2. Cours 2
Retour (30 min)
Discussion: (30 min)
Quels sont les éléments qui constituent la
communication?
Quels sont les filtres de la perception?
Fenêtre de Johari-test (15 min)
Perception (15 min)
Ouverture sur prochain cours (5 min)
Total : 100 minutes.
3. Cours 1
Le travail est relationnel
Il y a 3 choses à penser et protéger
1. Le respect de SOI (besoins, attentes, objectifs,
émotions)
2. Le respect de l’AUTRE (besoin, attentes, etc.)
3. Le respect de la RELATION
4. Cours 2
En équipe, répondez aux questions:
Quels sont les éléments qui constituent la
communication?
Quels sont les filtres de la perception?
6. Cours 2
La communication verbal et non-verbal
Les mots :
Le langage est symbolique :
Le langage est régi par des règles :
Il y a deux types de règles :
règle de syntaxe : structure de phrase acceptable en français, mais non en
allemand
règle sémantique : qui marque le sens
C’est le principe de normes partagées par un ensemble qui
caractérise ce qui est approprié.
Utiliser avec précaution des termes connotés :
Les mots ont :
Des doubles sens selon le contexte
Une charge liée aux valeurs
Un potentiel d’expression indirecte, de sous-entendu
7. Cours 2
Les expressions physiques
Expression du visage et du corps
Attitudes et comportement
Regard, Posture et geste
Ton et débit de voix
L’habillement (voir: article de l’actualité : trop sexy pour le travail ? )
Proximité et distance aux autres
Code sociaux :
8. Cours 2
La perception :
Le processus de perception en 3 étapes :
La sélection
Besoin
Attention / mémorisation et oubli
l’organisation
relation forme-fond
ponctuation de la communication
l’interprétation
décodage des informations transformé en expérience
significative
9. Cours 2
Les filtres de la perception :
L’âge
L’expérience
Le sexe
La nationalité
Les rôles sociaux
Les groupes d’appartenance
Le niveau et le statut social
Etc
11. Cours 2
DÉFINITION DU JOURNAL DE BORD PROFESSIONNEL
LE JOURNAL DE BORD PROFESSIONNEL, PAR OPPOSITION AU JOURNAL DE BORD INTIME, EST UN
DOCUMENT QUI RELATE HABITUELLEMENT UN ENSEMBLE D'EXPÉRIENCES, D'ÉVÉNEMENTS, DE
RÉACTIONS, D'IMPRESSIONS, DE DÉCOUVERTES, D'INTERROGATIONS, DE REMARQUES,
D'OBSERVATIONS OU DE DÉCISIONS À PROPOS DE SITUATIONS PROFESSIONNELLES VÉCUES ET/OU
OBSERVÉES (LEGENDRE, 1993; ZEICHNER ET LISTON, 87; COPELAND, 86). LE CONTENU DU JOURNAL
DE BORD VARIE D'APRÈS SA FONCTION ET SON CONTEXTE D'UTILISATION.
IL EST RÉDIGÉ RÉGULIÈREMENT (QUOTIDIENNEMENT OU HEBDOMADAIREMENT) PAR UNE PERSONNE
OU PAR UNE ÉQUIPE. IL PEUT ÊTRE PERSONNEL OU PARTAGÉ, C'EST-À-DIRE ACCOMPAGNÉ PAR LE
FORMATEUR OU PAR DES PAIRS QUI LE LISENT ET FONT DES COMMENTAIRES ÉCRITS.
SELON MENARD (97), L'ÉCRITURE DU JOURNAL DE BORD STIMULE LE RÉDACTEUR À :
FORMULER SON EXPÉRIENCE, L'EXAMINER ET LA QUESTIONNER;
EXPRIMER SON INTUITION ET DÉCOUVRIR D'AUTRES ASPECTS DE LUI-MÊME;
ORGANISER ET RELIER SES SAVOIRS THÉORIQUES ET PRATIQUES;
S'ENGAGER ACTIVEMENT DANS LA CONSTRUCTION DE SON SAVOIR;
INTÉGRER SES SAVOIRS AFFECTIFS, COGNITIFS ET EXPÉRIENTIELS.
AINSI, LES JOURNAL DE BORD EST " UN OUTIL FAVORISANT UNE PLUS GRANDE INTÉGRITÉ
PROFESSIONNELLE ET EST UN INSTRUMENT D'EXPLORATION PERSONNELLE, DE CLARIFICATION ET
DE CONNAISSANCE DE SOI " (PARÉ, 94, P. 22).
Notes de l'éditeur
Les mots : Le langage est symbolique : Les mots sont des symboles qui représentent des choses, mais ils ne sont pas ces choses elles-mêmes. De même le mot « charge » n’a pas le même sens en construction qu’en droit. Le langage est régi par des règles : Il y a deux types de règles : règle de syntaxe : structure de phrase acceptable en français, mais non en allemand règle sémantique : qui marque le sens Sans ces règles la communication serait pratiquement impossible, car chacun de nous utiliserait ses propres symboles qui seraient incompréhensible pour les autres. Un mot et un langage sont propre à un culture tel une nation ou une profession. C’est le principe de normes partagées par un ensemble qui caractérise ce qui est approprié. Exemple : la phrase : « je veux vous voir » n’a pas la même signification si elle est dite par votre patron ou votre ami. Utiliser avec précaution des termes connotés : Les mots ont : Des doubles sens selon le contexte Une charge liée aux valeurs Un potentiel d’expression indirecte, de sous-entendu
La communication non-verbale d’un directeur de prison ne sera pas la même que celle d’un psychologue.
La fenêtre de Johari [1] 1. La zone ouverte: "Ce qui est connu de soi et des autres". Ex: je suis quelqu'un de calme et connu par les autres comme étant calme. Ce domaine recouvre les comportements, attitudes exprimés par un individu et observables par le groupe, par les autres. Dans la dynamique de groupe, il s'agit de connaissances et expériences qu'un sujet possède et qu'il communique volontairement aux autres. Le "grand jour" est representatif de la richesse de communication avec les autres. L'objectif tout simple est pour vous, d'augmenter cette zone, en diminuant les trois autres secteurs. 2. La zone aveugle: "Ce qui est connu des autres et inconnu de soi". Ex: c'est mon entourage qui m'a appris et m'a fait comprendre que je n'étais pas attentif dans une conversation à ce que disaient les autres; je ne m'en rendait pas compte. Ici, l'individu manifeste des comportements perçus par les autres, mais qu'il ignore lui-même. Dans la dynamique de groupe, il s'agit de comportements et de manifestations qu'un individu peut apprendre ou améliorer au contact des autres. 3. La zone cachée : "Ce qui est connu de soi, inconnu des autres". Ex: je suis un solitaire, mais mon entourage ne le sait pas. cette zone recouvre les comportements et attitudes que l'individu ne veut pas partager avec les autres. Dans la dynamique de groupe, il s'agit de connaissances et expériences qu'un individu ne veut pas transmettre volontairement aux autres. 4. Zone Inconnue : "Ce qui est inconnu de soi, inconnu des autres". Les activités de la conscience sont inconnues de l'idividu et des autres. Ex: ni moi, ni les autres ne savons comment je réagirai face à la mort. La connaissance de soi vise à accroître le quadrant du grand jour, ce qui nécessite de réduire la subjectivité de nos mécanismes perceptuels. Cette « mise en lumière » du fonctionnement de certaines parties de moi est facilité par l’expression aux autres des éléments de la face cachée ou alors en intégrant les feed-back reçus à propos de la zone aveugle. Accroître le quadrant du grand jour au travers de ses expériences relationnelles, permet d’élargir la conscience de soi, de renforcer sa capacité de perception, de générer plus de choix dans ses modes de communication. Les enseignements de la fenêtre de Johari: - Tout changement dans l'un des quadrants se répercute sur les trois autres. - Il faut de l'énergie pour empêcher un comportement d'interagir avec autrui - Le manque de confiance ou une menace ressentie auront tendance à empêcher une attitude de prise de conscience et d'ouverture. Par contre, un climat de confiance réciproque la facilitera. - Il n'est pas souhaitable de forcer quiconque à une prise de conscience personnelle; au demeurant on n'aboutit généralement pas au résultat recherché. - L'instauration d'un dialogue, d'une communication entre deux personnes se traduit par un changement au niveau de l'arène. celle-ci s'agrandit alors au détriment des autres. - Plus la zone d'ouverture est grande, plus les parties en présence sont productives. - A contrario, plus la zone d'ouverture est petite, plus la communication est faible. - Nous souhaitons tous pouvoir explorer la zone de développement personnel; il faut pour cela surmonter nos craintes et nos inhibitions - Se connaître, connaître autrui et faire preuve d'empathie, c'est être conscient de nos aspects cachés dans les quadrants 1,2,3,4. C'est aussi respecter le souhait d'autrui de garder les leurs. - Si l'on est en mesure de prendre conscience du processus d'évolution d'un groupe ou d'une personne, en d'autres termes si le quadrant 1 devient plus grand), on peut améliorer sensiblement notre relation avec le groupe, ou cette personne. - Le système de valeurs d'un groupe et de ses membres se manifeste par la façon dont il aborde ces aspects "inconnus". Conclusion sur la fenêtre de JOHARI. La fenêtre de JOHARI nous fait prendre conscience de la nécessité de nous connaître nous-mêmes et de connaître les autres afin d'agir efficacement. Un connaissance complète de soi et des autres nécessite certes de savoir quels sont les savoirs et savoir-faire détenus par chacun, mais surtout d'appréhender les comportements (savoir-être) de chacun. [1] Référence tirée de Keyros Management.