Du développement durable (DD)
à la responsabilité sociétale (RSE)
Jacques Folon, Ph.D, DPO
CEO GDPRfolder
GDPR Director Edge Consulting
Professeur ICHEC
Me. de conférences Université de Liège
Prof. invité U.Saint Louis
Prof. Invité ESC Rennes
Le Développement Durable:
Concept macro-économique et macro-social à l’échelle
planétaire, et qui ne s’applique donc pas tel quel aux
entreprises. Néanmoins ce concept la concerne dans
ses finalités, dans la conception de son organisation,
de ses décisions managériales en lui donnant un
cadre de référence plus global qui peut influencer ses
valeurs, sa mission, sa stratégie.
La RSE est la manière dont l’entreprise met en
perspective en son sein des principes liés à son rôle
au sein de la société
Définition du développement
durable
« un développement qui répond aux besoins du
présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs.
Deux concepts sont inhérents à cette notion :
- le concept de "besoin", et plus particulièrement
des besoins essentiels des plus démunis, à qui il
convient d’accorder la plus grande priorité, et
- l’idée des limitations que l’état de nos techniques
et de notre organisation sociale imposent sur la
capacité de l’environnement à répondre aux
besoins actuels et à venir. »
Rapport Brundtland : Notre Avenir à Tous, rapport de la Commission
Mondiale sur l'Environnement et le Développement, Les Editions du
Fleuve, 1987, p 51
La contradiction entre l'environnement et le
développement énoncée par le Club de Rome au début des
années 70 pourrait être résolue par la recherche d’un
nouveau mode de développement pour lequel la croissance
économique serait découplée de la pression sur
l’environnement. La commission Brundtland propose en 1987
: le développement durable.
Environnement dégradé
Economie développée
Jeu à somme nulle
Environnement dégradé
Economie sous-
développée
Jeu à somme négative
Environnement préservé
Economie sous-
développée
Jeu à somme nulle
Approches
compétitives
Environnement préservé
Economie développée
Jeu à somme positive
Approche
coopérative
Développement
durable
d’après Aurélien Boutaud, ENSM-SE, RAE
Le développement durable, une coopération
entre environnement & développement
d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE
012345678910
Empreinte écologique (ha/hab)
Besoins des
générations
futures
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
1
11
Indicateurdedéveloppementhumain–IDH)
Besoins des
générations
actuelles
Du chemin du développement "classique" aux
chemins du développement durable
: chemin du développement "classique"
développement durable
: chemins du développement durable
les « chemins »
souhaitables diffèrent
mais tentent de susciter
une convergence à long
terme écologiquement
viable et politiquement
acceptable.
/5 /3
Enjeux classés
en 5 capitaux
Le capital naturel
• L’eau : consommation et pollution
• L’énergie : Consommation, substitution renouvelable au
fossile
• L'air : Pollution et gaz à effet de serre (GES)
• Les déchets
• La biodiversité
• Bruit et odeurs : pollutions internes et externes
Le capital social
• Gestion des retombées (externalités) économiques,
environnementales et sociales sur le territoire
• Communication interne
• Système de management
• Organisation et responsabilités
• Participation, implication et motivation du personnel
• Intégration territoriale de l'entreprise
• Ouverture globale sur l’extérieur
• Promouvoir une culture sans corruption
Le capital humain
• Travail : Conditions générales et ambiance
• Equité
• Emploi, compétences, formation
• Gestion et prévention des risques
Le capital manufacturé
• Veille réglementaire
• Relations avec sous traitants, fournisseurs Politique
d’achat
• Produits / éco-socio-conception
• Transport des salariés
• Transports et logistique
• Gestion et conditions de stockage
• Fonctionnement et procédés
• Infrastructures (batiment)
Le capital financier
• Gestion de la réputation
• Internalisation les coûts environnementaux et sociaux
• Management des problématiques de durabilité
• Répartition équitable de la valeur (actionnaires, clients
personnel)
Obligation redditionnelle et
gouvernance
• Engagement de la direction, visions, valeurs, éthique
• Stratégie, politique et objectifs
• Identification des parties intéressées et lien entre leurs
attentes et la politique de l'entreprise
• Acceptation de nouveaux principes
• Mesure de la performance
• Communication externe, reporting
enjeux de l’expérimentation, avec ajouts de SIGMA
Système de
Management
de l’Entreprise
Référentiels de
démonstration
etc…
Modèles de
système de
management
environ-
nement
ISO
14001
ISO
14004
qualité
ISO
9001
ISO
9004
hygiène
sécurité
travail
OHSAS
18001
BS
8800
SA
8000
AA
1000
social/
sociétal
EMAS
excellence EFQM
Combiner les référentiels de management
SD 21000 Guide pour la prise en compte du développement
durable dans la stratégie et le management de l’entreprise
Stratégie et
Politique de
l’Entreprise
Economie
Environnement
Société
vivable viable
équitable
durable
d’après Alain JOUNOT, Groupe de Travail « Entreprise et développement durable » AFNOR, document n°20, Cartographie des référentiels de management
33
Les grands principes
du D.D.
Principes…
• de précaution
• de prévention
• d’économie et de bonne gestion
• de responsabilité
• de participation
• de solidarité dans le temps
et dans l’espace
• de transversalité et de globalité
La RSE
34Source de l’image: http://earthfirst.com/why-youre-a-global-warming-denier/
La Responsabilité Sociale ou
Sociétale de l’Entreprise (RSE)
est l’application aux entreprises du
concept de développement durable.
Elle se fonde en effet sur les trois
piliers –économique, social et
environnemental- du développement
durable.
Aux critères issus de ces piliers,
s’ajoute celui de bonne gouvernance.
Il s’agit, concrètement, d’intégrer à la
stratégie et à la gestion de
l’entreprise des préoccupations
sociales et environnementales, en se
fondant sur l’idée que l’entreprise et
la société ont, à long terme, les
mêmes intérêts.
Source (Easybourse.com)
Selon le « livre vert » de la
Commission Européenne paru en
2001, l’intégration
des préoccupations sociales et
environnementales dans les activités
et les relations avec les parties
prenantes se fait sur une base
volontaire.
Néanmoins, les pressions
réglementaires sont de plus en plus
nombreuses et l’engagement de
l’entreprise pour une plus grande
responsabilité sociétale n’est pas
nécessairement un acte spontané
Plusieurs motifs économiques poussent
également les entreprises à adopter
des démarches responsables, en
particulier, le risque d’image et la
demande de bonne gouvernance de
la part des investisseurs.
L’objectif premier de la gestion
socialement responsable est
d’améliorer l’image de la marque-
entreprise dans un contexte de
crise de confiance vis-à-vis des
grands acteurs de l’économie
internationale.
L’attractivité de la marque dépend
de plus en plus de la capacité de
l’entreprise à être en phase avec
les attentes de la société.
La RSE est donc un moyen de
gérer une partie des risques qui
menacent aussi bien l’entreprise
que la société.
Comment l’idée de RSE a-t-elle émergée ?
38
L’idée que les hommes d’affaires ont des
responsabilités sociales émerge aux E.-U. à la fin
du XIX° siècle ancrage fort dans une tradition
de philanthropie (ex. Andrew Carnegie, cf. Heald,
1970) et dans des fondements religieux (éthique
protestante)
Le développement de la doctrine de la RSE aux E.-
U. suit ensuite un processus de stop and go qui
épouse les contours de la dynamique de
légitimation du système capitaliste américain
(phases de crises et de croissance) pendant tout le
XX° siècle (voir Heald, 1961; 1970)
Carroll (1979, 1999) attribue à Howard Bowen la
paternité du concept « moderne » de RSE en
management en faisant référence à son ouvrage de
1953 intitulé ‘Social Responsibilities of the
Businessman’ Mais que contient cet ouvrage ?
Source: Les fondements théoriques de la RSE, JP Gond,ICCSR, University of Nottingham
39
Dans son ouvrage Bowen analyse les
facteurs expliquant l’émergence de la RSE…
« Pourquoi est-ce que les hommes d’affaires
d’aujourd’hui se sentent concernés par leurs
responsabilités sociales ? […] Il est possible de
diviser la réponse à cette question en trois parties :
(1) parce qu’ils ont été forcés de se sentir plus
concernés ;
(2) parce qu’ils ont été persuadés de la nécessité
de se sentir plus concernés et
(3) parce que la séparation entre propriété et
contrôle a créé des conditions qui ont été
favorables à la prise en compte de ces
responsabilités » (p. 103)
Source: Les fondements théoriques de la RSE, JP Gond,ICCSR, University of Nottingham
La PSE peut se définir comme la capacité à gérer et à satisfaire les
différentes parties prenantes de l’entreprise (définition construite)
Clarkson
(1995)
La performance sociétale
comme capacité à satisfaire
les stakeholders
La PSE est « l’interaction sous-jacente entre les principes de
responsabilité sociale, le processus de sensibilité sociale et les
politiques mises en œuvre pour faire face aux problèmes sociaux »
Wartick &
Cochran
(1985)
La performance sociétale
comme intégration des
approches de la RSE
« La signification de la responsabilité sociétale ne peut être
appréhendée qu’à travers l’interaction de trois principes : la
légitimité, la responsabilité publique et la discrétion managériale,
ces principes résultant de trois niveaux d’analyse, institutionnel,
organisationnel et individuel »
Wood
(1991)
Respecter des principes de
déclinant au niveau
institutionnel, organisationnel
et managérial
La responsabilité sociétale est « ce que la société attend des
organisations en matière économique, légale, éthique et volontaire,
à un moment donné »
Carroll
(1979)
Répondre aux attentes de la
société de manière volontaire
« Rien n'est plus dangereux pour les fondements de notre société
que l'idée d'une responsabilité sociale des entreprises autre que de
générer un profit maximum pour leurs actionnaires »
Friedman
(1962)
Maximiser le profit pour les
actionnaires
La responsabilité sociétale est « [l'idée] selon laquelle les
entreprises, au delà des prescriptions légales ou contractuelles, ont
une obligation envers les acteurs sociétaux »
Jones
(1980)
Agir au delà d'une
responsabilité économique,
contractuelle ou légale.
DéfinitionSourceType d'approche
Comment le concept de RSE a-t-il été défini et théorisé ?
Quelques exemples de définitions…
Nombreux concepts proches
42
GLOBAL CITIZENSHIP
Principle of
Public
Responsibility
Corporate
Social
Performance
Stakeholder
Management
Global
Responsibility
Comment rendre compte de la diversité des
approches de la RSE ?
Une tentative de cartographie (Garriga & Melé, 2004)
THEORIES INSTRUMENTALES
LA RSE est un outil stratégique de construction de la performance
E.g. Maximizing Shareholder value strategies, Strategies for achieving competitive
advantage, Cause-related marketing
THEORIES POLITIQUES
La RSE exprime des relations de pouvoir
E.g. Corporate citizenship, Integrative Social Contract Theories
THEORIES ETHIQUES
La RSE reflète les dimensions éthiques et les valeurs de la société
E.g. Universal rights, Sustainable development, Common Good approach
THEORIES INTEGRATIVES
La RSE traduit l’idée que l’existence du monde des affaires dépends de la société
E.g. Stakeholder management, Social Issue Management, Corporate Social Performance
Source: Les fondements théoriques de la RSE, JP Gond,ICCSR, University of Nottingham
Orientation vers le changement
Orientation vers la régulation
La PSE comme
relation de pouvoir
Vision sociopolitique
de l’interface
entreprise / société
La PSE comme
fonction sociale
Vision fonctionnaliste
de l’interface
entreprise / société
La PSE comme
construction
sociocognitive
Vision constructiviste de
l’interface entreprise /
société Orientation
vers
l’objectivité
Orientation
vers la
subjectivité
Vision culturaliste de
l’interface entreprise /
société
La PSE comme
produit culturel
Modèles rattachés
Ex. Swanson (1995),
Swanson (1999),
Matten & Moon
(2004)
Modèles rattachés
Ex. Rowley
& Berman (2000),
Mitnick (2000)
Modèles rattachés
Ex. Clarkson (1995),
Wood & Jones
(1995),
Jones (1996)
Modèles rattachés
Ex. Carroll (1979),
Wartick & Cochran
(1985),
Wood (1991)
Comment rendre compte de la diversité des approches de la RSE ?
Un cadre d’analyse de la PSE et de la RSE
Source : Gond (2006)
La RSE a également des
conséquences en termes
de reporting, de gestion
des données et de
communication
corporate.
Dans le cadre de leur
politique de RSE, les
entreprises mettent en
place des tableaux de
bord, contenant des
indicateurs de gestion
environnementaux,
sociaux et économiques.
Source image: http://www.managementresponsable.com/responsabilite-sociale
Le constat à l’échelle de la planète:
Les gaz à effet de serre engendrent un
réchauffement planétaire
La pollution de l’environnement se
propage
Les réserves en eau fraiche se réduise
Les forêt disparaissent
Les réserves de pétrole diminuent
Les prix des matières premières flambent
De nouvelles puissances économiques
émergent
Les fossés entre pauvres et riches
s’agrandissent
L’injustice sociale est flagrante
L’humanité croît à grande vitesse :
Moins d'1 milliard en 1800, 6,5 milliards
aujourd'hui et environ 9 milliards
d’habitants en 2050 ….
Source: Comment concilier efficacité économique et développement durable, JC Pannekouke & D. Rhases, HBF Training &Groupe Formation
LE CONTEXTE MONDIAL
47
Dans un tel contexte, la mise en place
d’une politique de développement
durable dans l’entreprise est-elle un
effet de mode ou est-elle un enjeu
majeur ?
Face à une mondialisation accélérée les
entreprises sont exposées à des
risques croissants;
L'entreprise doit maintenir un contrôle sur
les ressources externes dont elle à
besoin pour assurer son
développement;
Source: Comment concilier efficacité économique et développement durable, JC Pannekouke & D. Rhases, HBF Training &Groupe Formation
48
Bénéfices de la responsabilité sociétale pour une entreprise
le fait de favoriser une prise de décision plus éclairée, fondée sur une meilleure
appréhension des attentes de la société, des opportunités liées à la
responsabilité sociétale (y compris une meilleure gestion des risques juridiques);
l’amélioration des pratiques de l’organisation dans le domaine du
management des risques ;
l’amélioration de la réputation de l’organisation et le fait que l’opinion publique
lui accorde encore plus sa confiance
l’amélioration de la compétitivité de l’organisation par rapport à ses
concurrents, y compris l’accès à un financement et au statut de « partenaire
privilégié » ;
l’amélioration des relations avec ses parties prenantes et de sa capacité
d’innovation, par l’exposition à de nouvelles perspectives et à un éventail diversifié
de parties prenantes
Source: Comment concilier efficacité économique et développement durable, JC Pannekouke & D. Rhases, HBF Training &Groupe Formation
49
l’amélioration du moral et de la motivation des employés, de la sécurité et de la
santé des travailleurs, et le fait d’influer positivement sur la capacité de l’organisation
à recruter, motiver et retenir ses employés ;
le fait de réaliser des économies liées à l’amélioration de la productivité et à la
plus grande efficacité de l’utilisation des ressources, (énergie, eau …), à une
réduction des déchets, au recyclage des chutes de production et à l’amélioration de
la disponibilité des matières premières ;
l’amélioration de la fiabilité et de l'équité des transactions par un engagement
politique responsable, la libre concurrence et l’absence de corruption ;
la prévention ou la réduction des conflits potentiels avec les consommateurs la
contribution à la pérennité de l’organisation par la promotion de l’utilisation durable
des ressources naturelles et des services en lien avec l’environnement ;
Source: Comment concilier efficacité économique et développement durable, JC Pannekouke & D. Rhases, HBF Training &Groupe Formation
Bénéfices de la responsabilité sociétale pour une entreprise
Exemple
Starbucks
• Long before its initial public offering (IPO) in 1992, Starbucks was known for its keen
sense of corporate social responsibility, and commitment to sustainability and
community welfare.
• According to the company, Starbucks has achieved many of its CSR milestones since
it opened its doors. As per its 2018 "Global Social Impact Report," these milestones
include "reaching 99% of ethically sourced coffee, creating a global network of
farmers, pioneering green building throughout its stores, contributing millions of
hours of community service, and creating a groundbreaking college program for its
partner/employees."
• Starbucks’ goals for 2020 and beyond include hiring 10,000 refugees across 75
countries, reducing the environmental impact of its cups, and engaging its employees
in environmental leadership.
En Belgique
• At federal level, a working group was set up within the Interdepartmental Commission for
Sustainable Development (CIDD/ICDO) to develop a more structured policy on CSR, in
partnership with regional government representatives. Its work has resulted, among other
things, in the Reference Framework - Corporate Social Responsibility in Belgium and the
Federal Action Plan on CSR.
• More information about this can be found on the website of the Federal Public Planning
Service Sustainable Development (French-Dutch) and the website of the Interdepartmental
Commission for Sustainable Development (French-Dutch). The CIDD/ICDO website also
contains various documents, including the CSR Action Plan.
• More information about one of the key international instruments on corporate social
responsibility, the OECD Guidelines for Multinational Enterprises (French-Dutch), can be
found on the website of the Belgian National Contact Point (NCP).
• In Wallonia too, more and more companies of all sizes and sectors (private, public, social
economy, etc.) are developing their CSR credentials. Visit the
website rse.wallonie.be (French) for more information about the benefits of CSR and how
you can get started.
• CSR is also making its presence felt in the Brussels-Capital Region in a variety of sectors.
For a growing number of businesses, it is the driving force behind the way they
operate. More information about CSR in Brussels can be found on the website of the
Brussels-Capital Region. (French-Dutch)
• In Flanders, you can find out more from the Knowledge Centre for Corporate Social
Responsibility. Its website www.mvovlaanderen.be (Dutch) provides comprehensive
information, examples and instruments relating to CSR, telling you everything you need to
EXEMPLE : LE SERVICE ACHATS
52
Rôle de la fonction achats :
Mettre en œuvre la stratégie DD de la direction générale, le cas échéant
Faire des propositions à la direction générale pour la mise en œuvre d’une
stratégie DD des achats (Analyse coûts/bénéfices à l’appui)
Sur le plan pratique :
Connaitre les parties prenantes impliquées dans la réussite du projet
Identifier le rapport des fournisseurs au DD
Analyser la capacité des fournisseur d’adhérer à un programme DD
Réaliser une cartographie des risques relatifs à une politique DD des achats
Etudier l’impact à long terme d’une politique DD sur l’opérationnel et l’évolution de
l’entreprise (vue globale)
Mettre en place la documentation interne et externe nécessaires (charte DD,
règles d’éthique, contrats fournisseurs…)
Définir les indicateurs de performance à appliquer
Communiquer aux parties prenantes
Mettre en œuvre et auditer
Source: Comment concilier efficacité économique et développement durable, JC Pannekouke & D. Rhases, HBF Training &Groupe Formation
53
Source: Comment concilier efficacité économique et développement durable, JC Pannekouke & D. Rhases, HBF Training &Groupe Formation
54
Questions centrales de RSE
Pour définir le périmètre de sa responsabilité sociétale,
identifier des domaines d’action pertinents et fixer ses
priorités, il convient que l’organisation aborde les questions
centrales suivantes :
la gouvernance de l’organisation ;
les droits de l’Homme ;
les relations et conditions de travail ;
l’environnement ;
les bonnes pratiques des affaires ;
les questions relatives aux consommateurs ; et
l’engagement sociétal.
Source: Comment concilier efficacité économique et développement durable, JC Pannekouke & D. Rhases, HBF Training &Groupe Formation
55
Les atouts pour l’entreprise:
Transformer les contraintes en opportunités dans le
contexte de marché nouveau,
Faire évoluer leurs modèles:de production et de
consommation
Intégrer dans sa stratégie et sa gestion opérationnelle,ces
nouvelles attentes ou exigences
Une acculturation nécessaire:communication
nouvelle,concertation et collaboration avec les diverses
parties intéressées.
L’entreprise contribuera à faire évoluer la prise de
conscience et les comportements des consommateurs
S’adapter et mesurer pour progresser
La responsabilité Sociale des Entreprises:vision élargie de
la responsabilité de l’entreprise
Une création de valeur élargie
Une implication de toute l’entreprise
Source: Responsabilité sociétales des entreprises, CCI de l’Oise, Aedia conseil
56
Les difficultés initiales:
Pour fixer des objectifs :jeunesse du concept, un rythme à trouver,un esprit
d’écoute et d’ouverture,
Pour gérer la démarche dans le temps:long terme plus que court terme,
Pour gérer l’innovation et le changement requis:anticiper dans un contexte
évolutif,être réactif aux risques,développer l’aptitude à l’adaptation,convaincre
par les faits tant en interne qu’en externe,
Les évolutions dans les pratiques managériales et la
culture d’entreprise:
La gouvernance:fondé sur la transparence,la concertation et le contrat,le
développement durable induit entre autres de nouveaux principes et de
pratiques de gouvernance,
L’amélioration continue:appliqué selon le cycle PDCA et un des principes du
management par la qualité,
La prise en compte de la totalité des parties intéressées (prenantes)
Source: Responsabilité sociétales des entreprises, CCI de l’Oise, Aedia conseil
57
L’approche stratégique:
L’actualisation des principes et pratiques de gouvernance de l’entreprise:
Engagement de la direction,
Définir ou redéfinir ses valeurs au regard des principes du DD,
Adaptations plus ou moins profondes de la politique,de ces
stratégies,des objectifs généraux de l’entreprise,
L’ouverture vers les parties intéressées:
Identifier les attentes des parties
intéressées:actionnaires,clients,salariés,société civile et environnement,
Prendre en compte leurs attentes pour des relations équilibrées,
S’assurer du degré de satisfaction de ces parties intéressées,
L’état des lieux et analyse du marché,
Prendre en compte d’autres facteurs:
Les principes universels (droits de l’homme,conventions OIT…)
Les lois et règlements internationaux applicables dans les pays
d’intervention
Des considérations liées au commerce équitable et à la juste rétribution
du travail et des ressources,
Des engagements de la profession ou de l’entreprise elle-même.
Source: Responsabilité sociétales des entreprises, CCI de l’Oise, Aedia conseil
58
L’approche stratégique:
L’évaluation des risques:
Évaluer les conséquences,positives ou négatives associés
aux aspects économiques,environnementaux et sociaux des
facteurs identifiés ( attentes des parties
intéressées,réglementation et normes,bonnes pratiques
sectorielles,initiatives de la concurrence…),
Les risques et/ou opportunités peuvent avoir des
répercussions directes (charge,provisions,gain,ou perte de
marché…) ou indirectes (démissions,licenciements,impact
médiatique,évolution de la cotation boursière…)
L’identification des enjeux significatifs:
Les enjeux de l’activité directe de l’entreprise ainsi que ceux
des étapes amont et aval,
Les enjeux liés aux produits et services de l’entreprise dans
une approche cycle de vieSource: Responsabilité sociétales des entreprises, CCI de l’Oise, Aedia conseil
59
Mise en œuvre de la démarche:
Responsabilité de la direction:
L’évolution du système de
gouvernance:
Engagement et implication de la
direction:
L’élaboration de la politique:
La mise en œuvre et le suivi du plan
d’actions:
Le suivi et la mesure des impacts
significatifs,
Les indicateurs dits « de
développement durable »
La revue de direction,
L’amélioration continue,
Gestion de l’information et de la
communication:
Gérer les relations avec les parties
intéressées,
Gérer la communication interne
Gérer la communication externe
(Rapport Développement Durable)
Source: Responsabilité sociétales des entreprises, CCI de l’Oise, Aedia conseil
Une entreprise incapable de
générer une image socialement
acceptable met inévitablement en
danger sa rentabilité future.
Si le risque de réputation paraît le
plus évident, le champ des risques
couverts par une démarche
socialement responsable est bien
plus large et dépend largement du
secteur d’activité de l’entreprise.
Il est donc indispensable pour
chaque organisation d’évaluer la
criticité de son exposition aux
risques et aux enjeux sociaux et
environnementaux, et la nature de
ces risques.
RSE & management
• The link between management quality practices and CSR activities related to the
firm’s stakeholders is no coincidence. Companies with superior MQPs are
companies who act in the best interests of all of their stakeholders, from
employees and customers to the community and government.
• MQPs thus impact a company’s emphasis on corporate social responsibility
through two channels: quality of corporate outcomes and support of top
management. Corporate outcomes are not limited to financial results but include
outcomes desired by all stakeholders, including employees (e.g. profit-sharing
bonuses, to give a specific example) and financial markets and regulators (who
want evidence of ethical practices and relationships, for example).
• Management driven by stakeholder (as opposed to shareholder) interests requires
the buy-in of the company’s leaders. This buy-in leads to pro-stakeholder
practices and policies (as opposed to lip service) that are socially responsible. For
example, leaders’ attitudes determine the ultimate ethical conduct or pro-
employee actions of the company.
• In short, if managers want their companies to be more socially
responsible, the first step is to look at their management practices.
Quality management focused on stakeholder satisfaction leads to
quality social performance.
CONCLUSION
• Il paraît légitime de se demander si ces choix
responsables ne créent pas également de nouveaux
revenus pour les entreprises
• Le développement durable constitue également une
opportunité de progrès pour l’entreprise
• C’est l’occasion pour elle d’améliorer sa position
concurrentielle en développant la différentiation de
son offre et de son image grâce à l’innovation, mais
aussi de dynamiser sa culture d’entreprise et de
générer une véritable adhésion de ses salariés et de
ses partenaires au projet de l’organisation, enfin il
permet de mettre en place une véritable politique
d’efficience, particulièrement dans les entreprises
industrielles, afin d’économiser les ressources tout en
maximisant la création de valeur