VTM citée par le Figaro "Un capitalisme responsable" 24 novembre 2014VTM Conseil
Le Figaro analyse les conclusions de mon livre "L'entreprise familiale, un modèle pour l'avenir et pour tous", dans un article intitulé "Un capitalisme socialement responsable".
VTM citée par le Figaro "Un capitalisme responsable" 24 novembre 2014VTM Conseil
Le Figaro analyse les conclusions de mon livre "L'entreprise familiale, un modèle pour l'avenir et pour tous", dans un article intitulé "Un capitalisme socialement responsable".
10e Rapport annuel sur l’évolution des PME et des ETI en 2014 publié par l'Observatoire des PME de Bpifrance : 35 articles et 200 tableaux et graphiques sur les thèmes de la démographie d'entreprise, des problématiques de financement, et des comportements de R&D et d'innovation des PME et des ETI en France.
Avec le Rapport interactif, accédez à des compléments d'analyse et des données en open data ou téléchargez, en tout ou partie, le pdf du Rapport sur :
http://www.bpifrance-lelab.fr/rpme2014
Abonnez-vous aux alertes pour être informé de la sortie de l'édition 2015, prévue pour février 2016.
Brief de la conférence NumNow 3 dont l'objectif est de définir ce qui permettrait à la France d'être en pointe dans le développement des startups du numérique à l'instar des pays comme les Etat-Unis et l'Angleterre.
Le financement participatif des entreprisesPME Finance
14/02/2014. A Bercy, lors d'une conférence intitulée "Faire de la France le pays pionnier du financement participatif", la Ministre Fleur Pellerin a présenté l'assouplissement du cadre réglementaire du "crowdfunding" en France. Ce fut l'occasion de présenter la pré-étude de PME Finance sur le sujet.
Panorama des candidats start-up de l'édition 2015 du Prix de l'Entrepreneur d...EY
L’édition 2015 du Prix de l’Entrepreneur de l’Année a rassemblé 182 candidats start-up, fers-de-lance de l’économie dans leur région ou jeunes pousses innovantes. Ce prix permet de mettre en lumière les parcours remarquables et l’envie d’entreprendre des hommes et des femmes qui innovent et créent de l’emploi en France et à l’étranger.
Hypercroissance, international, disruption : voici les principales caractéristiques des start-up qui brillent aujourd’hui.
Plus d'informations sur le Prix de l'Entrepreneur de l'Année : ey.com/FR/EOY
Tour d'horizon du Prix de l'Entrepreneur de l'Année et des grandes étapes pour y participer.
Organisé par EY et le magazine L’Express, le Prix de l’Entrepreneur de l’Année met à l’honneur depuis plus de vingt ans des femmes et des hommes aux parcours et aux personnalités exceptionnels.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur : http://www.ey.com/fr/EOY
Vous avez une vision ? Nous vous offrons la une !EY
Participez à l'édition 2016 du Prix de l'Entrepreneur de l'Année, organisée par EY et le magazine L'Express !
Le Prix de l'Entrepreneur de l'Année met en avant les champions de l'esprit d'entreprise, moteurs de la croissance et de la compétitivité française.
Pour plus d'informations, consultez le site dédié : www.ey.com/fr/eoy
La performance économique et sociale des startups numériques en France 2014EY
Ce 3ème baromètre annuel, réalisé en partenariat avec France Digitale analyse la performance économique et sociale des start-up numériques en France financées par le capital-risque dans le domaine du digital.
Pour en savoir plus : http://www.ey.com/FR/fr/Services/Strategic-Growth-Markets/barometre-EY-france-digitale
EY publie sa 1ère édition du baromètre européen des PME-ETI, réalisé auprès de 6 000 entrepreneurs dans 21 pays. Alors que l’économie mondiale se remet progressivement de la crise, les PME et ETI sont aujourd’hui une source principale de croissance, d’emploi et de revenu pour l’Europe. Ce baromètre met en lumière l’optimisme des dirigeants anglophones et un certain pessimisme chez les dirigeants germanophones.
Présentation du financement participatif des entreprisesPME Finance
14/02/2014. A Bercy, lors d'une conférence intitulée "Faire de la France le pays pionnier du financement participatif", la Ministre Fleur Pellerin a présenté l'assouplissement du cadre réglementaire du "crowdfunding" en France. Ce fut l'occasion de présenter la pré-étude de PME Finance sur le sujet.
Le compte-rendu de L'Innovation Apéro du 30 juin est en ligne ! Il a porté sur les Corporates Ventures et a accueilli Jean-David Chamboredon, Antoine Colboc, Yann Kandelman et Thibaut Morin.
10e Rapport annuel sur l’évolution des PME et des ETI en 2014 publié par l'Observatoire des PME de Bpifrance : 35 articles et 200 tableaux et graphiques sur les thèmes de la démographie d'entreprise, des problématiques de financement, et des comportements de R&D et d'innovation des PME et des ETI en France.
Avec le Rapport interactif, accédez à des compléments d'analyse et des données en open data ou téléchargez, en tout ou partie, le pdf du Rapport sur :
http://www.bpifrance-lelab.fr/rpme2014
Abonnez-vous aux alertes pour être informé de la sortie de l'édition 2015, prévue pour février 2016.
Brief de la conférence NumNow 3 dont l'objectif est de définir ce qui permettrait à la France d'être en pointe dans le développement des startups du numérique à l'instar des pays comme les Etat-Unis et l'Angleterre.
Le financement participatif des entreprisesPME Finance
14/02/2014. A Bercy, lors d'une conférence intitulée "Faire de la France le pays pionnier du financement participatif", la Ministre Fleur Pellerin a présenté l'assouplissement du cadre réglementaire du "crowdfunding" en France. Ce fut l'occasion de présenter la pré-étude de PME Finance sur le sujet.
Panorama des candidats start-up de l'édition 2015 du Prix de l'Entrepreneur d...EY
L’édition 2015 du Prix de l’Entrepreneur de l’Année a rassemblé 182 candidats start-up, fers-de-lance de l’économie dans leur région ou jeunes pousses innovantes. Ce prix permet de mettre en lumière les parcours remarquables et l’envie d’entreprendre des hommes et des femmes qui innovent et créent de l’emploi en France et à l’étranger.
Hypercroissance, international, disruption : voici les principales caractéristiques des start-up qui brillent aujourd’hui.
Plus d'informations sur le Prix de l'Entrepreneur de l'Année : ey.com/FR/EOY
Tour d'horizon du Prix de l'Entrepreneur de l'Année et des grandes étapes pour y participer.
Organisé par EY et le magazine L’Express, le Prix de l’Entrepreneur de l’Année met à l’honneur depuis plus de vingt ans des femmes et des hommes aux parcours et aux personnalités exceptionnels.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur : http://www.ey.com/fr/EOY
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Participez à l'édition 2016 du Prix de l'Entrepreneur de l'Année, organisée par EY et le magazine L'Express !
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Pour plus d'informations, consultez le site dédié : www.ey.com/fr/eoy
La performance économique et sociale des startups numériques en France 2014EY
Ce 3ème baromètre annuel, réalisé en partenariat avec France Digitale analyse la performance économique et sociale des start-up numériques en France financées par le capital-risque dans le domaine du digital.
Pour en savoir plus : http://www.ey.com/FR/fr/Services/Strategic-Growth-Markets/barometre-EY-france-digitale
EY publie sa 1ère édition du baromètre européen des PME-ETI, réalisé auprès de 6 000 entrepreneurs dans 21 pays. Alors que l’économie mondiale se remet progressivement de la crise, les PME et ETI sont aujourd’hui une source principale de croissance, d’emploi et de revenu pour l’Europe. Ce baromètre met en lumière l’optimisme des dirigeants anglophones et un certain pessimisme chez les dirigeants germanophones.
Présentation du financement participatif des entreprisesPME Finance
14/02/2014. A Bercy, lors d'une conférence intitulée "Faire de la France le pays pionnier du financement participatif", la Ministre Fleur Pellerin a présenté l'assouplissement du cadre réglementaire du "crowdfunding" en France. Ce fut l'occasion de présenter la pré-étude de PME Finance sur le sujet.
Le compte-rendu de L'Innovation Apéro du 30 juin est en ligne ! Il a porté sur les Corporates Ventures et a accueilli Jean-David Chamboredon, Antoine Colboc, Yann Kandelman et Thibaut Morin.
Première édition du Guide à la création d'une entreprise réalisé par l'Association Jeune Pousse d'Assas et adressé aux étudiants / jeunes actifs de tous horizons.
« Levées de fonds, mode d’emploi », pour tout savoir sur comment mener à bien un tour de table. Vous pourrez y retrouver notamment des témoignages de chefs d’entreprise qui vous livrent leurs précieux conseils …
Comment les fondateurs dirigent-ils leur start-up ?Bpifrance
Etude sur les grandes réussites françaises du Digital par Antoine Colboc
"Je suis allé interviewer les fondateurs des plus belles réussites du Digital depuis
15 ans en France. 58 entretiens avec les fondateurs de Critéo, BlaBlaCar, La
Fourchette ou Leetchi, Withings ou Netatmo, Dashlane ou Prestashop, Lendix ou
Younited Credit, pour n’en citer que quelques-uns. Ils sont tous reconnus comme
des succès avérés, ayant réalisé les plus grosses levées de fonds ou ayant fait
l’objet d’une cession industrielle pour plusieurs dizaines de millions d’euros.
Après la présentation des profils sociaux de ce groupe de dirigeants, vous
trouverez une analyse détaillée des profils de management et de leadership,
illustrés de nombreux verbatim et témoignages recueillis pendant les
entretiens." Antoine Colboc
PME-ETI et Start Up...si éloignée que cela ?KPMG_Nord
Le constat est unanime : de plus en plus de projets R&D menés par les entreprises
sont basés sur l'innovation collaborative : « l'open innovation n’est donc plus un simple
effet de mode mais un des facteurs clés de votre développement ! ».
Si les PME s’ouvrent davantage aux grands groupes pour optimiser leur programme R&D,
les initiatives de co-innovation et de co-développement avec les Start-Up sont encore trop rares sur le territoire.
Comment l’expliquer : une méconnaissance des écosystèmes innovants et des organisations de chacun ? ; l’existence de réseaux et d’évènements distincts ?...
Débat animé dans le cadre de la matinale organisée par KPMG et Entreprises et Cités
En 2012, la pépite de renommée mondiale Aldebaran, portant les espoirs de la robotique française, est absorbée par le japonais Softbank. En 2017, tandis que la France voit naître son premier réseau social tricolore avec Zenly, la jeune pousse est soudainement rachetée par l’américain Snapchat. Et l’histoire se répète encore et encore. À croire que tous ces investissements dans les start-up françaises ne servent qu’à consolider les positions d’acteurs étrangers, qui se nourrissent de nos technologies et de nos talents.
Faut-il pourtant déplorer ces rachats ? Il existe aussi une vision positive énonçant que ces mariages stimulent le développement de la jeune pousse et de l’économie française. Faute de preuves, le débat en est longtemps resté là. Mais cet ouvrage apporte enfin des éléments pour y voir plus clair.
Analysant les causes et les retombées du rachat des pépites françaises par des acteurs étrangers, et fondé sur une série d’entretiens, il met à l’épreuve plusieurs idées reçues. Non, nos start-up ne sont pas systématiquement pillées et délocalisées. Non, leurs dirigeants ne fuient pas à l’étranger. Non, les startupers ne manquent pas de patriotisme économique. Mieux : les rachats de nos start-up par des acteurs étrangers participent d’une dynamique bénéfique et nécessaire à tous les niveaux.
Cette publication offre un regard longtemps attendu sur cet écosystème, d’une grande utilité pour les décideurs publics, les dirigeants d’entreprises et l’ensemble des citoyens.
#Culture_numerique saison2 - Dentsu Aegis Network (Juin 2015)yann le gigan
>>« Comment multiplier les étincelles entre grands groupes et startups : 6 propositions pour faciliter leur coopération »
[Think tank #culture_numerique / Dentsu Aegis Network Juin 2015]
http://www.culturenumerique.eu/CultureNumerique_Saison2.pdf
Guide de financement de la startup innovante édition 2017Mondher Khanfir
Un guide didactique pour les entrepreneurs qui cherchent à lever des fonds pour leur startup innovante. Les principaux acteurs de l'écosystème tunisien du financement des startups et leurs instruments de financement y sont identifiés.
Memoire_2015_Accelerateurs_Incubateurs_CoworkingAdrien Long
Question de management: Quelles sont les solutions d’hébergement et d’accompagnement pour les entrepreneurs et startups et quelles sont les différences dans leurs modèles d’affaires ?
Abstract : À Paris un véritable écosystème de l’innovation et de la jeune entreprise est en formation. Face au nombre croissant d’entrepreneurs, l’état ainsi que les acteurs privés ont décidés de créer tout un réseau d’accompagnement favorable aux développements de ces jeunes entreprises. Face à la diversité des solutions qui existent à présent, nous analysons le fonctionnement de cinq types de structures: les incubateurs, les accélérateurs, les pépinières, les espaces coworking et les SATT au moyen de neufs entretiens réalisés auprès de responsables de ces structures, ceci nous permet de comprendre à qui sont elles destinées. et quelle est leur offre, et ainsi d’expliquer leur modèle d’affaires et de comprendre comment ces structures ont prévues de subsister à long-terme. Toutes ces structures ouvrent l’accès à des réseaux, principalement d’entrepreneurs et d’investisseurs, c’est le fondement de l’accompagnement. Les structures qui accompagnent les projets les plus amonts dans leur développement sont les SATT qui accompagnent les projets de recherche vers les entreprises, suivi des incubateurs qui hébergent et accompagnent les projets sur plusieurs mois, suivis des accélérateurs qui proposent des programmes de formation intenses et courts. Enfin les pépinières et les espaces coworking axent plus leur valeur ajoutée sur l’hébergement de moyen-terme. Finalement, cette recherche a permis de montrer que plus l’accompagnement est tourné vers l’hébergement plus le modèle d’affaires est défini et permet de dégager une rentabilité, même si quasiment toutes ces structures génèrent des revenus par la prise de participation ou l’hébergement.
Livre blanc IE-Club "Le Corporate Venture : accélérateur de la croissance des...IE-Club
En participant au développement de sociétés dans son écosystème, le Groupe accède à l’innovation, la créativité, la compétence métier de la société qui rentre alors dans son écosystème. La start-up en retour accède à l’expérience, l’expertise, au capital intellectuel et humain du Groupe dans une économie où la vitesse d’exécution pour les deux parties est clé. A travers ce livre blanc intitulé "Le Corporate Venture : accélérateur de la croissance de nos PME ?", l’IE-Club étudie les retombées pour les deux parties.
Faut-il favoriser ce mode de partenariat financier et industriel ? Qui en profite réellement, le "Corporate" ou la "PME investie" ? Les enseignements de nos cas d’études peuvent ils être dupliqués ? Est-ce un catalyseur d’innovation ? Enfin, est-ce une solution partielle à notre crise du financement amont qui mérite d’être généralisée ?
Nous répondons à ces points à travers 6 cas de collaboration, en y exposant les enseignements que nous avons retenu.
Similaire à Bartosz Jakubowski - EQT Ventures - Extrait Livre Blanc 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2 (20)
1. 11
Bartosz Jakubowski
EQT Ventures
Bartosz Jakubowski a commencé sa carrière dans l’investissement non-coté au
sein de l’équipe Private Equity de Goldman Sachs à Londres. De retour à Paris,
il décide de suivre sa passion pour les nouvelles technologies et internet en
travaillant pour l’agence data Fifty-Five. Il rejoint ensuite le fonds de Venture
Capital XAnge en 2014 afin de concilier sa fibre d’investisseur avec son
domaine de prédilection : internet. Il décide en 2017 de rejoindre le fonds de VC
EQT Ventures, très entrepreneurial, afin de couvrir plusieurs marchés
européens. Il est en charge de nombreux investissement dans le domaine du
logiciel et des places de marché, mais il s'intéresse aussi de près aux
technologies blockchain et machine learning.
Bartosz est diplômé d’HEC Paris et d’un master en Economie Quantitative et
Finance de l’Ecole Polytechnique, et titulaire d’une licence en droit.
Site internet : https://eqtventures.com
LinkedIn : https://fr.linkedin.com/in/bartosz-jakubowski-20978b26
Twitter : https://twitter.com/bartjjj
2. 2
#PortraitDeStartuper
Pourquoi vous avez sans doute manqué la meilleure
nouvelle récente pour la FrenchTech
Ces derniers mois, j’ai lu quelques articles très
intéressants sur la manière dont l’écosystème startup
européen, et en particulier français, est en train d’arriver à
maturité, alors même que la frénésie de l’écosystème
américain est en train de retourner à la normale (sans
pour autant parler « d’éclatement d’une bulle »).
Des gens brillants du monde startup se sont penchés sur
la question, du Venture Capitalist new-yorkais Fred
Wilson à Emmanuel Macron en passant par le fondateur
de Criteo Jean-Baptiste Rudelle , le journaliste pour
VentureBeat Chris O’Brien , ou encore The Family et
l’investisseur Martin Mignot . Ceux-là, entre autres, ont
abondamment écrit, parlé et tweeté sur cette évolution
positive de l’environnement startup français.
Les briques d’un écosystème startup dynamique en
France sont effectivement en train de s’assembler
Mon objectif n’est pas ici de revenir sur tout ce qui a été
dit sur les piliers d’un écosystème startup, ce qui a été
brillamment décrit par Nicolas Colin de The Family , ni sur
la manière dont la France est en train de commencer à
s’illustrer dans chacun de ces piliers, ce qui a été décrit
par Romain Serman, de bpifrance .
Pour résumer brièvement, voici les quatre arcs-boutants
sur lesquels se fonde la cathédrale de l’écosystème
startup français :
1. Le vivier de talent. Comme l’a bien décrit Liam
Boogar de Rude Baguette , la France produit chaque
année de nouvelles cohortes de développeurs et
d’ingénieurs doués et ambitieux. Outre les grandes
écoles et universités classiques, des écoles d’un
nouveau genre, comme l’Ecole42, initiative de Xavier
Niel, ou Simplon.co, avec en plus une visée
d’insertion sociale, s’attèlent à « produire » des
développeurs directement mis dans le bain du code.
Des startups tricolores comme Talent.io, Breaz.io
(récemment acquise par l’américain Hired.com) et
Codingame prennent ensuite le relais en essayant de
structurer et de faciliter le recrutement de ce type
d’employés très particulier pour les startups. En
dehors de ces profils techniques, il est aussi
important de noter que de plus en plus de « profils
business », envisagent de fonder ou de travailler pour
une startup directement après leur diplôme au lieu
d’aller chasser des logos prestigieux en banque /
conseil / audit / grand groupe (rayer la mention
inutile). HEC Paris l’a par exemple constaté dans son
dernier rapport de placement . Il ne se passe pas une
semaine sans que des amis ou amis d’amis
m’appellent pour les aider à « trouver un job sympa
dans une startup » après avoir éprouvé une
frustration dans une des voies traditionnelles.
2. La structuration du financement des startups. La
scène « VC » (Venture Capital) en France est en train
de se structurer et de se professionnaliser. La
croissance du nombre de recrutements de juniors
dans les fonds de VC, alors que le métier était
jusqu’ici réservé aux financiers et entrepreneurs
ayant de la bouteille est la preuve de ce besoin de
petites mains pour couvrir et analyser un écosystème
français de plus en plus vaste et complexe. La très
utile stratégie de contenu mise en œuvre par
quelques protagonistes, des structures
d’investissement et d’accompagnement (Nicolas
Colin et Oussama Ammar de TheFamily), aux fonds
de Venture (Ventech, XAnge, Daphni) en passant par
les fonds d’amorçage (Kima) aide de son côté les
investisseurs et les entrepreneurs à prendre du recul
et à réfléchir à ce qui se passe dans l’environnement.
D’autre part, certains VCs commencent à se rendre
compte de la nécessité de se retrousser les manches
et d’aider leurs startups à bénéficier d’avantages
concurrentiels, que ce soit en accentuant
l’accompagnement opérationnel (Kerala Ventures,
Otium Venture) ou en les organisant en communauté
(Kima, Alven, Isai). Comme certains observateurs
l’ont déjà souligné, il manque encore en France des
acteurs capable de déployer de « gros » tickets
(supérieurs à €12-€15m), qui sont généralement pris
en charge par des investisseurs étrangers, mais
certains acteurs comme Idinvest, Serena, BPIFrance
ou Partech Growth commencent à pouvoir les
déployer.
Expert #18
EQT Ventures – Bartosz Jakubowski
3. 3
#PortraitDeStartuper
3. La mise en réseau de l’écosytème. Le financement
n’est qu’une petite partie de ce qui fait un écosystème
entrepreneurial. Nicolas Colin, de TheFamily, dresse
un portrait des piliers d’un écosystème dans son
excellent article What Makes an Entrepreneurial
Ecosystem? . Pour ma part, j’ai essayé de placer sur
un mapping les acteurs de cet environnement en
France. De ce côté-là, les différents acteurs sont
également en train d’émerger, de combler les
manques d’accompagnement et de se structurer. Les
incubateurs, d’initiative privée ou publique, se
multiplient, et le projet le plus gargantuesque dans ce
secteur est peut-être la Station F (Halle Freyssinet),
projet de Xavier Niel. Ces initiatives aident à résoudre
les problèmes-clé des startups, que ce soit l’accès à
des espaces de travail ou la fertilisation croisée des
idées grâce à une proximité accrue. La couverture
médiatique, qu’elle soit spécialisée ou généraliste
(BFM, Les Echos), contribue à évangéliser le marché
en dehors du microcosme startup, même si c’est
parfois fait avec maladresse.
4. L’ambition. L’idée n’est pas ici de répéter tout ce qui
a été dit à ce sujet, mais il est clair que les
entrepreneurs français commencent à penser
« global » (ou au moins européen) dès leurs débuts.
Ce nouvel état d’esprit, lorsqu’il émane d’une réelle
exécution et d’un travail acharné et non d’une
certaine arrogance, est un rafraichissement bienvenu
dans un pays mondialement connu pour son self-
bashing.
Ces quatre piliers sont fondamentaux. Cependant, il y a
une autre dynamique, moins visible, plus transversale, qui
vient récompenser les succès de ces quatre phénomènes
et témoigner de la bonne santé de l’écosystème, que
vous n’avez peut-être pas remarquée ….
… les acquisitions de startups. Ces acquisitions, plus
nombreuses, plus importantes, plus « locales » sont la clé
de voûte d’un écosystème qui prospère et peut se
renouveler.
Comme le souligne le rapport de France Digitale Web
Investors Forum , la principale faiblesse de l’écosystème
startups européen (et français) réside dans le manque de
marché M&A (c’est-à-dire de fusions et d’acquisitions des
startups européennes).
Pourquoi les acquisitions sont-elles si importantes ?
Elles créent des role models pour les
entrepreneurs. Certains entrepreneurs aiment décrire
leur activité comme « le Uber de X » ou le « Tinder de
Y ». Derrière cette habitude que je trouve
personnellement simplificatrice et servant à se
rassurer se cache un comportement bien plus naturel
et positif : se trouver des mentors et des modèles à
suivre. Plus il y a de succès en France, plus l’idée que
le succès est possible devient tangible. Et ceci
d’autant plus que les cessions sont le signe le plus
reconnu de succès d’une startup (même s’il n’est peut-
être pas parfait).
Elles créent des « mafias » de business angels. Les
fondateurs de startups à succès connaissent souvent
un enrichissement conséquent, leur permettant de
réinvestir massivement dans des startups, que ce soit
pour des raisons fiscales (merci Bercy !) ou pour « pay
it forward », c’est-à-dire rendre à l’écosystème ce qu’il
a donné. Ainsi, les fondateurs de Criteo, Pierre
Kosciusko-Morizet de Price Minister, Thibaud Elzière
et Oleg Tscheltzoff de Fotolia, ou encore Marc
Simoncini de Meetic sont certains noms que vous
verrez souvent en regardant l’actionnariat de startups
françaises.
Elles permettent aux VCs de générer des retours
sur investissement et promeuvent donc cette
classe d’actifs. Il est important de garder en tête que
tous les logos connus sur la page « participations » du
site web d’un fonds, les mises en avant dans les
conférences spécialisées ou encore la couverture
médiatique sont un très, très mauvais indicateur des
résultats d’un VC. Le jugement dernier est toujours
l’argent que les VCs retournent à leurs souscripteurs
(ou LPs) qui leur ont confié leur argent pour qu’il leur
soit rendu avec un retour suffisamment élevé pour
compenser le risque élevé et la faible liquidité de ce
type d’investissement. Le mécanisme est simple :
(grosses) acquisitions souscripteurs heureux
plus d’argent pour les VCs à l’avenir plus d’argent
pour financer les startups.
Que peut-on observer du côté des acquisitions ?
Le but de ce papier est de mettre en lumière ce qui se
passe sur la scène des acquisitions de startups
françaises, thème moins couvert par les media que les
levées de fonds alors qu’il est au moins aussi important.
Expert #18
EQT Ventures – Bartosz Jakubowski
4. 4
#PortraitDeStartuper
Le tableau ci-contre recense donc les « sorties »
françaises depuis début 2015. Les cessions d’actifs ainsi
que les entreprises ayant un business model de services
(agences, etc.) en ont été exclues. Ces opérations ont été
classées en cinq catégories : énorme, importante,
moyenne, modeste, petite. Dans la plupart des cas (66%),
le montant de l’opération n’a pas été divulgué, et je ne
communique pas d’informations confidentielles, donc je
ne vais pas dévoiler les fourchettes de prix auxquelles
correspondent ces opérations. Je suis conscient des
limites d’un travail dans lequel le lecteur n’a pas accès à
toute la méthodologie sous-jacente, mais la confidentialité
est clé dans mon métier.
Quelques leçons à retenir
Ce tableau, même incomplet, permet de tirer quelques
conclusions intéressantes sur les sorties récentes de
startups françaises.
1. Plus de sorties, peu d’introductions en bourse. En
un an et demi, pas moins de 35 acquisitions ont eu
lieu, et j’en ai certainement oublié quelques-unes.
Même les données ne remontent pas (encore) assez
loin, il y a une accélération claire du nombre
d’opérations (20 sur tout 2015, 15 sur les six premiers
mois de 2016). Un autre point important : il n’y a eu
qu’une seule introduction en bourse. Le marché
« IPO » français est donc encore très faible pour les
startups tech (à la différence de la Biotech et de la
Cleantech par exemple). Showroomprivé a ainsi levé
un montant un peu plus faible que prévu alors que
Deezer a dû repousser son introduction du fait des
« conditions de marché défavorables ».
2. L’apparition d’acquisitions importantes par des
acteurs européens. C’est d’ailleurs ce fait d’actualité
qui m’a poussé à me pencher sur la question. Les
deux meilleurs exemples sont évidemment
l’acquisition de Captain Train par son concurrent
anglais Trainline en Mars 2016 pour environ €150m et
le rachat du fabricant d’objets connectés liés à la
santé Withings par Nokia Technologies (la partie qui
n’appartient pas à Microsoft) pour €170m. Ces deux
acteurs européens ont donc osé débourser une
somme importante pour racheter des entreprises
françaises. Ce qui est d’autant plus intéressant, c’est
que lorsqu’on considère les sorties de taille moyenne
à énorme, 4 des 6 acquisitions ayant eu lieu entre
janvier et mai 2015 sont le fait d’entreprises
américaines, puis seulement 2 sur 13 entre juin 2015
et mi-2016 (voir tableau ci-dessous). Si, évidemment,
il continuera je l’espère à y avoir de nombreuses
acquisitions de startups françaises par les sociétés
américaines, les acheteurs européens prennent de
plus en plus de poids. Le récent rapport de Tech.eu
sur les sorties européennes semble d’ailleurs
confirmer ce point « 21% des sorties tech
européennes ont impliqué un acteur américain au
premier trimestre 2016, le taux le plus bas depuis
deux ans » .
Expert #18
EQT Ventures – Bartosz Jakubowski
5. 5
#PortraitDeStartuper
3. Les acteurs américains osent racheter des
startups plus jeunes. Si l’on ne garde au contraire
que les plus petits deals, « US » apparaît à de
nombreuses occurrences. Si le prix d’acquisition plus
faible ne veut pas nécessairement dire que la société
est plus jeune, il est en revanche indéniable que les
américains sont de plus en plus enclins à faire l’effort
de regarder ce qui se passe outre-Atlantique, même
pour une plus petite opération. Dans certains cas, ils
n’hésitent pas à racheter des société plus jeunes pour
saisir des opportunités à un prix plus attrayant (mais
aussi avec plus de risques). C’est un signe clair de
maturité de l’écosystème français : les acheteurs
américains considèrent qu’elles sont assez
intéressantes, même jeunes, pour valoir le coup.
4. L’Asie devient un vivier d’acquéreurs de startups
françaises. Avez-vous remarqué ? il n’y a qu’un nom
dans cette liste qui ne soit ni européen ni américain,
mais chinois. Il s’agit de géant mobile Cheetah
Mobile, qui a acquis la startup de publicité mobile
MobPartners et, plus récemment l’agrégateur de
news News Republic. Les acteurs chinois sont
connus comme de grands acquéreurs d’actifs à
l’étranger, qu’il s’agisse d’infrastructures en Afrique ou
encore de vignobles en France, mais jusqu’à
récemment ils sont restés à l’écart du marché M&A
tech français. Je suis convaincu que la combinaison
d’immenses moyens financiers, d’une avance locale
dans le mobile et les paiements (WeChat est loin
devant Whatsapp en Chine, Alipay a trois fois plus
d’utilisateurs que Paypal), et de l’intérêt grandissant
pour la diversification de leurs relations commerciales
conduira à l’augmentation du nombre de startups
européennes rachetées par un acteur asiatique.
Il apparait donc bien qu’au-delà de toutes les bonnes
nouvelles de l’écosystème startup français qui est en
train de se structurer une tendance de fond émerge
aussi, moins médiatisée, qui est l’apparition de
sorties plus nombreuses et plus importantes pour les
startups françaises. Et c’est une très bonne nouvelle,
car les sorties sont le point d’entrée d’une nouvelle
cohorte de startups à succès.
Expert #18
EQT Ventures – Bartosz Jakubowski
Sorties récentes de startups françaises (@bartjjj)
Startup Date
Montant
annoncé
(€m)
Taille de
l'opération
Acquéreur
Pays
d'origine
News Republic août-16 ? moyenne Cheetah Mobile Chine
Moodstocks juin-16 ? moyenne Google US
StickyAdsTV avr.-16 87+ importante Comcast US
Withings avr.-16 170 enorme Nokia Finlande
Captain Train mars-16 160 enorme Trainline UK
LeCab mars-16 ? moyenne SNCF FR
Radionomy janv.-16 ? moyenne Vivendi FR
Deezer oct.-15 X (cancelled) enorme IPO FR
Showroomprive oct.-15 660 enorme IPO FR
Multiposting oct.-15 ? moyenne SAP Allemagne
BIME Analytics oct.-15 39 moyenne Zendesk Suède/US
Leetchi sept.-15 50 moyenne CM-Arkéa FR
OuiCar juin-15 37,5 moyenne SNCF FR
PriceMatch mai-15 ? moyenne Booking US
Stupeflix avr.-15 ? moyenne GoPro US
MobPartner mars-15 55 moyenne Cheetah Mobile Chine
Appsfire févr.-15 ? moyenne Mobile Network Group FR
Sunrise févr.-15 100 importante Microsoft US
Wit.ai janv.-15 ? moyenne Facebook US
Sorties récentes de startups françaises (@bartjjj)
Startup Date
Montant
annoncé
(€m)
Taille de
l'opération
Acquéreur
Pays
d'origine
ePawn juin-16 5,5 petite Starbreeze Suède
Conexance juil.-16 ? modeste WPP UK
Monsieur Drive juil.-16 ? modeste Criteo FR
Splendia avr.-16 ? modeste VoyagePrivé FR
Finsquare avr.-16 ? petite Lendix FR
Sensorly févr.-16 ? petite Mosaik Solutions US
Breaz févr.-16 ? modeste Hired US
AlephD janv.-16 ? modeste AOL US
Shopmium nov.-15 ? modeste Coupons.com US
Geer.io sept.-15 ? petite Sarbacane Software FR
Fiduceo avr.-15 ? petite Boursorama FR
Buzzcar avr.-15 ? petite Drivy FR
Kolor avr.-15 ? petite GoPro US
MakeMeReach févr.-15 13 petite Perion Israël
SocialMoov févr.-15 17 modeste Marin Software US
Ubeeqo janv.-15 ? petite Europcar FR
7. 7
#PortraitDeStartuper
Manager dans un cabinet de conseil, il est dans le domaine du Digital, du Management, de l’Innovation et de l’Agilité
depuis 2000. Sa vision de demain est un monde numérique dans lequel les changements profonds de comportements
des hommes, les interactions au sein des entreprises, la compétition internationale des grands groupes, le
management et les organisations seront complètement remis en question. La société bouge vite, très vite, l’innovation
et la nécessité de plus d’agilité dans les organisations doivent être une préoccupation majeure, il n'y a plus de doute
là-dessus.
Ses convictions sont que sans une prise de conscience de ces enjeux de société, les entreprises d’aujourd'hui
prennent un risque important pour leur survie. Les individus, managers ou collaborateurs, devront s’adapter encore
plus vite et plus fort que ce qu’il n’aura été nécessaire à leurs grands-parents lors de la première révolution
industrielle. En effet, le quotidien de tout un chacun va évoluer avec l’explosion du digital. Ces modifications pourraient
ressembler à de la science fiction encore aujourd’hui, mais elles sont inévitables et bien réelles car la transformation
est en marche.
Passionné par l’innovation, le numérique et le management, il s’intéresse particulièrement aux mécanismes liés
à l’entreprenariat et en particulier aux startups. Cela l’a amené à réaliser une série de portraits de startupers pour les
partager sur son blog. Son objectif est multiple, comprendre les parcours de ces créateurs de startups, les difficultés
qu’ils ont rencontrées, et comment tout cela se matérialise concrètement, finalement un vrai feedback d’entrepreneur.
Par ailleurs, il est auteur de nombreux articles sur Le Cercle Les Echos, Le Journal Du Net, L’Obs ou encore Siècle
Digital. Il est aussi l’auteur du livre blanc de « #80PortraitDeStartuper » et du livre « Portraits de startupers – édition
2017 » aux éditions Maxima.
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Sébastien Bourguignon
Manager | Influenceur | Speaker ►►
Intrapreneur ✔ Innovacteur ✔ Agiliste ✔
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À propos de l’auteur