2. Mode d ’emploi
clic
clic
Déplacement dans la présentation :
La souris peut servir à faire défiler les planches dans l ’ordre normal de la présentation (en
cliquant)
Vous pouvez également utiliser les touches « page suivante » (ordre normal) et « page
précédente (vous permet de revenir en arrière) du clavier.
Si vous êtes perdu(e), cliquer à coups de mulot sur le bouton « retour au plan » en bas à gauche de
l ’écran vous renvoie au sommaire (sauf dans les planches d ’en-tête de chapitre, mais là, vous
savez où vous êtes)
Certaines zones de l ’écran peuvent, quand vous cliquez dessus, renvoyer à des
explications plus détaillées :
L’existence de telles zones dans la planche est signalée par la présence de ce mulot dans la marge,
Ces zones peuvent être du texte en ligne : ce texte apparaît alors en orange souligné ;
Elles peuvent également prendre la forme de boutons à cliquer :
Comme ceci
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
2
3. Plan
clic
clic
Mode d’emploi
Introduction et objectifs
Un peu de comptabilité générale :
Objectifs de l’analyse comptable
Objectifs et limites du module
Le bilan
Le compte de résultat
Analyse et diagnostic :
L’analyse économique
L’analyse financière
Rapport d’analyse
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
Références bibliographiques
Contacts
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
3
5. L’entreprise industrielle
ENTREPRISE :
On peut distinguer :
Unité économique autonome
organisée pour la mise en oeuvre
d'un ensemble de moyens de production,
en vue de produire des biens sur le marché
l’entreprise marchande :
achète et revend des marchandises sans processus notable de transformation (autre que des
modifications du conditionnement)
l’entreprise prestataire de service :
vend de la mise à disposition de moyens, humains ou matériels.
L’entreprise industrielle :
assure des opérations de transformation sur des produits.
retour
au plan
Par la suite, on s’intéressera par défaut à l’entreprise industrielle (pour laquelle la vente de
marchandises ou de services est marginale par rapport à la vente de produits)
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
5
6. Objectifs de l’analyse comptable (1)
POSTULAT :
"UNE ENTREPRISE N'EXISTE PAS SANS VOLONTE D'ENTREPRENDRE"
... donc elle n'existe pas sans une stratégie.
(qui peut être définie plus ou moins précisément,
de manière plus ou moins consciente,
et plus ou moins diffusée :
- au sein de l'entreprise
- auprès de ses interlocuteurs
- dans le grand public)
Cette stratégie qui exprime les volontés de l'entreprise s'appuie sur des moyens.
La définition des actions de l'entreprise dans le cadre de la stratégie suppose
ainsi une connaissance précise des moyens dont elle dispose.
retour
au plan
L'évaluation de ces moyens est le premier rôle de l’analyse comptable
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
6
7. Objectifs de l’analyse comptable (2)
L‘ENTREPRISE DOIT EGALEMENT ETRE ORGANISEE :
DANS SA PRODUCTION
DANS LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT
soutien logistique
DANS SES ACTIVITES
gestion de production
gestion des projets, ou par projets
ET DANS SON PROCESSUS DECISIONNEL ...
... c'est le deuxième rôle de l’analyse comptable
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
7
8. Objectifs de l’analyse comptable (3)
Publication périodique d’états de santé de l’entreprise :
relations avec les banquiers
relations avec les investisseurs
relations avec les actionnaires
relations avec les partenaires
C'est le troisième rôle de la gestion d'entreprise ...
Nouvelle ambiance industrielle, nouvelles méthodes de travail :
gestion de projets
état d'esprit "qualité"
implication croissante des partenaires dans les affaires traitées
rapports avec les donneurs d'ordres, avec les sous-traitants
... et il est de plus en plus important.
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
8
9. Objectifs du cours :
A l’issue de ce rapide aperçu, vous devriez être capable de :
Exploiter des connaissances sommaires en comptabilité générale pour :
Lire et comprendre un bilan
Lire et comprendre un compte de résultat
Analyser ces documents pour évaluer :
la viabilité économique d’une activité
la pérennité financière d’une entreprise
Que ce soit la vôtre ...
(examen de la possibilité de développer, d ’investir)
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
… ou une entreprise extérieure
(examen d’un partenaire, d’un fournisseur, …, avant une coopération durable )
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
9
10. Limites du cours
A l’issue de ce rapide aperçu, vous ne serez pas capable de :
Devenir expert – comptable,
ni même comptable,
... mais vous pourrez discuter avec eux et les comprendre ...
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
10
11. Avertissement déontologique
Renvoie à l’existence d’une stratégie d’entreprise :
L’activité normale d’une entreprise est d’être rentable
(en termes plus crus, de dégager des bénéfices)
On ne portera pas de jugement moral sur ces bénéfices
(ils sont nécessaires)
Tout jugement d ’ordre moral ne pourra concerner que l’usage que fait
l’entreprise (ou que font les actionnaires) des bénéfices dégagés.
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
11
13. Recueil des données
OBJECTIF : enregistrer et classer.
Mise en évidence des forces et faiblesses de l'entreprise.
nécessité :
Comptabilité :
• de recueillir des informations sur l'entreprise,
• de définir une façon de quantifier ces informations
• de présenter ces informations
• d'analyser ces informations
Technique d'enregistrement des flux économiques
chiffrés que provoque l'activité d'une entreprise
Flux économiques : parti pris de négliger les aspects techniques, sociaux, environnementaux, ...
Chiffrés : une seule unité de mesure, l’unité monétaire légale
(pour une entreprise française : euro ... quels que soient les lieux d’activités)
enregistrement des flux :
retour
au plan
flux réels : à la date des documents (factures)
flux monétaires : à la date du paiement
(comptes de régularisation pour coordonner)
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
13
14. Présentation des données
clic
clic
Principe de la partie double :
Au point de vue comptable, un flux (opération) est défini par une quantité,et deux
comptes élémentaires dont l'un est l'origine du flux (il est débité), et l'autre sa destination
(il est crédité).
Objectif : vérification aisée (sur tous les comptes, et sur une période donnée, somme des
crédits = somme des débits)
Liste des comptes : imposée par le « Plan comptable général » (ministère des finances)
Chronologie de l'enregistrement :
1 - au fur et à mesure, enregistrement par ordre chronologique dans le JOURNAL,
2 - classement par catégories ou comptes dans un GRAND LIVRE, (quotidien)
3 - contrôle des opérations précédentes par la BALANCE. (mensuel)
Cette balance fournit périodiquement le résultat (bénéfice ou perte),
au moins une fois par an ... pour des raisons fiscales!
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
14
15. Expression du résultat de l’entreprise
Notion de résultat :
Correspond au constat d’un enrichissement (résultat positif = bénéfice) ou d’un
appauvrissement (résultat négatif = perte) sur une période donnée (exercice)
Deux déterminations du résultat :
RESULTAT CONSTATE :
variation sur l'exercice du patrimoine de l'entreprise :
examen de l’évolution de la situation nette (capitaux propres)
RESULTAT EXPLIQUE :
différence, sur un exercice donné, entre :
les créations de valeur pour l’entreprise (produits)
et les valeurs consommées (charges).
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
15
16. Résultat constaté : BILAN
Détermination du résultat sur une période donnée par l’évolution du
patrimoine de l’entreprise, appelé sa situation nette.
Ce patrimoine est exprimé dans un document comptable : le bilan
Du coup, l’examen d’un seul bilan n’est pas pertinent en soi : besoin du
recours à deux bilans consécutifs, encadrant l’exercice en question.
Retenir : BILAN = INVENTAIRE DU PATRIMOINE,
réalisé à un instant donné
Notion d’instantané
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
16
17. Bilan (1)
BILAN
BILAN : inventaire du patrimoine de l’entreprise.
Habitude comptable : toujours faire les calculs deux fois (par souci de vérification). Cet inventaire est
donc réalisé sous deux formes différentes :
1 – L’entreprise vue comme une boîte noire : inventaire historique, depuis la naissance de l’entreprise,
de toutes les valeurs qui sont entrées sous une forme ou sous une autre, et n’en sont pas ressorties.
Revient à dresser l’énumération de ce que doit l’entreprise au monde extérieur (les actionnaires font
partie du monde extérieur) : cette recherche des origines des ressources de l’entreprise constitue le
passif du bilan.
2 – On ouvre la boîte noire, et on procède à l’inventaire (valorisé) de ce qu’on trouve dedans : cette
inventaire de l’emploi des ressources de l’entreprise est ce qu’on appelle l’actif du bilan.
Ces deux façons de procéder doivent correspondre de toute façon au même inventaire,
donc par principe :
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
ACTIF = PASSIF
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
17
18. Bilan (2)
BILAN
ACTIF :
(généralement présenté à gauche quand le bilan
est sous forme de tableau à deux colonnes).
Emploi des ressources dont dispose l’entreprise :
on fait la part des choses entre les ressources
durablement immobilisées (actif immobilisé) et
les affectations provisoires (actif circulant).
Séparation entre le « durablement » et le
« provisoire » : la durée de l’exercice fiscal
(1an)
PASSIF :
(généralement présenté à droite quand le bilan
est sous forme de tableau à deux colonnes).
Origine des ressources dont dispose l’entreprise :
On fait la part des choses entre les moyens dont
elle dispose en propre (capitaux propres, ou
situation nette), et les moyens qu’elle devra
restituer à plus ou moins long terme (dettes)
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
18
19. Bilan (3)
BILAN
clic
clic
ACTIF IMMOBILISE :
Comprend :
Les immobilisations incorporelles
Les immobilisations financières
CAPITAUX PROPRES :
Comprennent :
Le capital social
Les réserves
Le résultat (et le report)
Les immobilisations matérielles
Subventions ... entre les deux ...
Provisions
ACTIF CIRCULANT :
Comprend (de haut en bas, du plus immobilisé au
plus volatil) :
Les stocks
retour
au plan
Les créances
DETTES :
Dettes financières
Dettes d ’exploitation
La trésorerie
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
19
21. Résultat constaté : exemple
ACTIF
EXERCICE t-1
Bilans : inventaires du patrimoine
pour les exercices
t - 1 et t
PASSIF
CAPITAUX PROPRES
EMPLOIS = 150 MF
DETTES = 85 MF
ACTIF
EXERCICE t
PASSIF
CAPITAUX PROPRES
Situation nette (t-1) = 150 - 85 = 65 MF
EMPLOIS = 190 MF
retour
au plan
RESULTAT DE L'EXERCICE t :
90 - 65 = 25 MF
… au moins …
(dividendes éventuels à rajouter,
selon que les bilans sont établis avant ou
après affectation du résultat)
Département « Génie Industriel »
DETTES = 100 MF
Situation nette (t) = 190 - 100 = 90 MF
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
21
22. Résultat expliqué : compte de résultat
Correspond à l’enregistrement, sur un exercice, des créations ou consommations de richesse de l'entreprise :
création = produit, consommation = perte
PRINCIPE :
toujours le principe de
la double détermination :
bénéfice : en charges
perte : en produits
CHARGES
Autre exemple, moins optimiste :
PRODUITS
PRODUITS
BENEFICE
CHARGES
PERTE
TOTAL 1
TOTAL 2
TOTAL 1
retour
au plan
TOTAL 2
PAR PRINCIPE, TOTAL 1 = TOTAL 2 ... ou erreur dans l'enregistrement des flux.
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
22
23. Ventilation des charges et produits
En trois catégories :
Les charges et produits liés à l ’exploitation normale :
Activité classique de vente de produits (ou services) pour l’obtention desquels on a
consenti des dépenses ;
Les charges et produits liés au financement de l ’exploitation
que ce financement soit onéreux ...
… ou rémunérateur
retour
au plan
besoin d ’aide extérieure pour financer les investissements
excédent de trésorerie qui, placé, rapporte des produits financiers (dividendes, plus-values, …)
…et les charges et produits qu ’on ne peut pas rattacher aux deux catégories
précédentes :
C ’est ce qu ’on va qualifier d ’exceptionnel, qu ’il s ’agisse de charges ou de produits.
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
23
24. Compte de résultat : RCAI
COMPTE DE RESULTAT
clic
clic
CHARGES :
PRODUITS :
Charges d ’exploitation
Produits d ’exploitation
Charges financières
Charges exceptionnelles
Produits financiers
Différence = RCAI
retour
au plan
(Résultat courant avant impôt)
Département « Génie Industriel »
Produits exceptionnels
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
24
25. Du R.C.A.I. au résultat
(produits) –
clic
clic
RCAI = Résultat courant avant impôt =
Si RCAI <= 0, alors résultat = RCAI ... (donc perte)
Pas d’impôt BIC cette année
Mais possibilité de « conserver » le déficit pour le déduire du bénéfice imposable l’année
prochaine ... ou l’année d’après ... (durée max : 5 ans)
Si RCAI positif ...
1ère étape : PSFE : « participation des salariés aux fruits de l’expansion »
PSFE = 0,5 x (RCAI – 5% des capitaux propres) x (Masse salariale) / (Valeur ajoutée)
Pour les entreprises de + de 100 salariés, et + de 5 ans d’existence
2ème étape : impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) :
retour
au plan
(charges)
caractérisé par un taux d’imposition « a » (actuellement, a = 1/3)
B = Bénéfice imposable = RCAI – PSFE
Montant de l’impôt = a x B
Exemple
Département « Génie Industriel »
Résultat = B x (1 – a)
Annexe
Compte de résultat
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
25
26. Du compte de résultat aux bilans
Le compte de résultat détaille les événements vécus sur une période,
Le bilan décrit l’état de l’entreprise à un instant donné,
Logiquement, le compte de résultat d’un exercice doit donc justifier l’évolution du bilan
au cours de cet exercice :
Capitaux propres :
Dettes :
L’entreprise a-t-elle réglé toutes les charges enregistrées ?
Attention aux décalages sur les charges salariales et TVA
Si résultat positif, prise en compte de l’impôt BIC (non encore payé)
Actifs immobilisés :
accroissement (ou baisse) par ajout du résultat (qui peut être négatif)
accroissement ou baisse par modification des provisions et des subventions
Décroissance de leur valeur nette du montant des amortissements
Actif circulant :
Stocks : stocks initiaux augmentés de la variation des stocks au cours de l’exercice (qui peut être négative)
Créances : Les produits et services vendus ont-ils tous été réglés, ou a-t-on augmenté les créances?
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
26
27. Danger : ce que n’indique pas le compte de résultat
clic
clic
En revanche, un certain nombre de pièges :
Correspondent à des évolutions du bilan dont on n’a pas de trace dans le compte de
résultat.
Capitaux propres : augmentation de capital (n’est ni un enrichissement, ni un appauvrissement)
Endettement :
Immobilisations :
De la même manière, les dépenses liées à des investissements ne sont pas des charges
Actif circulant :
retour
au plan
Les emprunts de capitaux n’apparaissent pas en produits, et les remboursements de capitaux empruntés
n’apparaissent pas en charges.
Créances : des créances inscrites au bilan initial peuvent avoir été effacées au cours de l’exercice, sans que
ça apparaissent dans le compte de résultat (qui n’est pas un compte de trésorerie!)
Le niveau de trésorerie du bilan : même remarque, pour trouver le niveau final des disponibilités, il faudra
s’aider d’un compte de trésorerie.
Exemple
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
27
29. Analyse comptable
Documents établis par la comptabilité pour des raisons fiscales.
•lourde à manipuler
Compte de résultat et bilan :
clic
clic
c o m p t a b i l i
( a n n é e
•présentation exhaustive
t é
L'analyse se base sur
des versions simplifiées,
présentant des grandeurs agrégées,
établies à partir
de ces documents.
2 0 0 4 )
Deux niveaux d'analyse :
Analyse économique
Analyse financière
vérifie que les activités de production
et de commercialisation sont assurées "au
jour le jour" de façon saine par l'entreprise
(juge la viabilité)
retour
au plan
vérifie que les conditions d'existence
de l'entreprise, compte non tenu des résultats
de ses activités, ne la fragilisent pas
(juge la pérennité)
SE BASE SUR LE COMPTE DE RESULTAT
SE BASE SUR LE BILAN
(OU SUR PLUSIEURS BILANS SUCCESSIFS)
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
29
30. ANALYSE ECONOMIQUE
(BASEE SUR LE COMPTE DE RESULTAT)
Se penche sur le fonctionnement interne de l'entreprise pour expliquer :
pourquoi le résultat est négatif,
pourquoi il est si faible
pourquoi il stagne ou progresse peu
* Documents de travail :
retour
analyse
retour
au plan
soldes intermédiaires de gestion
compte d'exploitation fonctionnel
compte d'exploitation différentiel
* Ratios d'analyse économique
* Notion de prix de revient
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
30
31. SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
On prend :
On ajoute :
C.A.
Production stockée
PRODUCTION
On retranche :
Et on obtient :
PRODUCTION
Consomm. externes
VALEUR AJOUTEE
VALEUR AJOUTEE
Salaires et ch. soc.
Excédent Brut d’Exploitation.
Excédent Brut d’Exploitation.
retour
analyse
Subventions
Autres produits
Amort. + autres ch.
Rés. d’Exploitation
Rés. d’Exploitation
Produits $
Charges $
Rés. courant
Rés. courant
Produits Exception.
Charges Exception.
Rés. Avant impôt
BIC + PSFE
RESULTAT
Rés. Avant impôt
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
31
32. COMPTE D‘EXPLOITATION FONCTIONNEL
Classement des charges par fonction et non plus par nature
comme c'est le cas dans le compte de résultat :
chiffre d'affaires
consommation de
matières premières
- coût de production
des produits finis vendus
+
___________________
frais de
production
= marge brute
- frais de vente
___________________
= marge nette
retour
analyse
- frais généraux
___________________
stock initial
de produits finis
+
coût de production
des produits finis
stock initial de
matières premières
+
achats et
frais d'achats de
matières premières
-
stock final
de produits finis
stock final de
matières premières
RESULTAT
retour
au plan
Sépare les fonctions PRODUCTION / DISTRIBUTION / ADMINISTRATION
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
32
33. COMPTE D'EXPLOITATION DIFFERENTIEL
Ventilation entre les charges fixes et variables,
de manière à mettre en évidence les marges sur coûts variables.
chiffre d'affaires
- coûts variables des
marchandises vendues
stock initial
_______________________
+ achats
+ charges variables
sur achats
= marge sur
coûts variables
Part du constat que
ce sont
les marges sur coûts
variables
qui représentent la
valorisation
de l'activité de
l'entreprise.
- coûts fixes
_______________________
- stock final
retour
analyse
+autres charges
variables
RESULTAT
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
33
34. RATIOS D'ANALYSE ECONOMIQUE
1 - Rapprochement d'information plus pertinent que ces informations elles-mêmes
2 - facilitent la formulation d'un diagnostic
3 - autorisent la comparaison avec d'autres entreprises
4 - autorisent la comparaison avec d'autres conditions (périodes)
CHARGES
RENDEMENTS
STOCKS
coût de prod. des prod. finis vendus
________________________________________________
chiffre d'affaires
marge brute
_______________________
chiffre d'affaires
frais de vente
_____________________
chiffre d'affaires
frais généraux
________________________
retour
analyse
chiffre d'affaires
stock moyen évalué au
coût de production
marge sur coûts variables
____________________________________
chiffre d'affaires
coûts variables
_______________________
chiffre d'affaires
retour
au plan
coût de production
des produits finis vendus
___________________________________
chiffre
d'affaires
___________________________________
stock moyen évalué au
prix de vente
résultat d'exploitation
_______________________
coûts fixes
_______________________________
chiffre d'affaires
chiffre d'affaires
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
34
35. CALCUL DU COÛT DE REVIENT
CHARGES DIRECTES
transformation
main d'oeuvre
stockage
manutention
etc ...
matières
premières
=
+
retour
analyse
impôts
organisation
secrétariat
démarchages
politique de stocks
approvisionnements
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
produit
fini
COÛT
DE
REVIENT
distribution
logistique
publicité
CHARGES INDIRECTES
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
35
36. ANALYSE FINANCIERE
Dans le meilleur des cas, l'analyse économique a montré le bien-fondé des
activités de l'entreprise. Indépendamment de cela, la situation de cette entreprise
peut s'avérer malgré tout précaire, du fait d'une origine malsaine ou déséquilibrée
des ressources dont elle dispose.
L'analyse financière a pour but de se pencher sur ces phénomènes
éventuellement masqués par une situation commerciale florissante, mais qui
finissent toujours par ressurgir en cas de problèmes même conjoncturels
rencontrés par l'entreprise.
Elle est essentiellement basée sur le bilan, et plus particulièrement
sur la comparaison de plusieurs bilans successifs.
retour
analyse
OUTILS :
Bilan simplifié
Ratios
Tableau de financement
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
36
37. BILAN SIMPLIFIE
Comme pour le compte de résultat lors de l'analyse financière, le bilan
tel qu'on l'a vu est trop lourd à utiliser.
On a recours à une forme simplifiée dans laquelle
n'apparaissent que les grandes masses :
ON DISTINGUE :
A L'ACTIF :
ACTIF
PASSIF
1
actif
immobilisé
_____________________
1
retour
analyse
retour
au plan
3
5
capitaux propres ou
situation nette
____________________
valeurs
d'exploitation
dettes à long et
ou stocks
moyen termes
---------------------------------2
valeurs
---------------------------------réalisables
---------------------------------- dettes à court terme
valeurs
disponibles
4
6
Département « Génie Industriel »
les valeurs immobilisées
2
l'actif circulant
AU PASSIF (2 écoles) :
3
les capitaux permanents
4
et les dettes à court terme,
OU :
5
les capitaux propres
6
et les dettes totales
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
37
38. FONDS DE ROULEMENT
Fonds de roulement : capacité à financer à court terme ; deux approches :
1 - D'une part, par définition, il s'agit des moyens dont dispose durablement l'entreprise (donc les capitaux
permanents), desquels on retranche les investissements définitivement engagés (les valeurs immobilisées) :
PASSIF
ACTIF
AI
CPe
CPr
FdR
retour
analyse
DCT
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
2 - Une deuxième approche plus pratique le
présente comme le besoin de l'entreprise de financer
ses dépenses courantes : il s'agirait alors de l'actif
circulant (théoriquement disponible assez
rapidement), duquel on retranche
les dettes auxquelles il faudra faire face à court
terme :
FdR' = AC - DCT
DT
AC
FdR = CPe - AI
•Si le bilan a été correctement établi et
vérifié, l'actif égale le passif, et
FdR' = FdR
note : l'actif circulant est également appelé
"fonds de roulement brut"
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
38
40. BESOIN DE FONDS DE ROULEMENT
ACTIF
actif
immobilisé
actif
cyclique
actif circulant
hors exploitation
retour
analyse
trésorerie actif
retour
au plan
(liquidités)
Département « Génie Industriel »
PASSIF
capitaux
permanents
Besoin de financer les
opérations
courantes
de
l ’entreprise :
Se traduit par la
différence entre l ’actif cyclique
(d
’exploitation
et
hors
exploitation, mais n ’inclut pas
la trésorerie) et les ressources
cycliques + ressources à court
terme (hors exploitation).
B.F.R.
ressources
cycliques
ressources c.t.
hors exploitation
trésorerie passif
(ressources c.t. onéreuses)
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
40
41. BILAN FONCTIONNEL (2)
FONDS DE ROULEMENT (FdR) = capitaux permanents - actif immobilisé
BESOIN FINANCIER D'EXPLOITATION (BFE) = actif cyclique - ressources cycliques
BESOIN FINANCIER H.E. = actif circulant H.E. - ressources c.t. H.E.
TRESORERIE NETTE = trésorerie actif - trésorerie passif
BILAN FONCTIONNEL :
EMPLOIS
besoin financier
d'exploitation
retour
analyse
RESSOURCES
fonds de roulement
trésorerie nette.
besoin financier H.E.
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
41
42. RATIOS D'ANALYSE FINANCIERE
•Classés en trois catégories distinctes qui s'intéressent :
•S'utilisent toujours à plusieurs
•Se calculent sur au moins 3 ou 4 exercices
STRUCTURE
solvabilité :
actif total
__________________________
capitaux étrangers
autonomie
financière :
liquidité
de l'actif :
capitaux propres
________________________
capitaux étrangers
fonds de roulement
__________________________
actif total
retour
analyse
retour
au plan
financement des
immobilisations :
____________________________
capitaux permanents
rotation du fonds
de roulement :
fonds de roulement
_________________________
TRESORERIE
trésorerie à échéance :
valeurs réalisables
et disponibles
___________________________
dettes à court terme
trésorerie à vue :
valeurs disponibles
__________________________
à l'origine des ressources
à l'état de la trésorerie
à la rentabilité de l'entreprise
RENTABILITE
rentabilité des capitaux propres
(ou rentabilité financière) :
bénéfice avant
impôt x 100
_______________________
capitaux propres
+ 1/2 x bénéfice
dettes à court terme
indépendance financière :
capitaux propres
dettes totales
rentabilité des capitaux engagés
(ou rentabilité économique) :
immobilisations
dettes à court terme
Département « Génie Industriel »
autonomie financière :
capitaux propres
__________________________
dettes financières LMT
bénéfice avant impôt
+ intérêts des capitaux étrangers x 100
___________________________________________________
capitaux propres + 1/2 pertes et profits
+ valeur moyenne du capital étranger
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
42
43. PLAN-TYPE DU RAPPORT D'ANALYSE
VUE D'ENSEMBLE :
RESULTATS :
Etude du besoin financier d'exploitation, analyse du fonds de roulement
DIAGNOSTIC :
retour
au plan
Evolution des emplois et ressources, capacité de l'entreprise à faire face à ses besoins financiers
EQUILIBRE FINANCIER DU CYCLE D'EXPLOITATION :
retour
analyse
rentabilités économique et financière, explications par soldes intermédiaires et principaux postes.
Comparer; commenter avec des données externes éventuelles : évolutions comparées des prix (produits
et charges), ...
EQUILIBRE FINANCIER GLOBAL :
Activité, évolution et événements marquants; croissances : chiffre d'affaires, effectifs, immobilisations et
leur renouvellement, bénéfice, dividendes, ...
Approche patrimoniale : moyens de production, endettement, risque
Comparaison avec le secteur.
Synthèse sur la rentabilité et l'équilibre financier
Atouts et contraintes : possibilités d'évolution
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
43
44. Bibliographie
retour
au plan
AFITEP : Le management de projet, Principes et pratique, AFNOR, Paris, 1991;
AFITEP : Dictionnaire de management de projet, 3e édition, AFNOR, Paris, 1996;
André BABEAU : Calcul économique appliqué, Dunod, Paris, 1980;
Gaston BANTIGNIES : Précis d’évaluation économique d’un procédé, INP Toulouse, ENSIGC, 1990,
Manuel BRIDER, Serge MICHAILOF : Guide pratique d’analyse de projets, Evaluation et choix des projets d’investissements,
Economica, Paris, 1987;
Gerard BROWN : La stratégie financiére de l’entreprise, Les Editions d’Organisation, Paris, 1975;
Alain CHAUVEL et al., : Manuel d’évaluation économique des procédés, Editions TECHNIP, Paris, 1976;
Elie COHEN : Analyse financière, ECONOMICA, Paris, 1997;
Bernard COLASSE : Comptabilité générale, Economica, Paris, 1996,
Georges DEPALLENS, Jean-Pierre JOBARD : Gestion financière de l’entreprise, Dalloz, Paris, 1997,
Robert HOUDAYER : Evaluation financière des projets, Economica, Paris, 1993;
Yves PIMOR : Logistique, Techniques et mise en oeuvre, Dunod, Paris, 1998;
Jacques RAYNAULT, Yvan STRINGER, André-Paul WEBER : Problèmes et politiques économiques, Dunod, Paris, 1989;
Jean-François REGNARD : Lire un bilan, c’est simple ! Top éditions, Paris, 1989;
Hervé THIRIEZ : Initiation au calcul économique, Dunod, Paris, 1977;
Maurice MARQUES : Evaluation financière de projets industriels sous Excel, Editions L’Harmattan, Paris, 1999;
Philippe TARDY-JOUBERT, Jean TARDY-JOUBERT : Bilan et compte de résultats : outils d’analyse, Techniques de
l’Ingénieur, traité Généralités, A 4500, volume 3, 1993;
Gérard WORMS : Les méthodes modernes de l’économie appliquée, Dunod, Paris, 1975;
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
44
45. Bravo !!! C’est un excellent début!
Retour
Pour revenir d ’où vous venez (… si je n ’ai rien oublié ...) :
clic
clic
En général, si vous êtes arrivé(e) là via un bouton à cliquer (correspond à des explications
« en ligne » dans le même chapitre du cours), cliquer n ’importe où dans la planche, ou
utiliser la touche « page suivante » du clavier, vous ramènera à la planche d’origine
un bouton de retour à cette planche d’origine devrait également être présent
Attention : parfois ces explications « en ligne » prennent plusieurs planches : dans ces
cas-là, il vaut mieux ne pas revenir tout de suite à la planche d ’origine. Les cas en
question sont signalés par le bouton « suite » en lieu et place du bouton « retour » :
Si vous êtes arrivé(e) en cliquant sur un texte orange souligné (correspond à des
informations complémentaires), cela entraîne généralement un changement de chapitre ;
lisez attentivement la planche : 1) c’est très intéressant, et 2) il devrait normalement y
avoir un autre texte mis en évidence qui vous ramène à votre planche d ’origine.
Sinon, en dernier recours, reste le retour au sommaire ...
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
45
46. Retour
… perfectionniste ! ...
Qu’est-ce que vous êtes méfiant ! …
… Bon, l’essentiel, c ’est que ça marche ...
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
46
47. L ’histoire de Jo le taxi
Retour
Jo, coursier dans une société, a décidé de se mettre à son compte en mettant à profit sa bonne connaissance de la circulation toulousaine : il sera
chauffeur de taxi. Le véhicule de ses rêves coûte 50 000 €, et il dispose de 20 000 €. Après les visites à sa famille, il arrive à rassembler
20 000 € supplémentaires de fonds investis dans sa petite affaire, auxquels s ’ajoutent 20 000 € empruntés à son banquier (prêtés pour une durée de
5 ans, remboursables en annuités constantes, et assorties d ’un taux d ’intérêt de 7%).
Pouvez-vous aider Jo le taxi (qui n ’a aucune formation en la matière) à dresser son bilan initial ? - Oh, rien de bien compliqué, juste ans les
grandes lignes, comme dans le tableau ci-dessous !
AIDE :
(faites - le au brouillon, puis cliquez au fur et à mesure, pour vérifier quand vous avez trouvé)
BILAN INITIAL
50
10
TOTAL
retour
au plan
Disponibilités
60
Capitaux
propres
Véhicule
PASSIF
Dettes
actif
circulant
actif
immobilisé
ACTIF
Capital
40
Dettes
20
TOTAL
60
Notez l ’humour des comptables : le taxi, dont on espère qu’il circulera beaucoup,
est considéré comme un actif immobilisé. N’allez surtout pas l ’inscrire comme circulant.
Département « Génie Industriel »
Du plus facile au plus compliqué,
procédez dans l ’ordre :
(k€)
1 - Capital ?
2 - endettement ?
3 - (facile!) : total du passif ?
4 - Immobilisations ?
5 - trésorerie ?
6 - Total de l’actif ?
(Note 1 : tous les points sauf le (5)
sont donnés. Sachant que
actif = passif, le (5) peut être
déterminé après le (6).
… C ’est inélégant ...
Faites-le dans l ’ordre indiqué, en
vous aidant du compte de
trésorerie de Jo.
Note 2 : la terminologie, différente
de celle du cours, peut être
déroutante. C ’est fait exprès.
C ’est un coup des comptables, qui
désignent souvent la même chose
sous des appellations différentes.
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
47
48. RETOUR
Actif immobilisé - Immobilisations incorporelles
Comprennent :
frais de formation :
frais de R&D, licences, brevets
Dépenses liées à la création de l ’entreprise : frais de notaire ...
fonds de commerce :
retour
au plan
De la même manière, il n’existe aucun rapport tangible entre les frais de dépôt d’un brevet (par
exemple) et sa valeur vénale (commerciale) : en incluant les dépenses de R&D (recherche et
développement), les coûts enregistrés sur le dépôt d ’un brevet n ’ont rien à voir avec les valeurs
qu ’on peut « tirer » de son exploitation … qui peuvent varier de l ’infini (l’idée du siècle) au
zéro absolu (le brevet qu ’on a déposé pour barrer la route à un concurrent, sans la moindre
intention de donner suite, bien au contraire).
frais d ’établissement
Dépenses faites pour la formation des salariés : on peut considérer qu’elles correspondent à un
enrichissement (placement) de l’entreprise. Bon, il n’empêche qu ’un salarié, une fois formé, peut
démissionner pour rejoindre une autre société … ce qui illustre parfaitement le caractère
incorporel de ce type d ’immobilisation!
Appréciation de la valeur d ’un local commercial (hors valeur foncière), liée au chiffre d ’affaires
potentiel qu’on peut en espérer : chiffre d’affaires antérieur en cas de reprise, ou analyse du
marché potentiel et de la concurrence dans le voisinage en cas de création ...
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
48
49. RETOUR
Actif immobilisé - Immobilisations financières
Correspondent à des sommes durablement immobilisées, pour chacune desquelles existe une
contrepartie tangible, sous forme de titre de participation ou de reconnaissance de dette
(contrepatie qui les distingue des immobilisations incorporelles) :
Comprennent :
clic
clic
participations :
prêts :
retour
au plan
Actions (parts de « propriété») détenues dans des entreprises tierces ; dans les faits, jouent le
même rôle que des VMP (Valeurs Mobilières de Placement) : participation, dividendes, … En
revanche, leur caractère durable, qui doit correspondre à une volonté de l ’entreprise de participer
à la gestion de ces sociétés tierces (motifs de partenariat, surveillance, prise de contrôle, …), les
différencie d ’une simple volonté de placement à court ou moyen terme, et justifie leur
inscription dans les immobilisations.
De la même manière (mais sans intention stratégique), l ’entreprise peut être amenée à prêter de
l ’argent, ne serait-ce qu ’à ses employés. La durée de ces prêts les fera inscrire soit en créances
pour des prêts à court terme, soit en immobilisations.
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
49
50. Actif immobilisé - Immobilisations matérielles
Correspondent à des sommes durablement immobilisées, pour chacune desquelles existe une
contrepartie tangible, sous forme de patrimoine (ce qui les distingue des immobilisations
incorporelles) :
Comprennent :
retour
au plan
terrains
constructions
matériel et outillage industriel
matériel de transport
mobilier, informatique
Chacun de ces investissements est caractérisé par une valeur initiale (attestée par le
marché, ou plus concrètement par une facture), et par le fait que sa valeur évolue dans le
temps - presque systématiquement, une dépréciation liée à l ’usage qu’on en fait
(exemple: décote d ’un véhicule en fonction de l ’âge et du kilométrage).
En d ’autres termes, chacun de ces investissements est caractérisé par une durée de vie,
définie par le plan comptable général, au bout de laquelle on estime que sa valeur vénale
est réduite à zéro.
Pour tous ces biens, on part donc du constat d ’une dépréciation de leur valeur dans le
temps, dépréciation que l ’on considère comme une charge liée à l ’exploitation et qui
sera exprimée sous la forme d’amortissement.
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
50
51. Amortissements
Principe :
… partent du constat de la dépréciation de la valeur des biens matériels nécessaires à l ’activité
industrielle du fait de leur utilisation (usure),
… dépréciation que l ’on ne sait exprimer qu’en terme de durée de vie (durée au delà de laquelle
la valeur est considérée comme nulle)
… et de la considération qu’il est juste que cette dépréciation soit considérée comme une charge
pour l ’exploitant (donc déduite de l ’impôt sur les « bénéfices industriels et commerciaux »).
Dans les faits :
Tout bien matériel immobilisé est caractérisé par une valeur initiale (valeur brute, imposée par
le marché) et une durée de vie comptable (imposée par la loi, en fonction de la nature du bien),
l’usure de ce bien doit être répartie, année par année, sur l ’ensemble de la durée de vie (n), de
manière à compenser exactement sa valeur initiale (valeur brute, I), par ce qu ’on appelle des
dotations aux amortissements - ou annuités d ’amortissement Ap :
Ap = I, pour p
[1,n]
En première approximation, on retiendra l’amortissement linéaire, dans lequel les annuités
d ’amortissement sont constantes :
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
Ap = I / n,
p
[1,n]
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
51
52. Durées d ’amortissement
RETOUR
Rappel : notion d ’immobilisation : suppose que la valeur du bien est immobilisée, donc
investie durablement par rapport à l ’exercice fiscal par défaut : l ’année. Par définition, la
durée d ’amortissement (durée de vie comptable) est strictement supérieure à un an. dans
les faits, supérieure ou égale à 3 ans, sauf négociation particulière.
… Imposées par la loi (plan comptable général) …
En fonction d ’une appréciation, nature de bien par nature de bien, de la durée de vie supposée
(comprend donc une part d ’arbitraire)
A titre d ’exemples :
Exception : les terrains …
retour
au plan
matériel informatique courant (bureautique, PC) : 3 ans (serveurs : 5 ans)
véhicules légers : 5 ans
…
Bâtiments à vocation commerciale (bureaux) : 20 ans
Bâtiments à vocation industrielle (ateliers) : jusqu ’à 50 ans
Département « Génie Industriel »
Evolution de la valeur dans le temps a priori indépendante de l ’usage : dépend beaucoup plus des
spéculations immobilières (paris collectifs indépendants de l ’exploitation) : non amortissables par
défaut…
… sauf si, justement, l ’exploitation provoque une évolution de la valeur (mines, carrières, gravières, puits
de pétrole, …)
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
52
53. Actif circulant : les stocks
RETOUR
Stocks de matières premières :
Stocks de marchandises :
Produits finis non encore vendus – comptabilisés à leur coût de revient.
Stocks de produits intermédiaires et en-cours de production :
retour
au plan
Biens non destinés à être transformés (commercialisation, service après-vente, ...)
Stocks de produits finis :
Matières premières : en attente de transformation vers des produits intermédiaires ou finis.
Comptabilisés à la valeur globale des achats. Après, pour la consommation de ces matières
premières, on peut considérer une valeur unitaire moyenne, ou conserver pour chacune une
valeur associée à son prix d’achat.
Idem que les produits finis, sauf que le processus de transformation n’est pas achevé.
Note : leur valeur comptable (coût de revient) n’a strictement aucun rapport avec quelque valeur
commerciale que ce soit : comment peut-on vendre un châssis automobile doté de trois portières
autrement qu’au poids de la ferraille ?...
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
53
54. Actif circulant : les créances
RETOUR
clic
clic
Avances et acomptes versés
créances clients
Correspondent à des fournitures déjà livrées à des clients, mais que ceux-ci n ’ont pas encore
payées.
Autres créances
Correspondent à une rémunération de produits ou travaux non encore reçus.
L ’entreprise peut avoir prêté de l ’argent (à un salarié, à une autre entreprise, …) : le montant
prêté non remboursé est une forme de créance.
Attention : il s ’agit de prêts à court terme (sinon, ce montant serait considéré comme immobilisé
et inscrit en « immobilisations financières »).
capital souscrit, appelé et non versé
Cas particulier de créances auprès des actionnaires : engagement pris de leur part à souscrire à
une augmentation de capital (par exemple), pour lequel le versement n ’a pas encore eu lieu.
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
54
55. Actif circulant : la trésorerie
RETOUR
clic
clic
VMP : valeurs mobilières de placement
Trésorerie disponible, placée de manière à fructifier : actions, SICAV, obligations, …
Doit rester réalisable : ces placements doivent pouvoir à tout moment être reconvertis en
liquidités en cas de besoin de trésorerie.
Pour les actions notamment : l ’objectif est uniquement un placement provisoire (pari sur leur
prise de valeur à court terme). Aucune finalité de surveillance ou de contrôle de l ’entreprise
émettrice des actions.
Dans le cas contraire, la valeur correspondant à ces actions serait considérée comme immobilisée
et inscrite en « immobilisations financières ».
Comptes bancaires et CCP
Caisse(s)
Liquidités
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
55
56. Passif / capitaux propres : le capital social
RETOUR
Moyens dont les actionnaires ont doté l ’entreprise, en contrepartie d ’ actions,
véritables « titres de propriété » sur cette entreprise, propriété qui se concrétise
par:
un pouvoir de décision (proportionnel à la part des actions détenues) lors des assemblées
générales des actionnaires,
le versement des dividendes (également proportionnels à la part des actions détenues) prélevés
sur les bénéfices de l ’entreprise.
Le capital est une grandeur relativement stable (il n ’est pas modifié fréquemment,
et sa modification est un événement majeur de la vie de l ’entreprise).
Il peut être augmenté par :
retour
au plan
Apport de capitaux nouveaux par les actionnaires actuels (augmentation des capitaux propres, le
pouvoir restant aux mains des mêmes actionnaires, avec éventuellement évolution de leurs poids
respectifs dans les décisions),
Apport de capitaux nouveaux par ouverture du capital à de nouveaux actionnaires (augmentation
des capitaux propres, et dilution du pouvoir des anciens actionnaires),
Incorporation des réserves au capital (capitaux propres constants, et rien de changé dans la
structure décisionnelle de l ’entreprise).
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
56
57. Passif / capitaux propres : les réserves
RETOUR
Les bénéfices de l ’entreprise peuvent avoir deux destinations :
clic
clic
Chaque exercice dont le résultat est positif (bénéfice) implique l ’inscription à l ’ordre du
jour de l ’assemblée générale des actionnaires (au moins une par an) d ’une décision sur
l ’affectation du résultat : quelle part sera distribuée, quelle part sera conservée. Cette
affectation est irréversible.
Pour les réserves, on distingue :
Les réserves légales : par défaut, 5% du bénéfice de chaque exercice doit y être affecté, jusqu ’à
ce que ces réserves atteignent 10% du capital social.
Des réserves contractuelles, associées par exemple à certains prêts ou subventions dont le
principe est de rester propriété de l ’entreprise et non de ses actionnaires.
Par déduction :
retour
au plan
soit ils sont distribués aux actionnaires sous forme de « dividendes »,
soit ils sont conservés dans l ’entreprise et restent sa propriété : les réserves.
L ’augmentation des réserves d ’une entreprise (constatée par l ’examen de deux bilans
consécutifs aux exercices n et n+1) indique quelle part du résultat de l ’année n a été incorporée
aux réserves. Par différence, le reste a été distribué aux actionnaires (et a disparu du bilan).
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
57
58. Passif / capitaux propres : résultat et report
RETOUR
clic
clic
Dans le bilan, le résultat (bénéfice ou perte) est une donnée provisoire :
D ’où l ’existence dans les capitaux propres d ’une ligne « Résultat de l ’exercice
précédent »
Parfois, les actionnaires aimeraient retarder cette décision, du fait de son caractère irréversible.
D ’où l’existence d ’un « joker » : possibilité pour les actionnaires de surseoir provisoirement à
cette affectation, en se réservant le droit d ’y procéder plus tard :
… le résultat de l ’exercice précédent est alors inscrit dans une ligne « report à
nouveau »
retour
au plan
L ’existence de cette ligne indique que l ’affectation du résultat n ’a pas encore été décidée.
Attention : ce montant peut disparaître purement et simplement du bilan (si les actionnaires
décident de distribuer l ’intégralité de ce résultat).
L ’affectation du résultat (dividendes ou réserves) est obligatoire et irréversible :
Il n ’a d ’existence qu ’entre le moment ou il est déterminé (clôture d ’un exercice) et celui où il
est affecté (voir réserves)
la présence de cette ligne indique que le résultat est connu, que son affectation aurait du avoir
lieu, mais que la décision a été reportée
Cette ligne, dans les capitaux propres, a le même caractère provisoire que la ligne « résultat de
l ’exercice précédent »
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
58
59. Passif / dettes : dettes financières
RETOUR
L ’existence de l ’entreprise peut supposer d ’autres financements que les apports
des actionnaires (dont la contrepartie est une part de propriété sur l ’entreprise) :
les emprunts (dont les contreparties sont une reconnaissance de dette … et des
loyers sur les sommes empruntées non encore remboursées)
Classées dans le passif en fonction de la durée de l ’endettement :
En premier : les emprunts à long terme (> 5 ans)
ensuite, l ’endettement à moyen terme (de 3 à 5 ans)
Puis les emprunts court terme (moins de 3 ans).
Seules apparaissent dans le bilan les sommes non encore remboursées …
retour
au plan
Emprunt auprès d ’établissements financiers (ou industriel, ou auprès d ’un particulier, tout est
légal) : après négociation sur le montant emprunté, la durée, le taux d ’intérêt et les modalités de
remboursement.
Emprunt obligataire : au lieu d ’emprunter une somme importante à un interlocuteur unique
(après négociation), « mise sur le marché » de plusieurs (centaines, milliers, ...) petits contrats.
Durée, taux d ’intérêt et modalités de remboursements ne sont plus négociés mais proposés : en
revanche pas de certitude sur le succès de cet emprunt (pas assez attractif : échec ; succès
instantané : conditions trop généreuses?).
… et non pas le montant initial : seul compte (logiquement) le niveau d ’endettement à la date du
bilan
Les frais financiers n ’ont rien à faire dans le bilan non plus (aucun caractère patrimonial).
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
59
60. Passif / dettes : dettes d ’exploitation
RETOUR
Dettes structurelles, indissociables de toute exploitation
On distingue :
Les avances et acomptes reçus :
Les dettes fournisseurs :
liées au fait que toute livraison de bien (transfert de propriété donc) ne correspond pas à un règlement
immédiat : entre la réception du bien et son paiement réel, on est endetté vis-à-vis du fournisseur
en outre, particularité française (rare à l ’étranger) : paiements à 30, 60 ou 90 jours …
Dette sociale :
nous endettent vis-à-vis des clients jusqu’à ce que les obligations contractuelles (fourniture de produits,
services, …) soient honorées.
les (nombreuses) charges, dues à de nombreux organismes différents, liées aux salaires, ne sont pas payées
en temps réel : système déclaratif (trimestriel par défaut) suivi par un règlement différé, d ’où un état
d ’endettement inévitable.
Dette fiscale :
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
encaissement de la TVA pour le compte de l ’état, et son paiement aux fournisseurs, amené à être
remboursé ultérieurement : correspond au même type de mécanisme que les charges patronales, d ’où
encore un état d ’endettement inévitable.
Impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux : son montant est connu dès qu ’est déterminé le résultat
de l ’exercice. A cette date, ce montant n ’est donc pas encore déclaré, et a fortiori ni dû ni payé : il apparaît
donc comme endettement de l ’entreprise bien avant que l ’administration fiscale soit informée de son
existence ...
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
60
61. RETOUR
Les subventions d ’investissement (et les dons)
Subventions d ’investissement :
PROBLEME : le montant réel d’une telle subvention devrait donc être amputé
Sommes accordées définitivement par des tiers pour aider le développement de l’entreprise
doivent être comptabilisées comme « source d ’enrichissement » de l ’entreprise,
et doivent donc être soumises à l’impôt sur les « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC)
de la valeur de cet impôt (environ 33% en règle générale)
PARADE : ces subventions sont provisoirement comptabilisées à part,
donc (provisoirement toujours), non soumises à l ’impôt,
elles seront incorporées comme enrichissement (produits) petit-à-petit
en général au rythme de l ’amortissement des biens auxquelles elles étaient destinées,
Parallèlement, le montant de la ligne « subventions » décroît petit à petit dans le bilan, juqu’à
extinction
Cas des dons, des legs, …
Même schéma (soumission à l’impôt, ce qui en réduit la valeur)
retour
au plan
cet amortissement étant déductible du bénéfice imposable, l ’incorporation des subventions comme produits
n ’entraîne aucun supplément d ’impôt (notons que du coup, l ’amortissement de ces investissements
n ’entraîne aucune déduction non plus ...)
Et même parade : investir (seule différence : le don provoque l’investissement alors que la subvention
l’autorise)
A ce titre : ne sont pas des dettes, mais pas tout à fait des capitaux propres …
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
61
62. Les provisions
RETOUR
Provisions : sommes mises de côté « pour le cas où » :
clic
clic
risque sur un projet (faillite du client, conflit, …)
évolution néfaste des taux de change (sur des opérations internationales)
Mécanisme de création :
Identification du risque estimations de provisions pour couvrir les conséquences
Inscription de ces provisions comme charges (déduites du bénéfice imposable, donc)
d ’où le caractère de « provisions » :
constitution de réserves de trésorerie
A partir de ce moment, inscrites à part dans le bilan :
… et doivent être considérées comme des dettes partielles
charges fictives, non constatées mais enregistrées
vis-à-vis de l’administration fiscale.
... mais pas tout à fait (1-pas intégralement, 2-à titre provisoire, 3-le risque pourrait se réaliser)
Mécanisme de disparition :
soit le risque est avéré et « consomme » la provision : elle n ’a plus lieu d ’être et disparaît
Elle est incorporée progressivement comme « produit » en contrepartie exacte des « charges » constatées
Soit le risque ne consomme pas, ou pas intégralement, la provision :
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
Après extinction du risque, le reliquat de provision devra donc être réincorporé dans les sources
d ’enrichissements de l ’exploitant (produits)
La provision qui avait à l ’époque été soustraite du bénéfice « pour le cas où » lui sera alors ajoutée
le mécanisme de provisions correspond donc à un crédit d ’impôt (et doit être justifié).
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
62
63. Charges d ’exploitation
Retour
Achats :
Achats de matières premières (MP) et marchandises
Variation de stocks (MP et marchandises)
Les charges apprécient l’accroissement ou la disparition des richesses de l’entreprise,
donc ces achats, destinés provisoirement au stockage, ne sont pas des charges : seule peut être
considérée comme charge la consommation de ces stocks.
les achats MP et marchandises, représentatifs de cette consommation, doivent être corrigés par la
variation de ces stocks :
stocks (MP & marchandises) = stock initial – stock final
Services extérieurs
Autres achats
Impôts et taxes (hors impôt sur le bénéfices industriels et commerciaux - B.I.C.)
Frais de Personnel (salaires + charges)
Dotations aux amortissements
Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
63
64. Produits d ’exploitation
Retour
Le chiffre d ’affaires :
Production vendue
ventes de marchandises
Même chose que pour les produits et marchandises, mais il s’agit ici de prestations intellectuelles ou de
mise à disposition de moyens, sans qu’il y ait transfert de propriété sur des biens matériels.
Variations de stocks :
retour
au plan
Même chose que pour les produits, mais ça ne concerne que les biens achetés qui ne font que transiter
(éventuellement, changement de conditionnement) par l’entreprise, pour le service après-vente entre autres.
Exemple : l’alternateur que vous achetez au service après-vente de Renault, fabriqué par Magneti-Marelli.
ventes de services
Ensemble de produits finis vendus au cours de l’exercice, comptabilisés pour leur prix de vente
Attention : le compte de résultat n’est pas un compte de trésorerie : il s’agit bien des produits vendus, quel
que soit le mode de paiement.
Exemple : 12 mois de vente identiques sur l ’exercice, à un client qui me paie à 30 jours : les encaissements
(trésorerie) correspondent à 11 mois de ventes ; mais le chiffre d’affaires correspond bien à 12 mois
d’activité - de manière anecdotique, le client a payé 11 mois en trésorerie, et 1 mois sous forme de
reconnaissance de dette : à preuve, je retrouverai ce montant de 1 mois d ’activité dans le bilan, au titre des
créances … j ’ai donc bien « engrangé » 12 mois d ’activité ...
Le compte de résultat apprécie l’activité économique sur un exercice, pas les flux de trésorerie.
Si mes ventes excèdent ma production, elles se sont donc partiellement faites au prix d ’un
appauvrissement du patrimoine (diminution du stock P.F. - produits finis) : cette diminution est
donc une charge. Et réciproquement. Même raisonnement pour les en-cours.
Intervient en correcteur des ventes : production stockée = stock final - stock initial (sur
l’exercice).
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
64
65. Charges exceptionnelles
Retour
Pénalités payées :
clic
clic
Valeur comptable des éléments d ’actif cédés :
Valeur nette ou valeur résiduelle (= non amortie) de biens vendus alors qu’ils étaient inscrits en actifs immobilisés
Exemple (voir produits exceptionnels) : ma société, qui fait plein de choses sauf le commerce de véhicules, revend
un de ses véhicules de liaison pour des besoins de trésorerie : il s ’agit d ’un produit exceptionnel (ce n’est pas
l’activité usuelle), qui viendra s’ajouter aux bénéfices réalisés par ailleurs ; dans le même temps, la vente de ce
véhicule aboutit à la disparition pure et simple, dans l’inventaire du patrimoine, d’un bien inscrit pour une valeur non
nulle : cette disparition, constat d’une diminution du patrimoine, est considérée comme une charge de la même
valeur.
Elle viendra donc se déduire des impôts à payer sur cette transaction (la vente peut même se faire à perte : valeur
marchande inférieure à la valeur comptable).
Dotations aux provisions :
retour
au plan
Lorsque l’achèvement d’un contrat donne lieu à des retenues (retenues mécaniques,
fonctionnelles, de service régulier, pénalités de retard), ces retenues ne modifient pas le chiffre
d’affaires, qui demeure le montant nominal du contrat ; on souligne leur caractère exceptionnel
en les regroupant dans cette rubrique.
Sommes mises de côté pour provisionner un risque
Comptabilisées comme « charges par anticipation » - donc déduites du bénéfice imposable.
Considérées comme des dettes vis-à-vis de l’administration fiscale
Si elles ne sont pas consommées par l’occurrence du risque identifié, elles devront ultérieurement
être réintégrées en produits.
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
65
66. Produits exceptionnels
Retour
clic
clic
Quote-part de subvention d ’investissement versée au résultat :
Produit de cession des éléments d ’actif :
Produits de la vente de biens inscrits en actifs immobilisés - donc réputés exceptionnels
Exemple : ma société, qui fait plein de choses sauf le commerce de véhicules, revend un de ses véhicules de liaison
pour des besoins de trésorerie : il s ’agit d ’un produit exceptionnel ; le produit, comparable, de la vente du même
véhicule, dans les mêmes conditions d ’âge et de kilométrage, par le garagiste voisin, sera pour lui inscrit en produit
d ’exploitation. Mais le véhicule en question, objet de son activité, n ’est pas chez lui inscrit en « actif immobilisé » :
pour lui, il s ’agit d ’une marchandise qui quitte le stock ...
Voir « charges exceptionnelles »
Reprises sur provisions :
retour
au plan
Effet de la dilution dans le temps des subventions d ’investissement, pour raisons essentiellement fiscales
c ’est ici que l ’on inscrit la part d ’une subvention « consommée » sur l ’exercice, lorsque cette subvention est étalée
sur plusieurs exercices.
En général, cette quote-part correspond au montant pour l ’exercice de l’amortissement des investissements qui ont
fait l ’objet de la subvention
Obligatoires lorsqu’un risque identifié a fait l’objet de provisions qui n’ont pas été intégralement consommées
Après extinction du risque (disparition), les sommes provisionnées ne se justifient plus.
Elles avaient à l’époque été constituées par anticipation de charges non constatées (aboutissant donc à une
diminution non justifiée de l’impôt sur les bénéfices)
Si le risque a disparu, il est donc de bon ton de réintégrer ces provisions (ou leur reliquat) en produits ...
... et donc de payer les impôts indûment différés ...
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
66
67. Produits financiers
Retour
Revenus des immobilisations financières et VMP
L’entreprise a procédé à des placements, soit pour des raisons stratégiques (prise de contrôle ou
surveillance d’un concurrent / partenaire / fournisseur), soit pour des raisons de rémunération de
trésorerie (valeurs mobilières de placement), soit pour des raisons sociales (prêts à des salariés).
Dans tous les cas, les revenus de ces placements sont des produits financiers.
Escomptes obtenus
Argent obtenu d’un organisme (financier, industriel, ...) en contrepartie d’une créance.
L’intérêt de l’escompte est double :
réalisation immédiate d’une créance dont l’échéance était future,
suppression du risque lié à la solvabilité du débiteur
Pour ces mêmes raisons, en contrepartie logique, l’escompte ne correspond pas intégralement au montant
de la créance.
Produits sur cession de VMP
Fruit de la vente de VMP ... (nombre x cours au jour de la transaction)
Attention, si l’entreprise revend les actions qu’elle détenait dans une société concurrente / partenaire /
fournisseur, le produit n’apparaîtra pas comme produit financier mais comme produit exceptionnel : il
s’agira alors de revente d’éléments d’actif ...
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
67
68. Charges financières
Retour
Intérêts payés
Escomptes accordés
Possibilité pour l’entreprise de « racheter » au comptant des créances de ses partenaires,
fournisseurs ou d’autres entreprises
L’intérêt est d’aider ces entreprises à assumer les problèmes de trésorerie et les risques
liés à ces créances (en fait, de les assumer à leur place)
En contrepartie, l’escompte accordé est bien sûr inférieur au montant de la créance ...
Charges sur cession de VMP
retour
au plan
« Loyers » versés sur les sommes empruntées (emprunts, emprunts obligataires, ...)
Attention : il ne s’agit que des sommes versées au titre des intérêts. Le remboursement du
capital emprunté (principal) n’est pas une charge : il se traduit par l’effacement total ou
partiel d’une dette, en contrepartie d’un règlement en trésorerie. Il ne s’agit alors pas du
constat d’un appauvrissement de l’entreprise.
En marge de la trésorerie qu’elle dégage, la vente de titres de placements (nombre de
titres x valeur unitaire de ces titres lors de la transaction) est facturée par les organismes
de gestion de comptes. Le produit de ces cessions se retrouvera en produits financiers, les
frais de gestion de la transaction sont portés en charges.
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
68
69. Jo le taxi, le retour !
Retour
Jo a donc créé sa société de taxi dans les conditions vues précédemment ; l’assurance du taxi lui coûte pour l’année 5 000 €,
et il s’est prévu une rémunération mensuelle de 30 000 € (charges comprises).
Au cours de sa première année d’exercice, la somme de ses recettes (elles sont toutes payées au comptant) s’élève à 521 000 € ;
dans la même période, les achats (carburant, entretien) ont représenté 150 000 €.
Pouvez-vous encore aider Jo-le-taxi à établir son compte de résultat ?
clic
clic
COMPTE de RESULTAT
Salaires + charges
Assurance
Amortissement du taxi (5 ans)
Frais financiers (7% de 20 k€)
TOTAL
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
150
360
5
10
1,4
Produits
d’exploitation
Achats
Du plus facile au plus compliqué,
procédez dans l ’ordre :
Produits
Ventes de services
521
526,4
RESULTAT
1 – Produits, c’est le plus rapide ...
2 – Charges : êtes – vous sûr(e) de
n’avoir rien oublié ? ...
Cherchez bien, il en reste toujours!
Produits
financiers
Charges
financières
Charges
d’exploitation
Charges
AIDE :
(k€)
Commentaire :
TOTAL
521
- 5,4 !
Amusez-vous à dresser le compte
de trésorerie de Jo : vous verrez
qu’un accroissement de la
trésorerie n’est pas synonyme
d’enrichissement de l’entreprise
...
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
69
70. Retour
Compte de trésorerie de Jo-le-taxi :
Compte de trésorerie
Dispo ini
10,00
Recettes
Dépenses
Recettes
521,00
Achats
150,00
Assurance
5,00
Salaires
360,00
Frais financiers
1,40
Remb. emprunt
4,00
TOTAL
521,00
520,40
Dispo final
10,60
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
Accroissement de la trésorerie de 600 €
... Comme quoi
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
70
71. Jo revient ! ... et il n’est pas content ...
RETOUR
Vous avez maintenant l’habitude que Jo – le – Taxi vous demande des conseils pour la tenue de sa comptabilité.
Cette fois, il a besoin d’établir son bilan de fin d’exercice ...
clic
clic
Compte de résultat (k€)
Charges
526,40
Produits
Achats
150,00
Recettes
Assurance
5,00
Salaires
360,00
Amortissements
10,00
Frais financiers
1,40
RCAI
Impôt BIC
RESULTAT de l'exercice
521,00
521,00
-5,40
0,00
-5,40
BILAN (k€)
initial
60,00
final
ACTIF
TOTAL ACTIF
Brut
Actif immobilisé
Amort.
Compte de trésorerie (k€)
Dispo ini
10,00
Recettes
Dépenses
Recettes
521,00
Achats
150,00
Assurance
5,00
Salaires
360,00
Frais financiers
1,40
Remb. emprunt
4,00
TOTAL
521,00
520,40
Dispo final
10,60
PASSIF
TOTAL PASSIF
initial
60,00
Net
50,00
Taxi
Actif circulant
Trésorerie
final
10,00
Capitaux propres
Capital
Résultat de l'ex. précédent
Dettes
Dettes financière
40,00
20,00
retour
au plan
Solution
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
71
72. Solution
RETOUR
... Toujours pareil, du plus simple au plus compliqué ...
Compte de résultat (k€)
Charges
526,40
Produits
Achats
150,00
Recettes
Assurance
5,00
Salaires
360,00
Amortissements
10,00
Frais financiers
1,40
RCAI
Impôt BIC
RESULTAT de l'exercice
521,00
521,00
-5,40
0,00
-5,40
BILAN (k€)
initial
60,00
final
ACTIF
TOTAL ACTIF
50,6
Brut
Amort.
Compte de trésorerie (k€)
Dispo ini
10,00
Recettes
Dépenses
Recettes
521,00
Achats
150,00
Assurance
5,00
Salaires
360,00
Frais financiers
1,40
Remb. emprunt
4,00
TOTAL
521,00
520,40
Dispo final
10,60
PASSIF
TOTAL PASSIF
50,00
Taxi
10
40
Actif circulant
Trésorerie
initial
60,00
Net
Actif immobilisé
50
final
50,6
10,6
10,00
Capitaux propres
Capital
Résultat de l'ex. précédent
Dettes
Dettes financière
40
-5,4
40,00
16
20,00
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
72
73. Retour
clic
clic
Annexe : Plan comptable général (PCG)
Répertorie les comptes que doit tenir la comptabilité de l’entreprise
Répartition de ces comptes en 7 classes (simplifié) :
Comptes de classe 1
Comptes de classe 4
Comptes de classe 2
Comptes de classe 5
Comptes de classe 3
Comptes de classe 6
Comptes de classe 7
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
73
74. Plan Comptable simplifié
Code
Clas s e 1
101000
CAPITAL
104000
PRIMES LIEES AU CAPITAL SOCIAL
105000
ECARTS DE REEVALUATION
106000
RESERVES
108000
COMPTE DE L'EXPLOITANT
109000
ACTIONN. CAPITAL SOUSC. NON APPELE
110000
REPORT A NOUVEAU (SOLDE CREDITEUR)
120000
RESULTAT DE L'EXERCICE
131000
SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT
138000
AUTRES SUBVENTIONS D'INVESTIS.
139000
SUBV. INVES. INSC. AU CPTE RESULT.
142000
PROVIS. REGLEM. RELATIV. AUX IMMO.
143000
PROVIS. REGLEMENT. RELATIV. STOCKS
144000
PROVIS. REGLEM. RELAT. ELEM. ACTIF
145000
AMORTISSEMENTS DEROGATOIRES
146000
PROVISION SPECIALE DE REEVALUATION
147000
PLUS-VALUES REINVESTIES
148000
AUTRES PROVISIONS REGLEMENTEES
151000
PROVISIONS POUR RISQUES
153000
PROVIS. PENSIONS ET OBLIG. SIMIL.
155000
PROVISIONS POUR IMPOTS
156000
PROVIS. RENOUV. IMMO (ETS CONCESS)
157000
PROV. CHARG. A REPART. SUR EXERC.
158000
AUTRES PROVISIONS POUR CHARGES
161000
EMPRUNTS OBLIGATOIRES CONVERTIBLES
163000
AUTRES EMPRUNTS OBLIGATAIRES
164000
EMPRUNTS AUPRES ETABLIS. DE CREDIT
165000
DEPOTS ET CAUTIONNEMENTS RECUS
166000
PARTICIP. SALARIES AUX RESULT. ETS
167000
EMPR. DETTES ASSORT. CONDIT. PART.
168000
AUTRES EMPR. ET DETTES ASSIMILEES
retour
169000
PRIMES REMBOURSEMENT OBLIGATIONS
au plan
171000
DETTES RATTACH. A PARTIC. (GROUPE)
174000
DETTES RATT. A PART. (HORS GROUPE)
178000
DETTES RATTACH. A STES EN PARTIC.
181000
COMPTE DE LIAISON ETABLISSEMENTS
186000
BIENS PREST. SERV. ECH. (CHARGES)
« Initiation à l’analyse comptable
187000
BIENS PREST. SERV. ECH. (PRODUITS)
novembre 2003
Département « Génie Industriel »
188000
COMPTES DE LIAISON STES EN PARTIC.
Annexe : PCG Classe 1
»
74
75. Plan Comptable simplifié
Cod
e
201000
203000
205000
206000
207000
208000
211000
212000
213000
214000
215000
218000
231000
232000
237000
238000
261000
266000
267000
268000
269000
271000
272000
274000
275000
276000
277000
279000
280000
281000
retour
au plan
282000
290000
291000
292000
293000
296000
Département
297000
Clas s e 2
FRA IS D'ETA BLISSEMENT
FRA IS RECHERCHE ET DEV
ELOPPEMENT
CONCESSIONS ET DROITS SIMILA IRES
DROIT A U BA IL
FONDS COMMERCIA L
A UTRES IMMOBILISA TIONS INCORPOR.
TERRA INS
AG
ENCEMENTS A MENA G
EMENTS TERRA INS
CONSTRUCTIONS
CONSTRUCTIONS SUR SOL D'A UTRUI
INSTA LL. TECH. MA T. OUTIL. INDUS.
A UTRES IMMOBILISA TIONS CORPORELLES
IMMOBILISA T. CORPORELLES EN COURS
IMMOB. INCORPORELLES EN COURS
AV
A NC. A COMPT. V
ERSES SUR IMM. INC
AV
A NC. A COMP. V
ERSES CDES IMM. COR
TITRES DE PA RTICIPA TION
A UTRES FORMES DE PA RTICIPA TION
CREA NCES RA TTA CHEES A PA RTICIPA T.
CREA NCES RA TT. A STE EN PA RT.
V
ERS. REST. A EFFECT. SUR T.P.N.L.
TITRES IMMOBILISES (DROIT PROP.)
TITRES IMMOBILISES (DROIT CREA NCE)
PRETS
DEPOTS ET CA UTIONNEMENTS V
ERSES
A UTRES CREA NCES IMMOBILISEES
A CTIONS OU PA RTS PROPRES
V
ERSEM. A EFFECT. SUR T.I.N.L.
A MORTISS. IMMOBILISA TIONS INCORP.
A MORTISS. IMMOBILISA TIONS CORPOR.
A MORTISS. IMMOBIL. EN CONCESSION
PROV
IS. DEPRECIA TION IMMOB. INCORP
PROV
IS. DEPRECIA TION IMMOB. CORPOR
PROV
IS. DEPRECIA T. IMMOB. CONCESS.
PROV
IS. DEPRECIA T. IMMOB. EN COURS
« Initiation à l’analyse comptable »
PROV DEPREC. PA RT ET CREA NC. PA RT
.
novembre 2003
Génie Industriel »
PROV
IS. DEPRECIA TION A UTRES IMMOB.
Annexe : PCG Classe 2
«
75
76. Plan Comptable simplifié
Code
Clas s e 3
Annexe : PCG Classe 3
311000
MATIERE (OU GROUPE) A
312000
MATIERE (OU GROUPE) B
317000
FOURNITURES A, B, C...
321000
MATIERES CONSOMMABLES
322000
FOURNITURES CONSOMMABLES
326000
EMBALLAGES
331000
PRODUITS EN COURS
335000
TRAVAUX EN COURS
341000
ETUDES EN COURS
345000
PRESTATIONS DE SERVICES EN COURS
351000
PRODUITS INTERMEDIAIRES
355000
PRODUITS FINIS
358000
PROD. RESIDUELS (OU MAT. RECUP.)
371000
MARCHANDISE (OU GROUPE) A
372000
MARCHANDISE (OU GROUPE) B
391000
PROVIS. POUR DEPRECIAT. MAT. PREM.
retour
au plan
393000
PROV. DEPREC. EN-COURS PROD. BIENS
394000
PROV. DEPREC. EN-COURS PROD. SERV.
395000
PROV. POUR DEPREC. STOCKS DE PROD.
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
Département « Génie IndustrielPOUR DEPREC. STOCKS MARCHAN.
397000
PROV. »
76
77. Plan Comptable simplifié
Code
Classe 4
401000
FOURNISSEURS
403000
FOURNISSEURS - EFFETS A PAYER
404000
FOURNISSEURS D'IMMOBILISATIONS
405000
FOURNIS. D'IMMOB. EFFETS A PAYER
408000
FOURNIS. FACTURES NON PARVENUES
409000
FOURNISSEURS DEBITEURS
410000
CLIENTS ET COMPTES RATTACHES
413000
CLIENTS EFFETS A RECEVOIR
416000
CLIENTS DOUTEUX OU LITIGIEUX
417000
CREANC. SUR TRAV. NON ENCORE FACT.
418000
CLIENTS PRODUITS NON ENCORE FACT.
419000
CLIENTS CREDITEURS
419800
RABAIS REMISES RIST. A ACCORDER
421000
PERSONNEL REMUNERATIONS DUES
422000
COMITES D'ENTREPRISE, D'ETABLIS.
424000
PARTICIP. DES SALAR. AUX RESULTATS
425000
PERSONNEL AVANCES ET ACOMPTES
426000
PERSONNEL DEPOTS
428000
PERS. CHARG. A PAY. & PROD. A REC.
431000
SECURITE SOCIALE
437000
AUTRES ORGANISMES SOCIAUX
retour
au plan
438000
ORG. SOC. CHARG. A PAY. & PROD.
441000
ETATS SUBVENTIONS A RECEVOIR
442000
ETAT IMP. & TAX. RECOUV. SUR TIERS
443000
OPERATIONS PART. AVEC L'ETAT,...
Département « Génie Industriel »
Code
Classe 4
444000,00000 ETAT IMPOTS SUR LES BENEFICES
445510
TVA A DECAISSER
446000
TITRES SUR TVA
447000
AUTRES IMPOTS, TAX. ET VERS. ASSIM
448000
ETAT CHARG. A PAY. & PROD. A RECEV
451000
GROUPE
455000
ASSOCIES COMPTES COURANTS
456000
ASSOCIES OPERATIONS SUR LE CAPITAL
457000
ASSOCIES DIVIDENDES A PAYER
458000
ASSOC. OPERAT. EN COMMUN ET EN GIE
462000
CREANCES SUR CESSIONS D'IMMOBILIS.
464000
DETTES SUR ACQUIS. VALEURS MOBI.
465000
CREANC. SUR CESSIONS VALEURS MOB.
467000
AUTRES COMPTES DEBIT. OU CREDIT.
468000
DIVERS CHARG. A PAY. & PROD. A REC
471000
COMPTES D'ATTENTE
476000
DIFFERENCES DE CONVERSION ACTIF
477000
DIFFERENCES DE CONVERSION PASSIF
478000
AUTRES COMPTES TRANSITOIRES
481000
CHARG. A REPART. SUR PLUS. EXERC.
486000
CHARGES CONSTATEES D'AVANCE
487000
PRODUITS CONSTATES D'AVANCE
488000
CPTES REPART. PERIO. CHARG. & PROD
491000
PROVIS. POUR DEPREC. CPTES CLIENTS
«
495000 Initiation à l’analyseDEPREC. CPTES GRPE 77
PROV. POUR comptable »
ASS
novembre 2003
496000
PROVIS. POUR DEPREC. CPTES DEBIT.
Annexe : PCG Classe 4
78. Plan Comptable simplifié
Code
Clas
Annexe : PCG s e 5 5
Classe
501000
PARTS DANS DES ENTREPRISES LIEES
502000
ACTIONS PROPRES
503000
ACTIONS
504000
AUTRES TITRES CONFERANT DROIT PROP
505000
OBLIG. & BONS EMIS PAR LA SOCIETE
506000
OBLIGATIONS
507000
BONS TRESOR & BONS CAISSE A CT
508000
AUTRES VALEURS MOB. ET CREANC. ASS
509000
VERS. A EFFECT. SUR VALEURS MOBIL.
511000
VALEURS A L'ENCAISSEMENT
512000
BANQUES
514000
CHEQUES POSTAUX
515000
CAISSES DU TRESOR ET ETS PUBLICS
516000
AGENTS DE CHANGE STE DE BOURSE
517000
AUTRES ORGANISMES FINANCIERS
retour
au plan
518000
INTERETS EN COURS
519000
CONCOURS BANCAIRES COURANTS
531000
CAISSE SIEGE SOCIAL Initiation à l’analyse comptable »
«
78
novembre 2003
Département «PROVIS.»POUR DEPREC. VALEURS MOB.
Génie Industriel
590000
79. Plan Comptable simplifié
Code
601000
602000
603000
604000
605000
606000
607000
608000
690000
611000
612000
613000
614000
615000
616000
617000
618000
619000
621000
622000
623000
624000
625000
626000
627000
retour
au plan
628000
629000
631000
633000
635000
Classe 6
ACHATS STOCKES MAT. PREM. (FOURN.)
ACHATS STOCKES AUTRES APPROV.
VARIATION DES STOCKS
ACHATS ETUDES ET PRESTAT. SERVICES
ACHATS MATERIEL EQUIPEM. TRAVAUX
ACHATS NON STOCKES DE MAT. PREM.
ACHATS DE MARCHANDISES
FRAIS ACCESSOIRES D'ACHAT
PARTICIP. SAL. / IMPOTS SUR BEN.
SOUS-TRAITANCE GENERALE
REDEVANCES DE CREDIT-BAIL
LOCATIONS
CHARGES LOCATIVES & DE COPROPRIETE
ENTRETIEN ET REPARATIONS
PRIMES D'ASSURANCE
ETUDES ET RECHERCHES
DIVERS
RABAIS REMISES RIST. SUR SERV. EXT
PERSONNEL EXTERIEUR A L'ENTREPRISE
REMUNERAT. D'INTERM. ET HONORAIRES
PUBLICITE PUBLICAT. RELAT. PUBLIQ.
TRANSP. BIENS & TRANSP. COLL. PERS
DEPLACEM. MISSIONS ET RECEPTIONS
FRAIS POSTAUX ET TELECOMMUNIC.
SERVICES BANCAIRES ET ASSIMILES
DIVERS
RABAIS REMISES RIST. SUR SERV. EXT
IMPOTS TAXES & VERS. SUR REMUNER.
IMPOTS TAXES & VERS. SUR REMUNER.
AUTRES IMPOTS TAXES & VERS. ASS.
Département « Génie Industriel »
Code
Classe 6
637000
AUTRES IMPOTS TAXES ET VERS. ASS.
641000
REMUNERATIONS DU PERSONNEL
644000
REMUNERATION TRAVAIL DE L'EXPLOIT.
645000
CHARGES DE SECUR. SOC. ET PREVOY.
647200
VERS. AUX COMITES D'ETS & D'ETAB.
646000
COTIS. SOCIAL. PERSON. EXPLOITANT
648000
AUTRES CHARGES DE PERSONNEL
651000
REDEVANC. CONCESS. BREV. LICENC,..
653000
JETONS DE PRESENCE
654000
PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRAB.
655000
QUOTE-PARTS RESULT. OPER. EN COMM.
658000
CHARGES DIVERSES GESTION COURANTE
661000
CHARGES D'INTERETS
664000
PERTES CREANCES LIEES A PARTICIP.
665000
ESCOMPTES ACCORDES
666000
PERTES DE CHANGE
667000
CHARG. NETTES SUR CESS. VAL. MOBIL
668000
AUTRES CHARGES FINANCIERES
671000
CHARG. EXCEPT. SUR OPERAT. GESTION
672000
CHARGES SUR EXERCICES ANTERIEURS
675000
VAL. COMPT. DES ELEM. ACTIF CEDES
678000
AUTRES CHARGES EXCEPTIONNELLES
681000
DOTATIONS AUX AMORT. & AUX PROVIS.
686000
DOTAT. AUX AMORT. ET AUX PROVIS.
687000
DOTAT. AUX AMORT. ET PROVISIONS
691000
PARTICIPATIONS DES SALARIES
695000
IMPOTS SUR LES BENEFICES
696000
SUPPLEMENT D'IMPOTS
697000
IMPOSITION FORF. ANUELLE
« Initiation à l’analyse comptable »
79
698000
INTEGRATION FISCALE
novembre 2003
699000
PRODUITS REP. EN ARR. DES DEFICITS
Annexe : PCG Classe 6
80. Plan Comptable simplifié
Code
Classe 7
Annexe :
701000
VENTES DE PRODUITS FINIS
702000
VENTES DE PRODUITS INTERMEDIAIRES
703000
VENTES DE PRODUITS RESIDUELS
704000
TRAVAUX
705000
ETUDES
706000
PRESTATIONS DE SERVICES
707000
VENTES DE MARCHANDISES
708000
PRODUITS DES ACTIVITES ANNEXES
709000
RABAIS REMISES RIST. ACCORD. A ETS
713000
VARIAT. STOCKS (EN-COURS PRODUCT.)
721000
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
722000
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
731000
PROD. NETS PART. SUR OP. EN COURS
739000
PROD. NETS PART. SUR OP. TERMINEES
751000
REDEV. POUR CONCES. BREV. LIC....
752000
REV. IMMEUB. NON AFFECT. ACT. PROF
retour
au plan
753000
JETONS PRESENCE ET REMUN. ADMINIST
754000
RISTOURNES PERCUES COOPERATIVES
755000
QUOTES-PARTS RESULT. OP. EN COMMUN
758000 Département « Génie Industriel » COURANTE
PRODUITS DIVERS GESTION
Code
Classe 7
PCG Classe 7 DE PARTICIPATIONS
761000
PRODUITS
762000
PRODUITS AUTRES IMMOB. FINANC.
763000
REVENUS DES AUTRES CREANCES
764000
REVENUS VALEURS MOBIL. PLACEMENT
765000
ESCOMPTES OBTENUS
766000
GAINS DE CHANGE
767000
PROD. NETS SUR CESS. VALEURS MOB.
768000
AUTRES PRODUITS FINANCIERS
771000
PRODUITS EXCEPT. SUR OPER. GESTION
772000
PRODUITS SUR EXERCICES ANTERIEURS
775000
PRODUITS CESSIONS ELEMENTS D'ACTIF
777000
Q-P SUBV. INVEST. AU RESULT. EXERC
778000
AUTRES PRODUITS EXCEPTIONNELS
781000
REPRISES SUR AMORTISS. & PROVIS.
786000
REPRISES SUR PROVISIONS
787000
REPRISES SUR PROVISIONS
791000
TRANSFERTS DE CHARGES D'EXPLOIT.
796000
TRANSFERTS DE CHARGES FINANC.
797000 Initiation à l’analyse comptable » EXCEPT.
TRANSFERTS DE CHARGES
«
novembre 2003
80
81. 1. BILAN - ACTIF
(ne pas reporter les centimes)
COMPTE DE
ACTIF CIRCULANT
REGULARISATION DIVER CREANCE
STOCKS
ACTIF IMMOBILISE
IMMOBILISATIONS IMMOBILISATIONS IMMOBILISATIONS
Capital souscrit non appelé
Frais d'établissement
Frais de recherche et de
développement
Concession, brevet droit
similaires
Fonds commercial
Autres immobilisations
incorporelles
Avances et acomptes sur
immobilisations incorporelles
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel
et outillage industriels
Autres immobilisations
corporelles
Immobilisations en cours
Avances et acomptes
Participations évaluées selon la
méthode de mise en équivalence
Autres participations
Créance rattachées à des
participations
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations
financières
TOTAL
Matières premières,
appovisionnements
En cours de production de biens
En cours de productions de
services
Produits intermédiaires et finis
Marchandises
Avances et acomptes versés sur
commandes
Clients et comptes ratachés
Autres créances
Capital souscrit et appellé, non
versé
retour mobilières de placement
Valeurs
au plan actions propres ………..)
(dont
Disponibilités
Charges constatées d'avance
TOTAL
Charges à répartir sur plusieurs
exercices
Primes de remboursement des
obligations
Ecarts de conversion actif
TOTAL GENERAL
Brut
Département « Génie Industriel »
Exercice N
Amortissements, provisions
Net
Exercice N-1
Net
Annexe : actif du bilan
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
81
82. BILAN - PASSIF
(Ne pas reporter les centimes )
E
xercice N
E
xercice N-1
Capital s ocial ou individuel
Annexe : passif du bilan
Primes d'émis s ion de fus ion, d'apports ,…
Ecarts de réévaluation
Rés erve légale
Rés erves s tatutaires ou contractuelles
CAPITAUX PROPRE
S
Rés erves réglementées
Autres rés erves
report à nouveau
RE
SULTAT DE L'E
XE
RCICE (bénéfice ou perte)
Subvention d'inves tis s ement
Provis ions réglementées
TOTAL (I)
Produits des émis s ions de titres participatif
Autres fonds propres
Avances conditionnées
TOTAL (II)
Provis ions pour ris ques
Provis ions pour ris ques
et charges
Provis ions pour charges
TOTAL (III)
Emprunt obligataires convertibles
Autres emprunt obligataires
Emprunt et dettes auprès des établis s ements de crédit
DE
TTE
S
Emprunt et dettes financières divers es
Avances et acomptes reçus s ur commande en cours
Dettes fournis s eurs et comptes rattachés
retour
au plan
Dettes fis cales et s ociales
Dettes s ur immobilis ations et comptes rattachés
Autres dettes
Produits cons tatés d'avance
TOTAL (IV)
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
TOTAL GE
NE
RAL (I à V)
Ecarts de convers ions pas s if (V)
Département « Génie Industriel »
82
83. Annexe C de R
retour
au plan
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
83
84. Contacts
Philippe DUQUENNE
Maître de Conférences au Département GI de l’A7, ses
enseignements portent sur la gestion de projets, et ses aspects
économiques et financiers.
retour
au plan
Stéphane NEGNY
Maître de Conférences au Département GI de l’A7, ses
enseignements portent sur la gestion de projets, la
recherche opérationnelle, et leurs aspects économiques et
financiers.
Ses projet de recherche sont dédiés à la modélisation des
systèmes dynamiques et hybrides. Son deuxième thème
de recherche se concentre sur les aspects innovants avec
notamment la théorie TRIZ.
Les activités de recherche concernent les aspects liés à la
production et aux projets en environnement incertain,et ont
étés menées en collaboration avec Airbus Industrie et
AEROSPATIALE.
Philippe.Duquenne@ensiacet.fr
Stephane.Negny@ensiacet.fr
Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
84