Formation M2i - Comprendre les neurosciences pour développer son leadership
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1. TECHNIQUES D’EXPRESSION ET DE COMMUNICATION:
Présentation générale
Par : Pr. Amal FETTAL
Département: Génie Mécanique (S1)
Année Universitaire: 2022/2023
1
2. Plan
Qu’est ce que la communication?
Selon Claude Shannon et Warren Weaver.
Selon Roman Jakobson.
Quelles sont les fonctions du langage?
Exercices.
2
3. 3
Qu’est-ce que la communication?
Selon Larousse, la communication est l’«action, le fait de
communiquer, de transmettre quelque chose », c’est
également l’ «action de communiquer avec quelqu’un, d’être
en rapport avec autrui, en général par le langage ; échange
verbal entre un locuteur dont il sollicite une réponse ».
4. 4
Qu’est-ce que la communication?
La communication est l’action de communiquer, d’établir
une relation avec l’autre.
Parler, avoir des discussions intimes, chuchoter, crier,
balbutier, rougir, se taire, rire, pleurer… toutes ces
manifestations relèvent de l’acte de communiquer.
5. 5
La communication est un processus qui ne peut se faire à
sens unique: il se fait en boucle et en rétroaction! entre deux
locuteurs (ou plus). Ils échangent des messages en fonction de
leurs réactions respectives. Le feedback est une constituante
cruciale dans tout acte de locution.
Qu’est-ce que la communication ?
6. Qu’est-ce que la communication?
La communication désigne aussi tous les moyens et les
techniques par lesquels les gens essaient de transmettre une
idée, un message.
6
7. 7
Pour Claude Shannon et Warren Weaver
Pour Shannon et Weaver, qui sont deux mathématiciens américains, la
communication est la transmission d’un message d’un endroit à un
autre.
Cette approche repose sur la mise en relation d’un émetteur et d’un
récepteur. Leur objectif est d’optimiser la communication en réduisant
le bruit, c’est-à-dire ils insistent sur la qualité du signal : ils
s’intéressent surtout aux problèmes de la transmission télégraphique.
Qu’est-ce que la communication?
9. 9
Le modèle de Shannon et Weaver définit les concepts clés les plus
pertinents de tout processus de communication : l’émetteur, le
récepteur, le bruit et la redondance.
L’émetteur étant celui qui émet le message, le récepteur est celui
qui le reçoit. Le bruit désigne tout ce qui perturbe, ou «parasite» la
communication. Quant à la redondance, elle consiste en une répétition
de l'information qui a pour effet de compenser ceux du bruit.
Qu’est-ce que la communication?
10. 10
Jakobson s’inspire du modèle de Shannon et Weaver et
l’adapte à la communication entre les individus. Pour lui, le
langage doit être étudié dans toutes ses fonctions, qui
peuvent être regroupées en 6 catégories.
Qu’est-ce que la communication?
Selon Roman Jakobson
11. 11
« le destinateur envoie un message au destinataire. Pour être
opérant, le message requiert d'abord un contexte auquel il renvoie (…) ;
ensuite le message requiert un code commun, en tout ou du moins en
partie, au destinateur et au destinataire (en d'autres termes à l'encodeur
et au décodeur du message) ; enfin le message requiert un contact, un
canal physique et une connexion psychologique entre le destinateur et le
destinataire, contact qui leur permet d'établir et de maintenir la
communication »
Qu’est-ce que la communication?
12. 12
L’émetteur ou destinateur est le locuteur qui émet le message (celui
qui parle).
Le récepteur ou le destinataire est celui à qui le message est destiné
( celui à qui on parle).
Le message est ce qui est dit.
Le canal est le moyen physique utilisé pour la communication (oral,
écrit) .
Le code est la langue utilisée.
Le référent ou contexte est l’ensemble des éléments de
l’environnement de la conversation.
13. 13
Le schéma de communication de Roman Jakobson :
Qu’est-ce que la communication?
14. 14
Aux six éléments de la communication présentés dans le schéma de
Jakobson correspondent six fonctions du langage :
Quelles sont les fonctions du langage?
1. La fonction expressive
2. La fonction conative
3. La fonction phatique
4. La fonction référentielle
5. La fonction métalinguistique
6. La fonction poétique
Chacune de ces fonctions est centrée sur un élément.
15. 15
La fonction expressive
Parler implique exprimer une émotion, une attitude.
Cette fonction est centrée sur l’émetteur. Elle informe le
récepteur sur sa propre personnalité, son état psychologique
et son émotion. Elle s’exprime à travers « je/moi/nous »,
l’intonation, les interjections, les verbes de croyance ou d’
opinion ou des adjectifs qualificatifs subjectifs.
16. 16
La fonction conative
Cette fonction est relative au destinataire. Elle est utilisée
par l’émetteur pour influencer le récepteur, à
travers la demande, l’affirmation, la proposition, l’ordre… Elle
s'exprime à travers des formes grammaticales comme
l'impératif , « tu/toi/vous », les moyens d’interpellation.
17. 17
La fonction phatique
Elle est utilisée pour établir, maintenir ou interrompre le
contact physique et psychologique avec le récepteur.
Elle est exprimée par “Allô ?” ou encore les regards qui sont
échangés durant la conversation, les rappels à l'ordre, des
gestes ou le regard adressés à un destinataire distrait ou
inattentif, etc.
18. 18
La fonction métalinguistique
Cette fonction est centrée sur le code car communiquer
vise avant tout à être compris par le destinataire.
Chaque fois que l’un des interlocuteurs juge utile de
préciser un sens, il recourt à la fonction métalinguistique pour
s'assurer la compréhension mutuelle. Donner ou demander des
définitions et des explications c’est utiliser la fonction
métalinguistique du langage.
19. 19
La fonction référentielle
Cette fonction est centrée sur le contexte/le référent de la
communication. Tout ce qui renvoie à des indices situationnels
relève de cette fonction. Cette fonction est caractéristique
des textes informatifs (les dépêches de presse, les messages
pédagogiques et scientifiques).
20. 20
La fonction poétique
Cette fonction permet de faire d’un message un objet
esthétique. Il pourra s’agir de l’ordre des mots, des mots
employés, de la façon dont les phrases “sonnent” bien. Il
s’agit en effet de tous les phénomènes stylistiques et
rhétoriques.
21. 21
Aucun message ne se limite à l'expression
d'une seule de ces six fonctions. Au sein d'un même message,
toutes co-existent, réalisées à des degrés différents, et seule
la dominance de l'une d'entre elles caractérise le message.
IMPORTANT
22. Quelles sont les fonctions du langage véhiculées dans ces
textes ?
Exercice 1
23. Texte 1
Moi, j’avais l’air d’avoir les mains vides. Mais j’étais
sûr de moi, sûr de tout, plus sûr que lui, sûr de ma vie
et de cette mort qui allait venir. Oui, je n’avais que
cela. Mais du moins, je tenais cette vérité autant
qu’elle me tenait. J’avais eu raison, j’avais encore
raison, j’avais toujours raison.
Albert Camus, L’Etranger, Gallimard, 1942.
24. Texte 2
Je trouvais dans mon père, non pas un censeur, mais un observateur froid et caustique, qui
souriait d’abord de pitié, et qui finissait bientôt la conversation avec impatience. Je ne me
souviens pas, pendant mes dix-huit premières années, d’avoir jamais eu un entretien d’une heure
avec lui. Ses lettres étaient affectueuses, pleines de conseils, raisonnables et sensibles ; mais à
peine étions-nous en présence l’un de l’autre qu’il y avait en lui quelque chose de contraint que
je ne pouvais m’expliquer, et qui réagissait sur moi de manière pénible. Je ne savais pas alors ce
que c’était que la timidité, cette souffrance intérieure qui nous poursuit jusque dans l’âge le plus
avancé, qui refoule sur notre cœur des impressions les plus profondes, qui glace nos paroles, qui
dénature dans notre bouche tout ce que nous essayons de dire, et ne nous permet de nous
exprimer que par des mots vagues ou une ironie plus ou moins amère, comme si nous voulions
nous venger sur nos sentiments même de la douleur que nous éprouvons à ne pouvoir les faire
connaître.
Benjamin Constant, Adolphe (1898)
25. Texte 3
Chez l’homme, la vie se traduit par de nombreuses propriétés telle que l’existence de
mouvements, de phénomènes de synthèse, et surtout de reproduction. Les propriétés sont
retrouvées au niveau des organes, des tissus et des cellules.
Ainsi, la cellule possède toutes les propriétés de l’homme.
C’est la plus petite partie de la matière vivante qui, isolée, peut conserver les propriétés
fondamentales de l’être vivant qui les possédait. Au XIX e siècle, on a formulé la théorie cellulaire
qui s’exprime en deux points :
• Tout être vivant est constitué de cellules ;
• Tout être vivant est issu de cellules.
L’étude de la cellule fait l’objet d’une science particulière : la cytologie.
La cytologie est née avec l’observation au microscope faite par le Hollandais Zachaire Jansen
au XVIIe siècle. Elle a progressé grâce au microscope électronique, dont le grossissement (2000 à
200 000) permet de d’étudier l’ultrastructure des organites de cellule.
C. Patin et J.C. Boissin, Eléments de biologie, Paris, Cedic, 1971.
26. Texte 4
Vous êtes isolé des bruits de la route, des vibrations, des cahots. Le
ronronnement du moteur est à peine perceptible.
C’est un puissant et silencieux six cylindres en V : 2 litres, 2,3 litres
ou 2,6 litres « hautes performances ».
Le confort est exceptionnel : sièges avant banquet, moelleux,
profonds, inclinables, vastes banquettes arrières avec un large accoudoir,
épaisse moquette. Pour votre sécurité : freins assistés à double circuit,
voie large, pneu à carcasse radiale.
27. Placez chaque terme devant sa définition!
Le code- Le canal- Le récepteur- Le message- Le référent-
L’émetteur- Le contexte
Exercice 2
28. 1. C’est le sujet du message, ce dont on parle. (………………………..)
2. C’est l’environnement dans lequel a lieu la communication : le lieu,
le moment, les rapports sociaux, l’actualité,… (………………………..)
3. C’est celui qui reçoit le message, qui le lit, qui l’entend.
(………………………..)
4. Le message est codé par l’émetteur et décodé par le récepteur. Il
faut connaître le code pour comprendre le message. Si l’émetteur
parle anglais il faut que le récepteur comprenne l’anglais.
(………………………..)
29. 5. C’est l’information transmise selon une certaine forme, ce qui est
écrit, ce qui est dit,… (………………………..)
6. C’est le support du message entre l’émetteur et le récepteur. Le sens
premier du terme – media, pluriel du mot latin medium signifie
“intermédiaire” : radio, télé, presse, affiche, web… (………………………..)
7. C’est celui qui envoie le message, qui écrit, qui parle, qui envoie
l’info… (………………………..)
30. Placez chaque terme devant sa définition!
La fonction expressive ou émotive, la fonction impressive ou conative,
la fonction référentielle, la fonction phatique, la fonction
métalinguistique, la fonction poétique.
Exercice 3
31. Elle fait porter le langage sur le référent(ou contexte) sur lequel il
s’agit de donner des informations : narration, description, explication…
Les phrases déclaratives et le mode indicatif seront alors privilégiés.
Par exemple: « Il fait beau »
32. L’émetteur peut avoir la volonté de soigner particulièrement
l’esthétique de sa signification. Cette fonction ne touche pas seulement
la poésie, mais aussi les proverbes, les jeux de mots, les slogans…
33. Cette fonction est utilisée pour établir, maintenir ou
interrompre le contact physique et psychologique avec le
récepteur. Elle permet aussi de vérifier le passage physique du
message.
Par exemple: « Bonjour, ça va ? », « Allô »,« Heu », «
N’est-ce pas ?»
34. Elle est centrée sur le récepteur chez qui l’émetteur veut
faire naître des impressions ou des réactions. Cette fonction se
traduit par l’emploi des marques de la seconde personne, de
l’impératif, de tournures interrogatives, d’exclamation…
Par exemple: « Tu as vu comme il fait beau ? »
35. Quand il faut donner des informations sur le code, ses
éléments, son fonctionnement comme édicter une règle de
grammaire, cette fonction entre en jeu (le préfixe méta-
signifie « au- dessus » une métalangue est donc une langue qui
permet de parler d’une autre langue.
Par exemple: « L’expression « il fait beau » signifie que le
ciel est bleu et que le soleil brille ».
36. L’émetteur au cœur de cette fonction exprime ses
sentiments, ses opinions. Dans le discours cette fonction se
traduit par des exclamations, des verbes de sentiments ou de
jugement, des termes évaluatifs.
Par exemple: « Ah ! Qu’il fait beau ! »
37. TECHNIQUES D’EXPRESSION ET DE COMMUNICATION:
Dell Hymes
Département: Génie Mécanique (S1)
Par: Pr. Amal FETTAL
Année Universitaire: 2022/2023
39. Qu’est-ce que la communication?
Dell Hymes présente son schéma des composantes de toute
communication sous forme du modèle SPEAKING. En effet,
c’est un schéma plus complet!
40. S : setting, cadre spatio-temporel de l’événement communicatif
P : participants à cet événement.
E : ends, les finalités, les motivations et les intentions des locuteurs (les
causes de leurs comportements).
A : acts, ce que font les participants pour réaliser leurs objectifs, les
stratégies discursives et communicatives, les actes de parole et leurs
réalisations, les comportements kinésiques et gestuels.
K : keys, les caractéristiques rythmiques, les aspects para-verbaux dont
notamment la tonalité.
I : insrumentalities, les différents canaux (langage parlé, écrit ; diverses
variétés linguistiques…), la vue, l’odorat, l’ouïe, le goût…
N : norms, normes, conventions, règles de l’organisation de toute
communication, les tours de parole selon les statuts et les rôles, les conditions et
les circonstances de l’interaction.
G : genre, les catégories par lesquelles les membres d’une communauté
classent leurs activités verbales (contes, histoires drôles, épopées, drames, etc.)
41. Le paramètre « S » ou Setting
Le premier paramètre de ce schéma détermine le
cadre de la communication, on peut parler du cadre
physique et du cadre socioculturel.
42. Le cadre matériel ou physique
Le cadre physique prend en compte la situation de communication.
Les paramètres et les attitudes à adopter dépendent des conditions
physiques. Pour cela, le temps et le lieu sont les paramètres à identifier.
43. Le lieu
Ce paramètre peut être « formel » ou « informel ». Il y a des endroits
qui imposent des contraintes particulières: l’école, l’entreprise, le
tribunal par exemple, ce sont des endroits formels.
Le temps
Ce paramètre est aussi très important pour la réussite d’un échange.
Par exemple raconter une blague à un ami qui n’a pas bien passé un
contrôle.
44. Le cadre socioculturel
On peut aussi l’appeler cadre psychologique, car l’attitude dépendra
de la scène culturelle et sociale. Il faut pour cela bien analyser le
domaine et la culture, suivant le cadre physique comme disait Paul
Watzlawick : « on ne communique pas, on participe à une
communication ». On peut prendre en compte différents degrés de
domaine comme le domaine familial, le domaine professionnel, le
domaine religieux, etc.
45. Le paramètre « P » ou Participant
Lors d’une communication, on peut avoir plusieurs interlocuteurs.
Mais les participants ne sont pas seulement ceux qui participent
directement aux échanges. Dell Hymes dans son étude a confirmé qu’on
qualifie de participants ceux qui participent directement ou
indirectement à la communication. En effet, on peut distinguer plusieurs
types de récepteurs dans l’analyse du modèle SPEAKING.
46. Les types de récepteurs
Le récepteur allocutaire et le récepteur non-allocutaire
Un récepteur allocutaire est toute personne directement ciblée par le
message. Évidemment, un récepteur non-allocutaire est celui qui reçoit
le message quoique l’émetteur ne s’adresse pas directement à lui. Par
exemple : les dépliants présentant les grandes écoles, on cible les
étudiants qui sont les récepteurs allocutaires. Mais tous ceux qui lisent
ces documents, même s’ils ne sont pas ciblés, sont des récepteurs non
allocutaires.
47. Le récepteur ratifié et le récepteur non ratifié
sont qualifiées de ratifiées les personnes dont la présence est
acceptée pendant la communication. Les récepteurs non ratifiés sont
ceux qui reçoivent la communication sans y être invités. Par exemple :
lors d’une réunion administrative, une décision est prise par les
responsables administratifs. Ces personnes sont des récepteurs ratifiés.
Mais à ce moment, la secrétaire passe et entend cette décision à travers
la porte, c’est un récepteur non ratifié.
48. Le récepteur anonyme et le récepteur personnalisé
Un récepteur est dit anonyme lorsqu’il ne présente aucune relation
personnelle avec l’émetteur du message. Même si cette relation existe,
on le qualifie d’anonyme lorsque la relation n’est pas manifestée. Par
exemple: lors du discours d’un politicien durant la campagne électorale,
les citoyens sont des récepteurs anonymes, car personne ne manifeste
aucune personnalisation de la communication, c’est-à-dire le message
n’est pas adressé à une personne précise.
49. Les caractéristiques des participants
On peut distinguer l’importance numérique et la répartition.
L’importance numérique qualifie le nombre de participants et on
peut en distinguer 3 sortes :
la communication interpersonnelle ou interindividuelle, entre deux
personnes,
la communication de groupe, entre plusieurs personnes,
la communication médiatique, sur les médias comme à la radio, à la
télévision ou encore la presse écrite.
50. Il y a aussi trois sortes de répartition :
la communication unilatérale présentée par le modèle linéaire de
Shannon et Weaver, c’est à dire de l’émetteur au récepteur sans feed-
back,
la communication réciproque, suivant le modèle de Ferdinand de
Saussure qui favorise l’échange,
la communication médiatisée qui utilise un média quelconque. Il y a la
diffusion minoritaire comme un appel téléphonique et la diffusion
majoritaire, comme sur un réseau social.
51. La présence et la non-présence
La présence détermine les situations de face à face, c’est-à-dire
quand les interlocuteurs se voient directement. Tandis qu’on parle de
non-présence les situations qui nécessitent des intermédiaires.
52. Ends ou objectifs pour « E »
Le modèle SPEAKING prend en compte les objectifs de la
communication. Ceux-ci renvoient aux six fonctions de la
communication établies par Jakobson.
53. « A » ou Acts
Il s’agit des différentes séquences de la communication par ordre
chronologique. Ce paramètre prend aussi en compte le fond et la forme
de la communication. On peut distinguer la communication ritualisée et
la communication non ritualisée.
54. La communication ritualisée est celle qui suit un cours
logique et qui nécessite quelques rituels à suivre. Par exemple
: une inauguration, il y a un programme à suivre qui ne sera
pas interrompu. Par contre, lorsque la communication est
libre, on la qualifie de non ritualisée. Par exemple : une
réunion entre amis, plusieurs sujets de discussion peuvent
avoir lieu et en couper d’autres.
55. Le paramètre « K » pour Key
Key ou tonalité, en communication désigne en quelque sorte
l’atmosphère de communication. On peut donc distinguer :
la tonalité positive lorsque l’atmosphère est détendue,
la tonalité neutre comme lors d’une simple discussion ou d’une réunion
d’information,
la tonalité négative lors d’un conflit
56. Instruments pour le paramètre « I »
C’est l’ensemble des instruments qu’on peut utiliser pour
communiquer. On peut distinguer :
la communication verbale, c’est-à-dire tout moyen utilisant la langue
comme la parole, les écrits, etc.
la communication non verbale qui n’emploie pas le langage mais des
gestes, des attitudes, la posture, etc.
la communication paraverbale qui se dégage à travers la voix.
57. Le paramètre « N » ou Norms
Ce sont les règles à suivre lors d’un échange. Il existe trois sortes de
normes communicationnelles :
les normes langagières, c’est le langage utilisé dépendra de la
situation de communication (les niveaux soutenu, courant, familier,
technique…),
les d’interaction qui est la connexion et les effets conatifs des uns
envers les autres,
les normes d’interprétation qui se situent au niveau du récepteur. Il
s’agit du sens du message (connotation, dénotation).
58. Le paramètre G pour Gender
C’est le genre de communication, le type d’activité selon le langage.
Le type de discours peut déterminer le genre de la communication. Par
exemple, pour une conférence de presse, le genre de communication
utilisé est la communication journalistique.
59. TECHNIQUES D’EXPRESSION ET DE COMMUNICATION:
La prise de notes
Par: Pr. Amal FETTAL
Département: Génie Mécanique (S1)
Année Universitaire: 2022/2023
59
60. Plan
Qu’est ce que la prise de notes?
A quoi sert la prise de note?
Pourquoi la prise de note?
Comment prendre des notes?
Quelles techniques utiliser pour prendre des notes?
Que faire après la prise de notes?
Quels sont les obstacles de la relecture de notes?
Quelle méthode de restitution choisir?
Exercices 60
61. Qu’est-ce que la prise de notes ?
La prise de notes consiste en la sélection des informations reçues
selon leur pertinence pour le récepteur.
Prendre notes signifie pouvoir distinguer ce qui est essentiel de ce
qui ne l’est pas. Autrement dit, prendre note signifie la hiérarchisation
des informations pour n’en noter que les plus pertinentes avec le
minimum de mots/ caractères possibles.
61
63. À quoi sert de prendre des notes ?
La prise de note est un aide mémoire qui fait partie aussi bien de
la vie estudiantine que de la vie professionnelle.
Par conséquent, on prend des notes pendant un cours, une
conférence, une présentation, un exposé afin de les réutiliser dans
le cadre d’un projet professionnel, ou d’un examen, ou juste pour
un intérêt purement personnel.
63
64. Pourquoi la prise de notes?
• Elle développe l’écoute active et mobilise l’attention;
• Il est plus facile de consulter et de mémoriser les notes prises que les
textes de référence;
• Elle sert d’aide-mémoire à court et à long terme pour se rappeler les
points importants de la matière/ du document vue/consulté;
• Elle constitue outil très utile pour l’étude en prévision des examens.
64
65. Comment prendre des notes ?
Première étape : la préparation
Il faut faire très attention aux références des notes prises:
Qui parle ? Quand ? Où ? De quoi s’agit-il ? Quel est le titre du
document ? Quelles sont les notions abordées ?...
65
66. Comment prendre des notes ?
Deuxième étape : la prise de notes
Une prise de notes est personnelle. L'important est donc d'élaborer la
méthode qui convient le mieux à chacun. Toutefois:
• Ne pas noter tout ce qui est dit ou écrit.
• Isoler les mots-clés ou les idées-clés.
• Utiliser des abréviations, des signes et des symboles.
• Retenir le sens donné à une abréviation ou un symbole pour ne pas se
perdre lors de la révision.
66
67. Comment prendre des notes ?
• Ne pas reprendre les exemples.
• Soigner la mise en page !
• Laisser une marge ou de l’espace entre les lignes pour
ajouter des idées, des mots ou des explications le cas échéant.
Il est même possible de décaler les titres et les sous-titres selon
leur niveau d’importance.
67
68. 68
Quelles techniques utiliser pour prendre des
notes?
Prendre des notes nécessite d'écrire le maximum le plus vite possible.
Il y a plusieurs méthodes qui peuvent être combinées.
Le style télégraphique
a. Reformulation et omission de mots :
On peut résumer une phrase, puis la noter en supprimant les détails
non importants et en adoptant un style télégraphique (on peut par
exemple transformer les groupes verbaux en groupes nominaux).
69. 69
Quelles techniques utiliser pour prendre des
notes?
b. Omission de lettres dans un mot :
(Style SMS et réseaux sociaux!)
o Nous : ns / vous : vs / pour : pr / vouloir : vloir / pouvoir : pvoir /
souligner : sligner / tout : tt / jour : jr / toujours : tjrs…
o Avant : avt / dont : dt / donc : dc / comme : co / comment : cmt /
sans : ss / sont : st / font : ft / temps : tps / long : lg / longtemps :
lgtps …
70. 70
Quelles techniques utiliser pour prendre des
notes?
c. Omission de toutes les voyelles (et parfois de quelques consonnes)
d’un mot :
o Même : mm / développement : dvlpt / problème : pb / rendez-vous :
r.d.v. / gouvernement : gvt / mouvement : mvt / nombreux : nbx /
nouveau : nv / parce que :pcq / parfois : pfs / quelqu’un : qqn /
quelque : qq / quelque chose : qqch.
71. 71
Quelles techniques utiliser pour prendre des
notes?
Les abréviations
Les abréviations sont personnelles. Il faut donc les mémoriser car il
est très important de ne pas en inventer une nouvelle au cours d’une
prise de notes de peur de ne pas savoir relire les notes.
Si une nouvelle abréviation est inventée, il faut la noter avant de
commencer la prise de note, dans la marge de la feuille avec sa
signification.
72. 72
Quelles techniques utiliser pour prendre des
notes?
Les symboles
Augmentation diminution + plus ou moins
cause conséquence donc
lié à ! attention ≠ différent
+ plus/et - moins ∑ somme
/ divisé/par croissance & et
X mutiplié appartient à ᴓ rien
> supérieur < inférieur § paragraphe
73. 73
Quelles techniques utiliser pour prendre des
notes?
Le sigle
Le sigle est une abréviation constituée par les initiales de plusieurs
mots et qui s’épelle lettre par lettre.
Voici quelques exemples :
EST, OMS, ONG,…
Il existe une liste assez complète de sigles utilisés couramment.
74. 74
Quelles techniques utiliser pour prendre des
notes?
L’acronyme
Un acronyme est une abréviation constituée des initiales ou des
premières lettres et se prononce comme un seul mot.
Voici quelques exemples :
OTAN : Organisation du Traité de l’Atlantique Nord
ONU : Organisation des Nations Unies
BENELUX : Belgique – Neederland – Luxembourg
75. 75
Le sigle s’épelle lettre par lettre:
ESTC
L’acronyme se prononce comme un seul mot:
OTAN
76. 76
Quelques abréviations (exemples)
auj aujourd’hui
av. avec
avt avant
b. bien, bon
càd c’est-à-dire
cepdt cependant
chq chaque
c certain, certaine (s)
c comme
ct comment
ch chez
ccl conclusion
csqce conséquence (ou : csq)
ctrô contrôle
cq conquête
c croissance
en haut
en bas
↗ monte, augmentation
↘ descend, diminution
d’ab. d’abord
ds dans
dc donc
ê être
fct° fonction
♀ féminin
♂ masculin
fē femme
hō homme
hū humain
gal général
imptt important
j→ jusqu’à
jms jamais
lgtps longtemps
md’o main d’œuvre
ms mais
m même
M° million
Md milliard
nv nouveau, nouvelle
niq n’importe quoi
niqL n’importe quel
pê peut-être
pàp peu à peu
p. par
p/ par rapport à
à p. à partir de
pr pour
prq pourquoi
pv pouvoir
pb problème
77. 77
Quelques abréviations (exemples)
q qui
q que (seul ou à la fin d’un mot)
qd quand
q° question
ecq est-ce-que
qcq qu’est-ce-que
qq quelque
qqch quelque chose
qqn quelqu’un
qqf quelquefois
réf référence
Ø rien, vide
sf sauf
s ̷ sur
ss sous
svt souvent
st sont
tt tout
ts tous
tps temps
vàv vis-à-vis de
+ + plusieurs
+
+ de plus en plus
_
_ de moins en moins
± plus ou moins
80’ années 80
contre, en conflit avec
% ‰ pour cent, pour mille
à la × à la fois
×° multiplication
≠ différent, contrairement à
≠cier différencier
≃ environ, à peu près…
=> donc, entraîne, a pr csqce
§ paragraphe
Ǝ il y a, il existe
Ǝ il n’y a pas, n’existe pas
ϵ appartenir, ensemble
V quel que soit
78. 78
Que faire après la prise de notes?
Les notes doivent être relues le plus tôt possible pour
pouvoir les réutiliser en restant fidèles au message initial. Leur
relecture permet de les compléter, reformuler, mettre en
valeur ce qui est important et recopier d'une manière claire.
Ceci facilitera leur usage ultérieur puisqu’elles seront
présentées en un texte parfaitement lisible, clair et
compréhensible.
79. 79
Que faire après la prise de notes?
RELIRE – METTRE AU PROPRE- EXPLOITER
80. 80
Quels sont les obstacles de la relecture de
notes?
Certains obstacles peuvent empêcher la réutilisation d'un message pris
en notes:
o des abréviations dont on a oublié le sens,
o des mots illisibles ou incompréhensibles, parce qu'ils ont été mal écrits
ou parce qu'ils sont trop techniques;
o des mots qui manquent, parce qu'ils ont été mal compris lors de
l'émission du message et n'ont pas pu être notés.
Lors d’un cours, il ne faut pas hésiter à poser des questions.
81. 81
Quand relire ses notes?
La relecture des notes prises est importante avant l’écrit final. Elle
permet de finaliser le travail et de l’organiser, trier les informations, les
compléter. La relecture s’effectue à partir de la recherche de l’idée
générale, les idées clés, les sous-ensembles. Plus tôt on relit ses notes
plus on a présent à l’esprit le sens du texte dans son ensemble, c’est le
moment de supprimer les redondances, les détails inutiles ou de
compléter les notes pour les rendre plus intelligibles.
82. 82
Quand relire ses notes?
Il est vivement conseillé de relire les notes le plus vite
possible, pendant que le stockage des informations dans la
mémoire est encore proche. Plus le temps passe et plus on est
pris par d’autres activités, plus on oublie le contexte de la prise
des notes dans ses détails. Ce temps que l’on croit perdu
s’avère précieux en terme de fiabilité des notes.
83. 83
Quelle méthode de restitution choisir?
Relire ses notes si possible tout de suite après leur prise permet de :
o compléter les blancs,
o rectifier les mots et abréviations erronés ou incertains,
o réécrire les passages peu lisibles.
o structurer : dégager les titres et sous-titres, créer les titres
manquants.
84. 84
Quelle méthode de restitution choisir?
Il est conseillé de constituer des groupes de travail entre
paires, ceci permet de confronter ses notes pour s’assurer que
le sens est bien assimilé. C’est une méthode efficace pour
consolider les informations récemment apprises.
85. 85
Récapitulation
Quel est l’intérêt de la prise de note?
Combien d’action implique la prise de note?
Qu’est-ce qui détermine ce qui est noté?
Comment réussir sa prise de note?
Qu’est ce qui rend une prise de note efficace?
86. A RETENIR
Prendre des notes implique trois actions:
Coder : prendre des notes de manière rapide au moyen
des abréviations, des symboles,…
Décoder : relire un mot, une phrase, un paragraphe, un
texte abrégé.
Reformuler oralement et/ou par écrit toute prise de
notes.
86
87. A RETENIR
La prise de notes est une attitude active,
Il faut savoir ce que l'on cherche et qu’on y adapte la ou
les techniques adéquates,
Il faut fuir l'encombrement, plus une prise de notes est
aérée plus la relecture vous semblera claire.
87
88. 88
A RETENIR
Il faut prendre le temps de relire ses notes.
Il faut relire les notes le plus tôt possible alors que les
informations sont encore retenues par la mémoire.
Il faut recopier ses notes sur le propre afin de mettre en valeur
les informations les plus importantes.
Il faut remplir les blancs afin de mieux réutiliser ces notes.
89. 89
A RETENIR
La prise de notes repose sur le principe d’écrire
l’essentiel rapidement,
Il faut utiliser des symboles, des abréviations, des sigles,
des acronymes…
Il faut supprimer les mots qui ne sont pas
indispensables ( déterminants, adjectifs...)
Il faut nominaliser.
91. Exercice 2
Regarder la vidéo suivante et la présenter sous
forme de prise de notes!
https://www.youtube.com/watch?v=mltlcEwg
hsQ
91
92. 92
TECHNIQUES D’EXPRESSION ET DE COMMUNICATION:
Le résumé
Année universitaire: 2022/2023
Département : Génie Mécanique (S1)
93. Plan
Qu’est-ce qu’un résumé de texte?
Quel est l’intérêt de résumer un texte?
Comment repérer les idées essentielles?
Comment repérer l’organisation logique d’un texte?
Que faire des exemples et des citations?
Quelles règles du résumer respecter?
Exercice.
93
94. Introduction
La prise de notes est une étape cruciale pour la réalisation
d’un travail de recherche. Elle peut être réalisée à travers
certains passages de textes qui semblent intéressants, qui ont
trait au sujet de recherche. On a le choix de citer des extraits
entiers d’un texte ou simplement de reformuler les idées des
auteurs en utilisant ses propres mots. Dans un cas comme dans
l’autre, il est essentiel de citer les sources pour ne pas tomber
dans le piège du plagiat.
94
95. Qu'est-ce qu'un résumé de texte ?
Résumer un texte consiste à le réécrire le plus
brièvement possible, en respectant un nombre limité
de mots, tout en retenant les informations essentielles.
Il est obligatoire de noter les informations relatives
au texte dont on fait le résumé: titre, auteur, page,
(année de l’édition).
95
96. Du point de vue des compétences
Pendant les études et dans durant toute la vie
professionnelle, toute recherche documentaire
passe par un travail de résumé, nécessaire pour
garder une trace écrite des documents consultés.
Quel est l’intérêt de résumer un texte?
96
97. Du point de vue de l’apprentissage
Le résumé est un exercice formateur, crucial.
Il apprend à analyser un texte pour le
comprendre puis le reformuler. Cela développe
les capacités de lecture et de rédaction.
97
98. Du point de vue de l’évaluation
Le résumé constitue un test de culture générale (il est
impossible de résumer correctement un texte si l’on n’est pas
au courant du thème qu’il traite), d’intelligence (le résumé
exige une bonne compréhension du texte afin d’éviter les
contresens), de la logique et de l’objectivité (il faut respecter
la pensée d’autrui sans l’interpréter) ; d’expression (une
syntaxe claire et rigoureuse, un vocabulaire riche et précis
sont nécessaires pour reformuler des idées en les condensant).
98
99. Pour faire le résumé d'un texte, il faut le réduire en enlevant
certaines idées et en les reformulant. Les difficultés
rencontrées se situent donc au niveau :
o Du repérage des idées essentielles
o De la reformulation qui doit se faire avec des termes
différents de ceux que l'auteur a employés.
Le risque est toujours de fausser le sens du texte lorsque l'on
procède à ces deux opérations.
Comment repérer les idées essentielles?
99
100. La structure d'un texte renvoie à l'organisation logique de ses idées.
La division en paragraphes et la présence de mots de liaison en sont les
principaux indices.
L'évolution des idées du texte est également marquée par le
vocabulaire. En effet, il est important de dégager les champs lexicaux.
Il est également important de repérer les idées essentielles, la
manière dont s'articulent logiquement les idées et les mots qui les
expriment.
Comment repérer les articulations logiques
d ’un texte?
100
101. La présence d'exemples, de citations, d'interventions
exprimées au style direct rend le résumé plus difficile. Il faut, à
ce sujet, respecter quelques règles:
o Les exemples ne sont pas à supprimer systématiquement.
On doit garder ceux qui ont une valeur d'argument.
o Les citations doivent être reprises entre guillemets et ne
peuvent pas être modifiées. Si le résumé impose qu'elle soit
modifiée, il faut supprimer les guillemets.
Que faire des exemples et des citations?
101
102. Quelles règles du résumé respecter?
Suivre l’ordre du texte d’origine
Il faut respecter le raisonnement, la succession des
idées. Attention : cela ne signifie pas qu’il faille
réduire tous les paragraphes dans les mêmes
proportions ; certains paragraphes peuvent être sans
grand intérêt. C’est la suite des idées principales qui
doit être rendue.
102
103. Conserver le même système d’énonciation
Le résumé utilise les mêmes pronoms et les mêmes
temps verbaux que le texte d’origine. Par exemple, si
le texte d’origine utilise la première personne du
singulier (je) et le présent de l’indicatif, le résumé
fera de même. Il ne faut pas prendre de distance par
rapport au texte ; il ne faut donc pas utiliser les
formules du type : « Selon l’auteur… » ou « L’auteur
dit que… ». 103
104. Reformuler le texte
Il faut éviter de faire un assemblage de citations. Le
rédacteur du résumé doit utiliser son propre
vocabulaire. Cependant, pour les mots-clés, il est
inutile de chercher des équivalents approximatifs.
Exceptionnellement, on peut citer entre guillemets
une formule courte qui paraît particulièrement
importante.
104
106. 106
Exemple de résumé
Energie renouvelable : concept et motifs d’intégration au Maroc
Suite à la grande demande d’énergie et l’utilisation massives des ressources naturelles qui
participent grandement à la dégradation de l’environnement, le monde a pris conscience des dangers du
recours aux énergies fossiles. Ceci a poussé les pays industrialisés à chercher de nouvelles sources
d’énergies, en l’occurrence les énergies renouvelables et ce, grâce aux multiples avantages dont elles
disposent.
Le phénomène d’encarbonisation et la flambée des prix des hydrocarbures ont encouragé le recours
aux énergies renouvelables qui sont « toute forme utile d’énergie provenant d’une source renouvelable »
par opposition aux énergies fossiles qui « sont vouées à disparaître ». Les énergies renouvelables sont
donc des énergies vertes et n’entraînent ni pollution ni réchauffement climatique : les sources de ces
énergies étant soit le soleil, le vent, l’eau, la chaleur terrestre ou encore la biodégradation.
Le Maroc, qui n’est pas un pays producteur de pétrole et qui voit sa demande en énergie augmenter,
souffre d’un grand déficit dans sa balance commerciale puisqu’il doit importer ses besoins énergétiques
de l’étranger. Ceci le pousse à exploiter la piste des énergies renouvelables.
(178 mots, titre non inclus)
108. Plan
Les règles de présentation
Les règles de mise en forme
Les règles de rédaction
109.
110. Une page de garde ou de couverture
Elle est de couleur blanche ou claire, sous page plastifiée
transparente, comportant les éléments suivants: les nom et prénom de
l'auteur, l'année universitaire et la formation suivie, le titre du sujet, le
nom du maître de stage (tuteur professionnel) et la référence explicite
de la structure d’accueil.
N.B. L'utilisation d'une photographie est possible.
112. Une page de remerciements
Elle est non paginée et facultative.
113. Exemples indicatifs :
Remerciements
« Je tiens à remercier Monsieur ou Madame ...., pour son accueil au sein de son
établissement…
Je veux exprimer ma profonde gratitude à Monsieur...., à mon maître de stage, pour la
confiance qu'il m'a témoignée en acceptant de diriger mon travail mais aussi
pour ses conseils judicieux et ses suggestions pertinentes. »
114. « Mes vifs remerciements vont également au personnel de.... et à l'équipe enseignante pour
leur soutien lors du stage. »
Ou
« Je remercie sincèrement Monsieur… pour son aide et sa
disponibilité au cours de ce stage ainsi que pour les conseils dont j'ai pu bénéficier. »
116. Table des matières
Elle est paginée et détaillée avec au moins 4 niveaux. Elle est générée
automatiquement par Microsoft Word (menu Insertion, tables et index,
table des matières) à condition d’avoir sélectionné chaque titre et de lui
avoir affecté le niveau de titre souhaité (menu Format ; style, titre 1 ou 2
ou 3, etc.…)
La table des matières est automatiquement mise à jour à chaque
ouverture du fichier.
117. Introduction et Problématique
La problématique est une reformulation de la question centrale, en y
ajoutant des hypothèses, qui sont autant de propositions de réponses qui
seront testées dans le rapport de stage. Il n'est donc pas possible de
construire une problématique sans une connaissance préalable minimale
du sujet. Une problématique trop large ou non apparente nuit à la valeur
générale d'un travail. Cette problématique est ensuite confrontée au
terrain, ce qui constituera le plan du rapport de stage.
118. L'introduction est une étape très importante dans un rapport de stage.
Elle informe précisément le lecteur sur les questions traitées par le
rapport de stage et sur les méthodes qui seront utilisées pour y répondre.
Il convient, dans un premier temps, d’expliquer le sujet en quelques
phrases. Puis arrive naturellement la question centrale du travail,
laquelle est détaillée et peut même inclure des définitions. A la suite de
la question centrale se trouve la problématique, qui émet des hypothèses
en réponse à la question centrale.
119. La dernière étape de l'introduction découle directement de
la problématique, il s'agit de l'annonce du plan. En effet, le
plan est la réponse à la problématique en organisant la
démonstration. L'annonce du plan doit être détaillée au
minimum au niveau des grandes lignes.
120. Présentation de la structure d’accueil
Elle représente environ 2-3 pages décrivant l’organisme d’accueil
(nature, missions,…) ainsi que les conditions de mise en œuvre du stage
(place du stagiaire, moyens mis en œuvre, difficultés rencontrées,
résultats obtenus par l’étudiant…)
NB : Cette présentation doit être accompagnée d’un organigramme.
121. Développement
C’est le cœur du rapport, organisé en un plan comportant
en principe 2 ou 3 parties/chapitres. Il faut par ailleurs veiller
à ce qu’un développement annoncé sous forme de titres ne se
limite pas à une ou deux phrases. La multiplication abusive des
sous-parties nuit à la clarté de la démarche globale.
122. Conclusion
Elle est constituée d’environ 2 pages. Son rôle est d'apporter
une réponse à la problématique, dont les hypothèses de départ
sont au final confirmées, infirmées ou affinées. La conclusion
souligne également les apports, les limites et les
prolongements nécessaires du travail, ce qui ouvre la voie à
d'autres recherches.
123. Bibliographie
Elle contient les références détaillées, par ordre alphabétique
(auteur, titre, année, édition…) Il n'existe pas de norme impérative pour
la présentation de la bibliographie, mais il convient de toujours conserver
la même forme.
Les adresses des sites web doivent être écrites entièrement (ex :
http://www.esg.fr/memoires/index.html)
124. Annexes
Les annexes sont indispensables. Elles comportent des
passages rattachés au sujet, mais non directement reliés à la
démonstration car ne répondant pas directement à la
problématique. Les annexes peuvent inclure des documents
internes à l’organisme d’accueil.
125. Les annexes doivent être appelées depuis le corps du texte, en
précisant le numéro et la page de l'annexe. Elles peuvent comporter des
passages téléchargés sur Internet ou recopiés, à condition de mentionner
clairement la source. Elles se trouvent à la fin du document. Elles doivent
également être paginées.
L’étudiant(e) qui fera figurer en annexe des documents internes au
service qui l’aura accueilli(e) devra veiller à respecter scrupuleusement la
confidentialité de certaines données.
126.
127. Les pages seront numérotées (menu insertion, insérer n° de page), du
sommaire ou la table des matières.
L'espacement (menu format, paragraphe) est de 2 pt.
Le style (menu format, paragraphe) doit être justifié, et non aligné à
droite.
Des marges de 2,5 à 3 cm en haut et sur les côtés sont nécessaires(ne
pas oublier les 0,5 cm de la reliure). Donc les marges latérales seront
les suivantes : 3 cm avant le texte 2,5 cm après.
128. Un saut de ligne correspond à l'annonce d'une nouvelle
idée, tandis qu'un saut de paragraphe marque une
nouvelle partie, sous-partie ou autre subdivision.
Attention : Les sauts de ligne et les sauts de paragraphe
intempestifs rendent la lecture difficile.
129. Les notes de bas de page (menu référence, note de bas de
page) sont utilisées pour donner une précision (source d'un
chiffre, référence et page d'un ouvrage pour une citation...),
apporter un commentaire personnel ou développer une idée
dont l'issue n'est pas déterminante pour la suite du
paragraphe.
130. Les en-tête et pied de page (menu affichage en-tête et pied
de page) sont obligatoires. Ils comportent en général en en-
tête le nom du sujet et en pied le nom de l’étudiant et le n°
de page. Ils sont à positionner sur l’ensemble du rapport, le
corpus ainsi que les annexes.
131. Les chapeaux sont obligatoires pour l'annonce de tout
chapitre ou même de subdivision inférieure. Il s'agit de
présenter, en quelques lignes, le développement qui sera
traité dans la subdivision à venir.
132. Les schémas et tableaux réalisés par l'étudiant sont
également appréciés, notamment pour présenter des chiffres
indispensables. Les schémas doivent être réalisés avec les
outils bureautiques appropriés, et non à la main. Tout
schéma, tableau ou graphique comportant des informations
ou des données chiffrées doit comporter la source.
133. La typographie et la ponctuation
La police utilisée sera « Time new roman ».
La taille sera 12 pour le corps du texte et de 9 pour notes de
bas de page.
Toute citation est entre guillemets ( " ") et en italique. La
source doit se trouver en note de bas de page (menu
insertion dans Microsoft Word).
134. Voici quelques règles à respecter:
Il n'y a pas d'espace après une parenthèse ouvrante, avant
une virgule, avant un point, avant et après un tiret.
Il y a toujours un espace après un point, une virgule, le
signe %, le guillemet de fermeture et après et avant le
guillemet d'ouverture, avant le point virgule et avant les «
: »
135. Il n'y a pas de point après un titre.
Il n'y a pas de points après un chiffre entier ni de virgule
entre les milliers. Ex. On n'écrit pas 300,010,495.2 mais 300
010 495,2.
136.
137. La synthèse est une des qualités primordiales d'un
rapport de stage. La note attribuée par le correcteur
n’est pas proportionnelle à la taille du rapport de
stage.
138. Chaque phrase doit avoir un intérêt et être insérée dans un
ensemble logique. (Travailler en mode plan sous Microsoft
Word (menu affichage, plan) s'avère pratique pour organiser
les idées et les ordonner dans ce qui devient le plan).
Les idées doivent découler les unes des autres pour faire
progresser le raisonnement.
139. Les phrases longues et compliquées sont à éviter.
Le style doit rester sobre : les superlatifs, les tournures
passives, les formes négatives, le point d'exclamation,
certains adverbes (très, beaucoup, toujours, jamais, etc.) et
certains adjectifs (incroyable, formidable, énorme, etc.)
témoignant de l'enthousiasme de l'étudiant sont à éviter.
140. L'emploi d'acronymes doit rester modéré et ceux-ci doivent
être expliqués lors de leur premier usage ainsi que dans la
table des abréviations figurant au début de document.
Le style interrogatif direct est à éviter, sauf pendant la
soutenance.
Les jugements de valeur et les formes normatives sont à
éviter ou être accompagnés d'argumentations.
141. L'orthographe
Si les coquilles sont inévitables, les fautes d'orthographe répétées sont
inacceptables dans un dossier écrit. L'emploi du vérificateur d'orthographe
et de grammaire de Microsoft Word est recommandé, ce qui ne saurait
dispenser l’étudiant d’une relecture attentive. A ce niveau, l’étudiant(e)
doit maîtriser les règles essentielles de la syntaxe, de la concordance des
temps et de la grammaire française.