Par Hervé STREIFF, Locarchives Session : Que restera-t-il de nos archives numériques ?

1. Programme VITAM : Comment a-t-il séduit un tiers archiveur ?

2. L’intervention
1. Programme VITAM : Comment a-t-il séduit un tiers archiveur ?
• Histoire d’un projet sur trois ans
2. Retour d’expérience « marché »
• VITAM en SaaS vs « on premise »
• L’hybride
3. Que restera-t-il de nos archives ?

3. 2016 : Notre problématique
• Un SAE Vieillissant
• Anticiper l’obsolescence technologique
• Accroissement des volumes
• Accroissement des exigences de sécurité

4. 2016 : Notre stratégie
• S’affranchir du passif pour innover
• Puis migrer vers une cible
• Trois choix possibles :
1. Développer nous-même
2. Acheter un progiciel existant
3. Intégrer la mouvance Open Source

5. 2017 : Phase de prototypage
• Service producteur : Parcours de contractualisation
• SAE : VITAM
• Consultation : Site web « Mon espace »

6. • Nous n’aurions pas choisi d’autres technologies
• Nous n’aurions pas fait mieux avec moins de budget
• Open Source = Open Business model
• Le modèle SEDA
• Adapté aux cas d’usages complexes
• Agnostic sur la forme : extension des possibles sur notre cœur business,
l’archivage physique
Programme VITAM : Comment a-t-il séduit un tiers archiveur ?

7. 2018 : Phase d’implémentation
• Mise en œuvre d’une méthode :
• Fast Design & Continuous Delivery
• Développements des interfaces
• Accès et habilitations
• Recherche
• Management
• Paramétrage
• Intégration dans une infrastructure
Cloud Privé souveraine

8. 2019-2020 : Phase de déploiement
• Mise en production plate-forme SaaS
« multi-multi-tenant »
• Intégration et interfaçage GED
• Intégration « on premise » pour des
services mutualisés
• Développement des fonctions archivage
physique unifiées dans VITAM

9. Retour d’expérience 1 : Plate-forme d’archivage mutualisée vs logiciel d’archivage dédié
• Expressions de besoin client :
• Je souhaite me mettre en conformité
• Je souhaite un SAE « on premise »
• Je souhaite VITAM
• Indépendamment de VITAM
• Le management d’un SAE nécessite des compétences
• Et un cadre de conformité (agréments, certifications)
• Par rapport à VITAM
• L’accès à VITAM se justifie à partir d’un seuil de volume et de moyens disponibles
• Adapté pour la mutualisation : Organisation publiques, Opérateur SaaS, Groupes privés,

10. Retour d’expérience 2 : Le besoin du marché n’est pas si « digital » que ca
• Expression de besoin de 50% des prospects
• Ma priorité est de remplacer mon système d’archivage physique
• Je souhaite une gestion unifiée de mes archives pour le RM / RGPD
• Le physique n’est pas mort, loin de là
• Les stocks sont stables, les mouvements baissent
• Les coûts de reprise sont inabordables au regard des volumes
• Le papier est un PCA déjà financé
• VITAM : Un potentiel hybride
• Cœur de gestion des « Archive Units » indépendant des la forme des objets
• Reste à développer une offre de stockage physique

11. Que restera-t-il de nos archives numériques ?
Car la pérennité des archives est menacée par l’impermanence des SAE
Rien !
Sauf si l’on développe une capacité à évoluer en permanence
Evoluer en permanence est favorisé par :
- Des méthodes modernes / des compétences numériques
- Des communautés Open Source fortes / des éditeurs robustes
- La standardisation pour l’intéropérabilité régulière