1. Du développement durable (DD)
à la responsabilité sociétale (RSE)
Jacques Folon
!
Partner Edge Consulting
!
Chargé de cours ICHEC
Me. de conférences Université de Liège
Prof. invité Université de Lorraine
Prof. Invité ISFSC – HE F.Ferrer
4. La RSE s’inscrit dans
le contexte du DD
mais ce sont deux
notions différentes
5. Le Développement Durable:
!
Concept macro-économique et macro-social à l’échelle
planétaire, et qui ne s’applique donc pas tel quel aux
entreprises. Néanmoins ce concept la concerne dans ses
finalités, dans la conception de son organisation, de ses
décisions managériales en lui donnant un cadre de référence
plus global qui peut influencer ses valeurs, sa mission, sa
stratégie.
La RSE est la manière dont l’entreprise met en perspective en
son sein des principes liés à son rôle au sein de la société
!
7. Définition du développement
durable
« un développement qui répond aux
besoins du présent sans compromettre
la capacité des générations futures à
répondre aux leurs.
Deux concepts sont inhérents à cette
notion :
- le concept de "besoin", et plus
particulièrement des besoins essentiels
des plus démunis, à qui il convient
d’accorder la plus grande priorité, et
- l’idée des limitations que l’état de nos
techniques et de notre organisation
sociale imposent sur la capacité de
l’environnement à répondre aux
besoins actuels et à venir. »
!
Rapport Brundtland : Notre Avenir à Tous, rapport de la
Commission Mondiale sur l'Environnement et le
Développement, Les Editions du Fleuve, 1987, p 51
9. Le développement durable, une coopération
entre environnement & développement
La contradiction entre l'environnement et le
développement énoncée par le Club de Rome au début des
années 70 pourrait être résolue par la recherche d’un
nouveau mode de développement pour lequel la croissance
économique serait découplée de la pression sur
l’environnement. La commission Brundtland propose en
1987 : le développement durable.
!
Développement
durable
Approche
coopérative
!
Environnement dégradé
Economie développée
Jeu à somme nulle
Environnement préservé
Economie développée
Jeu à somme positive
!
!
Environnement dégradé
Economie sousdéveloppée
Jeu à somme négative
Approches
compétitives
Environnement préservé
Economie sousdéveloppée
Jeu à somme nulle
d’après Aurélien Boutaud, ENSM-SE, RAE
13. Du chemin du développement "classique" aux
chemins du développement durable
Indicateur de développement humain –IDH)
Besoins des
générations
actuelles
1
: chemin du développement "classique"
: chemins du développement durable
/5
/3
0,9
développement durable
0,8
0,7
les « chemins »
souhaitables diffèrent
mais tentent de susciter
une convergence à long
terme écologiquement
viable et politiquement
acceptable.
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
Besoins des
générations
0
futures
Empreinte écologique (ha/hab)
d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE
20. Le capital naturel
• L’eau : consommation et pollution
• L’énergie : Consommation, substitution renouvelable au
fossile
•
•
•
•
L'air : Pollution et gaz à effet de serre (GES)
Les déchets
La biodiversité
Bruit et odeurs : pollutions internes et externes
Le capital social
• Gestion des retombées (externalités) économiques,
environnementales et sociales sur le territoire
•
•
•
•
•
•
•
Communication interne
Système de management
Organisation et responsabilités
Participation, implication et motivation du personnel
Intégration territoriale de l'entreprise
Ouverture globale sur l’extérieur
Promouvoir une culture sans corruption
Le capital humain
•
•
•
•
Travail : Conditions générales et ambiance
Equité
Emploi, compétences, formation
Gestion et prévention des risques
Enjeux classés
en 5 capitaux
Le capital manufacturé
• Veille réglementaire
• Relations avec sous traitants, fournisseurs Politique
•
•
•
•
•
•
d’achat
Produits / éco-socio-conception
Transport des salariés
Transports et logistique
Gestion et conditions de stockage
Fonctionnement et procédés
Infrastructures (batiment)
Le capital financier
•
•
•
•
Gestion de la réputation
Internalisation les coûts environnementaux et sociaux
Management des problématiques de durabilité
Répartition équitable de la valeur (actionnaires, clients
personnel)
Obligation redditionnelle et
gouvernance
• Engagement de la direction, visions, valeurs, éthique
• Stratégie, politique et objectifs
• Identification des parties intéressées et lien entre leurs
•
•
•
attentes et la politique de l'entreprise
Acceptation de nouveaux principes
Mesure de la performance
Communication externe, reporting
enjeux de l’expérimentation, avec ajouts de SIGMA
22. Combiner les référentiels de management
Référentiels de
démonstration
qualité
environnement
Modèles de
système de
management
ISO
9001
ISO
9004
ISO
14001
ISO
14004
!
Système de
Management
de l’Entreprise
!
EMAS
hygiène
sécurité
travail
OHSAS
18001
BS
8800
social/
sociétal
SA
8000
Stratégie et
Politique de
l’Entreprise
Société
AA
1000
excellence
équitable
Economie
durable
vivable
viable
Environnement
!
EFQM
etc…
SD 21000 Guide pour la prise en compte du développement
durable dans la stratégie et le management de l’entreprise
d’après Alain JOUNOT, Groupe de Travail « Entreprise et développement durable » AFNOR, document n°20, Cartographie des référentiels de management
24. impact direct et indirect
amélioration continue
organisation
apprenante
santé
conditions
de travail
apprentissage
investissement
social collectif
prévention
éco-conception
gain
motivation
du
personnel
coût
coûts de la
maîtrise
dépenses
gains
eau
énergie
déchets
solvants…
bruit
25. Comment mesurer la performance
environnementale ?
Pouvoirs
publics
Direction de
l'entreprise
impacts
environnementaux
réels / mesurés /
perçus... Valeur de référence
réglementaire
Indicateur de
conformité
Critères
économiques
Critères
stratégiques
Objectifs
d'amélioration
reporting
Indicateur de progrès
Indicateur de suivi
valeurs mesurées
bench marking
autres entreprises
d’après Marion Personne
attentes des
parties
intéressées
27. Les grands principes
du D.D.
Principes…
• de précaution
• de prévention
• d’économie et de bonne gestion
• de responsabilité
• de participation
• de solidarité dans le temps
et dans l’espace
• de transversalité et de globalité
!27
28. La RSE
Source de l’image: http://earthfirst.com/why-youre-a-global-warming-denier/
!28
29. La Responsabilité Sociale ou
Sociétale de l’Entreprise (RSE)
est l’application aux entreprises du
concept de développement durable.
Elle se fonde en effet sur les trois
piliers –économique, social et
environnementaldu
développement durable.
Aux critères issus de ces piliers,
s’ajoute celui de bonne
gouvernance.
Il s’agit, concrètement, d’intégrer à
la stratégie et à la gestion de
l’entreprise des préoccupations
sociales et environnementales, en
se fondant sur l’idée que
l’entreprise et la société ont, à long
terme, les mêmes intérêts.
!
Source (Easybourse.com)
30. Selon le « livre vert » de la
Commission Européenne paru en
2001, l’intégration des
préoccupations sociales et
environnementales dans les activités
et les relations avec les parties
prenantes se fait sur une base
volontaire.
Néanmoins, les pressions
réglementaires sont de plus en plus
nombreuses et l’engagement de
l’entreprise pour une plus grande
responsabilité sociétale n’est pas
nécessairement un acte spontané
Plusieurs motifs économiques poussent
également les entreprises à adopter
des démarches responsables, en
particulier, le risque d’image et la
demande de bonne gouvernance de
la part des investisseurs.
31. L’objectif premier de la gestion
socialement responsable est
d’améliorer l’image de la marqueentreprise dans un contexte de
crise de confiance vis-à-vis des
grands acteurs de l’économie
internationale.
L’attractivité de la marque dépend
de plus en plus de la capacité de
l’entreprise à être en phase avec
les attentes de la société.
La RSE est donc un moyen de
gérer une partie des risques qui
menacent aussi bien l’entreprise
que la société.
32. Comment l’idée de RSE a-t-elle émergée ?
!
!
!
L’idée que les hommes d’affaires ont des
responsabilités sociales émerge aux E.-U. à la fin
du XIX° siècle ! ancrage fort dans une tradition
de philanthropie (ex. Andrew Carnegie, cf. Heald,
1970) et dans des fondements religieux (éthique
protestante)
Le développement de la doctrine de la RSE aux
E.-U. suit ensuite un processus de stop and go qui
épouse les contours de la dynamique de
légitimation du système capitaliste américain
(phases de crises et de croissance) pendant tout le
XX° siècle (voir Heald, 1961; 1970)
!
!
Carroll (1979, 1999) attribue à Howard Bowen
la paternité du concept « moderne » de RSE en
management en faisant référence à son ouvrage
Source: Les fondements théoriques de la RSE, JP Gond,ICCSR, University of Nottingham
!32
33. Dans son ouvrage Bowen analyse les
facteurs expliquant l’émergence de la RSE…
« Pourquoi est-ce que les hommes d’affaires
d’aujourd’hui se sentent concernés par leurs
responsabilités sociales ? […] Il est possible de
diviser la réponse à cette question en trois parties :
(1) parce qu’ils ont été forcés de se sentir plus
concernés ;
(2) parce qu’ils ont été persuadés de la nécessité
de se sentir plus concernés et
(3) parce que la séparation entre propriété et
contrôle a créé des conditions qui ont été
favorables à la prise en compte de ces
responsabilités » (p. 103)
Source: Les fondements théoriques de la RSE, JP Gond,ICCSR, University of Nottingham
!33
34. Comment le concept de RSE a-t-il été défini et théorisé ?
Quelques exemples de définitions…
Type d'approche
Source
Définition
Agir au delà d'une
responsabilité économique,
contractuelle ou légale.
Jones
(1980)
La responsabilité sociétale est « [l'idée] selon laquelle les
entreprises, au delà des prescriptions légales ou contractuelles, ont
une obligation envers les acteurs sociétaux »
Maximiser le profit pour les
actionnaires
Friedman
« Rien n'est plus dangereux pour les fondements de notre société
que l'idée d'une responsabilité sociale des entreprises autre que de
générer un profit maximum pour leurs actionnaires »
Répondre aux attentes de la
société de manière volontaire
Carroll
(1979)
La responsabilité sociétale est « ce que la société attend des
organisations en matière économique, légale, éthique et volontaire,
à un moment donné »
Respecter des principes de
déclinant au niveau
institutionnel, organisationnel
et managérial
Wood
(1991)
« La signification de la responsabilité sociétale ne peut être
appréhendée qu’à travers l’interaction de trois principes : la
légitimité, la responsabilité publique et la discrétion managériale,
ces principes résultant de trois niveaux d’analyse, institutionnel,
organisationnel et individuel »
La performance sociétale
comme intégration des
approches de la RSE
Wartick &
Cochran
(1985)
La PSE est « l’interaction sous-jacente entre les principes de
responsabilité sociale, le processus de sensibilité sociale et les
politiques mises en œuvre pour faire face aux problèmes sociaux »
La performance sociétale
comme capacité à satisfaire
les stakeholders
Clarkson
(1995)
La PSE peut se définir comme la capacité à gérer et à satisfaire les
différentes parties prenantes de l’entreprise (définition construite)
(1962)
35. Comment le concept de RSE a-t-il été défini et
théorisé ?
Des contradictions persistantes : la RSE comme champ de tensions ?
approche éthique
approche
normative
développements
théoriques
Responsabilité Sociétale de
l’Entreprise
Ambiguïtés sémantiques,
théoriques, idéologiques
fondements
volontaristes
mesures
empiriques
approche
positive
fondements
utilitaristes
approche
stratégique
Source: Les fondements théoriques de la RSE, JP Gond,ICCSR, University of Nottingham
36. Nombreux concepts proches
ate
por ip
or
C
nsh
ize
Cit
B
usines
s
Ethics
SR
C
Principle of
Public
Responsibility
!36
Stakeholder
GLOBAL CITIZENSHIP
Management
Su
sta
De
Corporate
ve inab
lop
le
Social
Global
me
nt
Performance Responsibility
37. Comment rendre compte de la diversité des
approches de la RSE ?
Une tentative de cartographie (Garriga & Melé, 2004)
!
THEORIES INSTRUMENTALES
"
"
LA RSE est un outil stratégique de construction de la performance
E.g. Maximizing Shareholder value strategies, Strategies for achieving competitive
advantage, Cause-related marketing
!
!
THEORIES POLITIQUES
"
"
!
!
!
THEORIES ETHIQUES
"
!
La RSE exprime des relations de pouvoir
E.g. Corporate citizenship, Integrative Social Contract Theories
"
La RSE reflète les dimensions éthiques et les valeurs de la société
E.g. Universal rights, Sustainable development, Common Good approach
THEORIES INTEGRATIVES
"
"
La RSE traduit l’idée que l’existence du monde des affaires dépends de la société
E.g. Stakeholder management, Social Issue Management, Corporate Social Performance
Source: Les fondements théoriques de la RSE, JP Gond,ICCSR, University of Nottingham
38. Comment rendre compte de la diversité des approches de la RSE ?
Un cadre d’analyse de la PSE et de la RSE
Orientation vers le changement
Modèles rattachés
Ex. Rowley
& Berman (2000),
Mitnick (2000)
Orientation
vers la
subjectivité
Modèles rattachés
Ex. Swanson (1995),
Swanson (1999),
Matten & Moon
(2004)
La PSE comme
construction
sociocognitive
La PSE comme
relation de pouvoir
Vision constructiviste de
l’interface entreprise /
société
Vision sociopolitique
de l’interface
entreprise / société
La PSE comme
produit culturel
La PSE comme
fonction sociale
Vision culturaliste de
l’interface entreprise /
société
Vision fonctionnaliste
de l’interface
entreprise / société
Orientation vers la régulation
Modèles rattachés
Ex. Clarkson (1995),
Wood & Jones (1995),
Jones (1996)
Orientation
vers
l’objectivité
Modèles rattachés
Ex. Carroll (1979),
Wartick & Cochran
(1985),
Wood (1991)
Source : Gond (2006)
39. La RSE a également des
conséquences en termes
de reporting, de gestion
des données et de
communication
corporate.
Dans le cadre de leur
politique de RSE, les
entreprises mettent en
place des tableaux de
bord, contenant des
indicateurs de gestion
environnementaux,
sociaux et économiques.
Source image: http://www.managementresponsable.com/responsabilite-sociale
40. LE CONTEXTE MONDIAL
Le constat à l’échelle de la planète:!
!
Les gaz à effet de serre engendrent un
réchauffement planétaire!
La pollution de l’environnement se
propage!
Les réserves en eau fraiche se réduise!
Les forêt disparaissent !
Les réserves de pétrole diminuent !
Les prix des matières premières flambent!
De nouvelles puissances économiques
émergent!
Les fossés entre pauvres et riches
s’agrandissent!
L’injustice sociale est flagrante!
L’humanité croît à grande vitesse :
Moins d'1 milliard en 1800, 6,5
milliards aujourd'hui et environ 9
milliards d’habitants en 2050 ….
Source: Comment concilier efficacité économique et développement durable, JC Pannekouke & D. Rhases, HBF Training &Groupe Formation
41. Dans un tel contexte, la mise en place
d’une politique de développement!
durable dans l’entreprise est-elle un
effet de mode ou est-elle un enjeu !
majeur ?!
!
!
Face à une mondialisation accélérée
les entreprises sont exposées à des
risques croissants;!
L'entreprise doit maintenir un contrôle sur
les ressources externes dont elle à
besoin pour assurer son
développement;!
!
!
Source: Comment concilier efficacité économique et développement durable, JC Pannekouke & D. Rhases, HBF Training &Groupe Formation
!41
42. Bénéfices de la responsabilité sociétale pour une entreprise!
!
le fait de favoriser une prise de décision plus éclairée, fondée sur une meilleure
appréhension des attentes de la société, des opportunités liées à la
responsabilité sociétale (y compris une meilleure gestion des risques
juridiques);!
!
l’amélioration des pratiques de l’organisation dans le domaine du
management des risques ;!
!
l’amélioration de la réputation de l’organisation et le fait que l’opinion publique
lui accorde encore plus sa confiance !
!
l’amélioration de la compétitivité de l’organisation par rapport à ses
concurrents, y compris l’accès à un financement et au statut de «
partenaire privilégié » ;!
!
l’amélioration des relations avec ses parties prenantes et de sa capacité
d’innovation, par l’exposition à de nouvelles perspectives et à un éventail
diversifié de parties prenantes !
!
Source: Comment concilier efficacité économique et développement durable, JC Pannekouke & D. Rhases, HBF Training &Groupe Formation
!
!42
43. Bénéfices de la responsabilité sociétale pour une entreprise!
!
l’amélioration du moral et de la motivation des employés, de la sécurité et de la
santé des travailleurs, et le fait d’influer positivement sur la capacité de
l’organisation à recruter, motiver et retenir ses employés ;!
!
le fait de réaliser des économies liées à l’amélioration de la productivité et à la
plus grande efficacité de l’utilisation des ressources, (énergie, eau …), à
une réduction des déchets, au recyclage des chutes de production et à
l’amélioration de la disponibilité des matières premières ;!
!
l’amélioration de la fiabilité et de l'équité des transactions par un engagement
politique responsable, la libre concurrence et l’absence de corruption ;!
!
la prévention ou la réduction des conflits potentiels avec les consommateurs la
contribution à la pérennité de l’organisation par la promotion de l’utilisation
durable des ressources naturelles et des services en lien avec
l’environnement ;!
Source: Comment concilier efficacité économique et développement durable, JC Pannekouke & D. Rhases, HBF Training &Groupe Formation
!43
44. EXEMPLE : LE SERVICE ACHATS
!
Rôle de la fonction achats :!
Mettre en œuvre la stratégie DD de la direction générale, le cas échéant!
Faire des propositions à la direction générale pour la mise en œuvre d’une
stratégie DD des achats (Analyse coûts/bénéfices à l’appui)!
!
Sur le plan pratique :!
Connaitre les parties prenantes impliquées dans la réussite du projet!
Identifier le rapport des fournisseurs au DD!
Analyser la capacité des fournisseur d’adhérer à un programme DD!
Réaliser une cartographie des risques relatifs à une politique DD des achats!
Etudier l’impact à long terme d’une politique DD sur l’opérationnel et l’évolution
de l’entreprise (vue globale)!
Mettre en place la documentation interne et externe nécessaires (charte DD,
règles d’éthique, contrats fournisseurs…)!
Définir les indicateurs de performance à appliquer!
Communiquer aux parties prenantes !
Mettre en œuvre et auditer!
Source: Comment concilier efficacité économique et développement durable, JC Pannekouke & D. Rhases, HBF Training &Groupe Formation
!44
45. Source: Comment concilier efficacité économique et développement durable, JC Pannekouke & D. Rhases, HBF Training &Groupe Formation
!45
46. Questions centrales de RSE!
!
!
!
!
Pour définir le périmètre de sa responsabilité sociétale, !
identifier des domaines d’action pertinents et fixer ses !
priorités, il convient que l’organisation aborde les questions !
centrales suivantes :!
la gouvernance de l’organisation ;!
les droits de l’Homme ;!
les relations et conditions de travail ; !
l’environnement ; !
les bonnes pratiques des affaires ; !
les questions relatives aux consommateurs ; et!
l’engagement sociétal.!
!
Source: Comment concilier efficacité économique et développement durable, JC Pannekouke & D. Rhases, HBF Training &Groupe Formation
!
!46
47. !
Les atouts pour l’entreprise:
Transformer les contraintes en opportunités dans le
contexte de marché nouveau,
Faire évoluer leurs modèles:de production et de
consommation
Intégrer dans sa stratégie et sa gestion opérationnelle,ces
nouvelles attentes ou exigences
Une acculturation nécessaire:communication
nouvelle,concertation et collaboration avec les diverses
parties intéressées.
L’entreprise contribuera à faire évoluer la prise de
conscience et les comportements des consommateurs
S’adapter et mesurer pour progresser
La responsabilité Sociale des Entreprises:vision élargie
de la responsabilité de l’entreprise
Une création de valeur élargie
Une implication de toute l’entreprise
Source: Responsabilité sociétales des entreprises, CCI de l’Oise, Aedia conseil
!47
48. Les difficultés initiales:
Pour fixer des objectifs :jeunesse du concept, un rythme à trouver,un esprit
d’écoute et d’ouverture,
Pour gérer la démarche dans le temps:long terme plus que court terme,
Pour gérer l’innovation et le changement requis:anticiper dans un contexte
évolutif,être réactif aux risques,développer l’aptitude à l’adaptation,convaincre
par les faits tant en interne qu’en externe,
Les évolutions dans les pratiques managériales et la
culture d’entreprise:
!
La gouvernance:fondé sur la transparence,la concertation et le contrat,le
développement durable induit entre autres de nouveaux principes et de
pratiques de gouvernance,
L’amélioration continue:appliqué selon le cycle PDCA et un des principes du
management par la qualité,
La prise en compte de la totalité des parties intéressées (prenantes)
!
Source: Responsabilité sociétales des entreprises, CCI de l’Oise, Aedia conseil
!48
49. L’approche stratégique:!
!
!
!
L’actualisation des principes et pratiques de gouvernance de l’entreprise:
Engagement de la direction,
Définir ou redéfinir ses valeurs au regard des principes du DD,
Adaptations plus ou moins profondes de la politique,de ces
stratégies,des objectifs généraux de l’entreprise,
L’ouverture vers les parties intéressées:
Identifier les attentes des parties
intéressées:actionnaires,clients,salariés,société civile et
environnement,
Prendre en compte leurs attentes pour des relations équilibrées,
S’assurer du degré de satisfaction de ces parties intéressées,
L’état des lieux et analyse du marché,
Prendre en compte d’autres facteurs:
Les principes universels (droits de l’homme,conventions OIT…)
Les lois et règlements internationaux applicables dans les pays
d’intervention
Des considérations liées au commerce équitable et à la juste rétribution
du travail et des ressources,
Des engagements de la profession ou de l’entreprise elle-même.
!
Source: Responsabilité sociétales des entreprises, CCI de l’Oise, Aedia conseil
!
!49
50. L’approche stratégique:!
!
!
!
L’évaluation des risques:
Évaluer les conséquences,positives ou négatives associés
aux aspects économiques,environnementaux et sociaux des
facteurs identifiés ( attentes des parties
intéressées,réglementation et normes,bonnes pratiques
sectorielles,initiatives de la concurrence…),
Les risques et/ou opportunités peuvent avoir des
répercussions directes (charge,provisions,gain,ou perte de
marché…) ou indirectes (démissions,licenciements,impact
médiatique,évolution de la cotation boursière…)
L’identification des enjeux significatifs:
Les enjeux de l’activité directe de l’entreprise ainsi que ceux
des étapes amont et aval,
Les enjeux liés aux produits et services de l’entreprise dans
une approche cycle de vie
Source: Responsabilité sociétales des entreprises, CCI de l’Oise, Aedia conseil
!50
51. Mise en œuvre de la démarche:!
Responsabilité de la direction:
L’évolution du système de
gouvernance:
Engagement et implication de la
direction:
L’élaboration de la politique:
La mise en œuvre et le suivi du plan
d’actions:
Le suivi et la mesure des impacts
significatifs,
Les indicateurs dits « de
développement durable »
La revue de direction,
L’amélioration continue,
Gestion de l’information et de la
communication:
Gérer les relations avec les parties
intéressées,
Gérer la communication interne
Gérer la communication externe
(Rapport Développement Durable)
!
!51
Source: Responsabilité sociétales des entreprises, CCI de l’Oise, Aedia conseil
52. Une entreprise incapable de
générer une image socialement
acceptable met inévitablement en
danger sa rentabilité future.
Si le risque de réputation paraît le
plus évident, le champ des risques
couverts par une démarche
socialement responsable est bien
plus large et dépend largement du
secteur d’activité de l’entreprise.
Il est donc indispensable pour
chaque organisation d’évaluer la
criticité de son exposition aux
risques et aux enjeux sociaux et
environnementaux, et la nature de
ces risques.
53. CONCLUSION
• Il paraît légitime de se demander si ces choix
•
•
responsables ne créent pas également de nouveaux
revenus pour les entreprises
Le développement durable constitue également une
opportunité de progrès pour l’entreprise
C’est l’occasion pour elle d’améliorer sa position
concurrentielle en développant la différentiation de
son offre et de son image grâce à l’innovation, mais
aussi de dynamiser sa culture d’entreprise et de
générer une véritable adhésion de ses salariés et de
ses partenaires au projet de l’organisation, enfin il
permet de mettre en place une véritable politique
d’efficience, particulièrement dans les entreprises
industrielles, afin d’économiser les ressources tout en
maximisant la création de valeur
57. SOURCES
• http://www.easybourse.com/Website/article/3041•
•
•
•
•
responsabilite-societale-de-l-entreprise-et-capitalimmateriel.php
Enjeux croisés des Stratégies nationales de développement
durable et de la responsabilitésociétale des entreprises.
Expériences et négociations en cours Christian Brodhag,
Délégué interministériel au développement durable, France
http://brodhag.org
Les fondements théoriques de la RSE, JP Gond,ICCSR,
University of Nottingham
Responsabilité sociétales des entreprises, CCI de l’Oise, Aedia
conseil
Comment concilier efficacité économique et développement
durable, JC Pannekouke & D. Rhases, HBF Training &Groupe
Formation
!