Tract à destination du grand public et de la presse, concernant les propos d'Alain Rousset sur l'opposition régionale en Poitou-Charentes entre 2010 et 2015.
Le tract reprend notamment des extraits des PV de Sessions où nous nous interrogions sur la situation et sa régularité...
La réduction des dotations de l'Etat aux collectivités locales est enclenchée, et le Premier Ministre a fait des annonces. Cette présentation est l'état des lieux de la situation et pointe les manques de précisions sur les annonces du Gouvernement
Tract à destination du grand public et de la presse, concernant les propos d'Alain Rousset sur l'opposition régionale en Poitou-Charentes entre 2010 et 2015.
Le tract reprend notamment des extraits des PV de Sessions où nous nous interrogions sur la situation et sa régularité...
La réduction des dotations de l'Etat aux collectivités locales est enclenchée, et le Premier Ministre a fait des annonces. Cette présentation est l'état des lieux de la situation et pointe les manques de précisions sur les annonces du Gouvernement
234 milliards d’euros, c’est le coût des dépenses des collectivités locales et au sein de cet ensemble, les régions pèsent 12%. Alors que deux projets de loi sont en cours de discussion au Parlement pour redessiner notre carte territoriale et fusionner les régions, la Fondation iFRAP a voulu montrer qu’un volet supplémentaire d’économies est possible. Dans ce contexte exigeant, la réforme des régions doit imposer des engagements clairs aux exécutifs locaux sur le fonctionnement, les interventions et les investissements si l’on ne veut pas que cette réforme dérape et ne soit un coup d’épée dans l’eau. En mettant en place des garde-fous face au risque d’alignement par le haut des dépenses, en externalisant, voire en délaissant certaines interventions. Sans quoi les « contribuables électeurs » risquent bien de se dire « tout ça pour ça ? ».
Relevé des décisions de la session du conseil du 2 octobre 2015Alain Lambert
Tracer les contours du budget 2016, tel est l’intérêt du Débat d’orientation budgétaire (DOB) qui mobilise les conseillers départementaux en cette session du troisième trimestre. Un exercice ardu, qui plus est nouveau, pour plus de la moitié des élus départementaux.
La question du futur rôle des départements est doublement sous les feux de l’actualité : d’une part, avec les élections des conseils départementaux des 22 et 29 mars prochains ; d’autre part avec la loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République) en cours de discussion au Parlement. Cette loi sera la 3e étape de la réforme territoriale après la loi sur les métropoles, et celle sur la fusion des régions. Elle doit s’attaquer au sujet brûlant du partage des compétences entre les différents échelons territoriaux.
Si le gouvernement avait proposé initialement la suppression du département, la question n’a pas fait long feu. Les élus départementaux ont résisté et une nouvelle répartition des compétences semble se dessiner, résumée ainsi par le secrétaire d’État à la Réforme territoriale, André Vallini : "Aux régions, l'économie ; aux départements, la solidarité ; au bloc communal, les services publics de proximité."
En effet plus des deux tiers des dépenses de fonctionnement des départements sont des dépenses sociales. C’est la raison pour laquelle la Fondation iFRAP a, depuis son étude d’avril 2014, « Réorganiser la France », considéré que l’avenir des départements est dans la fusion avec le réseau des CAF pour devenir des agences de protection sociale.
La suppression de l’échelon départemental et une décision de moyen terme pas encore vraiment actée. En attendant, il est nécessaire de conditionner le versement des dotations au respect d’indicateurs financiers et sociaux de bonne gestion. En effet, en conservant la même organisation territoriale, on pourrait déjà économiser 3 milliards d’euros en s’alignant sur les meilleurs gestionnaires. Car on constate des différences parfois très importantes entre départements pour les dépenses totales, les charges de personnel, les effectifs ou encore l’absentéisme. La Fondation iFRAP passe au crible la gestion des départements.
Supports utilisés pour illustrer la réunion publique d'information organisée par l'assocaition de Défense des contribuables Aigues-Vives (DCAV) à, à Aigues-Vives (Gard) le 4 octobre 2010.
Contre les dérives de la mairie d'Aigues-Vives, dirigée par M. Jacky REY depuis 2001.
Autism is a mental condition present from early childhood that is characterized by difficulties in communication, forming relationships, and using language. While it was once thought to be a symptom of schizophrenia, autism involves challenges such as an inability to easily communicate with others, specialized interests, sensitivity to sensations, and difficulty with physical coordination. Many myths exist, including that all autistics are the same or can be categorized as high or low functioning, but autism is nearly impossible to define as a whole given the diversity of experiences.
El documento habla sobre la historia y desarrollo de la cerveza Gallo. Comenzó vendiéndose en 1896 como Lager Bier y más tarde adoptó el nombre de Cerveza Gallo debido a la ilustración de un gallo en su etiqueta. Gallo creció y se expandió por todo el país, siendo pionera en el uso de nuevos medios de comunicación como la radio y la televisión para publicidad. El documento también describe los beneficios para la salud de consumir cerveza Gallo con moderación.
Broken windows policing is based on the theory that minor crimes and disorder, if left unchecked, can lead to more serious crimes. The approach calls for strict policing of minor offenses to prevent major crimes. However, the method has been criticized for giving police too much discretion and potentially enabling racial profiling and excessive force. The case of Eric Garner, who was killed during an arrest for selling untaxed cigarettes, illustrated these issues with the approach. While the goals of preventing crime and maintaining order seem reasonable, broken windows policing in practice has damaged relations between police and communities and has not been conclusively shown to reduce crime.
The document outlines a planned class trip for a UKS2 class to visit the London Dungeons. It will be a half day trip where students will experience a 110 minute journey through London's history brought to life by actors. In the morning they will visit the London Dungeons and have lunch in Jubilee Gardens. In the afternoon back at school there will be follow up lessons on the trip content, including a drama session and unit of work.
234 milliards d’euros, c’est le coût des dépenses des collectivités locales et au sein de cet ensemble, les régions pèsent 12%. Alors que deux projets de loi sont en cours de discussion au Parlement pour redessiner notre carte territoriale et fusionner les régions, la Fondation iFRAP a voulu montrer qu’un volet supplémentaire d’économies est possible. Dans ce contexte exigeant, la réforme des régions doit imposer des engagements clairs aux exécutifs locaux sur le fonctionnement, les interventions et les investissements si l’on ne veut pas que cette réforme dérape et ne soit un coup d’épée dans l’eau. En mettant en place des garde-fous face au risque d’alignement par le haut des dépenses, en externalisant, voire en délaissant certaines interventions. Sans quoi les « contribuables électeurs » risquent bien de se dire « tout ça pour ça ? ».
Relevé des décisions de la session du conseil du 2 octobre 2015Alain Lambert
Tracer les contours du budget 2016, tel est l’intérêt du Débat d’orientation budgétaire (DOB) qui mobilise les conseillers départementaux en cette session du troisième trimestre. Un exercice ardu, qui plus est nouveau, pour plus de la moitié des élus départementaux.
La question du futur rôle des départements est doublement sous les feux de l’actualité : d’une part, avec les élections des conseils départementaux des 22 et 29 mars prochains ; d’autre part avec la loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République) en cours de discussion au Parlement. Cette loi sera la 3e étape de la réforme territoriale après la loi sur les métropoles, et celle sur la fusion des régions. Elle doit s’attaquer au sujet brûlant du partage des compétences entre les différents échelons territoriaux.
Si le gouvernement avait proposé initialement la suppression du département, la question n’a pas fait long feu. Les élus départementaux ont résisté et une nouvelle répartition des compétences semble se dessiner, résumée ainsi par le secrétaire d’État à la Réforme territoriale, André Vallini : "Aux régions, l'économie ; aux départements, la solidarité ; au bloc communal, les services publics de proximité."
En effet plus des deux tiers des dépenses de fonctionnement des départements sont des dépenses sociales. C’est la raison pour laquelle la Fondation iFRAP a, depuis son étude d’avril 2014, « Réorganiser la France », considéré que l’avenir des départements est dans la fusion avec le réseau des CAF pour devenir des agences de protection sociale.
La suppression de l’échelon départemental et une décision de moyen terme pas encore vraiment actée. En attendant, il est nécessaire de conditionner le versement des dotations au respect d’indicateurs financiers et sociaux de bonne gestion. En effet, en conservant la même organisation territoriale, on pourrait déjà économiser 3 milliards d’euros en s’alignant sur les meilleurs gestionnaires. Car on constate des différences parfois très importantes entre départements pour les dépenses totales, les charges de personnel, les effectifs ou encore l’absentéisme. La Fondation iFRAP passe au crible la gestion des départements.
Supports utilisés pour illustrer la réunion publique d'information organisée par l'assocaition de Défense des contribuables Aigues-Vives (DCAV) à, à Aigues-Vives (Gard) le 4 octobre 2010.
Contre les dérives de la mairie d'Aigues-Vives, dirigée par M. Jacky REY depuis 2001.
Autism is a mental condition present from early childhood that is characterized by difficulties in communication, forming relationships, and using language. While it was once thought to be a symptom of schizophrenia, autism involves challenges such as an inability to easily communicate with others, specialized interests, sensitivity to sensations, and difficulty with physical coordination. Many myths exist, including that all autistics are the same or can be categorized as high or low functioning, but autism is nearly impossible to define as a whole given the diversity of experiences.
El documento habla sobre la historia y desarrollo de la cerveza Gallo. Comenzó vendiéndose en 1896 como Lager Bier y más tarde adoptó el nombre de Cerveza Gallo debido a la ilustración de un gallo en su etiqueta. Gallo creció y se expandió por todo el país, siendo pionera en el uso de nuevos medios de comunicación como la radio y la televisión para publicidad. El documento también describe los beneficios para la salud de consumir cerveza Gallo con moderación.
Broken windows policing is based on the theory that minor crimes and disorder, if left unchecked, can lead to more serious crimes. The approach calls for strict policing of minor offenses to prevent major crimes. However, the method has been criticized for giving police too much discretion and potentially enabling racial profiling and excessive force. The case of Eric Garner, who was killed during an arrest for selling untaxed cigarettes, illustrated these issues with the approach. While the goals of preventing crime and maintaining order seem reasonable, broken windows policing in practice has damaged relations between police and communities and has not been conclusively shown to reduce crime.
The document outlines a planned class trip for a UKS2 class to visit the London Dungeons. It will be a half day trip where students will experience a 110 minute journey through London's history brought to life by actors. In the morning they will visit the London Dungeons and have lunch in Jubilee Gardens. In the afternoon back at school there will be follow up lessons on the trip content, including a drama session and unit of work.
Pdf aep bancario_gestaode_materiais_apostila_giovannacarranzaFernanda Rosa
O documento discute a gestão de materiais em empresas, definindo seus objetivos principais como: 1) otimizar investimentos em estoques; 2) minimizar custos e riscos de não atender a demanda; 3) determinar a quantidade ideal de materiais em estoque. Também apresenta indicadores para medir o desempenho da gestão de materiais, como tempo de atendimento de pedidos e nível de serviço.
Marisol Posso ofrece servicios de consultoría en sistemas de gestión, auditoría y formación. Tiene más de 10 años de experiencia implementando normas como ISO 9001, ISO 14001, OHSAS 18001, ISO 27001, NTC 6001 y NTC-GP 1000. Ofrece acompañamiento durante la implementación, auditorías internas y formación de auditores internos.
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Erasmus University College kicked off in 2013 in Rotterdam. Their website is still in development and they were looking for a way to stand out between other university colleges and appeal to international students. That’s why they created a virtual tour, which is unique in its way. Not only does the tour provide a look inside the building but it also contains interactive elements such as videos and even a game. Joia de Jong, their in-house graphic designer and initiator, will give you all the ins and outs of the tour and its outcomes.
Erasmus University Rotterdam is reinventing the way in which they approach their (online) communications. Marketing manager Carina de Walle tells about the multichannel approach where content will be the leading factor.
- The document discusses the TU Delft's use of WhatsApp for their webcare services, in addition to traditional channels like Facebook.
- Their WhatsApp webcare is available from 9am-5pm and 5pm-12am daily with 11 core team members and 16 assistants handling requests.
- Research found WhatsApp interactions to be more personal and informal than Facebook, with customers expecting faster response times. However, this also brings challenges like long conversations and unclear priorities.
- The document provides tips for webcare teams on WhatsApp like using status updates, quick first responses, discussing cases, and clearly defining responsibilities.
The traditional way of student recruitment is to give the student as much information as we think they need to make a rational decision on their choice of study. Wilco van Dijk will show you a complete new way of thinking: GO EAST! Easy, Attractive, Social and Timely nudges to steer students in the right direction.
Audit de la gestion budgétaire et comptable région martinique 2009lafontaine
Nous savons que la politique économique menée par l’équipe qui nous a précédés ici, l’ancienne équipe, a abouti à un échec total, et nous en connaissons les raisons.
Etude sur les perceptions des collectivités séparativesInsidens
Les travaux pour le réagrément des éco-organismes chargés des emballages ménagers sont lancés autour du Collectivités territoriales,Insidens,déchets,recyclage,tri sélectif,éco organismeMinistère de l’Environnement, de l’ADEME et des représentants des collectivités territoriales. De nouvelles conditions pour organiser les collectes séparatives vont être définies. Pour la première fois depuis 20 ans, les collectivités pourraient se retrouver avec un possible choix puisque plusieurs structures agréées. Cette étude, que nous avons réalisée suivant une méthodologie solide, livre un regard un peu différent sur les conditions d’exercice de l’agrément puisque notre analyse s’est concentrée essentiellement sur les collectivités territoriales.
Un rapport de la CRC conforte l’action et les orientations de Lille’s AgencyAurélie Constant
La Chambre régionale des comptes considère que l’activité de l’agence de développement de la métropole lilloise « semble bien adaptée à ce qui constitue, aujourd’hui, sa mission au service de l’essor économique du territoire ».
Alors que tout le monde s’interroge sur
les surcoûts inévitables liés aux fusions et
à la nouvelle répartition des compétences,
la Fondation iFRAP montre qu’il n’y a
pas de fatalité et que de réelles marges de
manoeuvre existent. Grâce à cette étude, on
constate qu’il est possible d’économiser :
▪ 2,99 milliards d’euros sur les dépenses de
fonctionnement ;
▪ 4,08 milliards d’euros sur les dépenses
d’investissement ;
▪ 2 237 ETP sur 80 000 agents en réduisant le
niveau de l’absentéisme (voir page 24).
Paul Biya - Cameroun - Le Temps Des Realisations - 22
Finance region 042016
1. UNE GESTION
DÉSASTREUSE !
LE PRESTIDIGITATEUR
“Les membres de la Commission de synthèse
tiennent à souligner la précarité, particulièrement
prononcée, de la situation financière et budgétaire
de la collectivité régionale et mesurent avec gra-
vité, l’impact négatif des décisions imprudentes et
incohérentes, prises les années précédentes, sur
les marges de manœuvre financières de la Région
Guadeloupe.”
Pour celui qui examine les comptes de la Région
Guadeloupe, plusieurs questions se posent. La
première consiste à se demander quelle est la part
de l’inconséquence.
L’ex-Président de Région se présente volontiers
comme un expert. Pourtant, sous sa responsabi-
lité, les règles de prudence les plus élémentaires
de la gestion publique n’ont pas été respectées.
Les budgets des exercices 2014 et
2015 ont connu une hypertrophie
à caractère électoraliste basée sur
des emprunts qui vont grever la
capacité d’action de la Région pour
les 10 ans qui viennent.
En effet, on sait déjà que la Région sera encore
victime de cet endettement en 2020. Sans aucun
emprunt nouveau, l’en-cours de la dette, qui est de
311 millions d’€ en 2016, restera encore proche de
230 millions d’€ en 2020.
Au regard de la situation financière dans laquelle nous avons
trouvé la collectivité régionale,
Au regard des défis auxquels nous devons faire faire face
dans les prochains mois,
Au regard des responsabilités qui nous ont été conférées
le 13 décembre dernier, nous devons plus que jamais faire
preuve de vigilance, de courage et d’abnégation.
Vigilance quant à la situation financière de la collectivité,
Courage dans les choix politiques que nous allons opérer,
et puis enfin Abnégation dans l’application stricte des en-
gagements pris devant le peuple à l’occasion du renouvel-
lement des élus de la collectivité.
Car la collectivité, mais plus largement la Guadeloupe, a
subi un grave préjudice qui obère son avenir immédiat et
à court terme.
La situation financière de la Région, il faut le dire, est
catastrophique, victime d’une gestion calamiteuse de
l’équipe sortante. Près de 50 millions d’euros de factures
dissimulés dans les tiroirs, plus de 30 millions d’euros
d’aides à l’habitat non financés, plus de 29 millions d’aides
régionales aux étudiants dans les cartons, des engage-
ments contractuels pris avec les communes sans prévoir
le financement….Et la liste n’est pas exhaustive.
JeretiensquelaCollectivitérégionaleétaitdéjàendifficulté
en 2014, notamment en section d’investissement (déficit de
29Md’€),etsonrésultatdeclôtureétaitseulementde4,6M
(fonctionnement + investissement). Sachant cela, en 2015,
il a été contracté un emprunt de 115 M d’€. Alors même
qu’il a été présenté comme devant financer les C2DT, cet
emprunt est aujourd’hui presque entièrement consommé.
Sans cet emprunt, la Région aurait été déficitaire au
compte administratif 2015.
Tout ceci montre bien, qu’il faut poursuivre les arbitrages
car engager les 600 M d’€ d’Autorisation de Programme
(AP) était tout simplement impossible.
En conséquence, nous prendrons nos responsabilités.
En bons démocrates, nous assurerons la continuité du
service public.
Et en parfaits républicains, nous rétablirons un mode de
gestion responsable et aussi soucieux d’égalité que de
solidarité.
QUELLE EST
LA SITUATION
FINANCIÈRE
RÉELLE
de la Région Guadeloupe ?
9 avril 2016
Ary Chalus
Président
du Conseil
régional.
ÊTRE RESPONSABLE
2. LA GRANDE
ILLUSION
On peut en effet s’interroger, dès lors que ce mode de
fonctionnement remet en cause l’expression même de
la démocratie. Car il s’agit là d’une tentative, qui semble
délibérée, de mettre au service de la réélection de l’ex-
président - en effectuant à l’avance, au cours des deux
dernières années préélectorales -, la plus grande partie
des ressources que la Région est censée rassembler au
cours du mandat suivant. En cela, la pratique de l’ancien
exécutif remet en cause l’expression de la démocratie, tel
qu’elle s’est affirmée avec force le 13 décembre 2015.
Des juristes expérimentés pourraient dire si ces pratiques
ne relèvent pas de la Cour de discipline budgétaire et fi-
nancière, dès lors que de tels constats ont pu, ou pour-
raient, être relevés dans l’avenir par la Chambre régionale
des comptes sur la gestion des cinq dernières années et
que la Chambre dispose du pouvoir de saisine.
Quoi qu’il en soit, le constat est sans appel. Au cours des
dernières années, la Région a été gérée selon des moda-
lités qui rappellent la cavalerie bancaire du secteur privé
dans lequel de nouveaux emprunts servent à rembourser
les précédents. Il en va ainsi des conventions conclues
avec les communes et pour lesquels un emprunt a été
annoncé alors que le financement desdits contrats n’est
en réalité pas assuré par des crédits de paiement.
La Région a connu une évolution
de la dette qui est de nature
à obérer l’avenir. En effet, la
capacité de désendettement est
passée de 3 à 5 ans entre 2013
et 2015, année électorale.
Durant le trimestre qui a précédé l’élection
de décembre 2015, la collectivité régionale
de la Guadeloupe a cessé d’être au service
des Guadeloupéens pour être au service
d’un candidat.
En effet, quel qu’en soit le coût, quel que
soit l’état d’impréparation du dossier,
quelles que soient les conditions de mise
en œuvre, quelles qu’aient pu être les liber-
tés qu’il a fallu prendre avec la réglemen-
tation et fut-ce au prix d’une politisation
partisane tout à fait désastreuse de l’admi-
nistration régionale, des décisions ont été
prises avec pour principal objectif de servir
la réélection du candidat sortant.
Trois types d’observations
peuvent être formulés
à cet égard :
La précipitation dans des décisions insuf-
fisamment étudiées. Cela vaut à l’évidence
pour la décision d’organiser la rencontre de
Coupe Davis entre la France et le Canada
en Guadeloupe.
L’insuffisance de concertation. C’est le cas
du dossier de la fixation des taux d’octroi
de mer.
L’aventurisme financier et le marchan-
dage électoral. Les contrats de développe-
ment territorial en sont l’illustration.
La plus saisissante des conclusions des
100 derniers jours de la précédente manda-
ture, c’est que celui qu’on nous a complai-
samment présenté comme offrant toutes
garanties de compétence, fut en réalité un
bien piètre gestionnaire, incapable du mini-
mum, à savoir gérer la Région en bon “père
de famille”.
2015, ANNÉE ÉLECTORALE
290 M€ d’Annonces sans recettes
afférentes (quelques exemples) :
Déviation de la Boucan: 80 M€,
Lycée de Baimbridge : 170 M€,
Restructuration CRFP: 17,5 M€,
Hippodrome St-Jacques : 22 M€,
2x3 voies de la Jaille : 20 M€,
Divers projets routiers, etc…
LE BILAN DES 100
DERNIERS JOURS
DE LA PRÉCÉDENTE MANDATURE
0
1
2
3
4
5
6
2006 201520142013201220112010200920082007
2,0
1,6 1,7
2,7
3,2 3,3 3,3 3,3
3,1
5,2
Évolution de la capacité de désendettement
3. DES CHIFFRES ACCABLANTS
Selon les données fournies par la Direction des
affaires financières, le volume des engagements de
la collectivité régionale au 31 décembre 2015 s’élève
à près de 704 M€ dont un peu plus de 500 M€ en
investissement. Rien que pour l’exercice 2016, la
commission de synthèse remarque que la part à
financer de ces engagements sur l’exercice 2016 est d’un
peu plus de 286 M€ dont 183 M€ en investissement !
Ce à quoi il faut rajouter les besoins en crédit sur des opé-
rations d’investissement pluriannuelles, là aussi décidées
auparavant, qui seront engagées sur l’exercice 2016, soit
140 M€.
À ce titre, les membres de la commission
de synthèse tiennent à faire remarquer
l’augmentation de 63 % des dépenses
d’investissement dans le Budget primitif 2015
votée à l’Assemblée plénière du 22/12/2014.
Au total, et même en laissant de côté les dépenses prévi-
sionnelles relatives au C2DT, ce sont près de 323 M€ de
dépenses d’investissement qui devraient être proposées
à l’Assemblée plénière pour l’exercice 2016 si l’exécutif
n’engage pas d’arbitrage. La commission de synthèse
précise aussi que les projections en termes de recettes
permettent d’afficher un total d’un peu plus de 107 M€.
311194407,93 €
ENCOURS DE LA DETTE RÉGIONALE
AU 31 DÉCEMBRE 2015
D’emblée, la partie de cet encours de 703,33 M€ devant être financé sur l’exercice 2016 s’élève à
286,9 M€ (dont 183,2 M€ en investissement et 103,7 M€ en fonctionnement).
SITUATION
DE LA DETTE
ET FINANCEMENT DE
L’INVESTISSEMENT
PAR L’EMPRUNT
RÉPARTITION DES ENGAGEMENTS CUMULÉS
SUR LES AUTORISATIONS DE PROGRAMME (AP)
CULTURE ET DE LA FORMATION ARTISTIQUE 2,33 M€
JEUNESSE ET DES SPORTS 0,69 M€
SANTÉ ET DE LA SOLIDARITÉ 24,31 M€
ÉDUCATION ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR 2,87 M€
EMPLOI, APPRENTISSAGE ET FORMATION PROFESSIONNELLE 5,40 M€
AGRICULTURE, PÊCHE ET DU DÉVELOPPEMENT RURAL 5,055 M€
STRATÉGIE ET DES INTERVENTIONS ÉCONOMIQUES 5,84 M€
TOURISME, TRANSPORT DÉSENCLAVEMENT NUMÉRIQUE 9,86 M€
CONSTRUCTION DES BÂTIMENTS PUBLICS 124,25 M€
AMÉNAGEMENT DU TÉRRITOIRE 162,25 M€
ENVIRONNEMENT ET CADRE DE VIE 66,54 M€
BÂTIMENTS ADMINISTRATIFS 5,19 M€
ÉQUIPEMENTS ET TRAVAUX DANS LES LYCÉES 10,12 M€
ROUTES 63,73 M€
AFFAIRES EUROPE - COOPÉRATION - SUBVENTION, GLOBALE 10,93 M€
AFFAIRES EUROPÉENNES ET CELLULE PARTENARIALE 8,44 M€
SYSTÈME D’INFORMATIONS 0,21 M€
TOTAL 508,28 M€
LES ENGAGEMENTS CUMULÉS SUR
LES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (AE)
CULTURE ET DE LA FORMATION ARTISTIQUE 2,96 M€
JEUNESSE ET DES SPORTS 1,05 M€
SANTÉ ET DE LA SOLIDARITÉ 1,44 M€
ÉDUCATION ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR 14,56 M€
EMPLOI, APPRENTISSAGE ET FORMATION PROFESSIONNELLE 109,46 M€
STRATÉGIE ET DES INTERVENTIONS ÉCONOMIQUES 1,15 M€
TOURISME, TRANSPORT DÉSENCLAVEMENT NUMÉRIQUE 0,25 M€
AMÉNAGEMENT DU TÉRRITOIRE 1,77 M€
ENVIRONNEMENT ET CADRE DE VIE 10,55 M€
DIRECTION DES ROUTES 5,21 M€
AFFAIRES EUROPE - COOPÉRATION - SUBVENTION, GLOBALE 29,00 M€
AFFAIRES EUROPÉENNES ET CELLULE PARTENARIALE 18,83 M€
SYSTÈME D’INFORMATIONS 0,19 M€
AFFAIRES JURIDIQUES 0,06 M€
PATRIMOINE ET ACHATS 0,78 M€
MISSION CONTRÔLE DE GESTION 0,19 M€
TOTAL 196,05 M€
508,28 M€
d’engagements
cumulés sur les
autorisations de
programme (AP)
ouvertes au budget
régional.
195,05 M€
d’engagements
cumulés sur les
autorisations
d’engagement (AE)
ouvertes au budget
régional.
703 775 396,97 €
VOLUME DES ENGAGEMENTS
DU CONSEIL RÉGIONAL
AU 31 DÉCEMBRE 2015.
4. Le rapport de la Chambre régionale des comptes avait déjà donné l’alerte quant à la dérive financière dans
laquelle la Collectivité régionale avait été entraînée au cours de la mandature précédente. Pour ceux qui
auraient encore des doutes, ou qui voudraient faire preuve de mauvaise foi, deux avis viennent conforter le
constat de faillite de la précédente équipe à la tête de la Région.
Le Conseil économique et social régional, en place depuis plusieurs années, n’est pas une émanation de
l’actuelle majorité. Et sa composition est une garantie d’indépendance vis-à-vis de la majorité en place. Il en
va de même du Conseil de la culture et de l’environnement.
Ces deux instances placées auprès du Conseil régional sont indépendantes de lui. Les deux avis sont concor-
dants et difficilement contestables. Enfin, le Conseil régional des jeunes abonde dans le même sens.
UN CONSTAT DE FAILLITE
Conseil
Économique et
Social Régional
(CESR)
Conseil de
la Culture de
l’Éducation et de
l’Environnement
(CCEE)
Conseil
Régional
des Jeunes
(CRJ)
Le CESR note que le volume
des dépenses d’investissements
correspondant aux engagements
de la collectivité pour l’année
2016 s’élève à 323 millions d’€,
alors que les projections finan-
cières en termes de recettes
n’excèdent pas 107 millions d’€.
Par conséquent, la réalisation et
l’achèvement de certains grands
travaux et projets structurants,
initiés lors la mandature précé-
dente, pourraient être différés,
des choix prioritaires devant être
opérés.
Ce premier exercice de la
mandature s’ouvre dans un
contexte où la collectivité régio-
nale est encore confrontée à
des marges réduites qui com-
pliquent le financement de
ses interventions. Contrainte,
comme toutes les collectivités
territoriales, par les efforts de
redressement des comptes pu-
blics nationaux, elle doit pourtant
répondre à des attentes fortes
des citoyens, des entrepreneurs
et des acteurs associatifs.
Les besoins sont principalement
axés sur la réduction des pré-
carités économiques, sociales,
culturelles ainsi que la neutrali-
sation du sentiment d’insécurité.
Les attentes en matière éduca-
tive et de formation sont éga-
lement des préoccupations de
premier rang. Face à ces enjeux,
l’exécutif régional se fixe des
lignes d’actions prioritaires pour
construire une Guadeloupe qu’il
souhaite plus solidaire, créative
et responsable, inscrite dans
une stratégie de croissance et de
développement durables.
Le Conseil régional des jeunes
prend note des éléments d’infor-
mation fournis dans le rapport
d’orientations budgétaires, rela-
tifs à la situation des dépenses
et des recettes de la collectivité
régionale en prévision de l’exer-
cice 2016.
Il s’agit essentiellement d’une
baisse significative des dotations
de l’État, de la crainte d’un effet
ciseau avec une augmentation
des dépenses plus importante
que les recettes et enfin d’une
augmentation de l’encours de la
dette régionale
48 825 554,79 €
Montant des factures en
instances de liquidation
Il est à noter que l’essentiel des
factures dues relèvent de l’ex-
cabinet et de l’ex-direction de
la communication. L’absence
de lettre de commande pour
certaines factures empêche
leur liquidation.
29,9 M€
Total des subventions
antérieures au 1er
janvier
2016 sur des lignes
en AP/AE
Aides régionales de solidarité
et d’amélioration de l’habitat
6383 dossiers
n’ont pas fait l’objet de décisions
d’attribution de subventions