2. objectifs
Comment poser le diagnostic
Assurer le traitement adéquat
Préserver la fertilité
Traitement préventif
3. I- INTRODUCTION
La grossesse extra-utérine ou nidation éctopique
est l’implantation et l’évolution de l’œuf en
dehors de la cavité utérine.
2% des grossesses : % en nette croissance
augmentation MST et leurs séquelles tubaires.
Le pronostic vital est mis en jeu.
Le diagnostic doit être précoce mais parfois
difficile. évoqué devant métrorragie + dlr chez une
femme en âge de procréer.
Le traitement sera d’autant plus conservateur
que le diagnostic sera précoce.
4. II- PHYSIOPATHOLOGIE
Cette fécondation :portion distale de la trompe utérine.
L’embryon migre dans la trompe utérine vers la cavité utérine.
Implantation: fond utérin six jours après la fécondation.
L’implantation en dehors de la cavité utérine => GEU
souvent anomalie de la perméabilité des trompes utérines
Ou anomalie de leur mobilité.
donc tout processus qui retarde la migration embryonnaire
augmente le risque de grossesse extra-utérine.
En cas d’anomalie
la migration de l’œuf s’arrête trop tôt.
implante en dehors de la cavité
Différents endroits
7. Cervicale
Interstitielle ( n’est pas la plus graveQESc )
3%
Autres:
Abdomen
Diverticule adénomyose
cornuale
8. Les I.S.T., salpingites ou les endométrites :
six fois plus fréquentes .
Le Chlamydiae trachomatis le plus fréquent.
Les antécédents de chirurgie tubaire ou
pelvienne
appendicectomie par exemple
Toutes les autres causes d'altération de la
paroi tubaire
endométriose, tuberculose…..
Le tabac :
relation dose-effet.
III- FACTEURS DE RISQUE
RFacteurs de risques de la grossesse extra utérine
9. Le dispositif intra-utérin
La fécondation in-vitro, transfert embryons
(Procréation médicalement assistée PMA )
fréquemment interstitielles.
4,5% après FIV.
grossesses hétérotopiques
Certains médicaments
pilule microprogestative
les inducteurs de l'ovulation .
L’âge maternel élevé
Aucun facteur détecté
10. IV- EVOLUTION
Évolution progressive ou brutal
Vers la rupture de l’organe portant la grossesse
souvent trompe utérine, mais aussi une corne utérine,
un ovaire, le col utérin etc…
hémorragie interne
installation état de choc mortel si absence de
traitement.
Avortement tubo-péritonéal : dans la cavité péritonéale .
Soit elle se résorbe progressivement
Soit elle s’enkyster progressivement
hématocèle enkystée
soit se greffe sur un organe de voisinage et
évolue
On peut avoir une
resoption spontané
11. V- DIAGNOSTIC (1)
Type de déscription GEU tubaire non compliquée:
le diagnostic se base sur
Clinique
Interrogatoire
Examen physique
Para clinique
Biologie
Radiologie
coelioscopie
12. Aucun symptôme n’est spécifique d’une
grossesse extra-utérine.
L’existence de facteurs de risques de grossesse
extra-utérine augmente la probabilité de
grossesse extra-utérine.
Certains signes peuvent parfois manquer au tableau
clinique global.
Chaque signe a une valeur plus ou moins
probante.
R clinique d'une grossesse extra utérine tubaire non
rompue / non compliqué
13. 1) Interrogatoire:
Âge
Gestes et parités : particularités
Antécédents , prise contraceptifs
un retard de règles, signes sympathiques EXAGERE ??
Métrorragies peu abondantes, de couleur
noiratre sépia
Douleur pelvienne suspubienne unilatérale
d’intensité variable, parfois irradiant à l’épaule,
d’apparition progressive ou brutale voir en coup
de poignard
Malaise voir vertiges, lipothymies qui sont des
signes de gravité
Absence de retard de règles, mais les règles
sont d’aspect ou d’abondance inhabituels.
QE Pas d’exagération de signes sympathiques
QE amenorrhee
14. 2)L’examen clinique
très variable.
pratiqué dans de bonnes conditions, vessie, rectum vide
sur une patiente détendue :
pouls, tension artérielle, conjonctives
l’abdomen est souple, la palpation profonde
hypogastrique réveille une douleur ou l’accentue.
au spéculum :
le col est gravide, fermé, sans glaire
le sang d’origine endo-utérin
Une hauteur utérine n’est pas augmentée par rapport à l'âge gestationnel
plutôt (QEsc Un utérus de taille diminuée par rapport à l'âge
gestationnel)
15. au toucher vaginal:
l’utérus est un peu augmenté de volume mais moins
que le voudrait l’âge de la grossesse.
parfois masse annexielle mal limitée très
sensible.
une sensibilité latéroutérine sans masse
Parfois la mobilisation utérine est
douloureuse.
une douleur au niveau cul de sac de
Douglas témoignant d'une irritation
péritonéale
16. 3) Paraclinique
Deux examens para cliniques orientent
plus ou moins fortement le diagnostic de
la GEU d’autant plus lorsqu’ils sont
confrontés :
les BêtaHCG
l’échographie pelvienne
Rparaclinique d'une grossesse extra utérine tubaire
non rompue / non compliqué
17. a) Dosage plasmatique des BêtaHCG
spécificité et sensibilité bonnes
existence de tissu trophoblastique
MAIS en aucun cas, différencier
une grossesse intra-utérine (G.I.U)
d’une GEU
Le dosage des BHCG dans la GEU : l’étude de
la courbe peut être superposable, décalée
vers le bas, stagnante ou décroissante.
De préférence dans le même laboratoire
18. b) Échographie pelvienne
L’échographie non invasive
sa confrontation au contexte clinique
et biologique
L’échographie pelvienne retrouve le plus souvent des
signes indirects de grossesse extra-utérine :
l’utérus est vide
ou présence d’un pseudo sac gestationnel
(en intrauterin selon corr )
RQuelles sont les données échographiques DIRECT ET INDIRECT en cas de
grossesse extra utérine ?
19. piège du pseudo sac gestationnel :
la transformation déciduale de la caduque
utérine sous Progestérone
contour échogène autour des sérosités et des
caillots
10 à 20 % des GEU
Qesc l’echo suffit si presence des sx directs
QE Sc
Le diagnostic positif est basé sur la
présence à l'échographie pelvienne
d'un utérus vide et un sac ovulaire
ectopique avec une activité
cardiaque positive
20. diagnostic erroné de GIU:faire attention
le pseudo sac apparait avec :
contours fins, irréguliers pas zone
hypoéchogène périphériques
forme ovulaire aplati peu tonique
dimensions discordantes pour l’âge
gestationnel
(QEsc Un utérus de taille diminuée par rapport à l'âge
gestationnel)
pas d’augmentation chronologique
siège central
21. A l’echo on peut retrouver :
Hématosalpinx : 80 % des GEU
Epanchement sanguin dans cul sac Douglas
Plus rarement, signes directs et alors
formels:(QE pose le dg+ seuls si presents)
Présence d’un sac gestationnel extra- utérin,
QE
Avec parfois avec une vésicule ombilicale ou
un embryon mort ou vivant QE
10 à 20 % des GEU
QEsc les sx echographiques peuvent etre
absents
Qe completer par dosage bHCG
( avec image latéro uterine heterogene echogene en
faveur d'hématosalpinx sans visualisation de sac en intra-utérin Qesc
)
QE SC On peut avoir un
epanchement dans les
CDS post
22. signes de gravité.
Oriente vers le Choix traitement :
La présence et la taille d’un hématosalpinx
Hémopéritoine et abondance
La présence et la taille d’un
sac gestationnel extra-utérin
23. Le couplage d’échographie + BêtaHCG
Le sac gestationnel ne devient visible aux US
que pour une valeur de:
BHCG > 800 à 1000mUI (endovaginale).
la constatation d'une vacuité utérine pour un
taux de bêta-HCG > 1000
évoque l'existence d'une grossesse extra-
utérine
Trépied +++ :
4) Autres examens
Ponction douglas
Peut être diagnostiquée par une ponction du douglas si hémopéritoine
présent QE
Coelioscopie ;Qesc est indiquee en cas de doute
Diagnostic : siége
Traitement
NFS , groupage, bilan de crase
25. VII- FORMES CLINIQUES(1)
1) GEU rompue: URGENCE
tableau clinique celui d’une hémorragie interne
Les signes généraux : assez importants
signes de choc hémorragique :
tension artérielle basse et pincée, un pouls rapide et
filant, des extrémités froides avec une patiente agitée et
angoissée.
un abdomen ballonné voir défense sus-
pubienne sans contracture.
Les touchers pelviens sont très douloureux,
induisant le cri du Douglas
=>volumineux hémopéritoine.
faire Ponction douglas +++
26. 2) Formes symptomatiques trompeuses:
Pseudo abortives
métrorragies sang rouge, col ouvert, élimination
d’une caduque
diagnostic redressé par cinétique BêtaHCG.
Voir coelioscopie devant persistance douleurs.
Fébriles
38°, 39° accélération de la VS, hyperleucocytose
BêtaHCG +++.
Pauci-symptomatiques
Association GIU-GEU
27. VIII- TRAITEMENT
QR 6 :
Les différents moyens et indications du traitement de la grossesse
extra utérine.
28. Objectifs
Traiter la GEU avant l’hémopéritoine
( arreter le sagnment)
Préserver la fertilité
( conserver la trompe )
Limiter le risque de récidive
Limiter la morbidité thérapeutique
29. 1) MOYENS
a) Chirurgical
o coeliochirurgie ou laparotomie
+ chirurgie radicale: salpingectomie
+ chirurgie conservatrice
salpingotomie avec aspiration du produit
conception.
expression sur la trompe permettant l'expulsion
en dehors
30. b) médical
Le méthotrexate (1mg/Kg) : + utilisé
un anti-néoplasique cytostatique de type
antifolinique
par voie intra-musculaire ou locale
per- coeliosocopique ou sous
contrôle échographique
c) Abstention thérapeutique
31. 2) INDICATIONS
a) Abstention thérapeutique : limitées
grossesses extra-utérines asymptomatiques
Avec l’hémodynamique et l’hématocrite stables,
et ß-HCG initial < 1000 UI/l
absence échographique d’hémopéritoine et de
sac ovulaire.
surveillance médicale très rapprochée,
rigoureuse
Dosages itératifs de ß-HCG, hématocrite
répétition d’examens échographiques.
Les patientes traitées doivent être informée
des risques d’échec
32. b) Traitement médical
grossesse extra-utérine paucisymptomatiques
avec ß- HCG < 1000 UI/l, voir 5000UI/l
hématosalpinx taille< 3cm
Mais pas hémopéritoine.
Les dosages de ß-HCG devront être
surveillés jusqu’à négativation.
augmentation fréquente douleurs
pelviennes entre le 1er et le 4ème jour
suivant l’injection de MTX
SELON CORR : indiqué si stabilité HD
avec surveillance mdc rapproché
33. élévation transitoire des ß-HCG
pouvant survenir à J2 de l’utilisation
de Méthotrexate.
Réussite si diminution de 15%
Le taux d’échec est d’environ 10 à
20%.
Parfois nécessité deuxième injection
34. c) Traitement chirurgical
préférence par coelioscopie(ou laparotomie)
(QEA l'avantage d'être moins hémorragique et donner moins d'adhérences pelviennes )
Conservateur si possible :
GEU non compliqué
surveillance du taux de ß-HCGpostopératoire
à 48 heures pour éliminer toute persistance de
trophoblaste actif.
==>Le monitorage des ß-HCG sera conseillé jusqu'à
négativation.
ET PAS CURETAGE ASPIRATIF
La coelio n’est pas indiqué en cas Hemoperitoine
important / HD importnat
TTT chir est indiqué si instabilité HD
selon corr
35. Radical si :
Masse>5 à 6 cm
altération importante de la trompe
récidive de la grossesse tubaire du
même côté
importante hémorragie interne
contrôle de l'hémostase est imparfait
après une tentative d'un traitement
chirurgical conservateur
Et pas hysterectomie
36. IX- PRONOSTIC
La fertilité après traitement de la GEU :
Après traitement chirurgical radical :
le taux de G.I.U obtenu = 50 %
15 % G.E.U controlatérale.
Après traitement conservateur,
le taux de G.I.U atteint 60 %.
Le risque de récidive dépend également des
antécédents de la patiente.
nécessité de consulter dès le début
d’une nouvelle grossesse
37. A RETENIR
GEU cause de mort maternelle T1.
diagnostic doit être évoqué de principe
douleurs associées à des
métrorragies femme âge procréation
38. Le diagnostic repose sur le trépied :
clinique, échographie et dosage
des ß-HCG.
Parfois coelioscopie
A RETENIR
39. Le traitement souvent
chirurgical par coelioscopie.
conservateur
formes précoces:
traitement par Méthotrexate ?
A RETENIR
40. Il ne faut pas oublier :
Les formes cataclysmiques de GEU =>
urgence.
prévention l’allo-immunisation rhésus
A RETENIR