2. Différence entre « humanitaire » et « solidarité »
Les étapes importantes d'un projet
Les question essentielles
Possibilité de se former
Feuille de route
Arbre à problème
Elaborer la stratégie d'un projet
Budget et financement
Dossier type pour demander un financement
Importance de partir bien préparer/renseigner
3. Différence entre humanitaire et
solidaire ?
● Projet solidaire :
Peut concerner des étudiants ou
des personnes lambda ; il vise
à monter en partenariat avec la
population locale, pour lui
permettre d’améliorer ses
conditions de vie sur le long
terme.
● Projet humanitaire :
Intervention urgente, lors d’une
catastrophe naturelle par exemple,
et concerne plutôt des
professionnels (de santé…) ; il
tend à réparer les dégâts d’un
événement soudain, qu’ils soient
matériels ou humains
4.
5. De l'idée au projet
● Cette notion de partenariat conduit à
repenser la coopération non plus comme un
simple don ou une aide mais bien comme un
réel échange réciproque. Les apports de
chacun sont bien peut être asymétriques et
les deux partenaires n’ont pas les mêmes
bénéfices à tirer.
Interrogez vos attentes.
6. Définir précisément les bénéficiaires
● Il faut être très clair. Distinguer dans un premier temps
les bénéficiaires directs : qui sont les destinataires
premiers de l’action ? Ils doivent être impliqués dans le
projet dès sa conception afin de s’assurer de leur
adhésion. De même, qui bénéficie du projet de façon
secondaire ? Identifier les bénéficiaires indirects peut
s’avérer être un atout pour la réussite de l’action.
● Classez les bénéficiaires par groupe d’intérêt ou de
profils communs pour éviter les blocages et atteindre
vos objectifs spécifiques.
7. ●Partagez vos expériences, travaillez en réseau !
Il n’y a pas de solution toute faite en matière de
gestion de projet de solidarité internationale. Il est
important de rencontrer d’autres acteurs pour
bénéficier de leurs expériences et améliorer vos
propres pratiques. Ceci permettra d’éviter de
reproduire certaines erreurs et d’avoir un regard
extérieur sur le projet. .
8. Interroger les besoins, les demandes et
les ressources disponibles
● Il est important d'identifier les besoins exprimés par la
population. Cette demande n’est pas toujours facile à
déceler. Le partenaire ne sera pas toujours à même de
définir précisément ses attentes. Il faudra dans ce cas
l’accompagner dans cette démarche..
● Dans le cas où une demande se manifeste, posez-vous
la question de savoir si vous pouvez répondre à cette
demande. N’est-il pas préférable d’appuyer des
initiatives locales ?
9. Identifier les acteurs locaux à associer dans le projet
Les acteurs locaux susceptibles d’être concernés par ce
projet sont appelés les parties prenantes. Qui sont-ils
dans le projet ? Il ne faut pas faire d’impasse. Chaque
acteur peut avoir des attentes différentes par rapport au
projet : il est important d' identifier les intérêts de
chacun. Il peut s’agir tant d’une association de quartier,
d’un groupement de producteurs que de la mairie, d’une
administration publique… Réaliser un tableau peut se
révéler fructueux.
10.
11. Les questions essentielles ?
●
Analyser ses propres motivations
● Qu’attendez-vous de votre implication dans un projet de solidarité internationale ?
●
Quels sont les enjeux pour votre structure ?
● Quel est le point de départ, l’élément déclencheur ?
●
Pourquoi intervenir maintenant, à cet endroit et auprès de cette population ?
●
Repérer ses compétences
● Sommes-nous compétents et qualifiés pour intervenir ?
●
Quelles ressources humaines ai-je à ma disposition ?
● Qui prend part au projet ?
●
Quelles pourraient être les missions de chacun ?
● Quelle autre structure puis-je mobiliser (réseau, associations, collectivités…) ?
●
Quelles ressources financières ai-je à ma disposition ? Avant même de concevoir un projet
et d’en faire une estimation budgétaire, il est essentiel d’interroger les capacités financières
propres de la structure.
12. Feuille de route
● Comment procéder ?
● Présenter le contexte (éviter les données générales sur le pays, la zone
d’intervention : donner de vrais éléments clefs pour comprendre au mieux la
situation) et les motivations
- faire le point sur ce dont on a envie ou pas et pourquoi
- difficile de trouver des asso fiables (contacter l’ambassade pour vérifier).
Favoriser le bouche à oreille +++.
- Attention aux asso qui disent avoir besoin de psychomot : qu’en connaissent-
elles ? quelles sont leurs motivations ?
● Définir les objectifs de l’étude préalable
13. Arbre à probléme, à quoi ça sert ?
● L'arbre à problème est un outil
méthodologique très simple, qui permet de
schématiser pour mieux analyser une
situation problématique. Cet exercice oblige,
à partir d’une demande formulée par votre
partenaire, à se poser les bonnes questions.
Hiérarchiser les besoins aident à formuler les
actions considérées comme prioritaires.
14. ● L’idée est de réfléchir aux relations de causes à effet entre les
différents facteurs qui sont à l’origine des problèmes constatés.
Ce travail s’effectue en trois temps :
● Enoncez clairement et précisément le problème central. Il sera la
base du tronc de l’arbre.
● Identifiez ses causes principales et secondaires (les racines du
problème).
● Identifiez ses conséquences (les branches) et ses effets
secondaires (ramifications).
● Construire un arbre à problème est un travail de longue haleine.
Pour qu’il soit d’une plus grande efficacité, il est possible de se
réunir à plusieurs. N’hésitez pas à décomposer le problème sur
plusieurs échelons.
●
15. ● Une fois les causes et les conséquences identifiées, il est
possible de proposer des solutions pertinentes. Il peut aider à
préparer une mission exploratoire (confirmer ou non ses idées,
ses hypothèses). L’arbre à problème permet surtout de définir la
stratégie du projet à venir.
● Une fois l’arbre terminé, on en construit un second :
● on remplace le problème par l’objectif,
● on remplace les causes par les activités à mettre en place pour
atteindre cet objectif,
● on remplace les conséquences par les résultats attendus du
projet
17. Elaborer la stratégie d'un projet
● Au terme de la phase d'identification du projet, vous
savez ce que vous voulez faire, pourquoi, pour qui et
avec qui. On entre maintenant dans la phase
opérationnelle de votre projet...
●
identifier les activités à réaliser,
● prévoir les moyens et le temps nécessaire à leur mise
en œuvre,
● estimer le budget prévisionnel de votre projet.
18. ● I- Définir les objectifs de votre projet
● Attardez-vous dans un premier temps sur la définition précise des
objectifs. Ils peuvent être quantitatifs et qualitatifs. C'est une étape
essentielle dans la gestion de projet.
● Les objectifs spécifiques : ce sont les objectifs concrets à atteindre. Ils
peuvent être formulé sous cet acronyme : SMART. Il est conseillé de
ne pas les multiplier et de rester relativement concis (afin d'éviter de
faire plusieurs projets en un).
● Spécifique, clair et simple : une idée par objectif
● Mesurable, quantifiable par des indicateurs
● Accepté par les parties prenantes au projet
● Réalisable avec les moyens humains, techniques et financiers
disponibles
● Time-bond, c'est-à-dire avec une échéance qui permettra de procéder
à une évaluation Les objectifs spécifiques doivent contribuer à
l'objectif global.
19. ● II- Structurer vos activités
● Les activités sont l'ensemble des tâches à exécuter dans le
cadre du projet pour produire les résultats prévus.
● Il faut être vigilant sur les activités à mettre en place. Vous
devez toujours avoir à l'esprit ce que l'on appelle la " stratégie
de sortie ". Pour chaque action du projet, il faut réfléchir à sa
pérennité :
● Quelles activités devons-nous proposer pour que les résultats
de l'action soient durables ?
● Quelles sont les ressources nécessaires pour pérenniser les
activités (financières, matérielles, techniques...) ?
● Qui fournira ces ressources lorsque le projet sera terminé ?
20. ● III- Les résultats attendus
● Un résultat est le produit direct des activités du projet.
L'ensemble des résultats réalise l'objectif spécifique. Les
résultats attendus du projet doivent être formulés avec des
phrases entières et au présent . Ne pas hésiter à être très
précis : quoi ? combien ? quand ?
● Une fois les objectifs, les résultats attendus et les activités
définis, vous pouvez débuter la construction du cadre logique.
21.
22. Budget et financement
● La construction de votre budget repose sur deux principes simples :
● l’utilisation optimale de vos ressources (matérielles, financières, humaines)
● l’équilibre des recettes et des dépenses, et si possible, la supériorité des
recettes sur les dépenses pour élargir vos possibilités d’action.
● Estimez objectivement vos besoins afin de ne pas minimiser le coût de
votre projet au départ. Mieux vaut un plan de financement qui détaille et
prévoit tous les postes de dépenses dès le départ, quitte à paraître
ambitieux, plutôt qu’une estimation trop légère qui risque de remettre en
cause le projet par la suite.
● Il existe plein de manières de financer son projet !!! Entartage, Extrajob
(baby/handi-sitting, papiers cadeaux , financement participatif comme ulule,
stand, brocante ...)
● Dans le cadre d’une association, il est préférable de ne pas mêler le budget
de fonctionnement courant et les comptes de chaque nouveau projet. Cela
vous donnera une vision plus claire de l’affectation des dépenses.
23. Un dossier type pour accompagner votre demande
de financement
● La page de garde : le nom de votre association/titre du projet/ le
lieu d'intervention (pays / région / ville).
● La fiche présentation : titre, durée, noms et adresses de
l’association et de ses partenaires, mots-clés, montant total du
budget. Une carte géographique sera souvent placée en début
de document.
● Le résumé
● Les objectifs
● Le contexte : géographique, administratif, social, économique
● Historique de l'action : quelles sont les « racines » du projet ?.
24. ● Partenaires : sur quelles ressources seront-ils affectés
au projet ? quelles seront leurs missions ? Quelles
structures ont été consultées ou impliquées durant la
conception du projet ? Quel est rôle des populations
locales ?...
● Descriptif de l'action : en étant vigilant que les activités
soient en cohérence avec les objectifs
● Planning des activités
● Les moyens
● La faisabilité
● L'évaluation
● Les éléments financiers
● Les annexes
25. Importance de partir bien préparé !!
Se renseigner sur place en essayant par exemple de rentrer en contact
avec des associations ou autres déjà parti en mission et tirer profit de leur
expérience.
D'une manière générale, savoir où nous mettons les pieds, auprès de
quelle population nous allons agir et qui nous allons rencontrer. Gardé à
l'esprit que nous n'allons pas « sauver des gens », c'est un échange, une
rencontre, et chacun a à apprendre de l'autre. C'est à nous de nous
adapter.
Avoir un contact sur place , mais aussi des partenariats solides.
La pérénisation, quelle solution ? comment faire en sorte que le projet
perdure et que tous ces efforts ne soient pas vains ? Former du
personnel sur place pourrait, par exemple, être une des solutions, ou
assurer une mission plus longue avec un psychomotricien diplômé.
26. Surtout, ne pas oublier que nous sommes étudiants, donc pas encore
professionnels, partir avec l'idée de sensibiliser à la psychomotricité, et non en
proposer..
Il est toujours intéressant de partir avec des psychomotriciens diplômés ,même
si c'est compliqué à réaliser. Il peut aussi être intéressant de partir avec des
professionnels et/ou des étudiants d'une autre discipline afin d'enrichir
l'accompagnement proposé.
Monter un projet solidaire représente un travail colossal et il est préférable de
mettre toutes les chances de notre côté pour que ce dernier se déroule sans
encombre : préparer un budget prévisionnel ; une trousse de secours, une
liste de numéros d’urgence ; penser aux vaccins ; aux différentes façons de
récupérer de l’argent (faire des contreparties suite aux dons des entreprises
et/ou particuliers pour motiver...) ; se questionner sur la culture du pays
d’accueil ; rédiger un contrat de partenariat avec l’association partenaire pour
être fixé sur les conditions d’hébergement, l’implication de chacun sur le plan
financier et sur le projet, le rythme de travail, etc (cela permet d’éviter au
maximum les mauvaises surprises sur place) ;
27. Possiblité de se former
● Il existe de nombreux organismes qui proposent
des formations de qualité dans le domaine de la
solidarité internationale :
● la Guilde Européenne du Raid : www.la-
guilde.org,
● CoopDec Conseil : www.coopdec.org,
● Horizons Partagés : www.horizonspartages.com...