1. Compte rendu des expériences :
Témoin
Observation :
J’observe que, d’après le fichier vidéo, les mouvements sont assez peu fréquents. Je
me suis endormi vers 23h21 et me suis réveillé vers 7h11, ce qui fait un total de 7h49
de sommeil. Avec une estimation de la part de l’application d’une proportion de 83%
de sommeil profond, je ne me suis pas levé et je me suis réveillé frais et reposé
Interprétation :
Ce graphique représente mon sommeil témoin idéal et servira de référence pour les
expériences ultérieures. Dans l’absolu, ce pourcentage de 83% de sommeil profond
est assez élevé et régulier. Avec un mouvement toutes les heures, ils peuvent
s’expliquer de par la fin du cycle de sommeil qui durent à peu près le temps séparant
mes mouvements.
Conclusion :
2. Ce sommeil de référence a tout d’un sommeil idéal de par sa durée et son absence
de facteurs potentiellement nuisible au bon déroulement du sommeil.
I. Utilisation intensive d’un écran
Observation :
Le graphique m’indique qu’il y a eu plusieurs pics de mouvements dans l’heure
suivant le coucher. Je me suis couché à 23h46 et me suis levé à 6h29, ce qui me fait
environ 6h43 de sommeil. Le taux de sommeil profond est de 79%. Au réveil je me
sentais moins reposé que d’habitude, avec une impression de ne pas avoir fini ce
que je voulais faire. Je ne me suis pas levé pendant cette nuit.
Interprétation :
Malgré l’apparente agitation, j’ai globalement bien dormi avec une proportion de
sommeil profond de 79%. Il apparait juste un temps d’endormissement assez élevé
puisque je ne me suis pas réellement endormi avant minuit trente. J’en ai d’ailleurs
souvenir. Les périodes de 1h à 3h et de 4h20 à 5h40 sont assez caractéristiques
d’un sommeil « normal », avec des mouvements et un demi-éveil correspondant aux
cycles habituels du sommeil.
Conclusion :
3. Largement décriés par les médias comme fléau de notre société moderne, avec une
influence déterminante sur le sommeil qu’on leur prête, les écrans, utilisés avant le
coucher, ne sont pas si nuisibles si l’on y ajoute le fait qu’il s’agit une utilisation
intensive occasionnelle, avec dans mon cas le visionnage d’un film de deux heures
et une concentration extrême sur mon environnement intégré de développement
(programmation).
II. Influence du coucher tardif
Observation :
Le graphique nous montre dans ce cas un sommeil on ne peut plus irrégulier, avec
des pics de mouvements fréquents entre 3h30 et 10h. Je me suis couché vers 2h05
et me suis réveillé vers 12h24. Ce qui correspond à environ 10h19 de sommeil. La
proportion de sommeil profond est de 61%. Je me suis réveillé deux fois pendant la
nuit, spontanément. Je me suis réveillé de mauvaise humeur après une nuit plutôt
cauchemardesque.
Interprétation :
Ce graphique diffère en tout point du témoin : non seulement je n’ai pas bien dormi
du tout avec un pourcentage de sommeil profond de 61%, le plus bas de toutes mes
expériences, mais j’ai beaucoup bougé cette nuit et il n’y a pas de réels cycles qui
apparaissent. Ici, le sommeil n’a été en réalité profond qu’entre 2h30 et 3h30 et à
partir de 10h.
Conclusion :
4. Cette expérience montre clairement un dérèglement du sommeil lorsqu’on se couche
à des heures « exotiques », le sommeil n’étant plus réparateur à partir de 7h, on ne
peut considérer que cette nuit ait été bénéfique, avec des mouvements fréquents qui
traduisent une grande agitation et donc l’empêchement d’un sommeil réparateur de
qualité.
III. Influence de la température sur le sommeil
Observation :
Cette période d’observation de 6h54 s’étende de 23h31 à 6h25. Je me suis réveillé
après un sommeil profond de 73%, inconfortable mais reposé. On observe des pics à
intervalle régulière, mais d’une durée relativement longue. Je me suis réveillé
brièvement peu avant 4h.
Interprétation :
J’ai globalement bien dormi durant cette nuit, avec des périodes de sommeil léger à
intervalles régulières, s’inscrivant dans les cycles de sommeil. En revanche, la
température élevée a causé un temps de rendormissement plus long
qu’habituellement. De plus quand je me suis réveillé avant 4h, il m’a fallu presque 20
minutes avant de me rendormir effectivement. J’ai passé au moins 3 périodes de
sommeil profond « réparateur ».
Conclusion :
5. La température ne m’a pas trop gêné pour m’endormir (¼ d’heure à peine), mais
acause une latence de rendormissement plus élevée à chaque fois que la période de
sommeil profond finissait. De façon générale, elle ne n’a pas trop perturbé mon
sommeil.
IV. Influence de l’humeur
Observation :
Le graphique m’indique qu’il y a eu plusieurs pics de mouvements dans les deux
heures suivant le coucher. Je me suis couché à 23h44 assez déprimé et me suis
levé à 9h20, ce qui me fait environ 9h35 de sommeil. La part de sommeil profond est
de 73%. Au réveil je me sentais assez reposé mais de meilleure humeur qu’au
coucher. Je me suis levé spontanément à 6h30 et me suis rendormi quelques
minutes plus tard
Interprétation :
Malgré une difficulté évidente à m’endormir, avec beaucoup de réflexion sur des
sujets n’en méritant en réalité que très peu, le reste de la nuit apparaît moins
anormale que je ne pensais originalement. A partir de 2h, on peut considérer que les
pics de mouvement s’inscrivent dans les cycles de sommeil, à l’exception du lever à
6h30. On peut donc considérer au moins 5 cycles de sommeil effectivement
réparateurs.
6. Conclusion :
Cette expérience montre une influence certaine de l’humeur au coucher, mais d’une
façon moindre selon moi : seulement sur l’endormissement qui tarde plus. En réalité,
une fois endormi, il n’y a plus vraiment ces idées noires résidentes qui viendraient
altérer la qualité du sommeil. Le sommeil est alors comparable au sommeil idéal.
V. Influence du bruit
Observation :
Le graphique indique plusieurs pics de mouvement de façon aléatoire tout au long de
ma nuit. Je me suis couché vers 23h29 et me suis levé peu après 6h40, représentant
un sommeil de 7h11. Après une nuit avec 78% de sommeil profond, je me suis
réveillé ni fatigué ni totalement reposé, mais d’une bonne humeur naturelle.
Interprétation :
Cette expérience s’est déroulée avec l’utilisation d’une radio internet, sur la station
BBC Radio 1, présentant des contenus variés (musiques diverses, bulletins
d’information) ainsi qu’un bruit de camion programmé à 3h30. Dans ce cas, nous
constaterons que ce bruit m’a effectivement réveillé (bien que je n’en ai pas souvenir)
et que la radio ne m’a perturbé en somme qu’au début de l’endormissement, pendant
½ heure. On retrouve 2 cycles de repos complet à minuit et à 2h.
7. Conclusion :
Ici, le bruit généré a été volontairement aléatoire, de façon à ne pas habituer le
cerveau à une routine. De plus, le bruit artificiel provoqué qui est censé représenter
un évènement ponctuel perturbant le sommeil m’a effectivement réveillé. Le bruit
permanent et aléatoire a eu comme principale conséquence de ralentir mon
endormissement, le reste de la nuit, à part le bruit provoqué, s’inscrit dans les cycles
de sommeil constatés dès l’expérience témoin.
VI. Influence de l’état d’esprit au coucher
Observation :
Sur cette période de sommeil d’une durée de 7h45, de 23h26 à 7h12, on observe
des mouvements à des intervalles irrégulières, avec des périodes de 1h de sommeil
profond et d’autres à à peine 20 minutes. Globalement, le sommeil profond a
représenté 71% de la nuit. Je me suis réveillé brutalement, au milieu d’un rêve, et
donc de mauvaise humeur et fatigué
Interprétation :
Contrairement à l’expérience « psychologique » précédente, celle-ci a eu une
influence sur toute la nuit, ayant une grande impatience d’être au lendemain. Ainsi,
On ne pourrait dégager que deux périodes s’inscrivant dans les cycles de sommeil,
et donc réparatrices : entre 2h30 et 3h40 et entre 5h et 6h.
Conclusion :
8. Cette expérience concernant des facteurs de hâte au coucher a eu une influence
directe sur le physique avec un repos moindre, et donc une fatigue. Cette hâte a eu
pour conséquence de dérégler complètement mon sommeil, avec des mouvements
aléatoires et une agitation à des moments hors-cycles de sommeil.
9. VII. Influence de la consommation d’excitants
Observation :
Durant cette nuit observée de 23h06 à 7h15, soit 8h08, on observe une nouvelle fois
de nombreux pics au début du coucher, jusqu’à minuit. On observe également une
anomalie peu avant 6h. Il y a de petits pics ici et là, mais il ne s’agit pas de réveils. Je
me suis réveillé un peu fatigué, mais beaucoup plus reposé que lors de beaucoup
d’expériences.
Interprétation :
Ici, nous pouvons voir clairement l’influence des excitants (trois verres de thé et une
tablette de chocolat dans mon cas) : ils ont évidemment retardé mon sommeil effectif
d’une heure. Le reste de la nuit, il n’y a eu que peu d’influence de ceux-ci, mis à part
peu avant 6h, où je me suis brièvement réveillé avant de me recoucher.
Conclusion :
D’une manière générale, bien que je n’aie pas essayé avec du café, la caféine et la
théobromine ingérées ont eu pour conséquence de ralentir mon endormissement et
d’avancer mon réveil et donc raccourcir mon sommeil effectif. Le reste de la nuit s’est
globalement bien déroulée, avec des cycles de sommeils qui n’ont pas été perturbés.
10. VIII. Influence de la luminosité ambiante
Observation :
Je me suis couché à 20h44 et me suis réveillé à 5h15, pour 8h30 de sommeil. On
observe un sommeil irrégulier, avec des pics de mouvement traduisant un sommeil
léger de manière on ne peut plus irrégulière. De plus, ceux-ci ont la particularité de
durer plus d’une heure pour certains. Je n’ai pas souvenir de m’être réveillé. Je me
suis réveillé exténué après une nuit au sommeil profond ne représentant que 63%
Interprétation :
Ici, la luminosité a eu pour influence singulière de causer de longues périodes de
sommeil léger, c’est-à-dire qu’il m’a fallu du temps pour me rendormir. On peut donc
considérer que les périodes entre 22H et 23H et entre 1H-2h30 n’ont pas servi au
repos et à la récupération. De plus, la nuit entière a été de mauvaise qualité, avec
aucune période réparatrice de sommeil profond « complet » durant plus d’une heure.
J’ai également pris près d’une ½ heure à m’endormir.
Conclusion :
Cette expérience a de loin été la plus désagréable. La lumière m’a empêché de
dormir convenablement. Elle m’a vraiment empêché de m’endormir rapidement et a
perturbé mes cycles de sommeil en me réveillant et en provoquant une agitation
11. aléatoire au long de la nuit. C’est aussi le seul facteur à m’avoir réveillé aussi
longtempsdans la nuit.
IX. Influence de l’apport excessif de nourriture à l’occasion d’un repas
Observation :
Je me suis couché à 23h05 et me suis réveillé après 8h à 7h05. Le sommeil a été
très profond cette fois, avec une part de 90%. Les courbes sont très peu présentes et
peu hautes. Je ne me suis pas réveillé pendant cette nuit et je me suis senti reposé à
l’issu de cette nuit, après une nuit qui m’a paru agréable
Interprétation :
Le repas lourd pris lors du soir m’a permis d’une part de m’endormir relativement
rapidement et de ne pas avoir été agité pendant la nuit. Pendant presque 2h, je n’ai
même pas bougé. Certains pics apparaissent, mais ne montant pas tout en haut, je
n’ai pas vraiment été réveillé : cela délimite juste les cycles. Le taux de sommeil
profond est le plus élevé de toutes mes expériences, même la témoin.
Conclusion :
Le fait de manger beaucoup durant la soirée m’a permis de très bien dormir avec un
pourcentage de sommeil profond supérieur à celui de l’expérience témoin. Ce fut
l’une des nuits les plus agréables parmi mes expérimentations.
12.
13. X. Influence du déroulement d’évènements nocturnes ponctuels à
effet euphorique notoire
Observation :
Le graphique s’étend de 23h15 à 7h44, soit une période de 8h28.Nous
remarquerons que le sommeil n’a pas réellement été profond avant 2h20 avec de
nombreux pics jusqu’à cette période. La part de sommeil profond a néanmoins été
de 77%. Je me suis réveillé assez fatigué, mais de bonne humeur après les
événements de la veille.
Interprétation :
La soirée et l’euphorie traditionnelle accompagnant ce type d’événement nocturne
m’a en réalité empêché de me reposer avant 2h, étant très agité. A partir de ces 2h,
le sommeil fut très calme et assez normal, avec des cycles de sommeil apparaissant
clairement. J’ai donc pu me reposer correctement pendant 5h cette nuit-là.
Conclusion :
L’événement a eu pour conséquence de m’empêcher de m’endormir. Ce facteur n’a
pas bouleversé mes cycles mais a en réalité retardé mon sommeil. Il se peut que
j’auraismieux dormi si j’avais dormi un peu plus longtemps, car aucune anomalie
majeure n’est survenue une fois que le sommeil profond a commencé.