Systeme nerveux peripherique
Vue générale d’un ganglion
• Cette coupe a été réalisée au
niveau d'un ganglion de la
chaîne sympathique de
l'homme. Dans la partie
centrale dilatée, nous y
rechercherons les cellules
ganglionnaires fléchées en 1.
Ce sont des cellules nerveuses
multipolaires, caractéristiques
du système nerveux
périphérique. Elles sont de
très grande taille et donc déjà
repérables à petit
grossissement. En 2, les
prolongements de ces cellules
forment un nerf.
Cellules ganglionnaires
• Comme la plupart des
neurones, les cellules
ganglionnaires sont de
grosses cellules, avec en
1, un noyau globuleux où
ressort un gros nucléole.
Ce noyau peut être
central ou excentrique. Le
cytoplasme riche en blocs
de Nissl, est basophile.
On y voit souvent, en 2,
des pigments jaunâtres
de lipofuschine.
•
Cellules ganglionnaires
• Nous voyons mleux : en 1 le
gros nucléole ; en 2 les
blocs de Nissl ; en 3, la
lipofuschine ; en 4, les
nombreux prolongements
de cette cellule
multipolaire. A proximité
des cellules ganglionnaires,
la plupart de ces
prolongements, fléchés en
5 sont amyélinisés. Chaque
cellule ganglionnaire est
entourée, en 6 de petites
cellules satellites.
Cellules ganglionnaires
• Une imprégnation
argentique souligne les
neurofibrilles et ainsi,
l'aspect multipolaire de ces
cellules. Chaque cellule est
entourée d'une fine capsule
conjonctive, fléchée en 1, ici
légèrement rétractée. Grâce
à cet artéfact, on peut
localiser les cellules
satellites, en 2, entre le
corps cellulaire et la
capsule. En 3, sont fléchées
des fibres nerveuses
amyélinisées
schwanniennes.
Cellules ganglionnaires faussement
unipolaires
• Dans le ganglion rachidien, on
observe des cellules
ganglionnaires faussement
unipolaires. Du corps
cellulaire, s'échappe en 1 un
prolongement unique.
Toutefois, il s'agit de deux
prolongements accolés: axone
et dendrite qui se sépareront à
la perpendiculaire après un
court trajet, donnant l'image
d'un "T". On les appelle donc
cellules en T. En 2, la section
passe en dehors de ce
prolongement.
Plexus ganglionnaire
• De petits plexus
ganglionnaires s'observent
dans de nombreux organes.
Ici, dans le système digestif,
nous reconnaissons en 1 des
cellules ganglionnaires. Leur
noyau excentrique presente
un nucléole très évident. Le
cytoplasme est basophile. En
2, sont fléchées des cellules
satellites. Ces plexus nerveux
s'observent entre les deux
couches musculaires. Nous
voyons en 3 du muscle lisse et
en 4, strié squelettique.
Nerf à proximité d'un ganglion
• En 1 est fléchée une cellule
ganglionnaire. Les
prolongements de ces
cellules multipolaires se
regroupent à proximité du
ganglion pour former un
nerf, noté en 2. Tout près
des ganglions, la majorité
des fibres nerveuses sont
amyelinisées. Elles sont
schwanniennes comme
toutes les fibres du système
nerveux périphérique.
Fibres nerveuses amyélinisées 
schwanniennes en coupe longitudinale
.• Les fibres nerveuses 
amyélinisées schwanniennes, 
fléchées en 1, apparaissent 
comme de fins rubans 
cytoplasmiques rosés, à aspect 
ondulé et au diamètre 
régulier. Elles sont séparées 
par du tissu conjonctif, fléché 
en 2, et appelé endonèvre. 
Parmi les noyaux cellulaires 
qui les entourent, en 3, 
optiquement il est difficile de 
préciser s'ils sont schwanniens 
ou fibroblastiques. 
• En coupe longitudinale, les 
nerfs donnent souvent cet 
aspect ondulé en vagues, 
très caractéristique. Parmi 
les nombreuses fibres 
amyélinisées 
schwanniennes, fléchées en 
1, nous voyons en 2 
quelques fibres nerveuses 
entourées d'un manchon 
blanc. Ce sont des fibres 
myélinisées schwanniennes. 
La partie lipidique de la 
gaine de myéline est 
dissoute.
Fibres nerveuses amyélinisées 
schwanniennes
• Une imprégnation 
argentique met en 
évidence les cylindraxes 
de plusieurs fibres 
nerveuses amyélinisées 
schwanniennes. 
Nerf en coupe transversale. 
Nomenclature du tissu conjonctif. 
• Les fibres nerveuses se 
disposent en faisceaux. 
Plusieurs faisceaux peuvent se 
regrouper pour constituer un 
nerf plus important. En 1, nous 
localisons l'endonèvre. Chaque 
faisceau est entouré, en 2, par 
une gaine conjonctive 
lamellaire, appelée périnèvre. 
L'ensemble des faisceaux est 
maintenu par du conjonctif 
noté en 3 et appelé épinèvre, 
riche en vaisseaux sanguins 
fléchés en 4
Fibres nerveuses myélinisées 
schwanniennes en coupe longitudinale
.• Détaillons les fibres nerveuses 
myélinisées schwanniennes. 
En 1, la gaine de myéline est 
un manchon formé de 
l'accolement de membranes 
schwanniennes. Elle entoure 
le cylindraxe fléché en 2. Dans 
les préparations ordinaires, la 
composante lipidique de la 
gaine est dissoute par des 
solvants tels que les alcools. Le 
support protéique subsiste. On 
le voit en 3. C'est le réseau de 
neurokératine qui forme un 
grillage rosé. 
Fibre nerveuse myélinisée 
schwannienne. Noeud de Ranvier. 
• La gaine de myéline n'est 
pas continue. Elle est 
régulièrement interrompue 
au niveau de contact de 
deux cellules de Schwann 
en 1. Elle forme les 
étranglements annulaires 
de Ranvier. Le cylindraxe, 
fléché en 2, n'est pas 
interrompu. On observe, en 
3 le réseau de 
neurokératine, en 4 le 
cytoplasme schwannien 
externe et en 5 
l'endonèvre.  
Incisures de Schmidt-Lanterman 
• Dans la gaine de myéline, 
on peut observer, en 1, des 
incisures de Schmidt-
Lanterman. Il s'agit de 
défauts dans l'accolement 
des membranes 
schwanniennes. Une coulée 
cytoplasmique reste 
emprisonnée entre deux 
membranes. Ce cytoplasme 
schwannien s'enroule en 
spirale, ce qui donne ces 
images en tête de flèches. 
En 2, est fléchée une fibre 
arnyélinisée schwannienne.  
Cylindraxes 
• Une imprégnation 
argentique met en 
évidence les cylindraxes 
qui, rappelons-le, sont les 
prolongements des 
cellules nerveuses. En 1, 
est fléché le cylindraxe 
d'une fibre myélinisée. En 
2, celui d'une fibre 
amyélinisée. On voit, en 
3, les images en tête de 
flèche des incisures de 
Schmidt-Lanterman. 
Fibres nerveuses myélinisée
schwanniennes en coupe transversale.
• En coupe transversale, nous
voyons en 1, une fibre
myélinisée. Son cylindraxe
est le point rouge central. Il
est entouré d'une gaine de
myéline cerclée d'un mince
anneau rosé qui représente
le cytoplasme schwannien
externe. Le cylindraxe est
souvent abîmé par artéfact.
Il peut éclater en un petit
anneau, comme en 2, ou
même disparaître
entièrement, comme en 3.
Fibres nerveuses myélinisées schwanniennes et fibres nerveuses
amyélinisées schwanniennes en coupe transversale.
• Par la méthode
d'imprégnation argentique, on
distingue bien : en 1, une fibre
nerveuse myélinisée
schwannienne. Le cylindraxe
noir est unique et souvent
déplacé latéralement. La gaine
cytoplasmique externe est la
gaine de Schwann. En 2, au
niveau d'une fibre amyélinisée
schwannienne, plusieurs
cylindraxes sont engainés dans
le cytoplasme d'une seule
cellule de Schwann.
Fibre nerveuse amyélinisée
schwannienne.
• Une fibre nerveuse
amyélinisée schwannienne
contient plusieurs
cylindraxes, notés en 1,
logés en périphérie de la
cellule de Schwann, dans
une invagination de sa
membrane plasmique. En 2,
nous voyons le noyau de
cette cellule de Schwann.
On appelle gaine de Henle,
en 3, la lame basale qui
entoure la cellule de
Schwann.
Fibre nerveuse myélinisée schwannienne et fibre nerveuse
amyélinisée schwannienne en coupe transversale.
• Une fibre nerveuse
myélinisée schwannienne
ne contient, en 1, qu'un
seul cylindraxe entouré, en
2, de la gaine de myéline
dense aux électrons. Elle
provient de l'enroulement
de la membrane plasmique
d'une cellule de Schwann.
En 3, se situe le noyau
schwannien. Nous voyons
en 4, une fibre amyélinisée
dont l'incidence de coupe
passe en dehors du noyau
schwannien.
Ultrastructure de la gaine de myéline
• Le cylindraxe d'une cellule
nerveuse contient, en 1, des
mitochondries souvent mal
conservées, en 2, des
microtubules appelés
neurotubules, en 3, des
microfilaments ou
neurofilaments. On appelle
mésaxone externe, en 4, le
début de l'enroulement des
membranes qui constituent
la gaine de myéline. En 5 est
fléché le mesaxone interne
qui représente la fin de
l'enroulement.
Petit nerf en coupe transversale.
Endonèvre et périnèvre.
• Nous observons un tout
petit nerf constitué de
fibres nerveuses
myélinisées schwanniennes,
en 1, cheminant au côté de
fibres nerveuses
amyélinisées schwannienes
en 2. En 3, le tissu
conjonctif qui les sépare
porte le nom d'endonèvre.
Le périnèvre est un tissu
conjonctif lamellaire où
alternent en 4, des
fibroblastes et, en 5, des
fibres conjonctives.
Petit nerf en coupe transversale.
Endonèvre et périnèvre.
• Au niveau du noeud de
Ranvier, la gaine de myéline
disparaît. Les lignes denses,
fléchées en 1 s'infléchissent
vers le cylindraxe noté en 2
et se dilatent en
renflements piriformes, en
3. Nous observons en 4 une
masse cytoplasmique
emprisonnée dans la gaine
de myéline. C'est une
incisure de Schmidt-
Lanterman.
Noeud de Ranvier
• Sur un détail du noeud de
Ranvier, nous situons en 1
le cylindraxe, en 2, le tissu
conjonctif de l'endonèvre.
L'amenuisement de la gaine
de myéline commence par
la séparation des
membranes les plus
internes par rapport au
cylindraxe, en 1 sur cette
image et se terminera par le
décollement des plus
externes, en 2.
Corpuscles Sensoriels
Corpuscule de Wagner-Meissner
• Parmi les terminaisons
nerveuses, nous
étudierons notamment
les Wagner-Meissner, qui
se situent dans les
papilles dermiques de la
peau. Ces terminaisons
sensitives encapsulées se
reconnaissent à leur
forme générale ovoïde.
Elles sont plus claires que
le conjonctif avoisinant.
Corpuscule de Vater-Pacini
• Les corpuscules de Vater-
Pacini, fléchés en 1, se
recherchent dans
l'hypoderme de la peau
face palmaire. Ils se
reconnaissent à leur allure
générale en bulbe d'oignon.
En 2, on observe les lobules
graisseux caractéristiques
de l'hypoderme. C'est là
aussi que cheminent les
nerfs, dont un est fléché en
3 en coupe transversale.
Corpuscule de Vater-Pacini
• A plus fort grossissement, le
Vater Pacini montre en son
centre, en 1, une
terminaison nerveuse. Elle
est entourée par une
impressionnante capsule
conjonctive formée de tissu
conjonctif lamellaire. Cette
capsule peut atteindre 1 à 5
mm d'épaisseur. On y voit
une alternance de fibres
conjonctives, en 2, et de
fibroblastes, en 3.
Jonction neuro-musculaire
• Nous situons en 1 une
cellule musculaire striée
squelettique. En 2, les
cylindraxes d'un petit nerf
sont soulignés par une
imprégnation argentique.
Une fibre nerveuse se
ramifie et se renfle à
chaque extrémité en petits
boutons terminaux, fléchés
en 3, qui s'enfoncent dans
la cellule musculaire. A cet
endroit, on observe en 4 un
rassemblement des noyaux
musculaires.
Boutons synaptiques
• Sur ce diaphragme de rat,
on a appliqué la
technique des
cholinestérases pour
mettre en évidence les
neurotransmetteurs
présents dans les boutons
synaptiques. Les dépôts
de sulfure de cuivre, en
jaune foncé, localisent les
godets de l'appareil sous-
neural d'une jonction
neuro-musculaire.

Systeme nerveux peripherique