PLAIE CHIRURGICALE :Incision de la peau créée intentionnellement.
PLAIE ATONE Plaie non évolutive, généralement sèche, souvent recouverte de tissu blanchâtre.
PLAIE CONTAMINÉE Présence microbienne dans la plaie, flore commensale.
PLAIE COLONISÉE Prolifération bactérienne dans la plaie sans pour autant de réaction systémique immunitaire.
PLAIE INFECTÉE Invasion et multiplication des micro-organismes provoquant une réponse inflammatoire locale et/ou systémique et des symptômes et des signes cliniques d’infection (fièvre, chaleur, rougeur, douleur, œdème).
PLAIE SOUS-MINÉE Comporte des anfractuosités plus ou moins sinueuses et profondes sous les berges de la plaie.
PLAIE CAVITAIRE Comporte une partie creuse.
PLAIE FISTULEUSE Comporte une communication entre un organe creux et la peau. PHLYCTÈNE (DÉCOLLEMENT BULLEUX) Ampoule vésiculaire transparente formée par de la sérosité sous-épidermique. S’il y a hémorragie, le contenu devient rouge puis noir et le risque d’infection est accru.
PLAIE CHIRURGICALE :Incision de la peau créée intentionnellement.
PLAIE ATONE Plaie non évolutive, généralement sèche, souvent recouverte de tissu blanchâtre.
PLAIE CONTAMINÉE Présence microbienne dans la plaie, flore commensale.
PLAIE COLONISÉE Prolifération bactérienne dans la plaie sans pour autant de réaction systémique immunitaire.
PLAIE INFECTÉE Invasion et multiplication des micro-organismes provoquant une réponse inflammatoire locale et/ou systémique et des symptômes et des signes cliniques d’infection (fièvre, chaleur, rougeur, douleur, œdème).
PLAIE SOUS-MINÉE Comporte des anfractuosités plus ou moins sinueuses et profondes sous les berges de la plaie.
PLAIE CAVITAIRE Comporte une partie creuse.
PLAIE FISTULEUSE Comporte une communication entre un organe creux et la peau. PHLYCTÈNE (DÉCOLLEMENT BULLEUX) Ampoule vésiculaire transparente formée par de la sérosité sous-épidermique. S’il y a hémorragie, le contenu devient rouge puis noir et le risque d’infection est accru.
PLAIE CHIRURGICALE :Incision de la peau créée intentionnellement.
PLAIE ATONE Plaie non évolutive, généralement sèche, souvent recouverte de tissu blanchâtre.
PLAIE CONTAMINÉE Présence microbienne dans la plaie, flore commensale.
PLAIE COLONISÉE Prolifération bactérienne dans la plaie sans pour autant de réaction systémique immunitaire.
PLAIE INFECTÉE Invasion et multiplication des micro-organismes provoquant une réponse inflammatoire locale et/ou systémique et des symptômes et des signes cliniques d’infection (fièvre, chaleur, rougeur, douleur, œdème).
PLAIE SOUS-MINÉE Comporte des anfractuosités plus ou moins sinueuses et profondes sous les berges de la plaie.
PLAIE CAVITAIRE Comporte une partie creuse.
PLAIE FISTULEUSE Comporte une communication entre un organe creux et la peau. PHLYCTÈNE (DÉCOLLEMENT BULLEUX) Ampoule vésiculaire transparente formée par de la sérosité sous-épidermique. S’il y a hémorragie, le contenu devient rouge puis noir et le risque
1. Plaies
• DEFINITION :
Une plaie est une lésion de la peau représentée par une rupture de la
continuité des tissus et une effraction de la barrière cutanée nécessitant un
processus dynamique complexe pour être réparée ou cicatrisée.
2. Selon le temps
• Plaie aiguë :Résulte d’une blessure chirurgicale ou traumatique et
progresse à travers les phases de cicatrisation, en
approximativement un mois.
• Plaie chronique :Plaie qui dure depuis plus de 4 à 6 semaines. La
plaie chronique ne traverse pas les stades de cicatrisation dans
l'ordre ou dans le temps
3. TYPES DE PLAIES
• PLAIE CHIRURGICALE :Incision de la peau créée intentionnellement.
• PLAIE ATONE Plaie non évolutive, généralement sèche, souvent recouverte de tissu blanchâtre.
• PLAIE CONTAMINÉE Présence microbienne dans la plaie, flore commensale.
• PLAIE COLONISÉE Prolifération bactérienne dans la plaie sans pour autant de réaction systémique immunitaire.
• PLAIE INFECTÉE Invasion et multiplication des micro-organismes provoquant une réponse inflammatoire locale et/ou
systémique et des symptômes et des signes cliniques d’infection (fièvre, chaleur, rougeur, douleur, œdème).
• PLAIE SOUS-MINÉE Comporte des anfractuosités plus ou moins sinueuses et profondes sous les berges de la plaie.
• PLAIE CAVITAIRE Comporte une partie creuse.
• PLAIE FISTULEUSE Comporte une communication entre un organe creux et la peau. PHLYCTÈNE (DÉCOLLEMENT
4. CICATRISATION
• La cicatrisation est un processus biologique complexe et
dynamique aboutissant à la réparation d’une plaie. La durée de la
cicatrisation est variable selon l’intensité, la contusion ou la
surinfection
6. Phase 1 : Inflammatoire
• Après une vasodilatation avec saignement, se succède une
constriction des extrémités vasculaires sectionnées, avec
coagulation et production d’un exsudat riche en cellules
(granulocytes, macrophages, monocytes).
Nb:Signe de celse +
7. Phase 2 : Granulation ou proliférative
• Prolifération des fibroblastes, à l’angiogenèse et à la synthèse de
la matrice extracellulaire. Immédiatement après la phase
inflammatoire, commence à s’organiser au sein d’un réseau de
collagène et d’élastine (produit par les fibroblastes) un tissu de
granulation avec néoformation de capillaires (néovascularisation
ou angiogenèse) qui vont apporter in situ l’oxygène, les
nutriments et les cellules nécessaires à la réparation tissulaire
8. Phase 3 : Épithélialisation
• Après la réparation tissulaire, la plaie se rétracte et se recouvre
progressivement d’un nouvel épithélium = processus
d’épithélialisation. Les cellules épidermiques capables de se
diviser (cellules de la couche basales = kératinocytes) se
multiplient et commencent à recouvrir le tissu de granulation en
partant des berges de la plaie
9. Phase 4 : Maturation/Epidermisation
• Commence dès les premiers jours dans le cas d’une plaie suturée,
mais peut aussi durer des mois dans le cas de plaies étendues et
largement ouvertes. Elle est caractérisée par un remodelage du
tissu conjonctif et la formation d’une cicatrice. Le tissu de
granulation disparaît pour faire place à un tissu conjonctif fibreux.
Les fibres de collagènes épaississent ce qui augmente la résistance
aux forces de traction.
10. Type de cicatrisation
• Cicatrisation par 1ère intention:
Lorsqu’une plaie présente peu/pas de perte tissulaire et que les
bords peuvent être réunis à l’aide de sutures, cols, autres La
cicatrisation se fait rapidement
11. Type de cicatrisation
• Cicatrisation par 2ème intention:
Lorsqu’une plaie ne peut pas être fermée par voie chirurgicale
(perte de substance importante, œdème ou infection)
12. Cicatrisation par 3ème intention
• Processus aussi appelé « Cicatrisation par 1ère intention retardée
» La fermeture immédiate est empêchée (œdème, infection) Une
fois contrôlé, la plaie est refermée chirurgicalement La
cicatrisation se fait alors par première intention.
15. Pansement
• Definition: C’est l'application sur une plaie de tissu stérile et
éventuellement de substances médicamenteuses, destinés à
protéger la plaie, arrêter l'hémorragie, absorber les sécrétions et
éventuellement la traiter.
16. BUTS
• protéger la plaie (contre une infection, une irritation)
• permettre une meilleure cicatrisation en conservant l'humidité de
la plaie,
• faire cesser un saignement minime en comprimant les petits
vaisseaux,
• rapprocher les berges d'une plaie (pour raccourcir la durée de
cicatrisation et limiter les séquelles esthétiques).
17. Principes a respecter avant realization d’un
pansement
• se laver les mains et les décontaminer avec un antiseptique
liquide ou en gel.
• préserver la stérilité du dispositif utilisé avant de l’appliquer sur
la zone à traiter en évitant le contact direct.
• nettoyer, désinfecter, rincer et sécher la surface à traiter avant
d’appliquer le dispositif.
• respecter les consignes écrites du fabriquant et du médecin
traitant sur le type du pansement et la fréquence du changement
du pansement
18. PRINCIPES DE BASE D’UN PANSEMENT
• Maintien d’un milieu humide sur la plaie
• Optimisation de l’hydratation et de la nutrition du patient pour
renforcer le processus de cicatrisation
• Nettoyage de la plaie non infectée au sérum physiologique 0.9%
Notion de pansement primaire et secondaire Le pansement gras
posé sur la plaie est le pansement primaire le pansement adhésif
qui recouvre le pansement gras est le pansement secondaire
• Équilibre et gestion des exsudats
• Attitude commune dans la prise en charge des patients porteur de
plaies
19. PRINCIPES DE BASE D’UN PANSEMENT
• Ces compresses adhérentes sont décollées en les mouillant au
sérum physiologique. La plaie est ensuite elle-même nettoyée
avec l’antiseptique liquide
• La peau adjacente doit être très propre ; les croûtes, caillots, ou
souillures sanguines résiduelles ainsi que les peaux mortes doivent
être éliminés.
• La peau adjacente doit être très propre ; les croûtes, caillots, ou
souillures sanguines résiduelles ainsi que les peaux mortes doivent
être éliminés.
• Les croûtes doivent être ôtées sans traumatisme par des produits
gras de type Vaseline qui permettent d’assouplir et de faite
tomber la croûte sans léser le tissu bourgeonnant sous-jacent.
20.
21. HYDROCOLLOIDES
• Duoderm (Convatec)
• Algoplaque (Urgo)
• Askina Biofilm (Braun)
• Tetracolloïd (Tetramédical)
• Comfeel (Coloplast)
• Hydrocoll (Hartmann)
• Propriétés
Absorption des exsudats
modérés
Détersion de la plaie
Maintien d’un milieu humide
A utiliser à la phase de détersion
jusqu’à l’épidermisation
23. HYDROCOLLOIDES
Conseils d’utilisation
• Nettoyer la plaie au sérum physiologique
• Sécher la plaie et la peau péri
lésionnelle
• Appliquer le pansement en débordant de
3 à 4 cm sur la peau saine
• Changer le pansement à saturation lors
d’un décollement au bout de 3 à 4 J en
fonction des exsudats
• Avoir à l’esprit qu’une odeur
nauséabonde peut être présente à
l’ablation du pansement (le CMC se
délite au contact des exsudats)
24. FAMILLE DES HYDROGELS
• Comfeel Purilon (Coloplast)
Duoderm Hydrogel (Convatec)
Intrasite Gel (Smith et
Nephew)
• Nu-Gel (Johnson et Johnson)
• Urgo Hydrogel (Urgo)…
• Propriétés
• Apport d’eau
• Peu de pouvoir absorbant
26. FAMILLE DES HYDROGELS
Conseils d’utilisation
• Nettoyer la plaie au sérum
physiologique
• Appliquer le gel en couche épaisse
(ne pas déborder sur la peau péri
lésionnelle)
• Recouvrir d’un pansement
secondaire Hydrocolloïde,
hydrocellulaire ou film
• Ne pas utiliser de compresses car
absorption de l’eau par les
compresses Changer le pansement
tous les jours ou au bout de 2 J
27. FAMILLE DES ALGINATES
• Algostéril (Brothier)
• Urgosorb (Urgo)
• Algisite (Smith et Nephew)
• Comfeel Seasorb (Coloplast)
• Askinasorb (Braun)
• Amivia (Coloplast)
• Kaltostat (Convatec)
• Sorbsan (Braun)
• Melgisorb (Mölnlycke)
• Propriétés
• Pouvoir absorbant
• Pouvoir gélifiant au contact des
exsudats (non adhérent à la
plaie douleur au retrait du
pansement) Hémostatique
(Coalgan)
• Non allergisant
• Ne se délitent pas dans la plaie
29. HYDROCOLLOIDES
Conseils d’utilisation
• Nettoyer la plaie avec du sérum
physiologique
• Sécher la peau péri lésionnelle
• Poser l’alginate sec sur la plaie ou
l’imprégner de sérum physiologique en
fonction des exsudats
• Ne jamais « bourrer » la mèche.
• Poser en couche unique pour permettre
l’écoulement des exsudats
• Recouvrir d’un pansement secondaire
Hydrocellulaire Film Hydrocolloide
• Renouveler le pansement en fonction des
exsudats environ tous les 2 J
30. FAMILLE DES HYDROCELLULAIRES
• Allevyn (Smith et Nephew)
Biatain (Coloplast)
• Combiderm (Convatec)
• Askina transorbent (Braun)
Lumiderm (Sarbach)
Lyomousse (Seton HealthCare
group)
• Mepilex (Mölnlycke)
• Tielle (Johnson et Johnson)
• Propriétés
• Drainage des exsudats
• Favorise le bourgeonnement
Protection de la peau péri-
lésionnelle
• Pansement confortable, évite
la macération
• Changement du pansement
indolore, non adhérent à la
plaie
32. FAMILLE DES HYDROCELLULAIRES
Conseils d’utilisation
• Nettoyer la plaie au sérum
physiologique
• Appliquer sur la plaie et/ou
fixer avec un film de
polyuréthane
• Changer en fonction de
l’exsudat ou au bout de 3 à 7 J
33. FAMILLE DES HYDROFIBRES
• Aquacel (Convatec) • Propriétés
• Très absorbant
• Non hémostatique
• Changement des pansements en
fonction des exsudats et la nature
du pansement secondaire
• Maintenu en place de 3 à 4 J
• Présence d’un gel cohésif au
contact des exsudats, milieu
humide favorable à la
cicatrisation tout en contrôlant
l’excès de fluide
34. FAMILLE DES HYDROCELLULAIRES
Conseils d’utilisation
• Nettoyer la plaie au sérum
physiologique
• Appliquer le pansement sur la
plaie
• Recouvrir d’un pansement
secondaire
36. FAMILLE DES HYDROCELLULAIRES
Conseils d’utilisation
• Nettoyer la plaie avec du sérum
physiologique
• Appliquer l’interface sur la plaie
en une seule épaisseur, ne pas le
plier
• Recouvrir d’un pansement
secondaire
• Renouveler le pansement tous les
2 à 3 J Lors de l’utilisation de
gants stériles, humidifier les
gants avec du sérum
physiologique pour éviter
l’adhérence de l’interface aux
gants
37. FAMILLE DES PANSEMENTS AU CHARBON
• Carboflex (Convatec)
• Carbonet (Smith et Nephew)
• Actisorb plus (Johnson et
Johnson)
• Lyomousse (Seton Health
Care)
• Propriétés
• Absorbe les odeurs et limite la
prolifération bactérienne
• Détersion des plaies
• A utiliser en phase de
détersion, sur des plaies
infectées, malodorantes et en
particulier des plaies
cancéreuses