1. Ostéologie (poule )
• Originellement, le crâne est de type diapside présentant de chaque côté deux fosses
temporales.
• Aujourd‘hui, les fosses ont fusionné pour n‘en former qu‘une seule importante de
chaque côté. De plus, l‘arc séparant cette grande fosse de l‘orbite n‘existe plus ;
l’orbite en est d’autant plus grande.
• L’articulation de la mandibule avec le crâne passe par le carré un peu mobile.
2.
3. • Les Oiseaux ont un palais secondaire incomplet car les crêtes palatines ne sont pas
soudées. Les narines internes, les choanes, se rejoignent pour s’ouvrir dans la cavité
buccale.
• Le palais composé des ptérygoïdes, des palatins et d’un os dermique le vomer,.
• Le crâne présente un seul condyle (saillie de la zone occipitale), jouant un rôle dans
l’articulation avec la colonne vertébrale.
• Le squelette de la langue regroupe l’os hyoïde accompagné d‘une paire de
paraglosses donnant la forme triangulaire à la langue, et les cornes hyoïdiennes afin
de garantir une extensibilité de la langue.
4.
5. • La colonne vertébrale comprend des vertèbres cervicales donnant une grande
mobilité au cou, d’autres vertèbres dorsales lombaires sacrées et caudales plus ou
moins soudées, assurant une rigidité dans cette partie du corps. Les vertèbres sacrées
avec quelques vertèbres caudales fusionnent en un sacrum. La dernière vertèbre
caudale, correspondant à la fusion des vertèbres caudales de l‘extrémité postérieure,
est le pygostyle ; elle supporte les ailes rectrices.
6. • La ceinture pectorale est formée de deux scapulaires, omoplates dorsaux en forme
de sabres, de deux coracoïdes ventraux, de la fourchette et du sternum. En fait, les
deux clavicules fusionnent an niveau ventral pour former la fourchette.
De chaque côté, la scapula, la fourchette et le sternum sont reliés par le
coracoïde. Le sternum prend une place importante avec son bréchet en lame
médiane pour les espèces à vol battu.
• La ceinture pelvienne soudée au sacrum à ses éléments pelviens, l’ilion ventral,
l’ischion et le pubis ventraux, fusionnés.
L’extrémité de chaque pubis est libre ; les deux pubis ne se rejoignent pas, sauf
chez l’Autruche.
7.
8. La ceinture pectorale
Scapula: C’est un os long et aplati, pneumatisé, en forme de sabre.
La scapula repose parallèlement à la colonne vertébrale contre la paroi
thoracique. Elle démarre au niveau de la dernière vertèbre cervicale et atteint le
bord crânio-latéral de l’ilium caudalement.
9.
10.
11. Coracoïde: C’est le plus robuste des os de la ceinture de l’épaule. C’est un os creux,
envahi par le sac aérien claviculaire.
Sa partie distale s’articule avec le sternum. Il a une direction oblique crânio-
dorsalement. Sa partie proximale porte une large surface concave orientée
caudalement qui participe à la formation de la cavité articulaire de l’épaule.
De l’autre côté de la surface articulaire, la tubérosité furculaire constitue le
point d’ancrage du tissu conjonctif qui unit le coracoïde à la surface médiale de
la clavicule. Il est bien visible sur les 2 vues de la cavité cœlomique.
12.
13. Clavicule : Elle est très développée chez les oiseaux et a la forme d’une baguette.
Les 2 clavicules sont soudées et constituent un os unique appelé fourchette ou os
furculaire (ou os à souhait).
Ces 3 os délimitent une ouverture située dorsalement appelée foramen tri-osseux,
par où passe le tendon du muscle supra-coracoïdien avant d’aller s’insérer sur la
tubérosité latérale de l’humérus (ce muscle est un des moteurs principaux du
mécanisme du vol : il est élévateur de l’humérus et de l’aile).
14.
15.
16.
17.
18.
19. La colonne vertébrale
Vertèbres cervicales / On les compte de l’atlas jusqu’à la première vertèbre qui possède
une côte bien développée, cette vertèbre étant considérée comme la première thoracique. Il y
en a 14 chez la poule. Ce sont des os très légers, pneumatiques : ils sont entourés et envahis
par le sac aérien cervical. L’atlas a la forme d’une petite bague ; son arc ventral,
particulièrement concave crânialement, s’articule avec un condyle occipital unique.
Caudalement, il porte 3 surfaces articulaires en relation avec l’axis.
L’axis possède un processus odontoïde très prononcé qui vient se loger dans une dépression de
l’arc ventral de l’atlas.
20. Vertèbres thoraciques/ Il y en a 7 chez la poule. Les premières vertèbres thoraciques sont
pneumatisées par un diverticule du sac aérien cervical.
Chez certaines espèces d’oiseaux, une partie des vertèbres thoraciques fusionne et forme une
pièce unique appelée notarium. Chez la poule par exemple, les 2ème, 3ème, 4ème et 5ème se
soudent, la 6ème est libre, la 7ème se soude avec la 1ère lombaire et les iliums.
• Chez les palmipèdes, il n’existe pas de notarium, mais les 2 dernières vertèbres thoraciques
du canard (3 dernières chez l’oie) s’unissent au synsacrum.
21. Synsacrum/ Il correspond chez tous les oiseaux à la fusion des dernières vertèbres
thoraciques, des 14 vertèbres lombaires et sacrées, des premières vertèbres caudales.
C’est un os pneumatique. Il est infiltré par des diverticules des sacs aériens abdominaux.
Le synsacrum est soudé latéralement aux ilia par l’intermédiaire des épines dorsales et des
processus transverses crânialement, par les seuls processus transverses plus caudalement.
Vertèbres caudales/ Leur nombre varie de 4 à 9 (7 chez la poule). Les premières sont
mobiles, nettement individualisables sur les radiographies par rapport aux dernières qui
fusionnent et donnent naissance au pygostyle. Cet os vertical, sert de support aux rectrices et
permet l’utilisation de la queue comme d’un gouvernail pendant le vol. Chez certains
falconidés, il existe des os pygostyles accessoires : il s’agit d’une paire de petits os situés à la
face ventrale du pygostyle.
22. Le pygostyle est un os du croupion des oiseaux. Il provient de la soudure des trois ou quatre
dernières vertèbres caudales. Il sert de support aux grandes plumes de la queue, les rectrices
qui constituent la queue de l’oiseau à proprement parler.
Le synsacrum est un os commun aux oiseaux. Chez certaines espèces il est fusionné avec
les iliums et le pelvis. Il correspond à la fusion des dernières vertèbres thoraciques et des
14 vertèbres lombaires et sacrées, des premières vertèbres caudales. L'ensemble constitue
un abri très solide protégeant les organes abdominaux dont les sacs aériens. C’est un os
pneumatique.
23. • Les tectrices sont des plumes courtes de couverture. Elles recouvrent la base
des rémiges des ailes et le corps jusqu'aux plumes de la queue
appelée rectrices. Elles n'ont pas de rôle direct dans le vol.
• Elles se composent de plusieurs types de plumes :
le duvet, formé de plumes légères dont les barbes ne sont pas enchevêtrées,
les plumules, de très petites plumes sur les tarses,
les camails, des plumes garnissant l'arrière et les côtés du cou.
Les rectrices sont les plumes caudales d'un oiseau.
24. • Les rémiges sont les grandes plumes ou pennes des ailes des oiseaux. Elles
sont dirigées vers l'extérieur et l'arrière de l'aile, se recouvrant pour former
un plan presque continu.
Les rémiges primaires sont fixées sur la main (phalanges et métacarpes)
formant la pointe de l'aile ou fouet.
Les rémiges secondaires sont fixées sur l'avant-bras (bord externe
du cubitus).
Les rémiges tertiaires ou scapulaires sont fixées sur une membrane qui
s'étend du bras (humérus) au flanc. Toutes ces plumes sont asymétriques
par rapport au rachis, mais à chaque plume correspond une plume
symétrique sur l'autre aile. Elles sont essentielles pour qu'un oiseau puisse
voler. Chaque espèce possède des rémiges de formes ou de couleurs
différentes ce qui permet d'identifier les oiseaux.