c'est un travail qui exeplique un peux le technique de depot des couches mince sur une substrat en utilisent la methode de l'evaporation thermique l'une des technique les plus utilisé.
technique CVD chimical vapor dipositon.
Protection des métaux contre la corrosionCHTAOU Karim
Cette présentation présentent tout d’abord les principaux types de la corrosion et il présente une description détaillée des trois grandes méthodes, préventives et curatives, utilisées en anticorrosion.
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Protection des métaux contre la corrosionCHTAOU Karim
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Métaux et alliages non ferreux légers Al, Ti et ZnOmar Benchiheub
Université Badji-Mokhtar Annaba, Département de Métallurgie et Génie des Matériaux
Cours : Métaux et alliages non ferreux
Master : métallurgie et génie des matériaux
Cours & Exercice métalogénie (Dr. sorokoby)LS-Elearning
Cours et exercices, plus de 60 Travaux dirigés, Travaux pratiques. tout pour parfaire ses connaissances en Métallogénie du niveau 2 de la licence des mines et géologie.
un cours du Dr SOROKOBY.
Métaux et alliages non ferreux lourds Cu, Ni, Co et autresOmar Benchiheub
Université Badji-Mokhtar Annaba, Département de Métallurgie et Génie des Matériaux
Cours : Métaux et alliages non ferreux
Master : métallurgie et génie des matériaux
The document discusses the benefits of exercise for mental health. Regular physical activity can help reduce anxiety and depression and improve mood and cognitive functioning. Exercise boosts blood flow, releases endorphins, and promotes changes in the brain which help regulate emotions and stress levels.
The document discusses the benefits of exercise for mental health. Regular physical activity can help reduce anxiety and depression and improve mood and cognitive function. Exercise causes chemical changes in the brain that may help protect against mental illness and improve symptoms for those who already suffer from conditions like anxiety and depression.
Métaux et alliages non ferreux légers Al, Ti et ZnOmar Benchiheub
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Virtually all engineering materials will corrode or decay over time when exposed to their environment. The rate of decay depends on the material and conditions. Like the human body, materials require protection from extreme temperatures, pressures, and harmful gases through coatings, inhibitors, alloys, maintenance and inspection. Corrosion causes the disintegration of materials into constituent atoms via chemical reactions with the surroundings like oxygen, and reduces material strength, lifetime and properties. Data on corrosion rates helps determine if a material is suitable for an application, with over 50 mils per year generally unsuitable. Common types of corrosion include uniform, galvanic, pitting, stress, erosion and microbial. Protections methods aim to control reactions or provide permanent barriers
Unité de grande capacité montée sur
semi-remorque qui permet la clarification d’eau à
des débits pouvant atteindre 150 m3/h. Unité disponible sur le site http://www.aqua-traitements.com
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El documento resume los fundamentos psicológicos y pedagógicos de la enseñanza de la robótica, incluyendo las teorías de Piaget, Bruner y Vigotsky. También describe algunos softwares y hardware de robótica educativa, así como retos en la implementación de la robótica en escuelas públicas de Buenos Aires.
Breve descripción de recursos TIC que puedes ervir de ayuda a profesores de ELE. Contenido de la jornada de formación para profesores de ELE en Proyecto Español.
Université Badji-Mokhtar Annaba, Département de Métallurgie et Génie des Matériaux
Cours Théorie des processus métallurgiques
Master : métallurgie et génie des matériaux
Le stress oxydant se définit comme l’incapacité de l’organisme de se défendre contre les espèces réactives de l’oxygène (ERO) en raison de la perturbation d’équilibre endogène entre ces derniers et les agents oxydants (AO). Ce déséquilibre conduit potentiellement à des dégâts structuraux et fonctionnels.
Les ERO sont des espèces chimiques oxygénées tels que les radicaux libres, ions oxygénés, peroxydes, rendues chimiquement très réactives par la présence d’électrons de valence non appariés dans l’orbitale la plus externe. L’équilibre est rétabli soit par oxydation (perte de cet électron libre) ou par réduction (gain d’un autre électron). Le caractère radicalaire de la molécule ne disparait pas, l’électron libre peut passer sur d’autres molécules ; c’est le phénomène d’oxydation en chaine.
Plusieurs facteurs influencent le stress oxydatif, certains augmentant la production des ERO comme la consommation élevée d’O2 au cours d’une activité sportive intense avec dépenses énergétiques, d’autres réduisent les capacités antioxydantes tels que le déficit enzymatique congénital en G6PD.
Un composé ionique associe toujours un cation (ions positif) à un anion (ion négatif). Il s’agit d’une structure cristalline où les ions sont “empilés” en adoptant une configuration stable, les cations sont entourés principalement d’anions tandis que le cations sont entourés principalement d’anion ainsi les forces électriques attractives (entre charges de signes opposées) sont plus intenses que les forces électriques répulsives entre charges de même signe. Les forces électriques attractives sont dominantes et maintiennent fermement ensembles les ions d’un solide ionique.
Nom des composés ioniques
Le nom d’un composé ionique est formé à partir du cation et de l’anion qui le constituent sur le modèle suivant:
“nom anion” de “ du cation”
Exemples
Chlorure de magnésium
Fluorure de potassium
Carbonate de sodium
Sulfate de lithium
La première partie du nom d’un composé ionique est donc le nom de son anion. Pour rappel les anions monoatomiques forment leur nom à partir de l’élément chimique auquel on ajoute une terminaison en “ure” (chlorure, fluorure, bromure, iodure, sulfure etc) et les anions polyatomiques ont souvent une terminaison en “ate” (phosphate, carbonate, sulfate, permanganate), en “ite” (sulfite, nitrite) et parfois aussi en “ure” (cyanure).
La deuxième partie du nom d’un composé ionique est donc celle de son cation. Pour rappel les cations sont souvent monoatomiques et s’appellent souvent simplement “ion de l’élément” (ion sodium, ion calcium, ion aluminium) et sont parfois suivit d’un chiffre romain qui précise le nombre de charges positives excédentaires portées (par exemple ions fer III pour Fe3+, ion Fer II pour Fe2+)
On peut donc déterminer les ions formant un composé ionique à partir de son nom
Exemples
Du sulfate de magnésium est composé d’anions sulfate et de cations magnésium
Du chromate de calcium est composé d’anions chromate et cations calcium
Inversement le nom d’un composé ioniques peut être trouvé à partir du nom du cation et de l’anion qui le constituent.
Exemples
Des ions sodium et des ions chlorure forment du chlorure de sodium.
Des ions carbonate et aluminium forment du carbonate d’aluminium.
Neutralité électrique
Bien qu’ils soient constitués d’entités chimiques chargées, les composés chimiques sont toujours globalement électriquement neutres: La charge positive globale des cations compense la charge globale négative des anions.
Proportion d’anions et de cations dans un composé ionique
La neutralité électrique d’un composé ionique impose une proportion bien définie de cations et d’anions permettant de respecter l’égalité entre charges positives et charges négatives. Les proportions d’anions et de cations dépend donc du nombre de charge excédentaire que chacun porte.
Si le nombre de charges positives du cation est le même que le nombre de charges négatives de l’anion alors il y a autant de cation que d’anion.
Formation de pluie,eclair,tonnerre et ozone 2016-mokhtar horri
Les molécules d’eau se détachent-elles de leur ensemble sous l’effet de la chaleur en tant que telles c'est-à-dire en tant que corps composés H2O pour former la vapeur d’eau qui se condensera en hauteur et formera la pluie ?
OU
Sont-elles carrément décomposées en H2 et O en tant que corps gazeux simples qui se combineront à la suite d’une véritable réaction chimique explosive (synthèse de l’eau) dans notre atmosphère?
Vous trouverez la réponse dans ces 4 hypothèses (fichier de 6 pages 291 k.o- dessins inclus), le soin vous est réservé d’opter pour la plus plausible et qui vous convainc le plus.
Le traitement de données scientifiques que je vais développer s’adresse aux personnes qui reçoivent des connaissances, les digèrent et en génèrent pas aux personnes qui acquièrent des connaissances et qui les accumulent (un récepteur-accumulateur ne deviendra jamais un générateur-émetteur).
"accumulateurs s'abstenir"
"générateurs bienvenue"
En chimie, un procédé chimique est une méthode ou un moyen de modifier la composition d'une ou de plusieurs molécules. Ce procédé peut survenir naturellement ou artificiellement et exige une ou plusieurs réactions chimiques.
En ingénierie, un procédé chimique est une méthode de fabrication employée à l'échelle industrielle dans le but de modifier la composition chimique de substances ou de matériaux. Ces méthodes se retrouvent principalement dans l'industrie chimique.
Aucune de ces définitions n'est exacte ou complète, car il est difficile de connaître ce qu'est précisément un procédé : ce sont des définitions pratiques. Il y a également un recoupement entre ces deux définitions. À cause de cette inexactitude, les chimistes et d'autres scientifiques utilise le terme « processus chimique » dans un sens général ou selon l'interprétation donnée en ingénierie. Cependant, les ingénieurs utilise ce terme régulièrement. L'article se concentre surtout sur la définition ingénierie.
Pour compléter une transformation chimique, une ou plusieurs étapes sont nécessaires : chaque étape est appelée opération unitaire. Dans une usine chimique, chaque opération unitaire survient habituellement dans un seul récipient ou dans des sections nommées « unités ».
Souvent, une ou plusieurs réactions chimiques surviennent, mais il est possible de modifier la composition d'un matériau par séparation, purification ou conditionnement.
Les étapes peuvent s'effectuer séquentiellement dans le temps ou dans l'espace alors que des matériaux circulent dans une unité. Pour une certaine quantité de réactifs ou de produits, la quantité de matériau peut être calculée aux étapes clés du procédé en se basant sur des données empiriques ou en établissant des bilans de matériau. Ces quantités peuvent être diminuées ou augmentées selon la capacité de production d'une usine. Une ou plusieurs usines peuvent fabriquer le même produit, chacune selon ses capacités et en fonction de la demande.
Ces procédés chimiques peuvent être exprimés par des schémas fonctionnels de flux ou avec plus de détails par des schémas de procédé.
En plus d'être utilisés dans des usines chimiques, les procédés chimiques sont aussi utilisés dans les raffineries, dans les sites de traitement du gaz naturel, dans les sites de fabrication des polymères et de médicaments, ainsi que dans les usines de traitement des eaux. Les aliments produits à grande échelle sont souvent fabriqués à partir de produits ayant subi un ou plusieurs traitements de nature chimique.
Les données d’offres d’emplois en ligne d'entreprises telles que Vicinity Jobs servent de plus en plus de complément aux sources traditionnelles de données sur la demande de main-d'œuvre, telles que les enquêtes sur les postes vacants et les salaires (EPVS). Ibrahim Abuallail, candidat au Ph. D., Université d’Ottawa, a présenté la recherche relative aux biais dans les offres d’emploi en ligne et une approche proposée pour rajuster efficacement les données de ces offres d’emploi afin de compléter les données officielles existantes (telles que celles des EPVS) et d'améliorer la mesure de la demande de main-d'œuvre.
Comment réindustrialiser la France et « sauver l’humanité » grâce à un club c...Nicolas Meilhan
Huit ans après la COP21, la transition énergétique est en panne sèche. Malgré les bonnes volontés, des normes de plus en plus sévères et des investissements pharaoniques dans les énergies renouvelables, nous échouons à décarboner l’économie mondiale. Huit ans après Le Bourget, l’Humanité persiste dans sa schizophrénie climatique. Alors que le réchauffement s’accélère en rythmant notre quotidien, la consommation mondiale de combustibles fossiles bat des records d’année en année.
Et le ciel continue de s’assombrir. Tandis que les pays émergents, Chine et Inde en tête, continuent de privilégier légitimement leur développement en augmentant significativement leur consommation de fossiles, une « bulle verte » est en train d’exploser en Europe. Eoliennes, panneaux solaires, hydrogène, voitures électriques et même Pompes à Chaleur tous les indicateurs sont dans le rouge vif. La faute notamment au prix des matières premières et aux taux d’intérêts qui ont érodé un peu plus la rentabilité déjà faible de projets verts.
Les politiques publiques aujourd’hui engagées nous dirigent vers le scénario SSP4 du GIEC correspondant à un réchauffement de 2,7° à l’horizon 2100. Un scénario principalement dans les mains des pays émergents. Comptant aujourd’hui pour 82% de la population mondiale, ils représenteront 90% des émissions à l’horizon 2050.
Face à cette situation il est impératif de changer de logiciel s’attaquant en priorité à l’électricité charbonnière (27% des émissions mondiales) concentrée à 93% dans un « club » de 14 pays produisant plus de 100 TWh/an. Parallèlement il faudrait constituer un « fonds climat » permettant d’aider les pays les plus pauvres à s’adapter aux conséquences du réchauffement dont 90% des victimes se situent dans les pays émergents.
Pour conjuguer les deux objectifs, nous proposons d’instaurer une taxe à l’importation égale à un quart du pourcentage électrique charbonnier sur les biens en provenance du « club des 14 ». Collectés par un organisme international, les fonds seraient ensuite redistribués aux pays les plus pauvres pour qu’ils puissent à la fois assurer leur transition et surtout s’adapter au réchauffement.
La méthode est triplement vertueuse. Renchérissant le prix des produits exportés, elle encouragerait le « Club 14 » à déplacer rapidement son électricité charbonnière vers des sources décarbonées, elle inciterait le consommateur à réorienter ses achats vers
des produits à empreinte carbone plus faible, elle permettrait aux pays les plus pauvres de financer massivement leurs projets d’atténuation et surtout d’adaptation indispensables à leur survie face au réchauffement climatique. Elle ne pourrait toutefois s’appliquer qu’avec un assentiment mondial voté au niveau de la Conférence des Parties.
Dans un marché du travail tendu, les demandeurs d'emploi acquièrent un pouvoir de négociation qui leur permet d'améliorer la qualité de leurs emplois — c'est du moins ce que l'on croit généralement.
Michael Willcox, économiste, CIMT, a présenté des résultats qui révèlent un affaiblissement de la relation entre le resserrement du marché du travail et les indicateurs de qualité de l'emploi à la suite de la pandémie. Le resserrement du marché du travail a coïncidé avec la croissance des salaires réels pour une partie seulement des travailleurs : ceux qui occupent des emplois peu rémunérés nécessitant peu d'éducation. Plusieurs facteurs — notamment la composition du marché du travail, le comportement des travailleurs et des employeurs, et les pratiques du marché du travail — ont contribué à l'absence d'avantages pour les travailleurs. Ces facteurs feront l'objet d'une étude plus approfondie dans le cadre de travaux futurs.
Les données de Vicinity Jobs englobent plus de trois millions d'offres d'emploi en ligne pour 2023 ainsi que des milliers de compétences. La plupart des compétences apparaissent dans moins de 0,02 % des offres d'emploi, de sorte que la plupart des offres reposent sur un petit sous-ensemble de termes couramment utilisés, comme le travail en équipe.
Laura Adkins-Hackett, économiste, CIMT, et Sukriti Trehan, scientifique de données, CIMT, ont présenté leurs recherches sur les tendances relatives aux compétences répertoriées dans les offres d’emploi en ligne afin de mieux comprendre les compétences les plus en demande. Ce projet de recherche utilise l'information mutuelle spécifique et d'autres méthodes pour extraire davantage d'informations sur les compétences communes à partir des relations entre les compétences, les professions et les régions.
Les offres d’emploi en ligne deviennent une ressource essentielle pour les décideurs et les chercheurs qui étudient le marché du travail. Le CIMT continue de travailler avec les données de Vicinity Jobs tirées des offres d’emploi en ligne, qui peuvent être analysées dans notre
tableau de bord des tendances de l'emploi au Canada. Notre analyse des données provenant des offres d’emploi en ligne a permis d'obtenir des informations précieuses, notamment le
récent rapport
de Suzanne Spiteri sur l'amélioration de la qualité et de l'accessibilité des offres d'emploi afin de réduire les obstacles à l'emploi pour les personnes neurodivergentes.
1. Chimie des matériaux Phénomènes de corrosion page 1/12
PHÉNOMÈNES DE CORROSION
I-Phénomènes de corrosion
1) Importance du phénomène
Dans ce chapitre, on applique les résultats de la thermodynamique et de la cinétique à l’altération
des métaux au contact d’un milieu aqueux (ou d’air humide): ces phénomènes de corrosion
jouent un rôle essentiel dans notre vie quotidienne (boîtes métalliques pour la conservation
des aliments et des boissons, ouvrages d’art en fer, différentes prothèses,... ).
L’importance économique est énorme également: on considère que chaque année, la corrosion hu-
mide provoque la destruction de 150 millions de tonnes de fer ou d’acier, soit environ le cin-
quième de la production mondiale
Au remplacement des pièces corrodées s’ajoute celui des arrêts de fonctionnement nécessaires à leur
changement ou à leur réparation. La prévision des phénomènes de corrosion et la protection
des métaux corrodables est donc un objectif industriel prioritaire.
2) Définition
Déf: La corrosion désigne l’ensemble des phénomènes par lesquels un métal ou un alliage métalli-
que tend à s’oxyder sous l’influence de réactifs gazeux ou en solution.
Elle est dite sèche lorsque les agents oxydants ne sont pas en solution.
Elle est dite humide dans le cas contraire.
On envisage plus particulièrement ici la corrosion humide :
Si le métal M est oxydé à l’état de cation Mn+
, il se produit donc M(S) → Mn+
+ ne–
.
Cette réaction électrochimique exige la présence d’un oxydant Ox susceptible de capter les élec-
trons, selon par exemple Ox + ne–
→ Red (en supposant pour simplifier que le nombre n
d’électrons échangés par les deux couples Mn+
/ M(S) et Ox / Red est le même).
Le bilan de corrosion d’un métal est donc
M(S) + Ox = Mn+
+ Red
On peut remarquer que, après cette réaction de corrosion, le l’élément M se retrouve dans l’état
d’oxydation originel qu’il avait dans les minerais à partir desquels il a été élaboré.
Remarques: Ÿ L’oxydation d’un métal peut avoir lieu dans une atmosphère sèche, par exemple avec
O2(G), Cl2(G) ou tout autre milieu oxydant. Comme on l’a vu, cette étude peut être faite grâce
aux diagrammes d’Ellingham.
Ÿ Par contre la corrosion que nous allons étudier a essentiellement lieu à la tempéra-
ture ambiante. Même en présence d’une atmosphère gazeuse, on ne peut exclure toute trace
d’humidité. L’atmosphère terrestre contient toujours un peu de vapeur d’eau: par condensation
sur les pièces métalliques, il se forme une mince pellicule d’eau qui contient divers substances
présentes dans l’atmosphèrer: O2, CO2, etc …. Cela ramène donc à l’étude de la corrosion
humide.
3) Piles de corrosion
Le métal dont on étudie la corrosion fait partie, en général, d’une pile électrochimique dans laquelle
les deux électrodes sont directement en contact, c’est-à-dire court-circuitées du point de vue
du passage des électrons: c’est ce que l’on appelle une pile de corrosion.
On trouve essentiellement deux types de piles de corrosion.
2. Chimie des matériaux Phénomènes de corrosion page 2/12
a) piles avec électrodes différentes
Très souvent, dans l’industrie, des pièces métalliques sont constituées de métaux différents liés
entre eux: il suffit que ces métaux soient en contact avec de l’eau pour réaliser une pile (par
exemple, dans une installation de chauffage central, l’eau est amenée par une canalisation en
cuivre et le radiateur est en fer ou en fonte).
Réalisons les deux expériences suivantes
Deux électrodes court-circuitées, l’une de fer et l’autre de cuivre, plongent
dans une solution de NaCl à 1 mol.L–1
environ (milieu simulant l’eau
de mer). Ajoutons dans cette solution un peu d’orthophénanthroline.
Après environ 1/2 h, on constate un rosissement de la solution traduisant la
présence d’ions Fe2+
qui donnent avec l’orthophénanthroline un
complexe rose.
Il y a donc eu oxydation, c’est-à-dire corrosion du fer, selon:
Fe(S) → Fe2+
+ 2 e–
L’électrode de cuivre est donc le siège d’une réaction de réduction. Ce ne peut
être Cu(S) qui est à l’état d’oxydation le plus bas. Grâce à la phénolphtaléine,
on peut montrer que la solution devient basique au voisinage du cuivre. On
envisage donc:
H2O + e–
→ ½ H2(G) + OH–
,
d’où le bilan
Fe(S) + 2 H2O → Fe2+
+ H2(G) + 2 OH–
.
Bien entendu, on peut remarquer que des deux métaux en contact, c’est le plus électropositif donc le
plus réducteur qui s’est oxydé.
Refaisons l’expérience en remplaçant le cuivre par du zinc. Cette fois l’ajout
d’orthophénanthroline ne permet pas de détecter la présence de Fe2+
.
Par contre, on voit apparaître un trouble blanchâtre au voisinage de
l’électrode de zinc par suite de la formation de Zn(OH)2(S) : il y a eu
oxydation du zinc, la réduction de l’eau ayant lieu sur l’électrode de fer
qui se trouve donc protégée.
Les ions OH–
, provenant de H2O + e–
→ H2(G) + OH–
, donnent un
précipité avec Zn2+
. On prévoit donc le bilan:
Zn(S) + 2 H2O = Zn(OH)2(S) + H2(G)
On vérifie que les valeurs des potentiels standard permettent d’interpréter ces obser-
vations.
Remarque: Dans les deux expériences, si on laisse le phénomène se dérouler, on
constate une consommation des électrodes qui se corrodent (fer pour 1 et zinc
pour 2).
Conclusion: Lorsque deux métaux constituent une pile de corrosion, c’est le plus électropositif
(celui qui a le plus petit E°) qui se corrode.
Du même coup, nous avons mis en évidence une méthode pour protéger un métal de la corrosion :
le relier à un autre métal plus électropositif que lui.
Dans la pratique, même si un métal est seul, il peut donner lieu à des piles de corrosion
Ÿ si c’est un alliage, ses différents constituants jouent le rôle d’électrodes ;
Ÿ si la structure microscopique présente des défauts,
Ÿ s’il est soumis à des contraintes mécaniques, thermiques, etc...
Cu(S)Fe(S)
Na+
, Cl—
0,34 V
—0,44 V
Cu2+
Cu(S)
Fe2+
Fe(S)
E°
Zn(S)Fe(S)
Na+
, Cl
—0,76 V
—0,44 V
Zn2+
Zn(S)
Fe2+
Fe(S)
E°
3. Chimie des matériaux Phénomènes de corrosion page 3/12
b) piles de concentration
α) un exemple de pile de concentration
On réalise une pile dans laquelle deux électrodes identiques de fer plongent dans deux solutions
différentes de Fe2+
, l’une concentrée à droite et l’autre diluée à gauche, le circuit électrique
étant fermé par un pont électrochimique (gel contenant un électrolyte, type NH4
+
, NO3
–
).
Ce système ne peut pas être en équilibre, car les concentrations de Fe2+
ne sont pas les mêmes dans
les deux compartiments :
E E
c
E E
c
( )
( )
( )
( ),
log
[ ] ,
log
[ ]
G
G
D
DFe Fe
= °+
F
HG
I
KJ < = °+
F
HG
I
KJ
+ +
0 059
2
0 059
2
2
0
2
0
car [Fe2+
](D) > [Fe2+
](G).
Le retour à l’équilibre va entraîner l’égalité des potentiels donc des concentrations.
On va donc observer:
Ÿ dans le compartiment droit, une réduction selon
Fe2+
+ 2e–
→ Fe(S)
Ÿ dans le compartiment gauche, une oxydation selon
Fe(S) → Fe2+
+ 2e–
Il y a donc corrosion du fer dans la solution la plus diluée.
Par contre, on note un dépôt de fer sur l’électrode de droite.
On constate que le fonctionnement de cette pile de corrosion est lié aux concentrations différentes
de Fe2+
, c’est-à-dire de l’oxydant dans les deux compartiments.
β) la pile d’Evans
Réalisons la pile suivante: deux électrodes identiques en fer plongent dans deux solutions identiques
de NaCl reliées par un pont électrochimique.
La solution du compartiment de gauche a été portée à ébullition pour en chasser l’air alors que l’on
fait barboter de l’air dans la solution du compartiment de droite. Grâce à
l’orthophénanthroline, on met en évidence la formation d’ions Fe2+
dans le compartiment de
gauche selon
Fe(S) → Fe2+
+ 2 e–
il y a corrosion du fer dans ce compartiment.
Dans le compartiment de droite, on constate, grâce à la phénolphtaléine, que la solution devient ba-
sique. On envisage donc la réduction du dioxygène au contact du fer selon
½ O2 + H2O + 2e–
→ 2 OH–
(Cette réaction est prédominante sur la réduction de l’eau dès que la quantité d’oxygène est suffi-
sante.)
L’équation bilan de la pile s’écrit: Fe(S) + ½ O2 + H2O = Fe2+
+ 2 OH–
puis Fe2+
+ 2 OH–
= Fe(OH)(S).
Fe(S)
Fe(S)
[Fe2+
] = 0,01 mol.L—1 [Fe2+
] = 0,1 mol.L—1
PONTG D
4. Chimie des matériaux Phénomènes de corrosion page 4/12
On constate que c’est dans la zone la moins oxygénée que le fer se corrode. Ce phénomène est très
général et se manifeste en présence d’une aération différentielle (la concentration en O2 est
alors différente d’une région à l’autre).
4) Micropiles
a) phénomène de micropile
En pratique, la corrosion à lieu sur une plaque métallique s’il y a contact avec un autre métal
moins réducteur ou avec des régions de la solution aqueuse présentant des concentrations
différentes.
Les expériences montrent que l’oxydation du métal (par exemple le fer) et la réduction de
l’oxydant (les cations ou le dioxygène) ont lieu simultanément, mais dans des zones diffé-
rentes de la pièce métallique.
Les électrons mis en jeu passent de la zone d’oxydation du métal à la zone de réduction de
l’oxydant en se déplaçant à l’intérieur de la pièce métallique tandis qu’un déplacement
d’ions dans la solution vient fermer le circuit des charges électriques.
La présence d’ions (comme Na+
et Cl–
) dans la solution en contact avec le métal rend cette solu-
tion plus conductrice, ce qui accélère la corrosion du métal.
Cette situation est semblable à celle qui caractérise les piles électrochimiques vues ci-dessus: les
réactions électrochimiques d’oxydation et de réduction s’y déroulent en des lieux différents,
les charges circulant sous la forme d’électrons dans les électrodes et les fils de jonction, et
sous la forme d’ions dans les solutions et le pont de jonction.
Par analogie, on appelle micropile, le dispositif responsable de la corrosion dans un cas semblable.
La corrosion qui fait intervenir des micropiles est dite électrochimique, car, contrairement à une
réaction chimique rédox, elle se produit sans échange direct des électrons du réducteur vers
l’oxydant. Le transfert se fait via le métal.
La région correspondant au pôle positif de la micropile, la cathode, est celle où se déroule la réduc-
tion.
La région correspondant au pôle négatif de la micropile, l’anode, est celle où se déroule l’oxydation.
b) facteurs favorisant la corrosion
Dans la corrosion par l’oxygène, c’est dans la partie la moins
aérée que le métal va s’oxyder région anodique) alors que
dans la partie la plus aérée on observera une réduction de
O2 (région cathodique).
Ainsi, si une pièce en fer présente une fissure, c’est dans la partie
la plus profonde de la fissure, donc la moins aérée, que se produit la corrosion : celle-ci se
produit en profondeur pouvant entraîner la perforation s’il s’agit d’une plaque.
Conclusion: Lorsqu’un métal plonge dans une solution présentant des hétérogénéités, il y a corros-
ion:
Ÿ dans la zone la plus diluée (s’il existe un gradient de cations dans la solution);
Ÿ dans la zone la moins aérée.(s’il existe un gradient en teneur de dioxygène);
D’autres causes d’hétérogénéité du système peuvent intervenir:
Ÿ contact entre deux métaux différents ou gradient de composition dans le cas d’un alliage;
Ÿ gradient de température;
Ÿ surface relative des anodes et des cathodes. Une grande cathode associée à une petite anode
conduit à une densité de courant anodique très élevée et donc à une corrosion localisée, par
piqûres par exemple.
Fer
zone de corrosion eau + air
5. Chimie des matériaux Phénomènes de corrosion page 5/12
II-Prévision des phénomènes
1) Étude thermodynamique
a) conventions pour les tracés des diagrammes E - pH
La facilité thermodynamique de corrosion d’un métal donné en fonction du pH est bien visualisée
par le diagramme potentiel-pH; mais la corrosion étant un phénomène étalé dans le temps, les
concentrations des espèces métalliques produites sont généralement faibles: les diagrammes
sont donc tracés avec une concentration de travail égale à 1 µmol.L–1
.
Par ailleurs, l’expérience montre que les solides qui se forment sont le plus souvent des oxydes et
non les hydroxydes car, si ceux-ci se forment plus rapidement, ils sont généralement moins
stables que les oxydes correspondants. Ainsi, dans le cas du fer, l’oxyde Fe2O3 apparaît à la
place de l’hydroxyde Fe(OH)3.
En revanche, l’oxyde de fer (II) FeO n’est pas stable à la température ordinaire (voir chapitre sur les
diagrammes d’Ellingham) et n’est donc pas pris en compte.
b) exemple du zinc
α) Données
On reprend l’étude faite dans le chapitre sur les diagrammes potentiel - pH, aussi celle-ci sera
conduite plus rapidement.
Espèces choisies: Zn(S), Zn2+
, Zn(OH)2(S) et Zn(OH)4
2–
. En fait, il existe plusieurs variétés cristalli-
nes de précipités d’hydroxyde de zinc et d’oxyde de zinc ZnO(S); leur produit de solubilité
étant du même ordre de grandeur, on n’en tiendra pas compte dans la suite.
Constantes thermodynamiques: E°= –0,76 V pour Zn2+
/Zn(S); pKS = 16 pour Zn(OH)2(S) et
log β4 = 15,5 pour Zn(OH)4
2–
β) frontières non rédox
Les frontières sont tracées avec une concentration de 10–6
mol.L–1
.
On calcule le pH de précipitation de Zn(OH)2(S). A l’équilibre de saturation [Zn2+
][OH–
]2
= KS d’où
[OH–
]2
= 10–16
.106
ce qui conduit à pH1 = 9.
On calcule également le pH de disparition du précipité par formation de Zn(OH)4
2–
suivant le bilan:
Zn(OH)2(S) + 2 OH–
= [Zn(OH)4]2–
dont la constante K° vaut β4KS soit K° = 10–0,5
. A l’équilibre, on a la relation K
c
°=
−
−
[[ ] ].
[ ]
Zn(OH)
OH
4
2
0
2
avec [[Zn(OH)4]2–
] = 10–6
mol.L–1
d’où pH2 = 11,25.
γ) frontières rédox
Un seul couple redox est à étudier, le système II/0. On a donc, dans les trois domaines de pH :
u pH ≤ pH1
La ½ équation s’écrit Zn2+
+ 2e–
→ Zn(S), soit E E
c
= °+
F
HG I
KJ0 059
2 0
,
log
[ ]Zn2+
avec
[Zn2+
] = 10-6
mol.L-1
d’où E = – 0,94 V.
u pH1 ≤ pH ≤ pH2
On a vu que, dans ce domaine, [Zn2+
] =
K
K
S 3
E
H O[ ]+
2
d’où
E = –0,40 – 0,059 pH
u pH ≥ pH2
6. Chimie des matériaux Phénomènes de corrosion page 6/12
L’espèce prédodominante est l’ion zincate, [Zn(OH)4]2–
. Comme la condition d’équilibre de forma-
tion s’écrit:
β4
2
0
4
4
2
3
4
0
4 4
= =
−
−
− +
[[ ] ].
[ ][ ]
[[ ] ][ ]
[ ]. .
Zn(OH)
Zn OH
Zn(OH) H O
Zn
4
2+
4
2+
E
c
c K
, on obtient
E K
c
= − − − ×
F
HG I
KJ
−
0 76
0 059
2
2 0 0594
4
2
0
,
,
log , . log
[[ ] ]
β E
4
pH +
0,059
2
Zn(OH)
avec [[Zn(OH)4]2–
] = 10–6
mol.L–1
d’où
E = 0,275 – 0,12 pH.
δ) tracé du diagramme
Avec les résultats précédents, on trace le diagramme
sur lequel on a indiqué la droite de réduction de
l’eau:
La position de la droite de l’eau montre que le Zn
métal ne peut pas coexister avec une phase
aqueuse sans être oxydé.
Cependant, l’expérience montre que dans la zone
d’existence de Zn(OH)2(S), le métal semble sta-
ble: il a en fait subi une corrosion uniforme qui
l’a recouvert d’une couche quasi invisible de
Zn(OH)2(S). Cette couche, adhérente et imper-
méable, empêche tout contact ultérieur entre le
métal et la solution, ce qui interdit la poursuite
de l’attaque en profondeur: on dit que le zinc est
passivé par la couche d’hydroxyde.
Ce phénomène est assez général. On peut souvent définir, sur le diagramme E-pH d’un élément
métallique, trois domaines :
Ÿ le domaine d’immunité: toute attaque du métal est thermodynamiquement impossible car
le métal est l’espèce stable dans ce domaine;
Ÿ le domaine de corrosion: l’attaque du métal est thermodynamiquement possible et conduit
à des espèces solubles ou perméables, ce qui permet la poursuite de l’oxydation du métal;
Ÿ le domaine de passivité: une attaque du métal est thermodynamiquement possible, mais
l’oxyde formé constitue une couche imperméable qui rend une attaque ultérieure infiniment
lente.
Ces trois domaines sont représentés sur le diagramme ci-dessus.
c) exemple du fer
α) données
Espèces choisies: Fe(S), Fe2+
, Fe3+
, Fe(OH)2(S) sont des espèces déjà rencontrées dans le diagramme
potentiel-pH du fer étudié précédemment.
Par contre, l’hydroxyde ferrique Fe(OH)3(S), est remplacé par l’oxyde Fe2O3(S) beaucoup plus stable.
Pour le fer (II), il apparait une nouvelle espèce soluble en milieu basique, l’ion HFeO2
–
.
On constate que, contrairement au cas du zinc, les espèces envisagées sont différentes dans l’étude
de la corrosion.
Constantes thermodynamiques: on a toujours E°1 = 0,44 V pour Fe2+
/Fe(S), et E°2 = 0,77 V pour
Fe3+
/Fe2+
.
Pour Fe(OH)2(S), le produit de solubilité vaut toujours 10-15
(pKs = 15). Par contre, on est obligé de
définir un deuxième produit de solubilité :pour le bilan:
Zn2+ Zn(OH)2(S)
[Zn(OH)4}2–
pH
E
H2(G)
H2O
CORROSION
CORROSION
PASSIVATION
9,0 11,25
IMMUNITE
Zn(S)
7. Chimie des matériaux Phénomènes de corrosion page 7/12
Fe(OH)2(S) = HFeO2
–
+ H+
pKS’ = 18,3.
Enfin, pour l’oxyde ferrique, Fe2O3, on définit un produit de solubilité pour le bilan:
½ Fe2O3 + 3 H2O =Fe3+
+ 3 OH–
pKS" = 43.
β) frontières non rédox
Il faut calculer le pH d’apparition de Fe2O3(S): la condition d’équilibre s’écrit numériquement
10–43
= 10–6
.[OH–
]3
d’où pH1 = 1,67.
Pour le système II/0, on a successivement:
Ÿ apparition de Fe(OH)2(S) si KS = 10–6
.[OH–
]2
d’où pH2 = 9,5.
Ÿ disparition de Fe(OH)2(S) selon Fe(OH)2(S) = HFeO2
–
+ H+
pour KS’ = 10–6
.[H3O+
] d’où
pH3 = 12,3.
γ) frontières rédox
Cette fois-ci, on doit étudier successivement les deux couples rédox
u couple II/0
On a Fe2+
+ 2 e–
→ Fe(S) et E = 0,44 + 0,03 log
[Fe ]
c
2+
0
F
HG I
KJ
On calcule donc, suivant le domaine de pH:
Ÿ pH ≤ 9,5: alors [Fe2+
] = 10–6
mol.L–1
, d’où E = – 0,62 V.
Ÿ 9,5 ≤ pH ≤ 12,3 : [ ]
.
[ ]
[ ]Fe
OH
H O2+ S
-
S
E
3= = +K c K
K
0
3
2 2
et l’on calcule E = – 0,05 – 0,059 pH
Ÿ pH ≥ 12,3: la droite passant par le point de coordonnées (pH = 12,3, E =– 0,79 V) (par
continuité de la frontière), on peut se contenter de calculer sa pente. La ½ équation rédox
s’écrit
HFeO2
–
+ 3 H3O+
+ 2 e–
→ Fe(S) + 5 H2O
donc on a E = E° + 0,03 log
[HFeO ][H O ]
c
2 3
+ 3
0
4
F
HG
I
KJ puis E = A – 0,09 pH. En exploitant la continuité
de la frontière, on trouve E = 0,319 – 0,09 pH.
u couple III/II
On a Fe3+
+ e–
→ Fe2+
et E = 0,77 + 0,059 log
[ ]
[ ]
Fe
Fe
3
2
+
+
F
HG I
KJ
On calcule donc, selon le domaine de pH:
Ÿ pH ≤ 1,67: E = 0,77 V
Ÿ 1,67 ≤ pH ≤ 9,5: on a précipitation de Fe2O3(S) donc
[Fe3+
] =
K c K
K c
S S
EOH
H O".
[ ]
".[ ]
.
0
4
3
3
3
3
0
2−
+
= et [Fe2+
] = 10–6
mol.L–1
d’où E = 1,07 – 0,18 pH.
Ÿ 9,5 ≤ pH ≤ 12,3: on a toujours [Fe3+
] =
K
K
S
E
H O".[ ]3
3
3
+
et aussi précipitation de Fe(OH)2(S)
donc [ ]
.
[ ]
.[ ]
.
Fe
OH
H OS S
E
2 0
3
2
3
2
2
0
+
−
+
= =
K c K
K c
d’où E = – 0,07 – 0,059 pH
Ÿ pH ≥ 12,3: on opère par continuité en cherchant seulement la pente de la droite. La ½ équa-
tion rédox s’écrit:
½ Fe2O3(S), + ½ H2O + e–
→ HFeO2
–
8. Chimie des matériaux Phénomènes de corrosion page 8/12
d’où E E
c
= +
F
HG
I
KJ−4
0 0
0 059, log
[ ]HFeO2
. C’est une droite de pente nulle dont l’ordonnée vaut
-0,07 - 0,059.12,3 soit E = – 0,80 V.
δ) tracé du diagramme
Avec les résultats précédents, on trace le diagramme potentiel-pH. La frontière III/II est en traits
pleins, la frontière II/O en pointillé.
On constate que la frontière III/II passe au dessous
de la frontière II/0 pour des pH compris entre
9,4 et 12,5. Dans ce domaine, l’état II du fer
(représenté par Fe(OH)2(S)) n’est pas stable. Il
faut étudier la frontière du couple III/0.
La ½ équation est
1
2
Fe2O3(S) + 3 H3O+
+ 3 e–
→ Fe(S) +
9
2
H2O
dont le potentiel est E = E°5 – 0,059 pH. La droite
représentative passe par les points (pH=9,4,
E=– 0,62 V) et (pH = 12,5, E = – 0,81 V). Le
diagramme devient le suivant (on a ajouté la
droite de réduction de l’eau):
La position de la droite de l’eau montre que le Fe
métal ne peut pas coexister avec une phase
aqueuse sans être oxydé.
Sur le diagramme apparaissent les différents
domaines:
Ÿ corrosion: en milieu acide, le fer est
oxydé en Fe2+
puis éventuellement en Fe3+
.
(En milieu très basique, il se forme égale-
ment l’ion ferrite HFeO2
–
).
Ÿ immunité: celle-ci s’étend dans tout le
domaine de stabilité du métal.
Ÿ passivation: celle-ci résulte de la for-
mation d’une couche d’oxyde ferrique
protectrice, pour des pH intermédiaires.
2) Étude cinétique
On sait qu’une réaction thermodynamiquement possible peut ne pas se produire si sa vitesse est trop
faible, autrement dit la corrosion thermodynamiquement possible (domaine de corrosion du
diagramme précédent) est conditionnée par une cinétique favorable.
Or on a vu dans le précédent chapitre que la cinétique redox était étudiée grâce aux courbes intensi-
té-potentiel I = f(V). On rappelle que ces courbes I = f(V) sont d’origine expérimentale.
a) potentiel mixte
On considère, par exemple, la réaction de corrosion du fer en présence de
cuivre vue au paragraphe I-3-a.
On trace les courbes I = f(V) mises en jeu:
Ÿ l’électrode de fer est oxydée et joue donc le rôle d’anode selon
Fe(S) → Fe2+
+ 2 e–
. C’est la courbe (1) du diagramme.
Ÿ sur la cathode en cuivre a lieu la réaction de réduction :
Fe(S)
Fe2+
HFeO2
–
pH
E
9,5 12,3
Fe(OH)2(S)
Fe3+
Fe2O3(S)
–0,62
0,77
Fe(S)
pH
E
9,4 12,5
Fe3+
Fe2O3(S)
–0,62
0,77
CORROSION
IMMUNITE
PASSIVATION
Fe2+
HFeO2
–
CORROSION
H2O
H2(G)
IA
IC = —IA
I
V
Fe(S)→ Fe2+
½ H2(G) ← H2O
M
(1)
(2)
A
C
9. Chimie des matériaux Phénomènes de corrosion page 9/12
H2O + e–
→ ½ H2(G) + OH–
, c’est la courbe (2) du diagramme.
Les deux électrodes étant en contact ont le même potentiel . Par ailleurs, le courant d’oxydation (IA)
est égal au courant de réduction (IC), en valeur absolue (la quantité d’électricité cédée par la
réaction (1) est la même que la quantité d’électricité acceptée par (2) et ceci pour n’importe
quelle durée).
Il en résulte que le point de fonctionnement M est tel que MA MC= − .
Le potentiel du point M est appelé potentiel mixte, car c’est le potentiel commun des deux métaux
en contact. On l’appelle également potentiel de corrosion.
b) condition cinétique de la corrosion
On généralise l’étude précédente à un métal quelconque.
Un métal M est corrodé (selon M(S) → Mn+
+ n e–
) si sa courbe
d’oxydation anodique I = f(V) admet des valeurs de V communes
avec une courbe de réduction (de H2O) sur un autre métal (les
deux courbes ayant la disposition relative des courbes (1) et (2) de
la figure étudiée ci-dessus.
Dans le cas de la figure ci-contre, le métal M n’est pas corrodé par
l’oxydant Ox.
c) vitesse de corrosion (complément)
L’étude théorique des courbes I = f(V) est complexe et sort du cadre du programme.
On peut montrer que l’intensité I varie exponentiellement avec la tension V selon I I e
V
V
= 0
0
, I0 et V0
étant des constantes. On peut l’écrire également, en valeurs numériques:
V = a + b.log(|I|) (loi de Tafel)
Ce choix de la valeur absolue de i permet d’étudier de même la réduction cathodique, i étant négatif
dans ce cas.
On peut reprendre la représentation des courbes I = f(V) en utilisant les coordonnées semi-
logarithmiques log |I| et V.
On obtient le diagramme de Tafel suivant:
La droite (1) correspondant à l’oxydation, V = a + b log(IA) a une pente posi-
tive, par contre la droite (2) correspondant à la réduction,
V = a’ + b’ log(|IC|) a une pente négative.
Les deux droites de Tafel se coupent en un point M dont les coordonnées
sont:
Ÿ VM: potentiel mixte ou potentiel de corrosion
Ÿ log(ICOR) permettant de mesurer le courant de corrosion, donc la vitesse de corrosion.
d) phénomène de passivité
On a vu que certains métaux peuvent, en présence d’un oxydant, former à leur surface un film
d’oxyde fin, adhérent et continu. Ils sont pratiquement inertes même dans des milieux agres-
sifs comme le milieu marin. C’est le cas du chrome, de l’aluminium, du titane, ...
On peut mettre en évidence ce phénomène par la courbe I = f(V). Le
pic de la courbe correspond à la formation du film d’oxyde, puis
I décroît brusquement pour devenir très faible quand le film est
formé. La vitesse de corrosion du métal est alors nulle
Le métal est passivé si le potentiel est supérieur au potentiel V1.
A partir du potentiel V2, apparaît l’oxydation de l’eau.
I
V
M(S)→ Mn+
Red ← Ox
log |I
V
VM
log ICOR
M
(1)
(2)
V
V2V1
Fe(S) → Fe2+
H2O → O2(G)
I
10. Chimie des matériaux Phénomènes de corrosion page 10/12
III-Méthodes de protection
Ce dernier paragraphe les différents moyens de protéger le fer, métal très utilisé dans la vie quoti-
dienne, contre la corrosion.
1) Les différents types de protection
a) passivation
Dans le cas de l’aluminium, du zinc, du cuivre ou d’autres métaux, une couche superficielle et im-
perméable d’oxyde se forme spontanément et rapidement dans l’air, empêchant l’oxydation
de se poursuivre.
Dans le cas du fer, la couche d’oxyde qui se forme n’est pas assez imperméable et ne protège pas
efficacement le métal.
L’acier ordinaire est un alliage de fer et de carbone contenant de 0, 15 % à 0,85 % (en masse) de
carbone; la présence de carbone améliore beaucoup les propriétés mécaniques du fer sans pour
autant réduire sa vulnérabilité à la corrosion.
En revanche, si l’on ajoute du chrome au fer, l’alliage obtenu résiste beaucoup mieux à la corrosion.
Dès que le pourcentage massique en chrome dépasse 12 % environ, on obtient de l’acier
inoxydable.
En général, les aciers inoxydables contiennent, en plus du chrome, des métaux comme le nickel ou
le molybdène ; le chrome et le nickel coûtant cher, les aciers inoxydables sont réservés à des
usages particuliers. 85 % de l’acier utilisé est donc de l’acier ordinaire qu’il est nécessaire de
protéger contre la corrosion.
b) traitements de surface
La corrosion étant provoquée par le contact du métal avec l’air ou avec une solution, on évite ce
contact en revêtant la surface métallique d’une couche imperméable. Il existe plusieurs traite-
ments protecteurs de ce type:
α) protection physique
On applique un revêtement non métallique: émail, peinture antirouille (à base de minium Pb3O4),
vernis, film de matière plastique, ...
Cette couche doit être très adhérente et recouvrir tout le métal : la protection dure aussi longtemps
que la couche de peinture perdure.
Cette technique simple permet de protéger les ouvrages métalliques (ponts, pylônes électriques,
ferronneries, ... ).
Actuellement, on dépose sur le fer un revêtement plastique permettant de réaliser des clôtures (gril-
lage plastifié).
Il arrive que la couche protectrice présente quelques défauts ponctuels, soit que le revêtement n’ait
pu adhérer parfaitement au fer, soit qu’un choc ait provoqué une destruction locale de cette
couche. Le fer se trouve donc à nouveau au contact du milieu corrosif.
Lorsque le revêtement est non métallique, il ne peut participer à des réactions électrochimiques.
Aux endroits où celui-ci a disparu, le fer est donc attaqué, comme en l’absence de protection.
β) protection par une couche formée par réaction chimique
On peut généraliser le phénomène de passivation spontané en envisageant la formation d’une cou-
che superficielle protectrice grâce à une réaction chimique: en plongeant une pièce d’acier
dans une solution chaude contenant des ions phosphate ou de l’acide phosphorique, H3PO4,
on provoque l’apparition d’une couche de phosphate de fer imperméable. Cette opération, la
parkérisation, est utilisée dans l’industrie automobile pour protéger les carrosseries.
11. Chimie des matériaux Phénomènes de corrosion page 11/12
Remarque: Dans le cas de l’aluminium, on peut renforcer la protection de l’aluminium en provo-
quant la croissance de la couche d’oxyde par anodisation, c’est-à-dire, au cours d’une élec-
trolyse où la pièce d’aluminium joue le rôle d’anode. L’aluminium anodisé est de plus en plus
utilisé dans la construction.
γ) protection par un métal
Le dépôt d’une couche d’un autre métal résiste mieux à la corrosion. Ce dépôt peut être réalisé,
soit par électrolyse (chromage, nickelage, argenture, zingage, ... ), soit par immersion dans
un bain de métal fondu (galvanisation).
Lorsqu’il se produit une rayure sur cette couche, une micropile se forme dans la zone où le fer a
été mis à nu.
Ÿ Si le métal de couverture est moins réducteur que le fer (c’est le cas du nickel, du
chrome, de l’étain, ... ), ce dernier joue le rôle d’anode et subit une corrosion accélérée .
Ÿ En revanche, si le métal de couverture est plus réducteur que le fer (c’est le cas du zinc),
le fer joue le rôle de cathode et reste non corrodé.
Conclusion: Si le revêtement protecteur est constitué d’un métal plus réducteur que le fer, celui-ci
est protégé, même si la couche n’est pas parfaitement imperméable. La protection est assurée
tant que la couche n’est pas totalement détruite. Dans tous les autres cas, les défauts du revê-
tement protecteur sont autant de centres de corrosion du fer.
c) protection par une anode artificielle
Dans une micropile, le fer est corrodé là où il joue le rôle d’une anode fournissant les électrons né-
cessaires à la réduction des agents de corrosion, tels que le dioxygène. Pour le protéger, on
constitue un circuit électrique dans lequel il joue désormais le rôle de cathode ; le fer reçoit
alors un courant d’électrons, de sorte que le dioxygène est réduit à son contact sans que lui-
même soit attaqué. Il suffit, pour cela, de le relier à un métal plus réducteur que lui qui subit
l’oxydation à sa place. On constate qu’il y a consommation du métal de l’anode, au cours de
la corrosion de celle-ci, aussi parle-t-on d’anode sacrificielle.
La vitesse de corrosion du métal peut se déterminer grâce au diagramme de Tafel lorsque les cour-
bes I = f(V) sont connues.
Bien entendu, la protection du fer cessera lorsque l’anode aura été entièrement consommée.
Ce type de protection est très utilisé car il est plus facile à mettre en œuvre que la protection par une
couche qui demande un dépôt très adhérent, donc un traitement de surface approprié.
d) protection électrochimique
α) Protection cathodique
On relie le fer à protéger au pôle négatif d’un générateur électrique de telle sorte que le point de
fonctionnement soit dans le domaine d’immunité du fer, le pôle ⊕ étant relié à une anode
inerte.
β) Protection anodique
Cette fois-ci le fer est relié au pôle ⊕ d’un générateur de telle sorte que le point de fonctionnement
soit dans le domaine de passivation du fer, le pôle – étant relié à une cathode inerte.
Ces méthodes sont beaucoup moins souples que les précédentes.
e) conclusion
On a examiné les procédés usuels les plus courants de protection du fer contre la corrosion. Les cau-
ses de la corrosion ont été également étudiées, mais on a simplifié cette étude, en particulier le
métal était toujours supposé pur et homogène.
Or, dans la réalité, il n’en est pas ainsi : les métaux présentent des impuretés, des défauts, des ten-
sions internes, ... et toutes ces inhomogénéités sont souvent des causes de corrosion.
12. Chimie des matériaux Phénomènes de corrosion page 12/12
2) Mise en oeuvre du zinc pour la protection de l’acier
Près de 40 % de la production française de zinc est utilisée pour lutter contre la corrosion de
l’acier.
Bien que le zinc [E°(Zn2+
/Zn(S)) = – 0,76 V] soit plus réducteur que le fer
[E°(Fe2+
/Fe(S)) = -0,44 V], le zinc résiste mieux à la corrosion atmosphérique car il se recou-
vre d’une couche d’hydrocarbonate de zinc, adhérente et imperméable, qui protège le métal
d’une attaque approfondie. De plus, comme cela a été mentionné au paragraphe III-1-b-α., la
présence de fissures dans la couche de zinc ne fait pas disparaître la protection de l’acier,
d’autant plus que les produits d’oxydation du zinc provoquent souvent le colmatage des fis-
sures.
Le dépôt d’une couche de zinc peut être effectué de plusieurs manières dont les deux principales
sont la galvanisation et l’électrozingage
a) galvanisation
La galvanisation consiste à recouvrir l’acier d’une couche de zinc en le plongeant dans un bain de
zinc fondu. Cette méthode, utilisée depuis le milieu du XIX
e
siècle, repose sur la différence
des températures de fusion du zinc (θFUS = 419°C) et du fer (θFUS = 1 535 °C). Avant
l’immersion, la pièce en acier a été dégraissée, décapée, préchauffée, ...
La température du bain de zinc, voisine de 450 °C, est suffisante pour que les deux métaux diffusent
l’un dans l’autre en formant plusieurs couches d’alliages.
b) électrozingage
Dans cette méthode, de plus en plus employée, le dépôt de zinc est électrolytique. La pièce à zinguer
joue le rôle de cathode. Le bain électrolytique est une solution concentrée de zinc (II), en gé-
néral sous forme complexée, [ZnCI4]2–
ou [Zn(OH)4]2–
et l’anode est en zinc très pur. La te-
neur en zinc (II) du bain est maintenue constante par dissolution de l’anode. Afin d’obtenir un
dépôt adhérent et bien cristallisé, on opère avec des densités de courant de l’ordre de quelques
centaines d’ampères par m2
. L’épaisseur du dépôt est en général comprise entre 5 et 10 µm.
c) anode sacrificielle
Le zinc est utilisé comme anode sacrificielle pour la protection de l’acier.
Ainsi, les coques en acier des navires ou les conduites enterrées sont protégées par des électrodes
de zinc convenablement disposées. L’anode se corrodant, il faut la remplacer périodiquement.