Henri de Toulouse-Lautrec, né Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 9 septembre 1901 au château Malromé à Saint-André-du-Bois,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_de_Toulouse-Lautrec
Pendant toute une soirée, venez déambuler dans le quartier du Viaduc des Arts et de la Coulée verte à la découverte d’auteurs de 19 pays et de l’une de leurs oeuvres en français ou en traduction française. Chaque auteur invité, accompagné d’un/e comédien/ne francophone et parfois du traducteur / de la traductrice , investit un lieu du quartier du Viaduc des Arts, de 17h à 23h pour une série de 6 lectures / rencontres de 40 minutes environ.
Ainsi les 19 auteurs investissent 17 lieux.
Les lectures commencent simultanément au début de chaque heure : 17h, 18h, 19h, 20h, 21h et 22h.
À vous de faire votre propre parcours, à la découverte de la littérature du monde !
Chaque heure se déroulera comme suit :
✔ 15-20 mn de lecture
✔ 15-20 mn de discussion entre le public, l’auteur, le traducteur/la traductrice et le/la comédien/ne
✔ ensuite vous êtes invités à vous déplacer dans un autre lieu pour la prochaine lecture.
L’entrée est libre et dans la limite des places disponibles.
Il est important de bien respecter les horaires (les lectures commencent à l’heure précise) afin d’assurer le bon déroulement de la manifestation.
Power point sur une exposition à Pont -Aven sur artistes voyageuses, avec des tableaux sur cette ville peints par des artistes car Pont- Avent est nommé "la ville des peintres".
Henri de Toulouse-Lautrec, né Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 9 septembre 1901 au château Malromé à Saint-André-du-Bois,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_de_Toulouse-Lautrec
Pendant toute une soirée, venez déambuler dans le quartier du Viaduc des Arts et de la Coulée verte à la découverte d’auteurs de 19 pays et de l’une de leurs oeuvres en français ou en traduction française. Chaque auteur invité, accompagné d’un/e comédien/ne francophone et parfois du traducteur / de la traductrice , investit un lieu du quartier du Viaduc des Arts, de 17h à 23h pour une série de 6 lectures / rencontres de 40 minutes environ.
Ainsi les 19 auteurs investissent 17 lieux.
Les lectures commencent simultanément au début de chaque heure : 17h, 18h, 19h, 20h, 21h et 22h.
À vous de faire votre propre parcours, à la découverte de la littérature du monde !
Chaque heure se déroulera comme suit :
✔ 15-20 mn de lecture
✔ 15-20 mn de discussion entre le public, l’auteur, le traducteur/la traductrice et le/la comédien/ne
✔ ensuite vous êtes invités à vous déplacer dans un autre lieu pour la prochaine lecture.
L’entrée est libre et dans la limite des places disponibles.
Il est important de bien respecter les horaires (les lectures commencent à l’heure précise) afin d’assurer le bon déroulement de la manifestation.
Power point sur une exposition à Pont -Aven sur artistes voyageuses, avec des tableaux sur cette ville peints par des artistes car Pont- Avent est nommé "la ville des peintres".
Por que a Provence atraiu tantos artistas famosos?
A luz inspiradora, a beleza das paisagens assim como a atmosfera e estilo de vida da Provence os inspiraram. Conheça a região através das cores e obras de arte de pintores como Van Gogh, Picasso, Matisse, Cézanne e Renoir.
Surréalisme dans la Littérature française: Apollinaire, Proust, Eluard
- Le Pont Mirabeau
- La colombe poignardée etv le jet d'eau
- Zone
- La petite Madelaine (à la recherche du temps perdu)
- La courbe de tes yeux
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 03-06-24BenotGeorges3
Les informations et évènements agricoles en province du Luxembourg et en Wallonie susceptibles de vous intéresser et diffusés par le SPW Agriculture, Direction de la Recherche et du Développement, Service extérieur de Libramont.
https://agriculture.wallonie.be/home/recherche-developpement/acteurs-du-developpement-et-de-la-vulgarisation/les-services-exterieurs-de-la-direction-de-la-recherche-et-du-developpement/newsletters-des-services-exterieurs-de-la-vulgarisation/newsletters-du-se-de-libramont.html
Bonne lecture et bienvenue aux activités proposées.
#Agriculture #Wallonie #Newsletter #Recherche #Développement #Vulgarisation #Evènement #Information #Formation #Innovation #Législation #PAC #SPW #ServicepublicdeWallonie
M2i Webinar - « Participation Financière Obligatoire » et CPF : une opportuni...M2i Formation
Suite à l'entrée en vigueur de la « Participation Financière Obligatoire » le 2 mai dernier, les règles du jeu ont changé !
Pour les entreprises, cette révolution du dispositif est l'occasion de revoir sa stratégie de formation pour co-construire avec ses salariés un plan de formation alliant performance de l'organisation et engagement des équipes.
Au cours de ce webinar de 20 minutes, co-animé avec la Caisse des Dépôts et Consignations, découvrez tous les détails actualisés sur les dotations et les exonérations, les meilleures pratiques, et comment maximiser les avantages pour les entreprises et leurs salariés.
Au programme :
- Principe et détails de la « Participation Financière Obligatoire » entrée en vigueur
- La dotation : une opportunité à saisir pour co-construire sa stratégie de formation
- Mise en pratique : comment doter ?
- Quelles incidences pour les titulaires ?
Webinar exclusif animé à distance en coanimation avec la CDC
2. Qu’est-ce que c’est les années folles ?
La guerre a ensanglanté l’Europe mais l’espoir anime les populations, on pense
que c’est « la Der des Der », elle a été tellement affreuse et meurtrière qu’elle
doit marquer la fin des guerres européennes. Dans les grandes capitales, et en
particulier, Paris, un climat d’effervescence artistique s’installe. Dans tous les
domaines, que ce soit la mode, la peinture, la sculpture, le cinéma, la littérature
ou la danse, on peut dire que « Paris est une fête ».
3. 0 À travers la présentation de peintures, sculptures, photographies,
films, œuvres textiles et littéraires, cette exposition propose de
mettre en avant le rôle primordial des femmes dans le
développement des grands mouvements artistiques de la modernité.
Ces pionnières, comme Tamara de Lempicka, Sonia Delaunay,
Tarsila do Amaral , Suzanne Valadon ou Marie Laurencin
côtoient des artistes oubliées comme Mela Muter ou encore Chana
Orloff, Anton Prinner nées à la fin du XIXe ou au tout début du XXe
siècle, accèdent enfin aux grandes écoles d’art jusqu’alors réservées
aux hommes. Au cours de ces éphémères années folles, beaucoup
d’entre elles séjournent à Paris, pendant quelques semaines ou
quelques années.
4. 0 Ces “femmes nouvelles” sont
les premières à pouvoir être
reconnues comme des
artistes, posséder un atelier,
une galerie ou une maison
d’édition, diriger des ateliers
dans des écoles d’art,
représenter des corps nus,
qu’ils soient masculins ou
féminins.
0 Ce sont les premières à avoir
la possibilité de s’habiller
comme elles l’entendent, de
vivre leur sexualité quelle
qu’elle soit, de choisir leur
époux ou de ne pas se marier.
5. 0 Leur vie et leur corps, dont
elles sont les premières à
revendiquer l’entière
propriété, sont les outils de
leur travail, qu’elles
réinventent dans tous les
matériaux, sur tous les
supports.
0 L’interdisciplinarité et la
performativité de leur
création ont influencé des
générations entières
d’artistes et continuent
d’influencer encore
aujourd’hui
6. A Montparnasse, l’Académie de la Grande
Chaumière, école mixte, permettait aux
femmes de bénéficier de la même éducation
artistique que leurs collègues masculins, et
de peindre d’après des modèles… y compris
de nus masculins. Les nouvelles Èves peuvent
enfin peindre Adam. Si l’École des Beaux-Arts
est ouverte aux femmes, les cours ne sont pas
mixtes et un seul atelier leur est réservé
jusqu’à la fin des années 20.
Elles sont donc nombreuses à faire le choix
des écoles et académies privées. Si Paris est le
centre névralgique des Années folles, et
encore plus le quartier de Monparnasse et ses
Montparnos, nos pionnières viennent des
quatre coins du monde.
Ces artistes ont aussi posé la question du
genre, notamment Anton Prinner, et celle de la
libération sexuelle : les œuvres érotiques de
Gerda Wegener en témoignent.
7.
8. Biographie
0 Mela Muter, pseudonyme de
Maria Mélania Mutermilch, née
en1876 à Varsovie en Pologne, et
morte en 1967 à Paris, est une
artiste-peintre française d'origine
polonaise.
0 Mela Muter grandit dans une
famille aisée et cultivée de
Varsovie.
0 En 1899, elle épouse Michal
Muttermilch, écrivain, critique et
militant socialiste polonais. En
1901, après une année de cours
dans une école de dessin pour
femmes de J.Kotarbinski, elle
arrive avec son mari à Paris et
s’inscrit à l'Académie Colarossi
puis à l'Académie de la Grande
Chaumière , décidé à devenir une
peintre professionnelle.
10. 0 En 1914, le début de la Première Guerre
mondiale la fait s'installer à Concarneau.
0 Entre 1917 et 1920, Mela Muter devient la
compagne de l'écrivain Raymond
Lefebvre, militant pacifiste socialiste puis
communiste. Mais Raymond Lefebvre
meurt en 1920 en Russie dans des
circonstances inexpliquées lors d'une
croisière en mer Blanche . Elle expose à de
multiple reprises à Paris dans l'entre-deux
guerres. En 1921, elle est invitée à faire
partie du jury du Salon d'automne.
0 Elle est aussi en contact avec des écrivains
tels que Henri Barbusse et Romain
Rolland, ou l'architecte Auguste Perret, les
compositeurs Maurice Raval et Erik Satie .
Elle se lie d'une forte amitié avec Rainer
Maria Rilke . Elle se fait aussi naturaliser
Française en 1927 .
11. 0 À l'étranger, elle fait de grandes
expositions à Barcelone, en Allemagne, et
à Washington au Carnegie Institute. Elle
est reconnue particulièrement comme
portraitiste . Elle brosse notamment le
portrait de ses amis : Clemenceau, Ravel,
Satie, ainsi que de Rainer Maria Rilke.
0 Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle
se sent menacée du fait de ses origines, et
de ses idées politiques. Elle quitte Paris
pour Avignon et y enseigne le dessin,
l'histoire de l'art et la littérature. Elle
reçoit des autorités de la ville un petit
appartement . Après la guerre, elle a des
problèmes de vue, qui s'améliorent après
une opération de la cataracte en 1965, ce
qui lui permet de retravailler la peinture.
Elle meurt dans son atelier le 14 mai
19672. Elle est inhumée au cimetière
parisien de Bagneux, dans la 94e division.
13. Biographie
0 Tarsila do Amaral est née en 1886 dans une
famille aisée de la région de São Paulo. Elle
va suivre les cours des artistes comme
Fernand Léger, Albert Gleizes et André Lhote.
0 Elle développe peu à peu un style particulier
et coloré, mêlant sa culture brésilienne avec
les techniques apprises à Paris comme les
dessins préparatoires et la mise en valeur
des compositions.
0 Avec ses amis Oswald de Andrade — qui
deviendra son mari — et Blaise Cendrars,
elle accède au monde des arts parisiens,
mais retourne souvent dans son pays natal
où avec ses amis Anita Malfatti, Mário de
Andrade et Menotti Del Picchia, elle va être
initiatrice de l'art moderniste au Brésil.
0 Sa production est la plus féconde entre 1923
à 1929, mais son succès fut limité, car les
débuts du surréalisme attiraient toutes les
attentions du public. Puis elle se tourne vers
le Parti communiste et l'art réaliste et ce
n'est que beaucoup plus tard, vers sa
vieillesse, qu'elle reviendra à l'imagination et
aux fantasmes.
0 Deux expositions consacrées à cette artiste
se sont tenues à Paris, la première en 1926 et
la seconde en 2006 à la Maison de
l'Amérique latine. Selon Paulo Herkenhoff,
directeur du Musée des Beaux-Arts de Rio de
Janeiro, elle est le « baromètre de la société
brésilienne des premières décennies du xxe
siècle. »
16. Chana Orloff
Une femme libre et moderne
Chana Orloff figure parmi les plus grands sculpteurs du XXème siècle.
La traversée d'épreuves exceptionnelles ont fait de cette artiste une
femme libre, courageuse et généreuse.
17.
18. Biographie
0 Chana Orloff nait en1888 à Tsaré-Constantinovska,
petite ville d'Ukraine. Elle est la huitième d'une
famille de neuf enfants. Sa mère et sa grand-mère
sont sages-femmes. Son père est instituteur, puis
suite à l'interdiction pour les juifs d'exercer ce
métier, il devient commerçant.
0 En 1905 sa famille émigre en Palestine. Son père
devient ouvrier agricole. Chana aide ses parents en
faisant des travaux de couture.
0 En 1910 Chana arrive à Paris et trouve une place
d’apprentie-couturière dans la maison de haute
couture Paquin.
0 En 1911 elle réalise sa première sculpture, un
portrait de sa grand-mère, d'après photo. Elle
fréquente également l'Académie Marie Vassilief où
elle rencontre de nombreux artistes de
Montparnasse dont Picasso, Foujita, Apollinaire... En
1912 elle rencontre Modigliani et lui présente celle
qui deviendra sa compagne : Jeanne Hébuterne.
Modigliani dessine le portrait de Chana Orloff sur
lequel est écrit en hébreu : Chana, fille de Raphaël.
19. 0 En 1916 Chana épouse Ary Justman,
poète polonais. Elle expose aux côtés de
Matisse, Rouault, Van Dongen. En 1918
Chana a un petit garçon, Elie, surnommé
"Didi" dans ses portraits. En 1919 alors
qu'il intervient comme infirmier dans la
Croix Rouge américaine, Ary meurt de la
grippe espagnole.
0 Chana Orloff devient une portraitiste
reconnue de l'élite parisienne. Le
portrait restera l'un de ses thèmes de
prédilection. Chana obtient la nationalité
française, la Légion d’Honneur lui est
remise. Elle devient sociétaire du Salon
d'Automne et expose à Paris et à
Amsterdam. Elle fait construire sa
maison-atelier par Auguste Perret, villa
Seurat.
0 En 1928 elle fait son premier voyage aux
Etats-Unis. La galerie d'avant-garde
Weyhe Gallery à New-York organise une
exposition particulière reprise par de
nombreuses galeries de la côte Est à la
côte Ouest.
0 En 1935 sa première exposition au
musée de Tel-Aviv remporte un grand
succès.
20. En 1942 elle quitte son atelier et s'enfuit, avec son
fils, à Grenoble, puis à Lyon où ils retrouvent le
peintre Georges Kars. C'est ensemble qu'ils
réussiront à franchir la frontière franco-suisse.
En 1945 elle revient à Paris à la Libération. Elle
retrouve son atelier saccagé et pillé par les nazis et
se remet au travail.
En 1948 Chana Orloff raconte la fin de Georges Kars
: incapable après la guerre de reprendre une vie
normale, le peintre se suicide au lendemain de la
Libération, sautant du deuxième étage de l'hôtel
genevois où Chana Orloff l'avait installé la veille.
En 1968 Chana Orloff arrive en Israël pour une
exposition rétrospective au musée de Tel-Aviv, à
l'occasion de son 80ème anniversaire. Tombée
malade, elle s'éteint à l'hôpital de Tel Hashomer, près
de Tel-Aviv, le 18 décembre 1968. Elle sera enterrée
au cimetière Kriat Shaul à Tel-Aviv. Elie, son fils, fera
poser sur sa tombe un monument funéraire sur
lequel elle travaillait.
21.
22. Anton Prinner
Anton Prinner, pseudonyme d'Anna Prinner, née en1902 à Budapest et mort
en1983 à Paris est un peintre, graveur et sculpteur français d'origine hongroise.
Prinner s'installe en France en 1928. C'est à son arrivée qu'elle prend un
pseudonyme masculin et utilise le pronom « il ».
23. Biographie
0 Anna Prinner naît à Budapest d'un
père chef comptable. En 1920, elle
s'inscrit à l'École des beaux-arts de
Budapest et son surnom à l'époque
est « l'Étrange ». En 1926, deux de
ses toiles sont accrochées par
erreur dans l'exposition « Les
grands maîtres contemporains » au
musée des Beaux-Arts de Budapest
et obtiennent un beau succès.
0 Prinner arrive en France en 1928
et fait différents métiers pour
survivre : peintre d'objets de style
sulpicien, caricaturiste dans les
cabarets et boites de nuit aux côtés
de l'artiste hongrois Árpád Szenes
qu'il rencontre à l'académie de la
Grande Chaumière et avec lequel il
voyage à Marseille à la même
époque.
24. Période dite
« constructiviste »
(1932-1937)
0 Anton Prinner entame sa
période dite «
constructiviste» en 1932 et
entre dans l'atelier de
Stanley William Hayter pour
y apprendre la gravure, le
burin et l'eau-forte. Il
fréquente le milieu des
Montparnos, artistes vivant
à Montparnasse. Il a d'abord
un atelier au 4, rue Belloni,
puis au 9, rue Campagne-
Première et à partir de 1942
au 10, rue Pernety).
0 Sa période figurative commence
en 1937 avec La Femme taureau
en granit. Il réalise sa première
sculpture en bois en 1940 (La
Femme à la natte).
0 Le peintre et photographe
Émile Savitry fait un reportage
sur lui dans son atelier au 10,
de la rue Pernety, en 1946. En
1947, il réalise pour l'éditeur
Robert J.Godet l'illustration du
Livre des Morts des anciens
Égyptiens. Son intérêt pour
l'Égypte le pousse à inventer en
1934-35 la « papyrogravure »,
procédé à l'aide duquel il tire
lui-même ses Gravures de
l'Apocalypse. Il s'agit au début
d'un procédé économique avec
des matrices en carton.
Période figurative
25. Identité de genre
0 Anton Prinner est née Anna Prinner mais se fait connaître en tant
qu’artiste sous le prénom d’Anton. Son ambiguïté de genre était
connue ; par exemple Pablo Picasso l'appelait souvent «
Monsieur Madame », cependant il est difficile de savoir si cette
identité était utilisée principalement dans le but d'échapper au
machisme ambiant ou si elle s'identifiait réellement en tant
qu'homme.
0 C'est peu après son arrivée à Paris que Prinner change de nom et
troque ses longues nattes pour un béret et une pipe. Selon Benoit
Decron, « s’habiller en homme était un choix personnel, social,
artistique. À qui l’interrogeait sur ce point, Prinner affirmait que
“sculpteur” n’avait pas de féminin. »
0 Dans un carnet daté de 1948-1959, Prinner écrit : « On dit que
l’artiste doit chercher à se connaître. Je fais tout pour pouvoir
chercher à ne pas me connaître. C’est beaucoup plus riche et
beaucoup plus difficile. Je suis inexistantialiste [sic]. Je ne suis
pas moi-même : je suis tout le monde. »