L'ECBU est un examen cytobactériologique des urines, qui permet de détecter la présence de bactéries et de cellules anormales dans les urines. C'est un examen de base couramment utilisé pour diagnostiquer les infections urinaires, qui sont des affections fréquentes touchant des millions de personnes chaque année. Les infections urinaires sont plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes et peuvent entraîner des symptômes tels que des douleurs, des brûlures et des envies fréquentes d'uriner. Si elles ne sont pas traitées, elles peuvent causer des complications graves telles que des infections rénales et des lésions rénales irréversibles.
Dans cet exposé, nous allons explorer les aspects cliniques, diagnostiques et thérapeutiques de l'ECBU pour la détection des infections urinaires.
Aspects cliniques
Les infections urinaires sont classées en deux types : les infections urinaires basses et les infections urinaires hautes. Les infections urinaires basses, également appelées cystites, affectent la vessie et l'urètre et peuvent être accompagnées de douleurs, de brûlures et d'une envie fréquente d'uriner. Les infections urinaires hautes, également appelées pyélonéphrites, affectent les reins et peuvent causer de la fièvre, des frissons et des douleurs dorsales.
Les infections urinaires peuvent être causées par différents types de bactéries, mais la bactérie Escherichia coli est le plus souvent impliquée dans les infections urinaires basses. Les infections urinaires hautes peuvent être causées par des bactéries telles que Proteus, Klebsiella et Pseudomonas.
Les facteurs de risque pour les infections urinaires comprennent le sexe féminin, les antécédents d'infections urinaires, la grossesse, le diabète, l'utilisation de cathéters urinaires, une obstruction urinaire et une faible immunité.
Diagnostic
L'ECBU est l'examen de choix pour diagnostiquer les infections urinaires. Il est important de prélever un échantillon d'urine avant le traitement antibiotique pour éviter les faux négatifs. Pour effectuer un ECBU, le patient doit fournir un échantillon d'urine propre et stérile dans un récipient spécifique fourni par le laboratoire. L'échantillon doit être prélevé en milieu de jet pour éviter les contaminants de la flore vaginale ou péri-anale.
Le laboratoire analyse l'échantillon d'urine en examinant le nombre de bactéries présentes et en les identifiant par culture bactérienne. Le laboratoire examine également la présence de cellules anormales telles que des globules rouges et des globules blancs.
En plus de l'ECBU, des examens complémentaires tels que l'échographie rénale, la tomodensitométrie et la cystoscopie peuvent être nécessaires pour diagnostiquer les infections urinaires hautes et les complications associées.
Traitement
Le traitement des infections urinaires dépend du type d'infection et de la gravité des symptômes. Les infections urinaires basses peuvent être traitées avec des antibiot
ce cours s'adresse aux étudiants graduant en médecine et en pharmacie . il apporte les connaissances necessaires en matière de d"marche a suivre pour indiquer, pratiquer et interpreter une hémoculture
La bactériologie médicale est une branche de la Biologie médicale qui consiste en l'analyse de divers liquides biologiques (parfois de tissus) dans le but d'isoler et/ou de caractériser une ou des bactéries pouvant être responsables de la pathologie suspectée à l'aide de techniques directes ou indirectes.
les principales ordonnances en mycologieetparasitologie-131017142914-phpapp01...S/Abdessemed
L'objectif est de permettre à l'étudiant en médecine et au médecin généraliste de disposer des principales informations nécessaires au traitement des parasitoses et des mycoses les plus fréquentes...
L'ECBU est un examen cytobactériologique des urines, qui permet de détecter la présence de bactéries et de cellules anormales dans les urines. C'est un examen de base couramment utilisé pour diagnostiquer les infections urinaires, qui sont des affections fréquentes touchant des millions de personnes chaque année. Les infections urinaires sont plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes et peuvent entraîner des symptômes tels que des douleurs, des brûlures et des envies fréquentes d'uriner. Si elles ne sont pas traitées, elles peuvent causer des complications graves telles que des infections rénales et des lésions rénales irréversibles.
Dans cet exposé, nous allons explorer les aspects cliniques, diagnostiques et thérapeutiques de l'ECBU pour la détection des infections urinaires.
Aspects cliniques
Les infections urinaires sont classées en deux types : les infections urinaires basses et les infections urinaires hautes. Les infections urinaires basses, également appelées cystites, affectent la vessie et l'urètre et peuvent être accompagnées de douleurs, de brûlures et d'une envie fréquente d'uriner. Les infections urinaires hautes, également appelées pyélonéphrites, affectent les reins et peuvent causer de la fièvre, des frissons et des douleurs dorsales.
Les infections urinaires peuvent être causées par différents types de bactéries, mais la bactérie Escherichia coli est le plus souvent impliquée dans les infections urinaires basses. Les infections urinaires hautes peuvent être causées par des bactéries telles que Proteus, Klebsiella et Pseudomonas.
Les facteurs de risque pour les infections urinaires comprennent le sexe féminin, les antécédents d'infections urinaires, la grossesse, le diabète, l'utilisation de cathéters urinaires, une obstruction urinaire et une faible immunité.
Diagnostic
L'ECBU est l'examen de choix pour diagnostiquer les infections urinaires. Il est important de prélever un échantillon d'urine avant le traitement antibiotique pour éviter les faux négatifs. Pour effectuer un ECBU, le patient doit fournir un échantillon d'urine propre et stérile dans un récipient spécifique fourni par le laboratoire. L'échantillon doit être prélevé en milieu de jet pour éviter les contaminants de la flore vaginale ou péri-anale.
Le laboratoire analyse l'échantillon d'urine en examinant le nombre de bactéries présentes et en les identifiant par culture bactérienne. Le laboratoire examine également la présence de cellules anormales telles que des globules rouges et des globules blancs.
En plus de l'ECBU, des examens complémentaires tels que l'échographie rénale, la tomodensitométrie et la cystoscopie peuvent être nécessaires pour diagnostiquer les infections urinaires hautes et les complications associées.
Traitement
Le traitement des infections urinaires dépend du type d'infection et de la gravité des symptômes. Les infections urinaires basses peuvent être traitées avec des antibiot
ce cours s'adresse aux étudiants graduant en médecine et en pharmacie . il apporte les connaissances necessaires en matière de d"marche a suivre pour indiquer, pratiquer et interpreter une hémoculture
La bactériologie médicale est une branche de la Biologie médicale qui consiste en l'analyse de divers liquides biologiques (parfois de tissus) dans le but d'isoler et/ou de caractériser une ou des bactéries pouvant être responsables de la pathologie suspectée à l'aide de techniques directes ou indirectes.
les principales ordonnances en mycologieetparasitologie-131017142914-phpapp01...S/Abdessemed
L'objectif est de permettre à l'étudiant en médecine et au médecin généraliste de disposer des principales informations nécessaires au traitement des parasitoses et des mycoses les plus fréquentes...
Les examens biologiques qui permettent de faire le diagnostic de l’infection ...S/Abdessemed
4 grandes situations diagnostiques
Pendant la phase chronique asymptomatique ou au stade SIDA, en dehors d’une date de contamination connue
Au moment de l’exposition(accident d’exposition professionnel ou sexuel)
Au moment de la primo-infection
Nouveau-né de mére VIH +
Diagnostic direct : L'infection par le VIH peut être mise en évidence par :
la recherche du virus lui-même ou encore de certains gènes viraux.
Antigénémie p24
Génome viral(ARN plasmatique, ADN proviral)
Diagnostic indirect : La sérologie du VIH permet de rechercher dans le sang la présence d’anticorps anti-HIV-1 et anti-HIV-2, signe de l’infection. Ces anticorps sont présents dans le sérum en cas de primo-infection à partir du 22e jour après la contamination et sont mis en évidence par une panoplie de tests
C’est une réaction d’agglutination permettant de mettre en évidence des Anti corps anti brucellique dans le sérum de sujet en présence de l’antigène brucellique qui est obtenu à partir de cultures smooth Brucella abortus inactivées par la chaleur et le phénol.
diagnostic sérologique de Salmonella typhi, de salmonella para typhi A,B et C et éventuellement de salmonella typhi –murium et Salmonella enteritidis...
L’ examen du sédiment urinaire, particulièrement important pour mettre en évidence la présence de cristaux et d’éléments cellulaires (hématies, leucocytes, L’ examen du sédiment urinaire, particulièrement important pour mettre en évidence la présence de cristaux et d’éléments cellulaires (hématies, leucocytes, cellules épithéliales, cylindres, bactéries, levures,..) devrait être réalisé sur chaque analyse d’urine, même si aucune anomalie n’est détectée à la bandelette urinaire.
En effet, un certain nombre de prélèvements d’urine sans anomalie à la bandelette peuvent avoir un culot anormal (pyurie, bactériurie, etc).
cylindres, bactéries, levures,..) devrait être réalisé sur chaque analyse d’urine, même si aucune anomalie n’est détectée à la bandelette urinaire.
En effet, un certain nombre de prélèvements d’urine sans anomalie à la bandelette peuvent avoir un culot anormal (pyurie, bactériurie, etc).
Dont forget that you can make a whole document translation through online translation apps ! do it and share the knowledge !
ce cours est destiné aux étudiants graduant en médecine et en pharmacie. il regroupe les principaux aspect taxonomiques , bactériologiques et cliniques relatifs aux cocci a Gram positif catalase négatifs prinxipalement le Genre Streptococcus.
This course is destined to students graduating in medicine and pharmacy and regroups general data on Gram positive Catalase negative cocci mainly the Genus Streptococcus
Conférence - Atelier présentée par Dr Hatem Bellaaj (professeur agrégé en médecine, spécialiste hématologie) à la 5ème journée médicale de l'AMUT (association des médecins unis pour la Tunisie), le 19 novembre 2017 à l'hôtel Golden Tulip - Sfax - Tunisie.
Les examens biologiques qui permettent de faire le diagnostic de l’infection ...S/Abdessemed
4 grandes situations diagnostiques
Pendant la phase chronique asymptomatique ou au stade SIDA, en dehors d’une date de contamination connue
Au moment de l’exposition(accident d’exposition professionnel ou sexuel)
Au moment de la primo-infection
Nouveau-né de mére VIH +
Diagnostic direct : L'infection par le VIH peut être mise en évidence par :
la recherche du virus lui-même ou encore de certains gènes viraux.
Antigénémie p24
Génome viral(ARN plasmatique, ADN proviral)
Diagnostic indirect : La sérologie du VIH permet de rechercher dans le sang la présence d’anticorps anti-HIV-1 et anti-HIV-2, signe de l’infection. Ces anticorps sont présents dans le sérum en cas de primo-infection à partir du 22e jour après la contamination et sont mis en évidence par une panoplie de tests
C’est une réaction d’agglutination permettant de mettre en évidence des Anti corps anti brucellique dans le sérum de sujet en présence de l’antigène brucellique qui est obtenu à partir de cultures smooth Brucella abortus inactivées par la chaleur et le phénol.
diagnostic sérologique de Salmonella typhi, de salmonella para typhi A,B et C et éventuellement de salmonella typhi –murium et Salmonella enteritidis...
L’ examen du sédiment urinaire, particulièrement important pour mettre en évidence la présence de cristaux et d’éléments cellulaires (hématies, leucocytes, L’ examen du sédiment urinaire, particulièrement important pour mettre en évidence la présence de cristaux et d’éléments cellulaires (hématies, leucocytes, cellules épithéliales, cylindres, bactéries, levures,..) devrait être réalisé sur chaque analyse d’urine, même si aucune anomalie n’est détectée à la bandelette urinaire.
En effet, un certain nombre de prélèvements d’urine sans anomalie à la bandelette peuvent avoir un culot anormal (pyurie, bactériurie, etc).
cylindres, bactéries, levures,..) devrait être réalisé sur chaque analyse d’urine, même si aucune anomalie n’est détectée à la bandelette urinaire.
En effet, un certain nombre de prélèvements d’urine sans anomalie à la bandelette peuvent avoir un culot anormal (pyurie, bactériurie, etc).
Dont forget that you can make a whole document translation through online translation apps ! do it and share the knowledge !
ce cours est destiné aux étudiants graduant en médecine et en pharmacie. il regroupe les principaux aspect taxonomiques , bactériologiques et cliniques relatifs aux cocci a Gram positif catalase négatifs prinxipalement le Genre Streptococcus.
This course is destined to students graduating in medicine and pharmacy and regroups general data on Gram positive Catalase negative cocci mainly the Genus Streptococcus
Conférence - Atelier présentée par Dr Hatem Bellaaj (professeur agrégé en médecine, spécialiste hématologie) à la 5ème journée médicale de l'AMUT (association des médecins unis pour la Tunisie), le 19 novembre 2017 à l'hôtel Golden Tulip - Sfax - Tunisie.
The document discusses the API (analytical profile index) system for bacterial identification. The API system uses biochemical tests contained in strips to generate identification profiles for bacteria. Different API strips exist for identifying gram-negative bacteria (API 20E), gram-positive bacteria (API 20 Strep, API 20 Staph), and anaerobes (API 20A). The API 20E strip contains 20 microtubes with dehydrated substrates that are inoculated to identify Enterobacteriaceae and other gram-negatives through color change reactions over 18-24 hours.
Analytical Profile Index (API) & Automated MachinesZari Esa M. Saleh
The document discusses several methods for identifying bacteria, including the Analytical Profile Index (API) and automated systems like VITEK 2 and Phoenix. API uses miniaturized biochemical tests on strips to identify bacteria based on their enzymatic reactions within 18-24 hours. VITEK 2 and Phoenix are fully automated systems that use colorimetric testing on microplates to identify bacteria and determine antibiotic susceptibility within only a few hours. Both focus on clinical isolates and provide increased automation over traditional API methods.
This document discusses bacterial identification using API kits. It provides an overview of API, which contains identification databases for over 967 bacterial and yeast species. It then describes various API identification systems for gram negative bacteria, gram positive bacteria, anaerobes, and yeasts. The document focuses on using the API 20E kit, outlining the materials needed, inoculation procedure, incubation, result interpretation, and limitations. It emphasizes that API kits allow for rapid identification of known bacterial species contained within their databases.
The document discusses various biochemical tests used to identify bacteria, including sugar fermentation, catalase, coagulase, and oxidase tests. Sugar fermentation tests for gas production using Andrade's indicator in sugar media. The catalase test detects the production of oxygen bubbles from hydrogen peroxide, indicating a positive result. The coagulase test shows clot formation in plasma due to coagulase enzyme activity. The oxidase test turns purple within 1-2 minutes due to cytochrome oxidase activity. Biochemical reactions require pure bacterial cultures.
This document provides information on various microbiology tests used to identify bacterial species, including examples of positive and negative results. It describes tests such as the catalase test to distinguish Staphylococci from Streptococci, the coagulase test for identifying Staph aureus, and the DNase test to differentiate Staph aureus from Staph epidermidis. It also summarizes culture-based tests on different media types to isolate and identify bacteria such as Salmonella, E. coli, and Streptococcus species.
ce cours de systématique bactérienne s'adresse aux étudiants graduant en médecine ou en pharmacie. il s'interésse a la descritpion générale de la famille des Enterobacteriaceae et se focalisant sur les 4 genres les plus pathogènes a savoir : Escherichia coli , Yersinia , Salmonella et Shigella.
Le Kyste hydatique résulte du développement tissulaire de la larve ou hydatide d’un tænia échinocoque parasite à l’état adulte de l’intestin grêle des canidés. C’est une anthropozoonose cosmopolite, sévissant en zone d’élevage (ovins, bovins, caprins, porcins, camélidés, équidés, ...). L’échinococcose cystique est présente sur chaque continent sauf en Antarctique.
Echinococcus granulosus est un petit taenia du chien (4 à 6 mm) ne comportant que 3 à 5 anneaux dont le dernier occupé par un utérus ramifié rempli d’œufs.
1. MrMrMrMr BoutouilBoutouilBoutouilBoutouil SalimSalimSalimSalim
LesLesLesLes courscourscourscours dededede BactBactBactBactéééériologieriologieriologieriologie mmmméééédicaledicaledicaledicale
LALALALA COPROCULTURECOPROCULTURECOPROCULTURECOPROCULTURE (EXAMEN(EXAMEN(EXAMEN(EXAMEN BACTERIOLOGIQUEBACTERIOLOGIQUEBACTERIOLOGIQUEBACTERIOLOGIQUE DESDESDESDES SELLES)SELLES)SELLES)SELLES)
Cette analyse consiste à rechercher les germes pathogène responsable de la diarrhée
(entéroinvasif ou entérotoxique) ou à rechercher un déséquilibre de flore. Il faut isoler
ce pathogène au sein d’une flore fécale complexe.
Une coproculture est demande devant une diarrhée aiguë.
En cas de(s) signe(s) cliniques d’un portage d’une bactérie entéropathogène.
LALALALA FLOREFLOREFLOREFLORE DIGESTIVEDIGESTIVEDIGESTIVEDIGESTIVE :::: Les selles sont composées de résidus alimentaires et de
bactéries vivantes et surtout mortes. Les bactéries représentent 2/3 du poids sec des
selles. Dans 1g de matières fécales il y a 5 x 1011111111 bactéries viables.
La coproculture habituellement pratiquée ne comporte pas
- d’étude quantitative de la flore
- d’étude de la flore anaérobie.
La composition de cette flore est bien connue : essentiellement constituée de bactéries
anaérobies strictes (1011111111- 1012121212 bactéries/ml). Les Entérobactéries avec prédominance
d’Escherichia coli ne représentent que 5 à 10% de cette flore. C’est la flore “ résidante.
De plus il y a une flore de “ transit ” provenant de l’alimentation et de la flore des
autres parties du corps.
La composition de cette flore se modifie en fonction de l’âge et de l’alimentation : le
nouveau-né a le méconium stérile puis sa flore varie selon qu’il est nourri au sein ou au
biberon.
La présence de Staphylococcus aureus est fréquente à l’état normal mais en petite
quantité.
PHYSIOPATHOLOGIEPHYSIOPATHOLOGIEPHYSIOPATHOLOGIEPHYSIOPATHOLOGIE DESDESDESDES TROUBLESTROUBLESTROUBLESTROUBLES DIGESTIFSDIGESTIFSDIGESTIFSDIGESTIFS
I-I-I-I- BactBactBactBactéééériesriesriesries ententententééééropathogropathogropathogropathogèèèènenenene (ces pathogènes sont normalement absentes de la flore).
a)a)a)a) bactbactbactbactéééériesriesriesries invasivesinvasivesinvasivesinvasives : syndrome dysentériforme.
Après adhésion et envahissement de l’épithélium intestinal par la bactérie il peut y avoir
- multiplication au sein des entérocytes et ulcérations de la muqueuse (iléo-colique)
entraînant des nécroses. Il y aura donc une mauvaise réabsorption de l’eau et des
électrolytes : les selles seront glaireuses, muco-sanglantes. La sous muqueuse réagira
par une inflammation : présence de polynucléaires dans les selles.
C’est le cas des Shigella, E.coli entéro-invasifs (“ Shigella-like ”), Yersinia et
Campylobacter.
- simple traversée des entérocytes et
* soit colonisation des ganglions (Salmonella responsables des fièvres typho-
paratyphoïdiques)
* soit se multiplier dans la sous-muqueuse (Salmonella responsables des gastro-
entérites).
2. MrMrMrMr BoutouilBoutouilBoutouilBoutouil SalimSalimSalimSalim
LesLesLesLes courscourscourscours dededede BactBactBactBactéééériologieriologieriologieriologie mmmméééédicaledicaledicaledicale
b) bactéries entérotoxiques : syndrome cholériforme.
La toxine peut être ingérée avec un aliment (Staphylococcus aureus, Clostridium botulinum)
ou le plus souvent sécrétée sur place au niveau de l’intestin grèle.
Les souches bactériennes adhèrent à la muqueuse, se multiplient sans pénétrer dans les
cellules et élaborent des toxines qui provoquent sur les entérocytes des altérations
fonctionnelles réversibles et transitoires, sans modifications morphologiques, et dont le
résultat est la sortie d’eau et d’électrolytes dans la lumière du tube digestif.
Les selles sont abondantes, fréquentes, aqueuses sans polynucléaires ni mucus.
C’est le cas de Vibrio cholerae, V. parahaemolyticus, des E. coli entérotoxinogènes (ETEC),
Aeromonas.
II-II-II-II- DysmicrobismeDysmicrobismeDysmicrobismeDysmicrobisme ouououou ddddééééssssééééquilibrequilibrequilibrequilibre dededede floreflorefloreflore ::::
C’est le cas après certains traitements antibiotiques. Il y a prolifération anormale de
bactéries résistantes présentes de façon habituelle mais en petite quantité (rupture de
l’équilibre microécologique) : Staphylococcus aureus, Pseudomonas, Clostridium
difficile. Les signes sont soit une diarrhée simple, soit une colite droite hémorragique
(après amoxicilline souvent), soit une colite pseudo-membraneuse (C. difficile).
LESLESLESLES BACTERIESBACTERIESBACTERIESBACTERIES AAAA RECHERCHERRECHERCHERRECHERCHERRECHERCHER
LELELELE PRELEVEMENTPRELEVEMENTPRELEVEMENTPRELEVEMENT
* sauf pour les patients ≥ 65 ans et/ou présentant des pathologies associées
neutropénies, infectés avec le VIH, hospitalisés pour gastroentérite ou manifestations
non diarrhéiques des infections entériques
Biopsie : rectales ou coliques sous endoscopie : sont à analyser comme des matières
fécales.
jamais pour Clostridium difficile.
EnEnEnEn GENERALEGENERALEGENERALEGENERALE
touttouttouttout ageageageage
EnfantEnfantEnfantEnfant moinsmoinsmoinsmoins dededede
DeuxDeuxDeuxDeux ansansansans
ExamenExamenExamenExamen spspspspéééécifiquecifiquecifiquecifique
SalmonellaSalmonellaSalmonellaSalmonella sppsppsppspp
ShigellaShigellaShigellaShigella sppsppsppspp
CampylobacterCampylobacterCampylobacterCampylobacter sppsppsppspp
YersiniaYersiniaYersiniaYersinia sppsppsppspp
AeromonasAeromonasAeromonasAeromonas sppsppsppspp
SalmonellaSalmonellaSalmonellaSalmonella spp.spp.spp.spp.
ShigellaShigellaShigellaShigella spp.spp.spp.spp.
EsherichiaEsherichiaEsherichiaEsherichia colicolicolicoli GEIGEIGEIGEI
CampylobacterCampylobacterCampylobacterCampylobacter spp.spp.spp.spp.
YersiniaYersiniaYersiniaYersinia spp.spp.spp.spp.
AeromonasAeromonasAeromonasAeromonas sppsppsppspp
ClostridiumClostridiumClostridiumClostridium difficiledifficiledifficiledifficile toxinogtoxinogtoxinogtoxinogèèèènesnesnesnes
VibrioVibrioVibrioVibrio sppsppsppspp
EscherichiaEscherichiaEscherichiaEscherichia colicolicolicoli producteurproducteurproducteurproducteur dededede
vvvvéééérotoxinerotoxinerotoxinerotoxine
BactBactBactBactéééériesriesriesries multimultimultimulti rrrréééésistantessistantessistantessistantes
StaphylocoqueStaphylocoqueStaphylocoqueStaphylocoque aureusaureusaureusaureus
EchantillonEchantillonEchantillonEchantillon ConteneurConteneurConteneurConteneur TransportTransportTransportTransport ConservationConservationConservationConservation CommentairesCommentairesCommentairesCommentaires
Selles Poudrier
stérile
≤ 1 heure
température
ambiante
≤ 24 heures
4°C
Si hospitalisation ≥ 3 jours la
coproculture standard n’a pas
d’utilité* ; seule une
recherche de Clostridium
difficile doit être effectuée
Ecouvillon
rectal
Ecouvillon ≤2 heures
température
ambiante
≤24 heures
température
ambiante ou
4°C
Non recommandé sauf
parfois en pédiatrie Non
recommandé pour détecter
la présence de C. difficile.
3. MrMrMrMr BoutouilBoutouilBoutouilBoutouil SalimSalimSalimSalim
LesLesLesLes courscourscourscours dededede BactBactBactBactéééériologieriologieriologieriologie mmmméééédicaledicaledicaledicale
RESULTATSRESULTATSRESULTATSRESULTATS
EXAMEN MACROSCOPIQUE
L’aspect macroscopique de la selle est important pour orienter sur la physiopathologie
de la diarrhée.
Si selle solide : rechercher du sang, du pus, des glaires.
Si selle liquide, l’aspect fécal avec des glaires sanglantes oriente vers un syndrome
dysentériforme alors que l’aspect incolore ou eau de riz évoque un syndrome
cholériforme.
EXAMENEXAMENEXAMENEXAMEN MICROSCOPIQUEMICROSCOPIQUEMICROSCOPIQUEMICROSCOPIQUE
• Présence de polynucléaires si les bactéries sont invasives mais inconstant parfois.
• Absence de polynucléaires : si les bactéries sont entérotoxiques
MISEMISEMISEMISE ENENENEN CULTURECULTURECULTURECULTURE : importance des renseignements cliniques (âge, notion de
voyage récent, antibiothérapie en cours, toxi-infection alimentaire possible...). Il est
indispensable de préciser si l’on doit rechercher un Vibrion cholérique ou un
Clostridium difficile, car ceci fait appel à des techniques particulières.
L’isolement sera suivi de l’identification et éventuellement, d’un typage sérologique
(Salmonella, Shigella,...) et d’un antibiogramme (impératif pour Salmonella, Shigella,
E. coli, Vibrio cholerae). Si le biologiste se doit de le réaliser devant toutes bactéries
pathogènes isolées de coproculture, c’est le clinicien qui seul jugera ensuite de l’intérêt
d’une antibiothérapie.
Dans certains cas une bactériologie quantitative avec numération des différentes
espèces microbiennes peut être demandée.
TEMPSTEMPSTEMPSTEMPS DEDEDEDE REPONSEREPONSEREPONSEREPONSE DDDD’’’’UNEUNEUNEUNE COPROCULTURECOPROCULTURECOPROCULTURECOPROCULTURE ::::
- en moins de 2h : entérotoxine de C.difficile
- il faut au moins 48h d’incubation pour donner un premier résultat de la culture.
AUAUAUAU TOTALTOTALTOTALTOTAL : interprétation
1 - Culture de routine à la recherche d’une bactérie pathogène spécifique :
* adulte ou enfant de plus de 2 ans : Voir tableau plus haut.
* enfant de moins de 2 ans :
- rajouter la recherche des E.coli entéropathogènes (EPEC) : sérums agglutinants
(4 mélanges) ou recherches génotypiques (PCR de la toxine).
- penser que les étiologies virales sont très fréquentes dans cette tranche d’âge.
* chez le nouveau-né : dans le méconium on recherchera des bactéries responsables
d’infections néonatales : Listeria monocytogenes, E.coli K1, Streptococcus agalactiae.
2 - Notion de voyage récent en “pays tropical” et syndrome cholériforme :
- Vibrio cholerae
- Escherichia coli entérotoxiques ETEC (laboratoires spécialisés) :
= “ Turista ” ou diarrhée des voyageurs. La recherche de la toxine n’est pas facile et
ne se fait pas en routine.
- Aeromonas spp : diarrhée sérosanglante
4. MrMrMrMr BoutouilBoutouilBoutouilBoutouil SalimSalimSalimSalim
LesLesLesLes courscourscourscours dededede BactBactBactBactéééériologieriologieriologieriologie mmmméééédicaledicaledicaledicale
- Plesiomonas shigelloïdes se rencontre principalement en zone tropicale.
3 - Malade sous traitement antibiotique : dysmicrobisme ou infection nosocomiale.
- C. difficile : importance de la recherche de la toxine.
La technique de référence est la mise en évidence de la cytotoxine (Tox B) dans les
filtrats de selles sur des cultures cellulaires.
Des méthodes rapides immunoenzymatiques sont actuellement à la disposition des
laboratoires avec des délais de réponse inférieurs à 2h. Ils utilisent des AC
monoclonaux anti-toxine A + B. Ils sont très spécifiques et très sensibles.
- S. aureus s’il est en très grande quantité.
- P.aeruginosa
4 - Syndrome hémolytique et urémique (SHU) : EHEC (E. coli entérohémorrhagiques)
surtout O157 H7.
C'est une recherche difficile car il est souvent en faible quantité. Il est infectant à faibles
doses. Il est fréquent en Amérique du Nord. On le rencontre en France à bas bruit sans
que l’on puisse dire les modes de transmission. Il est trouvé dans la viande bovine, le
lait non pasteurisé, le cidre et le jus de pomme.
Autres sérotypes possibles.
5 - Intoxication alimentaire
- TIAC (le coût de ces maladies transmises par les aliments est très élevé. C’est un
problème de santé publique).
. d’incubation courte non fébrile ( 1 à 4h)
S.aureus
Bacillus cereus
. d’incubation longue (12 à 72h)
Salmonella spp
Y.enterocolitica (lait et porc)
C. perfringens
- Botulisme (à part car on ne recherche pas la bactérie dans la coproculture).
Prélever du sérum pour rechercher la présence de toxine.
- Penser aux recherches dans les aliments, dans les vomissements,...
6 - Détection de la colonisation par des bactéries multi résistantes aux antibiotiques
surtout en milieu hospitalier.
- Entérocoques résistants à la vancomycine
- Entérobactéries productrices de ß lactamase à spectre étendu BLSE.
- Staphylococcus aureus multi résistant (SAMR).
7 - Portage lors d’une épidémie documentée de la bactérie pathogène dans l’entourage
d’un patient ou parmi le personnel soignant.
Recherche orientée.
Se pratique sur des selles même solides.
8 - Portage chez le personnel de restauration. Les selles sont solides le plus souvent.
- Salmonella spp
- Staphylococcus aureus : si isolement, il faudrait faire la recherche d’entérotoxine
car les souches non productrices ne donnent pas de TIAC.
9 - Patients infectés par le VIH
Coproculture de routine : fréquence de Campylobacter ssp.