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OBJECTIFS DU MODULE :
 Définir les symptômes des différents appareils
 Identifier ces symptômes chez un patient
 Assurer la C.A.T devant un patient présentant:
- Un melaena
- Une hématémèse
- Une vomique
- Une hématurie
- Une colique néphrétique …..
 Comprendre les signes cliniques et biologiques et
les mécanismes par lesquels un traitement
pourrait rétablir les fonctions normales de
l’organe ou tissu atteint.
 Construire une démarche d’analyse
 Développer l’esprit critique et la réflexion
logique.
DESCRIPTION DU
CONTENU DU MODULE
:
CHAPITRE 1 : L’OBSERVATION DU
MALADE
 Introduction :
 Les points essentiels de l’observation du malade :
 A/ Symptôme :
 B / Syndrome :
 C/ Prodrome :
 D/ Les signes :
 Le DIAGNOSTIC :
 LE PRONOSTIC :
 LES SIGNES VITAUX :
CHAPITRE 2 : LA SEMIOLOGIE DE L'APPAREIL
DIGESTIF
 LES GINGIVORRAGIES
 LES APHTES
 L’HERPES LABIAL :
 LA SIALORRHEE
 LE PYROSIS
 LA REGURGITATION
 POLYPHAGIE
 POLYDEPSIE :
 L’ANOREXIE
 LA DYSPHAGIE
 LES NAUSEES
 LES VOMISSEMENTS
 LE HOQUET :
 LA CONSTIPATION
 LA DIARRHEE :
 LES SELLES :
 L’HEMATEMESE :
 GASTRALGIE :
 BALLONNEMNT – METEORISME ABDOMINAL :
 LA COLIQUE HEPATIQUE :
 L’ICTERE
 HEPATOMEGALIE :
 SPLENOMEGALIE :
 TENESME :
 EMPREINTES :
 MELAENA :
 RECTORRAGIE :
 PRURIT ANAL :
 LES OEDEMES :
 L’ASCITE :
 LA CACHEXIE
 LA DESHYDRATATION
 LA DYSPEPSIE

CHAPITRE 3 : LA SEMIOLOGIE DE
L'APPAREIL RESPIRATOIRE
 TOUX :
 L’EXPECTORATION :
 L’HÉMOPTYSIE:
 LA VOMIQUE :
 LA DYSPNEE:
 LA POLYPNEE:
 LA BRADYPNEE:
 L’ORTHOPNÉE:
 L’APNÉE:
 LE CORNAGE:
 LE TIRAGE:
 LA CYANOSE
 L’HIPPOCRATISME DIGITAL
 LES TROUBLES DE LA VOIX:
 L’EPISTAXIS
CHAPITRE 4 : LA SEMIOLOGIE DE
L'APPAREIL CARDIO - VASCULAIRE
 LA PALPITATION
 LA SYNCOPE :
 LA LIPOTHYMIE :
 LA TACHYCARDIE :
 LA BRADYCARDIE :
 L’ ARYTHMIE :
 LA TACHYARYTHMIE :
 LA BRADYARYTHMIE :
 LE POULS BIGÉMINÉ :
 LE POULS FILIFORME :
 LE POULS BONDISSANT :
 LA TENSION ARTERIELLE :
 L’ HÉMATOME :
 L’ ECCHYMOSE :
 LES PETECHIES :
 LE PURPURA :
 LE SIGNE DE LACET :
CHAPITRE 5 : LA SEMIOLOGIE DE
L'APPAREIL GENITAL FEMININ
 LES MODIFICATION DU CYCLE :
 LA LEUCORRHEE :
 LES LEUCORRHEES :
 METRORRAGIE :
 LES AMENORRHEES :
 LA DYSMENORRHEE :
 LES PRURIT VULVAIRES :
 LE VAGINISME :
 LA DYSPAREUNIE :
 LA FRIGIDITÉ :
CHAPITRE 6 : LA SEMIOLOGIE DE
L'APPAREIL URINAIRE
 POLYURIE :
 OLIGURIE
 POLLAKIURIE
 ÉNURÉSIE
 DYSURIE
 ANURIE
 RÉTENTION URINAIRE
 ALBUMINURIE OU PROTEINURIE
 GLUCOSURIE
 ACÉTONURIE
 HÉMATURIE
 EPREUVE DE 3 VERRES :
 PYURIE
 CYSTALGIE
 COLIQUE NÉPHRITIQUE
CHAPITRE 7 : LA SEMIOLOGIE DE LA
PEAU
 LA MACULE :
 LA PAPULE :
 LA VESICULE :
 LA BULLE :
 PUSTULE:
 PHLYCTENE:
 LA SQUAME:
 ULCERE :
 L’ERYTHEME :
 L’EXANTHEME :
 L’ENANTHEME :
 LE CHANCRE :
 LES CROUTES :
 LES CICATRICES :
CHAPITRE 8 : LA SEMIOLOGIE DE
L'APPAREIL LOCOMOTEUR
 LA TUMEFACTION
 L’IMPOTENCE FONCTIONNELLE :
 L’ANKYLOSE :
 LA SCOLIOSE :
 LA CYPHOSE
 LA MYALGIE
 L’ARTHRALGIE :
CHAPITRE 9 : LA SEMIOLOGIE DU SYSTEME
NERVEUX
 LA PARESIE :
 LA PARALYSIE
 LA NEVRALGIE
 LA PARESTHESIE
 L’ ANESTHÉSIE
 L’ ARÉFLEXIE
 L’ EXAGERATION DES REFLEXES :
 LES MAUX PERFORANTS
 L’ AMYOTROPHIE
 LE DÉSÉQUILIBRE STATIQUE
 LA CONFUSION MENTALE
 LES VERTIGES
CHAPITRE 10 : LA SEMIOLOGIE DE L'OEIL
 LE STARBISME :
 L’ASTIGMATISME :
 LA MYOPIE
 LA DIPLOPIE
 L’ HYPERMETROPIE
CHAPITRE 11 : LA SEMIOLOGIE ORL
 LA SURDITE
 LE BOURDONNEMENT D’OREILLE
 L’ OTALGIE
 L’ HYPER-ACOUSIE
 L’ HYPOACOUSIE
 L ’OTORRHÉE
 L’ OTORRAGIE
 L’ ANOSMIE
CHAP.I L’OBSERVATION
INTRODUCTION
 L’esprit d’observation est une qualité indispensable à
toute personne consacrée aux soins des malades.
 Par l’observation l’infirmier contrôle les signes vitaux et
détecte les modifications qui surviennent chez les
malades.
 Cette observation doit être constante pendant toute la
durée de la maladie et l’hospitalisation.
 Tous les signes pathologiques seront signalés au
médecin, car cela permet de :
- Poser le diagnostic
- Prescrire le traitement approprié.
- Surveiller l’évolution de la maladie
A- Symptôme :
Le symptôme est un phénomène particulier
que provoque dans l’organisme l’état de la
maladie. On distingue deux sortes de
symptômes :
 Symptômes subjectifs :
Ce sont des signes ressentis par le malade lui-
même et qu’il peut décrire, mais ne sont pas
perceptibles extérieurement ils reflètent une lésion ou
un trouble exp: (Douleur, point de coté).
 Symptômes objectifs :
Ils sont perçus par le médecin ou l’infirmier soit
par l’observation directe du malade soit à l’aide de
procédés cliniques ou para cliniques.
Les symptômes objectifs peuvent êtres perçus par
le médecin ou l’infirmier tandis que les signes
subjectifs peuvent passer inaperçus si l’interrogatoire
n’est pas bien mené.
B - Syndrome :
C’est une association ou un ensemble de signes
ou symptômes qui vont dans le même sens et qui
peuvent caractériser une maladie exp : Syndrome
méningé : vomissements en jet, raideur de la
nuque, hyperthermie).
C-Prodrome :
C’est un signe avant coureur de la maladie
généralement un état de malaise précède souvent
une maladie.
D- Les signes :
 Ce sont les phénomènes caractéristiques d’une
maladie et qui permettent au médecin de poser
le diagnostic.
 Les signes sont tirés des symptômes de la
maladie et se divisent en 3 groupes :
- Les signes fonctionnels
- Les signes physiques
- Les signes généraux.
 Les signes fonctionnels :
 Ils sont en rapport avec le fonctionnement d’un
organe et correspondent aux symptômes
subjectifs car ils sont perçus par le malade.
 Les signes fonctionnels ne sont relevés que par
l’interrogatoire et ce sont eux qui motivent
généralement l’appel de médecin ou la visite
médicale
 Les signes physiques :
 Ce sont tous les signes que le médecin recueille
ou perçoit lorsqu’il examine le malade.
 Ils correspondent aux objectifs exp (gros foie,
larynx rouge).le médecin recueille ses signes en
examinant le malade, les principaux procédés
employés au cours de l’examen clinique sont :
a/ L’inspection :
Elle consiste à examiner directement le malade
à le regarder et à noter les attitudes et les signes
pathologiques exp : (couleur de la peau, éruption).
b/ La palpation :
Elle se fait avec les doigts ou la main est
consiste à étudier la sensibilité des différents
organes, à rechercher l’existence des
modifications d’organes normaux et de dépister
toute anomalie organique exp : (douleur
d’appendicite, recherche d’adénopathie…)
c/ la percussion :
Elle consiste à provoquer certains sons en
frappant des parties sous jacentes exp : recherche
d’une matité du thorax au cours d’une
pleurésie…
d/ l’auscultation :
Elle consiste à écouter les bruits qui se passent
à l’intérieur de l’organisme soit en appliquant
l’oreille, soit à l’aide d’un stéthoscope exp :
auscultation des bruits du cœur ; recherche des
râles bronchiques
 Les signes généraux :
- Ce sont des signes en rapport avec l’état général du malade
et non pas reliés au fonctionnement d’un appareil
déterminé.
- Ils traduisent l’altération, l’évolution ou l’amélioration de la
maladie : température, pouls, TA.
 Les signes fonctionnels, physiques, signes généraux sont
appelés signes cliniques car ils sont perçus par le malade
ou le médecin ou l’infirmier.
 A coté de ses signes cliniques,il y a des signes para
cliniques et ce sont tous les signes fournis par les examens
complémentaires tel que la radiologie ou les examens de
laboratoire.
 Le DIAGNOSTIC :
C’est un acte par le quel le médecin groupe les
symptômes d’une maladie pour l’identifier.
 LE PRONOSTIC :
C’est un acte par le quel le médecin prévoit
l’origine probable et les différentes étapes
possibles de la maladie.
LES QUADRANTS ABDOMINAUX
LES SIGNES DE L’INFLAMMATION
CHAP.II SEMIOLOGIE DE L
APPAREIL DEGISTIF
1- Les Gingivorragies
 Définition :
Hémorragie survenant au niveau des gencives.
 Causes:
- Gingivites
- Gingivo-stomatites.
 Rôle infirmier :
 Lavage de la bouche avec une solution aqueuse
à base d’un anti-hémorragique ,d’eau oxygénée,
ou anesthésique local.
 S’il y a récidives ou aggravation envoyer en
consultation de stomatologie.
2-LES APHTES
 Définition :
Ce sont des petites ulcérations arrondies,
de la taille d’une lentille, de couleur beurre
frais, cerclées d’un bord rouge vif.
la zone muqueuse qui les entoure est
également rouge et traduit une
inflammation. Elles évoluent en quatre à
huit jours vers la guérison.
 Causes:
- Manifestation d’une sensibilisation à certains
produits alimentaires.
- Virus apporté par le lait de vache.
- Avitaminoses.
- Intoxication alimentaire.
- Souvent on ne connaît pas la cause exacte.
 Rôle infirmier :
- Veiller à la propreté bucco-dentaire , supprimer
les dentifrices irritants.
- Lavage de la bouche au bicarbonate de soude.
- Attouchement au bleu de méthylène.
- Surveiller le régime.
3- L’HERPES LABIAL :
 Définition :
Il se manifeste par des vésicules
transparentes, groupées sur une base
érythémateuse .
Il se localise surtout au niveau du visage et
en général au point de contact entre la
muqueuse et la peau .
Cette lésion est douloureuse et formes
souvent des craquelures (Fissures),puis une
croûte se forme et la lésion guérit en 10
jours.

 Causes:
L’herpes est du à un virus, survient à
l’occasion des soins dentaires ou extraction,
ou au cours d’une maladie générale, mais
très souvent l’herpes accompagne le
rhume.
 Rôle infirmier :
L’herpes guérit en principes spontanément
* Informer le malade des risques de
surinfections par grattage .
* Si une surinfection s’installe appliquer une
pommade antibiotique.
4 - LA SIALORRHEE
 Définition :
La sialorrhée est encore appelée
ptyalisme est une sécrétion salivaire
exagérée pouvant atteindre 4 ou 5 litres non
compris la salive déglutie.
 Causes:
- Dans certaines lésions nerveuses :paralysie
labio-glosso- laryngée, paralysie faciale.
- Dans la stomatite
- Pendant la grossesse ,surtout pendant les
trois 1er mois.
 Rôle infirmier :
- Envoyer en consultation
- Appliquer le traitement
- Surveiller les signes de la déshydratation
- Pratiquer une bonne hygiène buccale et
péri- buccale.
- Surveiller l’irritation de la peau.
5 - LE PYROSIS
 Définition :
Sensation de brûlure qui part de l’épigastre
,remonte l’œsophage jusqu’à la gorge et
s’accompagne d’éructation et de renvoi d’un
liquide acide et brûlant.
 Causes:
Maladies de l’appareil digestif hyperchlorydrie.
Maladies de la nutrition (digestion difficile).
 Rôle infirmier :
- Traiter la cause.
- Régime lacté.
- Suppression des aliments nuisibles.
6- LA REGURGITATION
 Définition :
C’est un reflux de liquide ou d’aliments
provenant de l’œsophage ou de l’estomac, se
produisant sans effort, sans nausées à
distinguer des vomissements.
Ce Phénomène est très fréquent chez les
jeunes enfants.
 Causes:
* Affections de l’estomac
* Rétrécissement de l’œsophage.
 Rôle infirmier:
- Savoir différencier régurgitation et
vomissements.
- Envoyer le patient dans un service
spécialisé
- Appliquer le traitement.
- Chez les nourrissons surveiller le poids et
l’état général.
7 -POLYPHAGIE
 Définition:
C’est un besoin excessif de manger en
grande quantité, avec une absence de
sentiment de satiété.
 CAUSES:
- Diabète sucré
- L’hypoglycémie
- Certaines ulcères du duodénum
- Habitude de suralimentation.
 Rôle infirmier :
- Faire l’interrogatoire pour différencier
entre polyphagie et boulimie .
- Procéder à l’analyse d’urine à la recherche
d’un éventuel diabète.
- Surveiller la courbe pondérale.
8 - POLYDEPSIE :
 Définition:
C’est une soif excessive et intense, incitant le
sujet à boire très souvent dans la journée et
ayant pour conséquence l’émission abondante
d’ urine.
On l’appel potomanie lorsqu’elle n’est qu’une
habitude de boire beaucoup.
 CAUSES
- Diabète sucré
- Diabète insipide.
 Rôle infirmier :
- Interroger le malade sur les débuts du trouble .
- Faire les analyses des urines.
9- L’ANOREXIE
 Définition:
C’est la diminution ou la perte de l’appétit,
qui peut être globale ou sélective pour tel type
d’aliments exp.: anorexie de la viande dans les
cancers de l’estomac.
 CAUSES:
- La gastrite éthylique.
- Les cancers digestifs.
- Certaines pathologies d’origine colique ou
rectale
- Toutes les maladies infectieuses.
 Rôle infirmier :
- Procéder à l’interrogatoire.
- Orienter à la consultation spécialisée.
- Traiter la cause.
- Surveiller le poids.
10 - LA DYSPHAGIE
 Définition:
C’est une difficulté à avaler les aliments et
parfois même les liquides.
 CAUSES:
- lésions du pharynx et du larynx:
- rechercher abcès péri amygdalien, angine,
muguet…
- Paralysie, , rage, tétanos, poliomyélite.
 Rôle infirmier :
- Apprécier l’importance de la dysphagie :
* Sélective.
* Progressive.
* Invalidante ou complète.
- Rechercher les signes qui peuvent l’accompagner
* Hyper sialorrhée.
- * Hoquet.
* Toux.
- Envoyer le malade à la consultation.
- Préparer le malade à la consultation
- Préparer le malade si des examens spécialisés sont
demandés : Fibroscopie, TOGD.
- Administrer le traitement prescrit.
- Surveiller le régime alimentaire.
11- les nausées
 Définition :
C’est une envie de vomir précédée d’une
sensation de malaise général, avec pâleur, vertige
et tendance syncopale.
 CAUSES:
Ce sont toutes les causes de vomissement:
** les affections biliaires
** les infarctus de myocarde
12 - LES VOMISSEMENTS
A:Définition:
On désigne sous le nom de vomissement le
brusque rejet d’une partie ou de la totalité du
contenu gastrique.
B:Caractéristiques des vomissements :
Ils sont appréciés:
* Objectivement:
- Sur l’aspect
- Sur la quantité.
* Subjectivement avec les signes associés:
- La nausée
- La douleur
- Les circonstances d’apparition
1/Aspect des vomissements :
Suivant l’aspect du liquide rejeté on distingue les
vomissements:
-Alimentaires :précoces les aliments ont subit
peu de modifications, tardifs ou ils sont plus au
moins digérés.
-Bilieux: colorés en jaune ou en vert par la bile,
amères.
- Aqueux: composé d’un liquide acide
provoquant une sensation de brûlure
oesophagienne .
- Poiraée: de couleur verdâtre ,dans les péritonites
(poireaux).
- Fécaloide:contenants des matières fé-cales dans
les occlusions intestinales.
- Sanglant: voir l’hématémèse .
- Acétoniques: alimentaires ou bilieux,
apparaissent par crises chez les jeunes enfants
.Ils constituent un syndrome grave s’ils sont
accompagnés de céphalées, de fièvre de corps
cétoniques dans les urines, d’une haleine d’odeur
aigre.
 Les pituites sont une forme mineure de
vomissements aqueux. Quelques gorgées de
liquides incolores et filants sont rejetés surtout le
matin, particulièrement dans les cas de gastrite
éthylique.
2/La quantité
- Correspondant à un repas, ou à
l’accumulation d’aliments ingérés quelques
jours avant.
- Il sera bon de mesurer la quantité si les
vomissements se répètent dans la journée.
3/Les signes associés :
- Nausées
- La douleur.
4/Formes particulières :
 Vomissement en jet ou en fusée:
c’est un vomissement spontané, sans effort de la
part du malade se voit surtout chez les malades
atteints de méningites.
 Vomissements incoercibles:
c’est une intolérance complète aux aliments
liquides ou solides, peut survenir au cours de la
grossesse.
 Vomissements habituels :
ou gastro-pyloro-spasmodique de l’estomac et
du pylore, survenant chez certains bébés 15 à 20
mn après la tété et provoquant des vomissements
en jet.
C:Causes des vomissement
LES CAUSES DES VOMISSEMENTS SONT NOMBREUSES ET VARIEES:
- Un embarras gastrique à la suite de l’ingestion d’aliments de
mauvaise qualité, en trop grande quantité ou insuffisamment
mastiqués.
- Les ulcères gastro-duodénaux ,plus rarement les cancers de
l’estomac.
- Toutes les urgences chirurgicales: Péritonite, appendicite,
occlusion.
- Les affections hépato-biliaires.
- Les intoxications .
- La lithiase rénale aiguë.
- Les maladies infectieuses.
- La grossesse.
- L’acétonurie
- La sténose du pylore
- Les erreurs de régime
- Le manque d’hygiène.
D:ROLE INFIRMIER
L’infirmier doit observer et noter pour en informer le
médecin:
- la couleur, l’odeur, la quantité et la qualité des matières
vomies, L’heure par rapport aux repas ,car les vomissements
qui suivent les repas ne sont pas graves, contrairement aux
vomissements du repas de la veille.
- Il observe également les signes associés, les vomissements
seront parfois gardés en vue d’analyse ou d’examen.
- Les caractères d’apparition : en fusée avec ou sans efforts,
parfois il faut compenser les pertes liquidiennes et
hydroelectrolytiques souvent en posant une perfusion .
- Surveiller l’état du malade si le malade vomit beaucoup
dénutrition, déshydratation .
- Installer les malades surtout s’ils sont inconscients en
position de sécurité.
- Aider le malade au moment de vomissement, s’il est conscient
lui faire rincer la bouche.
13 - LE HOQUET :
 Définition :
C’est une brusque contraction inspiratoire
du diaphragme, se produisant en même
temps qu’une fermeture de la glotte d’où
spasme abdominal avec appel et chasse
brusque d’air produisant une vibration des
cordes vocales qui constituent le bruit du
hoquet. Ce bruit peut aller jusqu’à
l’aboiement.
 CAUSES :
- Affection des organes sous
diaphragmatiques : foie, vésicule, estomac.
- Atteinte des organes médiastinaux.
-Tétée trop copieuse chez le nourrisson .
 Rôle infirmier :
(Le nerfs phrénique est le moteur du diaphragme)
:
L ’immobilisation de ce muscle
(diaphragmatique) soit en inspiration soit en
expiration, calme le hoquet bénin.
- Épreuve de valsalvo: faire une expiration forcée
la glotte fermée.
- Ingestion d’eau froide tandis que l’on retient la
respiration.
- Placer une vessie de glace sur la région
épigastrique.
- L’inspiration ou l’expiration calme le hoquet
bénin en immobilisant le diaphragme.
14 -LA CONSTIPATION
 Définition:
C’est l’élimination des selles dures dues à
un séjour trop long dans l’intestin.
Il existe un ralentissement du transit
intestinal qui est normalement de 36 h.
 Rôle infirmier
- Conseiller un régime riche en cellulose
- L’alimentation doit être copieuse et les boissons
abondantes.
-Hygiène de vie :
- Conseiller l’habitude d’aller à heure fixe à la
selle tous les jours.
- Eviter la sédentarité, faire de la marche au
grand air au moins une demie heure par jour, si
possible un autre sport.
- boire de l’eau froide le matin à jeun, et un
laxatif doux (huile de paraffine).
De nombreux médicaments peuvent être utilisés,
mais il faut avant tout rechercher une cause
éventuelle avant de donner des traitements
symptomatiques
15 - La Diarrhée :
 Définition :
En pratique on le définit par
l’augmentation de la fréquence des selles
plus de trois fois par 24 heures, par
l’augmentation du poids des selles
normalement inférieur à 250 gr / jr et par la
consistance des selles.
Différentes sortes de diarrhées
- Diarrhée hydrique: ou hydroelectrolytiques les
plus fréquentes, faites de selles liquides
abondantes, pouvant entraîner une perte d’ions,
surtout de potassium.
- Diarrhée graisseuse: ou stéatorrhée faites de
selles grasses adhérentes, luisantes, tachant de
graisse.
- Diarrhée aiguë dont l’évolution est brutale, mais
courte en général.
- Diarrhée chronique: qui peut débuter
brutalement à la manière d’une diarrhée aiguë
,mais qui se prolonge sans tendance à la
régression.
 Causes:
- Diarrhée aiguë émotionnelle.
- Diarrhée par intoxication alimentaire.
- Après certains traitements surtout
antibiotique per-os, ou prise de
médicaments agressifs pour la muqueuse
digestive : colchicine, chimiothérapie(anti
KC).
- Infections intestinales
 Rôle infirmier:
- Surveiller les selles :
- Noter le nombre, évaluer la quantité.
- Observer leur aspect.
- Garder les selles anormales pour les montrer au médecin .
- Noter si la diarrhée s’accompagne de vomissements ,de
douleurs.
- Surveiller l’état d’hydratation:soif, sécheresse de la bouche, pli
cutané surtout si le malade présente une diarrhée aiguë.
- Sur prescription médicale prélever des selles pour examen
bactériologique.
- Surveiller le régime.
- Donner des sels de réhydratation orale (SRO) surtout quand il
s’agit d’un enfant.
- Poser une perfusion sur avis médical.
- Appliquer le traitement prescrit.
16 - Les selles :
L’infirmier doit savoir apprécier la couleur, la
consistance des selles.
- selles normales.
Chez l’enfant nourri au sein :
Les selles sont molles, un peu liquides de
coloration jaune d’or, d’odeur fade, leur nombre est
de 2 à 4/ jour.
Chez l’enfant nourri au lait de vache :
Les selles sont consistantes, pâteuses, de
coloration jaune foncée, un peu brunâtres et d’odeur
fétide, leur nombre est de 1 à 2 par jour.
Chez l’adulte :
Les selles sont moulées, de couleur brun foncé.
Remarque:Les médicaments à base de bismuth ,de fer
donnent des selles noires.
17 - L’hématémèse :
 Définition:
C’est le rejet de sang par la bouche dans
un effort de vomissement, d’une quantité
plus au moins abondante de sang.
 Le sang est rouge vif si l’hémorragie est
récente ou entrain de se produire, plus au
moins noirâtre s’il a séjourné un certains
temps dans l’estomac.
 Causes :
- Oesophagiennes.
- Gastriques.
- Duodénales.
18 - GASTRALGIE :
 Définition :
La gastralgie ou douleur épigastrique est un
symptôme subjectif important de la pathologie
digestive, difficile a interpréter
 Rôle infirmiers :
- Effectuer les examens nécessaires,
demandés par le médecin.
- Préparer le malade pour les examens
radiologiques ou endoscopiques.
- Essayer de calmer le malade qui souffre .
- surveiller le régime alimentaire.
19 - Ballonnement – Météorisme Abdominal
 Définition :
C’est l’augmentation du volume des gazs
contenus dans l’abdomen.
Il peut être généralisé à tout l’abdomen,
ou prédominer dans une partie plus au
moins étendue du tube digestif.
C’est un symptôme abdominal très
fréquent.
 Causes :
- Il peut s’agir d’un symptôme banal sans signification
précise.
- D’autre fois il révèle une maladie grave comme une
cirrhose ou un cancer, c’est l’ une des signes
cardinaux de l’occlusion intestinale aiguë.
- Le météorisme peut être encore provoqué par la
constipation.
- Les affections intestinales :tuberculose intestinale,
fièvre typhoïde.
- Le mégacôlon .
- Le ballonnement est souvent provoqué par :
* Absorption d’air dégluti
* Fermentation de substances alimentaires
absorbées.
 Rôle infirmier
Dans les ballonnements :
* Conseiller au patient l’emploi des
infusions à base d’anis, de camomille.
* Absorption de charbon,
d’antispasmodiques.
Dans les météorismes : traiter la cause.
20 - La Colique Hépatique :
 Définition :
C’est un syndrome douloureux
paroxystique abdominal fréquent, il résulte
de la mise en tension des voies biliaires.
 CAUSES:
- La plus fréquente est la lithiase biliaire 95%
des cas.
- Parasite : Kyste hydatique, douve du foie
- Tumeurs.
- Contraction de la vésicule sur un calcul ou
un corps étranger dont elle détermine la
migration à travers les voies biliaires.
- Écart de régime (repas trop gras).
- Période prémenstruelle.
21 - L’ICTERE
 Définition :
On désigne sous le nom d’ictère
l’élévation de la concentration plasmatique
de la bilirubine, due soit à l’excès de sa
production, soit à la diminution de son
élimination .
22 - Hépatomégalie
 Définition :
C’est l’augmentation du volume du foie.
 Causes:
- La cirrhose éthylique ou non.
- La KC du foie.
- Le kyste hydatique.
23- SPLENOMEGALIE
 Définition :
C’est l’augmentation du volume de la rate.
 Causes :
- La cirrhose alcoolique si elle est
accompagnée d’une hépatomégalie .
- Maladie de Hodgkin
- Anémie hémolytique
- Le paludisme.
- Les Tumeurs de la rate.
24- Ténesme
 Définition :
C’est la sensation de présence d’un corps
étranger intra rectal ou une évacuation
incomplète après la selle.
Il est lié à une contracture permanente
du sphincter anal.
25 - EPREINTES
 Définition :
Ce sont des coliques brèves qui siègent
dans la fosse iliaque gauche et se propagent
vers l’anus, créant un faux besoin a une
évacuation.
 Causes:
- Inflammation de l’intestin
- Hémorroïdes.
26 - MELAENA
 Définition :
C’est l’émission par l’anus de sang noir,
poisseux, fétide, ressemblant à du goudron. Il
peut faire suit à une hématémèse ,mais peut
aussi être isolé et avoir la même valeur de
localisation sur la partie haute du tube digestif.
 Causes:
On retrouve toutes les causes d’hématémèse
- Causes intestinales:
- Tumeurs de l’intestin grêle
- Tuberculose intestinale
- Entérite
 Rôle infirmier
-Recueillir la selle hémorragique
- installer le malade au repos
- pour prévenir l’intoxication ammoniacale le
sang en rétention devra être éliminé ;pour
cela le médecin prescrira probablement :
- Soit un lavement évacuateur
- Soit une purgation au sulfate de magnésie.
-Savoir faire la différence entre un méleana
et des selles colorées en noir par différents
médicaments.
27- RECTORRAGIE
 Définition :
Sous le terme de rectorragie on entend
émission de sang rouge de prévenance
rectale ou anale.
Cela n’englobe pas toutes les hémorragies
de sang rouge par voie basse surtout les
causes intestinales, mais il y a souvent
confusion dans la pratique.
 Causes :
- Cancer ou tumeur bénigne
- Rectite hémorragique
- Hémorroïde
- Ulcération
- Autres tumeurs du rectum ou du colon,
surtout tumeur vasculaire.
 Rôle infirmier :
- Accueil et hospitalisation du malade en urgence.
- Mesurer immédiatement la perte sanguine en
faisant en urgence :
* L’hématocrite
* La NFS
* Le Groupage.
- Apprécier l’état de choc éventuel: Pouls, TA,
aspect clinique du malade.
- Préparer une voie veineuse pour une éventuelle
réanimation, ou pour une transfusion.
-Préparer le malade pour examen radiologique et
endoscopique si le médecin le demande.
28 -Prurit anal :
 Définition :
Sensation subjective de chatouillement, de
frôlement qui entraîne le grattage au
niveau de la région anale.
 Causes :
- Affections générales: diabète, hémopathies
- Affections parasitaires: oxyures (+++)
- Causes locales: hémorroïdes (+++),dermatose
anale ou péri anale.
En fait souvent le prurit est souvent
idiopathique, c.à.d qu’on retrouve pas de
cause locale ou générale, le plus souvent
chez l’homme que chez la femme
 Rôle infirmier
- Essayer de déterminer la cause
- Demander au malade d’avoir une hygiène
des mains.
- Chez les enfants couper les ongles, éviter le
grattage, afin de ne pas favoriser l’auto-
réinfections
29- Les oedèmes :
 Définition :
C’est une infiltration séreuse des tissus
cellulaires sous / cutanés et viscéraux ,par
un liquide dont la composition chimique est
voisine de celle du plasma sanguin.
 Un œdème correspond au gonflement d'un
organe ou d'un tissu dû à une accumulation ou un
excès intratissulaire de liquides dans le milieu
interstitiel
 Il existe deux types d'œdèmes : les œdèmes
blancs et rouges
 l'œdème blanc, principalement retrouvé dans
les cas d'insuffisance cardiaque, ou
d'atteinte veineuse, est déclive (c'est-à-dire qu'il
touche la partie la plus basse du corps,
généralement les membres inférieurs), mou et
prend le godet2 (en appuyant sur l'œdème, il se
forme une dépression qui persiste quelques
instants).
 l'œdème rouge est dur, chaud et ne prend pas le
godet. Il est fréquemment retrouvé lors
de traumatismes.
 Les causes d’un œdème sont principalement
pathologiques :
 Une obstruction veineuse (= phlébite) correspond
à la formation d’un caillot de sang dans une
veine, ce qui bloque la circulation sanguine et qui
peut provoquer un œdème.
 Des maladies pulmonaires chroniques
exerceraient une pression dans les vaisseaux
sanguins qui favorisent l’accumulation de fluide
dans les jambes et les pieds, et ainsi l’apparition
d’un œdème.
 La rétention d’eau peut être la conséquence
d’une cirrhose du foie.
 Une hyperthyroïdie importante peut aussi
provoquer un œdème du fait d’un organisme
ralentit ; le cœur bat moins vite et pompe mal le
sang, la circulation se fait moins bien et les
vaisseaux se dilatent ( fatigue , prise du
poids,sensation de froid… ).
 Certains médicaments favoriseraient aussi
l’apparition d’œdèmes, en particulier ceux qui
dilatent les vaisseaux sanguins:
 Types de Médicaments vasodilatateurs
Nitrates :
 Dinitrate d'isosorbide,
 Nitroglycérine
Inhibiteurs calciques :
 Diltiazem,
 Nifédipine,
 Vérapamil
Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine
(ECA) :
 Captopril,
 Énalapril
Sympatholytiques :
 Hydralazine,
 Prazosine
- La rétention d’eau peut survenir dans le cadre
d’une insuffisance cardiaque, d’une insuffisance veineuse
ou encore d’une insuffisance rénale :
 Rénales:
 Néphrite aiguë
 Néphrite chronique
 Néphrose Lipoïdique
 Amylase rénale
 Cardiaques:
 ICG ou ICD
 anaphylactiques:
 Intolérance à certains corps.
 Certaines lésions nerveuses:
 Hémiplégie
 Affections médullaires.
 Autres:
 oedèmes des malades par carence
 oedèmes toxiques: arsenic, bella-done…
 oedèmes des maladies infectieuses.
 Role .I: dépend de la cause de l’œdème
30 - L’Ascite :
 Définition :
L’ascite est un épanchement liquide dans
la cavité péritonéale. Ce liquide est
généralement jaune citrin.
Il peut être coloré en vert par la bile, en
rouge par le sang.
Il peut avoir un aspect laiteux, ou
gélatineux.
 Causes :
- La cirrhose du fois
- La péritonite tuberculeuse
- Les cancers abdominaux.
- Syndrome néphrotique.
- On peut aussi voir des ascites d’origine
cardiaque et au cours des anasarques( eodeme
généralisé).
 Rôle infirmier
- Préparer le malade pour ponction.
- Préparer le matériel nécessaire selon le but
de la ponction.
- Surveiller :
- L’écoulement du liquide
- le débit
- l’aspect du liquide
- la TA du malade ainsi que son pouls et son
faciès
- Noter sur la F.T° les soins ainsi que la
quantité prélevée.
- Ne pas confondre ascite avec un panicule adipeux
épais chez l’obèse.
 Certains kystes de l’ovaire.
 Certaines GR avec hydramnios.
 Le météorisme abdominal
31 - La cachexie
 Définition :
C’est une altération profonde de
l’organisme caractérisée par
l’amaigrissement ou par la bouffissure des
tissus ( gonflement des tissus sous-cutanés
et muqueuses ), la pâleur ou une teinte
jaunâtre du visage avec un très grand
affaiblissement .
 Causes :
-Rachitisme
-Les cancers
-Tuberculose
-Anémie
- Scorbut (due à une carence en vitamine C (acide ascorbique) qui se traduit chez
l'être humain, dans sa forme grave, par un déchaussement des dents et
la purulence des gencives, des hémorragies )
- Fièvre intermittente
- Neurasthénie
- Kc
- Les maladies du cœur et des reins
- -La syphis (IST) ( due à la bactérie Treponema pallidum) très contagieuse. La
maladie se manifeste d'abord par un chancre au niveau des organes génitaux,
puis par des atteintes des nerfs et des viscères
- Rôle infirmier
Surveiller l’alimentation
En fonction de la pathologie
32 - La Déshydratation
 Définition
La déshydratation est un trouble
métabolique hydrosodé ,caractérisé par un
bilan d’eau négatif, ou une diminution du
capital sodique.
 Causes :
 Urinaires:
-Abus des diurétiques ( substance qui entraine une augmentation
de la sécrétion urinaire , traitement d’ HTA)( les diurétiques
thiazidiques, les diurétiques de l ‘anse et les
diurétiques epargneurs du potassium)
-Polyurie du diabète sucré.
- Insuffisance surrénale
- - Insuffisance rénale aiguë (IRA)
 Digestives:
-Diarrhées sous toutes ses formes
-Vomissements
 Cutanées:
-Sueurs profuses
-Brûlures profondes et étendues
- Dermatoses suintantes
 Rôle infirmier
-Traiter toutes diarrhées même minimes
-Traiter les vomissements
-Corriger les erreurs du régime chez l’enfant.
-Conseiller aux mères de donner à boire aux
enfants surtout en période de chaleur.
-Entreprendre une réhydratation orale
-Envoyer d’urgence l’enfant en consultation
médicale.
-Conseiller à la mère de revenir en SMI pour
assurer la surveillance de l’enfant.
33 -La Dyspepsie
 Définition :
Il s’agit d’un ensemble de symptômes variés qui
entraînent pour le patient un malaise digestif
accompagné de douleurs abdominales et parfois
des signes généraux associés.
Habituellement il existe:
- des douleurs, parfois intenses, parfois simples
gène ou brûlures post-prandiales
- Sensation de digestion anormalement lente, avec
asthénie, ballonnement abdominal, éructations,
hypersialorrhée.
- Parfois diarrhée post-prandiale ou asthénie
importante obligeant le sujet à s’allonger,pâleur,
parfois même état lipothymique ,ou au contraire
faciès rouge avec sueurs abondantes.
Ces symptômes diversement associés ,sont
déclenchés à chaque repas ou surviennent
irrégulièrement
 Causes :
Toutes les affections digestives peuvent donner
des dyspepsies, mais surtout:
- Ulcère gastrique ou duodénal
- Kc de l’estomac
- Hernie hiatale
- Gastrite
- Causes hépato-vésiculaire
- Affections pancréatiques
- Affections coliques, organiques ou fonctionnelles,
parfois parasitaires.
- Mauvaises hygiène alimentaire.
 En fonction de la cause, un traitement
médicamenteux peut permettre de soulager les
symptômes. Il peut s'agir
d'antispasmodiques en cas de crampes ou de
douleurs à l'estomac, d'antiacides,
des stimulants contre la nausée ou
de laxatifs contre la constipation
Causes extra –digestives :
- Insuffisance cardiaque , rénale.
- Affections génitales chez la femme.
- Affections endocriniennes
- Intoxications chroniques
- Affections neurologiques : Tumeurs céré-brales.
 Chapitre III
SEMIOLOGIE DE L’APPAREIL
RESPIRATOIRE
- Voies respiratoires hautes:
Les voies respiratoires supérieures sont
extrathoraciques et se composent du nez, des
fosses nasales, de la bouche,
du pharynx (carrefour aérodigestif) et
du larynx dans la gorge.
- Voies respiratoires basses :
Les voies respiratoires inférieures
sont intrathoraciques et se composent d'une zone
de conduction (trachée, bronches souches et
lobaires, bronchioles) et d'une zone d'échange
(conduits et sacs alvéolaires, alvéoles
pulmonaires).
Les voies aériennes inférieures sont stériles
1- Toux :
 Définition :
C’est une brutale et bruyante expiration,
volontaire ou non.
La toux est un réflexe ou un acte
volontaire qui a pour résultat d’expulser
violemment l’air et dans certains cas, les
corps étrangers ,contenus dans les voies
respiratoires.
 Différentes variétés de toux:
Il existe plusieurs types de toux.
- la toux sèche :
Brève non suivie d’expectorations(improductive).
Lorsqu ‘elle est fréquente, elle peut fatiguer le
malade, l’empêcher de dormir. il faut la calmer.
- la toux grasse:
Productive, suivie d’expectorations plus au moins
abondantes(toux humide),c’est une toux utile, elle
permet l’évacuation du contenu de l’arbre
bronchique.
- la toux quinteuse :
Elle est caractérisée par la succession de nombreux
mouvements de toux.
(La quinte est un accès de toux prolongé),se voit
dans la coqueluche ,la bronchite chronique.
- la toux rauque :
C’est une toux aboyante se voit en cas de laryngite.
 la toux émétisante :
C’est une toux quinteuse suivie de
vomissements, se voit dans la coqueluche.
 la toux bitonale :
C’est une toux dans la quelle sont juxtaposés
deux bruits distincts dissonants et simultanés,
l’un grave et voilé, l’autre aigu et cassé: se voit
chez les malade ayant une paralysie d’une corde
vocale.
 la toux éteinte:
C’est une toux voilée se voit au cours de croup.
Qui est une affection respiratoire habituellement
déclenchée par une infection virale aiguë des
voies aériennes supérieures
En cas croup (ou laryngo-trachéo-bronchite)
L'infection conduit à un gonflement de l'intérieur
de la gorge, qui gêne la respiration normale
 ETIOLOGIES :
La toux peut être d’origine :
- Pharyngée : pharyngite aiguë ou chronique.
- laryngée : laryngite ou tumeur du larynx.
-Bronchique : bronchite, dilatation des bronches
(DDB),ou kc bronchique.
- Pulmonaire : pneumopathies aiguës ou
chroniques.
- Pleurale : c’est une toux sèche qui est déclenchée
par les changements de positions.
- Médiastinale : c’est une toux sèche qui
- dans les cas typiques, est quinteuse : tumeurs
du médiastin, péricardite…
- neurotonique: maladie de Basedow par exp
la neurotonie est un déséquilibre bénin du
fonctionnement du système nerveux
autonome qui régule l'activité de nos
organes.( sympathique et parasympathique)
La maladie de Basedow ou Graves
Basedow est une hyperthyroidie auto-
immune (maladie de la thyroïde )
2-l’expectoration :
 Définition :
C’est le rejet par la bouche des secrétions
bronchiques. l’expectoration est rejetée lors
des efforts de toux. Elle doit faire l’objet
d’un recueil attentif, journalier dans un
verre crachoir gradué pour permettre un
examen quantitatif et qualitatif.
Les principaux types d’expectorations sont:
&- Expectoration séreuse :
Elle est liquide, très fluide comme de l’eau
présence de quelque GR souvent rosée et
mousseuse : OAP.
&- Expectoration muqueuse :
Elle traduit l’hypersécrétion des muscles
bronchiques sans infection, elle est transparente,
visqueuse et filante comme du blanc d’œuf .Elle
se voit surtout à la fin de la crise d’asthme
 Mucus : liquide transparent d’aspect filant
produit par les glandes muqueuses .
 Mucosité : amas de substance épaisse et filante
qui tapisse certaines muqueuses collante et
difficile à rejeter.
&-Expectoration purulente:
Elle peut être jaune ou verdâtre ,le pus est franc,
homogène ou non, parfois elle est très épaisse, formant de
gros crachats isolés appelés crachats nummulaires (en
pièce de monnaie).
& - Expectoration muco-purulente:
le plus souvent, l’expectoration a un caractère mixte, on
la rencontre dans les affections bronchiques et broncho-
pulmonaires, particulièrement dans la DDB et dans les
bronchites chroniques, elle est caractérisée par son
abondance(+de 200 ml).
&- Expectoration hémorragique
(hémoptoique):
Elle peut être teinté du sang, ou purement
hémorragique, il s’agit d’hémoptysie.
 Rôle infirmier:
lors de l’entretien avec le malade et de
l’examen de son crachat, l’infirmier doit
s’attacher à préciser :
- les circonstances d’apparition des
expectorations.
- leur ancienneté.
- leur aspect macroscopique.
- leur volume
- leur odeur.
3- L’HÉMOPTYSIE:
 Définition :
C’est le rejet par expectoration ,du sang
provenant de la partie sous- glottique des voies
respiratoires, c.à.d située au dessous des cordes
vocales. suivant l’abondance de sang expectoré
on distingue :
-L’hémoptysie de grande abondance.
-L’hémoptysie de moyenne abondance.
-L’hémoptysie de faible abondance(crachats
hémoptoiques).
==> L’hémoptysie est une urgence médicale.
 l’interrogatoire :
doit insister sur les antécédents respiratoires ( toux
,expectoration) et préciser également les ATC de
tuberculose et la notion de contage.
- L’examen clinique :
Doit être complet, mais il faut en particulier
rechercher:
- Des signes broncho-pulmonaires .(BP)
- des signes de rétrécissement mitral.
- Les examens para- cliniques :
Ils comprennent :
- un examen radiologique complet du thorax.
- La recherche soigneuse de BK.
- Une bronchoscopie.
 Signes cliniques :
1). prodromes habituels:
- sensation de chaleur rétrostérnale.
- saveur métallique.
- gène respiratoire s’accompagnant
- d’angoisse
- picotement laryngé précédent immédiatement
la toux.
2). Le rejet du sang :
il est brusque le malade est pris de quintes de
toux au cours des quelles il rejette des gorgées du
sang pur, aéré, spumeux, dont la quantité est
toujours difficile à évaluer habituellement de 100
à 300 CC.
3). Autres signes:
- Pâleur
- Dyspnée
- Angoisse
- Tachycardie sans hypotension artérielle dans la
majorité des cas.
 CAUSES :
les causes des hémoptysies sont multiples:
1- les plus fréquentes sont :
- La tuberculose pulmonaire.
- Rétrécissement mitral ( RM )
- Kc bronchique
- La DDB
- Les kystes aériens des poumons
- - l’embolie pulmonaire
2- les autres causes sont :
- TRT / anticoagulants.
- Les suppurations pulmonaires
- Les trachéo-bronchites inflammatoires.
- Les tumeurs bénignes des bronches.
- Les corps étrangers bronchiques.
- Les traumatismes thoraciques.
- L’asthme (cause rare 3%).
- Les pneumoconioses
Remarque: certaines hémoptysies restent de causes inconnues.
Les pneumoconioses sont l’ensemble des maladies
pulmonaires définies par des altérations pulmonaires
consécutives à l’inhalation de particules solides (
minérales ou métalliques )
la bronchectasie ou bronchiectasie ou dilatation
des bronches (DDB) est une dilatation des
bronches chronique, le plus souvent acquise à la
suite d'une maladie des bronches, du poumon ou de
la plèvre .
Trois types de mécanismes peuvent mener à des
bronchectasies localisées3 : obstruction bronchique
par un corps étranger ou une tumeur endobronchique
(le plus souvent bénigne), compression extrinsèque de
la bronche par des adénopathies péri-bronchiques
(par exemple dans le cadre de granulomatoses), et
enfin des tractions exercées sur l'arbre bronchique
après remaniement après lobectomie pulmonaire.
 TRT:
le TRT d’urgence : consiste à :
- installer le malade en position demi assise .
- Injecter en S/C 1 centigramme de chlorhy-drate de
morphine.
- administrer en IM et répéter si nécessaire :
 Adrenoxyl
 vitamine K1
 extrait post hypophysaire.
s’il existe des signes d’anémie aiguë :
 oxygénothérapie
 transfusion sanguine.
 le TRT ultérieur : Il est fonction de la cause.
 Rôle infirmier :
-Installer le malade confortablement en position
demi assise, il doit rester au repos absolu au lit.
- Chaque fois qu’il crache du sang, approcher un
récipient de sa bouche d’une main et lui
soutenir la tête de l’autre main de façon à ce
qu’il n’ait pas d’efforts inutiles à faire.
- Prendre des mesures pour que la chambre soit
silencieuse et demie éclairée.
- Evaluer la quantité de sang rejeté.
- Rassurer le malade souvent anxieux et lui faire
observer le silence, lui expliquer qu’il doit
limiter sa toux aux secousses juste nécessaires
pour évacuer le sang des voies aériennes.
- Demander d’urgence sur avis médical :
* le groupage sanguin + sang iso groupe et
iso rhésus.
* La numération globulaire et hématocrite.
- Prendre régulièrement le pouls, TA et en
tracer les courbes.
- Administrer le TRT prescrit par le médecin.
- Mettre en route une Transfusion sanguine
sur avis médical.
- Si une radiographie en urgence est
demandée, elle sera pratiquée au lit du
malade.
4 - LA VOMIQUE :
 Définition :
C’est le rejet par la bouche d’apparition
brutale d’une collection purulente venant
des voies respiratoires.
La vomique est d’installation brutale ce
qui la distingue de l’expectoration qui
apparaît progressivement.
 Causes :
Elle sont nombreuses on en cite :
- L’abcès pulmonaire dans la majorité des
cas.
-Plus rarement :
 pleurésies purulentes.
 abcès sous phrénique.
 abcès hépatique.
 Différentes variétés
On distingue :
-la vomique massive :
Elle revêt une allure dramatique, lors d’un ef-fort
ou d’une quinte de toux, le malade ressent une
douleur thoracique déchirante et rejette par la
bouche un flot de pus au milieu de quintes de
toux, parfois d’efforts de vomissements.
- la vomique fractionnée:
C’est le rejet du pus par petites quantités et de
manière répétée.
-la vomique nummulaire:
Il s’agit de crachats purulents plus au moins
rapprochés,± nombreux, étalés, arrondis et sans
point de côté . Elle peut donc passer inaperçue.
5 - LA DYSPNEE:
 Définition :
C’est la difficulté ou la gène à respirer, c’est la
perception consciente d’une respiration difficile :
c’est l’essoufflement.
Un malade atteint de dyspnée sent d’une part la
nécessité de respirer, d’une part que l’effort
respiratoire qu’il fait est insuffisant.
La respiration dyspnéique est consciente,
volontaire et pénible.
La dyspnée modifie le rythme et les mouvements
respiratoire
La dyspnée varie avec le psychisme du malade
La respiration est normale et involontaire, nous
respirons sans en avoir conscience sauf si nous
faisons attention à cet acte automatique.
Différentes variétés:
La dyspnée peut être :
- Permanente ou au contraire paroxystique. (les
paroxysmes peuvent survenir sur un fond de
dyspnée permanente).
- Survenir seulement à l’effort ou au contraire
même au repos.
- S’accompagner d’une accélération ou d’un
ralentissement des mouvements respiratoire .
- Prédominer sur l’inspiration ou sur l’expiration.
- S’accompagner de :
 douleur thoracique (dyspnée douloureuse).
 angoisse souvent très pénible (dyspnée
angoissante).
 tirage(dyspnée avec tirage).
 cornage (dyspnée avec cornage).
. battement des ailes du nez
CAUSES:
 Laryngée :
 corps étranger du larynx
 œdème de la glotte
 chez l’adulte Kc du larynx.
• chez l’enfant. : - laryngite grippale
- laryngite diphtérique (croup)
 Bronchique :
 Asthme
 bronchite chronique
 Kc bronchique
 Corps étranger bronchique
 Pulmonaire :
 OAP
 Embolie pulmonaire.
 Emphysème pulmonaire. (L'emphysème pulmonaire est
une maladie des alvéoles pulmonaires définie
par l'augmentation de volume (dilatation) des
alvéoles pulmonaires avec destruction de leur paroi
élastique)
 Pneumoconioses
 Tuberculose
 Pleurale :
 Pleurésies tuberculeuses
 Pleurésies cancéreuses
 Pleurésies cardiaques.
 Pneumothorax. (La cavité pleurale, espace virtuel présent
entre ces deux plèvres, se remplit parfois d’air ou de gaz. Ce
phénomène est appelé pneumothorax.)
 Médiastinale :
 Toutes les néoformations mediastinales.
 Cardiaque:
 Insuffisance cardiaque. (IC).
 Pariétale :
 Fracture de cotes.
 Nerveuse :
 Atteinte bulbaire.
 Atteinte médullaire.
 Psychique :
 Les neurotoniques se plaignent souvent de dyspnée.
 Chimique:
La diminution de la tuneur en oxygène de l’air entraîne
une dyspnée qui cède à l’inhalation d’oxygène.
L’ Atteinte bulbaire engendre une atteinte des
centres végétatifs y compris le Centre respiratoire.(
Le bulbe rachidien amorce et module le rythme et
l’amplitude respiratoires )
6 - LA POLYPNEE:
 Définition :
C’est l’accélération des mouvements
respiratoires au delà de 20 à la
minute(adulte) et 30/ mn’ (enfant );elle se
rencontre dans les états fébriles, les
hémorragies graves, les affections
pulmonaire.
7 - LA BRADYPNEE:
 Définition :
C’est le ralentissement des mouvements
respiratoires au dessous de 15 à la mn’
(adulte) et 22/mn’ (enfant).
8 - L’ORTHOPNÉE:
 Définition :
C’est une gène respiratoire, ou dyspnée,
empêchant le malade de rester couché et
l’obligeant à respirer dans la position assise
exp. : en cas d’insuffisance cardiaque ,en
cas d’OAP.
9 - L’APNÉE:
 Définition :
C’est un arrêt prolongé de la respiration
10 - LE CORNAGE:
 Définition :
C’est une respiration sifflante :
C’est un sifflement laryngo-trachéal assez
prononcé pour être entendu à distance. il
traduit une gène inspiratoire au passage de
l’air dans les voies respiratoires hautes.
11 - LE TIRAGE:
 Définition :
C’est une dépression, au moment de
l’inspiration des parties molles du thorax
(espaces intercostaux, creux sus et sous –
sternal).
Le tirage est dû ,le plus souvent à
l’obstruction de l’un des conduits aériens :
larynx, trachée, bronches
Il s’accompagne fréquemment de cornage
ou respiration sifflante.
12 - L’HIPPOCRATISME DIGITAL
 Définition :
C’est une déformation de l’extrémité des
doigts qui associe une hypertrophie de la
pulpe des dernières phalanges qui sont
élargies en « baguettes de tambour »
d’où l’aspect des ongles « en verre de
montre »
 ETIOLOGIES:
les causes essentielles de l’hippocratisme digital sont :
1/ Les suppurations broncho pulmonaire chroniques:
- D.D.B
- Abcès de poumons
- Tuberculose pulmonaire.
2/ Les tumeurs malignes intra thoraciques (Kc B.Pul)
3/ les affections cardiaques :
- cardiopathies congénitales cyanogène. le mot
cyanogène découlant de la couleur bleuâtre de la peau des
patients touchés(la tétralogie de Fallot la transposition des
gros vaisseaux )
- endocardite d’OSLER. l'endocardite lente ou subaiguë
(dite d'Osler) d'installation sur plusieurs semaines voire
mois,
 Une endocardite est une inflammation de
l'endocarde (structures et enveloppe interne
du cœur, incluant les valves cardiaques).
13 - L’EPISTAXIS
 Définition :
Il s’agit d’un saignement, hémorragie –
Rhinorragique provenant des fosses
nasales. la fréquence des épistaxis
s’explique par la fragilité et par la richesse
vasculaire de la muqueuse.
L’épistaxis est tantôt légère tantôt grave par
son abondance.
 CAUSES:
L’épistaxis peut apparaître comme un
phénomène purement local ou s’intégrer dans le
cadre d’une malade globale.
A/ les épistaxis de cause locale :
- Causes traumatiques : (fracture du nez).
- interventions chirurgicales endonasales.
- Tumeurs bénignes et malignes des fosses
nasales.
B/ les épistaxis survenants au cours des maladies
générales.
- HTA
- Au cours des TRT anticoagulants.
C/ les épistaxis dite «essentielle »:
Survient surtout chez le sujet jeune. le point de
départ siège au niveau de la tache vasculaire.
l’hémorragie étant déclenchée par une congestion
momentanée (passage du froid au chaud,
exposition au soleil) ou par microtraumatismes
(grattage)
 CONDUITE A TENIR (CAT) :
- Rassurer le malade souvent anxieux et
éloigner l’entourage.
- Faire pencher en avant la tête du patient
assis ou le placer en position ventral, mais
jamais la tête en arrière (hémorragie
déglutie et non extériorisée si persiste).
1°/ TRT des épistaxis légères:
- compression digitale de l’aile du nez sur la
cloison pendant quelque mn’ 8 à 10
- Mise en place d’un petit tampon (mèche
stérile) dans les fosses nasales, imbibé d’un
hémostatique tel l’eau oxygénée ou solution
d’antipyrine à 10% ou pommade
hémostatique diverses exp.; HEC.
- Si nécessaire, injection IM d’un
hémostatique type Adrenoxyl.
2°/ TRT étiologique:
Il est fonction de la cause.
14 - LES RYTHMES SPECIAUX:
La modification du rythme respiratoire peut avoir
une cause extra pulmonaire .
la respiration périodique de CHEYNE-
STOCKES:
Elle est le témoin d’un désordre nerveux central.
C’est une irrégularité du rythme respiratoire qui se
manifeste par:
- Une apnée de quelques secondes (15’’).
- Apparition de mouvements respiratoires
d’amplitude croissante.
- Suivis de mouvements respiratoires d’amplitude
décroissante.
- Nouvelle apnée.
Cette variété de rythme respiratoire s’observe au
cours des comas.
(Rythme de cheyne-stoches: est une fausse
dyspnée)
. Par intoxication :urémie.
. Par lésion intracrânienne : hémorragie, tumeur.
Ce rythme indique en général la phase terminale.
Schematiquement :
Apnée 15’’-> 4 Respirations 15’’-> 11
Respirations 20’’ -> 4 Respirations15’’ -> Apnée
15’’
B/La respiration de KUSSMAUL :
C’est une respiratoire lente régulière et profonde,
égale aux deux temps qui sont séparés par une pause,
elle est caractérisée par :
- Une inspiration profonde
- Suivie d’une courte pause en inspiration forcée
- Une expiration
- Une légère pause.
Elle s’observe en cas de coma diabétique acido-
cétosique.
15 - LES DOULEURS THORACIQUES:
Toute douleur est un phénomène subjectif dans
lequel le psychisme du malade joue un rôle .
L’analyse des douleurs thoraciques repose sur
l’interrogatoire, on précisera :
- La topographie de la douleur
- Son siège superficiel ou profond
- Ses irradiations
- Son mode de début(brutal ou progressif).
- Les signes accompagnateurs, en particulier la
dyspnée.
ORIGINES ET CAUSES:
On distingue :
A/ les douleur thoraciques d’origine respiratoire:
Ce sont des douleur profondes, elles ont en
commun deux caractères essentiels :
Elles sont exacerbées par la toux, l’inspiration
profonde et les changements de position.
Elles réalisent une douleur unilatérale à type de «
point de coté »
NB: une douleur latérale, souvent à début brutal
brusque est appelée «point de coté »
les quatre causes les plus fréquentes des douleurs
respiratoires sont :
- la pleurésie
- le pneumothorax
- l’embolie pulmonaire
- la pneumopathie aiguë infectieuse
 B/ les douleurs thoraciques d’origine cardiaque :
(Voir sémiologie de l’appareil Cardio -
Vasculaire).
 C/ les douleurs thoraciques d’origine pariétale :
- douleur thoracique post-traumatique.
- Névralgie intercostale.
- Zona.
16 - LA CYANOSE
 Définition :
C’est une coloration bleue et violacée des
téguments et des muqueuses, témoin d’une
hypoxie capillaire.
Suivant son intensité la cyanose varie du mauve
pale au bleu noir.
Elle se localise ou prédomine aux extrémités :
nez, oreilles, doigts, orteils, et prend toute son
intensité là ou le tégument est le plus
mince(muqueuse des lèvres, de la langue) ou le
plus transparent (ongles).
 Les causes :
La cyanose constitue un témoin d’une hypoxie
capillaire .elle apparaît quand l’ hémoglobine
est basse
- La cyanose s’observe essentiellement au cours:
- Des insuffisances respiratoires aiguës ou
chroniques
- Des insuffisances cardiaques.
- Des cardiopathies congénitales cyanogènes.
17 - LES TROUBLES DE LA VOIX:
 Définition :
Il existe différentes variétés de dysphonie :
1- voix rauque, enrouée (voilée sourde),éteinte ou
même aphone en cas de laryngite aiguë ou
chronique.
2- voie nasonée (nasillante) qui vient du nezen cas
d’encombrement des fosses nasales.
,
3- voix bitonale :alternativement élevée et grave
coïncidant presque toujours avec une paralysie
d’une des cordes vocales.
Chapitre IV
SEMIOLOGIE DE L’APPAREIL
CARDIO-VASCULAIRE
RAPPEL ANATOMIQUE
ET PHYSIOLOGIQUE
 le pouls est la perception du flux sanguin pulsé
par le cœur par la palpation d'une artère
Les pouls centraux :Par opposition aux pouls
périphériques, les pouls centraux permettent de
faire le diagnostic d'arrêt cardiaque lorsqu'ils ne
sont pas perçus
- L'artère carotide de chaque côté du cou
- L'artère fémorale, (nécessite naturellement de
dénuder partiellement le patient) au milieu du pli
de l'aine
 Les pouls périphériques ou pouls distaux, permettent, lorsqu'ils sont retrouvés,
de mesurer la fréquence cardiaque. Cependant, leur absence témoigne
uniquement de lésions de l'artère palpée et ne peut donc pas renseigner sur
l'activité cardiaque. Ils sont plus ou moins faciles à trouver et requièrent
parfois une certaine expérience :
 au niveau de la tête :
 L'artère faciale aux côtés du menton,
 L'artère temporale superficielle sur les tempes,
 au niveau des membres supérieurs :
 L'artère humérale, face antérieure, partie interne (la plus proche du corps
lorsque le bras est tendu, pouce vers l'extérieur) du pli du coude. C'est à ce
niveau qu'on pose le stéthoscope pour la mesure de la pression
artérielle avec un manomètre ;
 L'artère radiale au bord externe du poignet (main tournée vers l'avant),
entre le radius (os du côté du pouce) et le tendon. C'est le pouls qu'on
utilise habituellement pour la mesure de fréquence cardiaque ;
 L'artère ulnaire (ou artère cubitale) au bord interne du poignet.
 au niveau des membres inférieurs :
 L'artère fémorale, au niveau du pli inguinal ;
 L'artère poplitée, face interne en arrière du genou. C'est le pouls, en
pratique, le plus difficile à trouver ;
 L'artère dorsale du pied2 sur la face antérieure du pied, en général entre le
premier et le deuxième métatarse (le schéma artériel étant différent pour
chaque personne, il se peut qu'il faille chercher entre d'autres métatarses) ;
 L'artère tibiale postérieure en arrière de la malléole interne.
Le rythme cardiaque moyen pour une personne
en bonne santé et au calme est d'environ :
- 120 à 160 pulsations par minute pour un nouveau
né (0 à 7 jours)
- 100 à 160 pulsations par minute pour un
nourrisson (7 jours à 1 an)
- 70 à 140 pulsations par minute pour un enfant
entre 1 an et la puberté
- 60 à 100 pulsations par minute pour un adulte
1- La palpitation
 Définition :
Une palpitation est la perception par le
sujet, des battements cardiaques qui,
normalement, ne sont ressenti chez
l’Homme sain. Il s’agit rarement d’un
symptôme évoquant une affection
cardiaque.
les palpitations constituent un trouble du rythme
cardiaque. Ils se caractérisent par des
battements de cœur anormaux, désordonnées,
irréguliers voire pénibles. Il peut s’agir
de tachycardie (= battements cardiaques rapides
et réguliers) ou d’extrasystole (= battements
cardiaques anormaux accompagnée d’une
sensation d’arrêt ou de battements « ratés »).
Les palpitations peuvent être déclenchées par
de l’anxiété, du stress, ou de la panique. Dans ces
cas, les glandes surrénales sécrètent des
substances qui augmentent le rythme cardiaque.
La caféine, le tabac, le sport, la chaleur, la
ménopause chez la femme ou encore certains
médicaments (neuroleptiques, antidépresseurs,
etc.) peuvent engendrer des palpitations
Des raisons pathologiques peuvent également
être la cause de palpitations : L’anémie ,
hyperthyroïdie , L’hypertension artérielle ….
2- LA SYNCOPE :
 Définition :
C’est une perte de connaissance subite,
avec arrêt (ou affaiblissement extrême) des
battements cardiaques et suspension
complète des mouvements respiratoires.
La syncope est la conséquence d’une
anoxie cérébrale brutale c.à.d d’un manque
d’oxygène aux cellules cérébrales.
une syncope est un symptôme consistant en
une perte de connaissance, le plus souvent brève,
liée à une baisse transitoire de la perfusion
cérébrale. Elle est habituellement brutale et par
définition spontanément réversible, de durée
courte
3 - LA LIPOTHYMIE :
 Définition :
Impression de perte de connaissance
imminente, accompagnée d’une sensation
d’angoisse, de pâleur, de sueurs, de
bourdonnements d’oreille et de brouillard
devant les yeux. La lipothymie aboutit
exceptionnellement à la perte de
connaissance vraie.
4 - LA TACHYCARDIE :
 Définition :
C’est l’accélération des pulsations
LES CAUSES :
 Les états fébriles
 Les intoxications
 Les affections cardiaques
 Les phlébites ( désigne la formation d’un caillot sanguin au
niveau d’une veine. )
 Les embolies
( un embole se déplace dans les vaisseaux sanguins,
il finit par arriver dans un passage qu'il ne peut
pas franchir. Il se loge là et retient tout le sang
qui arrive derrière lui. Les cellules qui
normalement reçoivent leur approvisionnement
de sang par ce passage sont privées de leur
oxygène (ischémie) et meurent. Cette affection est
appelée une embolie. ( embolies: pulmonaire ,
gazeuse , graisseuse ,….. )
5 - LA BRADYCARDIE :
 Définition :
C’est le ralentissement des pulsations au
dessous de 60P à la mn’.
 Causes:
- Certaines affections cardiaques
6 - L’ARYTHMIE :
 Définition :
Les pulsations sont irrégulières dans le
rythme et leurs amplitudes.
7 - La tachyarythmie :
 Définition :
C’est l’arythmie avec tachycardie.
8 - LA BRADYARYTHMIE :
 Définition :
C’est l’arythmie avec bradycardie
8 - LE POULS BIGÉMINÉ :
Deux pulsations rapprochées suivies d’un
intervalle plus au moins long.
9 - LE POULS FILIFORME :
 Il donne au doigt la sensation d’un fil. il est
en général très rapide. Et se rencontre dans
les états de choc.
(Le choc peut être défini comme une insuffisance
circulatoire aiguë avec inadéquation de
l'utilisation de l'oxygène par les cellules du fait
d'un apport insuffisant)
Le principal signe clinique est l'hypotension
artérielle, généralement présente1. Elle peut être
définie par une pression artérielle systolique
inférieure à 90 mmHg ou diminuée de 30 % par
rapport à la valeur habituelle chez les
patients hypertendus.
Les autres signes classiques sont les signes
d'hypoperfusion1:
- cutanés : marbrures, cyanose des extrémités ;
- rénaux : oligoanurie ;
- neurologiques : agitation, angoisse, confusion,
délire.
- tachycardie compensatrice
- polypnée.
10 - LE POULS BONDISSANT :
Perception d’un soulèvement brusque et
intense.
11 - LA TENSION ARTERIELLE :
Definition :
La pression est la force exercée par le sang sur la paroi
des artères
 L'unité internationale de mesure de pression est
le pascal (Pa). Toutefois, l'usage fait que la pression
artérielle est souvent mesurée soit en centimètres
de mercure (cmHg), soit en millimètres de
mercure (mmHg).
 Elle est exprimée par deux valeurs :
- la pression systolique (PAS) est la pression maximale,
au moment de la « contraction » du cœur (systole) ;
 la pression diastolique (PAD) est la pression
minimale, au moment du « relâchement » du cœur
(diastole).
1°/L’hypertension artérielle (HTA) :
Définition :
- la TA est au dessus de la normale.
- La tension maxima ( systolique ) est
supérieure à 140 mmHG et la minima (
diastolique ) est supérieure à 90 mmHg.
Causes :
- Cardio-vasculaires
- Rénales
- Endocriniennes
- Médicamenteuses…
 2°/L’hypotension :
Définition :
- La TA est au dessous de la normale.
- La TA maxima ( systolique ) est inférieure à
100 mmHg.
Causes :
- Etat de choc (hémorragie).
- Anémie
- Maladies infectieuses…
 3°/La tension Différentielle :
Lorsque l’écart est au dessous de la normale Il
y’a pincement de la différentielle, lorsque le
chiffre est inférieur à 3( Collapsus) , Lorsqu’elle
est au dessus elle est élargie.
Les situations pouvant aboutir à un collapsus, puis
à un choc sont au nombre de 4 :
- choc hypovolémique (diminution de la quantité de
liquide dans la circulation) : hémorragie aigüe,
déshydratation, fuite du plasma (au cours de
brûlures...) ;
- choc cardiogénique (chute du débit cardiaque) :
insuffisance cardiaque gauche ou droite
(défaillance du muscle cardiaque) ;
- choc septique : dû à une infection grave ;
- choc anaphylactique : dû à une allergie, les
substances relarguées dans l'organisme
provoquent une dilatation des artères, et donc
une baisse de la pression artérielle.
 Conduite à tenir
- mise sous oxygène ;
- remplissage vasculaire, on perfuse le patient avec
des produits solutés qui vont augmenter le
volume de liquide dans ses artères ;
- utilisation de médicaments vasopresseurs qui
augmentent la pression artérielle.
13 - L’HÉMATOME :
 Définition :
C’est une collection sanguine bien limitée et qui
peut être profonde ou superficielle
il se forme l'intérieur d'un tissu, à la suite
d'une hémorragie, Ou d'un traumatisme
 Causes :
Généralement traumatiques.
 C.A.T :
Applications locales de solutions fraîches et
calmantes, de pommade favorisant la résorption
sanguine.
Les hématomes important doivent être
drainés chirurgicalement
14 - L’ECCHYMOSE :
 Définition :
C’est un épanchement du sang non
circonscrit siégeant dans les tissus
conjonctifs ou graisseux.
(Lorsque l’ecchymose est importante, elle
tend à se limiter pour former un nodule
parfois enkysté, l’hématome).
 Causes :
-La plupart des ecchymoses sont d’origine
traumatique et de siège sous cutané.
- Lors de certaines maladies : scorbut, érythème
noueux(c’est une hypodermite nodulaire aigue ,
considérée comme réaction d’hypersensibilté non
spécifique a divers allergènes ), purpura,
hémophilie.
 TRT :
Les ecchymoses se résorbent
spontanément, on peut employer dans
certains cas des anti- inflammatoires
locales (pommades) en générale.
15 - LES PETECHIES :
 Définition :
Variété d’hémorragie cutanée, caractérisée par
de petites taches d’un rouge violacé, dont les
dimensions varient d’une tête d’épingle à une
lentille. Ce sont les plus petites taches de
purpura.
15 - LE PURPURA :
 Définition
Syndrome hémorragique caractérisé par
une éruption sur la peau de taches rouges
apparaissant spontanément, ne s’effaçant pas à
la vitro pression , de formes et de dimensions
variables.
L’éruption purpurique, faite de petites taches
lenticulaires nommées pétéchies ou
d’ecchymoses, siège plus aux membres inférieurs ;
elle évolue et peut s’étendre aux muqueuses sous
forme de taches rouges, noirâtres ou
ecchymotiques.
Elle peut s’associer à des hémorragies des
muqueuses (épistaxis, gingivorragies) et à des
hémorragies viscérales rétiniennes ou des
centres nerveux.
16 - LE SIGNE DE LACET :
Le signe ou test du Lacet, examen qui permet
de tester la résistance des capillaires sanguins.
Le brassard d’un tensiomètre est placé
autour du bras et gonflé à une pression
légèrement supérieure à la tension artérielle
diastolique (la maxima).
Cette pression est maintenue durant 8 mn’.
Normalement il apparaît sur la peau de
l’avant-bras moins de 10 à20 pétéchies par
cercle de 5 cm de rayon ; un trop grand nombre
de pétéchies traduit une fragilité capillaire
Les douleurs thoraciques d’origine cardiaque
A-la douleur thoracique d'origine cardiaque
ischémique :
 Définition : La douleur ischémique est une
douleur associée à l'ischémie. L'ischémie est une
insuffisance ou un arrêt de la circulation
sanguine (et donc des nutriments essentiels
transportés par le sang) vers un tissu. C'est le
manque de sang au coeur.
La sensation de douleur perçue est appelée
angine.
Causes :
La douleur cardiaque causée par l'ischémie est le signal du
coeur indiquant son manque d'oxygène et de nutriments dont il a
besoin pour fonctionner.
Cela arrive lorsque les vaisseaux sanguins
irriguant le cœur (les coronaires) se bouchent
partiellement ou complètement, limitant ainsi la
quantité de sang pouvant circuler et empêchant
que toutes les cellules cardiaques reçoivent
l'oxygène dont elles ont besoin. Ces
rétrécissements des coronaires peuvent être dues
à des plaques d'athérome (cholestérol accumulé
dans l'artère et la bouchant peu à peu) ou à des
caillots formés ailleurs dans le corps et bloqués
dans ces petites artères
b- la douleur thoracique d'origine cardiaque,
non ischémique?
C'est une douleur ressentie à la hauteur de la
poitrine; elle provient du cœur, mais n'est pas
causée par un problème d'alimentation en
oxygène (donc pas d'ischémie)
Causes: la douleur dépend de quel mal on souffre
Exemple :
- l’ anévrisme disséquant de l'aorte, la douleur est
due au déchirement de l'artère (semblable à un
déchirement de la peau)
- la péricardite, la douleur est celle de
l'inflammation du péricarde (elle ressemble
davantage à une brûlure).
Chapitre V
SEMIOLOGIE DE L’APPAREIL
GÉNITAL FÉMININ
RAPPEL ANATOMIQUE ET
HPYSIOLOGIQUE
1 - LES MODIFICATION DU CYCLE :
 Définition :
Les modifications du cycle sont des
symptômes qui intéresse (les troubles du
cycle) :
- Soit le volume du flux menstruel :
hyperménorrhée (ou ménorragies lorsque
les saignements durent plus de 7 jours et/ou que
leur volume dépasse 80 ml ou hypoménorrhée.
- Soit le rythme des règles :
. Polyménorhée ( Fr. des règles est trop
haute Inf. à 21 jrs) ou oligoménorrhée(la fr.
est trop basse sup à 35 jrs).
. Aménorrhée primitive, ou secondaire.
Certaines patientes atteintes de
polyménorrhée peuvent souffrir
d’infertilité, soit par l’absence
d’ovulation, soit parce que
l’endomètre n’est pas assez accueillant
pour la nidation. Des traitements
existent pour remédier à cette situation
 Causes :
- Affections organiques (myome utérin, polypes
muqueux etc.),
- Cycle anovulatoire (fonctionnement endocrinien
incomplet),
- Stase pelvienne (rétroversion utérine),
- Parfois des troubles sanguins (thrombopénie),
Facteurs utérins(tuberculose endométriale,
synéchies traumatiques),
 Excès de progestatifs: pilules( gynovlar…)
2- LA LEUCORRHEE :
Définition :
C’est un écoulement qui n’est ni purulent,
ni séreux et de consistance variable suivant
son origine.
 Causes :
On distingue les écoulements physiologiques
et les écoulements pathologiques :
1. Ecoulements physiologiques:
Sécrétions génitales normales provenant de
la muqueuse qui tapisse le tractus génital et
des glandes douées d’une activité séreuse
2. Écoulements pathologiques:
Ils s’observent en cas de :
- Inflammations vulvo-vaginales
infectieuses ou parasitaires.
- cervicites, , annexites, cancer…
 C.A.T :
1. Interroger la femme sur :
- Les antécédents médicaux, obstétricaux et
gynécologiques.
- Les modalités d’apparition suivant le cycle.
- L’abondance de l’écoulement : léger ou
continu.
- La coloration: verdâtre (gonococcie),
laiteuse (hyperfolliculinie), rousse (cancer)
et jaunâtre (trichomonas)
- L’odeur
- Les signes associés: prurit vulvaire, brûlures
vaginales.
2. Prendre le pouls et la température
3. Examiner la garniture :
En cas de pertes banales: donner des conseils
d’hygiène (toilettes fréquentes avec un
antiseptique.
En cas de pertes suspectes: orienter la femme
vers une consultation médicale.
4. Préparer la femme et le matériel pour examen
gynécologique (voir fiche technique).
5. Faire les prélèvements en vue des différents
examens prescrits (chimiques, bactériologiques,
cytologiques) , (voir fiche technique:
prélèvement des sécrétions vaginales)
6. Administrer le traitement prescrit
3 - METRORRAGIE :
 Définition :
C’est une hémorragie survenant en dehors
des règles.
 Des pertes très faibles (spotting) peuvent
s’expliquer par des troubles bénins ou un léger
dysfonctionnement hormonal. Si la patiente
utilise un contraceptif hormonal , ele doit parler
en avec un gynécologue pour éventuellement
adapter la méthode employée.
 Si le volume des règles s'amplifie et si les
saignements sont présents également en dehors
des règles, il s’agit de ménométrorragies, qui
apparaissent souvent à la préménopause.
 Décisions à prendre :
Toute métrorragie entraîne une émotion et une
inquiétude suivant l’âge, l’infirmière doit faire
calmer la malade, la rassurer et procéder à :
- L’anamnèse :
. Il précise les caractères des métrorragies :
. Date de survenue,
. Caractère spontané ou provoqué,
. Aspect: sang rouge ou noir, avec ou sas caillots,
. Abondance,
. Signes d’accompagnement: douleur ou
leucorrhée,
. Retentissement sur l’état général: anémie liée à
l’abondance de l’hémorragie, plus souvent à sa
répétition.
4 - LES AMENORRHEES :
 Définitions :
L’aménorrhée est une absence de règles.
On distingue deux types:
- L’aménorrhée primaire (la femme n’a jamais
été réglée),
- L’aménorrhée secondaire ( la femme a été
réglée mais voit disparaître ses
menstruations).
 On parle d’aménorrhée. Les causes peuvent se
retrouver à différents niveaux :
 central, c'est-à-dire au niveau du cerveau et plus
particulièrement au niveau de l'hypothalamus et
de l'hypophyse (traumatisme psychologique,
tumeur, anorexie mentale, prise de certains
médicaments, insuffisance ovarienne
prématurée,...)
 ovarien (kyste, syndrome des ovaires micro-
polykystiques, antécédent de chimiothérapie,...)
 tractus génital (anomalie du développement de
l'appareil génital, absence d'utérus,
imperforation de l'hymen,...)
5 - LA DYSMENORRHEE :
 Définition :
On appelle dysménorrhée une
menstruation difficile et douloureuse.
 Causes :
- Endométriose (douleur à la fin des règles),
- Polype du col,
- Tumeurs utérines (fibrome),
- Utérus mal formé,
- Infection chronique (tuberculose génitale),
L'endométriose est la présence
de muqueuse de l'utérus en dehors de la cavité
utérine. Cette maladie peut provoquer
des douleurs quelque fois invalidantes et des
problèmes d'infertilité1.
Un polype est une croissance anormale
de tissus en saillie (adénome), ou tumeur
bénigne, se développant sur les muqueuses
Un fibrome utérin est une tumeur bénigne
développée à partir des fibres musculaires de
l’utérus. Un fibrome peut être unique ou
multiple. En fonction de leur taille, de leur
localisation et de leur nombre, les fibromes
peuvent être à l’origine de nombreuses
pathologies gynécologiques. Le fibrome utérin est
appelé également Myome ou Léiomyome utérin
6 - LES PRURIT VULVAIRES :
 Définition:
Ce sont des démangeaisons vulvaires très
fréquentes. Ils relèvent de causes multiples.
 Causes :
- Infection vulvo-vaginales d’origine
mycosique ou à trichomonas.
- Parasitoses vulvaires (gale).
- L’oxyurose.
- L’allergie.
- Le diabète non équilibré de la femme.
 Décisions à prendre :
- Faire un prélèvement vaginal et
antibiogramme en cas de vaginites
leucorrhéiques pour identifier le germe ou
le parasite ou le champignon en cause.
- Si oxyurose prélèvement des œufs d’oxyures
pour confirmer le diagnostic.
- Exécution des traitements prescrits.
7 - LE VAGINISME :
 Définition :
Le vaginisme est une contraction spasmodique
douloureuse du constricteur du vagin due à
l’hypersensibilité des organes génitaux externes
8 - LA DYSPAREUNIE :
 Définition :
La dyspareunie est la douleur au moment de
l’acte sexuel.
 Causes :
- Vaginites , Cervicite.
- Salpingite (inflammation des trompes utérines. )
(Chlamydiae trachomatis, Neisseria
gonorrhoeae, Mycoplasma hominis
- Malposition utérine (rétroversion utérine)
- Fibrome ou kyste de l’ovaire.
- On évoque ainsi des causes psychopathiques
auxquelles, il ne faut pas recourir avant d’avoir
éliminé toutes les étiologies plus objectives.
 Décisions à prendre:
- Anamnèse minutieux de la patiente sur les
antécédents personnels et gynécologiques
- Encas d’infection : faire un prélèvement vaginal
avec antibiogramme pour chercher le germe en
cause.
- En cas de cervicite à répétition: faire un test de
SCHILLER.
- Envoyer la patiente avec ses résultats vers la
consultation spécialisée pour avis et traitement.
- Exécuter le traitement médical prescrit.
- Faire un autre prélèvement de contrôle après
traitement.
- En cas d’absence de lésions organiques ou
d’infections, orienter la patiente vers un
psychologue.
Test utilisé en gynécologie, permettant la mise
en évidence de dysplasies (modifications
précancéreuses) du col de l'utérus à l'aide d'un
badigeon de lugol
 Lorsque le col utérin est normal :
L'exocol ou la partie intravaginale du col utérin est
recouverte par un épithélium malpighien (pavimenteux,
stratifié) non kératinisé. II comporte une quinzaine de
couches de cellules. On distingue schématiquement de la
profondeur vers la surface, les cellules basales, les cellules
intermédiaires (riches en glycogène) puis les cellules
superficielles.
 Quand le revêtement de l'exocol est normal, le lugol se fixe sur
le glycogène (complexe de sucres) contenu dans les cellules
intermédiaires, cette fixation colore l'exocol en couleur
brunâtre foncée (test Schiller positif).
 Lorsqu’il ya une lésion du col :
 Les lésions du revêtement de l'exocol altèrent la maturation
des différentes couches de l'épithélium exocervical ; ce qui
aboutit à un développement de cellules dépourvues de
glycogène et qui ne fixent pas l'iode contenu dans le Lugol,
donc elles ne prennent pas cette coloration brunâtre foncée
(test Schiller négatif).
9 - LA FRIGIDITÉ :
 Définition :
La frigidité est l’absence d’orgasme au
moment des rapports, avec diminution ou
absence de libido (désire).
 Causes:
Surtout d’étiologie psychique.
Décisions à prendre :
 Orienter la patiente vers un psychothérapeute.
CHAP VII
SÉMIOLOGIE DE L’APPAREIL
URINAIRE
RAPPEL ANATOMIQUE
ET PHYSIOLOGIQUE
1 - POLYURIE :
 Définition:
C’est l’émission d’une quantité d’urines
supérieure à 2 litres et plus par 24heures.
 Causes:
- Diabète sucré ( la cause principale )
- Diabète insipide ( tumeur de l’hypophyse)
- Levée d’obstacles sur les voies excrétrices( calculs ou
toute autre cause susceptible d’interrompre le passage des
urines dans les voies urinaires (canaux rénaux →urètre )
- Potomanie
- insuffisance rénale chronique(diminution du nbre des
néphrons le rein fait augmenter la capacité de filtration au
maximum et par conséquent la quantité d’urine )(
perturbation de processus de réabsorption et excrétion au
niveau des tubules rénales ----
- Médicaments diurétiques(oedeme, I.cardiaque , cirrhose
du foie , syndrome néphrotique … )
- un faible taux de potassium dans le sang (hypokaliémie) ;
- une élévation excessive du taux du calcium dans le sang
(hypercalcémie)
 Rôle de l’infirmier:
- Calculer la diurèse et inscrire le résultat
dans le dossier du malade,
- Dépister les anomalies par l’observation
(couleur, odeur, consistance etc.),
- Effectuer des prélèvements pour différents
examens de laboratoire, (ECBU , ex. sanguin )
- Observer le malade, relever les autres signes
qui accompagnent la polyurie et en faire
part au médecin.
3 – OLIGURIE
 Définition:
C’est l’émission d’une petite quantité
d’urines en 24heures. ( 200 à 500 ml/24h)
 Causes:
- Insuffisance rénale chronique.
- Restriction hydrique.
- Déshydratation
- Collapsus.
- Insuffisance cardiaque globale.
 Rôle infirmier:
- Installer le patient,
- Préparer le malade, le matériel et aider le
médecin à poser le diagnostic,
- Appliquer la thérapeutique prescrite.
4 - POLLAKIURIE
 Définition:
C’est l’augmentation du nombre de mictions
avec conservation de la diurèse.
 Causes :
-Maladies de la prostate: cancer et adénome ,
prostatite ...
- infections urinaires
- Rétrécissement de l’uretre
- atteinte du système nerveux affectant la
fonctionnement de la vessie
-Hyperactivité vésicale ( contraction anormale du muscle
de la vessie )
- Irritation de la vessie.
- Diminution de la capacité vésicale: compression
extrinsèque, tumeurs vésicales, grossesse, prolapsus
( descente d’organe) , constipation , sigmoïdite …
- Maladie psychosomatique.
- Troubles métaboliques ou endocriniens.
 mesures a entreprendre devant une pollakiurie :
- diminution des apports hydriques en fin de
journée
- Réduction de la consommation du thé , café et
d’alcool
- - espacement des boissons au cours de la journée
- - traitement spécifique: traitement des infections
urinaires et génitales , traitement des adénomes
de la prostate , traitement des calculs …..
 Rôle de l’infirmier:
- Installer le malade et procéder à l’anamnèse,
- Préparer le malade et le matériel nécessaire
pour la visite médicale,
- Effectuer les examens demandés (PSA ,
ionogramme sanguin , test de grossesse ,
hormones ….. )
- Appliquer le traitement prescrit.
5 – ÉNURÉSIE
 Définition:
C’est une émission involontaire d’urine.
Elle est souvent nocturne et survient
jusqu’à un âge très avancé.
 Causes:
- Séquelles des maladies infectieuses de la
vessie.
- Malformation des voies urinaires.
- Persistance de l’automatisme du nourrisson.
 Rôle infirmier:
- Aider le médecin à préciser la cause,
- Interroger le patient ou la famille lorsqu’il
s’agit d’un enfant: conseiller à la mère
d’éduquer son enfant par la vidange de la
vessie avant de se coucher et éviter les
liquides la nuit.
6 - DYSURIE
 Définition:
C’est une gêne à la vidange vésicale, soit
par obstacle à l’évacuation, soit par
insuffisance et faiblesse de la muqueuse
vésicale.
 Causes:
- Infections urinaires.
- Adénomes prostatiques.
- Tumeurs de l’urètre.
- Rétrécissement urétral.
 Rôle infirmier:
- Installer le malade,
- Faire l’anamnèse en vue de préciser les
caractères de la dysurie :
* Initiale : lorsque la difficulté survient pour
évacuer les premières gouttes d’urines.
* Terminale : lorsque la difficulté survient à la fin
de la miction.
* Totale : lorsque la difficulté persiste du début à
la fin de la miction.
- Préparer le malade et le matériel pour la visite
médicale,
-Administrer le traitement prescrit.
7 - ANURIE
 Définition:
C’est la diminution extrême du volume
total journalier des urines à 200 ml/24h.
Le malade ne ressent aucune envie d’uriner.
Il n’existe pas de globe vésical.
 Causes:
- Intoxication par le mercure.
- Intoxication par le plomb.
- Maladies infectieuses graves (septicémie).
- Compression uretérale.
- Lithiase grave de l’uretère.
- Insuffisance rénale chronique terminale
 Rôle infirmier:
- Evaluer le entrées et sorties,
- Etablir la diurèse horaire,
- s’assurer qu’il s’agit bien d’une anurie et non
d’une rétention urinaire,
- Préparer le malade et le matériel pour les
différents examens.(fonction rénale ,
7 - RÉTENTION URINAIRE
 Définition:
C’est l’impossibilité d’évacuer l’urine,
alors que l’envie d’uriner est intense et
souvent douloureuse.
Le malade garde les urines dans sa vessie.
Il se produit alors une distension, cela
constitue un globe vésical.
 Causes:
- Traumatismes du rachis lombaire, bassin et
du rein.
- Evolution de certaines maladies infectieuses
urinaires.
- Rétrécissement de l’urètre, des calculs
bloquent dans l’urètre.
- Evolution des adénomes, des cancers de la
prostate et des cancers de la vessie.
 Rôle infirmier:
- Installer le patient et procéder à l’anamnèse,
- Prendre les constantes,
- Avertir le médecin et préparer le matériel
pour le sondage,
- Préparer le matériel pour la visite médicale
et les différents examens: ECBU,
radiologiques, endoscopiques,
- Administrer le traitement prescrit,
- Faire le sondage vésical sur avis médical
8 - ALBUMINURIE OU PROEINUNIRIE
 Définition:
C’est la présence d’albumine dans les
urines.
 Causes:
- Pathologie glomérulaire
(glomérulonéphrite).
- Néphrites
- Maladies infectieuses (scarlatine).
 Rôle infirmier:
- Installer le malade,
- Recueillir les urines pour la recherche
d’albumine (urines fraîches ou dosage
d’albumine urines de 24h),
- Administrer la thérapeutique prescrite,
- Déconseiller l’utilisation des médicaments
comme les sulfamides
- Contrôler régulièrement la présence
d’albumine dans les urines,
- Veiller au respect du régime.
9 - GLUCOSURIE
 Définition:
La glycosurie ou glucose urinaire, est la présence
de glucose dans les urines. Son apparition est liée
à un taux de glucose dans le sang (glycémie) trop
important. Normalement, elle est strictement
nulle.
 Causes:
- Hyperglycémie
-Lésions pancréatiques.
- Maladies hypophysaires.
- Atteintes surrénaliennes.
- hérédité.
- Causes rénales
 Rôle infirmier
- S’assurer de la présence de glucose dans les
urines,
- Interroger le patient sur la polyurie, polyphagie,
polydipsie,
- Effectuer un prélèvement de sang pour
glycémie,
- Rechercher la présence d’acétone dans les
urines,
- Prendre les constantes,
- Administrer la thérapeutique prescrite,
- Veiller au respect du régime,
- Contrôler régulièrement la glucoserie et la
glycémie.
10 - ACÉTONURIE
 Définition:
C’est l’existence dans l’urine du produit
cétonique.
 Causes:
- Diabètes graves ou mal contrôlés.
- déshydratation.
- Vomissements.
- malnutrition.
- Exercices violents.
 Acidocétose diabétique
L'acidocétose est la conséquence d'une carence en
insuline. Sa survenue est favorisée par des facteurs
intercurrents : stress, infections, infarctus du
myocarde, inobservance, etc... En plus d’entraîner une
hyperglycémie, l’insulinopénie entraîne une
augmentation de la lipolyse (dégradation du tissu
adipeux) qui entraîne la formation de corps
cétoniques et la survenue d’une acidose métabolique.
Le tableau clinique de la phase de cétose simple, qui
peut durer de quelques heures à quelques jours,
associe:
 Syndrome cardinal modéré avec polyurie et polydipsie
(déshydratation), asthénie,
 Syndrome de cétose modéré avec haleine cétonique
inconstante, troubles digestifs mineurs.
 En l'absence d'intervention thérapeutique apparaissent des
troubles de la conscience : stupeur ou confusion, puis un
coma calme, profond, sans signe de localisation
neurologique. C’est une urgence diagnostique et
thérapeutique.
 Le tableau clinique associe alors :
 Un syndrome cardinal sévère avec une déshydratation
globale (symptôme majeur) :
 extra cellulaire : pli cutané, cernes périorbitaires, voire
collapsus (hypotension artérielle, oligurie, tachycardie)
 intracellulaire : sécheresse des muqueuses, soif intense,
hyperthermie
 Un syndrome de cétose
 Haleine cétonique (classiquement odeur de pomme reinette)
 Troubles digestifs francs : Nausées, vomissements et douleurs
abdominales intenses diarrhée
 Un syndrome d’acidose métabolique :
 Troubles respiratoires : polypnée voire dyspnée de
Kussmaul (à 4 temps) pour lutter contre l’acidose
 Troubles neurologiques : stupeur, syndrome
confusionnel voire coma calme et profond sans signe
de localisation
 Une glycosurie et une cétonurie importante à la
bandelette urinaire (3 ou 4 croix)
 Rôle infirmier:
- Préparer le malade, le matériel et aider le
médecin à poser le diagnostic,
- Contrôler la présence d’acétone dans les
urines,
- Surveiller le régime alimentaire graisses),
- Contrôler la glycémie si diabète,
- Réhydrater le patient en cas de
déshydratation.
10 - HÉMATURIE
 Définition:
C’est l’émission de sang dans les urines.
Elle peut être macroscopique ou
microscopique.
 Causes:
. Causes médicales :
maladies du sang.
.Causes rénales:
- Cancer du rein: cause principale.
- Lithiase.
- Tuberculose rénale.
.Causes vésicales:
- Tumeurs de la vessie.
- Infections de la vessie.
.Causes prostatiques et urétrales:
- Adénomes de la prostate.
- Cancer prostatique.
- Tumeur de l’urètre.
.Causes médicamenteuses : anticoagulants.
 Rôle infirmier:
- Installer le patient et le rassurer,
- Prévenir le médecin,
- Effectuer l’épreuve des trois verres,
- Préparer le patient et le matériel pour
différents examens (cystoscopie,
cathétérisme urétral, radiographie),
- Appliquer la thérapeutique prescrite
(hémostatiques).
11 - EPREUVE DE 3 VERRES :
Se fait en cas d’hématurie pour déceler son
origine.
Techniques :
- Faire uriner le malade au cours de la même miction
dans 3 verres différents :
. Le début de miction dans le 1er verre.
. Le milieu de miction dans le 2éme verre.
. La fin de la miction dans le 3éme verre.
Résultat :
- Le 1er verre : une hématurie initiale provenant de
l’urètre. (hématurie initiale)
- Le 2émé verre : indique une hématurie venant de la
vessie. (hématurie terminale)
- Dans les 3 verres : une hématurie totale provenant de
rein . (hématurie totale)
12 - PYURIE
 Définition:
C’est l’émission d’urine mélangée au pus.
 Causes:
- Pyélonéphrite.
- Tuberculose urinaire.
- Bilharziose ou schistosomiase est
une maladie parasitaire due à
un ver hématophage, le schistosome.
 Rôle infirmier:
- Installer le malade et prendre les
constantes,
- Prévenir le médecin,
- Préparer le matériel pour la consultation
médicale,
- Effectuer les différents examens,
- Appliquer le traitement prescrit,
- Surveiller l’évolution de la maladie.
13 - CYSTALGIE
 Définition:
C’est une douleur vésicale généralement
exagérée au moment de la miction.
14- COLIQUE NÉPHRITIQUE
 Définition:
C’est une douleur paroxystique traduisant une
brusque distension des voies urinaires
 Causes:
La colique néphrétique peut être en rapport
avec :
- La migration d’un calcul.
- La migration d’un caillot sanguin ou de
cellules cancéreuses.
- Tuberculose rénale.
 Rôle infirmier:
Installer le malade et aider le médecin à poser le
diagnostic en précisant::
- Le siège de la douleur (région lombaire),
- Ses irradiations: fosse iliaque, région inguinale, petit
bassin, organes génitaux,
- Son intensité : douleur atroce, permanente avec des
renforcements paroxystiques (malade agité, anxieux,
cherche une position antalgique sans la retrouver),
- Ses caractères : sensation de déchirement de brûlure,
de piqûre, de pesanteur,
- Administrer les antalgiques prescrits par le médecin,
- Préparer le malade pour une éventuelle radiographie
et une U.I.V.
CHAP VII
SEMIOLOGIE DE LA PEAU
1 - La macule:
 C’est une tache de dimension variable ne faisant
pas saillie à la peau, s’effaçant momentanément
à la pression du doigt.
 La macule est visible mais non palpable, sous
forme d'une tache de couleur et de taille
variables. Elle ne présente pas de relief notable à
la surface de la peau. Les macules sont
généralement classées selon leur couleur et les
effets de la vitropression
2 - La papule:
C’est une petite élevure de la surface de la
peau de la grosseur d’une lentille (si elle est
supérieure à 1cm, c’est une plaque)
3 - La vésicule:
 C’est un petit soulèvement de l’épiderme
contenant une sérosité transparente
 une vésicule (cutanée) est une lésion non
inflammatoire de la peau, élévation circonscrite
de l'épiderme, due à une collection de liquide clair
contenu dans une cavité néoformée, de volume
variable mais petit (1 à 3 mm de diamètre)
4 - La bulle:
C’est une vésicule de grande dimension
(brulure)
5- Pustule:
C’est une vésicule contenant un liquide
purulent
6- Phlyctène:
C’est une cloque correspondant à une
vésicule ou une bulle
au moment du frottement de la peau ,lorsque l'
épiderme devient rouge puis se sépare du derme ;
une petite poche se forme et se remplit d'un
liquide clair : c'est l'ampoule de frottement (aussi
appelée cloque ou, phlyctène)
7 - La squame:
Ce sont des lamelles épidermiques, se
détachant de la surface de la peau.
Naturellement, les cellules mortes sont éliminées
sous forme de squames minuscules. Ils
deviennent cependant visibles en cas de
desquamation excessive liée à une dermatose
cutanée ou une inflammation du cuir chevelu
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  • 1. OBJECTIFS DU MODULE :  Définir les symptômes des différents appareils  Identifier ces symptômes chez un patient  Assurer la C.A.T devant un patient présentant: - Un melaena - Une hématémèse - Une vomique - Une hématurie - Une colique néphrétique …..
  • 2.  Comprendre les signes cliniques et biologiques et les mécanismes par lesquels un traitement pourrait rétablir les fonctions normales de l’organe ou tissu atteint.  Construire une démarche d’analyse  Développer l’esprit critique et la réflexion logique.
  • 4. CHAPITRE 1 : L’OBSERVATION DU MALADE  Introduction :  Les points essentiels de l’observation du malade :  A/ Symptôme :  B / Syndrome :  C/ Prodrome :  D/ Les signes :  Le DIAGNOSTIC :  LE PRONOSTIC :  LES SIGNES VITAUX :
  • 5. CHAPITRE 2 : LA SEMIOLOGIE DE L'APPAREIL DIGESTIF  LES GINGIVORRAGIES  LES APHTES  L’HERPES LABIAL :  LA SIALORRHEE  LE PYROSIS  LA REGURGITATION  POLYPHAGIE  POLYDEPSIE :  L’ANOREXIE  LA DYSPHAGIE  LES NAUSEES  LES VOMISSEMENTS  LE HOQUET :  LA CONSTIPATION  LA DIARRHEE :  LES SELLES :  L’HEMATEMESE :  GASTRALGIE :  BALLONNEMNT – METEORISME ABDOMINAL :
  • 6.  LA COLIQUE HEPATIQUE :  L’ICTERE  HEPATOMEGALIE :  SPLENOMEGALIE :  TENESME :  EMPREINTES :  MELAENA :  RECTORRAGIE :  PRURIT ANAL :  LES OEDEMES :  L’ASCITE :  LA CACHEXIE  LA DESHYDRATATION  LA DYSPEPSIE 
  • 7. CHAPITRE 3 : LA SEMIOLOGIE DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE  TOUX :  L’EXPECTORATION :  L’HÉMOPTYSIE:  LA VOMIQUE :  LA DYSPNEE:  LA POLYPNEE:  LA BRADYPNEE:  L’ORTHOPNÉE:  L’APNÉE:  LE CORNAGE:
  • 8.  LE TIRAGE:  LA CYANOSE  L’HIPPOCRATISME DIGITAL  LES TROUBLES DE LA VOIX:  L’EPISTAXIS
  • 9. CHAPITRE 4 : LA SEMIOLOGIE DE L'APPAREIL CARDIO - VASCULAIRE  LA PALPITATION  LA SYNCOPE :  LA LIPOTHYMIE :  LA TACHYCARDIE :  LA BRADYCARDIE :  L’ ARYTHMIE :  LA TACHYARYTHMIE :  LA BRADYARYTHMIE :  LE POULS BIGÉMINÉ :
  • 10.  LE POULS FILIFORME :  LE POULS BONDISSANT :  LA TENSION ARTERIELLE :  L’ HÉMATOME :  L’ ECCHYMOSE :  LES PETECHIES :  LE PURPURA :  LE SIGNE DE LACET :
  • 11. CHAPITRE 5 : LA SEMIOLOGIE DE L'APPAREIL GENITAL FEMININ  LES MODIFICATION DU CYCLE :  LA LEUCORRHEE :  LES LEUCORRHEES :  METRORRAGIE :  LES AMENORRHEES :  LA DYSMENORRHEE :  LES PRURIT VULVAIRES :  LE VAGINISME :  LA DYSPAREUNIE :  LA FRIGIDITÉ :
  • 12. CHAPITRE 6 : LA SEMIOLOGIE DE L'APPAREIL URINAIRE  POLYURIE :  OLIGURIE  POLLAKIURIE  ÉNURÉSIE  DYSURIE  ANURIE  RÉTENTION URINAIRE  ALBUMINURIE OU PROTEINURIE  GLUCOSURIE
  • 13.  ACÉTONURIE  HÉMATURIE  EPREUVE DE 3 VERRES :  PYURIE  CYSTALGIE  COLIQUE NÉPHRITIQUE
  • 14. CHAPITRE 7 : LA SEMIOLOGIE DE LA PEAU  LA MACULE :  LA PAPULE :  LA VESICULE :  LA BULLE :  PUSTULE:  PHLYCTENE:  LA SQUAME:  ULCERE :  L’ERYTHEME :  L’EXANTHEME :  L’ENANTHEME :  LE CHANCRE :  LES CROUTES :  LES CICATRICES :
  • 15. CHAPITRE 8 : LA SEMIOLOGIE DE L'APPAREIL LOCOMOTEUR  LA TUMEFACTION  L’IMPOTENCE FONCTIONNELLE :  L’ANKYLOSE :  LA SCOLIOSE :  LA CYPHOSE  LA MYALGIE  L’ARTHRALGIE :
  • 16. CHAPITRE 9 : LA SEMIOLOGIE DU SYSTEME NERVEUX  LA PARESIE :  LA PARALYSIE  LA NEVRALGIE  LA PARESTHESIE  L’ ANESTHÉSIE  L’ ARÉFLEXIE  L’ EXAGERATION DES REFLEXES :  LES MAUX PERFORANTS  L’ AMYOTROPHIE  LE DÉSÉQUILIBRE STATIQUE  LA CONFUSION MENTALE  LES VERTIGES
  • 17. CHAPITRE 10 : LA SEMIOLOGIE DE L'OEIL  LE STARBISME :  L’ASTIGMATISME :  LA MYOPIE  LA DIPLOPIE  L’ HYPERMETROPIE
  • 18. CHAPITRE 11 : LA SEMIOLOGIE ORL  LA SURDITE  LE BOURDONNEMENT D’OREILLE  L’ OTALGIE  L’ HYPER-ACOUSIE  L’ HYPOACOUSIE  L ’OTORRHÉE  L’ OTORRAGIE  L’ ANOSMIE
  • 20. INTRODUCTION  L’esprit d’observation est une qualité indispensable à toute personne consacrée aux soins des malades.  Par l’observation l’infirmier contrôle les signes vitaux et détecte les modifications qui surviennent chez les malades.  Cette observation doit être constante pendant toute la durée de la maladie et l’hospitalisation.  Tous les signes pathologiques seront signalés au médecin, car cela permet de : - Poser le diagnostic - Prescrire le traitement approprié. - Surveiller l’évolution de la maladie
  • 21. A- Symptôme : Le symptôme est un phénomène particulier que provoque dans l’organisme l’état de la maladie. On distingue deux sortes de symptômes :
  • 22.  Symptômes subjectifs : Ce sont des signes ressentis par le malade lui- même et qu’il peut décrire, mais ne sont pas perceptibles extérieurement ils reflètent une lésion ou un trouble exp: (Douleur, point de coté).  Symptômes objectifs : Ils sont perçus par le médecin ou l’infirmier soit par l’observation directe du malade soit à l’aide de procédés cliniques ou para cliniques. Les symptômes objectifs peuvent êtres perçus par le médecin ou l’infirmier tandis que les signes subjectifs peuvent passer inaperçus si l’interrogatoire n’est pas bien mené.
  • 23. B - Syndrome : C’est une association ou un ensemble de signes ou symptômes qui vont dans le même sens et qui peuvent caractériser une maladie exp : Syndrome méningé : vomissements en jet, raideur de la nuque, hyperthermie).
  • 24. C-Prodrome : C’est un signe avant coureur de la maladie généralement un état de malaise précède souvent une maladie.
  • 25. D- Les signes :  Ce sont les phénomènes caractéristiques d’une maladie et qui permettent au médecin de poser le diagnostic.  Les signes sont tirés des symptômes de la maladie et se divisent en 3 groupes : - Les signes fonctionnels - Les signes physiques - Les signes généraux.
  • 26.  Les signes fonctionnels :  Ils sont en rapport avec le fonctionnement d’un organe et correspondent aux symptômes subjectifs car ils sont perçus par le malade.  Les signes fonctionnels ne sont relevés que par l’interrogatoire et ce sont eux qui motivent généralement l’appel de médecin ou la visite médicale
  • 27.  Les signes physiques :  Ce sont tous les signes que le médecin recueille ou perçoit lorsqu’il examine le malade.  Ils correspondent aux objectifs exp (gros foie, larynx rouge).le médecin recueille ses signes en examinant le malade, les principaux procédés employés au cours de l’examen clinique sont :
  • 28. a/ L’inspection : Elle consiste à examiner directement le malade à le regarder et à noter les attitudes et les signes pathologiques exp : (couleur de la peau, éruption).
  • 29. b/ La palpation : Elle se fait avec les doigts ou la main est consiste à étudier la sensibilité des différents organes, à rechercher l’existence des modifications d’organes normaux et de dépister toute anomalie organique exp : (douleur d’appendicite, recherche d’adénopathie…)
  • 30.
  • 31. c/ la percussion : Elle consiste à provoquer certains sons en frappant des parties sous jacentes exp : recherche d’une matité du thorax au cours d’une pleurésie…
  • 32.
  • 33. d/ l’auscultation : Elle consiste à écouter les bruits qui se passent à l’intérieur de l’organisme soit en appliquant l’oreille, soit à l’aide d’un stéthoscope exp : auscultation des bruits du cœur ; recherche des râles bronchiques
  • 34.
  • 35.  Les signes généraux : - Ce sont des signes en rapport avec l’état général du malade et non pas reliés au fonctionnement d’un appareil déterminé. - Ils traduisent l’altération, l’évolution ou l’amélioration de la maladie : température, pouls, TA.  Les signes fonctionnels, physiques, signes généraux sont appelés signes cliniques car ils sont perçus par le malade ou le médecin ou l’infirmier.  A coté de ses signes cliniques,il y a des signes para cliniques et ce sont tous les signes fournis par les examens complémentaires tel que la radiologie ou les examens de laboratoire.
  • 36.  Le DIAGNOSTIC : C’est un acte par le quel le médecin groupe les symptômes d’une maladie pour l’identifier.  LE PRONOSTIC : C’est un acte par le quel le médecin prévoit l’origine probable et les différentes étapes possibles de la maladie.
  • 38.
  • 39. LES SIGNES DE L’INFLAMMATION
  • 40.
  • 41. CHAP.II SEMIOLOGIE DE L APPAREIL DEGISTIF
  • 42.
  • 43.
  • 44.
  • 45. 1- Les Gingivorragies  Définition : Hémorragie survenant au niveau des gencives.  Causes: - Gingivites - Gingivo-stomatites.  Rôle infirmier :  Lavage de la bouche avec une solution aqueuse à base d’un anti-hémorragique ,d’eau oxygénée, ou anesthésique local.  S’il y a récidives ou aggravation envoyer en consultation de stomatologie.
  • 46.
  • 47. 2-LES APHTES  Définition : Ce sont des petites ulcérations arrondies, de la taille d’une lentille, de couleur beurre frais, cerclées d’un bord rouge vif. la zone muqueuse qui les entoure est également rouge et traduit une inflammation. Elles évoluent en quatre à huit jours vers la guérison.
  • 48.  Causes: - Manifestation d’une sensibilisation à certains produits alimentaires. - Virus apporté par le lait de vache. - Avitaminoses. - Intoxication alimentaire. - Souvent on ne connaît pas la cause exacte.  Rôle infirmier : - Veiller à la propreté bucco-dentaire , supprimer les dentifrices irritants. - Lavage de la bouche au bicarbonate de soude. - Attouchement au bleu de méthylène. - Surveiller le régime.
  • 49.
  • 50.
  • 51. 3- L’HERPES LABIAL :  Définition : Il se manifeste par des vésicules transparentes, groupées sur une base érythémateuse . Il se localise surtout au niveau du visage et en général au point de contact entre la muqueuse et la peau . Cette lésion est douloureuse et formes souvent des craquelures (Fissures),puis une croûte se forme et la lésion guérit en 10 jours. 
  • 52.  Causes: L’herpes est du à un virus, survient à l’occasion des soins dentaires ou extraction, ou au cours d’une maladie générale, mais très souvent l’herpes accompagne le rhume.  Rôle infirmier : L’herpes guérit en principes spontanément * Informer le malade des risques de surinfections par grattage . * Si une surinfection s’installe appliquer une pommade antibiotique.
  • 53.
  • 54. 4 - LA SIALORRHEE  Définition : La sialorrhée est encore appelée ptyalisme est une sécrétion salivaire exagérée pouvant atteindre 4 ou 5 litres non compris la salive déglutie.  Causes: - Dans certaines lésions nerveuses :paralysie labio-glosso- laryngée, paralysie faciale. - Dans la stomatite - Pendant la grossesse ,surtout pendant les trois 1er mois.
  • 55.  Rôle infirmier : - Envoyer en consultation - Appliquer le traitement - Surveiller les signes de la déshydratation - Pratiquer une bonne hygiène buccale et péri- buccale. - Surveiller l’irritation de la peau.
  • 56. 5 - LE PYROSIS  Définition : Sensation de brûlure qui part de l’épigastre ,remonte l’œsophage jusqu’à la gorge et s’accompagne d’éructation et de renvoi d’un liquide acide et brûlant.  Causes: Maladies de l’appareil digestif hyperchlorydrie. Maladies de la nutrition (digestion difficile).  Rôle infirmier : - Traiter la cause. - Régime lacté. - Suppression des aliments nuisibles.
  • 57. 6- LA REGURGITATION  Définition : C’est un reflux de liquide ou d’aliments provenant de l’œsophage ou de l’estomac, se produisant sans effort, sans nausées à distinguer des vomissements. Ce Phénomène est très fréquent chez les jeunes enfants.  Causes: * Affections de l’estomac * Rétrécissement de l’œsophage.
  • 58.  Rôle infirmier: - Savoir différencier régurgitation et vomissements. - Envoyer le patient dans un service spécialisé - Appliquer le traitement. - Chez les nourrissons surveiller le poids et l’état général.
  • 59. 7 -POLYPHAGIE  Définition: C’est un besoin excessif de manger en grande quantité, avec une absence de sentiment de satiété.  CAUSES: - Diabète sucré - L’hypoglycémie - Certaines ulcères du duodénum - Habitude de suralimentation.
  • 60.  Rôle infirmier : - Faire l’interrogatoire pour différencier entre polyphagie et boulimie . - Procéder à l’analyse d’urine à la recherche d’un éventuel diabète. - Surveiller la courbe pondérale.
  • 61. 8 - POLYDEPSIE :  Définition: C’est une soif excessive et intense, incitant le sujet à boire très souvent dans la journée et ayant pour conséquence l’émission abondante d’ urine. On l’appel potomanie lorsqu’elle n’est qu’une habitude de boire beaucoup.  CAUSES - Diabète sucré - Diabète insipide.  Rôle infirmier : - Interroger le malade sur les débuts du trouble . - Faire les analyses des urines.
  • 62. 9- L’ANOREXIE  Définition: C’est la diminution ou la perte de l’appétit, qui peut être globale ou sélective pour tel type d’aliments exp.: anorexie de la viande dans les cancers de l’estomac.  CAUSES: - La gastrite éthylique. - Les cancers digestifs. - Certaines pathologies d’origine colique ou rectale - Toutes les maladies infectieuses.
  • 63.  Rôle infirmier : - Procéder à l’interrogatoire. - Orienter à la consultation spécialisée. - Traiter la cause. - Surveiller le poids.
  • 64. 10 - LA DYSPHAGIE  Définition: C’est une difficulté à avaler les aliments et parfois même les liquides.  CAUSES: - lésions du pharynx et du larynx: - rechercher abcès péri amygdalien, angine, muguet… - Paralysie, , rage, tétanos, poliomyélite.
  • 65.
  • 66.
  • 67.
  • 68.  Rôle infirmier : - Apprécier l’importance de la dysphagie : * Sélective. * Progressive. * Invalidante ou complète. - Rechercher les signes qui peuvent l’accompagner * Hyper sialorrhée. - * Hoquet. * Toux. - Envoyer le malade à la consultation. - Préparer le malade à la consultation - Préparer le malade si des examens spécialisés sont demandés : Fibroscopie, TOGD. - Administrer le traitement prescrit. - Surveiller le régime alimentaire.
  • 69. 11- les nausées  Définition : C’est une envie de vomir précédée d’une sensation de malaise général, avec pâleur, vertige et tendance syncopale.  CAUSES: Ce sont toutes les causes de vomissement: ** les affections biliaires ** les infarctus de myocarde
  • 70. 12 - LES VOMISSEMENTS A:Définition: On désigne sous le nom de vomissement le brusque rejet d’une partie ou de la totalité du contenu gastrique. B:Caractéristiques des vomissements : Ils sont appréciés: * Objectivement: - Sur l’aspect - Sur la quantité. * Subjectivement avec les signes associés: - La nausée - La douleur - Les circonstances d’apparition
  • 71. 1/Aspect des vomissements : Suivant l’aspect du liquide rejeté on distingue les vomissements: -Alimentaires :précoces les aliments ont subit peu de modifications, tardifs ou ils sont plus au moins digérés. -Bilieux: colorés en jaune ou en vert par la bile, amères. - Aqueux: composé d’un liquide acide provoquant une sensation de brûlure oesophagienne .
  • 72. - Poiraée: de couleur verdâtre ,dans les péritonites (poireaux). - Fécaloide:contenants des matières fé-cales dans les occlusions intestinales. - Sanglant: voir l’hématémèse . - Acétoniques: alimentaires ou bilieux, apparaissent par crises chez les jeunes enfants .Ils constituent un syndrome grave s’ils sont accompagnés de céphalées, de fièvre de corps cétoniques dans les urines, d’une haleine d’odeur aigre.
  • 73.  Les pituites sont une forme mineure de vomissements aqueux. Quelques gorgées de liquides incolores et filants sont rejetés surtout le matin, particulièrement dans les cas de gastrite éthylique.
  • 74. 2/La quantité - Correspondant à un repas, ou à l’accumulation d’aliments ingérés quelques jours avant. - Il sera bon de mesurer la quantité si les vomissements se répètent dans la journée. 3/Les signes associés : - Nausées - La douleur.
  • 75. 4/Formes particulières :  Vomissement en jet ou en fusée: c’est un vomissement spontané, sans effort de la part du malade se voit surtout chez les malades atteints de méningites.  Vomissements incoercibles: c’est une intolérance complète aux aliments liquides ou solides, peut survenir au cours de la grossesse.  Vomissements habituels : ou gastro-pyloro-spasmodique de l’estomac et du pylore, survenant chez certains bébés 15 à 20 mn après la tété et provoquant des vomissements en jet.
  • 76. C:Causes des vomissement LES CAUSES DES VOMISSEMENTS SONT NOMBREUSES ET VARIEES: - Un embarras gastrique à la suite de l’ingestion d’aliments de mauvaise qualité, en trop grande quantité ou insuffisamment mastiqués. - Les ulcères gastro-duodénaux ,plus rarement les cancers de l’estomac. - Toutes les urgences chirurgicales: Péritonite, appendicite, occlusion. - Les affections hépato-biliaires. - Les intoxications . - La lithiase rénale aiguë. - Les maladies infectieuses. - La grossesse. - L’acétonurie - La sténose du pylore - Les erreurs de régime - Le manque d’hygiène.
  • 77. D:ROLE INFIRMIER L’infirmier doit observer et noter pour en informer le médecin: - la couleur, l’odeur, la quantité et la qualité des matières vomies, L’heure par rapport aux repas ,car les vomissements qui suivent les repas ne sont pas graves, contrairement aux vomissements du repas de la veille. - Il observe également les signes associés, les vomissements seront parfois gardés en vue d’analyse ou d’examen. - Les caractères d’apparition : en fusée avec ou sans efforts, parfois il faut compenser les pertes liquidiennes et hydroelectrolytiques souvent en posant une perfusion . - Surveiller l’état du malade si le malade vomit beaucoup dénutrition, déshydratation . - Installer les malades surtout s’ils sont inconscients en position de sécurité. - Aider le malade au moment de vomissement, s’il est conscient lui faire rincer la bouche.
  • 78. 13 - LE HOQUET :  Définition : C’est une brusque contraction inspiratoire du diaphragme, se produisant en même temps qu’une fermeture de la glotte d’où spasme abdominal avec appel et chasse brusque d’air produisant une vibration des cordes vocales qui constituent le bruit du hoquet. Ce bruit peut aller jusqu’à l’aboiement.
  • 79.  CAUSES : - Affection des organes sous diaphragmatiques : foie, vésicule, estomac. - Atteinte des organes médiastinaux. -Tétée trop copieuse chez le nourrisson .
  • 80.
  • 81.
  • 82.  Rôle infirmier : (Le nerfs phrénique est le moteur du diaphragme) : L ’immobilisation de ce muscle (diaphragmatique) soit en inspiration soit en expiration, calme le hoquet bénin. - Épreuve de valsalvo: faire une expiration forcée la glotte fermée. - Ingestion d’eau froide tandis que l’on retient la respiration. - Placer une vessie de glace sur la région épigastrique. - L’inspiration ou l’expiration calme le hoquet bénin en immobilisant le diaphragme.
  • 83. 14 -LA CONSTIPATION  Définition: C’est l’élimination des selles dures dues à un séjour trop long dans l’intestin. Il existe un ralentissement du transit intestinal qui est normalement de 36 h.
  • 84.  Rôle infirmier - Conseiller un régime riche en cellulose - L’alimentation doit être copieuse et les boissons abondantes. -Hygiène de vie : - Conseiller l’habitude d’aller à heure fixe à la selle tous les jours. - Eviter la sédentarité, faire de la marche au grand air au moins une demie heure par jour, si possible un autre sport. - boire de l’eau froide le matin à jeun, et un laxatif doux (huile de paraffine). De nombreux médicaments peuvent être utilisés, mais il faut avant tout rechercher une cause éventuelle avant de donner des traitements symptomatiques
  • 85. 15 - La Diarrhée :  Définition : En pratique on le définit par l’augmentation de la fréquence des selles plus de trois fois par 24 heures, par l’augmentation du poids des selles normalement inférieur à 250 gr / jr et par la consistance des selles.
  • 86. Différentes sortes de diarrhées - Diarrhée hydrique: ou hydroelectrolytiques les plus fréquentes, faites de selles liquides abondantes, pouvant entraîner une perte d’ions, surtout de potassium. - Diarrhée graisseuse: ou stéatorrhée faites de selles grasses adhérentes, luisantes, tachant de graisse. - Diarrhée aiguë dont l’évolution est brutale, mais courte en général. - Diarrhée chronique: qui peut débuter brutalement à la manière d’une diarrhée aiguë ,mais qui se prolonge sans tendance à la régression.
  • 87.  Causes: - Diarrhée aiguë émotionnelle. - Diarrhée par intoxication alimentaire. - Après certains traitements surtout antibiotique per-os, ou prise de médicaments agressifs pour la muqueuse digestive : colchicine, chimiothérapie(anti KC). - Infections intestinales
  • 88.  Rôle infirmier: - Surveiller les selles : - Noter le nombre, évaluer la quantité. - Observer leur aspect. - Garder les selles anormales pour les montrer au médecin . - Noter si la diarrhée s’accompagne de vomissements ,de douleurs. - Surveiller l’état d’hydratation:soif, sécheresse de la bouche, pli cutané surtout si le malade présente une diarrhée aiguë. - Sur prescription médicale prélever des selles pour examen bactériologique. - Surveiller le régime. - Donner des sels de réhydratation orale (SRO) surtout quand il s’agit d’un enfant. - Poser une perfusion sur avis médical. - Appliquer le traitement prescrit.
  • 89. 16 - Les selles : L’infirmier doit savoir apprécier la couleur, la consistance des selles. - selles normales. Chez l’enfant nourri au sein : Les selles sont molles, un peu liquides de coloration jaune d’or, d’odeur fade, leur nombre est de 2 à 4/ jour. Chez l’enfant nourri au lait de vache : Les selles sont consistantes, pâteuses, de coloration jaune foncée, un peu brunâtres et d’odeur fétide, leur nombre est de 1 à 2 par jour. Chez l’adulte : Les selles sont moulées, de couleur brun foncé. Remarque:Les médicaments à base de bismuth ,de fer donnent des selles noires.
  • 90. 17 - L’hématémèse :  Définition: C’est le rejet de sang par la bouche dans un effort de vomissement, d’une quantité plus au moins abondante de sang.  Le sang est rouge vif si l’hémorragie est récente ou entrain de se produire, plus au moins noirâtre s’il a séjourné un certains temps dans l’estomac.
  • 91.  Causes : - Oesophagiennes. - Gastriques. - Duodénales.
  • 92. 18 - GASTRALGIE :  Définition : La gastralgie ou douleur épigastrique est un symptôme subjectif important de la pathologie digestive, difficile a interpréter
  • 93.  Rôle infirmiers : - Effectuer les examens nécessaires, demandés par le médecin. - Préparer le malade pour les examens radiologiques ou endoscopiques. - Essayer de calmer le malade qui souffre . - surveiller le régime alimentaire.
  • 94. 19 - Ballonnement – Météorisme Abdominal  Définition : C’est l’augmentation du volume des gazs contenus dans l’abdomen. Il peut être généralisé à tout l’abdomen, ou prédominer dans une partie plus au moins étendue du tube digestif. C’est un symptôme abdominal très fréquent.
  • 95.  Causes : - Il peut s’agir d’un symptôme banal sans signification précise. - D’autre fois il révèle une maladie grave comme une cirrhose ou un cancer, c’est l’ une des signes cardinaux de l’occlusion intestinale aiguë. - Le météorisme peut être encore provoqué par la constipation. - Les affections intestinales :tuberculose intestinale, fièvre typhoïde. - Le mégacôlon . - Le ballonnement est souvent provoqué par : * Absorption d’air dégluti * Fermentation de substances alimentaires absorbées.
  • 96.  Rôle infirmier Dans les ballonnements : * Conseiller au patient l’emploi des infusions à base d’anis, de camomille. * Absorption de charbon, d’antispasmodiques. Dans les météorismes : traiter la cause.
  • 97. 20 - La Colique Hépatique :  Définition : C’est un syndrome douloureux paroxystique abdominal fréquent, il résulte de la mise en tension des voies biliaires.
  • 98.  CAUSES: - La plus fréquente est la lithiase biliaire 95% des cas. - Parasite : Kyste hydatique, douve du foie - Tumeurs. - Contraction de la vésicule sur un calcul ou un corps étranger dont elle détermine la migration à travers les voies biliaires. - Écart de régime (repas trop gras). - Période prémenstruelle.
  • 99.
  • 100.
  • 101. 21 - L’ICTERE  Définition : On désigne sous le nom d’ictère l’élévation de la concentration plasmatique de la bilirubine, due soit à l’excès de sa production, soit à la diminution de son élimination .
  • 102.
  • 103. 22 - Hépatomégalie  Définition : C’est l’augmentation du volume du foie.  Causes: - La cirrhose éthylique ou non. - La KC du foie. - Le kyste hydatique.
  • 104. 23- SPLENOMEGALIE  Définition : C’est l’augmentation du volume de la rate.  Causes : - La cirrhose alcoolique si elle est accompagnée d’une hépatomégalie . - Maladie de Hodgkin - Anémie hémolytique - Le paludisme. - Les Tumeurs de la rate.
  • 105.
  • 106. 24- Ténesme  Définition : C’est la sensation de présence d’un corps étranger intra rectal ou une évacuation incomplète après la selle. Il est lié à une contracture permanente du sphincter anal.
  • 107. 25 - EPREINTES  Définition : Ce sont des coliques brèves qui siègent dans la fosse iliaque gauche et se propagent vers l’anus, créant un faux besoin a une évacuation.  Causes: - Inflammation de l’intestin - Hémorroïdes.
  • 108. 26 - MELAENA  Définition : C’est l’émission par l’anus de sang noir, poisseux, fétide, ressemblant à du goudron. Il peut faire suit à une hématémèse ,mais peut aussi être isolé et avoir la même valeur de localisation sur la partie haute du tube digestif.
  • 109.  Causes: On retrouve toutes les causes d’hématémèse - Causes intestinales: - Tumeurs de l’intestin grêle - Tuberculose intestinale - Entérite
  • 110.  Rôle infirmier -Recueillir la selle hémorragique - installer le malade au repos - pour prévenir l’intoxication ammoniacale le sang en rétention devra être éliminé ;pour cela le médecin prescrira probablement : - Soit un lavement évacuateur - Soit une purgation au sulfate de magnésie. -Savoir faire la différence entre un méleana et des selles colorées en noir par différents médicaments.
  • 111. 27- RECTORRAGIE  Définition : Sous le terme de rectorragie on entend émission de sang rouge de prévenance rectale ou anale. Cela n’englobe pas toutes les hémorragies de sang rouge par voie basse surtout les causes intestinales, mais il y a souvent confusion dans la pratique.
  • 112.  Causes : - Cancer ou tumeur bénigne - Rectite hémorragique - Hémorroïde - Ulcération - Autres tumeurs du rectum ou du colon, surtout tumeur vasculaire.
  • 113.  Rôle infirmier : - Accueil et hospitalisation du malade en urgence. - Mesurer immédiatement la perte sanguine en faisant en urgence : * L’hématocrite * La NFS * Le Groupage. - Apprécier l’état de choc éventuel: Pouls, TA, aspect clinique du malade. - Préparer une voie veineuse pour une éventuelle réanimation, ou pour une transfusion. -Préparer le malade pour examen radiologique et endoscopique si le médecin le demande.
  • 114. 28 -Prurit anal :  Définition : Sensation subjective de chatouillement, de frôlement qui entraîne le grattage au niveau de la région anale.
  • 115.  Causes : - Affections générales: diabète, hémopathies - Affections parasitaires: oxyures (+++) - Causes locales: hémorroïdes (+++),dermatose anale ou péri anale. En fait souvent le prurit est souvent idiopathique, c.à.d qu’on retrouve pas de cause locale ou générale, le plus souvent chez l’homme que chez la femme
  • 116.  Rôle infirmier - Essayer de déterminer la cause - Demander au malade d’avoir une hygiène des mains. - Chez les enfants couper les ongles, éviter le grattage, afin de ne pas favoriser l’auto- réinfections
  • 117. 29- Les oedèmes :  Définition : C’est une infiltration séreuse des tissus cellulaires sous / cutanés et viscéraux ,par un liquide dont la composition chimique est voisine de celle du plasma sanguin.
  • 118.  Un œdème correspond au gonflement d'un organe ou d'un tissu dû à une accumulation ou un excès intratissulaire de liquides dans le milieu interstitiel  Il existe deux types d'œdèmes : les œdèmes blancs et rouges
  • 119.  l'œdème blanc, principalement retrouvé dans les cas d'insuffisance cardiaque, ou d'atteinte veineuse, est déclive (c'est-à-dire qu'il touche la partie la plus basse du corps, généralement les membres inférieurs), mou et prend le godet2 (en appuyant sur l'œdème, il se forme une dépression qui persiste quelques instants).  l'œdème rouge est dur, chaud et ne prend pas le godet. Il est fréquemment retrouvé lors de traumatismes.
  • 120.  Les causes d’un œdème sont principalement pathologiques :  Une obstruction veineuse (= phlébite) correspond à la formation d’un caillot de sang dans une veine, ce qui bloque la circulation sanguine et qui peut provoquer un œdème.  Des maladies pulmonaires chroniques exerceraient une pression dans les vaisseaux sanguins qui favorisent l’accumulation de fluide dans les jambes et les pieds, et ainsi l’apparition d’un œdème.
  • 121.  La rétention d’eau peut être la conséquence d’une cirrhose du foie.  Une hyperthyroïdie importante peut aussi provoquer un œdème du fait d’un organisme ralentit ; le cœur bat moins vite et pompe mal le sang, la circulation se fait moins bien et les vaisseaux se dilatent ( fatigue , prise du poids,sensation de froid… ).  Certains médicaments favoriseraient aussi l’apparition d’œdèmes, en particulier ceux qui dilatent les vaisseaux sanguins:
  • 122.  Types de Médicaments vasodilatateurs Nitrates :  Dinitrate d'isosorbide,  Nitroglycérine Inhibiteurs calciques :  Diltiazem,  Nifédipine,  Vérapamil Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA) :  Captopril,  Énalapril Sympatholytiques :  Hydralazine,  Prazosine
  • 123. - La rétention d’eau peut survenir dans le cadre d’une insuffisance cardiaque, d’une insuffisance veineuse ou encore d’une insuffisance rénale :  Rénales:  Néphrite aiguë  Néphrite chronique  Néphrose Lipoïdique  Amylase rénale  Cardiaques:  ICG ou ICD
  • 124.  anaphylactiques:  Intolérance à certains corps.  Certaines lésions nerveuses:  Hémiplégie  Affections médullaires.  Autres:  oedèmes des malades par carence  oedèmes toxiques: arsenic, bella-done…  oedèmes des maladies infectieuses.  Role .I: dépend de la cause de l’œdème
  • 125.
  • 126.
  • 127. 30 - L’Ascite :  Définition : L’ascite est un épanchement liquide dans la cavité péritonéale. Ce liquide est généralement jaune citrin. Il peut être coloré en vert par la bile, en rouge par le sang. Il peut avoir un aspect laiteux, ou gélatineux.
  • 128.
  • 129.  Causes : - La cirrhose du fois - La péritonite tuberculeuse - Les cancers abdominaux. - Syndrome néphrotique. - On peut aussi voir des ascites d’origine cardiaque et au cours des anasarques( eodeme généralisé).
  • 130.  Rôle infirmier - Préparer le malade pour ponction. - Préparer le matériel nécessaire selon le but de la ponction. - Surveiller : - L’écoulement du liquide - le débit - l’aspect du liquide - la TA du malade ainsi que son pouls et son faciès - Noter sur la F.T° les soins ainsi que la quantité prélevée.
  • 131. - Ne pas confondre ascite avec un panicule adipeux épais chez l’obèse.  Certains kystes de l’ovaire.  Certaines GR avec hydramnios.  Le météorisme abdominal
  • 132. 31 - La cachexie  Définition : C’est une altération profonde de l’organisme caractérisée par l’amaigrissement ou par la bouffissure des tissus ( gonflement des tissus sous-cutanés et muqueuses ), la pâleur ou une teinte jaunâtre du visage avec un très grand affaiblissement .
  • 133.  Causes : -Rachitisme -Les cancers -Tuberculose -Anémie - Scorbut (due à une carence en vitamine C (acide ascorbique) qui se traduit chez l'être humain, dans sa forme grave, par un déchaussement des dents et la purulence des gencives, des hémorragies ) - Fièvre intermittente - Neurasthénie - Kc - Les maladies du cœur et des reins - -La syphis (IST) ( due à la bactérie Treponema pallidum) très contagieuse. La maladie se manifeste d'abord par un chancre au niveau des organes génitaux, puis par des atteintes des nerfs et des viscères
  • 134. - Rôle infirmier Surveiller l’alimentation En fonction de la pathologie
  • 135. 32 - La Déshydratation  Définition La déshydratation est un trouble métabolique hydrosodé ,caractérisé par un bilan d’eau négatif, ou une diminution du capital sodique.
  • 136.  Causes :  Urinaires: -Abus des diurétiques ( substance qui entraine une augmentation de la sécrétion urinaire , traitement d’ HTA)( les diurétiques thiazidiques, les diurétiques de l ‘anse et les diurétiques epargneurs du potassium) -Polyurie du diabète sucré. - Insuffisance surrénale - - Insuffisance rénale aiguë (IRA)  Digestives: -Diarrhées sous toutes ses formes -Vomissements  Cutanées: -Sueurs profuses -Brûlures profondes et étendues - Dermatoses suintantes
  • 137.
  • 138.
  • 139.  Rôle infirmier -Traiter toutes diarrhées même minimes -Traiter les vomissements -Corriger les erreurs du régime chez l’enfant. -Conseiller aux mères de donner à boire aux enfants surtout en période de chaleur. -Entreprendre une réhydratation orale -Envoyer d’urgence l’enfant en consultation médicale. -Conseiller à la mère de revenir en SMI pour assurer la surveillance de l’enfant.
  • 140. 33 -La Dyspepsie  Définition : Il s’agit d’un ensemble de symptômes variés qui entraînent pour le patient un malaise digestif accompagné de douleurs abdominales et parfois des signes généraux associés. Habituellement il existe: - des douleurs, parfois intenses, parfois simples gène ou brûlures post-prandiales
  • 141. - Sensation de digestion anormalement lente, avec asthénie, ballonnement abdominal, éructations, hypersialorrhée. - Parfois diarrhée post-prandiale ou asthénie importante obligeant le sujet à s’allonger,pâleur, parfois même état lipothymique ,ou au contraire faciès rouge avec sueurs abondantes. Ces symptômes diversement associés ,sont déclenchés à chaque repas ou surviennent irrégulièrement
  • 142.  Causes : Toutes les affections digestives peuvent donner des dyspepsies, mais surtout: - Ulcère gastrique ou duodénal - Kc de l’estomac - Hernie hiatale - Gastrite - Causes hépato-vésiculaire - Affections pancréatiques - Affections coliques, organiques ou fonctionnelles, parfois parasitaires. - Mauvaises hygiène alimentaire.
  • 143.  En fonction de la cause, un traitement médicamenteux peut permettre de soulager les symptômes. Il peut s'agir d'antispasmodiques en cas de crampes ou de douleurs à l'estomac, d'antiacides, des stimulants contre la nausée ou de laxatifs contre la constipation
  • 144. Causes extra –digestives : - Insuffisance cardiaque , rénale. - Affections génitales chez la femme. - Affections endocriniennes - Intoxications chroniques - Affections neurologiques : Tumeurs céré-brales.
  • 145.  Chapitre III SEMIOLOGIE DE L’APPAREIL RESPIRATOIRE
  • 146.
  • 147. - Voies respiratoires hautes: Les voies respiratoires supérieures sont extrathoraciques et se composent du nez, des fosses nasales, de la bouche, du pharynx (carrefour aérodigestif) et du larynx dans la gorge. - Voies respiratoires basses : Les voies respiratoires inférieures sont intrathoraciques et se composent d'une zone de conduction (trachée, bronches souches et lobaires, bronchioles) et d'une zone d'échange (conduits et sacs alvéolaires, alvéoles pulmonaires). Les voies aériennes inférieures sont stériles
  • 148. 1- Toux :  Définition : C’est une brutale et bruyante expiration, volontaire ou non. La toux est un réflexe ou un acte volontaire qui a pour résultat d’expulser violemment l’air et dans certains cas, les corps étrangers ,contenus dans les voies respiratoires.
  • 149.  Différentes variétés de toux: Il existe plusieurs types de toux. - la toux sèche : Brève non suivie d’expectorations(improductive). Lorsqu ‘elle est fréquente, elle peut fatiguer le malade, l’empêcher de dormir. il faut la calmer. - la toux grasse: Productive, suivie d’expectorations plus au moins abondantes(toux humide),c’est une toux utile, elle permet l’évacuation du contenu de l’arbre bronchique. - la toux quinteuse : Elle est caractérisée par la succession de nombreux mouvements de toux. (La quinte est un accès de toux prolongé),se voit dans la coqueluche ,la bronchite chronique. - la toux rauque : C’est une toux aboyante se voit en cas de laryngite.
  • 150.  la toux émétisante : C’est une toux quinteuse suivie de vomissements, se voit dans la coqueluche.  la toux bitonale : C’est une toux dans la quelle sont juxtaposés deux bruits distincts dissonants et simultanés, l’un grave et voilé, l’autre aigu et cassé: se voit chez les malade ayant une paralysie d’une corde vocale.
  • 151.  la toux éteinte: C’est une toux voilée se voit au cours de croup. Qui est une affection respiratoire habituellement déclenchée par une infection virale aiguë des voies aériennes supérieures En cas croup (ou laryngo-trachéo-bronchite) L'infection conduit à un gonflement de l'intérieur de la gorge, qui gêne la respiration normale
  • 152.  ETIOLOGIES : La toux peut être d’origine : - Pharyngée : pharyngite aiguë ou chronique. - laryngée : laryngite ou tumeur du larynx. -Bronchique : bronchite, dilatation des bronches (DDB),ou kc bronchique. - Pulmonaire : pneumopathies aiguës ou chroniques. - Pleurale : c’est une toux sèche qui est déclenchée par les changements de positions. - Médiastinale : c’est une toux sèche qui - dans les cas typiques, est quinteuse : tumeurs du médiastin, péricardite… - neurotonique: maladie de Basedow par exp
  • 153. la neurotonie est un déséquilibre bénin du fonctionnement du système nerveux autonome qui régule l'activité de nos organes.( sympathique et parasympathique) La maladie de Basedow ou Graves Basedow est une hyperthyroidie auto- immune (maladie de la thyroïde )
  • 154. 2-l’expectoration :  Définition : C’est le rejet par la bouche des secrétions bronchiques. l’expectoration est rejetée lors des efforts de toux. Elle doit faire l’objet d’un recueil attentif, journalier dans un verre crachoir gradué pour permettre un examen quantitatif et qualitatif. Les principaux types d’expectorations sont:
  • 155. &- Expectoration séreuse : Elle est liquide, très fluide comme de l’eau présence de quelque GR souvent rosée et mousseuse : OAP. &- Expectoration muqueuse : Elle traduit l’hypersécrétion des muscles bronchiques sans infection, elle est transparente, visqueuse et filante comme du blanc d’œuf .Elle se voit surtout à la fin de la crise d’asthme
  • 156.  Mucus : liquide transparent d’aspect filant produit par les glandes muqueuses .  Mucosité : amas de substance épaisse et filante qui tapisse certaines muqueuses collante et difficile à rejeter.
  • 157. &-Expectoration purulente: Elle peut être jaune ou verdâtre ,le pus est franc, homogène ou non, parfois elle est très épaisse, formant de gros crachats isolés appelés crachats nummulaires (en pièce de monnaie). & - Expectoration muco-purulente: le plus souvent, l’expectoration a un caractère mixte, on la rencontre dans les affections bronchiques et broncho- pulmonaires, particulièrement dans la DDB et dans les bronchites chroniques, elle est caractérisée par son abondance(+de 200 ml).
  • 158. &- Expectoration hémorragique (hémoptoique): Elle peut être teinté du sang, ou purement hémorragique, il s’agit d’hémoptysie.
  • 159.  Rôle infirmier: lors de l’entretien avec le malade et de l’examen de son crachat, l’infirmier doit s’attacher à préciser : - les circonstances d’apparition des expectorations. - leur ancienneté. - leur aspect macroscopique. - leur volume - leur odeur.
  • 160. 3- L’HÉMOPTYSIE:  Définition : C’est le rejet par expectoration ,du sang provenant de la partie sous- glottique des voies respiratoires, c.à.d située au dessous des cordes vocales. suivant l’abondance de sang expectoré on distingue : -L’hémoptysie de grande abondance. -L’hémoptysie de moyenne abondance. -L’hémoptysie de faible abondance(crachats hémoptoiques). ==> L’hémoptysie est une urgence médicale.
  • 161.  l’interrogatoire : doit insister sur les antécédents respiratoires ( toux ,expectoration) et préciser également les ATC de tuberculose et la notion de contage. - L’examen clinique : Doit être complet, mais il faut en particulier rechercher: - Des signes broncho-pulmonaires .(BP) - des signes de rétrécissement mitral. - Les examens para- cliniques : Ils comprennent : - un examen radiologique complet du thorax. - La recherche soigneuse de BK. - Une bronchoscopie.
  • 162.  Signes cliniques : 1). prodromes habituels: - sensation de chaleur rétrostérnale. - saveur métallique. - gène respiratoire s’accompagnant - d’angoisse - picotement laryngé précédent immédiatement la toux. 2). Le rejet du sang : il est brusque le malade est pris de quintes de toux au cours des quelles il rejette des gorgées du sang pur, aéré, spumeux, dont la quantité est toujours difficile à évaluer habituellement de 100 à 300 CC.
  • 163. 3). Autres signes: - Pâleur - Dyspnée - Angoisse - Tachycardie sans hypotension artérielle dans la majorité des cas.
  • 164.  CAUSES : les causes des hémoptysies sont multiples: 1- les plus fréquentes sont : - La tuberculose pulmonaire. - Rétrécissement mitral ( RM ) - Kc bronchique - La DDB - Les kystes aériens des poumons - - l’embolie pulmonaire 2- les autres causes sont : - TRT / anticoagulants. - Les suppurations pulmonaires - Les trachéo-bronchites inflammatoires. - Les tumeurs bénignes des bronches. - Les corps étrangers bronchiques. - Les traumatismes thoraciques. - L’asthme (cause rare 3%). - Les pneumoconioses Remarque: certaines hémoptysies restent de causes inconnues.
  • 165. Les pneumoconioses sont l’ensemble des maladies pulmonaires définies par des altérations pulmonaires consécutives à l’inhalation de particules solides ( minérales ou métalliques ) la bronchectasie ou bronchiectasie ou dilatation des bronches (DDB) est une dilatation des bronches chronique, le plus souvent acquise à la suite d'une maladie des bronches, du poumon ou de la plèvre . Trois types de mécanismes peuvent mener à des bronchectasies localisées3 : obstruction bronchique par un corps étranger ou une tumeur endobronchique (le plus souvent bénigne), compression extrinsèque de la bronche par des adénopathies péri-bronchiques (par exemple dans le cadre de granulomatoses), et enfin des tractions exercées sur l'arbre bronchique après remaniement après lobectomie pulmonaire.
  • 166.
  • 167.  TRT: le TRT d’urgence : consiste à : - installer le malade en position demi assise . - Injecter en S/C 1 centigramme de chlorhy-drate de morphine. - administrer en IM et répéter si nécessaire :  Adrenoxyl  vitamine K1  extrait post hypophysaire. s’il existe des signes d’anémie aiguë :  oxygénothérapie  transfusion sanguine.  le TRT ultérieur : Il est fonction de la cause.
  • 168.  Rôle infirmier : -Installer le malade confortablement en position demi assise, il doit rester au repos absolu au lit. - Chaque fois qu’il crache du sang, approcher un récipient de sa bouche d’une main et lui soutenir la tête de l’autre main de façon à ce qu’il n’ait pas d’efforts inutiles à faire. - Prendre des mesures pour que la chambre soit silencieuse et demie éclairée. - Evaluer la quantité de sang rejeté. - Rassurer le malade souvent anxieux et lui faire observer le silence, lui expliquer qu’il doit limiter sa toux aux secousses juste nécessaires pour évacuer le sang des voies aériennes.
  • 169. - Demander d’urgence sur avis médical : * le groupage sanguin + sang iso groupe et iso rhésus. * La numération globulaire et hématocrite. - Prendre régulièrement le pouls, TA et en tracer les courbes. - Administrer le TRT prescrit par le médecin. - Mettre en route une Transfusion sanguine sur avis médical. - Si une radiographie en urgence est demandée, elle sera pratiquée au lit du malade.
  • 170. 4 - LA VOMIQUE :  Définition : C’est le rejet par la bouche d’apparition brutale d’une collection purulente venant des voies respiratoires. La vomique est d’installation brutale ce qui la distingue de l’expectoration qui apparaît progressivement.
  • 171.  Causes : Elle sont nombreuses on en cite : - L’abcès pulmonaire dans la majorité des cas. -Plus rarement :  pleurésies purulentes.  abcès sous phrénique.  abcès hépatique.
  • 172.  Différentes variétés On distingue : -la vomique massive : Elle revêt une allure dramatique, lors d’un ef-fort ou d’une quinte de toux, le malade ressent une douleur thoracique déchirante et rejette par la bouche un flot de pus au milieu de quintes de toux, parfois d’efforts de vomissements.
  • 173. - la vomique fractionnée: C’est le rejet du pus par petites quantités et de manière répétée. -la vomique nummulaire: Il s’agit de crachats purulents plus au moins rapprochés,± nombreux, étalés, arrondis et sans point de côté . Elle peut donc passer inaperçue.
  • 174. 5 - LA DYSPNEE:  Définition : C’est la difficulté ou la gène à respirer, c’est la perception consciente d’une respiration difficile : c’est l’essoufflement. Un malade atteint de dyspnée sent d’une part la nécessité de respirer, d’une part que l’effort respiratoire qu’il fait est insuffisant. La respiration dyspnéique est consciente, volontaire et pénible. La dyspnée modifie le rythme et les mouvements respiratoire La dyspnée varie avec le psychisme du malade La respiration est normale et involontaire, nous respirons sans en avoir conscience sauf si nous faisons attention à cet acte automatique.
  • 175. Différentes variétés: La dyspnée peut être : - Permanente ou au contraire paroxystique. (les paroxysmes peuvent survenir sur un fond de dyspnée permanente). - Survenir seulement à l’effort ou au contraire même au repos. - S’accompagner d’une accélération ou d’un ralentissement des mouvements respiratoire . - Prédominer sur l’inspiration ou sur l’expiration.
  • 176. - S’accompagner de :  douleur thoracique (dyspnée douloureuse).  angoisse souvent très pénible (dyspnée angoissante).  tirage(dyspnée avec tirage).  cornage (dyspnée avec cornage). . battement des ailes du nez
  • 177. CAUSES:  Laryngée :  corps étranger du larynx  œdème de la glotte  chez l’adulte Kc du larynx. • chez l’enfant. : - laryngite grippale - laryngite diphtérique (croup)  Bronchique :  Asthme  bronchite chronique  Kc bronchique  Corps étranger bronchique
  • 178.  Pulmonaire :  OAP  Embolie pulmonaire.  Emphysème pulmonaire. (L'emphysème pulmonaire est une maladie des alvéoles pulmonaires définie par l'augmentation de volume (dilatation) des alvéoles pulmonaires avec destruction de leur paroi élastique)  Pneumoconioses  Tuberculose  Pleurale :  Pleurésies tuberculeuses  Pleurésies cancéreuses  Pleurésies cardiaques.  Pneumothorax. (La cavité pleurale, espace virtuel présent entre ces deux plèvres, se remplit parfois d’air ou de gaz. Ce phénomène est appelé pneumothorax.)
  • 179.  Médiastinale :  Toutes les néoformations mediastinales.  Cardiaque:  Insuffisance cardiaque. (IC).  Pariétale :  Fracture de cotes.  Nerveuse :  Atteinte bulbaire.  Atteinte médullaire.  Psychique :  Les neurotoniques se plaignent souvent de dyspnée.  Chimique: La diminution de la tuneur en oxygène de l’air entraîne une dyspnée qui cède à l’inhalation d’oxygène.
  • 180. L’ Atteinte bulbaire engendre une atteinte des centres végétatifs y compris le Centre respiratoire.( Le bulbe rachidien amorce et module le rythme et l’amplitude respiratoires )
  • 181. 6 - LA POLYPNEE:  Définition : C’est l’accélération des mouvements respiratoires au delà de 20 à la minute(adulte) et 30/ mn’ (enfant );elle se rencontre dans les états fébriles, les hémorragies graves, les affections pulmonaire.
  • 182. 7 - LA BRADYPNEE:  Définition : C’est le ralentissement des mouvements respiratoires au dessous de 15 à la mn’ (adulte) et 22/mn’ (enfant).
  • 183. 8 - L’ORTHOPNÉE:  Définition : C’est une gène respiratoire, ou dyspnée, empêchant le malade de rester couché et l’obligeant à respirer dans la position assise exp. : en cas d’insuffisance cardiaque ,en cas d’OAP.
  • 184. 9 - L’APNÉE:  Définition : C’est un arrêt prolongé de la respiration
  • 185. 10 - LE CORNAGE:  Définition : C’est une respiration sifflante : C’est un sifflement laryngo-trachéal assez prononcé pour être entendu à distance. il traduit une gène inspiratoire au passage de l’air dans les voies respiratoires hautes.
  • 186. 11 - LE TIRAGE:  Définition : C’est une dépression, au moment de l’inspiration des parties molles du thorax (espaces intercostaux, creux sus et sous – sternal). Le tirage est dû ,le plus souvent à l’obstruction de l’un des conduits aériens : larynx, trachée, bronches Il s’accompagne fréquemment de cornage ou respiration sifflante.
  • 187.
  • 188.
  • 189.
  • 190. 12 - L’HIPPOCRATISME DIGITAL  Définition : C’est une déformation de l’extrémité des doigts qui associe une hypertrophie de la pulpe des dernières phalanges qui sont élargies en « baguettes de tambour » d’où l’aspect des ongles « en verre de montre »
  • 191.
  • 192.
  • 193.  ETIOLOGIES: les causes essentielles de l’hippocratisme digital sont : 1/ Les suppurations broncho pulmonaire chroniques: - D.D.B - Abcès de poumons - Tuberculose pulmonaire. 2/ Les tumeurs malignes intra thoraciques (Kc B.Pul) 3/ les affections cardiaques : - cardiopathies congénitales cyanogène. le mot cyanogène découlant de la couleur bleuâtre de la peau des patients touchés(la tétralogie de Fallot la transposition des gros vaisseaux ) - endocardite d’OSLER. l'endocardite lente ou subaiguë (dite d'Osler) d'installation sur plusieurs semaines voire mois,
  • 194.  Une endocardite est une inflammation de l'endocarde (structures et enveloppe interne du cœur, incluant les valves cardiaques).
  • 195. 13 - L’EPISTAXIS  Définition : Il s’agit d’un saignement, hémorragie – Rhinorragique provenant des fosses nasales. la fréquence des épistaxis s’explique par la fragilité et par la richesse vasculaire de la muqueuse. L’épistaxis est tantôt légère tantôt grave par son abondance.
  • 196.  CAUSES: L’épistaxis peut apparaître comme un phénomène purement local ou s’intégrer dans le cadre d’une malade globale. A/ les épistaxis de cause locale : - Causes traumatiques : (fracture du nez). - interventions chirurgicales endonasales. - Tumeurs bénignes et malignes des fosses nasales. B/ les épistaxis survenants au cours des maladies générales. - HTA - Au cours des TRT anticoagulants.
  • 197. C/ les épistaxis dite «essentielle »: Survient surtout chez le sujet jeune. le point de départ siège au niveau de la tache vasculaire. l’hémorragie étant déclenchée par une congestion momentanée (passage du froid au chaud, exposition au soleil) ou par microtraumatismes (grattage)
  • 198.  CONDUITE A TENIR (CAT) : - Rassurer le malade souvent anxieux et éloigner l’entourage. - Faire pencher en avant la tête du patient assis ou le placer en position ventral, mais jamais la tête en arrière (hémorragie déglutie et non extériorisée si persiste).
  • 199. 1°/ TRT des épistaxis légères: - compression digitale de l’aile du nez sur la cloison pendant quelque mn’ 8 à 10 - Mise en place d’un petit tampon (mèche stérile) dans les fosses nasales, imbibé d’un hémostatique tel l’eau oxygénée ou solution d’antipyrine à 10% ou pommade hémostatique diverses exp.; HEC. - Si nécessaire, injection IM d’un hémostatique type Adrenoxyl. 2°/ TRT étiologique: Il est fonction de la cause.
  • 200. 14 - LES RYTHMES SPECIAUX: La modification du rythme respiratoire peut avoir une cause extra pulmonaire . la respiration périodique de CHEYNE- STOCKES: Elle est le témoin d’un désordre nerveux central. C’est une irrégularité du rythme respiratoire qui se manifeste par: - Une apnée de quelques secondes (15’’). - Apparition de mouvements respiratoires d’amplitude croissante.
  • 201. - Suivis de mouvements respiratoires d’amplitude décroissante. - Nouvelle apnée. Cette variété de rythme respiratoire s’observe au cours des comas. (Rythme de cheyne-stoches: est une fausse dyspnée) . Par intoxication :urémie. . Par lésion intracrânienne : hémorragie, tumeur. Ce rythme indique en général la phase terminale.
  • 202. Schematiquement : Apnée 15’’-> 4 Respirations 15’’-> 11 Respirations 20’’ -> 4 Respirations15’’ -> Apnée 15’’ B/La respiration de KUSSMAUL : C’est une respiratoire lente régulière et profonde, égale aux deux temps qui sont séparés par une pause, elle est caractérisée par : - Une inspiration profonde - Suivie d’une courte pause en inspiration forcée - Une expiration - Une légère pause. Elle s’observe en cas de coma diabétique acido- cétosique.
  • 203. 15 - LES DOULEURS THORACIQUES: Toute douleur est un phénomène subjectif dans lequel le psychisme du malade joue un rôle . L’analyse des douleurs thoraciques repose sur l’interrogatoire, on précisera : - La topographie de la douleur - Son siège superficiel ou profond - Ses irradiations - Son mode de début(brutal ou progressif). - Les signes accompagnateurs, en particulier la dyspnée.
  • 204. ORIGINES ET CAUSES: On distingue : A/ les douleur thoraciques d’origine respiratoire: Ce sont des douleur profondes, elles ont en commun deux caractères essentiels : Elles sont exacerbées par la toux, l’inspiration profonde et les changements de position. Elles réalisent une douleur unilatérale à type de « point de coté »
  • 205. NB: une douleur latérale, souvent à début brutal brusque est appelée «point de coté » les quatre causes les plus fréquentes des douleurs respiratoires sont : - la pleurésie - le pneumothorax - l’embolie pulmonaire - la pneumopathie aiguë infectieuse
  • 206.  B/ les douleurs thoraciques d’origine cardiaque : (Voir sémiologie de l’appareil Cardio - Vasculaire).  C/ les douleurs thoraciques d’origine pariétale : - douleur thoracique post-traumatique. - Névralgie intercostale. - Zona.
  • 207. 16 - LA CYANOSE  Définition : C’est une coloration bleue et violacée des téguments et des muqueuses, témoin d’une hypoxie capillaire. Suivant son intensité la cyanose varie du mauve pale au bleu noir. Elle se localise ou prédomine aux extrémités : nez, oreilles, doigts, orteils, et prend toute son intensité là ou le tégument est le plus mince(muqueuse des lèvres, de la langue) ou le plus transparent (ongles).
  • 208.  Les causes : La cyanose constitue un témoin d’une hypoxie capillaire .elle apparaît quand l’ hémoglobine est basse - La cyanose s’observe essentiellement au cours: - Des insuffisances respiratoires aiguës ou chroniques - Des insuffisances cardiaques. - Des cardiopathies congénitales cyanogènes.
  • 209. 17 - LES TROUBLES DE LA VOIX:  Définition : Il existe différentes variétés de dysphonie : 1- voix rauque, enrouée (voilée sourde),éteinte ou même aphone en cas de laryngite aiguë ou chronique. 2- voie nasonée (nasillante) qui vient du nezen cas d’encombrement des fosses nasales. ,
  • 210. 3- voix bitonale :alternativement élevée et grave coïncidant presque toujours avec une paralysie d’une des cordes vocales.
  • 211. Chapitre IV SEMIOLOGIE DE L’APPAREIL CARDIO-VASCULAIRE
  • 212.
  • 213. RAPPEL ANATOMIQUE ET PHYSIOLOGIQUE  le pouls est la perception du flux sanguin pulsé par le cœur par la palpation d'une artère
  • 214.
  • 215. Les pouls centraux :Par opposition aux pouls périphériques, les pouls centraux permettent de faire le diagnostic d'arrêt cardiaque lorsqu'ils ne sont pas perçus - L'artère carotide de chaque côté du cou - L'artère fémorale, (nécessite naturellement de dénuder partiellement le patient) au milieu du pli de l'aine
  • 216.  Les pouls périphériques ou pouls distaux, permettent, lorsqu'ils sont retrouvés, de mesurer la fréquence cardiaque. Cependant, leur absence témoigne uniquement de lésions de l'artère palpée et ne peut donc pas renseigner sur l'activité cardiaque. Ils sont plus ou moins faciles à trouver et requièrent parfois une certaine expérience :  au niveau de la tête :  L'artère faciale aux côtés du menton,  L'artère temporale superficielle sur les tempes,  au niveau des membres supérieurs :  L'artère humérale, face antérieure, partie interne (la plus proche du corps lorsque le bras est tendu, pouce vers l'extérieur) du pli du coude. C'est à ce niveau qu'on pose le stéthoscope pour la mesure de la pression artérielle avec un manomètre ;  L'artère radiale au bord externe du poignet (main tournée vers l'avant), entre le radius (os du côté du pouce) et le tendon. C'est le pouls qu'on utilise habituellement pour la mesure de fréquence cardiaque ;  L'artère ulnaire (ou artère cubitale) au bord interne du poignet.  au niveau des membres inférieurs :  L'artère fémorale, au niveau du pli inguinal ;  L'artère poplitée, face interne en arrière du genou. C'est le pouls, en pratique, le plus difficile à trouver ;  L'artère dorsale du pied2 sur la face antérieure du pied, en général entre le premier et le deuxième métatarse (le schéma artériel étant différent pour chaque personne, il se peut qu'il faille chercher entre d'autres métatarses) ;  L'artère tibiale postérieure en arrière de la malléole interne.
  • 217. Le rythme cardiaque moyen pour une personne en bonne santé et au calme est d'environ : - 120 à 160 pulsations par minute pour un nouveau né (0 à 7 jours) - 100 à 160 pulsations par minute pour un nourrisson (7 jours à 1 an) - 70 à 140 pulsations par minute pour un enfant entre 1 an et la puberté - 60 à 100 pulsations par minute pour un adulte
  • 218. 1- La palpitation  Définition : Une palpitation est la perception par le sujet, des battements cardiaques qui, normalement, ne sont ressenti chez l’Homme sain. Il s’agit rarement d’un symptôme évoquant une affection cardiaque.
  • 219. les palpitations constituent un trouble du rythme cardiaque. Ils se caractérisent par des battements de cœur anormaux, désordonnées, irréguliers voire pénibles. Il peut s’agir de tachycardie (= battements cardiaques rapides et réguliers) ou d’extrasystole (= battements cardiaques anormaux accompagnée d’une sensation d’arrêt ou de battements « ratés »).
  • 220. Les palpitations peuvent être déclenchées par de l’anxiété, du stress, ou de la panique. Dans ces cas, les glandes surrénales sécrètent des substances qui augmentent le rythme cardiaque. La caféine, le tabac, le sport, la chaleur, la ménopause chez la femme ou encore certains médicaments (neuroleptiques, antidépresseurs, etc.) peuvent engendrer des palpitations Des raisons pathologiques peuvent également être la cause de palpitations : L’anémie , hyperthyroïdie , L’hypertension artérielle ….
  • 221. 2- LA SYNCOPE :  Définition : C’est une perte de connaissance subite, avec arrêt (ou affaiblissement extrême) des battements cardiaques et suspension complète des mouvements respiratoires. La syncope est la conséquence d’une anoxie cérébrale brutale c.à.d d’un manque d’oxygène aux cellules cérébrales.
  • 222. une syncope est un symptôme consistant en une perte de connaissance, le plus souvent brève, liée à une baisse transitoire de la perfusion cérébrale. Elle est habituellement brutale et par définition spontanément réversible, de durée courte
  • 223. 3 - LA LIPOTHYMIE :  Définition : Impression de perte de connaissance imminente, accompagnée d’une sensation d’angoisse, de pâleur, de sueurs, de bourdonnements d’oreille et de brouillard devant les yeux. La lipothymie aboutit exceptionnellement à la perte de connaissance vraie.
  • 224. 4 - LA TACHYCARDIE :  Définition : C’est l’accélération des pulsations LES CAUSES :  Les états fébriles  Les intoxications  Les affections cardiaques  Les phlébites ( désigne la formation d’un caillot sanguin au niveau d’une veine. )  Les embolies
  • 225. ( un embole se déplace dans les vaisseaux sanguins, il finit par arriver dans un passage qu'il ne peut pas franchir. Il se loge là et retient tout le sang qui arrive derrière lui. Les cellules qui normalement reçoivent leur approvisionnement de sang par ce passage sont privées de leur oxygène (ischémie) et meurent. Cette affection est appelée une embolie. ( embolies: pulmonaire , gazeuse , graisseuse ,….. )
  • 226.
  • 227. 5 - LA BRADYCARDIE :  Définition : C’est le ralentissement des pulsations au dessous de 60P à la mn’.  Causes: - Certaines affections cardiaques
  • 228. 6 - L’ARYTHMIE :  Définition : Les pulsations sont irrégulières dans le rythme et leurs amplitudes.
  • 229. 7 - La tachyarythmie :  Définition : C’est l’arythmie avec tachycardie.
  • 230. 8 - LA BRADYARYTHMIE :  Définition : C’est l’arythmie avec bradycardie
  • 231. 8 - LE POULS BIGÉMINÉ : Deux pulsations rapprochées suivies d’un intervalle plus au moins long.
  • 232. 9 - LE POULS FILIFORME :  Il donne au doigt la sensation d’un fil. il est en général très rapide. Et se rencontre dans les états de choc. (Le choc peut être défini comme une insuffisance circulatoire aiguë avec inadéquation de l'utilisation de l'oxygène par les cellules du fait d'un apport insuffisant)
  • 233. Le principal signe clinique est l'hypotension artérielle, généralement présente1. Elle peut être définie par une pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg ou diminuée de 30 % par rapport à la valeur habituelle chez les patients hypertendus. Les autres signes classiques sont les signes d'hypoperfusion1: - cutanés : marbrures, cyanose des extrémités ; - rénaux : oligoanurie ; - neurologiques : agitation, angoisse, confusion, délire. - tachycardie compensatrice - polypnée.
  • 234. 10 - LE POULS BONDISSANT : Perception d’un soulèvement brusque et intense.
  • 235.
  • 236.
  • 237.
  • 238.
  • 239. 11 - LA TENSION ARTERIELLE : Definition : La pression est la force exercée par le sang sur la paroi des artères  L'unité internationale de mesure de pression est le pascal (Pa). Toutefois, l'usage fait que la pression artérielle est souvent mesurée soit en centimètres de mercure (cmHg), soit en millimètres de mercure (mmHg).  Elle est exprimée par deux valeurs : - la pression systolique (PAS) est la pression maximale, au moment de la « contraction » du cœur (systole) ;  la pression diastolique (PAD) est la pression minimale, au moment du « relâchement » du cœur (diastole).
  • 240. 1°/L’hypertension artérielle (HTA) : Définition : - la TA est au dessus de la normale. - La tension maxima ( systolique ) est supérieure à 140 mmHG et la minima ( diastolique ) est supérieure à 90 mmHg. Causes : - Cardio-vasculaires - Rénales - Endocriniennes - Médicamenteuses…
  • 241.  2°/L’hypotension : Définition : - La TA est au dessous de la normale. - La TA maxima ( systolique ) est inférieure à 100 mmHg. Causes : - Etat de choc (hémorragie). - Anémie - Maladies infectieuses…
  • 242.  3°/La tension Différentielle : Lorsque l’écart est au dessous de la normale Il y’a pincement de la différentielle, lorsque le chiffre est inférieur à 3( Collapsus) , Lorsqu’elle est au dessus elle est élargie.
  • 243. Les situations pouvant aboutir à un collapsus, puis à un choc sont au nombre de 4 : - choc hypovolémique (diminution de la quantité de liquide dans la circulation) : hémorragie aigüe, déshydratation, fuite du plasma (au cours de brûlures...) ; - choc cardiogénique (chute du débit cardiaque) : insuffisance cardiaque gauche ou droite (défaillance du muscle cardiaque) ; - choc septique : dû à une infection grave ; - choc anaphylactique : dû à une allergie, les substances relarguées dans l'organisme provoquent une dilatation des artères, et donc une baisse de la pression artérielle.
  • 244.  Conduite à tenir - mise sous oxygène ; - remplissage vasculaire, on perfuse le patient avec des produits solutés qui vont augmenter le volume de liquide dans ses artères ; - utilisation de médicaments vasopresseurs qui augmentent la pression artérielle.
  • 245. 13 - L’HÉMATOME :  Définition : C’est une collection sanguine bien limitée et qui peut être profonde ou superficielle il se forme l'intérieur d'un tissu, à la suite d'une hémorragie, Ou d'un traumatisme  Causes : Généralement traumatiques.
  • 246.
  • 247.  C.A.T : Applications locales de solutions fraîches et calmantes, de pommade favorisant la résorption sanguine. Les hématomes important doivent être drainés chirurgicalement
  • 248. 14 - L’ECCHYMOSE :  Définition : C’est un épanchement du sang non circonscrit siégeant dans les tissus conjonctifs ou graisseux. (Lorsque l’ecchymose est importante, elle tend à se limiter pour former un nodule parfois enkysté, l’hématome).
  • 249.  Causes : -La plupart des ecchymoses sont d’origine traumatique et de siège sous cutané. - Lors de certaines maladies : scorbut, érythème noueux(c’est une hypodermite nodulaire aigue , considérée comme réaction d’hypersensibilté non spécifique a divers allergènes ), purpura, hémophilie.
  • 250.
  • 251.  TRT : Les ecchymoses se résorbent spontanément, on peut employer dans certains cas des anti- inflammatoires locales (pommades) en générale.
  • 252. 15 - LES PETECHIES :  Définition : Variété d’hémorragie cutanée, caractérisée par de petites taches d’un rouge violacé, dont les dimensions varient d’une tête d’épingle à une lentille. Ce sont les plus petites taches de purpura.
  • 253.
  • 254. 15 - LE PURPURA :  Définition Syndrome hémorragique caractérisé par une éruption sur la peau de taches rouges apparaissant spontanément, ne s’effaçant pas à la vitro pression , de formes et de dimensions variables.
  • 255.
  • 256.
  • 257. L’éruption purpurique, faite de petites taches lenticulaires nommées pétéchies ou d’ecchymoses, siège plus aux membres inférieurs ; elle évolue et peut s’étendre aux muqueuses sous forme de taches rouges, noirâtres ou ecchymotiques. Elle peut s’associer à des hémorragies des muqueuses (épistaxis, gingivorragies) et à des hémorragies viscérales rétiniennes ou des centres nerveux.
  • 258. 16 - LE SIGNE DE LACET : Le signe ou test du Lacet, examen qui permet de tester la résistance des capillaires sanguins. Le brassard d’un tensiomètre est placé autour du bras et gonflé à une pression légèrement supérieure à la tension artérielle diastolique (la maxima). Cette pression est maintenue durant 8 mn’. Normalement il apparaît sur la peau de l’avant-bras moins de 10 à20 pétéchies par cercle de 5 cm de rayon ; un trop grand nombre de pétéchies traduit une fragilité capillaire
  • 259. Les douleurs thoraciques d’origine cardiaque A-la douleur thoracique d'origine cardiaque ischémique :  Définition : La douleur ischémique est une douleur associée à l'ischémie. L'ischémie est une insuffisance ou un arrêt de la circulation sanguine (et donc des nutriments essentiels transportés par le sang) vers un tissu. C'est le manque de sang au coeur. La sensation de douleur perçue est appelée angine.
  • 260. Causes : La douleur cardiaque causée par l'ischémie est le signal du coeur indiquant son manque d'oxygène et de nutriments dont il a besoin pour fonctionner. Cela arrive lorsque les vaisseaux sanguins irriguant le cœur (les coronaires) se bouchent partiellement ou complètement, limitant ainsi la quantité de sang pouvant circuler et empêchant que toutes les cellules cardiaques reçoivent l'oxygène dont elles ont besoin. Ces rétrécissements des coronaires peuvent être dues à des plaques d'athérome (cholestérol accumulé dans l'artère et la bouchant peu à peu) ou à des caillots formés ailleurs dans le corps et bloqués dans ces petites artères
  • 261.
  • 262. b- la douleur thoracique d'origine cardiaque, non ischémique? C'est une douleur ressentie à la hauteur de la poitrine; elle provient du cœur, mais n'est pas causée par un problème d'alimentation en oxygène (donc pas d'ischémie) Causes: la douleur dépend de quel mal on souffre Exemple : - l’ anévrisme disséquant de l'aorte, la douleur est due au déchirement de l'artère (semblable à un déchirement de la peau) - la péricardite, la douleur est celle de l'inflammation du péricarde (elle ressemble davantage à une brûlure).
  • 263. Chapitre V SEMIOLOGIE DE L’APPAREIL GÉNITAL FÉMININ
  • 265.
  • 266.
  • 267.
  • 268. 1 - LES MODIFICATION DU CYCLE :  Définition : Les modifications du cycle sont des symptômes qui intéresse (les troubles du cycle) : - Soit le volume du flux menstruel : hyperménorrhée (ou ménorragies lorsque les saignements durent plus de 7 jours et/ou que leur volume dépasse 80 ml ou hypoménorrhée. - Soit le rythme des règles : . Polyménorhée ( Fr. des règles est trop haute Inf. à 21 jrs) ou oligoménorrhée(la fr. est trop basse sup à 35 jrs). . Aménorrhée primitive, ou secondaire.
  • 269. Certaines patientes atteintes de polyménorrhée peuvent souffrir d’infertilité, soit par l’absence d’ovulation, soit parce que l’endomètre n’est pas assez accueillant pour la nidation. Des traitements existent pour remédier à cette situation
  • 270.  Causes : - Affections organiques (myome utérin, polypes muqueux etc.), - Cycle anovulatoire (fonctionnement endocrinien incomplet), - Stase pelvienne (rétroversion utérine), - Parfois des troubles sanguins (thrombopénie), Facteurs utérins(tuberculose endométriale, synéchies traumatiques),  Excès de progestatifs: pilules( gynovlar…)
  • 271. 2- LA LEUCORRHEE : Définition : C’est un écoulement qui n’est ni purulent, ni séreux et de consistance variable suivant son origine.
  • 272.  Causes : On distingue les écoulements physiologiques et les écoulements pathologiques : 1. Ecoulements physiologiques: Sécrétions génitales normales provenant de la muqueuse qui tapisse le tractus génital et des glandes douées d’une activité séreuse 2. Écoulements pathologiques: Ils s’observent en cas de : - Inflammations vulvo-vaginales infectieuses ou parasitaires. - cervicites, , annexites, cancer…
  • 273.  C.A.T : 1. Interroger la femme sur : - Les antécédents médicaux, obstétricaux et gynécologiques. - Les modalités d’apparition suivant le cycle. - L’abondance de l’écoulement : léger ou continu. - La coloration: verdâtre (gonococcie), laiteuse (hyperfolliculinie), rousse (cancer) et jaunâtre (trichomonas) - L’odeur - Les signes associés: prurit vulvaire, brûlures vaginales. 2. Prendre le pouls et la température
  • 274. 3. Examiner la garniture : En cas de pertes banales: donner des conseils d’hygiène (toilettes fréquentes avec un antiseptique. En cas de pertes suspectes: orienter la femme vers une consultation médicale. 4. Préparer la femme et le matériel pour examen gynécologique (voir fiche technique). 5. Faire les prélèvements en vue des différents examens prescrits (chimiques, bactériologiques, cytologiques) , (voir fiche technique: prélèvement des sécrétions vaginales) 6. Administrer le traitement prescrit
  • 275. 3 - METRORRAGIE :  Définition : C’est une hémorragie survenant en dehors des règles.
  • 276.  Des pertes très faibles (spotting) peuvent s’expliquer par des troubles bénins ou un léger dysfonctionnement hormonal. Si la patiente utilise un contraceptif hormonal , ele doit parler en avec un gynécologue pour éventuellement adapter la méthode employée.  Si le volume des règles s'amplifie et si les saignements sont présents également en dehors des règles, il s’agit de ménométrorragies, qui apparaissent souvent à la préménopause.
  • 277.  Décisions à prendre : Toute métrorragie entraîne une émotion et une inquiétude suivant l’âge, l’infirmière doit faire calmer la malade, la rassurer et procéder à : - L’anamnèse : . Il précise les caractères des métrorragies : . Date de survenue, . Caractère spontané ou provoqué, . Aspect: sang rouge ou noir, avec ou sas caillots, . Abondance, . Signes d’accompagnement: douleur ou leucorrhée, . Retentissement sur l’état général: anémie liée à l’abondance de l’hémorragie, plus souvent à sa répétition.
  • 278. 4 - LES AMENORRHEES :  Définitions : L’aménorrhée est une absence de règles. On distingue deux types: - L’aménorrhée primaire (la femme n’a jamais été réglée), - L’aménorrhée secondaire ( la femme a été réglée mais voit disparaître ses menstruations).
  • 279.  On parle d’aménorrhée. Les causes peuvent se retrouver à différents niveaux :  central, c'est-à-dire au niveau du cerveau et plus particulièrement au niveau de l'hypothalamus et de l'hypophyse (traumatisme psychologique, tumeur, anorexie mentale, prise de certains médicaments, insuffisance ovarienne prématurée,...)  ovarien (kyste, syndrome des ovaires micro- polykystiques, antécédent de chimiothérapie,...)  tractus génital (anomalie du développement de l'appareil génital, absence d'utérus, imperforation de l'hymen,...)
  • 280. 5 - LA DYSMENORRHEE :  Définition : On appelle dysménorrhée une menstruation difficile et douloureuse.  Causes : - Endométriose (douleur à la fin des règles), - Polype du col, - Tumeurs utérines (fibrome), - Utérus mal formé, - Infection chronique (tuberculose génitale),
  • 281. L'endométriose est la présence de muqueuse de l'utérus en dehors de la cavité utérine. Cette maladie peut provoquer des douleurs quelque fois invalidantes et des problèmes d'infertilité1. Un polype est une croissance anormale de tissus en saillie (adénome), ou tumeur bénigne, se développant sur les muqueuses Un fibrome utérin est une tumeur bénigne développée à partir des fibres musculaires de l’utérus. Un fibrome peut être unique ou multiple. En fonction de leur taille, de leur localisation et de leur nombre, les fibromes peuvent être à l’origine de nombreuses pathologies gynécologiques. Le fibrome utérin est appelé également Myome ou Léiomyome utérin
  • 282. 6 - LES PRURIT VULVAIRES :  Définition: Ce sont des démangeaisons vulvaires très fréquentes. Ils relèvent de causes multiples.
  • 283.  Causes : - Infection vulvo-vaginales d’origine mycosique ou à trichomonas. - Parasitoses vulvaires (gale). - L’oxyurose. - L’allergie. - Le diabète non équilibré de la femme.
  • 284.  Décisions à prendre : - Faire un prélèvement vaginal et antibiogramme en cas de vaginites leucorrhéiques pour identifier le germe ou le parasite ou le champignon en cause. - Si oxyurose prélèvement des œufs d’oxyures pour confirmer le diagnostic. - Exécution des traitements prescrits.
  • 285. 7 - LE VAGINISME :  Définition : Le vaginisme est une contraction spasmodique douloureuse du constricteur du vagin due à l’hypersensibilité des organes génitaux externes
  • 286. 8 - LA DYSPAREUNIE :  Définition : La dyspareunie est la douleur au moment de l’acte sexuel.  Causes : - Vaginites , Cervicite. - Salpingite (inflammation des trompes utérines. ) (Chlamydiae trachomatis, Neisseria gonorrhoeae, Mycoplasma hominis - Malposition utérine (rétroversion utérine) - Fibrome ou kyste de l’ovaire. - On évoque ainsi des causes psychopathiques auxquelles, il ne faut pas recourir avant d’avoir éliminé toutes les étiologies plus objectives.
  • 287.  Décisions à prendre: - Anamnèse minutieux de la patiente sur les antécédents personnels et gynécologiques - Encas d’infection : faire un prélèvement vaginal avec antibiogramme pour chercher le germe en cause. - En cas de cervicite à répétition: faire un test de SCHILLER. - Envoyer la patiente avec ses résultats vers la consultation spécialisée pour avis et traitement. - Exécuter le traitement médical prescrit. - Faire un autre prélèvement de contrôle après traitement. - En cas d’absence de lésions organiques ou d’infections, orienter la patiente vers un psychologue.
  • 288. Test utilisé en gynécologie, permettant la mise en évidence de dysplasies (modifications précancéreuses) du col de l'utérus à l'aide d'un badigeon de lugol
  • 289.  Lorsque le col utérin est normal : L'exocol ou la partie intravaginale du col utérin est recouverte par un épithélium malpighien (pavimenteux, stratifié) non kératinisé. II comporte une quinzaine de couches de cellules. On distingue schématiquement de la profondeur vers la surface, les cellules basales, les cellules intermédiaires (riches en glycogène) puis les cellules superficielles.  Quand le revêtement de l'exocol est normal, le lugol se fixe sur le glycogène (complexe de sucres) contenu dans les cellules intermédiaires, cette fixation colore l'exocol en couleur brunâtre foncée (test Schiller positif).  Lorsqu’il ya une lésion du col :  Les lésions du revêtement de l'exocol altèrent la maturation des différentes couches de l'épithélium exocervical ; ce qui aboutit à un développement de cellules dépourvues de glycogène et qui ne fixent pas l'iode contenu dans le Lugol, donc elles ne prennent pas cette coloration brunâtre foncée (test Schiller négatif).
  • 290. 9 - LA FRIGIDITÉ :  Définition : La frigidité est l’absence d’orgasme au moment des rapports, avec diminution ou absence de libido (désire).  Causes: Surtout d’étiologie psychique. Décisions à prendre :  Orienter la patiente vers un psychothérapeute.
  • 291. CHAP VII SÉMIOLOGIE DE L’APPAREIL URINAIRE
  • 293.
  • 294.
  • 295.
  • 296. 1 - POLYURIE :  Définition: C’est l’émission d’une quantité d’urines supérieure à 2 litres et plus par 24heures.
  • 297.  Causes: - Diabète sucré ( la cause principale ) - Diabète insipide ( tumeur de l’hypophyse) - Levée d’obstacles sur les voies excrétrices( calculs ou toute autre cause susceptible d’interrompre le passage des urines dans les voies urinaires (canaux rénaux →urètre ) - Potomanie - insuffisance rénale chronique(diminution du nbre des néphrons le rein fait augmenter la capacité de filtration au maximum et par conséquent la quantité d’urine )( perturbation de processus de réabsorption et excrétion au niveau des tubules rénales ---- - Médicaments diurétiques(oedeme, I.cardiaque , cirrhose du foie , syndrome néphrotique … ) - un faible taux de potassium dans le sang (hypokaliémie) ; - une élévation excessive du taux du calcium dans le sang (hypercalcémie)
  • 298.  Rôle de l’infirmier: - Calculer la diurèse et inscrire le résultat dans le dossier du malade, - Dépister les anomalies par l’observation (couleur, odeur, consistance etc.), - Effectuer des prélèvements pour différents examens de laboratoire, (ECBU , ex. sanguin ) - Observer le malade, relever les autres signes qui accompagnent la polyurie et en faire part au médecin.
  • 299. 3 – OLIGURIE  Définition: C’est l’émission d’une petite quantité d’urines en 24heures. ( 200 à 500 ml/24h)
  • 300.  Causes: - Insuffisance rénale chronique. - Restriction hydrique. - Déshydratation - Collapsus. - Insuffisance cardiaque globale.
  • 301.  Rôle infirmier: - Installer le patient, - Préparer le malade, le matériel et aider le médecin à poser le diagnostic, - Appliquer la thérapeutique prescrite.
  • 302. 4 - POLLAKIURIE  Définition: C’est l’augmentation du nombre de mictions avec conservation de la diurèse.
  • 303.  Causes : -Maladies de la prostate: cancer et adénome , prostatite ... - infections urinaires - Rétrécissement de l’uretre - atteinte du système nerveux affectant la fonctionnement de la vessie -Hyperactivité vésicale ( contraction anormale du muscle de la vessie ) - Irritation de la vessie. - Diminution de la capacité vésicale: compression extrinsèque, tumeurs vésicales, grossesse, prolapsus ( descente d’organe) , constipation , sigmoïdite … - Maladie psychosomatique. - Troubles métaboliques ou endocriniens.
  • 304.  mesures a entreprendre devant une pollakiurie : - diminution des apports hydriques en fin de journée - Réduction de la consommation du thé , café et d’alcool - - espacement des boissons au cours de la journée - - traitement spécifique: traitement des infections urinaires et génitales , traitement des adénomes de la prostate , traitement des calculs …..
  • 305.  Rôle de l’infirmier: - Installer le malade et procéder à l’anamnèse, - Préparer le malade et le matériel nécessaire pour la visite médicale, - Effectuer les examens demandés (PSA , ionogramme sanguin , test de grossesse , hormones ….. ) - Appliquer le traitement prescrit.
  • 306. 5 – ÉNURÉSIE  Définition: C’est une émission involontaire d’urine. Elle est souvent nocturne et survient jusqu’à un âge très avancé.
  • 307.  Causes: - Séquelles des maladies infectieuses de la vessie. - Malformation des voies urinaires. - Persistance de l’automatisme du nourrisson.
  • 308.  Rôle infirmier: - Aider le médecin à préciser la cause, - Interroger le patient ou la famille lorsqu’il s’agit d’un enfant: conseiller à la mère d’éduquer son enfant par la vidange de la vessie avant de se coucher et éviter les liquides la nuit.
  • 309. 6 - DYSURIE  Définition: C’est une gêne à la vidange vésicale, soit par obstacle à l’évacuation, soit par insuffisance et faiblesse de la muqueuse vésicale.  Causes: - Infections urinaires. - Adénomes prostatiques. - Tumeurs de l’urètre. - Rétrécissement urétral.
  • 310.  Rôle infirmier: - Installer le malade, - Faire l’anamnèse en vue de préciser les caractères de la dysurie : * Initiale : lorsque la difficulté survient pour évacuer les premières gouttes d’urines. * Terminale : lorsque la difficulté survient à la fin de la miction. * Totale : lorsque la difficulté persiste du début à la fin de la miction. - Préparer le malade et le matériel pour la visite médicale, -Administrer le traitement prescrit.
  • 311. 7 - ANURIE  Définition: C’est la diminution extrême du volume total journalier des urines à 200 ml/24h. Le malade ne ressent aucune envie d’uriner. Il n’existe pas de globe vésical.
  • 312.  Causes: - Intoxication par le mercure. - Intoxication par le plomb. - Maladies infectieuses graves (septicémie). - Compression uretérale. - Lithiase grave de l’uretère. - Insuffisance rénale chronique terminale
  • 313.  Rôle infirmier: - Evaluer le entrées et sorties, - Etablir la diurèse horaire, - s’assurer qu’il s’agit bien d’une anurie et non d’une rétention urinaire, - Préparer le malade et le matériel pour les différents examens.(fonction rénale ,
  • 314. 7 - RÉTENTION URINAIRE  Définition: C’est l’impossibilité d’évacuer l’urine, alors que l’envie d’uriner est intense et souvent douloureuse. Le malade garde les urines dans sa vessie. Il se produit alors une distension, cela constitue un globe vésical.
  • 315.  Causes: - Traumatismes du rachis lombaire, bassin et du rein. - Evolution de certaines maladies infectieuses urinaires. - Rétrécissement de l’urètre, des calculs bloquent dans l’urètre. - Evolution des adénomes, des cancers de la prostate et des cancers de la vessie.
  • 316.  Rôle infirmier: - Installer le patient et procéder à l’anamnèse, - Prendre les constantes, - Avertir le médecin et préparer le matériel pour le sondage, - Préparer le matériel pour la visite médicale et les différents examens: ECBU, radiologiques, endoscopiques, - Administrer le traitement prescrit, - Faire le sondage vésical sur avis médical
  • 317. 8 - ALBUMINURIE OU PROEINUNIRIE  Définition: C’est la présence d’albumine dans les urines.  Causes: - Pathologie glomérulaire (glomérulonéphrite). - Néphrites - Maladies infectieuses (scarlatine).
  • 318.  Rôle infirmier: - Installer le malade, - Recueillir les urines pour la recherche d’albumine (urines fraîches ou dosage d’albumine urines de 24h), - Administrer la thérapeutique prescrite, - Déconseiller l’utilisation des médicaments comme les sulfamides - Contrôler régulièrement la présence d’albumine dans les urines, - Veiller au respect du régime.
  • 319. 9 - GLUCOSURIE  Définition: La glycosurie ou glucose urinaire, est la présence de glucose dans les urines. Son apparition est liée à un taux de glucose dans le sang (glycémie) trop important. Normalement, elle est strictement nulle.
  • 320.  Causes: - Hyperglycémie -Lésions pancréatiques. - Maladies hypophysaires. - Atteintes surrénaliennes. - hérédité. - Causes rénales
  • 321.  Rôle infirmier - S’assurer de la présence de glucose dans les urines, - Interroger le patient sur la polyurie, polyphagie, polydipsie, - Effectuer un prélèvement de sang pour glycémie, - Rechercher la présence d’acétone dans les urines, - Prendre les constantes, - Administrer la thérapeutique prescrite, - Veiller au respect du régime, - Contrôler régulièrement la glucoserie et la glycémie.
  • 322. 10 - ACÉTONURIE  Définition: C’est l’existence dans l’urine du produit cétonique.  Causes: - Diabètes graves ou mal contrôlés. - déshydratation. - Vomissements. - malnutrition. - Exercices violents.
  • 323.  Acidocétose diabétique L'acidocétose est la conséquence d'une carence en insuline. Sa survenue est favorisée par des facteurs intercurrents : stress, infections, infarctus du myocarde, inobservance, etc... En plus d’entraîner une hyperglycémie, l’insulinopénie entraîne une augmentation de la lipolyse (dégradation du tissu adipeux) qui entraîne la formation de corps cétoniques et la survenue d’une acidose métabolique. Le tableau clinique de la phase de cétose simple, qui peut durer de quelques heures à quelques jours, associe:  Syndrome cardinal modéré avec polyurie et polydipsie (déshydratation), asthénie,
  • 324.  Syndrome de cétose modéré avec haleine cétonique inconstante, troubles digestifs mineurs.  En l'absence d'intervention thérapeutique apparaissent des troubles de la conscience : stupeur ou confusion, puis un coma calme, profond, sans signe de localisation neurologique. C’est une urgence diagnostique et thérapeutique.  Le tableau clinique associe alors :  Un syndrome cardinal sévère avec une déshydratation globale (symptôme majeur) :  extra cellulaire : pli cutané, cernes périorbitaires, voire collapsus (hypotension artérielle, oligurie, tachycardie)  intracellulaire : sécheresse des muqueuses, soif intense, hyperthermie  Un syndrome de cétose  Haleine cétonique (classiquement odeur de pomme reinette)  Troubles digestifs francs : Nausées, vomissements et douleurs abdominales intenses diarrhée
  • 325.  Un syndrome d’acidose métabolique :  Troubles respiratoires : polypnée voire dyspnée de Kussmaul (à 4 temps) pour lutter contre l’acidose  Troubles neurologiques : stupeur, syndrome confusionnel voire coma calme et profond sans signe de localisation  Une glycosurie et une cétonurie importante à la bandelette urinaire (3 ou 4 croix)
  • 326.  Rôle infirmier: - Préparer le malade, le matériel et aider le médecin à poser le diagnostic, - Contrôler la présence d’acétone dans les urines, - Surveiller le régime alimentaire graisses), - Contrôler la glycémie si diabète, - Réhydrater le patient en cas de déshydratation.
  • 327. 10 - HÉMATURIE  Définition: C’est l’émission de sang dans les urines. Elle peut être macroscopique ou microscopique.
  • 328.  Causes: . Causes médicales : maladies du sang. .Causes rénales: - Cancer du rein: cause principale. - Lithiase. - Tuberculose rénale. .Causes vésicales: - Tumeurs de la vessie. - Infections de la vessie. .Causes prostatiques et urétrales: - Adénomes de la prostate. - Cancer prostatique. - Tumeur de l’urètre. .Causes médicamenteuses : anticoagulants.
  • 329.  Rôle infirmier: - Installer le patient et le rassurer, - Prévenir le médecin, - Effectuer l’épreuve des trois verres, - Préparer le patient et le matériel pour différents examens (cystoscopie, cathétérisme urétral, radiographie), - Appliquer la thérapeutique prescrite (hémostatiques).
  • 330. 11 - EPREUVE DE 3 VERRES : Se fait en cas d’hématurie pour déceler son origine. Techniques : - Faire uriner le malade au cours de la même miction dans 3 verres différents : . Le début de miction dans le 1er verre. . Le milieu de miction dans le 2éme verre. . La fin de la miction dans le 3éme verre. Résultat : - Le 1er verre : une hématurie initiale provenant de l’urètre. (hématurie initiale) - Le 2émé verre : indique une hématurie venant de la vessie. (hématurie terminale) - Dans les 3 verres : une hématurie totale provenant de rein . (hématurie totale)
  • 331. 12 - PYURIE  Définition: C’est l’émission d’urine mélangée au pus.  Causes: - Pyélonéphrite. - Tuberculose urinaire. - Bilharziose ou schistosomiase est une maladie parasitaire due à un ver hématophage, le schistosome.
  • 332.  Rôle infirmier: - Installer le malade et prendre les constantes, - Prévenir le médecin, - Préparer le matériel pour la consultation médicale, - Effectuer les différents examens, - Appliquer le traitement prescrit, - Surveiller l’évolution de la maladie.
  • 333. 13 - CYSTALGIE  Définition: C’est une douleur vésicale généralement exagérée au moment de la miction.
  • 334. 14- COLIQUE NÉPHRITIQUE  Définition: C’est une douleur paroxystique traduisant une brusque distension des voies urinaires
  • 335.  Causes: La colique néphrétique peut être en rapport avec : - La migration d’un calcul. - La migration d’un caillot sanguin ou de cellules cancéreuses. - Tuberculose rénale.
  • 336.  Rôle infirmier: Installer le malade et aider le médecin à poser le diagnostic en précisant:: - Le siège de la douleur (région lombaire), - Ses irradiations: fosse iliaque, région inguinale, petit bassin, organes génitaux, - Son intensité : douleur atroce, permanente avec des renforcements paroxystiques (malade agité, anxieux, cherche une position antalgique sans la retrouver), - Ses caractères : sensation de déchirement de brûlure, de piqûre, de pesanteur, - Administrer les antalgiques prescrits par le médecin, - Préparer le malade pour une éventuelle radiographie et une U.I.V.
  • 338.
  • 339. 1 - La macule:  C’est une tache de dimension variable ne faisant pas saillie à la peau, s’effaçant momentanément à la pression du doigt.  La macule est visible mais non palpable, sous forme d'une tache de couleur et de taille variables. Elle ne présente pas de relief notable à la surface de la peau. Les macules sont généralement classées selon leur couleur et les effets de la vitropression
  • 340.
  • 341. 2 - La papule: C’est une petite élevure de la surface de la peau de la grosseur d’une lentille (si elle est supérieure à 1cm, c’est une plaque)
  • 342.
  • 343. 3 - La vésicule:  C’est un petit soulèvement de l’épiderme contenant une sérosité transparente  une vésicule (cutanée) est une lésion non inflammatoire de la peau, élévation circonscrite de l'épiderme, due à une collection de liquide clair contenu dans une cavité néoformée, de volume variable mais petit (1 à 3 mm de diamètre)
  • 344.
  • 345. 4 - La bulle: C’est une vésicule de grande dimension (brulure)
  • 346.
  • 347. 5- Pustule: C’est une vésicule contenant un liquide purulent
  • 348. 6- Phlyctène: C’est une cloque correspondant à une vésicule ou une bulle au moment du frottement de la peau ,lorsque l' épiderme devient rouge puis se sépare du derme ; une petite poche se forme et se remplit d'un liquide clair : c'est l'ampoule de frottement (aussi appelée cloque ou, phlyctène)
  • 349.
  • 350.
  • 351. 7 - La squame: Ce sont des lamelles épidermiques, se détachant de la surface de la peau. Naturellement, les cellules mortes sont éliminées sous forme de squames minuscules. Ils deviennent cependant visibles en cas de desquamation excessive liée à une dermatose cutanée ou une inflammation du cuir chevelu