1. République Algérienne Démocratique Et Populaire
Université De Constantine 03
Faculté D’architecture Et D’urbanisme
Département D’architecture
Présenté par: Laghmouch Boubaker
Kemiha slimane
Encadré par : Dr Chaouch Bencherif Meriama
METABOLISME EN ARCHITECTURE
Année Universitaire : 2016/2017
2. Plan de travail
Introduction
I. Approche théorique
1 La naissance du métabolisme
2.La philosophie métaboliste
3.Principes (notion) du métabolisme
1.synchronie
2.diachronie
II. Approche analytique
Exemples de projets des architectes métabolistes
Conclusion
Bibliographie
3. Introduction :
En 1959, un groupe d'urbanistes et d'architectes japonais s'unirent et formèrent le Mouvement
métaboliste. Leur vision de la ville du futur, habitée par une société de masse, offrait la particularité
de s'étendre sur une large échelle, d'être flexible et d'avoir une structure extensible rendant possible
un processus de croissance organique.
Le mouvement métaboliste est fondé en étudiant la croissance urbain des mégalopoles , avec
des concepts en rupture avec les formes traditionnelles.
Extension de la ville de Tokyo entre 1880 et 1965
4. I . approche théorique :
I.1. Naissance du métabolisme :
Le mouvement Métaboliste est fondé par des jeunes
architectes japonais théorisant, entre 1958 et 1975, sur
la croissance urbaine des mégalopoles, avec des
concepts en rupture avec les formes traditionnelles. Le
mouvement a à sa tête Kisho Kurokawa et Fumihiko
Maki, accompagnés de quelques grands noms tels que
Kiyonori Kikutake, Arata Isozaki. Kenzo Tange se
rapprochera également du mouvement Métaboliste.
5. Lorsqu’en 1960, Tange regroupe les membres du Métabolisme, il
n’a qu’une idée en tête :
mettre à profit ces jeunes architectes, afin de créer une image
identitaire à l’architecture japonaise, loin des stéréotypes
modernistes et du style occidental. Dès lors comme beaucoup de
mouvements post CIAM, les Métabolistes vont chercher à créer
une rupture avec la tendance ayant dominé les dernières
décennies et ne vont pas hésiter à remettre tout en question.
6. I.2. La philosophie et objectifs du métabolisme
Selon le métabolisme : l’architecture est un
phénomène presque organique en perpétuel
mouvement , ou en trouve un grand optimisme pour
la technologie , ces architectes ont créer un nouveau
vocabulaire architectural .
Dans un manifeste « métabolisme : the proposal for a
new urbanism » , ils tentent d’apporter des réponses a
la densité problématique des villes , la croissance
démographique et l’accroissement des flux . A travers
une vision original croisant biologie et technologie
Leur vision de la ville du futur est caractérisé par de
grandes structures flexibles et extensibles a la
croissance organique . Pour une population de masse
7. I.3.Principes (notion) du métabolisme:
Au départ , les architectes métaboliste n’avait pas une idée
claire sur l’image identitaire du mouvement , a la recherche
d’une rupture avec les styles occidentaux
L’architecture Métaboliste est donc en rapport avec son temps et à
l’écoute des besoins de ses usagers. Elle ne devrait pas être le fruit
d’un rationalisme excessif, ni être dictée uniquement par des
conditions techniques. Les Métabolistes la définissent comme
ambiguë dans le sens où elle doit permettre la coexistence de
différentes notions telles que : la rationalité, le dynamisme,
l’émotionnel et l’inter-culturalisme
3.1.1. L’ ambiguïté:
3.1 synchronie:
8. 3.1.2 La temporalité :
Kurokawa évoque la notion de temporalité de l’architecture.
Selon lui chaque bâtiment se voit donner une forme en
fonction du présent dans lequel il s’insère : il reflète ainsi
l’esprit de son temps. D’un point de vue historique,
l’architecture fonde son présent en fonction du passé ou
essaye parfois d’anticiper une image future. Il prétend toutefois
que certains édifices reflètent uniquement le passé, comme
les prisons de Piranesi, et d’autres, telles les visions futuristes
de Antoni Sant’Elia, ne présentent aucune notion du passé ou
du présent.
9. 3.1.3 Renouvellement:
Le temple d’Ise est une des constructions iconiques ayant
inspiré l’idéologie du Métabolisme.
Selon la tradition le temple est détruit puis reconstruit tous
les 20 ans, depuis l’année 690 de notre ère. Aujourd’hui il en
est à sa 61ème reconstruction.
Cette coutume illustre parfaitement la notion japonaise
considérant tous bâtiments ou villes comme une chose
éphémère. Ainsi comme l’explique Kawazoe, contrairement
aux occidentaux , l’intérêt pour les japonais n’est pas de
conserver la forme matérielle d’un édifice, mais
sa forme conceptuelle.
Temple d’Ise ,Ise ,Japon , patrimoine mondial
10. 3.1.4 Horizontalité
“L’approche japonaise pour concrétiser un espace
implique la définition et la limitation de l’espace dans la
nature , elle développe l’espace en 2 dimensions ,
contrairement a l’architecture occidental qui évolue en 3
dimensions” Tange
Si la tendance japonaise à construire des édifices relativement
bas et à étendre les villes de manière horizontale peut
s’expliquer par des raisons logistiques et environnementales,
comme la prévention des tremblements de terre, Tange
explique que ce phénomène découle aussi de certaines
convictions philosophiques.
Quartier historique de Kyoto , japon , effet
d’horizontalité
11. Pour l’architecture japonaise et le Métabolisme, le temple de Ise a
toujours fait figure d’œuvre iconique, notamment
pour sa forme architecturale, considérée par beaucoup comme la
référence absolue
de l’architecture traditionnelle japonaise, mais aussi pour l’héritage
idéologique qu’il véhicule.
Il est ainsi le symbole d’une époque et d’une pensée.
le métabolisme cherche à créer des édifices qui seront les
symboles qui marque l’histoire au même titre que le temple d’Ise
3.1.5 symbolisme
Plan d’aménagement de Tokyo ,1960 ,Tange
La recherche du symbolisme dans la ville post moderne
12. Un master-plan répond généralement à une série de besoins immédiats ou à venir, dans
un futur proche.
Le problème est que ces masters-plans, à cause d’un nombre indéterminé de facteurs,
indépendants de la volonté des planificateurs (politique, économique, social), mettent
généralement énormément de temps à se réaliser, ou parfois uniquement de manière
partielle. Il arrive aussi qu’ils soient même complètement dépassés une fois arrivés à
complétion
3.1.6 Master form (master plan )
K-Project
,Maki, réhabilitation d’un dépôt de train désaffecté, laisser une
certaine flexibilité de développement, tout en imaginant une
vision d’ensemble.
13. L’alternative proposée par les Métabolistes, le
master-program, propose donc d’intégrer cette
notion de temporalité dans la planification. Elle se
veut comme une alternative dynamique
de la planification urbaine. Selon Maki, l’alternative
qu’il propose, ne vise pas à construire un
ensemble défini, mais plutôt à élaborer une série
d’alternatives possibles, les plus adéquates
étant choisies en fonctions des besoins.
14. Pour Fumihiko Maki, les villes contemporaines sont « visuellement et physiquement
confuses », elles ont perdu leur cohérence, en partie à cause de la tendance, rentrée dans
les
mœurs, à concevoir les bâtiments comme des entités séparées. Afin de remédier à ces
inadéquations,
Maki propose d’étudier les formes collectives qui constituent selon lui les différents
segments de nos villes.
Il définit les formes collectives comme: « un ensemble de bâtiments ou quasi-bâtiments1
n’ayant pas été pensé comme une simple collection de bâtiments séparés et sans
relations,
mais de bâtiments qui ont des raisons d’être ensemble ».
Maki définit trois approches de conception pour les formes collectives:
3.1.7 Formes collectives
La forme compositionnelle La mégastructure la forme de groupe
15. Kurokawa est un des membres du Métabolisme ayant le plus
travailler sur le concept de capsule.
Les raisons derrière cette idéologie sont diverses, mais on en
retiendrons principalement
deux
3.1.8 Autonomie des parties:
La première, fut la volonté de Kurokawa de
décomposé les immeubles d’habitations afin
de réaffirmer la présence des différents individus y
résidant par rapport à l’ensemble
Dans un deuxième temps, cette dissection de l’habitat
devait permettre de créer un nouveau
modèle architectural basé sur les relations spatiales
Nakagin Capsule Tower , Tokyo , 1972, kurokawa
16. De tous les membres du Métabolisme, Maki semble
être le seul à adopter une position réellement claire,
par rapport au tissu urbain existant
Pour Maki, la donne est un peu différente, il considère la
ville comme un ensemble de fragments divers, dont les
formes collectives évoquées précédemment sont les
composantes. Pour lui l’urbanisme ne se résume pas à
projeter des morceaux de ville, mais à comprendre les
liaisons qui se créent entre ces différents morceaux. Ces
liaisons sont pour Maki la « glu de la ville », elles sont le
moyen de mettre ensemble les différents événements
urbains, en leur donnant une cohésion. Il définit deux types
de lien, ceux qui sont de nature physique et ceux qui sont
tacites.
3.1.9 La liaison:
Village agraire japonais
Une colonne vertébrale articule la croissance de la ville
et les liens entre les différentes fermes traditionnelles.
17. 3.1.10 Entre deux
L’engawa est une partie caractéristique des maisons
traditionnelles japonaises. Elle joue généralement le rôle
d’intermédiaire entre l’intérieur de la maison et le jardin. Ce qui
différencie l’engawa de la véranda occidentale, c’est son
caractère particulier à ne faire partie ni de l’intérieur, ni de
l’extérieur. Dans l’écriture japonaise l’idéogramme en représente
la coexistence des éléments. Dans un bon nombre de leurs
projets, les Métabolistes ont tenté de réinterpréter l’engawa
traditionnelle à l’échelle de la ville.
Kyoto , passage entre rue et jardin privé
18. 3.1.11 Roji :
Au Japon il existe deux types de rues : les « standards »,
d’une largeur minimum de 4 m, destinées au passage des
voitures, et les rojis. Ces dernières sont des petites
ruelles, principalement piétonnes, qui contrairement au
premier type n’ont pas vraiment de limites définies.
Le roji est un élément de la ville assez ambigu, il n’est ni
réellement public, ni réellement privé, et les gens
n’hésitent pas à se l’approprier. Il acquiert ainsi un
caractère communautaire où se déroulent, chaque jour,
des activités de la vie .
Kyoto , quartier de Shimabara
19. 3.2.1 Systémique de l’espace
urbain :
3.2 diachronie:
Parmi les objectifs de l’architecture est
d’imaginer le visage futur de l’espace
urbain
Et son objectif est de projeter des
fragments de ville qui s’insérer dans ce système
complexe(la ville) , tout en évitant de nuire à son
équilibre
l’espace urbain, d’un point de vue Métaboliste, est un organisme complexe, composé d’une
multitude de parties définies par des phénomènes temporels, fonctionnels ou sociaux et
fonctionnant en symbiose. De ce fait il est sujet à de nombreuses variations potentielles, telles que
la croissance, le renouvellement, ou la décadence
Vue aérienne de la zone autour de la station Shinjuku , Tokyo
20. Les « villes classiques » se développaient selon trois principes:
1. Une relation entre la forme construite et l’espace extérieur
2. les bâtiments publics avaient toujours un rôle de représentation,
contrairement aux bâtiments privés.
3. une priorité était donnée au centre sur la périphérie
contrairement a ça , les métropoles japonaise se répandre de
manière dense et irrégulière, afin d’exploiter un maximum l’espace.
Cette propagation a donné lieu à de nombreux espaces résiduels,
qui donnent à certaines parties des villes une apparence chaotique.
En trouve pas dans les villes japonaise une vrai relation entre le
centre et la périphérie ,
De ce fait la ville dans son ensemble ressemble plus à une sorte de
collage d’éléments
divers, qu’à une entité unique. Ce caractère particulier explique
sans doute, l’origine du modèle Métaboliste d’espace urbain.
21. Lors de sa reconstruction après la guerre, le quartier de
Shinjuku gardera en grande partie sa configuration
originelle, due à la présence de la gare et des rails qui seront
reconstruits tels quels.
Si on se concentre sur la région autour de la gare principale,
Shinjuku donne vraiment l’impression d’être un collage, ce
phénomène est essentiellement dû aux changements d’échelle
importants qui s’y opèrent
Vue aérienne , quartier Shinjuku ,
Tokyo , découpage des différentes
parties
3.2.2 Shinjuku: espace fragmenté:
22. Donc, en observant la zone dans son ensemble, on peut y lire une sorte de gradation d’échelle, d’Ouest en
Est .Outre cette variations de taille dans le construit, l’aspect collage de cette zone est probablement aussi
renforcé par la division assez nette, provoquée par le passage des artères routière principales de la ville et
qui permet une lecture assez claire des enclaves regroupant des bâtiments de même taille.
Rapport bâtie-non bâtie , tracé des voirie du
quartier Shinjuku
Par exemple, le quartier de
Nishi-Shinjuku situé à l’est de
la gare. Ce quartier est
constitué essentiellement de
gratte-ciels. La densité ici est
surtout verticale,
car il subsiste une grande
quantité de vides entre les
immeubles, qui donnent à
cette
textures un aspect
relativement aérée.
du côté ouest, Kabukicho est
un quartier commercial,
constitué essentiellement de
bâtiments d’une moyenne de
quatre ou cinq étages La
largeur assez importante des
routes et leur espacement
presque régulier,
Au nord on peut identifier le
quartier d’Okubo, formé
essentiellement de maisons
unifamiliales, aux dimensions
réduites et au maximum d’un
à deux étages. Le tissu
urbain de cette zone est
beaucoup plus dense et
resserré que celui des deux
précédentes.
23. Le concept de « une parcelle-une structure » vise à
favoriser le renouvellement du bâti dans la ville.
Sachant que la durée de vie d’un bâtiment au
Japon est d’en moyenne, 26 ans (contre 100 en
grande Bretagne par exemple), le fait des les
dissocier physiquement les uns des autres permet
de les remplacer plus simplement lorsqu’ils
atteignent la fin de leur cycle de vie.
Il n’est pas permis de construire un bâtiment au
bord d’une parcelle. Il doit être en recul à une
distance x (variant selon les quartiers, entre 0.5 m
et 2 m) de la limite de la parcelle. Cette distance
devant en effet être préservée de toutes
constructions, elle engendre parfois des espaces
intéressants permettant l’extension du privé vers le
public, ou des lieux d’interfaces sociales.
Une parcelle doit avoir un contact de minimum de 2
m à la rue pour être constructible. Ce règlement
autorise la création de parcelles en drapeau
Une rue doit avoir au minimum 4 m de largeur
3.2.3 Principes générateurs de la ville
La distance limite à la parcelle:
Une parcelle-une structure:
Le contact du parcelle avec la rue:
La largueur de la rue:
24. comme l’explique Maki, si les liaisons des différentes parties de la ville ont été établies de
manière adéquate, elle en devient une entité reconnaissable et compréhensible à l’échelle
humaine.
On distingue cinq actes de liaisons, qui peuvent être définis de manière physique: par des
ponts, des murs, ou alors de manière implicite, en tenant compte des compositions de
différents édifices et des espaces qu’ils génèrent. Ces cinq actes se définissent de
manière suivante:
Médiation Définition Répétition Parcours séquentiel
Sélection
Connecter en établissant une unité à l’avance, par le choix d’un site. Le positionnement
doit être suffisamment fort pour qu’il influe sur la conception et l’identité visuelle du
projet.
3.2.4 Processus d’assemblage
25. Pour Kurokawa dans « Révolution of City » (2006), la renaissance de la ville passera inévitablement
par la réévaluation des rojis dans l’espace urbain, il explique qu’en tant que lieu principal de la vie de
tous les jours, elles sont devenues l’élément de base du tissu urbain japonais. Par ces propos, que
près de 50 ans plus tard, si l’attitude projectile de Kurokawa à changer, il reste fidèle à l’idéologie
Métaboliste et cherche toujours à remettre l’homme au centre des préoccupations urbaines.
Tsukamato semble convaincu que l’échelle de la maison est la plus adéquate et la plus réaliste pour
opérer un changement à long terme.
La structure morcelée de Tokyo et ses typologies ont montré que la ville, bien qu’opérationnelle en tant
qu’ensemble, est beaucoup plus compréhensible à l’échelle du fragment et que finalement chacun
d’entre eux possède sa propre autonomie.
3.2.5 Vers une métamorphose de l’espace urbain
26. II- approche analytique :
II-1 analyse de Nakagin capsule Tower:
La Nakagin capsule Tower est un bâtiment multi
fonctionnel conçue par Kisho Kurokawa.
située a Shimbashi , Tokyo .construit en 1972 .
le bâtiment est l’un des rare exemple encore
existant de l’architecture métaboliste .
C’était le premier exemple de l’architecture des
capsule ,
Le bâtiment est maintenant dans un état de
dégradation (plus part des cellules sont
abandonnés ou utilisé comme espace de stockage.
27. À l'université de Kyōto, Kurokawa étudie l'architecture, obtenant une maîtrise en 1959 et un doctorat en
1964, sous la direction de Kenzo Tange.
Il fait partie, avec les architectes Kenzō Tange et Kiyonori Kikutake et le critique d'architecture Noboru
Kawazoe, des fondateurs du mouvement du « métabolisme » en 1960 lors de la World Design
Conference qui se tient à Tokyo. C'était un mouvement japonais radical d'avant-garde prônant la
refondation des modèles d'architecture autour d'une philosophie asiatique.
Musée d'art moderne de Wakayama
Entrée du musée municipal d'art de Nagoya
Il meurt le 12 octobre 2007 d'une insuffisance cardiaque au Tokyo Women's Medical University Hospital.
Kisho Kurokawa
28. 1.1 Description :
Le bâtiment est composé de deux tours
interconnecté de 11 et 13 étages , construite
en béton armé , sur lesquelles peut être
attaché un maximum de 140 capsules.
les tours accueillent l’ ascenseur , la cage
d’escalier et les différents réseaux.
les capsule préfabriqués sont connecté à
l’un des deux tours par 4 boulons de haute
tensions , elles sont conçue pour être
remplaçables est transportable.
Les capsule sont conçue pour satisfaire les
besoin de la vie quotidienne dans une surface
réduite , elles sont utilisé soit comme
appartement , soit comme espace de travail.
Un design inspiré de l’industrie aéronautique.
Intérieur de la tour
Montage d’une capsule
29. 1.2 Structure et matériaux :
Le noyau central
représente l’élément de
structure , il est fait de
l’acier et du béton armé
Les plancher sont fait
par des panneaux de
béton préfabriqué
Les capsules sont faites
par des panneaux
d’acier léger , soudé , et
renforcé par des bars
d’acier
Plans , coupe et façades de la tour
30. 1.3 Le métabolisme dans ce projet :
Le bâtiment n’est pas une entité statique
c’est une construction qui change, se développe , se
dégrade suivant les besoin avec une durée de vie très
courte , comme un organisme vivant
construit autour d’un noyau central , autour du quelle
se développe librement les autres parties
l’utilisation des éléments préfabriqués
31. II-2 analyse du projet du bâtiment de la radio shizouoka :
Ce bâtiment édifié en 1966 / 67 , est
situé à l’intersection des avenues et
près de la ligne du train –express-To-
kaido à Tokyo ( Japon) .
C’est un bâtiment administratif de la
société de la presse et de la radio à
Tokyo .
Il est conçu par l’architecte Kenzo
Tange .
32. kenzo tange
-Après des études d'architecte et d'ingénieur à l'université de Tokyo, il travaille
jusqu'en 1941 pour le disciple de Le Corbusier Kunio Maekawa et il remporte en
1949 le concours pour le Parc de la Paix et le musée de la bombe atomique,
qu'il construit au centre de la ville reconstruite d'Hiroshima.
-Cette première réalisation majeure, marque le début d'une carrière
internationale. Il crée sa propre agence d'architectes, d'abord sous le nom de
Studio Kenzo Tange puis de Kenzo Tange Associates en 1981.
-En 1987, il remporte le prix Pritzker d'architecture.
-Kenzō Tange a pris sa retraite en 2002 et est mort à Tōkyō, le 22 mars 2005, à
l'âge de 91 ans.
33. 2.1 Description :
Le bâtiment est d’une hauteur de 57 m ,
implanté sur un terrain triangulaire de 189
m2.
IL se compose d’un noyau central de 7,7
m de diamètre dessert les bureaux dont
l’aire est de 1493 m2 . La hauteur d’étage
étant de 3,64 m .
Vue en plan d’ensemble .
34. 2.2 Structure et matériaux :
Le bâtiment est composé de d’un noyau
central en béton armé de forme circulaire
autour du quel s’articule des
parallélépipèdes en porte à faut avec du
béton armé et des poutres en acier .
construite en béton armé aussi , le
noyau central accueille la cage
d’ascenseur et celle des escalier et les
différents réseaux.
Les revêtements des façades sont faits
en verre et avec du menuiserie métallique
.
Vue en coupe.
35. 2.3 Le métabolisme dans ce projet :
Le projet a réussi à adapter l’architecture au cadre
urbain .
L’importance de ce bâtiment ne réside pas seulement
dans son effet publicitaire , mais surtout dans la qualité
architecturale , propre à se situer dans le futur ensemble
urbain .
construit autour d’un noyau central , autour du quelle
se développe librement les autres parties .
36. II-3 analyse du projet utopique Hélix City :
L'impressionnant projet Helix City de
Kurokawa prévoyait un plan de ville
organique, illustré dans ce dessin
Tokyo, Japon.
Conception: 1961 .
Architecte : Kurokawa.
37. 3.1 Description :
Le projet Helix City de Kurokawa
prévoyait un plan de ville
organique, illustré dans ce
dessin, basé sur des tours de
service reliées par une
infrastructure de ponts couvrant
la terre et la mer.
Les bâtiments résidentiels
rempliraient bien les espaces
entre eux, et le motif pourrait
être répété à l'infini.
38. 3.2 Structure de cet espace urbain :
La structure hélicoïdale est une
structure en spirale qui a été
proposée comme un troisième ou
un autre système spatial pour cet
espace urbain. Comme dans le cas
des chromosomes (ADN) dans le
système de vie, la structure
hélicoïdale sert de cadre spatial
pour la transmission de données.
Cette structure se présente sous la
forme d'un système de grappes
tridimensionnelles.
39. 3.2 Le métabolisme dans ce projet :
Le projet de Helix City montre une
tentative de répondre à la
dramatique de pénurie de locaux
d'habitation dans le Japon moderne
en distribuant l'environnement bâti
d'une manière plus structurée et
plus judicieuse.
L’architecte a fondé son architecture
«sur le principe de la vie», qui a
était déclaré en 1998 d’une
démarche qui dépasse la vision
utopique.
40. Le métabolisme tente d’apporter des réponse a la
densité problématique de la ville, la croissance
démographique et l’accroissement des flux, à
travers une vision originale croisant la biologie et
l’informatique
Conclusion :
41. Bibliographie :
Livres :
Kenzo Tange , 1976 , Kenzo Tange , Studio paperback , Zurich
,suisse , 186p
Tomoya Masuda , traduit par : P et S Rambach , 1969 ,
Architecture universelle : Japon , office de livre , Italie , 192p
Documents numériques :
Métabolisme , Tokyo entre saturation et décroissance,
diachronie d’un espace urbain fragmenté , Patrick Ayer
Enoncé théorique de Master , 2011 , Print Fribourg .
Site internet :
www.wikipedia.com consulté le 24/11/2016
www.wikipedia .fr consulté le 24/11/2016
www.universalis.fr consulté le 24/11/2016
www.Slideshare.com , consulté le 24/11/2016 et le 5/12/2016