Le Briefing de Bruxelles était axé sur le thème «Les donateurs et les pays émergents dans l’agriculture des pays ACP» et s’est tenu le 27 Octobre 2015 au Secrétariat ACP (451, Avenue Georges Henri, Bruxelles, Belgique). Le Briefing a abordé les défis et les nouvelles opportunités clés pour faire avancer la coopération Sud-Sud et triangulaire. Le Briefing a : i) examiné les succès engrangés et les leçons tirées de la recherche et de la pratique ; ii) promu les échanges d’information sur les bonnes pratiques et les moteurs de succès ; et iii) apporté au débat diverses perspectives sur les possibilités d’actions politiques.

1. Embrapa en Afrique :
exemples de réussites
Erich Schaitza
Embrapa Afrique - Ghana

2. L’agriculture au Brésil
Production d’aliments, de fibres
et d’énergie
*Les slides de la présentation ont été mis à jour
en octobre 2011.
Brésil
Pays
Zones préservées
Zones urbaines
Agriculture
Zones à exploiter
(disponibles)
Millions (km2)
8,5
4,6
0,2
2,7
1,0
%
100
54
2
31
12

3. L’agriculture au Brésil
Production agricole annuelle du Brésil (en millions de
tonnes)
Céréales 200
Viandes 25
Fruits 41
Brésil
» 2e exportateur mondial
» 1er exportateur de viande bovine, de café, de sucre, de jus d’orange et de
volaille en 2010
Source : IBGE, Conab et MDIC.
Contribution de l’agriculture
28 % du PNB
37 % de la population active
42 % des exportations

4. L’agriculture
commerciale

5. Source : Ministère du développement agraire
Photo:CláudioMorões
» Manioc........... 87 %
» Lait................. 58 %
» Haricots..........70 %
» Bovins............ 30 %
» Volaille......50 %
» Maïs.........46 %
» Porc.........59 %
» Riz...........34 %
Contribution des exploitations familiales
L’agriculture au Brésil
» Zones d’exploitation : 106,8 millions
d’hectares
» 12 millions de producteurs (dont 1/3 de
femmes)
» 24 % de la zone agricole
» 84 % de propriétaires terriens au Brésil

6. Les nouveaux défis
agricoles
» Augmentation durable de la
production agricole à vocation
alimentaire et énergétique
Utilisation des zones dégradées
Gestion des forêts tropicales
» Changement climatique
Adaptation des cultivars aux
nouvelles maladies, à la
sécheresse etc.
Eau destinée à l’agriculture

7. L’agriculture au Brésil
Croissance de la productivité agricole - céréales
Production de céréales/région (millions de tonnes & ha)
154,20
48,86
3.156
0
500
1.000
1.500
2.000
2.500
3.000
3.500
4.000
0,00
20,00
40,00
60,00
80,00
100,00
120,00
140,00
160,00
1976/77
1977/78
1978/79
1979/80
1980/81
1981/82
1982/83
1983/84
1984/85
1985/86
1986/87
1987/88
1988/89
1989/90
1990/91
1991/92
1992/93
1993/94
1994/95
1995/96
1996/97
1997/98
1998/99
1999/00
2000/01
2001/02
2002/03
2003/04
2004/05
2005/06
2006/07
2007/08
2008/09
2009/10
2009/11
Yield(kg/ha)
Production(milliontons)and
area(millionha)
Production (million tons) Area (million ha) Yield (kg/ha)
+ 228%Variation, 1976/77 to 2010/11 + 31% + 151%
Source : Conab.
2010/11

8. Embrapa
Mission
Concevoir des solutions de recherche et
de développement novatrices en termes
d’agriculture durable au profit de la
société brésilienne.
Profil institutionnel
» Fondée en 1973
» ~ 9 800 employés
» ~ 2 400 chercheurs
» ~ 2 000 chercheurs à formation
doctorale
» 47 centres et services de recherche
» Coopération internationale :
Amérique, Europe, Asie et Afrique
» Budget annuel : 1,1 milliard USD
(avant 2015)

9. Bureaux à l’étranger
• Washington
• Londres
• Juliers
• Montpellier
• Séoul
• Shanghai
• Tokyo
• Caracas
• Panama
• Accra
–2006
–2008

10. Si la recherche est importante au changement, elle
n’en est pas le moteur principal
• Les agriculteurs jouent un rôle essentiel. Ce sont eux qui favorisent les
changements.
• Les organisations paysannes, sous forme de coopératives ou
d’associations, sont un facteur clé du développement.
• Les crédits incitent les agriculteurs à agir.
• La vulgarisation enseigne aux agriculteurs des méthodes d’action.
• L’organisation des marchés accorde des fonds aux agriculteurs.
• Les fournisseurs des chaînes de valeur (équipement, engrais, ingénierie
etc.) transforment les résultats de la recherche en innovations.
• La recherche appuie la vulgarisation en expliquant les raisons des actions
à accomplir et en se tenant prête à résoudre les problèmes qui se
présenteraient.
• De nouveaux acteurs interagissent avec les agriculteurs : entreprises
d'approvisionnement en eau et en énergie, banques, citadins, etc.

11. Un seul pays, de nombreux contextes et
une agriculture diversifiée
• 26 États, chacun de la taille d’un
pays
• Possibilités de coopération avec les
États et pas seulement avec le pays
• Le sud du Brésil
• Le Cerrado au sud-ouest et au centre
• La forêt amazonienne
• Les régions semi-arides

12. Contrastes entre l’agriculture
brésilienne et africaine
• L’Afrique est un continent immense et très diversifié. Il est
difficile de parler de l’Afrique comme un ensemble mais...
• En Afrique subsaharienne :
– Un grand nombre de très petites exploitations agricoles
– Régime foncier tribal
– Technologie de bas niveau
– Subsistance
– Intégration faible et marchés non structurés
– Pertes et problèmes après la récolte
– Peu de grandes entreprises
• Échelle de production
• Barrières linguistiques

13. • Crédit
• Formation professionnelle
• Vulgarisation :
• Publique et privée
• Organisation de producteurs :
• Coopératives et verticalisation
• Intégration des acteurs de la chaîne de valeur
• Intégration de la production : maïs + volaille
• Organisation des marchés :
• Utilisation du pouvoir d’achat du gouvernement (tel que
présentée par la FAO-BR)

14. Projets internationaux
• Coopération technique
– Axée sur la demande
– Négociée par l’Agence brésilienne de
coopération (ABC)
• Coopération scientifique
– Intérêt commun
• Projets d’intérêt national
• Recherches commanditées (très rares)
• Projets « pirates » - informels

15. Quelques exemples d’échecs
et de réussites
• L’initiative « Africa Brazil Agricultural Innovation Market
Place » :
– Inoculation de niébé au Ghana
– Napier en Éthiopie
• L’initiative « Coton - 4 » (Tchad, Burkina Faso, Mali et
Bénin) devenue « Coton - 4 plus Togo » et reproduite en
Afrique australe et orientale
• Les loups et les chèvres d’Éthiopie
• Subventions destinées aux études de deuxième et de troisième
cycles au Brésil
• Exemples dans le secteur privé :
– Noix de cajou, riz, forêts à vocation énergétique et silo Kikapu

16. La culture fourragère au Brésil et en
Afrique :
ni une réussite, ni un échec mais de
bonnes perspectives pour l’avenir
• Fourrages dans le
cadre d’un projet en
préparation par le
CIAT et 8 autres pays
• Coopération Sud-Sud
financée par le Canada
• L’Afrique est la source
principale des graminées
fourragères du Brésil
• Les graminées africaines
jouissent d’un rendement très
élevé au Brésil
• Pourrions-nous cultiver
ensemble et bénéficier de la
biodiverté et d’un rendement
élevé ?

17. Collaboration scientifique
• « Africa-Brazil Agricultural Innovation
Market Place » ;
• Un appel à projets chaque année ;
• 40 à 50 projets avec des activités ;
• Du développement de cultivars ou de
vaccins à l’utilisation d’équipements et de
processus nouveaux

20. Ghana
• Inoculation du niébé (SARI)
• Inoculation de l’arachide (SARI)
• Culture de champignons comestibles (FRI)
• Outils pour la plantation et la récolte du manioc (CRI)
• Résidus agricoles pour nourrir les poissons (CRI)
• Industrialisation de la pomme de cajou (FRI)
• Conception de fourneaux pour remplacer les récipients
froids destinés à la cuisine et à la production de biochar
(University of Energy and Natural Resources, Sunyani)
• Sécurité alimentaire des petits ruminants pendant les
saisons sèches (Université de l’ONU)

21. erich.schaitza@embrapa.br
www.embrapa.br
www.africa-brazil.org