelle et n'a pas le temps de
s'arrêter pour une opération lourde avec des
suites longues.
Dérivé d'une technique américaine de lifting
profond (Dr Jacono), nous développons le mini
lifting profond sous anesthésie locale réalisée en
chirurgie ambulatoire. Il s'agit d'une remise en
tension des muscles (SMAS) par leur profondeur
en limitant au maximum le décollement de la peau
responsable des suites opératoires longues que
l'on observe dans les liftings traditionnels.
Les suites opératoires sont plus simples et la
sortie peut s'effectuer rapidement. Les cicatrices
sont réduites au maximum le résultat est durable
car il s'agit d'une suspension et non d'une plicature
musculaire la fermeture de tous les espaces
décollés permet d'éviter les hématomes et les
risques de nécrose.
LA QUALITÉ DE LA CHIRURGIE PLASTIQUE ET ESTHÉTIQUE FRANÇAISE
Formation des chirurgiens et éducation des patients
Dr. Catherine BERGERET- GALLEY, Chirurgien plasticien
Présidente SOFCEP
Contact presse : Patricia Bénitah // 06.29.44.83.09 // pbcom@pbcommunication.fr // www.sofcep.org
DOSSIER DE PRESSE-MARS 2023
Pour conclure, la qualité de la médecine en France
est indéniable, mondialement connue et reconnue.
Nous avons prêté le serment d’Hippocrate,
l’enseignement dans nos facultés est exceptionnel,
nous n’avons pas à en rougir.
En ce qui concerne la chirurgie, le parcours est
long, fastidieux, sacerdotal mais essentiel.
Les internes en chirurgie font au minimum 4 à 6
ans d’internat notamment pour les spécialités
chirurgicales les plus complexes. Transplantation
en chirurgie cardiaque, neurochirurgie mais
également en chirurgie plastique, il faut connaître :
l’anatomie, la physiologie, la biologie.
Nous traitons le revêtement cutané, le réparons de
la profondeur à la surface, nous pratiquons des
greffes osseuses, des greffes graisseuses, des
greffes de peaux pour les brûlés. Il faut
reconstruire des visages après des accidents,
accidents de la route, accidents des trauma
balistiques.
Toute cette réparation est extrêmement
complexe, demande un enseignement et un
apprentissage qui dure, c’est 4 à 6 ans d’internat
minimum et souvent 2 à 3 ans supplémentaires. Il
s’agit du senior residency, donc de post internat
ou clinica. C’est le parcours pour devenir chef de
clinique assistant à la faculté.
Ce sont des titres prestigieux dont nous pouvons
nous enorgueillir. Il est très important que les
pouvoirs publics comprennent l’importance de ce
parcours médical et chirurgical spécifique aux
chirurgiens plasticiens.
La chirurgie plastique reconstructrice esthétique
mérite toutes ses lettres de noblesse en France, elle
bénéficie d’un enseignement de qualité, les
chirurgiens plasticiens français sont extrêmement
bien formés et compétents dans leur domaine.
Dans certains pays, les étudiants deviennent
chirurgiens plasticiens sans aucunes connaissances
en chirurgie générale, ce qui est extrêmement
dommage.
En parlant de chirurgie générale, nous parlons
d’orthopédie, de chirurgie digestive, de gynécologie,
d’urologie et la chirurgie thoracique qui sont
également des chirurgies extrêmement importantes
au moins à appréhender lors de deux semestres
d’internant.
Nous, chirurgiens plasticiens français ne pouvons,
que nous enorgueillir de la qualité de notre
formation. Désormais, nous recevons également une
formation en psychologie pour aborder n’importe
quelle situation avec nos patients, y compris les
patients qui ont une compréhension limitée, mais
aussi les patients qui sont dans le refus de soins.
Un apprentissage qui donne toutes ses lettres de noblesse à notre spécialité.

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  • 1. DOSSIER DE PRESSE Conférence de presse - 17 mars 2023 - HÔTEL RAPHAËL A PROPOS DE LA SOFCEP La Société Française des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens (SOFCEP) est une société savante créée il y a 35 ans, qui regroupe exclusivement des chirurgiens plasticiens français, diplômés en Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique, et dont l’activité principale est la chirurgie esthétique. Ses 300 membres représentent aujourd’hui un groupe de praticiens très présents au sein de la société internationale des chirurgiens esthétiques plasticiens (ISAPS) les situant au 3e rang derrière les Etats - Unis et le Brésil. Annuaire et informations : www.sofcep.org Contact presse : Patricia Bénitah : 06.29.44.83.09 / pbcom@pbcommunication.fr Le 35e congrès de la SOFCEP présidé par le Dr Catherine BERGERET-GALLEY, sera l'occasion du passage de flambeau entre la TRADITION et la MODERNITÉ. Une tradition d'excellence de la chirurgie esthétique à la française, qui progresse au fil des avancées scientifiques décisives ( transfert de graisse, chirurgie régénérative...). Un modèle qui fait école auprès des chirurgiens étrangers de renom venus pour s'en inspirer lors de ce congrès qui réunira plus de 500 chirurgiens plasticiens. Le programme du 35e Congrès s’articulera autour des thèmes médico-chirurgicaux traditionnels, (Lifting, mammoplastie, Liposuccion,...) mais également des techniques pilotes en chirurgie plastique et esthétique dont la fiabilité est aujourd'hui largement éprouvée. La conférence de presse a été l'occasion de présenter en avant-première tout ce qui fera la substance de ce 35e congrès, mais aussi d'aborder les sujets qui font débat dans les médias.
  • 2. Un signal d’alerte des plasticiens sur sa banalisation notamment à travers les Réseaux Sociaux. Quelles sont les mesures mises en place et à mettre en place pour contrer l'exercice illégal de la médecine ? Les inquiétudes actuelles sont-elles justifiées ? Traitement des ptôses mammaires : une nouvelle technique dite d’auto-prothèse Elles ne veulent plus rajeunir, mais vieillir harmonieusement, retrouver la fraîcheur de leur visage, un corps tonique, paraître énergique et surtout se plaire, (Lifting, chirurgie du regard, remodelage de la silhouette et chirurgie intime pour un confort et une meilleure santé sexuelle). Formation des chirurgiens et éducation des patients LA CHIRURGIE ET LA MÉDECINE ESTHÉTIQUE : L'ATTRAIT DES JEUNES Dr Catherine Bergeret-Galley, Chirurgien plasticien Présidente SOFCEP Dr Michel Rouif, Chirurgien plasticien, Secrétaire général SOFCEP LES BÉNÉFICES DES PROTHÈSES MAMMAIRES EN CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE ET ESTHÉTIQUE Dr Sébastien Garson, Chirugien plasticien Dr Jean-Luc Jauffret, Chirurgien plasticien, Vice-président SOFCEP LES SÉQUELLES DE L’OBÉSITÉ, UN FLÉAU POUR LES FEMMES Dr Eric PLOT, Chirurgien plasticien, Commission communication SOFCEP LES BESOINS SPÉCIFIQUES DES FEMMES Dr Florence Lejeune, Chirurgien plasticien Dr Sylvie Poignonec, Chirurgien plasticien LA QUALITÉ DE LA CHIRURGIE PLASTIQUE ET ESTHÉTIQUE FRANÇAISE Dr Catherine Bergeret-Galley SOMMAIRE 1 2 3 4 5 Contact presse : Patricia Bénitah // 06.29.44.83.09 // pbcom@pbcommunication.fr // www.sofcep.org
  • 3. LA CHIRURGIE ET LA MÉDECINE ESTHÉTIQUE L'ATTRAIT DES JEUNES ... Dr. Catherine Bergeret-Galley, chirurgien plasticien Présidente SOFCEP DOSSIER DE PRESSE-MARS 2023 L’évolution de la demande en chirurgie esthétique : L’effervescence des demandes concernant les jeunes. Comment les rassurer ? Comment tempérer leurs demandes ? et la deuxième conséquence est la lutte contre l’exercice illégal de la médecine. L’évolution de la chirurgie esthétique est réelle. Nous avons toujours eu des demandes mais traditionnellement elles provenaient plutôt de femmes de plus de 40 ans. Nous constatons effectivement un rajeunissement de notre patientèle des jeunes adultes entre 20 et 30 ans et parfois même des adolescents. De même qu’à l’inverse nous avons depuis peu des demandes émanant du 4ème âge des patients âgés de 75 ans et plus. La Société Française des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens (SOFCEP) attache énormément d’importance à un respect stricte de la déontologie à travers les soins que nous prodiguons pour le bien-être de nos patients. Il est vrai que cette demande des plus jeunes a été surprenante au départ, mais il faut la considérer positivement tout comme celle des patients plus âgés au-delà de 75 ans. Pour les patients plus âgés, il peut s’agir tout simplement d’un changement de prothèse, d’une reconstruction de sein ou d’un lifting, pourquoi pas, si la patiente est en bonne santé. Vieillir harmonieusement est une demande générale. La demande des patients est claire : avoir le visage ou le corps qui correspond à la représentation mentale qu’ils ont d’eux même, afin d’exprimer leur dynamisme et leur bien-être. Un des effets secondaires de la pandémie est l’addiction des jeunes aux réseaux sociaux. Leur demande s’est non seulement accélérée, mais elle a également changé de nature ces dernières années. Ils veulent ressembler aux diktats esthétiques des réseaux sociaux. Un autre effet secondaire le « Zoom Face envy » avec l’émergence du télétravail, des conférences à distance, qui ont isolées les adultes et les jeunes lors du confinement. Cela s’est traduit par de nombreuses réunions en ligne, le visionnage incessant des vidéos sur Instagram, ou sur TikTok. Les jeunes doutent de leurs images corporelles, notamment les adolescents et là c’est notre rôle de chirurgiens plasticiens de les rassurer, on ne peut pas refuser de les recevoir en consultation. Bien sûr, il est préférable qu’ils soient accompagnés. La plupart des familles sont d’ailleurs à l’écoute et viennent spontanément demander un rendez-vous pour leur fils ou leur fille qui souffre « d’un défaut corporel ». Cette demande est très importante, si le jeune est majeur, il est reçu avec ou sans ses parents. Mais s’il est mineur aucun geste ne sera pratiqué, la consultation aura pour objet de le conseiller, le rassurer et de proposer un traitement si celui-ci est justifié. Le traitement se fera ultérieurement après avoir reçu les parents et avec leur consentement. C’est notre attitude et l’éthique des chirurgiens plasticiens de la SOFCEP. Nous sommes aujourd’hui confrontés à un grave problème de santé publique, celui de l’exercice illégal de la médecine par des pseudo-médecins. Nous voyons de plus en plus de jeunes en souffrance avec des demandes de lèvres plus épaisses, de fesses plus grosses, de remodelage de la silhouette, de taille de guêpe absolument impossible à obtenir, de gros seins, de petits seins. Donc les demandes fluctuent en fonction des mois, des années, en fonction des icônes d’internet, des influenceuses. Or ces demandes, pour lesquelles, il n’y a souvent pas d’indications opératoires, il faut savoir les tempérer. C’est ce que nous nous évertuons de faire, mais là encore l’exercice illégal de la médecine esthétique est dramatique pour ces jeunes, que nous revoyons avec des séquelles de ces injections clandestines, des séquelles parfois irréversibles. D’où l’importance de communiquer sur la santé mentale et physique de nos jeunes de nos adolescents (Leur consommation de psychotropes a doublé en dix ans, selon le rapport du Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge HCFEA*). Un signal d’alerte des plasticiens sur sa banalisation notamment à travers les réseaux sociaux. Quelles sont les mesures mises en place et à mettre en place pour contrer l'exercice illégal de la médecine ? *Source :https://www.lefigaro.fr/demain/sante/les-prescriptions-de-psychotropes-aux-enfants-explosent-selon-un-rapport-20230313 Comment les aider à s’aimer, à accepter l’image de leurs corps ? Et bien sûr, continuer de lutter contre l’exercice illégal de la médecine esthétique. Dr. Michel ROUIF, chirurgien plasticien Secrétaire Général de la SOFCEP
  • 4. LES BÉNÉFICES DES PROTHÈSES MAMMAIRES EN CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE ET ESTHÉTIQUE Les inquiétudes actuelles sont-elles justifiées ? DOSSIER DE PRESSE-MARS 2023 Les implants mammaires ont un intérêt thérapeutique non discutable et pour autant régulièrement ils font l’objet d’interrogations, voire de suspicions au point que certains voudraient les faire interdire. L’histoire des implants mammaires débute en 1962 avec le laboratoire Dow Corning®, suivi dès1965 par le Dr Arion, un français, qui devient le deuxième fabricant d’implant mammaire. Depuis plus de 60 ans, l’histoire des implants mammaires a été marquée par de nombreux rebondissements au fur à mesure de leurs évolutions technologiques. Le premier moratoire sur l’autorisation de pose des implants est survenu aux USA en 1992. La FDA (L’ANSM américaine) interdit en effet les implants remplis de gel de silicone pour faire la lumière sur une hypothèse de lien entre des problèmes auto- immunes et le silicone contenu dans les implants. La France impose alors un moratoire identique en mai 1995 et ne laisse sur le marché que les implants remplis de sérum physiologique. Pour autant, les implants remplis de gel de silicone restent autorisés sous condition d’une dérogation accordée par le ministère pour certains cas, en particulier les cas de reconstruction mammaire. Après 6 ans d’interdiction et la confirmation de l’innocuité du silicone et de l’absence de lien entre le silicone et des maladies auto-immunes, les implants de cinquième génération reviennent en France pour le plus grand bénéfice des patientes en janvier 2001. Ce retour s’est accompagné de nouveautés techniques en particulier au niveau de la forme des implants avec le développement des implants anatomiques. Cet apport a été une réelle avancée sur la qualité du résultat naturel jamais atteinte auparavant en particulier dans les reconstructions mammaires. Les patientes reconstruites ont ainsi pu bénéficier de meilleurs résultats tout en évitant la morbidité et la lourdeur des techniques autologues. La reconstruction mammaire est l’un des piliers essentiels de la reconstruction physique et morale de nos patientes qui ont traversé un parcours médical long et douloureux. La reconstruction est pour ces patientes, l’occasion de retrouver leur féminité et de pouvoir tourner la page et voir l’avenir autrement. Cependant, chaque patiente du fait de sa personnalité et son vécu unique, doit être actrice du choix de la technique pour sa reconstruction après avoir pris en compte les avantages et les inconvénients de chaque technique. Toutes les patientes ne sont pas disposées à effectuer leur reconstruction au prix de cicatrices supplémentaires imposées pour effectuer des lambeaux. Toutes les patientes n’ont pas suffisamment de graisse pour envisager une reconstruction par transferts graisseux. Pour ces patientes les implants mammaires de cinquième génération furent une très bonne réponse. Malheureusement deux nouveaux événements sont venus perturber la sérénité dans l’utilisation des implants mammaires : - En 2010, la découverte du scandale industriel du laboratoire PIP (PIP utilisant dans ses implants du gel industriel et non médical) entache, à raison, de nouveau la réputation du silicone. Des milliers de patientes ont été victimes de ce scandale industriel. - En 2011 puis en 2012, la découverte du lymphome à cellules géantes associé aux implants mammaires fait grandir un peu plus la méfiance à l’égard des implants mammaires remplis de silicone. Cette nouvelle maladie a été inscrite en 2016 par l’OMS. Il ne s’agit pas d’une maladie du sein mais d'une maladie de la capsule fabriquée par l’organisme autour d’un implant. L’étude des cas a clairement permis d’identifier un lien entre le revêtement macro-texturé des implants d’une marque de prothèses et cette maladie. Cette maladie est extrêmement rare (environ 1,8 cas pour 10 000) et guérissable à 100% lorsqu’elle est prise au stade intracapsulaire (contre 1/8 pour le cancer du sein). Contact presse : Patricia Bénitah // 06.29.44.83.09 // pbcom@pbcommunication.fr // www.sofcep.org Dr. Sébastien GARSON, chirurgien plasticien, Dr. Jean-Luc JAUFFREY, chirurgien plasticien Vice-président de la SOFCEP
  • 5. LES BÉNÉFICES DES PROTHÈSES MAMMAIRES EN CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE ET ESTHÉTIQUE Les inquiétudes actuelles sont-elles justifiées ? DOSSIER DE PRESSE-MARS 2023 Malheureusement, certaines associations de patientes victimes des implants mammaires PIP ont effectué un lobbying important auprès de notre ministère de la santé et de l’ANSM pour faire interdire à nouveau les implants mammaires en silicone. En avril 2019, au lieu de cibler le seul type d’implants surreprésenté dans les cas de lymphome, l’ANSM a pris la décision de bannir de manière arbitraire et unique dans le monde, 95 références d'implants. Les conséquences furent catastrophiques pour les patientes françaises comme l’a démontré en 2020 l’étude de la SOFCEP auprès des chirurgiens français. En effet, la suppression par cette police sanitaire de la majorité des implants anatomiques posés en reconstruction mammaire s’est accompagnée d’une dégradation des résultats dans 54% et d’une perte de chance pour les patientes de 75% obligeant les chirurgiens à utiliser des implants ronds et en multipliant les gestes techniques ou les obligeant à faire un lambeau. Pourtant les implants ronds ne sont pas adaptés aux reconstructions mammaires pour 80% des chirurgiens et les reconstructions autologues ne peuvent pas être toujours faites pour 92% d’entre eux. Cela met en lumière la difficulté de n’avoir que des solutions autologues que ce soient des lambeaux ou des transferts de graisse quoiqu’en disent les associations de patientes victimes d’implant mammaire. La littérature est riche en études montrant l’impact positif physique et psychologique des implants mammaires en reconstruction et en augmentation mammaire. Des études de suivi de patientes sur plus de 10 ans ont démontré une satisfaction des patientes, une amélioration de la qualité de vie de 87 à 98%. Très peu de chirurgies peuvent se targuer d’avoir un taux de satisfaction aussi élevé. Les implants mammaires permettent de répondre à un vrai déséquilibre de l’image corporelle quel qu’en soit l’origine. Cela peut être dû à un défaut de croissance, une malformation, une destruction post grossesse, des variations pondérales et bien sûr après cancer. Les patientes porteuses d’implants sont largement satisfaites de ces derniers et cela se traduit par une volonté de remettre un implant lorsqu’il est nécessaire de les changer dans l’immense majorité des cas. Ces derniers temps les réseaux sociaux repris par les associations de patientes victimes d’implants mammaires se font l’écho d’une nouvelle entité non spécifique aux implants à savoir le syndrome ASIA. Cette entité qui réunit un patchwork de symptômes rappelle les interrogations de la fin des années 80 sur un lien de cause à effet entre la présence d’implants mammaires et l’existence de symptômes multiples et variés. Les recherches actuelles n’ont pas permis d’avoir une vision claire des réels cas et de l’imputabilité du silicone. L’ensemble de la communauté scientifique travaille sur ce sujet pour apporter de vrais éléments de réponse. Malheureusement un lobbying de minorité pousse ardemment pour une suppression pure et nette des implants mammaires en avançant l’argument que nous pouvons obtenir les mêmes résultats avec les transferts de graisse par exemple. La réalité est toute autre. Ces techniques sont très utiles et employées en France depuis plus de 20 ans mais malheureusement elles ne peuvent pas donner le même rendu même en multipliant les interventions avec les risques associés pour les patientes candidates à des implants. Nous sommes concernés par la satisfaction de nos patientes. Nous souhaitons pouvoir leur donner le choix thérapeutique afin de répondre à leur demande de manière adaptée et satisfaisante. Nous sommes concernés par le suivi des implants mammaires et nous avons mis en place un registre des implants mammaires. Depuis plus de 60 ans, des dizaines de millions de patientes ont eu des implants mammaires en silicone dans le monde sans que l’on puisse identifier une relation de cause à effet claire entre les implants et la survenue d’une maladie. Interdire les implants serait une hérésie scientifique et surtout priverait les patientes françaises d’une solution simple et fiable à de nombreuses problématiques qu’elles soient esthétiques ou réparatrices. Dr. Sébastien GARSON, chirurgien plasticien, Dr. Jean-Luc JAUFFREY, chirurgien plasticien, Vice-président de la SOFCEP
  • 6. LES SÉQUELLES DE L’OBÉSITÉ, UN FLÉAU POUR LES FEMMES Traitement des ptôses mammaires : une nouvelle technique dite d’auto-prothèse DOSSIER DE PRESSE-MARS 2022 Contact presse : Patricia Bénitah // 06.29.44.83.09 // pbcom@pbcommunication.fr // www.sofcep.org Dr. Eric PLOT, chirurgien plasticien Commission communication SOFCEP UN CONTEXTE PSYCHOLOGIQUE PARTICULIER Les amaigrissements massifs qu’ils soient secondaires à un régime prolongé ou à une intervention de chirurgie bariatrique pour traiter une obésité sévère — sleeve gastrectomie, anneau gastrique, by-pass gastrique - provoquent quasi systématiquement un important excès cutané résiduel parce que la peau ne peut se rétracter suffisamment lorsque la perte de poids est majeure. Ainsi une ancienne patiente obèse après avoir souffert moralement et physiquement de son obésité se retrouve avec d’importantes séquelles inesthétiques sur l’ensemble de sa silhouette, séquelles d’autant plus mal vécues qu’elles viennent après les importants efforts consentis pour obtenir une perte de poids conséquente — souvent de 30 à 40 kilos voire 80 kilos ! – La satisfaction et le mieux être obtenus grâce à la perte de poids sont totalement contrariés par l’aspect esthétique résultant de cet amaigrissement majeur source de nouvelles souffrances morales et physiques et empêchant toute récupération de l’estime de soi. Il va être alors indispensable pour ces patientes de recourir à la chirurgie esthétique, plus précisément à des techniques de chirurgie de la silhouette (abdominoplastie, body lift, lifting des bras et des cuisses), de chirurgie mammaire voire de chirurgie du visage. C’est le début d’un long processus de réappropriation de son corps qui permettra finalement à la patiente de retrouver les lignes et les formes de son corps au prix d’interventions multiples et de séquelles cicatricielles importantes malgré les progrès de la chirurgie. UN COUT FINANCIER IMPORTANT Ces chirurgies répétées ont aussi un cout financier qui est souvent un obstacle majeur pour les patientes ne leur permettant pas d’aller au bout du processus de récupération. Si la sécurité sociale prend en charge sous conditions drastiques et à un tarif dérisoire – entrainant des dépassements d’honoraires importants de la part des chirurgiens- certaines interventions (bodylift, lifting des bras et des cuisses), cela n’est jamais le cas pour la chirurgie des seins et du visage et ce malgré l’intervention répétées des sociétés savantes auprès de la sécurité sociale pour essayer de modifier cet état de fait. UN EFFET THERAPEUTIQUE ÉVIDENT Il est pourtant évident que la chirurgie esthétique pour ces patientes n’est pas seulement une chirurgie de confort mais une chirurgie de récupération d’un bien-être physique et psychique indispensable à l’amélioration de l’estime de soi. CORRECTION D’UN SEIN TOMBANT PAR TECHNIQUE D’AUTO-PROTHESE La correction d’un sein tombant et « vide » par exemple après un amaigrissement massif est une demande fréquente en chirurgie esthétique. Les techniques de correction d’une ptôse mammaire ont souvent pour défaut de remplir insuffisamment le pôle supérieur du sein. Lorsque le volume mammaire pré existant est vraiment insuffisant il peut être nécessaire d’utiliser une prothèse mammaire ou une technique de Lipofilling pour recréer le volume manquant. Depuis 3 ans, j’utilise une technique qui a été présentée par un confrère au cours d’un congrès de la SOFCEP et qui permet d’optimiser au mieux le volume restant. Cette technique dite d’auto-prothèse permet un remplissage très satisfaisant du pôle supérieur du sein. Elle est aujourd’hui la technique de base que j’utilise pour traiter les seins tombants. Son association à une technique de Lipofilling permet d’en étendre encore les indications.
  • 7. LES BESOINS SPÉCIFIQUES DES FEMMES Que souhaitent nos patientes en 2023 ? Contact presse : Patricia Bénitah // 06.29.44.83.09 // pbcom@pbcommunication.fr // www.sofcep.org DOSSIER DE PRESSE-MARS 20223 Dr. Florence LEJEUNE, chirurgien plasticien Que souhaitent nos patientes en 2 023 ? J’ai souhaité vous livrer une expérience de près de 30 ans pendant lesquelles j’ai rencontré de multiples femmes aux profils très variés. Pour autant aucune d’entre elles ne correspond aux clichés inlassablement répandus sur notre profession. Je suis en effet choquée par ce décalage de plus en plus marqué entre ce que je vis au quotidien et ce que je vois ou entends dans les médias ou sur les réseaux sociaux. Même si certains de nos collègues semblent s’être appropriés les réseaux en devenant eux-mêmes des célébrités, une très large majorité d’entre nous exerce dans l’ombre et avec raison gardée. Pour ma part, je ne vois pas de femmes venant me demander de ressembler à telle actrice ou telle vedette des réseaux au corps surnaturel. Je ne ressens pas non plus la pression de ces très jeunes filles désireuses de se conformer à leurs modèles en réalité augmentée. Même si ce phénomène existe indubitablement, il concerne probablement des régions plus hédonistes ou plus cosmopolite que la nôtre. Certaines demandes sont hélas également satisfaites par des non professionnelles sans scrupule qui exploitent la naïveté et la crédulité de jeunes immatures. Le charlatanisme n’est pas l’apanage du 21e siècle mais les réseaux sociaux l’ont démultiplié… Poitrine trop lourde (un enfer au quotidien) abdomen encombrant après grossesses et/ou amaigrissement, formes non compatibles avec la pratique du sport ou parfois même avec une vie normale Réparation dans tous les sens du terme après une maladie mutilante (cancer du sein) Souhait de retrouver sa féminité : avoir une poitrine tout simplement (sans forcément d’excès), estomper les séquelles de grossesse, améliorer la sphère intime Souhait d’effacer un complexe qui peut être source d’exclusion Embellir pourquoi pas ? s’il ne s’agit pas d’une volonté de formatage et/ou d’un coup de tête Rajeunir ? il s’agit en fait le plus souvent d’une demande d’adéquation entre ce que la patiente ressent, ce qu’elle a encore envie d’accomplir (travailler plus longtemps, exister dans la société) et l’aspect de son visage ou de son corps. Que demandent nos patientes dans l’Ouest ? Ma région comprend bien entendu Nantes, grande métropole dynamique, à cheval entre Bretagne et Pays de Loire et entre tradition et modernité. En dehors de cette patientèle urbaine très diverse, il y a les « dames de la côte » venant des beaux rivages de la Bretagne Sud de l’Estuaire ou de la Vendée, patientèle plus éclectique et souvent plus aisée. Enfin je peux compter aussi sur une patientèle plus rurale mais qui n’en est pas moins moderne. Toutes sans exception me demanderont avant toute chose du « naturel ». Je leur dis souvent « en fait vous voulez que çà se voie mais sans se voir » !!! Je vois donc arriver des femmes avec de vrais problèmes de femmes : L’âme de notre métier n’est pas instragrammable….
  • 8. LES BESOINS SPÉCIFI QUES DES FEMMES Que souhaitent nos patientes en 2023 ? Contact presse : Patricia Bénitah // 06.29.44.83.09 // pbcom@pbcommunication.fr // www.sofcep.org DOSSIER DE PRESSE-MARS 2023 Dr. Sylvie POIGNONEC, chirurgien plasticien Membre du conseil d'administration de la SOFCEP Chirurgie du regard Rhinoplastie Lèvres Lipofiling ou greffe de graisse Lifting cervico-facial Lifting du cou 1. 2. 3. 4. 5. 6. 1/ le regard, zone clef de la communication directe ou à travers les réseaux sociaux est la première demande. -Les cernes creuse et ou colorées font partie des plus courantes : leur traitement combiné les injections d’acide hyaluronique dont la rhéologie est spécifique de la région périorbitaire et l’application de peelings dépigmentants ; si le comblement est toujours très efficace, la décoloration complète des cernes brunes est rarement obtenue. Dans tous les cas ces injections et ces traitements sont réalisés dans un cabinet médical en respectant l'anatomie et la vascularisation du contour de l'œil qui est très riche. -La réinjection de sa propre graisse ou lipofilling permet également de combler des cernes creuses et peut être associée à une blépharoplastie. Il s'agit d'un geste chirurgical qui doit être pratiqué au bloc opératoire. Il permet un rajeunissement complet de la région périorbitaire par l'apport de facteurs de croissance et l'éclat cutané est donc majoré. -La modification de la forme des yeux pour ascensionner et étirer le canthus externe (fox eye) s’obtient par la pratique d’une canthopexie. Cette intervention difficile n’est pas anodine, il faut déplacer l’angle externe de l’œil et le replacer plus haut à l’aide d’un miniforage dans l’arcade orbitaire externe. Il est parfois difficile d'obtenir des résultats parfaitement symétriques. - La blépharoplastie classique consiste à retirer un excès de peau à la paupière supérieure sous anesthésie locale, elle permet d'obtenir un agrandissement du regard et facilite le maquillage de la paupière. Pour respecter la personnalité de la patiente, on se base sur des photos d'elle plus jeune. On pratique une exérèse conservatrice de graisse pour préserver l'avenir et les cicatrices dissimulées dans le pli palpébral supérieure. 2/ la bouche objet sensuel par excellence fait parfois l'objet de demandes excessives d'augmentation de volume par l'acide hyaluronique (Russian Lip) ; ces injections doivent être pratiquées par un médecin habilité. La majeure partie des femmes françaises souhaitent un résultat naturel. A la SOFCEP nous pratiquons des injections modérées dans le respect de notre éthique et de nos valeurs la french touch. 3/ le lipofilling, la greffe de sa propre graisse est une technique de plus en plus demandée par nos patientes. En effet, par rapport à l'acide hyaluronique, l'apport de sa propre graisse permet d'apporter des facteurs de croissance entraînant un rajeunissement immédiat du derme et un éclat cutané durable pour plusieurs années. Il faut simplement respecter la forme initiale du visage et éviter une sur correction. Selon les derniers chiffres de l’ISAPS 2021 (International Society of Aesthetic Plastic Surgery) les interventions du visage les plus pratiquées dans le monde sont :
  • 9. LES BESOINS SPÉCIFI QUES DES FEMMES Que souhaitent nos patientes en 2023 ? Contact presse : Patricia Bénitah // 06.29.44.83.09 // pbcom@pbcommunication.fr // www.sofcep.org DOSSIER DE PRESSE-MARS 2023 Dr. Sylvie POIGNONEC, chirurgien plasticien Membre du conseil d'administration de la SOFCEP 5/ La rhinoplastie reste parmi les opérations les plus demandées. Chez la jeune femme qui présente une déformation de type bosse ostéo cartilagineuse on privilégiera la technique de rhinoplastie préservative. Cette technique est utile pour les rhinoplasties primaires, elle respecte l'anatomie du nez et évite les déformations secondaires ou les problèmes de respiration ultérieures. L’utilisation de moteurs à ultrasons est également très intéressante pour le contrôle des ostéotomies. Avec l'âge, la pointe du nez a tendance à tomber, ce qui donner un aspect disgracieux du profil parfois un peu sévère et peut entraîner des problèmes respiratoires. La rhinoplastie de pointe chez la femme permet de redresser la pointe du nez sans toucher aux structures osseuses. Il s'agit d'une intervention assez légère, des suites opératoires courtes et donne un rajeunissement du visage sans lifting. 4/ A partir de 50, 60 ans, les femmes se plaignent souvent d'une perte de l'ovale de leur visage parfois associé à des plis d'amertume et un début de double menton. À cet âge, les injections du bas de visage peuvent alourdir au lieu d’améliorer l’ovale. Par ailleurs, à cet âge, la femme est souvent en pleine activité socio-professionnelle et n'a pas le temps de s'arrêter pour une opération lourde avec des suites longues. Dérivé d'une technique américaine de lifting profond (Dr Jacono), nous développons le mini lifting profond sous anesthésie locale réalisée en chirurgie ambulatoire. Il s'agit d'une remise en tension des muscles (SMAS) par leur profondeur en limitant au maximum le décollement de la peau responsable des suites opératoires longues que l'on observe dans les liftings traditionnels. Les suites opératoires sont plus simples et la sortie peut s'effectuer rapidement. Les cicatrices sont réduites au maximum le résultat est durable car il s'agit d'une suspension et non d'une plicature musculaire la fermeture de tous les espaces décollés permet d'éviter les hématomes et les risques de nécrose.
  • 10. LA QUALITÉ DE LA CHIRURGIE PLASTIQUE ET ESTHÉTIQUE FRANÇAISE Formation des chirurgiens et éducation des patients Dr. Catherine BERGERET- GALLEY, Chirurgien plasticien Présidente SOFCEP Contact presse : Patricia Bénitah // 06.29.44.83.09 // pbcom@pbcommunication.fr // www.sofcep.org DOSSIER DE PRESSE-MARS 2023 Pour conclure, la qualité de la médecine en France est indéniable, mondialement connue et reconnue. Nous avons prêté le serment d’Hippocrate, l’enseignement dans nos facultés est exceptionnel, nous n’avons pas à en rougir. En ce qui concerne la chirurgie, le parcours est long, fastidieux, sacerdotal mais essentiel. Les internes en chirurgie font au minimum 4 à 6 ans d’internat notamment pour les spécialités chirurgicales les plus complexes. Transplantation en chirurgie cardiaque, neurochirurgie mais également en chirurgie plastique, il faut connaître : l’anatomie, la physiologie, la biologie. Nous traitons le revêtement cutané, le réparons de la profondeur à la surface, nous pratiquons des greffes osseuses, des greffes graisseuses, des greffes de peaux pour les brûlés. Il faut reconstruire des visages après des accidents, accidents de la route, accidents des trauma balistiques. Toute cette réparation est extrêmement complexe, demande un enseignement et un apprentissage qui dure, c’est 4 à 6 ans d’internat minimum et souvent 2 à 3 ans supplémentaires. Il s’agit du senior residency, donc de post internat ou clinica. C’est le parcours pour devenir chef de clinique assistant à la faculté. Ce sont des titres prestigieux dont nous pouvons nous enorgueillir. Il est très important que les pouvoirs publics comprennent l’importance de ce parcours médical et chirurgical spécifique aux chirurgiens plasticiens. La chirurgie plastique reconstructrice esthétique mérite toutes ses lettres de noblesse en France, elle bénéficie d’un enseignement de qualité, les chirurgiens plasticiens français sont extrêmement bien formés et compétents dans leur domaine. Dans certains pays, les étudiants deviennent chirurgiens plasticiens sans aucunes connaissances en chirurgie générale, ce qui est extrêmement dommage. En parlant de chirurgie générale, nous parlons d’orthopédie, de chirurgie digestive, de gynécologie, d’urologie et la chirurgie thoracique qui sont également des chirurgies extrêmement importantes au moins à appréhender lors de deux semestres d’internant. Nous, chirurgiens plasticiens français ne pouvons, que nous enorgueillir de la qualité de notre formation. Désormais, nous recevons également une formation en psychologie pour aborder n’importe quelle situation avec nos patients, y compris les patients qui ont une compréhension limitée, mais aussi les patients qui sont dans le refus de soins. Un apprentissage qui donne toutes ses lettres de noblesse à notre spécialité.