24. Dévaluation de notre patrimoine immobilier
Une étude de la London
School of Economics a
attesté une dévaluation
de 5 à 7% du prix de
l’immobilier
Mais surtout…
Des maisons devenant
INVENDABLES !
L’éolien n’est en rien une technologie «moderne».
La première éolienne à 3 pales française a été implantée à Nogent-le-Roy en 1958, et est restée l’une des les plus puissantes au monde pendant ses 20 ans de service. Dire que l’éolien représente le futur équivaut à dire que le moteur à explosion est le futur de l’automobile. Cela fera bien rire Google ou Tesla !
Ce n’est pas non plus une technologie performante.
En 2001, Gorban, Gorlov et Silantiev ont calculé la limite théorique (théorique, donc que l’on n’atteindra jamais. Tout comme la vitesse de la lumière est la limite théorique de la vitesse, une vitesse que l’on est loin de pouvoir atteindre…) de restitution de l’énergie pour une éolienne de ce type: 30% de l’énergie du vent.
Lorsque le temps est le plus froid, avec un anticyclone, les éoliennes ne fonctionnent pas. L’éolien est une énergie intermittente.
Il est nécessaire de les remplacer par des centrales à fioul ou à gaz.
Le discours officiel explique que multiplier les éoliennes permet de lisser la production dans l’ensemble des sites (effet de foisonnement).
Est-ce bien le cas ?
Ces graphiques proviennent d’un rapport fourni par RTE.
Le taux de couverture minimum de la consommation est de 0,6%. C’est un peu comme si vous deviez chaque jour faire un trajet de 100 km pour aller travailler, et qu’on veuille vous vendre une voiture en vous garantissant qu’elle puisse effectuer 6 km. Pour le reste ? Mieux vaut prendre un abonnement de train. C’est ce que vous ferez avec un minimum de bon sens.
Et nos gouvernants ? Non seulement ils achètent un abonnement de train, mais en plus, ils achètent la voiture…
Si l’on regarde l’évolution des chiffres sur 2 ans et demi, tandis que le parc progressait de 50%, le taux de couverture moyen n’a progressé, lui, que de 35%.
Les explications possibles:
Il y a moins de vent. C’est peu plausible si l’on regarde la météo.
Les ménages consomment plus. C’est faux.
- L’explication la plus probable est que les sites les plus venteux sont déjà couverts, et que l’on installe des éoliennes sur des sites de moins en moins performants.
Performance moyenne sur la France: 25% de la puissance installée
Performance moyenne sur l’Ile-de-France: 17%, voire moins dans des environnements tels que le nôtre
Mais laissons un spécialiste s’exprimer sur ce point de « foisonnement ».
Un socle enfoui pour l’éternité dans les champs, seule la partie supérieure sera arasée.
L’équivalent de 2 camions de 35t suspendu à plus de 100m du sol, comprenant 800l d’huile, une turbine, des régulateurs… un véritable atelier industriel de production pour chaque éolienne.
Les pales sont transportées par convois exceptionnels à travers routes et villages. Routes élargies, bas-côtés éventrés, rond-points démontés, …
Au total, un ballet de plusieurs centaines de passages de camions sont nécessaires pour acheminer les matériaux nécessaires à la construction.
Routes et chemins éventrés, élargis à plus de 7m pour laisser passer les convois.
L’entretien de ces routes et chemins est ensuite à la charge de la commune.
Le sol et le sous-sol sont excavés sur une surface d’1ha et demi pour installer et maintenir les 5 éoliennes. Tant pis pour la conservation de l’espace agricole…
Des balises lumineuses au fonctionnement continu, une pollution visuelle impossible à réduire.
Tant pis pour vous !
Le bruit est mesuré en termes d’émergence, et non en crête de bruit, il peut donc être ressenti de manière bien plus forte.
Il se propage beaucoup plus loin dans le sens des vents dominants (Thoury-Ferrottes sera ravi).
La hauteur des éoliennes est un facteur aggravant. Plus elles sont hautes, plus le bruit se propage loin.
35 dB correspondent au bruit d’un réfrigérateur. Un bruit plus que supportable lorsque l’on passe à côté, mais essayez de passer la nuit dans votre cuisine, lorsque tout le reste est silencieux !
Avec une mention particulière pour nos amis de Thoury-Ferrottes et du golf de la Forteresse.
Les infrasons constituent un danger pour l’homme comme pour les animaux.
Le principe de précaution doit être appliqué, ne serait-ce qu’en attendant les résultats de l’étude demandée par le gouvernement à l’ANSES.
Pourquoi n’est-ce pas le cas ?
L’étude de la London School of Economics a été menée sur plus de 1 millions de transactions, sur 20 ans autour de 200 sites éoliens. Elle atteste une dévaluation de 5 à 7% autour d’un parc tel que celui qui pourrait voir le jour à Saint-Ange-le-Vieil.
Elle mentionne qu’il y a très peu de transactions immobilières autour des parcs éoliens.
Compte-tenu de la valeur moyenne de l’immobilier dans notre commune, et en admettant que les retombées fiscales « promises » soient réelles, 5% de dévaluation représentent une perte sèche et immédiate de 500 000 € pour le patrimoine immobilier de la commune.
Le coût réel du démantèlement est à la charge du propriétaire du terrain, qui doit prendre une assurance pour dégager sa responsabilité.
Comme il est rarement solvable, ce coût revient à la commune, qui doit également prendre une assurance.
La commune pourra-t-elle supporter une charge de 500k au grand minimum, voire de 4 millions d’euros ?
Ce coût est donc reporté à la CC, ou au département, donc à NOS IMPOTS. Payeront-ils ?
Sinon, les éoliennes sont condamnées à pourrir sur place comme on commence à le voir aux Etat-Unis.
Il est difficile de croire qu’une entreprise avec un si mauvais taux de solvabilité soit encore en vie dans 20 ans… Elle sera donc INCAPABLE d’assurer le démantèlement et de faire face à une queconque responsabilité.
Saint-Ange-le-Vieil appartient à une Communauté de Communes à fiscalité professionnelle unique. Elle ne touchera donc RIEN, si ce n’est environ 8 000 € de taxe foncière, tout le reste allant à la Communauté de Communes.
Etant donné que notre cas est celui de 60% des communes de France, comment se fait-il que les documents présentés par les pro-éoliens (tels que le Syndicat des Energies Renouvelables), présente le premier cas, et non le second, largement défavorable aux communes ?
Un reversement par la Communauté de Communes d’une partie de la fiscalité à la commune est une illusion dangeureuse.
De plus, le projet éolien est incompatible avec notre PLU et avec notre PADD.
Le montage d’un tel projet nécessiterait la révision du PLU, ce qui entraînerait une dépense de 35 000 € à la charge exclusive de la commune. Est-ce bien raisonnable ?