Renaturation des espaces arrière-littoraux : enjeux et stratégies dans le con...BioSphère Environnement
Raphaël Musseau1,2,*, Sonia Beslic1, Thomas Hérault3 & Pascal Cavallin4
1 BioSphère Environnement, 52 quai de l’Estuaire, 17120 Mortagne-sur-Gironde, France.
2 Equipe "Valorisation des Ressources Naturelles et Biodiversité", Université Chouaïb Doukkali, Faculté des Sciences, BP 20, El Jadida, Maroc.
3 Conservatoire d’Espaces Naturels de Poitou-Charentes, 44 Boulevard Pont-Achard, 86000 Poitiers, France.
org).
4 Conservatoire du Littoral et des Rivages Lacustres, Corderie Royale 17300 Rochefort, France.
* Correspondant : r.musseau@biosphere-environnement.com.
De nombreux écosystèmes littoraux sont actuellement exposés à des dynamiques érosives inhérentes à des perturbations globales des régimes hydro-sédimentaires. Ces dynamiques génèrent régulièrement des modifications de la géographie des estrans à substrats meubles, avec évolution des pentes douces en pentes plus ou moins abruptes, particulièrement sensibles aux effets de houles. Localement, ces perturbations peuvent générer des dégradations significatives des éco-complexes intertidaux. A l’érosion, impactant certains espaces, s’ajoute pour l’ensemble des zones de marnage, la problématique de la montée des eaux (26 à 82 centimètres d’élévation globale prévue d’ici 2100), phénomène qui va accélérer le processus de compression des écosystèmes littoraux (coastal squeeze). Ces menaces affectent en particulier les écosystèmes des bas et moyens schorres et sont extrêmement préoccupantes compte-tenu de leurs impacts sur les fonctionnalités écologiques et les services écosystémiques assurés par ces habitats. Sur l’estuaire de la Gironde, depuis l’année 2000, différentes acquisitions foncières d’espaces arrière-littoraux, avec expérimentations de renaturation sur des surfaces significatives, sont assurées par le Conservatoire du Littoral ou le Conseil Départemental de la Charente-Maritime. La création de réseaux de systèmes lagunaires ou l’aménagement de larges fossés humides arrières littoraux, au moins partiellement soumis à l’influence des marées (avec possible maitrise hydraulique), commence à produire des résultats concluants en terme de régénération d’habitats intertidaux. Après aménagements restauratoires sur les acquisitions, des contractualisations avec des exploitants agricoles (au besoin en soustrayant des contrats les surfaces d’espaces ne pouvant entrer dans la logique de calcul de la surface agricole utile des exploitations) montrent qu’il est possible de concilier le maintien d’espaces agricoles avec la gestion conservatoire des zones humides intertidales menacées par les changements globaux.
Mots clés : changement climatique, écosystèmes littoraux, estrans, fonctionnalités écologiques, services écosystémiques, schorres, stratégies foncières, zones humides intertidales.
La restauration et la renaturation des cours d'eau, agence eau Rhin-Meuse Aqu...Agence de l'eau Rhin-Meuse
En direct de Mulhouse Intervention de Philippe Russo Chargé d’intervention Rivières et Zones Humides, agence de l’eau Rhin-Meuse
Pourquoi restaurer les cours d’eau ? Pour restaurer le cycle de l’eau, pour la biodiversité…
Qui restaurent les cours d’eau ? Les intercommunalités, les partenaires publics, les prestataires spécialisés
La gestion des berges, conservation, replantation, zones tampons… autant d’actions pour restaurer les cours d’eau
Renaturation des espaces arrière-littoraux : enjeux et stratégies dans le con...BioSphère Environnement
Raphaël Musseau1,2,*, Sonia Beslic1, Thomas Hérault3 & Pascal Cavallin4
1 BioSphère Environnement, 52 quai de l’Estuaire, 17120 Mortagne-sur-Gironde, France.
2 Equipe "Valorisation des Ressources Naturelles et Biodiversité", Université Chouaïb Doukkali, Faculté des Sciences, BP 20, El Jadida, Maroc.
3 Conservatoire d’Espaces Naturels de Poitou-Charentes, 44 Boulevard Pont-Achard, 86000 Poitiers, France.
org).
4 Conservatoire du Littoral et des Rivages Lacustres, Corderie Royale 17300 Rochefort, France.
* Correspondant : r.musseau@biosphere-environnement.com.
De nombreux écosystèmes littoraux sont actuellement exposés à des dynamiques érosives inhérentes à des perturbations globales des régimes hydro-sédimentaires. Ces dynamiques génèrent régulièrement des modifications de la géographie des estrans à substrats meubles, avec évolution des pentes douces en pentes plus ou moins abruptes, particulièrement sensibles aux effets de houles. Localement, ces perturbations peuvent générer des dégradations significatives des éco-complexes intertidaux. A l’érosion, impactant certains espaces, s’ajoute pour l’ensemble des zones de marnage, la problématique de la montée des eaux (26 à 82 centimètres d’élévation globale prévue d’ici 2100), phénomène qui va accélérer le processus de compression des écosystèmes littoraux (coastal squeeze). Ces menaces affectent en particulier les écosystèmes des bas et moyens schorres et sont extrêmement préoccupantes compte-tenu de leurs impacts sur les fonctionnalités écologiques et les services écosystémiques assurés par ces habitats. Sur l’estuaire de la Gironde, depuis l’année 2000, différentes acquisitions foncières d’espaces arrière-littoraux, avec expérimentations de renaturation sur des surfaces significatives, sont assurées par le Conservatoire du Littoral ou le Conseil Départemental de la Charente-Maritime. La création de réseaux de systèmes lagunaires ou l’aménagement de larges fossés humides arrières littoraux, au moins partiellement soumis à l’influence des marées (avec possible maitrise hydraulique), commence à produire des résultats concluants en terme de régénération d’habitats intertidaux. Après aménagements restauratoires sur les acquisitions, des contractualisations avec des exploitants agricoles (au besoin en soustrayant des contrats les surfaces d’espaces ne pouvant entrer dans la logique de calcul de la surface agricole utile des exploitations) montrent qu’il est possible de concilier le maintien d’espaces agricoles avec la gestion conservatoire des zones humides intertidales menacées par les changements globaux.
Mots clés : changement climatique, écosystèmes littoraux, estrans, fonctionnalités écologiques, services écosystémiques, schorres, stratégies foncières, zones humides intertidales.
La restauration et la renaturation des cours d'eau, agence eau Rhin-Meuse Aqu...Agence de l'eau Rhin-Meuse
En direct de Mulhouse Intervention de Philippe Russo Chargé d’intervention Rivières et Zones Humides, agence de l’eau Rhin-Meuse
Pourquoi restaurer les cours d’eau ? Pour restaurer le cycle de l’eau, pour la biodiversité…
Qui restaurent les cours d’eau ? Les intercommunalités, les partenaires publics, les prestataires spécialisés
La gestion des berges, conservation, replantation, zones tampons… autant d’actions pour restaurer les cours d’eau
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
Améliorer la qualité des milieux via les projets d'assainissement agence eau ...Agence de l'eau Rhin-Meuse
Intervention de Philippe Russo Chargé d’intervention Rivières et Zones Humides, agence de l’eau Rhin-Meuse
Améliorer la qualité des milieux via les projets d’assainissement
Projet d’assainissement : Objectif 0 impact négatif sur l’hydromorphologie des cours d’eau
Projet d’assainissement : Objectif apporter une plus-value écologique
Agence bassin hydraulique - La gestion des risques dans bassin, Guiz-Ziz-Rhér...OECD Governance
Projet d'appui de l'OCDE pour la gestion des risques au Maroc - 3-4 Avril 2017. Info : www.oecd.org/fr/gov/risques/projet-appui-ocde-gestion-risques-maroc-atelier-avril-2017.htm
Expose sur Epandage des eaux de crues dans le TafilaletOURAHOU Mohamed
Exposé Epandage des eaux de crues dans le Tafilalet lors du séminaire international sur le thème:
LES SYSTÈMES DE COLLECTE ET DE VALORISATION
DES EAUX DE PLUIE
L'ANAFIDE et l'IAV Hassan II
Sous le Parrainage du
Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime et
du Ministère Délégué Chargé de l'Eau
Et en collaboration avec la CIGR, la FAO et l'UNESCO
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
Améliorer la qualité des milieux via les projets d'assainissement agence eau ...Agence de l'eau Rhin-Meuse
Intervention de Philippe Russo Chargé d’intervention Rivières et Zones Humides, agence de l’eau Rhin-Meuse
Améliorer la qualité des milieux via les projets d’assainissement
Projet d’assainissement : Objectif 0 impact négatif sur l’hydromorphologie des cours d’eau
Projet d’assainissement : Objectif apporter une plus-value écologique
Agence bassin hydraulique - La gestion des risques dans bassin, Guiz-Ziz-Rhér...OECD Governance
Projet d'appui de l'OCDE pour la gestion des risques au Maroc - 3-4 Avril 2017. Info : www.oecd.org/fr/gov/risques/projet-appui-ocde-gestion-risques-maroc-atelier-avril-2017.htm
Expose sur Epandage des eaux de crues dans le TafilaletOURAHOU Mohamed
Exposé Epandage des eaux de crues dans le Tafilalet lors du séminaire international sur le thème:
LES SYSTÈMES DE COLLECTE ET DE VALORISATION
DES EAUX DE PLUIE
L'ANAFIDE et l'IAV Hassan II
Sous le Parrainage du
Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime et
du Ministère Délégué Chargé de l'Eau
Et en collaboration avec la CIGR, la FAO et l'UNESCO
Transligérienne : La nature et les hommes au fil de la Loire.
Avec une nature préservée mêlant vastes forêts, vallées et coteaux, les bords de Loire regroupent une infinie diversité de paysages. Parce que la Loire est composée d’une mosaïque d’habitats elle présente une faune et une flore particulièrement riche en espèces. Plus grande Trame Verte et Bleue de France, la Transligérienne a pour vocation de créer des continuités écologiques entre réservoirs de biodiversité.
Memoire de stage volume 1 - muséographieColineOrset
Ce mémoire de stage de Master 1 "métiers du patrimoine" traite de la muséographie d'un espace naturel protégé au sein d'un espace d'exposition de petite envergure. Il questionne les problématiques patrimoniales du lieu, environnementales du site et pédagogiques à travers les différents publics.
Le 3 septembre dernier a vu la naissance d’un nouveau Sage* du Morbihan. Il réunit la Ria d’Etel et le bassin du Golfe du Morbihan. Son objectif est de gérer l’eau en rassemblant les élus et tous les utilisateurs, aussi divers que les pêcheurs, les consommateurs, les agriculteurs.
L'éco-pâturage – Cesson-Sévigné – 16 mai 2017Chloé Amilhac
Fabrice JAN, responsable espaces verts à Cesson-Sévigné, intervenant de ce colloque articulé autour des thèmes de l’éco-pâturage et des vergers conservatoires.
Fabrice JAN, responsable espaces verts à Cesson a animé le colloque articulé autour des thèmes de l’éco-pâturage et des vergers conservatoires - Cesson-Sévigné – 16 mai 2017
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV-SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de la Vienne, 3 viaducs ont été construits : Auxance, Boivre et Vonne.
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
La baignade en rivière : un levier pour la reconquête de la qualité de l’eauSeine en Partage
Cyril PORTALEZ
Directeur territorial Rivières d'Ile de France
AGENCE DE L'EAU SEINE NORMANDIE
Colloque Tourisme des bords de Seine de l'Association Seine en Partage. Octobre 2011
Direction de la Protection de l’Environnement
Marie-Cécile de CHEZELLES
Suez Environnement
Colloque Tourisme des bords de Seine de l'Association Seine en Partage. Octobre 2011
Le tourisme des bords de Seine - Notre fleuve est redevenu la voie royale du ...Seine en Partage
Jean-François Dalaise
Président du conseil d'administration de Ports de Paris, Président du Comité des Armateurs Fluviaux
David Dajczman
Chargé de missions à Ports de Paris
Colloque Tourisme des bords de Seine de l'Association Seine en Partage. Octobre 2011
Jean-Louis Pons
Responsable de la Mission Nationale Véloroutes Voies Vertes Commissariat Général au Développement Durable Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement
Colloque Tourisme des bords de Seine de l'Association Seine en Partage. Octobre 2011
Le tourisme des bords de Seine - Un nouvel atout essentiel pour les communes ...Seine en Partage
Direction Interrégionale du bassin de la Seine Service du développement et des Affaires Domaniales
Claude Denet
Sujet : Rôle de VNF gestionnaire du foncier
Colloque Tourisme des bords de Seine de l'Association Seine en Partage. Octobre 2011
Tourisme et urbanisme - Quels outils pour agir ?Seine en Partage
Gabrielle Labescat
ATOUT FRANCE
Agence pour le développement du tourisme français
Opérateur unique de l’Etat en matière de Promotion développement touristique
Colloque Tourisme des bords de Seine de l'Association Seine en Partage. Octobre 2011
Le tourisme fluvial un enjeu de développement pour les territoiresSeine en Partage
Véronique Vergès
Responsable Division Tourisme Territoire Service
VNF
Direction du développement
Colloque Tourisme des bords de Seine de l'Association Seine en Partage. Octobre 2011
Christophe MICHAUD
Responsable du pôle développement marchés
Eure Tourisme
Colloque Tourisme des bords de Seine de l'Association Seine en Partage. Octobre 2011
4. Atlas de la faune des
Hauts-de-Seine en
cours d’élaboration
5.
6.
7. • La Seine traverse le
département
sur 39 km
• Les affluents de la
Seine:
• La Bièvre
• Les rus à restaurer:
- Ru de Marnes
- Ru des Godets
- Ru de Meudon
- Ru d’Aulnay
Un paysage départemental
fortement marqué par la
Seine, corridor d’intérêt
national :
Boucle de
Gennevilliers
Boucle de Boulogne
Boucle de Croissy
8. La trame verte et bleue dans les Hauts-de-Seine
La Seine : un vecteur de communication pour la faune
Les liaisons Seine amont / Seine aval : corridors majeurs de
la trame verte
Une vigilance nécessaire : suivi et la maîtrise des espèces
invasives (tortue de Floride, myocastor, renouée, ..)
10. La carte du réseau écologique
Réseau départemental des
corridors, tous
compartiments confondus :
de la notion d’axe à celle de
fuseau
11. La Seine et
ses berges
(extrait)
Sur 66 km de berges : 33 km répertoriés
comme espaces naturels sensibles
8 km de berges naturelles ou semi - naturelles
12. La Seine et
ses berges
(extrait)
Les berges les plus naturelles sont
situées sur les communes de Colombes
à Rueil-Malmaison
Rueil-Malmaison
Nanterre
Colombes
13. Les actions en faveur de
la faune piscicole
Saumon
Truite de
mer
Station
d’oxygénation
14. Deux objectifs majeurs pour la biodiversité :
- « aplatir les berges », partout où cela est possible
création de frayères,
élargissement des bandes plantées sur berges,
zones de tranquillité pour l’avifaune (hélophytes et arbustes
indigènes), ,
intérêt paysager,
permettre au promeneur de renouer un contact avec l’eau
- reconstituer la
ripisylve
en se rapprochant de l’échelle
de la Seine (largeur moyenne
160 m) :
création de saulaies, aires de
nourrissage pour les oiseaux
réintroduction du peuplier
noir..
arbres à cavités,
15. La ripisylve ne peut se réduire à un
cordon de plantation sur la berge….
16. Exemple : La berge de Seine à Villeneuve-La-Garenne :
une opportunité à saisir : la destruction de l’estacade des
Mariniers au voisinage du pont d’Epinay
La destruction obligée à moyen terme
de cette estacade dangereuse peut
permettre d’aplatir la berge en utilisant
la zone de recul existante (30 à 40m
pour un dénivelé de 7m), avec :
- création d’ouvrages de génie
écologique (saulaie)
- création de belles zones d’hélophytes
- création d’herbiers et de frayères
17. Biodiversité piscicole de la Seine : tendance à
l’amélioration générale
Source : SIAAP, La Seine, La Marne, Les Poissons 2004
18. Biodiversité piscicole de la Seine :
un meilleur suivi
• La méthode est basée sur les
alevins et non sur les adultes.
Elle examine également les
« potentialités ».
• Depuis 2009 : mesure des impacts des
aménagements sur 7 stations.
19. Exemple de réinstallation de végétation en pied
de berges : l’île de la Jatte à Levallois-Perret -
• Démolition des promenades
en béton
• Création de zones abritées du
batillage par l’enrochement libre
ancien.
• Mise en place de boudins pré- cultivés
(en pépinière d’avril à décembre 2009)
• Submersion hivernale (février 2010)
• Repousse printanière très faible
(avril 2010)
20. Exemple de réinstallation de végétation en pied de
berges : l’île de Jatte à Levallois-Perret
• Seconde tentative de
plantation des zones à
hélophytes
• Des plantes cultivées en
godets sont plantés fin mai
dans le substrat existant
enrichi d’une fine couverture
en terreau
Photo Philippe
Dureuil
•Fin aout ces plantes constituent
un habitat intéressant et varié
accessible aux alevins
21. Projet de renaturation en zone industrielle à Nanterre
• Le talus de berge est artificiel, très
pentu et devant un dépôt pétrolier ou
manœuvre des péniches.
•Un système de protection léger
contre le batillage sera mis en
place de manière à permettre le
développement de la végétation
devant la berge
22. Pont de Sèvres
Pont de Billancourt
Pont d’Issy
Périphérique
Pont Seibert
(ancien pont Renault)
Ile Saint-Germain
Ile Seguin
Le projet couvre une superficie de 20 hectares dont 14 hectares
d’espaces verts et de circulations douces et 6 hectares de voirie.
Vallée Rive Gauche
un projet d’aménagement d’ensemble
réalisé par le Conseil général des Hauts-de-Seine
associant les berges de Seine, les espaces publics
et la RD7 du pont de Sèvres à la porte de Paris.
Passerelle de
l’île Saint-Germain
23. Le projet permettra de restaurer et valoriser le milieu
aquatique lié aux berges de la Seine.
Les études présentées dans le Dossier Loi sur l’eau ont
permis d’intégrer le patrimoine naturel floristique et
faunistique.
Les aménagements contribueront notamment à la
diversification des habitats piscicoles.
Vallée Rive Gauche
24. Vallée Rive Gauche
Amélioration du milieu aquatique
- Les aménagements
projetés auront des
effets positifs sur :
- la faune, la flore et les
milieux ;
- la régulation des crues ;
-les qualités paysagères
des berges de la Seine.
-L’investissement du
Conseil général en matière
de génie végétal sur ce
projet est de 2,3 M€
1355 espèces de fleurs illustrées et décrites dont 769 observables aujourd’hui – Réalisé en association avec le Conservatoire botanique du Bassin Parisien et le Museum – Fleurs des bois, des bords d’étangs et de rivières, fleurs des prairies, fleurs protégées
Sortie en avril 2011 – Faune sauvage et faune exotique ou invasive
Associant navigation, recherches multicritères, image fixes et animées, sons - Ci-joint la fiche descriptive d’un taxon
Quelques espèces fréquentant la Seine : Héron, foulque, martin-pêcheur, grenouille rousse, cygne, poule d’eau, grand cormoran, colvert, couleuvre à collier
Autres espèces invasives en bord de Seine : le platane, les érables sycomore et negundo – a droite, renouée en fleurs
Les trames verte et bleue, étroitement imbriquées dans les Hts de Seine : les corridors transversaux de la trame verte, de la Seine amont à la Seine aval permettent de « courcircuiter » les deux Seine
Les axes situant les corridors doivent se traduire par des fuseaux de largeur variable au sein desquels les aménagements et la gestion doivent faire l’objet d’une vigilance particulière
Les berges dont l’inventaire est relativement mal connu sont en grande partie artificielles et doivent être renaturées
Afin de permettre le passage des poissons migrateurs, les barrages seront bientôt tous équipés de passes à poissons (barrage de Suresnes équipé prochainement) – Les stations d’oxygénation permettent en cas de surverse d’eaux usées suite aux orages les plus violents, d’offrir aux poissons des poches de survie
Les frayères sont des zones de faible à très faible profondeur où l’eau doit pouvoir se réchauffer rapidement pour permettre l’éclosion des œufs et la survie des alevins – Elles doivent pouvoir s’étendre sur des largeurs conséquentes et être accompagnées de plantes support et d’hélophytes sur lesquelles les poissons viendront pondre (quelques rares poisons de Seine pondent sur des gravières) d’où l’aplatissement des berges. Le peuplier noir, presque disparu des berges de nos grands fleuves, peut vivre jusque 400 ans et plus. Il est dans sa vieillesse un biotope à lui seul, très riche de biodiversité. Il est actuellement l’objet d’un programme de recherche et de sauvegarde mené par l’INRA pour sauvegarder, par la mise en culture, chacun des clones des grands fleuves de France
A l’échelle de la Seine et de sa largeur, le cordon résiduel de « forêt rivulaire » doit être étendu partout où cela est posible