Le vendredi c'est "l'Hum-Heure" de ScaLe Aider. Aujourd'hui...Stupeur et tremblements ! Le financier trouble la collaboration...au salon de l'industrie. Lyon avril 2017. Bonne lecture, à votre écoute, Franck Collongues
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Le vendredi c’est « l’Hum-Heure » de ScaLe Aider
Stupeur et tremblements ! Le financier trouble la collaboration…
au salon de l’industrie, à Lyon.
Nous avons assisté au salon de l’industrie à Lyon, le 05 avril 2017, au débat : « de la chaîne
de sous-traitants jusqu’aux donneurs d’ordres – la collaboration ».
Nous ne nous attendions pas à cela. Nous pensions pouvoir enrichir nos réflexions sur toutes
les dimensions liant un sous-traitant à ses clients directs ou indirects. Peut-être s’ouvrir à
des nouveaux regards sur cette relation, et à son organisation ? Et bien non ! Le débat a été
centré immédiatement sur les problèmes de collaboration entre les différents partenaires.
La déception passée, le débat est intéressant, et nous aimerions partager ici quelques
éléments avec celles et ceux qui n’ont pas eu l’opportunité de se rendre au salon.
Le débat est ouvert par un représentant de la médiation des entreprises. Celui-ci nous
apprend que son dispositif a multiplié ses actions par 10 en quelques années, et que le taux
de réussite de la médiation est de 75 %. 60 médiateurs sont à l’écoute des entreprises dont
5 pour la région Auvergne-Rhône Alpes. Les saisines des médiateurs sont principalement et
largement représentées par des litiges liés au règlement . La saisine se fait en toute
confidentialité par le représentant de l’entreprise (voir la référence du site en fin d’article).
La LME devait apporter un peu de rigueur sur l’hexagone, force est de constater qu’il reste
du chemin à parcourir. Les mauvaises pratiques ont été évoquées :
- Fausses excuses pour justifier de délai de traitement de paiement, et du
dépassement de l’échéance,
- Blocage du paiement global pour un litige mineur liée à la prestation,
- Rapport de force entre clients et fournisseurs, prééminent, et ignorant parfois, les
conventions écrites entre les parties.
Ce dernier point a été largement débattu, en rappelant que seules les conditions générales
de vente sont le socle juridique de toute négociation. Cependant, la pratique d’acheteurs
motivés à négocier de manière disproportionnée, sur les prix, rompt l’équilibre formel.
Reste la pratique de comportements qui doivent s’appuyer sur une relation équilibrée pour
garantir sa pérennité, le partenariat doit se concevoir sur le long terme, gage de respect des
contraintes mutuelles.
Le P-DG de Thermi-Lyon a éclairé, de notre point de vue, 2 éléments fondamentaux :
- L’entreprise doit s’efforcer de limiter ses liens de dépendance économique avec ses
partenaires (par exemple, peser au maximum 5% de leur volume d’affaires),
- Et, au-delà du prix, se rendre indispensable pour ses clients.
Nombre d’entreprises adhèrent à des chartes de bon comportement, le CDAF devrait bientôt
rendre publique un document sur les bonnes pratiques à respecter. A bon entendeur !
http://mediateurdesentreprises.fr/