A l'occasion du Salon i-Expo et à l'invitation de Lionel Maurel - Calimaq - j'étais invité à plancher sur la propriété à l'heure du numérique. http://t.co/qdTXtUSj
1. La propriété
(du livre numérique)
a-t-elle encore un sens ?
Hubert Guillaud – http://www.internetactu.net - http://www.fing.org - http://lafeuille.blog.lemonde.fr
3. « C’est de l’accès plus que de la propriété
que dépendra désormais notre statut social. »
JEREMY RIFKIN - L'âge de l'accès
4. La propriété s'appuie sur 1 modèle économique :
la vente unitaire
"La vente unitaire ne décollera massivement que lorsque
l'offre sera clarifiée : soit on est dans un système de
contenus jetables et périssables, auquel cas, le prix du
marché doit s'établir au plus bas. Soit on est dans des
contenus pérennes, citables, récupérables, alors le prix
du marché peut s'établir vers le haut”
Marin Dacos et Pierre Mounier – L'édition électronique
http://lafeuille.blog.lemonde.fr/2010/05/22/livre-numerique-les-modeles-economiques/
6. « Quand on achète un livre
numérique, son éditeur vous
oblige généralement, non
seulement à porter des lunettes,
mais également à acheter telle ou
telle marque de lunettes, sans
quoi vous ne pouvez pas lire le
livre que vous avez pourtant
acheté... » - Manhack - Je n’ai pas le
droit de lire le livre que j’ai acheté
7. L'IMPOSSIBLE PROPRIété :
Quelles propriétés avons-nous ?
Les "fausses" contraintes (techniques)
et les "vraies" contraintes (légales)... ou l'inverse.
9. "Une œuvre pour qu'elle soit pérenne doit être
copiée, recopiée et partagée de façon large et
distribuée. La gestion de droits devrait se faire
par une maximisation de la circulation des
objets numériques. Si les objets sont identifiés
numériquement, il devient beaucoup plus facile
de mettre en place des systèmes de rétributions
pour les auteurs. Lorsque nous parlons
d'identification de l'objet. Il ne s'agit pas
d'associer l'identification à la personne qui a
acheté l'objet mais d'associer l'identification à la
personne qui l'a créé. (...) Les DRMs devraient
être un système incitatif à la rémunération des
auteurs et non pas le contraire."
KARL DUBOST - Aujourd'hui, on enterre le livre
10. Des pratiques et des usages de lecture plus libres
que les contraintes légales et techniques
12. Le WEB est-il un livre ?
Que Lisons-nous en numérique ?
« Dans le monde électronique, c’est la même surface illuminée de l’écran de
l’ordinateur qui donne à lire les textes, tous les textes, quels que soient leurs
genres ou leurs fonctions. Est ainsi rompue la relation qui, dans toutes les
cultures écrites antérieures, liait étroitement des objets, des genres et des
usages. »
Roger Chartier - « Qu’est-ce qu’un livre ? Grandeurs et misères de la
numérisation »
14. Le Partage est la Culture :
« industries du copyright » vs. « industries du fair use »
La « grande conversion numérique » est
la capacité de la nouvelle technique à
porter des formes d’écriture originales,
libérées des contraintes imposées, à la fois
par la morphologie du codex et par le
régime juridique du copyright.
Milad Doueihi
"Les pratiques non-marchandes des
individus sont le coeur de la culture
numérique."
Philippe AIGRAIN
16. Le livre est l'une des plus faibles pratique de partage
17. Rendre le livre
plus social,
plus ludique ?
La lecture générationnelle
http://lafeuille.blog.lemonde.fr/2010/10/18/comment-enrayer-la-chute-de-la-lecture-des-enfants/
19. Nouvelles FORMES DE lectures + Anciennes FORMES Lectures
La bonne nouvelle est que
36 % de l’information que
nous consommons provient
de mots que nous lisons
chaque jour, quel que soit le
support. Et ce pourcentage
est plus important qu’il ne
l’était il y a 30 ans, quand
l’internet n’existait pas !
http://www.internetactu.net/2010/01/14/combien-dinformation-consommons-nous/
20. La question du droit ? Ou la question des usages ?
Ce n'est pas par la propriété
qu'on s'adressera aux lecteurs de demain
mais en leur fournissant des services
dont ils auront l'utilité, le besoin et l'envie.