1. M. ADIDI Salah Abdelkodouss
Institut Supérieur des professions infirmières et techniques de
santé
MASTER en Pédagogies des sciences infirmières et techniques
de santé
Anatomie –
Physiologie de
l’appareil digestif
ROYAUME DU MAROC
ISPITS AGADIR
2. Introduction
• Qu’est-ce que la digestion?
• Quelles sont les parties du corps humain impliqué dans
la digestion?
4. Introduction:
Ensemble des organes de la digestion
Fonctions: (vitales)
Tractus digestif:
Constitution
Tractus digestif: –
–
Ingestion des aliments
Digestion mécanique et
chimique des aliments
Absorption des
nutriments
Elimination des matières
fécales
Cavité orale & Pharynx
Tube digestif (proprement dit)
•Œsophage
COU
–
THORAX
•Estomac
•Intestin grêle
•Côlon
•Rectum
–
ABDOMEN
Glandes annexes:
Glandes annexes:
•Digestion chimique. Sécrétions
exocrines « sucs » riche en
enzymes.
• Métabolisme & secrétions
endocrines
•Glandes salivaires
•Foie
•Pancréas
5. Histologie du tube digestif
• Quatre couches de tissus :
• Muqueuse
• Sous-muqueuse
• Musculeuse
• Séreuse
• Ses fonctions :
• Sécrétion de mucus
• Absorption des nutriments
• Protection contre les infections
7. Cavité orale & Pharynx
• Portion céphalique & cervicale de
l‘appareil digestif: carrefour aéro-
digestif
Cavité orale:
préhension et mastication des aliments.
Digestion par sucs des glandes salivaires
Pharynx: participe à la déglutition, la
respiration, la phonation et l’audition.
•
•
•
•
12. La langue
• Un muscle qui a trois fonctions :
• parler
• aider à manger
• permettre le goût.
• À l’aide des bourgeons gustatifs, elle détecte 4 saveurs :
• sucre
• salé
• amer
• sûr
• La combinaison de ces saveurs, ainsi que l’odeur et la senteur,
nous donne une variété de goûts.
13. Lorsqu’on a un rhume…
• Lorsqu’on a un rhume, les sécrétions
muqueuses recouvrent les papilles
empêchant de percevoir le goût.
14. La bouche : physiologie
• La salive :
– Produite par les glandes salivaires : parotide,
sous-maxillaire, sub-linguale (0,5 à 1,5 L/j)
– Lubrifie les aliments 🠚 facilite la déglutition
– Contient des enzymes débutant la digestion (amylase)
– Protège les dents (antimicrobien)
15. Glandes salivaires
Glandes exocrines produisant 1,5 l de salive/jour
Fonction: lubrification et début de la digestion
enzymatique
Petites glandes salivaires (mineures), dispersées dans la
muqueuse buccale au niveau des lèvres (glandes
labiales), des joues (glandes jugales), de la langue
(glandes linguales) et du palais (glandes palatines).
Grandes glandes salivaires (majeures)
- La glande parotide: palpable en Av de l’oreille & en Ar de la mandibule. Le conduit parotidien
(Sténon), 5 cm (4mm Ø) se dirige en Avt, sous le relief de l’arcade zygomatique, perfore muscle
2ème
buccinateur (muscle de la joue) et s’abouche dans le vestibule, en regard de la
(papille parotidienne).
molaire >,
- La glande sous-maxillaire (submandibulaire) palpable sous la mandibule. Le conduit sous-
maxillaire (Wharton), 5 cm (3mm Ø) chemine sous la muqueuse du plancher buccal en Dd de la
glande sublinguale. Il s’abouche par une papille de chaque coté du frein de la langue, en formant la
caroncule sublinguale.
- La glande sublinguale palpable dans la cavité buccale sous le bord latéral de langue où elle
soulève la muqueuse buccale en un pli sublingual. Elle a plusieurs petits canaux excréteurs
s’abouchant le long du pli sublingual et des conduits majeurs (Rivinus & Walther) s’abouchant près
de la caroncule sublinguale.
16. Glande parotide
Glande sublinguale
Glande
sous-maxillaire
Glandes salivaires
Conduit parotidien
1. Nettoyer la bouche
2. Dissoudre les constituants
des aliments (ce qui permet
de les goûter)
3. Lubrifie les aliments
4. Début de digestion de
l’amidon
(par l’enzyme amylase
salivaire)
Fonctions de la salive :
*** Produit environ 1L / 24h
18. Composition de la salive :
• Eau (97% à 99,5%)
• Solutés
~70 % électrolytes (Na+
, K+
, Cl-
, PO4
-
, HCO3
-
)
~ 30% substances organiques
• Amylase salivaire (enzyme digestive)
• Mucine (forme le mucus quand elle se mélange à l’eau)
• Lysozyme (protéine antiseptique)
• IgA (anticorps)
• Déchets métaboliques (urée et acide urique)
19. • Mastication
• Déglutition
– La langue repousse les aliments vers l’arrière-bouche 🠚
fermeture réflexe des choanes, obstruction des voies
aériennes par l’épiglotte
– Ouverture de la bouche œsophagienne
– Le bol alimentaire est entraîné vers le bas par une onde de
contraction de l’œsophage
– Processus complexe, impliquant de nombreux muscles et
nerfs
Si dysfonction : fausses routes
La bouche : physiologie
20. Pharynx
½ entonnoir musculo-membraneux
étendu de la base du crâne à
l’œsophage
# 15 cm de longueur
# 5cm Ø en Ht & 2 cm en Bs
3 portions
- Naso-pharynx: en Ar des cavités nasales
(communique avec l’oreille moyenne par la
trompe d’Eustache)
∈ Tube digestif
- Oro-pharynx: en Ar de la cavité orale
- Laryngo-pharynx: en Ar du larynx
(dont il est séparé par l’épiglotte) , se
prolonge par l’œsophage.
Cr
Ve
22. Œsophage
àtransport du bol alimentaire vers l’estomac
(L #25 cm, Ø:15mm)
• 3 portions & 3 rétrécissements (>,My,<):
– Cervicale: dans la gaine viscérale du cou, en
AR de la trachée. Etendu de la bouche
œsophagienne de Killian (C6) à l’orifice > du
5cm
thorax (T2)
Thoracique: dans le médiastin Ps, rétréci en
–
17cm
croisant la crosse de l’Aorte (T4), s’étendant de
l’orifice > du thorax (T2) à l’orifice œsophagien
du diaphragme (T10)
Abdominale: courte, de l’orifice œsophagien du
–
diaphragme (T10) au cardia (orifice > de
l’estomac, (T11)
3cm
23.
24.
25. II) PHYSIOLOGIE DE L’ŒSOPHAGE
A)Rôle de l’œsophage
- Conduire les aliments
- Le cardia évite le reflux
B) Caractéristiques de la déglutition
Chaque déglutition est suivie d’une contraction propagée
Une seule est néc. pour l’évacuation complète de l’oesophage
C) Méthodes d’exploration de l’œsophage
- Le transit oesphagien
- L’oesophagoscopie
- La manométrie oesophagienne
- La biopsie Oesophagienne
29. TOPOGRAPHIE DE L’ABDOMEN
Cavité abdominale
Entre diaphragme thoracique et diaphragme pelvien.
- Cavité péritonéale
- espace virtuel circonscrit par le péritoine. Close de
toutes parts, sauf chez la femme (ostium abdominale
de la trompe utérine).
Tapissée du péritoine (membrane séreuse)
-
- Espaces rétro & sous-péritonéaux:
Méso
Méso= Repli péritonéal unissant un segment
de tube digestif à l’espace rétropéritonéal &
entourant les Vx digestifs.
30. ORGANISATION GENERALE
• Péritoine : membrane entourant les viscères abdominaux et se
réfléchissant sur les parois abdominales, délimitant une cavité.
32. Estomac
Segment dilaté du Tube digestif
Organe réservoir (#1,5l).
à Digestion mécanique et chimique du bol alimentaire
# J majuscule avec une petite courbure interne &
une grande courbure latérale.
4 parties :
- le cardia1
ou orifice > (T11), pourvu d’une
valvule cardio-oesophagienne (Gübarow) évitant le
reflux gastro-oesophagien
- le fundus2
, séparé du cardia par l’incisure cardiale
ou angle de His, il correspond à la grosse tubérosité.
- le corps3
, partie moyenne de l’estomac, vertical
- le pylore4
(L1) subdivisé en antre pylorique,
point déclive de l’estomac, et canal pylorique,
orifice inférieur de l’estomac, pourvu du sphincter
pylorique (muscle lisse) qui régule la vidange
gastrique vers le duodénum.
2
1
PC
3
4
GC
36. Estomac
• Réservoir d’aliments
– Extensible !
– Durée de séjour : selon la composition des aliments (50%
d’un volume d’eau ingéré quitte l’estomac en 10 à 20 min,
aliments : plusieurs heures)
– Aliments brassés, mélangés au suc gastrique, partiellement
digérés, graisses émulsionnées
– Ce qui en sort : le chyme
37. Estomac
• Suc gastrique :
– 3 à 4 litres par jour
– pH=0,8 à 4
– Enzymes : pepsine pour digestion des protéines, lipases
pour la digestion des lipides
– Acide chlorhydrique : digestion des protéines, antibactérien
– La muqueuse gastrique est protégée contre l’acidité par le
mucus et la sécrétion de bicarbonate
• Principales pathologies : ulcère, cancer
38. L’action mécanique
• Deux sphincters :
• Le sphincter cardiaque et le sphincter pylorique qui se contractent
et se relâchent pour réguler le débit des aliments qui entrent ou
quittent l’estomac.
• Production du chyme :
• Les muscles servent à broyer les aliments en petits morceaux et à
mélanger ces morceaux avec les sucs gastriques.
39. L’action chimique
• Les glandes gastriques sécrètent le liquide gastrique
(2L/jour).
• Au nombre de 35 millions.
• Les glandes gastriques sont formées de 3 types de
cellules :
» pariétales : encourage l’action de la pepsine
» principales : fabrique pepsinogène
» calciforme : fabrique muqueuse
40. Enzymes gastriques
• Dans l’estomac, on retrouve des enzymes.
• Les enzymes amorcent et accélèrent les réactions
chimiques de la digestion. Sans les enzymes, la
digestion serait trop lente.
• La pepsine est la principale et seule enzyme active
dans l’estomac.
41. HCl Acidifie le chyme
• Dénaturation des protéines
• Protection contre les bactéries
• Conversion du pepsinogène en pepsine
• Favorise l’action de la pepsine (cette enzyme fonctionne
mieux en milieu acide)
Pepsine
Sectionne les protéines en gros
segments (appelés peptides)
pH = 1,5 à 3,5
42. 42
III) PHYSIOLOGIE DE L’ESTOMAC
A)Motricité de l’estomac
1) Rôle de la motricité
- brassage des aliments (fundus)
- évacuation du chyme formé (antre)
2) 2 types d’ondes:
- non propulsives ( brassent )
- propulsives ( évacuent ) naissent 1x/ mn près du cardia
3 ) Régulation de la motricité
+ augm.motricité :Le Nerf Pneumogastrique ( X° paire
crânienne)
+ dim.motricité :- Le Nerf Sympathique
- Hormones (Sécrétine ,CCK-PZ, Gastrine)
- Les réflexes duodéno-gastriques
(PH duodénal, osmolarité, graisses)
43. 43
B) La sécrétion gastrique
1) Composition de la sécrétion gastrique
- Volume 1 à 2l/j
- Éléctrolytes( HCL)
- Enzymes (Pepsine cellules pariétales )
- Mucus ( cellules à mucus) Facteur intrinsèque ( cellules principales)
2) Rôle digestif de la sécrétion gastrique
- HCL : active le pepsinogène en pepsine , empêche la prolifération bactérienne, stimule la
sécrétion bicarbonatée pancréatique (par intermédiaire sécrétine)
- Pepsine: est une enzyme protéolytique: elle coupe l’intérieur des chaînes protéiques quand
un Acide Aminé aromatique est engagé dans la liaison
Les protéines sont formées par un enchaînement de substances élémentaires : les Acides
Aminés
selon la nature du radical R, l’AA est appelé
- Basique (si R est une base)
- Aromatique (si R comporte un cycle à 6 C )
- Mucus: protège la muqueuse ctre l’ acidité et la pepsine (évite l’ auto-digestion)
- Facteur intrinsèque:fixe la Vitamine B12 alimentaire et l’accompagne jusqu’à l’iléon où elle
est absorbée
44. 44
3) Régulation de la sécrétion gastrique
a) Étude globale:
- La sécr.basale est faible, minimale à 2 H du matin
- Elle augmente après le repas (max. 3 H après)
b) Facteurs de régulation
- Les nerfs pneumogastriques (X paire crânienne)
Stimulés par Ils stimulent secr. HCL
sensations olfactives… FUNDUS: Pepsine
Reflexes conditionnés ANTRE : secr. Gastrine
- La Gastrine
= Hormone digestive secrétée par cellules à Gastrine de antre + duodenum
Stimulée par secr. Gastrine secr. HCL+ Pepsine
Distension estomac Par ANTRE par le FUNDUS
AA ,alcool ,
X
La secr. de Gastrine est bloquée qd PH antral =1
45. INTESTIN GRÊLE
Segment proximal de l’intestin.
fait suite à l’estomac et s’abouche dans le
gros intestin au niveau du caecum.
Assure la digestion et l’absorption des
aliments.
3 parties :
• Duodénum
• Jéjunum
• iléum (iléon)
47. Duodénum
Segment initial & fixe de l’intestin grêle
•
– (# 25cm)
D1
L1
• # lettre C contournant la tête du pancréas
(bloc duodéno-pancréatique)
fixé au plan postérieur
4 portions: cadre duodénal :
D2
•
•
Ø
L3 D4
1er
partie supérieure (5 cm) ou
[Niveau vert. L1]
duodénum (D1)
D3
2ème
Ø partie descendante (8 cm) ou duodénum
(D2), reçoit par l’ampoule hépato-
pancréatique les sécrétions biliaires et
pancréatiques au niveau des papilles
duodénales majeure et mineure.
3ème
Ø
partie horizontale (8 cm) ou
(D3) [Niveau vert. L3]
duodénum
4ème
Ø partie ascendante (4 cm) ou duodénum
(D4) qui se prolonge avec le jéjunum à l’angle
duodéno-jéjunal (Treitz).
48. Jéjunum (2/5) et iléon (3/5) des #5m de l’intestin grêle
• Segments mobiles de l’intestin
grêle
Entouré par le côlon
15 à 16 anses intestinales
reliées par un mésentère*
Jonction avec le gros intestin au
niveau du caecum
•
•
•
*Repli péritonéal unissant le jéjuno-
iléon à l’espace rétropéritonéal et
entourant les Vx u jéjuno-iléon.
∈ [Méso]
50. L’intestin grêle
• Au total environ 6 mètres. Trois parties :
– Duodénum
– Jéjunum
– Iléon (s’abouche au colon)
• Très mobile
– Muscles et nerfs dans la paroi
• Fixé par le mésentère, par où arrivent les vaisseaux
53. Intestin grêle
• Surface couverte de villosités, augmentant la surface
d’absorption
• Ces villosités sont recouvertes par des entérocytes,
cellules permettant l’absorption
• Fonctions :
– Poursuite de la transformation des aliments en nutriments
(duodénum ++)
– Participation de la flore intestinale
– Absorption +++
• Principales pathologies : occlusion, inflammation
(Maladie de Crohn)
54.
55. 55
PHYSIOLOGIE DE L’ INTESTIN GRELE
A) La sécrétion de l’intestin grêle:
1) Endocrine: Les Hormones digestives ( cf.chapitre du duodénum)
2) Exocrine: Le suc intestinal
❖ Volume: 1 à 3l/j
❖ Comprend:- le mucus intestinal
- des électrolytes: bicarbonates
- des enzymes: glycolytiques( amylase) , lipolytiques( lipase)
protéolytiques( peptidases)
B) L’absorption intestinale:
1) Généralités:
L’absorption peut être - passive ( pas de transporteur, pas de dépense d’énergie)
- active ( avec transporteur et dépense d’énergie)
- par pinocytose: avec invagination de la mb cellulaire
2) Absorption des sucres:
L’action des divers enzymes ( salive, pancréas intestin) dégrade complètement l’amidon en glucose
Lieu d’absorption du glucose: duodénum et jéjunum , active.Le glucose passe dans la veine porte
3) Absorption des protéines:
L’action des divers enzymes dégrade complètement les protéines en AA
Lieu d’absorption des AA: duodénum et jéjunum, active.Les AA passent ds la v.porte
56. 56
4) Absorption des lipides:
2 mécanismes: - Pinocytose: pour les grosses molécules
- Absorption passive: pour les petite molécules( Acides gras,
monoglycérides, glycérol)
Lieu d’absorption : duodénum et jéjunum.Les molécules passent dans les chylifères
5) Absorption des vitamines:
- Vitamines liposolubles( A,D,E,K) : duodénum et jéjunum, méc.actif
- Vitamine B12: iléon, méc. actif
C) Exploration de l’intestin grêle en clinique:
1) Radiologie: Transit du grêle
2) Biologie: - Stéatorrhée ( mesure des graisses fécales émises en 24H)
- Test au D-Xylose : sucre absorbé au niveau du jéjunum.
= test d’absorption du jéjunum
- Test de Schilling à la vit.B12: B12 est absorbé au niveau de l’iléon
= test d’absorption de l’iléon
3) Histologie: Biopsie du grêle
57. 57
D) Motricité de l’intestin grêle:
1) Son rôle:
Permet le mélange des aliments avec les sécrétions, permet la progression du bol
alimentaire, facilite l’absorption intestinale
2) Les mouvements intestinaux:
Non péristaltiques: permettent le mélange et facilitent l’absorption:
- mouvements des villosités intestinales,
- mouvements segmentaires ( contractions annulaires non propagées) ,
- mouvements pendulaires ( balancement des anses intestinales)
Péristaltiques:
Permettent la progression du bol: ce sont les contractions annulaires qui se propagent à
la vitesse de 1 à 2 cm /sec.
3) Régulation de la motricité
Nerveuse :- Le X augmente la motricité
- Le Sympathique diminue la motricité
Hormonale : Thyroxine , Sérotonine , augmentent la motricité
58. GROS INTESTIN
Réabsorption de l’eau, stockage des matières fécales
Partie terminale du tube digestif.
Du caecum, le colon monte verticalement de la fosse
iliaque droite (L5) (côlon ascendant) à la région de
l’hyponchondre droit (angle colique droit) (L1). Il se
porte ensuite transversalement vers la gauche en
traversant la partie supérieure de la région ombilicale
(côlon transverse) pour atteindre la région de
l’hypochondre gauche (angle colique gauche). Puis, il
descend verticalement vers la fosse iliaque gauche
(côlon descendant) (L4). Il se dirige alors vers la
ligne médiane en décrivant une flexuosité (côlon
sigmoïde).
Certains segments (colon ascendant et descendant)
sont accolés à l’espace rétropéritonéal, d’autres plus
mobiles, par leur « méso » (Caecum, colons transverse
& sigmoïde).
59. L’appendice vermiculaire (vermiforme)
- L#7 cm
Ouvert dans le caecum par l’orifice caeco-
appendiculaire muni de la valvule appendiculaire
(Gerlach).
Formation lymphoïde cylindrique et creuse
Position variable : face médiale du caecum
(siège des appendicites) en fosse iliaque droite.
-Pt de « Mac Burney »
60. Rectum
fait suite au côlon sigmoïde au niveau de la charnière recto-sigmoïdienne (S3).
#15 cm, forme un S dans le plan sagittal.
divisé topographiquement et fonctionnellement en 2 parties
séparées par le cap anal (angle ano-rectal) :
- Partie > (12cm) ou ampoule rectale : située dans la
concavité du sacrum, dans la région pelvienne (au-dessus
du plancher pelvien matérialisé par le muscle élévateur de
l’anus). Stocke les matières fécales avant leur exonération.
- Partie <(3cm) ou canal anal : oblique en bas et en arrière,
située dans la région du périnée (au-dessous du plancher
pelvien). Entourée de l’appareil sphinctérien qui assure le
contrôle de la continence anale.
61.
62. 62
VII) PHYSIOLOGIE DU COLON
A) Motricité du colon
1) Le caecum se remplit par l’éjection iléale( 2X/mn)
2) Dans le colon D et la majeure partie du colon transverse on distingue
- surtout des mouvements segmentaires: contractions annulaires non propagées qui tentent à
repousser le contenu intestinal vers le caecum: assurent le brassage et la réabsorption. d’eau.
- Qq mvts propulsifs: assurent la progression du contenu sur une faible distance.
3) Dans le colon distal on distingue:
- Qq mvts segmentaires
- Surtout des mvts propulsifs massifs( les contractions de masse): ils sont rares( 2 à 3 par J, à heure fixe) ,
puissants , et ont pour origine l’angle G.
Ils poussent le contenu jusqu’au Rectum
4) Le Rectum:
Il se remplit par les contractions de masse.
Sa distension déclenche la défécation
B) Absorption et digestion colique
1) Echange d’eau et d’éléctrolytes:
Dans le colon ( surtout le colon D et le colon Transverse ) il y a réabsorption imp. d’eau et de Na.
2) Digestion bactérienne:
La flore bactérienne colique ( de fermentation et de putréfaction ) attaque les résidus alimentaires ayant échappé
à la digestion
3) Tous ces phénomènes aboutissent à des gaz et à la selle (100 à 150 G ) émise en 1à2X, normalement
moulée et homogène
63. Défécation
• Evacuation des matières fécales par l’anus.
– Processus complexe faisant intervenir de nombreux réflexes
• Quantité de selles : 60 à 80 g par jour en moyenne.
Dépend de la quantité de fibres ingérées (non
digérées).
– Diarrhée : > 200 g /j
64. Foie
Volumineux (1,5 kg), vital, (métabolisme des
nutriments, secrète la bile, synthétise le glycogène
& des facteurs de la coagulation sanguine.
Situé sous le diaphragme, dans hypochondre droit
mais déborde sur la région épigastrique pour
atteindre l’hypochondre gauche.
Face > (diaphragmatique) séparée en 2 lobes (Droit & Gauche) par le ligament falciforme
Face < (viscérale): 4 lobes (Droit, Gauche, Carré Ant
, Caudé.
ou Spiegel Post.
)
à séparées par trois sillons formant un H
- Sagittal droit = fosse de la vésicule biliaire en Av & à la veine cave inférieure en Ar
- Sagittal gauche pour les ligaments rond et veineux qui correspondent aux vestiges de la veine
ombilicale gauche
- Transversal qui constitue le hile du foie.
At
Dt
Gh
Dt
Gh
Ps
VCI
68. Le foie
• À DROITE
• Le viscère le plus volumineux (1,5 kg)
• Deux lobes
• Situé sous les côtes mais dans la cavité abdominale et
péritonéale.
• Voies biliaires :
– Le cholédoque s’abouche dans le duodénum avec le canal
de Wirsung (pancréas)
– La vésicule est un réservoir de bile qui se remplit entre les
repas et se vide pendant le repas
69. Le foie
• Multiples fonctions
– Synthèse de la bile : permet l’émulsion des lipides et donc
leur absorption (détergent)
– Nutritionnelle :
• Importance dans le métabolisme des lipides
• Importance dans le métabolisme des glucides : synthèse et
utilisation du glycogène
• Absorption des vitamines liposolubles (A,D,E,K)
– Synthèse de la plupart des protéines sanguines
• Albumine, facteurs de coagulation
– Détoxification, transformation de certains médicaments :
adapter la posologie en cas de problème hépatique
70. VOIES BILIAIRES
Hile du foie
Foie
Voies biliaires intrahépatiques: canalicules intralobulaires,
organisés avec la segmentation hépatique en cheminant
avec un rameau de l’artère hépatique et de la veine porte.
Rejoignent les canaux hépatiques Dt & Gh au niveau du hile
du foie.
Voies biliaires extrahépatiques divisées en :
Voie biliaire principale:
•Confluence des 2 conduits hépatiques en un canal
hépatique commun, lui-même s’unissant au canal cystique
pour former le canal cholédoque.
•Le canal cholédoque rejoint le canal sécréteur principal du
pancréas (Wirsung) au niveau de l’ampoule hépato-
2ème
pancréatique (Vater) pour s’aboucher sur le bd Gh
duodénum (papille duodénale majeure). L’ampoule
du
hépato-
pancréatique est située dans la tête du pancréas et est
entourée du sphincter d’Oddi (muscle lisse).
Voie biliaire accessoire,
•système de réservoir où s’accumule la bile entre les
périodes de digestion.
•Formée de la vésicule biliaire (fond, corps & col) située
sous le bord antérieur du foie. En connexion avec la voie
biliaire principale par l’intermédiaire du canal cystique.
71.
72. 72
PHYSIOLOGIE DU FOIE
A) Les grandes fonctions du Foie:
1) La fonction biliaire:
a) la bile: volume 1l/24H, couleur jaune or, PH: 6 à 8, composée de sels biliaires et de pigments biliaires
b) rôle de la bile:
✔ rôle digestif: participe à la digestion des graisses par action des sels biliaires.
Les sels biliaires permettent - l’émulsion des graisses ( solubilisation dans l’eau des graisses qui ne
sont pas hydrosolubles)
- l’action de la lipase ( qui n’agit que dans l’eau)
✔ rôle d’élimination: au même titre que les reins (les pigments biliaires = la bilirubine).
La bilirubine est un produit de dégradation de l’Hémoglobine, libérée par la destruction des
globules rouges qui ont une durée de vie de 120J.
Le foie assure la captation et l’excrétion biliaire de la bilirubine.
L’augmentation de la bilirubine dans le sang entraîne un ictère(coloration jaune de la peau et des
muqueuses)
c) Régulation de la fonction biliaire:
✔ Nerveuse: - stimulation X: augm. de sécrétion de bile
- stimulation sympathique: diminution de sécrétion de bile
✔ Hormonale: SECRETINE + CCK-PZ: augm. de sécr. d’eau et de bicarbonates
dans la bile
d) Régulation de l’excrétion biliaire:
Entre les repas la bile sécrétée par le foie remplit la vésicule.
Au mmt des repas il y a vidange vésiculaire par action de la CCK-PZ qui contracte la vésicule et relâche le
sphincter d’Oddi
73. 73
2) Foie et métabolisme des glucides:
a) généralités:
Le foie joue un rôle capital dans le maintient d’une glycémie stable: la glycémie ne
varie pas même en cas de jeûne prolongé car le foie possède des réserves
de sucre sous forme de glycogène.
b) Synthèse du glycogène:
Les différents sucres ( galactose , fructose…) sont transformés par le foie en
glucose.Le glycogène a une structure identique à celle de l’amidon.
c) Destruction du glycogène:
En cas de besoin il y a libération des molécules de glucose qui passent dans le
sang
d) Régulation hormonale
Hyperglycémie: sécr. INSULINE: augm. Synthèse glycogène;
Hypoglycémie: sécr. GLUCAGON : destr. Glycogène
74. Bilan hépatique
• Examens biologiques permettant d’apprécier la
fonction hépatique :
– Transaminases (ASAT, ALAT) : s’élèvent en cas de destruction
des cellules du foie
– PAL, gamma-GT bilirubine : s’élèvent en cas d’obstruction
biliaire, à cause de certains toxiques…
– Albumine, facteurs de coagulation : diminuent en cas de
mauvais fonctionnement du foie (insuffisance hépatique)
75. PANCREAS
Exocrine : suc riche en enzymes digestives
Endocrine : à régulation de la glycémie.
de Langerhans (insuline et glucagon)
Dans la région épigastrique
« Feuille de chêne » (#15 cm de long),
posée obliquement, vers le haut et la
gauche, en avant des vert. L1-L2.
3 portions :
îlots
4
2
1
3
- Partie droite, large, = tête1
& incluse dans le C que forme le duodénum.
un isthme. Elle présente une
Partie médiane = corps2
unie à la tête par
-
encoche pour les Vx mésentériques > et délimite le processus unciforme
pancréas3
.
du
- Partie effilée = queue4
, riche en glandes endocrines, se dirigeant vers la rate
dans l’hypochondre gauche à la hauteur de vert.T12.
78. Le pancréas
• S’étend transversalement du duodénum à la rate
• Canal pancréatique = de Wirsung
– S’abouche dans le duodénum avec le cholédoque
• Fonction exocrine :
– Sécrétion d’enzymes pancréatiques dans le duodénum :
lipase (digestion des graisses, protéases (digestion des
protides)
– Sécrétion de bicarbonate : lutte contre l’acidité gastrique
79. Le pancréas
• Fonction endocrine (sécrétion d’hormones)
– Déversées directement dans le sang, pas dans le duodénum
– Sécrétion de l’insuline (permet l’absorption du sucre
contenu dans le sang par les cellules de l’organisme). Si pas
d’insuline : diabète
– Sécrétion de glucagon, de somatostatine
• Principales pathologies : cancer (grave +++),
pancréatite, diabète de type 1 (jeunes) + la
mucoviscidose (touche le pancréas)
80.
81. 81
V) PHYSIOLOGIE DU PANCREAS
La sécrétion pancréatique exocrine
1) Composition de la sécrétion pancréatique exocrine
- volume : 1,5 l/j
- Aspect: clair visqueux isotonique au plasma
- PH: alcalin : 8
- Sécrétion hydroélectrolytique:bicarbonates
- Sécrétion enzymatique:
Enzymes protéolytiques: trypsine,Chymotrypsine
Enzymes lipolytiques : lipase
Enzymes glycolytiques : amylase
2) Rôle digestif de la sécrétion pancréatique exocrine
- Bicarbonates: neutralisation du chyme acide venant de l’ estomac ( au niveau du 2° duodénum le PH=7) ( permet
action des E pancréatiques )
- La Trypsine: E protéolytique sécrétée sous forme de trypsinogène inactif,.
Activée dans le duodénum par l’entérokinase duodénale.
Elle coupe l’intérieur des chaînes protéiques quand un AA basique est engagé dans la liaison
- La chymotrypsine: E protéolytique sécrétée sous forme de trypsinogène inactif
Activée dans le duodénum par la Trypsine
Elle coupe l’intérieur de chaînes protéiques qd AA aromatique set engagé ds la liaison
- La lipase: E lipolytique
Ne peut agir qu’en présence de bile
Attaque les liaisons 1 et 3 des triglycérides
- L’amylase: E glycolytique
Attaque l’amidon: coupe les liaisons 1-4 de l’amidon
82. 82
3)Régulation de la sécrétion pancréatique exocrine
a) Régulation nerveuse: la stimulation du X entraîne une sécrétion pancréatique riche
en Enzymes
b) Régulation hormonale:
- Sécrétine: Hormone sécrétée par le duodénum sous l’effet des acides en provenance de
l’estomac. Elle provoque une sécrétion pancréatique riche en eau et en bicarbonates (qui vont
neutraliser l’acidité)
- CCK-PZ: Hormone sécrétée par le duodénum sous l’effet des AA et des lipides en provenance de
l’estomac. Elle provoque une sécrétion pancréatique riche en Enzymes ( qui vont permettre la
digestion des protéines et des lipides)
4)Exploration de la sécrétion pancréatique exocrine
a) Dans le sang: lipasémie, amylasémie
b) Dans les urines: Amylases
86. Vascularisation veineuse
VCI
Système porte abdominal:
• Convergence des veines
mésentériques sup , inf &
splénique vers le foie pour
constituer la veine porte
1
4
2
1.
2.
3.
4.
Veine
Veine
Veine
Veine
porte
mésentérique sup
mésentérique inf
splénique
3
87. Vascularisation:
système veineux compris entre 2
réseaux capillaires
Vascularisation fonctionnelle du foie
Pédicule hépatique supérieur
Pédicule hépatique inférieur ou
pédicule hépatique
Système porte
•
•
•
•
1
88. 88
LA DIGESTION
GENERALITES
A) Rôle de l’appareil digestif:
- Progression des aliments
- Digestion des aliments
B) Composition des aliments
Protides , glucides, lipides
C) Etude globale de la digestion:
- App.dig.reçoit des substances endogènes et
exogènes qu’il absorbe en partie
- Le reste est éliminé par les selles